La librairie semblait paisible, un parfait endroit pour se reposer et prendre du bon temps. Contrairement à l’extérieur, il faisait chaud, un air chaleureux parcourait l’ensemble de la librairie. On s’y sentait vraiment à l’aise. La pièce n’était pas très grande, mais suffisante pour accueillir des centaines de livre. Ces livres, eux aussi n’était pas rangé. Ils étaient tous entassé les un sur les autres. Un parfait petit désordre. Mais rien de bien méchant. Il suffisait de demander si jamais on cherché un livre en particulier. La pièce n’était pas très bien éclairer, la lumière y était basse, et ça malgré la luminosité de la rue qui devait passer par la vitre. Mais si on ce retourner, on pouvait remarquer que les vitres n’étaient pas tout à fait normal. Elles avaient quelque chose de magique ; Tout comme le magnifique plafond de la Grande salle. On n’y voyait plus la rue, mais un magnifique paysage représentant un coucher de soleil quelques part en Ecosse, enfin c’est ce qui semblait. Voila pourquoi la pièce était si mal éclairée. La librairie semblait être dirigée par un homme qui frôlait la quarantaine. Le libraire inspirait une confiance, du premier coup d’œil, on ne pourrait imaginer son passé et son statue autre que libraire. Son visage n’était pas très enthousiaste, comme si il était déçu.

Mais ça, Regis s’en fichait pas mal, qu’il soit déçu ou pas, ce n’était pas son problème. Il se contenta de faire un signe de la tête au libraire pour répondre au bonjour. Il fallait qu’il profite le plus de sa petite escapade. Déjà qu’il n’avait jamais pu profiter d’un après midi pareille, il ne laisserait personne le gâchait. Mais autant profiter d’être dans une librairie pour acheter quelques livres, et pourquoi pas un livre qui pourrait l’aider dans sa pratique désastreuse de la magie. C’était surement le bonne endroit pour demander conseille .Il leva la tête et vu le libraire avec sa tasse à la main le dévisagé de la tête au pied. A croire qu’il n’avait jamais vu d’élève de Poudlard celui-ci. Son regard s’arrêta un instant sur les quelques piercing qu’il avait sur le visage. Un homme de cet âge là devait trouver ça horrible. Puis il reprit la parole, cette fois ci il rajouta « jeune homme » au bonjour. Mais cette fois ci le ton de sa voix avait changé. Il lui demanda aussi si quelques choses pouvaient lui faire plaisir. Surement.

*Ouf, il m’a posé la question en premier* Euh oui, je ne suis pas sensé être là, j’ai été dispensé des sortis à Prés Au Lard, donc si vous pouvez restez discret sur ma présence dans votre librairie, ça m’arrangerait…Oui vous pouvez m’être utile. Voyez vous Monsieur, je suis élève à Poudlard, mais j’ai un petit problème, je suis extrêmement faible en magie, mon niveau frôle la catastrophe, mes notes son minable, je ne sais pas jetté le moindre sort convenablement, enfin sans provoquer la moindre gaffe…donc si vous avez un livre qui pourrait m’aidé à augmenter, même un tout petit peu, mon niveau….je pense que je serais preneur.

Il avait dit tout cela, et avait finit en rigolant un peu. Rien ne pouvait supprimez sa bonne humeur. Même si habituellement il n’était pas quelqu’un de très sympathique et plutôt quelqu’un de désagréable.

[Bon c'est pas trop ce que j'espérait, c'est pas top mais j'arrive pas trop à écrire la main dans le platre xD]

Cadfael avait l'habitude d'inspirer confiance. Peut-être était-ce simplement du au fait qu'il souriait beaucoup et toujours avec sincérité. OPu alors était-ce le fait qu'il était intrasèquement gentil. D'autres disaient que c'était son sang moldu qui le faisait passer pour un imbécile incapable de faire de mal à une mouche. Quoiqu'il en soit Cad était loin d'être bête et se servait beaucoup de cette aura qu'il semblait avoir.

