Sujet: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me. Sam 21 Mai 2011 - 0:34
I. IDENTITÉ DU PERSONNAGE
♦ NOM : PORTER MAESTRIANI.
♦ PRÉNOM(S) : ABELLE GILLIAN.
♦ AGE & DATE DE NAISSANCE :42 ANS (BIENTÔT 43), 21 JANVIER 1954
♦ LIEU DE NAISSANCE : BRIGHTON, ROYAUME-UNI, EUROPE.
♦ POSTE DÉSIRÉ : CHEF DE LA BPM (BRIGADE DE POLICE MAGIQUE) DU DÉPARTEMENT DE JUSTICE MAGIQUE AU MINISTÈRE DE LA MAGIE BRITTANIQUE.
♦ ORIGINE : BRIGHTON, ROYAUME-UNI, EUROPE. ITALIENNES & ANGLAISES. SANG MÊLÉ.
II. TEXTE PERSONNEL
Voir ci-dessous (****)
III. HORS JEU
♦ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ?MON INCONSCIENT. IL M'A GUIDÉ JUSQU'ICI À NOUVEAU ET ME VOILÀ AVEC UN TROISIÈME COMPTE SOUS LES BRAS. PREMIÈRE FOIS QUE JE VAIS JOUER UNE FEMME AUSSI ÂGÉE. ICI FAUST&RICHESTER À VOTRE SERVICE QUI ESPÈRE QUE LA DEMANDE SERA ACCEPTÉE.
♦ AGE IRL :VOUS ÊTES CRUELS DE ME DEMANDER UNE CHOSE PAREILLE, MAIS BON, COMME CE SERA AFFICHÉ DANS MON PROFIL, AUSSI BIEN VOUS LE DIRE MAINTENANT. J'AI 20 ANS, MAIS DEPUIS LE 26 JANVIER, JE N'AURAI PAS 21 CETTE ANNÉE, NE M'INQUIÈTEZ PAS.
♦ PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR :JENNIFER CONNELLY.
♦ EST-QUE TON PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? J'AIMERAIS QU'ELLE SOIT OCCLUMENS (ÇA ME FERA UN AUTRE FORMULAIRE À REMPLIR <3).
♦ DÉSIRES-TU ÊTRE PARRAINE(E) ? :EUHM, NON MERCI, JE PENSE QU'APRÈS DEUX PERSONNAGES SUR LE FORUM ET AU MOINS TROIS ANNÉES D'EXPÉRIENCES SUR CELUI-CI, JE SUIS CAPABLE DE ME DÉBROUILLER SEULE.
♦ AS-TU LU LE RÈGLEMENT ? : ...
Dernière édition par Abelle Porter le Sam 4 Juin 2011 - 23:50, édité 1 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me. Dim 22 Mai 2011 - 18:45
« Toujours sur mon chemin, Maestriani ? » L'homme s'avança dans sa direction alors qu'elle peinait à se relever. Jambes chancelantes et corps abîmé par les coups répétés, ses yeux survolaient le sol à la recherche d'un moyen de se sortir de cette situation autrement. La jeune sorcière tremblait de tous ses membres, non pas de peur, mais de colère. Faible, elle était faible, si faible qu'elle n'arrivait pas à tenir debout, si faible qu'elle risquait la défaite, si faible qu'elle n'arrivait pas à articuler ses mots convenablement, sifflant entre ses dents : « Ne m'appelle pas par ce nom... » Le mangemort se mis à rire. Cela l'amusait vraiment, de la voir ainsi, en colère. « En serais-tu venu à renier tes racines ? » La sorcière fronça les sourcils et se leva de toute sa hauteur, vacillante. « LA FERME! » L'une de ses grandes mains se posa sur sa gorge, le pouce lui caressant un instant la bouche, son regard suivant la ligne de son visage avant de se poser sur ses yeux. Ils se connaissaient, c'était flagrant, mais personne n'était là pour en être témoin. « Maestriani- » Elle lui cracha au visage avec toute la haine que lui procurait ses trippes. Sa mâchoire était crispée, ses poings serrés et son regard aussi noir qu'une nuit sans lune. De sa main inutilisée, le sorcier tenta d'effacer un peu de ce sang mélangé à la salive qui perlait désormais sur son visage. Elle avait toujours été comme ça. Vulgaire, agressive, violente... Incapable de se contrôler, toujours sous le coup d'une impulsion. Et