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Par cette nuit étoilée...(Libre)

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Par cette nuit étoilée...(Libre) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Par cette nuit étoilée...(Libre) Par cette nuit étoilée...(Libre) EmptyMer 10 Juin 2009 - 15:45

Joyeuse soirée que celle-ci, sans nuages pour couvrir la clarté de la pleine lune où les étoiles scintillant dans la nuit avec une certaine magie, brillant comme dans de rares occasions. Tout le monde n'est pas libre le soir de vaquer à ses diverses occupations, comme sortir avec des amis ou aller boire un coup seul pour se reposer. Et c'était le cas ce soir pour le jeune Dimitrio, qui aurait passé dans quelques mois plus de 10 ans sur le territoire britannique, loin de sa famille et de ses racines italiennes. Sa patrie lui manquait quelques peu mais il se plaisait plutôt bien ici, avec son travail si tranquille et rendant honneur à son ego de justicier. Et d'ailleurs il travaillait ce soir, se promenant comme une personne normale dans le centre ville de Londres en tenue décontractée, comme un moldu parmi tant d'autres. Ses cheveux planaient doucement autour de lui avec grâce, la plupart plaqués en arrière mais quelques mèches rebelles venant se dandiner devant son regard d'acier. Ce soir sa vigilance était doublée contrairement à l'habitude, recherchant à démanteler un petit groupe de mangemorts particulièrement agressifs et dévastateurs. Certes il ne pouvait y parvenir seul mais il pouvait bien compter en capturer un tout seul qu'il était, où il ne serait pas à son poste actuel après des années de difficultés...

Les mains dans les poches de son jean, il avançait lentement contrairement au reste du monde, pressé et stressé en permanence pour des raisons qu'ils devaient ignorer eux même. Par contre, le regard de l'italien s'attardait autant que son pas, analysant la foule avec une certaine dureté, ses yeux bleu clair froids comme une iceberg du grand nord, transperçant la foule et les murs pour aller chercher des informations, de gré ou de force d'ailleurs. A part cela, son allure faisait de lui un garçon plutôt banal et son style vestimentaire aussi : en plus du jean dans lequel étaient fourrées ses mains, on trouvait un T-Shirt noir avec des écritures complexes dessus, avec pardessus une veste négligemment à moitié fermé, légère et souple, de couleur vert pomme. Tout cela était bien voyant, mais il valait toujours mieux ça que de se retrouver en robe de sorcier au milieu d'une artère de Londres. Et puis il pouvait juger seul de ses techniques de camouflage et de son efficacité à servir le gouvernement auquel il était à présent rattaché. Mais la soirée s'éternisait et sons sang bouillonnait dans ses veines, l'envie de combattre se propageant un peu partout en lui, l'adrénaline se dissipant et laissant place à un sentiment bien trop dangereux. De la haine...

La haine de tous ces crétins qui n'osaient pas se montrer et le défier comme des hommes, même si en pleine rue cela serait une catastrophe de la plus haute importance,et il en serait inévitablement responsable. Sur les nerfs, Dimitrio tourna à l'angle d'une rue et s'enfonça dans une ruelle petit et sombre sans même jeter un regard en arrière. Arrivé derrière une benne à ordures, il transplana sans attendre et se sentit comme aspiré avec violence, se fichant complètement de tout ce qui se passait autour de lui. Si l'action manquait ici, il savait où aller pour en trouver, mais avant il devais passer chez lui pour régler quelques petites choses insignifiantes. Apparaissant dans sa chambre, il sortit sa veste et la lança sans plus de manières sur une chaise, saisissant au passage un blouson noir en latex. Beaucoup plus discret sans son haut vert, il sortit sa baguette de sa poche, la tenant avec légèreté dans sa main gauche, et transplana jusqu'au cimetière de Londres, endroit quelques peu en dehors de la ville, lieu fréquenté par les mages noirs et leurs acolytes, sombre et brumeux.