Il ne se rendit donc pas compte du coté exceptionnel de la politesse de l'adolescent. Tout ce qu'il vit c'est qu'il avait comprit de travers. Le problème n'était pas tant qu'il n'avait pas mais qu'il avait trop. Enfin, il pouvait toujours réfléchir avec les maigres renseignement dont il disposait. Pour commencer c'était un poufsouffle donc on évitait la magie noire. S'il n'était pas bon en magie, éviter aussi la métamorphose et les potions. Alors un livre agréable de botanique... peut-être "Plant-At(ten)tion" qui décrivait avec humour les plantes de premier cycle. Pour les sortilège, le meilleur manuel qu'il connaissait était encore "Salem". L'astronomie était toujours barbante et puis ne c'était pas vraiment de la magie. Pour le vol il ne pouvait pas faire grand chose.... peut-être avait-il des options ?

Cadfael lança un "non non, ca ne me dérange pas" distrait tout en empilant une petite dizaines de grimoires sur des sujets divers, tous parlant de magie élémentaire de façon moins ennuyeuse que les manuels scolaires. Lorsqu'il revint, l'elfe avait servit le thé et Regis se présentait. Le mangemort posa le tas sur le comptoir puisque la table était prise et repartit dans les rayons. Cette histoire de gamin maudit l'amusaitsurotut qu'il n'en avait jamais entendu parler. Il revint avec deux autres livres pour demander des précision lorsqu'il apperçu le désastre. Evidemment le gamin avait disparut. Cad soupira une seconde tandis que la colere brillait dans ses yeux. On abîmait pas un livre !
Il sortit sa baguette et répara au mieux les dégâts. Heureusement il s'y connaissait en sorts de réparation de manuscrits et de parchemins. Pas comme un professionnel mais au moins un amateur éclairé. On aimait pas les livres comme il les aimait sans en connaître un peu sur eux. Puis il partit à la recherche du Poufsouffle, toujours souriant et aimable. Car au fond ce n'était qu'un accident. Il le trouva perdu entre deux rayons et lui sourit pour la troisième fois.

"Je suis enchanté de faire votre connaissance M'sieur O'Bryan. J'ai sortit quelques livres pour vous si vous voulez les feuilleter. Et je vous avoue que je suis très curieux d'en apprendre plus sur cette histoire de malédiction."

Il le laissa toutefois se ballader dans les rayons et s'assit sur un des fauteuils, appelant a lui la pile de livre qui était sur le comptoir et les re-regardant un par un pour bien avoir en tête les spécificités de chacun d'eux au cas ou Regis aurait des questions.

"Bonjour, et bienvenue Mademoiselle. Cadfael Jon William Gynn ap Nudd, pour vous servir. Je peux faire quelque chose pour vous Miss ?"

Lena s'avança de quelques pas à l'intérieur de la boutique. Tout semblait calme et tranquille, ce qui était d'ailleurs tout l'intérêt d'une maison remplie de livres, que ce soit librairie ou bibliothèque, pour achat ou emprunt. Le feu dans la cheminée donnait une l'impression d'être comme chez soi, mais peut-être était-ce justement l'effet escompté. Un lieu simple pour une lecture intense, quoi de mieux? La jeune fille fut tout de suite séduite par l'endroit, aussi un grand sourire s'était dessiné sur son visage. Elle continuait doucement son avancée, levant les yeux jusqu'au plafond pour apercevoir d'autres de ces petits détails qui la mettait en émoi, mais lorsque son regard se déposa sur les étagères à sa droite, elle remarqua une autre forme.

Ses pensées s'emmêlèrent à une vitesse folle. Et si cette forme était un prof ou du personnel de Poudlard? Qu'allait-il arriver? Qu'allait-il lui arriver? Cependant, avant qu'elle ne puisse répondre à sa propre question, le libraire avait reprit la parole. Elle remarqua alors qu'elle avait aussi manqué de politesse en ignorant sa question, bien que la "beauté" de la librairie lui avait coupé le souffle.

"Ne me dites pas que la bibliothèque de Poudlard à brûlée. Je serais fort peiné, il y a des livres d'une valeur incommensurable là bas."