lui, il avait toujours été ainsi, froid, confiant... dangereux... à la limite du sociopathe. « Il est toujours temps pour toi de te joindre à la cause, Abelle. » La jeune femme tourna la tête malgré la pression qu'il exécutait sur sa gorge. « Quelle cause ? La tienne est perdu depuis longtemps. » Le mangemort senti la pression d'une baguette contre son ventre. Lui qui pensait l'avoir désarmé fut étonné un instant, mais se resaisit, désormais, ils étaient tous deux à égalité, sa baguette contre sa tête et la sienne contre son abdomen. « Que comptes-tu faire, Abelle ? » Il était de son devoir de l'arrêter avant qu'il ne commette d'autres crimes et ce, par tous les moyens possibles. Elle aurait tellement préféré pouvoir remonter le temps de plusieurs années auparavant, à cette époque où ils étaient tous deux étudiants, ou ils étaient tous les trois en vie... à cette époque ou aucun besoin de vengence ne se faisait sentir. Ils avaient tous les deux pris des chemins différents, des chemins opposés par des règles. Comment des règles si simples, comme celles d'un jeu, pouvaient-elle pousser deux anciens amis aussi loin ? « Je vais te tuer Jack, je vais te tuer. » Il y eut un éclair vert, le bruit d'un corps s'écroulant au sol et celui d'un autre s'agenouillant juste au-dessus. Avait-elle déjà pleuré ? Il lui sembla que cela faisait longtemps, depuis l'enterrement, qu'elle ne s'était pas laissé aller au point de laisser sortir ses larmes. Pleurer, c'était être faible. Elle avait renoncé à la faiblesse depuis longtemps. Demain, elle retournerait probablement à ce principe de base qu'est celui de ne pas se laisser aller à ses émotions, mais pour cette fois, pour ce soir, elle s'autoriserait à faire une exception.
“IT'S NOT A MATTER OF LUCK, IT'S JUST A MATTER OF TIME
« Abelle Gillian Porter Mae- Maestri-ani. » Elle se souviendra toujours de cette journée. Des voix qui s'élevèrent, des plaintes. La nouvelle eut l'effet d'une bombe. Comment Poudlard pouvait oser laisser une chose pareille se produire ? Elle posa le choixpeau sur sa tête : « Poufsouffle! » avant de se lever et de marcher en direction de la table de sa maison, la tête haute, fière, bien que l'envie de partir en courant se faisait sentir. « Abigaïl Hillary Adhams Maes-triani... » Sa cousine alla à son tour s'asseoir sur le tabouret pour connaître quelle serait sa maison. À peine le choixpeau fut-il posé sur sa tête que celui-ci cracha un « Serpentard! » afin de se débarasser de la présence de la fillette de onze ans. L'enseignante appela d'autres élèves avant d'en arriver à « Anabeth Elena Sharp Maest-riani. » Autour d'elle, les élèves ne prenaient même pas la peine de murmurer ce qu'ils savaient à leur sujet. Les cousines Maestriani. Toutes prises en charge par le gouvernement et envoyé dans une famille d'accueil le temps que l'enquête au sujet de leur famille passe et qu'ils puissent connaître l'identité d'au moins l'un de leurs parents n'étant pas impliqué dans une organisation criminelle. « Serpentard! » Abelle n'avait rien compris lorsque la brigade de police magique débarqua chez elle en coup de vent pour immobiliser sa mère en à peine deux mouvements. Elle s'était caché sous la