Cette fois encore l'ambiance était au rendez vous, et il se surprit une fois de plus à admirer ce paysage si étrange et inquiétant. Il était au milieu de l'herbe, entre deux tombes, et tout autour de lui s'étendait à perte de vue des masses de roc taillée sortant du sol, la brume vorace recouvrant le sol et ses aspérités. On devinait un petit chemin, et ici et là des arbres mort se dressaient, vestiges d'une vie depuis longtemps disparue. On notait un relief discret, avec des petits vallons et quelques petites collines, et Dimitrio était d'ailleurs au sommet de l'une d'elle, bien visible. Le jeune homme entreprit la descente calmement, glissant sa baguette dans sa manche avec dextérité et tournant lentement la tête dans les directions qui s'ouvraient à lui. Personne en vue, et aucun combat ne faisait rage en ce moment même, ce qui était plutôt bon signe. Car la plupart des duels de sorciers se déroulaient ici, les éclairs colorés pourfendant la nuit avec rapidité. Cela était peu probable vu l'accalmie des derniers temps, mais on ne savait jamais à quoi s'attendre après tout.

Au bout d'un certain moment, las d'errer sans but dans cet endroit coupé de l'espace et du temps, Dimitrio se dirigea sans se presser vers le haut d'une colline en serpentant au gré du chemin qui l'y menait, posant son regard sur un arbre mort qui siégeait à son point culminant. Arrivé en haut du "dôme", il s'assura d'être bien en vue de toute personnes qui pouvait se trouver dans les alentours, et se retourna tranquillement vers l'arbre. L'italien sauta pour s'agripper à une branche et grimpa sur une fourche, s'asseyant et appuyant son dos contre le tronc. Ses jambes battaient l'air, et il laissa glisser sa baguette dans sa main, dans l'ombre de la nuit, où personne ne pourrait la voir. Enfin prêt à attendre quelque chose qu'il ignorait, il contempla les étoiles qui illuminaient la nuit, songeant à ses deux petites soeurs qu'il avait laissé au pays. Un jour il irait les chercher et les ramènerait avec lui, même si elles avaient largement l'âge de venir seules. Mais il ne fallait pas précipiter les événements, chaque chose en son temps...
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Par cette nuit étoilée...(Libre) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Re: Par cette nuit étoilée...(Libre) Par cette nuit étoilée...(Libre) EmptyDim 12 Juil 2009 - 21:27

Cela faisait trop longtemps. Trop longtemps que Rabastan restait immobile, allongé dans ce lit, sans la moindre volonté de sortir. Sans même, a vrai dire, la moindre volonté de vivre.
Depuis son retour d'Azkaban, ses yeux étaient posés sur le plafond de cet appartement dont il avait tué le propriétaire. Il n'était pas même allé voir le Seigneur des Ténèbres. Pourtant, cela aurait dû etre la première chose à faire. Car il savait qu'on risquait de le prendre pour un déerteur, il savait les risques encourrus. Mais un plan l'attendait, a Poudlard. Un plan qui le ferait apparaître comme un Mangemort bien plus fort qu'il n'y paraît a ses yeux.
Un plan qui ne ferait sortir du rang des discrêts rang qu'ilavait occupé depuis de trop longues années.

Rabastan se redressa tel un mort-vivant, s'assit au bord du vieux lit grinçant.
La tête tourna quelques secondes, puis il se leva comme si de rien était. Il réfléchit à la destination qu'il rejoindrait, puisque oui, ce soir il prendrait un peu l'air. Cela ne pourrait pas lui faire de mal.
Une fois sa décision prise, il pensa a quelque chose d'un peu plus... important. Il avait froid. Vraiment froid. Et pour cause... Depuis quand un simple caleçon tient chaud ? Certes, mais il avait refusé de garder l'uniforme d'Azkaban une minute de plus, même s'il avait été le dernier vêtement encore potrtable sur terre. Après quinze ans passés dedans, il ne metterait plus jamais de rayures, pas même sur des chaussettes.
Bref.
Le Moldu qui avait vécu dans ce vétuste appartement était vieux, mais un peu plus en chair que lui, un peu plus grand aussi. Il aurait bien une chemise et un pantalon a lui préter... Mais Rabastan allait presque oublier : il était mort, il ne lui prêterait rien, du coup. Le Mangemort n'avait plus qu'à se servir.