Lena leva elle aussi un sourcil, pour cependant marquer son étonnement. Quel drôle de question lui posait-il là. Mais son instinct lui disait que la réponse viendrai de cette forme, là, à quelques mètres d'elle, qui pourtant était resté dans l'ombre. Exit la possibilité d'un prof de Poudlard, sinon elle serait déja au château à récurer toilettes et lavabos. Non, ça ne pouvait être qu'un autre élève de Poudlard, mais alors qui?
Préférant lever le plus vite possible le suspense, et en espérant que ce ne soit pas cet abruti de McAyr, elle s'avança...


...Pour tomber sur un autre Poufsouffle!


Elle n'était donc pas la seule à briser le règlement chez les jaunes. Intéressant. Quoique plutôt frustrant. Elle aimait sortir du lot, et s'avancer lorsque les autres hésitaient. Exemple concret: elle aimait les potions et surtout le prof qui l'enseignait, cela relevait bel et bien de l'exploit!
Laissant ses pensées de côté, elle observa plus attentivement l'élève en question. Elle l'avait déja vu. Il l'avait bousculé la semaine dernière dans les couloirs, et elle s'était, il faut bien l'avouer, un peu laissée emporter. Il s'agissait d'O'Bryan, bien connu pour son incapacité dans toutes les matières existantes ou inexistantes. Passé maître dans l'art de grand blaireau d'or. Pas étonnant que les Poufsouffles soient toujours derniers pour la coupe des quatre maisons.
Cependant, elle était déconcertée de sa présence dans une librairie. Depuis quand le grand blaireau d'or savait lire? [mouhaha je suis méchante, désolée, c'est plus fort que moi xP]

Ne sachant pas comment réagir, elle prit tout de même la parole:

"-Qu'est ce que...? Ben... Pourquoi t'es là toi?"

Mais son regard semblait dire "tu es aussi fautive que moi..." aussi elle soupira et ajouta:

"-Nan... laisse tomber, qu'est-ce que j'en ai à faire après tout?"

Elle se détourna de lui. Peu lui importait si elle était impolie, elle réglerait ça plus tard. Ce qui était important en revanche, était bel et bien l'objet de sa présence.
S'approchant du beau libraire, elle répondit enfin à sa question:

"-Non, ne vous en faites pas, la bibliothèque va bien, quoique je ne sais pas si elle le sera tant que Pince sera là bas, mais je n'aurais jamais pu y apporter un livre à restaurer. Je n'ai surtout pas besoin que Melle Pince me fasse un arrêt cardiaque..."

Elle eut un petit sourire, se disant bien qu'un amoureux des livres tel que lui ne serait pas non plus content, mais il fallait bien qu'elle s'adresse à quelqu'un de compétent. Pas comme McAyr, qui lui avait "innocement" proposé son aide, alors que tout était bien évidemment de sa faute. Elle se repassait le film sans cesse dans sa tête. Si seulement elle ne s'était pas arrêtée! Peeves ne serait pas intervenu dans leur petite altercation et son livre de potions n'aurait rien eu. Oh, quel doux rêve que serait celui de pouvoir se venger de cet arriéré de Cennyd McAyr... Elle aurait pu lui préparer une chouette potion...si son livre avait été en état de lui en apporter une...

Elle baissa la tête, ouvrit sa besace pour en sortir le livre en question. Il lui avait pourtant coûté cher. Elle espérait que ce Cad pourrait l'aider.
Elle lui tendit le livre tout en ajoutant:

"-Mon livre de potion à eut un malheureux accident à cause de cet imbécile de McAyr. Si je viens içi en séchant le cours de Binns, c'est en espérant que vous puissiez m'aider..."

"C'est que...j'y tiens."

Elle préférait être honnête avec lui, et de toute façon, O'Bryan était présent, alors il était bien inutile de mentir.

"-Au fait, je m'appelle Lena Seven. En septieme année à Poufsouffle."


[Vala posté! Que cela fait du bien d'écrire!]