table de la salle à manger entre les nombreuses chaises, espérant ne pas être vue, mais un homme l'empoigna par le bras pour la forcer à sortir et elles furent toutes les deux emmenées au ministère pour être interrogées, subir un procès et assister à celui des autres membres de la famille. « Helmet Ilhem Levis », celui qui allait devenir son meilleur ami fut appelé à l'avant pour être réparti dans la même maison qu'elle. Un né moldu de première année. Lui ne connaissait pas et n'avait nul envie de connaître la politique sorcière. Les rumeurs à son sujet, il n'en avait jamais entendu parler et c'est bien pour cette raison qu'il vint s'asseoir à côté d'elle, les autres élèves ayant préféré s'éloigner pour éviter tout problème. Elle ignorait à l'époque qu'ils deviendrait suffisamment proche pour qu'elle puisse chercher à le venger au péril de sa vie. Elle ignorait à l'époque qu'il allait mourir, car après tout, ils étaient jeunes, ils étaient immortels. « Jackson Hepburn. » Leurs regards se croisèrent au moment où il se déplaca pour aller s'asseoir sur le tabouret. Jack fut répartit à Serdaigle, mais cela n'allait pas les empêcher de devenir amis tous les trois. Tout comme le fait de devenir amis n'allait pas les empêcher de s'entre tuer. Nombre des élèves appelés à l'avant pour être répartis dans l'une des quatre maisons devinrent ses amis, ses ennemis, ses souffres-douleur, ses bourreaux, ses coéquipiers, ses partenaires, Paige, Rachel, Spencer, Travis, Ophelia, Mercy... Encore aujourd'hui, elle serait capable de les nommer tous. « Pryam Heathcliff Ambrose » Les pensées d'Abelle s'arrêtèrent là. Si songer au passé ne lui fait plus peur aujourd'hui, songer au présent a de quoi lui donner la nausée. Trop compliqué.
Le procès Maestriani reposait sur trois témoignages. L'un d'entre eux fut ignoré car le témoin fut diagnostiqué comme fou et les deux autres, un couple, moururent dans ce qui fut qualifier d'accident avant qu'ils n'aient le temps de passer devant le juge. On voulu prouver qu'ils étaient responsables de tout cela, mais sans succès. S'il y avait bien une chose dans laquelle la famille excellait, c'était bien le meurtre. Normalement, il aurait dû y avoir un quatrième témoignage, mais l'homme décida de se retirer pour des raisons inconnues. La peur ? Des menaces ? Une somme d'argent ? Toutes ces réponses ? « Maman... j'ai peur maman. » Elle n'avait jamais été très proche de sa famille, bien que leurs origines Italiennes aient données l'illusion du contraire, mais peu importe ce qu'elle peut penser de sa famille aujourd'hui et plus particulièrement de sa mère, il s'agit là de l'enseignement le plus important qu'elle lui ait donné : « Il ne faut pas dire que l'on a peur. Admettre son existence revient à dire que tu es faible et le dire, c'est l'être. Si tu pense que tu es faible, ne le dit pas; agit. Personne ne veut de gens faibles à ses côtés et personne ne te protègera jamais mieux que toi-même. Soit forte ou deviens le. » Abelle n'a jamais su à quoi sa mère pensait lorsqu'elle lui dit cela, si elle avait répondu à ses craintes ou bien aux siennes, mais qu'importe, ces quelques mots suffirent pour que de sa vie, elle cesse d'être passive.