Il ouvrit le premier tiroir d'une commode, et en retira une épaisse paire de chaussettes pelucheuses et décolorées, qu'il passa. Puis, ouvrant le second tiroir, il chercha un pantalon. Puis, un haut tenant dignement chaud. Enfin, une fois vêtu d'un pantalon gris et d'un pull en laine noir, il quitta la chambre, prenant une paire de chaussures dans le couloir peu éclairé. Par manque de chance, elles étaientt trop grandes, et usées. Mais elles feraient l'affaire. Le Mangemort se vêtit d'un manteau, plaçant délicatement sa baguette dans la poche droite, la rendant le plus accessible possible.
Rabastan récupéra un chapeau suspendu au porte-manteau, préférant éviter que la malchance ne le mène à croiser une connaissance. De toute manière, entièrement habillé en Moldu, aucun sorcier ne prêterait attention a lui, excepté un Auror, puisqu'en tant qu'évadé, il était activement recherché.
Il quitta l'immeuble mal fréquenté, situé dans un vieux quartier de Southampton, marchant d'un pas lent en direction d'une ruelle calme dans laquelle il pourrait transplaner jusqu'à Londres en plusieurs étapes.

Une foisceci fait, il longea la rue londonnienne bien fréquentée et, surtout, ô combien bruyante. Après plusieurs jours d'immobilisme dans un appartement des plus silencieux, le tumulte de la ville lui sembla particulièrement brutal. Mais, surtout, particulièrement irritant.
Un de ses pas le guida jusqu'à une flaque d'eau, qui lui fit découvrir a quel point ses chaussures étaient usées : a présent, les vieilles chaussettes s'emplissaient comme des éponges d'une eau gelée, sale. Et cela était peut-être encore plus irritant que le tumulte de ces stupides piétons Moldus.
Rabastan abaissa d'un geste sec l'un des rebords de son chapeau, rendant son visage moins distinguable.
Lorsque ses pieds prirent davantage d'humidité, il sentit l'irritation laisser place à une colère quelque peu... injustifiée.

*Quelle idée stupide. J'aurais du rester dans mon trou à rat.*

Il finit par retourner dans une vieille rue répugnante. Pour trouver un endroit plus... tranquille.
Son transplanage suivant le mena au cimetière : calme et silence par excellence.
L'air du soir était parfumé par l'herbe fraîchement fauchée, ar les bois de différentes sortes pourrissant au gré du temps.
Rabastan leva le nez. Les nuages dans le ciel promettaient une proche averse.
Le chuintement plutôt sonore de ses chaussures le menèrent vers une colline. Une colline légèrement plus haute que les autres. Mais cela, Rabastan ne le remarqua pas : ses yeux étaient fixés sur ses pieds, qui lui semblaient si grand dans ces chaussures qui n'étaient pas les siennes. Pour un homme aussi posséssif, quel comble.
Le *chouink* de ses chaussettes humides cessa en même temps que ses pas.

Son instinct de survie, légèrement plus développé que celui du commun des mortels, lui indiquait une présence. Une présence en haut de cette colline.

*Super.*

Le Langeort leva une seconde fois la tête, observant le sommet du monticule. Personne en vue, malgré l'alerte donnée par son instinct. Ah, si. Une silhouette, légèrement visible, se détachait dans l'arbre se situant au centre. Ses jambes se balançaient lentement.
Rabastan sortit de sa poche sa baguette magique. Moldu ou sorcier, cette personne subirait la mauvaise humeur du plus jeune des Lestrange.

Avant qu''il ne soit au pied de l'arbre, il supposa que l'autre avait senti sa présence.

D'une voix claire, tranquille, il lança :


-On s'est perdu ?


Silencieusement, il activa un Lumos, levant ensuite sa baguette en direction de cet inconnu, observant les traits de son visage. Il était plus jeune que lui, habillé en Moldu.

*Un petit amuse-gueule, bien.*

Rabastan lui adressa ensuite un sourire ne présageant rien de bon.
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