Difficile pour Cad de savoir s'il était ou non content de voir tant de monde en ce lundi. Lena appréciait visiblement son installation mais ne semblait pas disposée à répondre à ses questions. Lors du silence qui suivit ses essais de conversation, le libraire eu le temps de se poser une bonne demi-douzaines de questions diverses et variées, allant des raisons des deux poufsouffle à la solidarité inter-maison en passant par la politesse, le respect des règlements, l'absence de gryffondors, Klarissa, l'alinéa 14 du paragraphe S du formulaire 1426, les matières étudiées à Poudlard, l'enjouement pour Harry Potter, les ragots de la Gazette, Klarissa, Dolores, Fudge, Lucius, Le Seigneur des Ténèbres et j'en passe.

Toutefois, ce genre de mitraillage intensif que son inconscient faisait subir à son cerveau désoeuvré n'empêchait pas le mangemort d'écouter de ses deux oreilles et de regarder avec son attention habituelle ce qui se passait autour d'eux. Regis était donc resté dans l'ombre, ce qui n'avait pas empêché l'adolescente de le remarquer. Elle avait d'abord eu l'air inquiète en remarquant l'intru (lequel était là avant, Cad ne l'oubliait pas), puis elle fut rassurée, elle laissa percer une once de deception puis un certain mépris qui résonna désagréablement aux oreilles du libraire. Regis avait beau l'avoir prévenu qu'il n'était pas très bien considéré par les siens (cette histoire de malédiction avait-elle un fondement ?), il ne pensait pas que c'était à un tel point.

Bientôt, la jeune fille se détourna de son collègue pour lui répondre. Cadfael ne cacha pas sa surprise devant une telle rencontre et un tel changement d'atitude. Son regard allait de Regis à Lena, de Lena à Regis et la stupéfaxion qui se peignait sur ses traits ne laissait aucune place à la réprobation. Il était curieux mais se gardait bien de juger les partis en présence.

Régis ouvrit la bouche tandis que Cad prenait le livre que lui tendait la poufsouffle. Cette fois par contre il avait un air réellement désaprobateur. Comment pouvait-on traiter un livre de la sorte ? Certes il n'était pas Mlle Pince à crier sur les adolescents et son coeur allait très bien (Merlin Merci car sinon il n'aurait pas résisté à ce vandalisme).

"Continuez ... "

dit-il distraitement à la jeune fille tout en répondant au sourire timide de Regis par un courtois signe de tête. Au moins le jeune homme ne s'enfuyait pas ce qui aux yeux du libraire et vu ce qu'il venait de se manger, démontrait un certain courage. Or personne n'admirait le courage autant que l'ancien gryffondor. Le courage et la sagesse de celui qui ne cherche pas les histoires et préfère s'effacer plutôt que de répondre à la provocation par la provocation et de faire ainsi une surechère de la violence. Pour le récompenser, Cad se promit de lui accorder toute l'attention dont il aurait besoin ainsi que toute l'aide dont il serait capable. L'adolescent n'avait pas vraiment l'air d'aller bien.

"Enchanté Miss Seven. S'il vous plait, excusez-moi une seconde, je suis à vous tout de suite" fit-il cette fois tout à fait poliment à Lena avec un sourire à la fois timide, gêné, amusé et sûr de lui avant de se frotter la nuque de la main droite comme il le faisait toujours dans ces cas là. Il l'avait laissée parler jusqu'au bout mais maintenant il fallait qu'il organise son temps. Parce qu'il ne savait pas encore se dédoubler. D'ailleurs il fallait qu'il pense à se renseigner sur cette capacité. Parce que cela lui serait bien utile parfois !
Posant soigneusement le livre sur une étagère, il se rendit dans l'arrière boutique et se fit apporter par l'elfe deux plateaux pleins de thé et de petits gâteaux. Il en posa un sur la table près de la cheminée, avant de se diriger vers Regis avec l'autre.

"Je suis désolé de ce contre-temps Regis" dit-il gentiment en posant un genou à terre pour poser le plateau sur la petite table et la tasse du jeune homme sur le plateau. "Si tu as besoin de quoique ce soit pendant que je m'occupe de Miss Seven, n'hésite pas à me demander surtout. Je te proposerais bien de te joindre à nous mais j'ai cru comprendre que vous n'étiez pas en très bon termes tous les deux. En tout cas je n'oublie pas ma question. Ton histoire m'intéresse."

Se relevant avec un sourire d'excuse, il nota mentalement la date du journal que le garçon tenait à la main et retourna vers la table. Il s'arrêta un moment devant une étagère pour prendre un livre et retourna voir Lena, souriant, comme toujours, mais sérieux et concentré. Il lui servit du thé lui tendit secrier, pot de lait et petits gateaux, s'assit dans un fauteuil en face, les deux livres posés sur l'accoudoir, les coudes posés sur ses genoux et les doigts entrelacés.

"Je vais être franc avec vous. Ce livre est très abîmé. Je peux le réparer mais cela me prendre une bonne semaine, voire une dizaine de jours pour ne pas retirer l'encre imprimée en même temps que l'encre qui a tâché le livre. Par chance, je l'ai en rayon. Aussi, je peux vous proposer un livre neuf."

Il soupira légèrement et leva les yeux pour les planter dans ceux de l'adolescente. La lumière leur donnait pour une fois une jolie couleur verte et l'on pouvait lire en eux une envie sincère d'aider sa "cliente".

"Je sais toutefois que certains livres sont précieux et irremplaçable aussi, si vous désirez tout de même le faire réparer, je le ferais et vous prêterait l'autre ouvrage en attendant. Mais pour cela j'ai besoin de connaitre la 'vie', en quelque sorte, du livre. D'où vous vient-il, pourquoi un tel attachement, s'il y avait une dédicace sur une page, s'il s'agit d'une édition spéciale et numéroté, et surtout comment il en est arrivé la."

Il resta rêveur un instant puis ses yeux devinrent gris clair et il baissa la tête en dissimulant un sourire amusé.

"Il y a une bonne nouvelle dans tout cela. C'est qu'étant donné que c'est mon ... neveu qui est responsable de cet accident, il n'y aura aucun frais, quelque soit la solution que vous choisirez."

Oui, il prenait un certain risque en avouant ainsi qu'il était l'oncle de Cennyd de façon à ce que les deux poufsouffles puissent entendre (car s'il n'avait pas élevé la voix, il ne l'avait pas baissé non plus et Regis s'il le voulait, pouvait entendre toute la conversation.) mais qui ne tente rien n'a rien n'est ce pas ? Et puis s'il voulait qu'on lui fasse confiance, il devait lui aussi faire confiance. Surtout qu'il était extrêmement facile de découvrir ce lien de parenté. Personne ne le cachait vraiment.

"Une dernière chose. Cela vous dérange-t-il que Monsieur O'Bryan se joigne à nous ? Je ne puis m'empêcher de me sentir coupable de l'isoler ainsi."

Autant crever l'abces tout de suite. Il était trop mauvais pour mentir de toute façon.