« Maestriani! Mais qu'essayez-vous de faire ? » Maestriani, Maestriani, pourquoi l'appelaient-ils toujours par son nom de famille ? Et pourquoi celui-là ? Qu'avait-il de si particulier pour qu'ils tiennent tous à le lui rappeler à la moindre occasion ? Sans oublier qu'aucun d'eux n'étaient capable de le prononcer convenablement... pourquoi ne renoncaient-ils pas à l'utiliser ? « J'essaie d'étudier, madame. » L'élève de Poufsouffle s'était mise en tête de transformer l'eau en vin et agitait sa baguette dans tous les sens, convaincues qu'elle finirait par y arriver. « Elle essaie, croyez-moi madame, juste qu'elle n'y est pas très douée. » Helmet eut droit à un violent coup de pied de la part de la jaune et noire. « Et comme elle a oublié la formule, elle essaie de nous faire croire qu'elle va arriver à faire un informulé. Genre, on est idiot. » Ce fut au tour de Jackson de recevoir un coup de pied de sa part. « Dites moi, Maestriani, vous comptez aller loin comme ça ? » La poufsouffle fronça les sourcis, ne comprenant pas où l'enseignante voulait en venir. « Plus loin qu'en ne faisant rien ? » Les deux femmes se regardèrent fixemment, attandant chacune que ce soit l'autre qui plie la première. C'est que la vieille était toujours sur son dos et que l'adolescente commençait à en avoir marre. « Voudriez-vous que je vous répète la formule que vous avez dû apprendre en classe ? » L'élève de troisième année plissa les yeux, retenant son envie de lancer son manuel de métamorphose à la tête de cette harpie. « Je suis parfaitement capable de me débrouiller seule. » Un merci n'aurait pas été de trop, mais il était hors de question qu'elle s'abaisse à ce niveau de politesse face à cette... « Qu'envisagez-vous de faire plus tard exactement ? » Et voilà qu'elle arquait un sourcil. Depuis quand cette vieille folle s'intéressait à ses plans d'avenir ? Et ses deux amis qui se retenaient pour ne rien dire, préférant ne pas se retrouver au milieu de ce qu'ils considéraient comme un conflit. « Auror. » L'enseignante l'observa un instant, interloquée avant de se mettre à rire légèrement. « Vous seriez bien la première à vouloir représenter la justice et l'ordre dans votre famille. » Ce fut trop pour Abelle qui n'arrivait pas à suivre le fil des pensées de la dame ou plutôt, qui ne supportait pas son hypocrisie apparente. « Si vous avez quelque chose à ajouter, allez-y, sinon, dégagez. - Vous ne me parlerez pas sur ce ton jeune fille. - Je préfèrerais de loin ne plus avoir à vous parler, madame. » Plusieurs points pour Poufsouffle en moins plus tard, Abelle se retrouva à devoir passer ses trois prochain samedi en retenue. Une fois la vieille harpie éloignée, l'adolescente s'empara de son manuel de métamorphose pour retrouver la formule qu'elle avait oublié. « Je la hais. - Mis à part les premiers de classes, y'a pas grande monde qui l'aime... - Hey. Je suis premier de classe et je ne l'apprécie pas, met moi pas dans le même sac que tous les autres. - Oh, désolé Jack, j'avais oublié ton égo. - Taisez-vous tous les deux. - Tu sauras que mon égo... - Pensez-vous que ce soit possible ? - Quoi Belle ? - Si tu complète ta phrase, on pourra peut-être te répondre. - Oh, la ferme Jack. Je me demande si c'est possible de transformer l'eau en vin, mais pas seulement dans un verre... sur... dans un corps humain. - Glaucque. - Woah... la mort qui tue. On peut toujours essayer. - T'es malade ?! » Voyant qu'ils commençaient à attirer l'attention en parlant trop fort, les trois adolescents se rapprochèrent et commencèrent à chuchotter. « Essai sur la vieille folle. - Si elle s'en aperçoit, tu sais qu'on risque des retenues à vie ? - S'en apercevoir? Ça risque de ne même pas fonctionner et au pire, on