L’ennuie, c’était ce qui tué le plus Régis à ce moment là. Il avait beau assisté à sa première sortie à Pré au lard, l’envie n’était plus là. La découverte sur son père le dégouté. Alors que Régis l’avait toujours détesté pour son départ et le fait qu’il abandonne un nouveau né, maintenant son défunt père avait une raison valable qui pouvait excuser son départ. Mais tout resté encore flou. C’était plus qu’évident qu’il c’était enfuit parce que son fils était né un certain 31 octobre, jours, moment de la mort du plus redouté des mages noirs. Mais rien n’excluez le fait que l’homme aurait pu un jour revenir vivre avec sa famille. Il n’en savait rien, c’était peut être une possibilité que l’homme n’avait peux être même pas envisagé. Régis douté vraiment. Après tout il avait toujours vécu dans la haine de son père. Il avait même coupé les liens avec sa sœur qui elle défendait la cause du père. Et là tout d’un coup, tout était remis en cause. Une sensation de culpabilité naquit en Régis, sentiment qu’il ne pensait pas ressentir un jour. Régis ne savait plus trop quoi pensé. Et ce qui devait arriver arriva. Régis, comme tout jeune homme de quatorze ans commença à se rassurer. Sur le moment, Régis se disait qu’il ne pouvait pas avoir eu tort durant toutes ces années. Il se réfugia dans une pensée négative refusant d’accepter une part de la vérité. Il préféra tourner la page et se pencher sur la raison du meurtre de son père. Déjà il y avait au moins une chose qui s’expliquait, le coffre plein à Gringotts à son nom, donc qui appartenait à Régis. Il avait déjà entendu parler du département des mystères. Le chef de celui-ci devait être bien payé, c’était sur. Une autre chose vint à l’esprit du jeune homme. Son père était quelqu’un de très doué, parce que selon les dires de sa mère lorsqu’il était partit, il était très jeune et avait 25 ans. Régis O’Bryan sénior devait être quelqu’un de très bon à Poudlard, contrairement à son fils. Excepté le nom, le père et le fils n’avait strictement aucune ressemblance. De nouveau sur le coup il commença à pensé à des choses qu’un enfant ne devait pas penser. Il se dit que peux être que sa mère avait fait un adultère et son père n’était pas vraiment son père. C’était stupide, ce n’était pas le genre de sa mère, et puis c’était peu probable étant donné que sa mère était moldu. L’adultère aurait était fait avec un sorcier. Régis esquissa un sourire. Non non il partait vraiment loin sur le coup. Et puis c’était dégueulasse de sa part de pensé ça de sa mère, qu’il adorait par-dessus tout. Il effaça cette idée de son esprit et repartit à sa recherche d’indice. Si on lisait bien l’article, sa mort coïncidé avec son départ du ministère. Dejà son départ du ministère n’était pas lié à la naissance de son fils, étant donné qu’il avait démissionné le 30. Maintenant il fallait connaitre la raison de son départ. Plusieurs hypothèses était à imaginer. Peut être qu’il avait découvert un terrible secret qui concernait le ministère. Peu probable, tout le travail à cette époque était concentré sur le seigneur des ténèbres. Peut être que son père était qu’un lâche et qu’il préfera fuir, par peur du danger. C’était déjà plus probable.
Régis tilta.

Mort après un sortilège de mort. C’était probablement faux. A ce moment là tout les partisans du seigneur des ténèbres étaient soit arrêter ou gracier. La cause du décès était probablement fausse. Une idée vint en tête à Régis au moment où Cad arriva devant lui.

"Je suis désolé de ce contre-temps Regis" Un contre temps ? Régis ne voyait pas de quoi parler Cad. Après tout c’était normal que des clients viennent dans sa boutique. "Si tu as besoin de quoique ce soit pendant que je m'occupe de Miss Seven, n'hésite pas à me demander surtout. Je te proposerais bien de te joindre à nous mais j'ai cru comprendre que vous n'étiez pas en très bon termes tous les deux. En tout cas je n'oublie pas ma question. Ton histoire m'intéresse."

Régis ne put s’empêcher de sourire, effectivement il n’avait aucune envie de se joindre à eux étant donné que Lena était présente. Il ne l’aimait pas, elle ne l’aimait pas. C’était clair…en revanche il fut content d’entendre Cad dire que son histoire l’intéressé. Il en oublia presque son père. Il regarda Cad repartir, aussi vite qu’il fut arrivé. Il ne savait pas quoi pensé au sujet de cet homme. Il était étrange. C’était la première fois que quelqu’un de plus âgés que lui s’intéresse à lui. Et puis pourquoi ce libraire était si gentil. Régis resta perplexe...

Il regarda de nouveau le journal puis le plia. Il l’enverrait à sa mère. Cela lui fera surement plaisir, même si au fond Régis savait qu’elle espérait revoir son défunt mari revenir. Au moins comme ça elle pourra enfin faire son deuil. Après ses dernières réflexion, il pensa que son père devait être un espion, du moins pas comme James Bond (film qu’il aimait bien regarder.). A sa première réflexion, le ministère avait étouffé l’affaire, car sinon pourquoi n’avaient ils pas prévenu sa mère de sa mort. Il avait tenu ça secret. Puis cette histoire de sortilège de mort était bien étrange. Et enfin la fuite de l’homme. Ce n’était peux être qu’une hypothèse, mais selon Régis l’histoire avait du se passer de tel manière. Son père a toujours travaille au ministère, dans le plus secret des départements. A cette époque, les espions de Voldemort étaient partout. Peut être que son père en était un, et qu’il était fortement soupçonner. (D’après sa mère peu avant son départ, son père était vraiment stressé. Régis avait toujours cru que c’était une excuse que sa mère sortait pour expliquer son départ.) Peut être avait-il une mission très dur à faire. Puis lorsqu’il partit (ce qui signifiait soit l’échec, soit la réussite de la mission.) Le ministère affirma leurs soupçons. Et ils ont décidé de l’éliminé, puisque les secrets étaient gravé dans sa mémoire, ou bien il avait volé quelque chose qu’il a toujours caché. (Prophétie ? Mais ça Régis ne le sait pas.) Le seul moyen était de ce débarrassé de lui. Ce qui expliquait l’excuse du sortilège de mort ainsi que le fait qu’on est étouffé l’affaire.

"Ouais ça se tient, mais ça fait beaucoup de peut être…bah " Murmura t-il pour lui-même. " Peut être que Mr Cadfael m’aidera. Qui sait. "

Régis se leva, finit sa tasse, mangea son biscuit, prit le journal avec lui ainsi que son livre et se dirigea vers le libraire ainsi que Lena, plein d’espoir. Il se rapprocha de l’homme et dit d’un ton plein d’assurance.

"Dites monsieur, est ce que vous connaissez quelqu’un qui travail au ministère à Pré au Lard, j’ai quelques, enfin beaucoup de questions à posé au sujet de mon père. Il travaillait au ministère." Dit il en lui montrant le journal. "J’ai beaucoup réfléchit, et si vous voulez bien je vous raconte cette histoire de ma-lé-di-ction." Il dit les derniers mots très bas de façon que Lena n’entende rien.


[Edit : J'ai corrigé les fautes grossières.]

Deux adultes entrèrent dans la librairie de Londres, accaparant à nouveau l'attention du libraire qui s'excusa d'un sourire désolé avant de transplaner pour les servir. Le premier savait parfaitement ce qu'il voulait. Le second en revanche - un petit sorcier du ministère aux cheveux gras, plein de pellicules, portant une robe noire stricte et épiant ses moindres faits et gestes de ses petits yeux globuleux si clairs qu'ils en paraissaient blancs, se protégeait de la pluie plus qu'il ne voulait un livre. Ne pouvant se montrer ferme et expliquer a l'importun qu'il avait autre chose à faire, il le confia à son aide temporaire. De toute façon il allait le virer. En une semaine de temps il avait réussi à déclencher trois catastrophes et à confondre Charles Dickens avec Oscar Wilde.

Il transplana à nouveau dans la boutique mais Lena était déjà repartie, laissant simplement son ouvrage abîmé. Regis par contre était toujours là. Le garçon avait l'air troublé, pour Merlin savait quelle raison. Sur son visage passaient sans cesses de nombreux sentiments, trop fugaces pour être analysés mais qui montraient d'une façon certaine des craintes et des soucis. Il avait un journal plié sur ses genoux. Il faudrait qu'il pense à en regarder la date pour essayer de trouver l'article qui l'avait tant ennuyé. Ce n'était surement rien mais si cette histoire de malédiction était vraie, et s'il y avait quelque chose de spécial dans ce numéro de la Gazette, alors il aurait une bonne base de travail. Il ne fallait négliger aucune piste. Tout ce qui pouvait aider le Lord, même les choses les plus insignifiantes, était bon à prendre.

Tout en réfléchissant, Cad examinait l'ouvrage abîmé. Il sentit plus qu'il ne vit Regis s'approcher et ne leva les yeux que lorsque le garçon se mit à lui parler de son père, du ministère et de la malédiction. Le sourire du mangemort se fit doux, un peu amusé.

"Cela dépend. Je connais quelqu'un qui travaillait au ministère mais je ne suis pas sur que cela peut t'aider. Il l'a quitté il y a longtemps déjà."

Curieux, il tendit la main droite vers le journal, posa l'ouvrage abîmé sur une étagère et désigna a son invité un des profonds fauteuils qui faisaient face à la cheminée.

"Assied toi, je t'écoute."

Montrant l'exemple, il s'assit lui même, saisit la théière et versa une tasse du chaud brevage a Regis, poussant vers lui sucre et petits gâteaux. Les histoires au coin du feu, Cad' savait qu'il ne s'en lasserait jamais.

Si ça continuait ainsi, Régis risquait de grossir…à force de manger ces biscuits et de boire du thé dont la dose de sucre était élevée. Mais par gourmandise, il pouvait au moins se permettre ça. Quoi que cela ne restait pas raisonnable puisqu’il savait qu’après son entretient avec le libraire il comptait faire un tour à la boutique de sucrerie. Lorsque le libraire lui mit sous le nez une nouvelle fois les biscuits, Régis eu un geste d’hésitation. Mais il se servit quand même. Il fourra un biscuit tout entier sans faire attention dans sa bouche et manqua de s’étouffer et de tout recraché sur le libraire une fois qu’il fut assis. Cela rendait la tache plus difficile puisqu’il n’arrivait pas à mâcher. Et il ne pouvait évidement pas raconter son histoire. Mais au moins cela lui permettait de réfléchir une dernière fois à ce qu’il allait contait. La première question était de savoir s’il fallait tout dire, ou bien seulement rester dans le flou. La réponse était simple. A première vu, même s’il paraissait un peu louche, il ne pouvait pas être quelqu’un de méchant. Autant faire de lui un allier plutôt qu’un ennemie. Et pour cela il fallait tout dire. Il était décidé.
Régis ne se rendit pas compte, mais pendant sa réflexion il reste assis à figer Cad et c’était limite s’il le dévisagé.

"Désolé…je sais pas ce qui ma prit." Dit-il en avalant ce qui restait du gâteau et en se servant du thé." J’aime bien vos biscuits, même s’ils n’ont plus l’air tout jeune." Le jeune poufsouffle rosit légèrement, il c’était retrouvé à penser à voix haute. "Vous êtes sur de vouloir écouter ce que j’ai à dire ? Après tout je suis qu’un gamin de 14 ans…ce que je dis n’a pas grande valeur."

Décidément, il n’a jamais eu confiance en lui lorsqu’il s’agit de parler à un adulte. Pourtant ce n’était pas si dur…

"Alors, je vais d’abord vous racontez cette histoire de malédiction. En gros je suis né à Godric’s Hollow…je sais pas si vous connaissez, enfin si forcément c’est là qu’est mort Vous-Savez-Qui. D’ailleurs je suis né le jour et au même moment de sa mort…et je sais pas si vous croyez en la réincarnation, mais y’a des gens qui y crois. Et puis je suis un poissard. A vous de faire le lien et cherchez l’erreur. Est-ce que ça suffit pour dire que je suis maudit juste en se basant sur le fait qu’il m’arrive toutes les calamités du monde le soir de mon anniversaire ? A vous de me le dire !"

Ouf, cela lui faisait déjà du bien d’en parler, même si il parlait en langage codé ça lui faisait du bien. Après savoir si le libraire avait comprit, c’était une autre affaire.

"Et donc mon père fait…Faisait partit des personnes qui croyais à ses superstitions. Il nous a abandonnez, moi ma mère…..et ma sœur le soir de ma naissance. Jusqu’à présent j’ai toujours cru qu’il c’était simplement enfui comme un lâche, mais en fait non, en fouillant dans vos archives tout à l’heure je suis tombé sur ça."

Il déplia le journal et mis le journal sous le nez du libraire. Il lui fera part de ses suppositions après avoir entendu ses remarques. En attendant il se servit de nouveau d’un biscuit.