la tue, ce ne sera pas une grande perte. Considère ça comme un service rendu à l'humanité. - T'es complètement fou. Belle, qu'est-ce que tu fais ? - Belle ? - Taisez-vous, j'essaie de me concentrer. - Merlin, elle va essayer. - Quoi ? » Accroupie sur sa chaise, les yeux rivés sur le dos de celle qu'elle prenait pour son adversaire, Abelle agitait sa baguette, concentré sur la tâche qu'elle allait exécuter. Le bon moment, les bons mots, le bon geste. S'exécutant, ce qui suivit la laissa muette. Sans crier garre, Pryam se mis sur le chemin du sortillège et l'annula d'un simple geste avec sa baguette sans jamais que le professeur ait eu conscience de ce qui aurait pu se produire. « Me*de. » Le Gryffondor la dévisagea comme il en avait l'habitude et elle fit de même. « De quoi il se mêle celui-là? » Helmet se leva, ses cahiers dans les mains. « Il fait seulement ce que j'aurais dû faire. Vous empêcher de vous faire renvoyer de Poudlard pour une c*nnerie. » Alors qu'il s'éloignait, Jack se leva à son tour pour partir à sa poursuite. « Tu sauras que je n'aurais pas été viré, moi. J'ai rien fait. » Alors qu'ils s'éloignaient, ont put entendre des fragments de paroles, l'un essayant de se faire passer pour un innocent et l'autre étalant sa définition de complicité de meurtre. Pendant ce temps, Pryam et Abelle ne cessaient de s'observer, se jugeant l'un et l'autre avec sévérité. Voyant qu'ils n'avaient rien à se dire, Abelle retourna à son devoir de métamorphose et Pryam à ses études.
- - - - - - - - -
« Moscovitch. » Le jeune secrétaire se leva en s'emparant maladroitement de son matériel avant de se précipiter vers la sortie de son bureau pour essayer de suivre la marche rapide de son supérieur direct. « Markel Iov Moscovitch. - Non. - Porter, c'est le fils de l'ambassa. - J'en ai rien à foutre de qui il est le fils, j'ai dit non. - Il n'est pas là pour te piquer ton poste Abell. - Mon poste non plus j'en ai rien à foutre. - Porter! - Ce môme est sans expériences, il sort à peine de sa p'tite académie et je l'ai vu dans le couloir à côté. Il a pas la tête de l'emploi. - Porter, voulez-vous bien m'écouter enfin! - Il est tout frêle! J'sais même pas s'il serait capable de se tenir debout! - PORTER! Cessez de dire des âneries! - J'engage personne sous prétexte que ses parents ont la quote cette semaine. - Asseyez-vous. - J'en ai pas envie. » De l'autre côté de la porte, à peine âgé de dix-neuf ans, Markel se souvient très bien s'être sentit à la fois insulté et pitoyable. « Votre service est le plus mal organisé de tous ceux qui sont sous ma direction, Porter. Et connaissant votre passion pour la paperasse administrative, j'ai pris l'initiative de vous trouver un assistant. - Vous m'avez... trouvé un secrétaire ? - Il sera chargé de... - Je sais ce que cela implique, pas la peine de m'énumérer ses tâches. - Vous ne serez pas déçue. - Je le suis déjà. Pourquoi j'ai pas le droit à une secrétaire sexy, moi ? - Vous n'êtes pas aux femmes Porter, que je sache. - Alors vous admettez que vous avez engagé votr. - Porter! - Vous me décevez autant que le gamin derrière cette porte. - Il sera à votre service, j'aimerais seulement que vous le teniez occupé, qu'il ait un minimum de boulot à faire. - Vous pensez sérieusement que parce que c'est le fils d'un ambassadeur que je vais l'épargner ? » Comme de fait, dès sa première journée de boulot, Markel fut très loin d'être traité en roi. Il eut droit aux blagues de mauvais goût sur ses origines, son accent, son boulot ô combien délicat de porteur de papier et il ne se passa pas une journée sans qu'on lui rappel ne serais-ce que par des sous-entendus qu'il ne méritait même pas ce poste d'assistant. « Qu'est-ce que vous voulez Moscovitch ? - Je... je... - Me faire perdre mon temps ? - Pourquoi m'avez-vous engagé ? - On me l'a demandé. - Vous auriez pu refuser. - Vous voulez démissionner ? - Non, mais... - Mais quoi ? - Vous auriez pu refuser, vous étiez entrein de refuser, je vous ai entendu, pourquoi avec-vous subitement changé d'idée ? - Y'a que les fous qui ne changent pas d'idée. - Justement, vous êtes folle. » Abelle arqua un sourcil avant d'arrêter sa marche et de faire volte-face, déséquilibrant ainsi le jeune assistant qui ne s'était pas attendu à devoir freiner ses pas, habitué à devoir presque courir pour arriver à la suivre. « Vous commencez à vous permettre quelques libertés avec moi, Moscovitch ? » Elle était plus grande que lui, plus imposante surtout, il avait bien vu à quel point les autres membres du Ministère, même son supérieur, semblaient à la fois effrayés et dépassés par elle à l'occasion et de son côté, il faisait de son mieux pour ne pas trembler. « Cessez de trembler comme une feuille, on dirait un gamin que j'aurais pris en faute. - Vous... vous changez de sujet ! - Et votre voix me fait penser que vous n'avez peut-être pas encore mué. - Mais je veux savoir! - La curiosité est un vilain défaut, Markel. » Le jeune homme fut un instant déstabilisé par cette première utilisation de son prénom, mais se repris rapidement, décidé à connaître la vérité. « Je vous ai engagé parce que vous êtes Russe. - Quoi ? - J'ai vite regretté lorsque je me suis aperçu que vous n'étiez pas amateur de Vodka. - Pour mes origines ? C'est une blague. - Biensûr que s'en est une, Moscovitch. Je vous dirais la vérité que je serais forcé de vous tuer. » Elle n'eut pas à en dire plus pour qu'il se taise.
- - - - - - - - -
« ABELLE! REVIENS ICI! ABELLE! » Heathcliff avait beau crier à s'en ruiner les poumons, Abelle ne se retourna pas, disparaissant dans le brouillard à la poursuite d'un prétendu mangemort, laissant derrière elle le corps inanimé d'un ami. « JAAAAAAAAAAAAAAACK!! » Aveuglée par les larmes, elle courait à gauche, puis à droite, hurlant le nom de celui qui venait de tuer son meilleur ami sous ses yeux, de sang froid. « JAAAAAAAAAACK! » Elle aurait continué longtemps son petit manège si Heathcliff ne l'avait pas rejoint en la plaquant violemment contre un mur « Abelle, calme toi. » Il chuchottait presque et elle, marmonnait des « Il l'a tué... » répétés et quasi incompréhensibles, dépassée par les événements.
Dernière édition par Abelle Porter le Mar 19 Juil 2011 - 18:34, édité 9 fois
Invité
Invité
Sujet: Re: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me. Mar 19 Juil 2011 - 16:02
+1, je sens que je vais sérieusement en avoir de besoin @_@ Vous pouvez m'accueillir à la suite xD *sort*
Invité
Invité
Sujet: Re: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me. Mar 19 Juil 2011 - 16:08
Il faudra que tu me montres comment l'on fait pour avoir des comptes SOUS les bras. Cela m'intéresse :)
Re-bienvenue sinon!
Jessicayumi Belmontet
SERDAIGLE6ème annéeAdmin fouineuse
AVATAR : Mandy Moore
MESSAGES : 9509
INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: DATE & LIEU DE NAISSANCE: SANG: SANG MÊLÉ
Sujet: Re: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me. Mar 30 Aoû 2011 - 21:47
Bonjour,
Voilà plus d'un mois que nous n'avons pas de nouvelles de ta part. Ta fiche est donc déplacée parmi les incomplètes. N'hésites pas à faire signe à n'importe quel administrateur ou modérateur si tu souhaites poursuivre ta fiche, afin qu'on la remette à l'endroit adéquat.
L'équipe de Rictusempra.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: ABELLE PORTER ; nothing sweet about me.
ABELLE PORTER ; nothing sweet about me.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum