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[1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain

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[1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain EmptyVen 30 Oct 2015 - 10:23

Code:
[justify]1998. Une invention scientifique a été créée. Les premiers cobayes : des poussins et des chatons. Devenus aussi grands que des hommes/femmes [i]adultes[/i], leur cerveau s'est développé et ils sont maintenant presque aussi intelligents que les humains. Voire autant.
La Terre n'est plus. Les hommes sont morts. L'Armée Chatopoussine marche à grands pas vers Poudlard. Déjà une semaine qu'ils combattent. Les professeurs sont tous morts, ou presque. Les élèves se sont alliés, malgré les Maisons. Plusieurs morts sont à déplorer. Pré – Au – Lard est devenu un champ de bataille. Poudlard, un camp retranché humain. Ollivander, un des seuls survivant qui n'est pas un élève, a installé sa boutique à Poudlard pour réparer et fabriquer les baguettes qui se perdent et se brisent pendant les combats.

Rejoignez la bataille … Rejoignez nous contre l'Armée Chatopoussine !! 8D

(Si ça vous dérange pas, si tout le monde écrivait au présent, ça serait plus logique mais faites comme vous voulez ♥)

Je précise que le premier post est réservé à Dan ♥ Voilà pour le contexte ! :D[/justify]


Gwenn va finir par vomir.
Des chatons et des poussins géants. Mais à quoi bon essayer de faire survivre les hommes si c'est pour qu'ils inventent des machines qui vont finir par nous tuer tous ? Gwenn soupire, rageuse. Sa mère est elle ne sait où, Gwenn se sent stressée et furieuse depuis … Depuis quand ? Depuis quelque temps, oui. Peut – être depuis que sa chouette a disparu ?  Que son dortoir s'est transformé en camp ? Qu'elle ne dort que trois heures par nuit, comme tout le monde ? Depuis que la Section 8 de l'Armée Chatopoussine leur a envoyé les corps de douze élèves ?
Ça fait peur, la guerre. Sauf que pour Gwenn, ça la met en colère. Très en colère. Elle pourrait faire exploser le château si elle avait le temps. Sauf que là, elle n'a pas vraiment le temps, en fait.
Les élèves se sont assez bien organisés. Ils ont laissé les plus doués des septième année commander, même s'ils ne décident pas tout. La plupart des première et deuxième années restent dans la Grande Salle. Les plus doués en médecine aussi. Les plus doués en DCFM, eux, défendent. Gwenn n'est pas très douée, mais rester à poireauter dans le château sombre pendant que d'autres se font tuer (par exemple Brave, sa pire ennemie, qui fait partie du Club de Duels et donc de beaucoup de missions) reste au dessus de ses forces.
Vraiment au dessus de ses forces. Elle a donc harcelé, non gonflé les « Commandants de Guerre » pour qu'ils la laissent partir et ils l'ont envoyé, après maintes délibérations, pour une mission que Gwenn pense dans le seul but de se débarrasser d'elle. Mais genre définitivement.
Parce qu'ils n'ont aucune nouvelle d'une de leur équipe qui est partie à Pré – Au – Lard nettoyer le périmètre autour de la Cabane Hurlante. Ils ont voulu récupérer le bâtiment, histoire de se faire un camp un peu avancé, pour une avance stratégique, vu qu'il y a un passage sécurisé entre le Parc et la Cabane, ont dit les fichus Septième Année.
Super stratégie, envoyer des ados à la mort, a envie de dire la lionne. Âgés ou pas âgés, ils la gonflent sérieusement.
C'est un groupe de dix qu'ils ont envoyé à la mort récupérer la Cabane Hurlante. Gwenn a complètement oublié les noms.
Sa mission c'est « regarder et seulement regarder ce qu'il est advenu d'eux ». Eux, sous – entendu, les élèves-envoyés-à-la-mort-bêtement-par-des-septième-années-tout-aussi-bêtes. Gwenn n'a pas vraiment l'intention de regarder seulement, parce qu'elle sait très bien que si elle voit un chaton géant mâchouiller un élève, soit elle va s'évanouir, soit elle va intervenir (ce qui est plus héroïque). Les Septième année ont prévenu qu'ils enverraient d'autres élèves à sa suite.
Elle est partie avant la fin de la phrase.

¤  ¤  ¤

Gwenn marche, un peu en colère, contre ces fichus chatons/poussins géants, contre les Septième Année, contre elle – même … Elle est dans le passage du Saule Cogneur (qui a bien faillit lui arracher un œil) et se dirige vers la Cabane Hurlante. La terre, mouillée, coule un peu en un filet de boue sur les murs. Gwenn devine qu'il pleut dehors.
Elle met sa main dans sa poche et serre sa baguette, le cœur accélérant un peu. Ouais, elle n'est pas Gryffondor, mais Serpentard. Donc elle a le droit de flipper. (Un peu)
Là, elle a peu, oui, effectivement. Pas énormément, mais tout ce silence, toute cette obscurité, toute cette attente en marchant vers peut – être sa propre mort, oui, tout cela l'angoisse. La verte et argent inspire un bon coup en s'arrêtant quelques secondes. Elle sort sa baguette complètement et articule un « Lumos ». Le couloir, humide, s'éclaire, et elle se calme un peu.
Tendant sa baguette devant elle, elle marche vers la sortie qui n'est plus très loin.

¤  ¤  ¤

« Nox », murmure la jeune serpent dès qu'elle pose un pied hors de la Cabane. Elle tend l'oreille. Pas un bruit, ce qui est quand même bizarre. Elle commence à en avoir assez, de ce silence angoissant.
D'accord.
Terrifiant.
Puis un énorme hurlement retentit. Son cœur sursaute, et le temps qu'il se calme, deux élèves ont fui et sont rentrés dans la Cabane Hurlante, les yeux écarquillés de terreur. Gwenn se glace et au lieu de les suivre, avance un peu.
Un groupe de cinq personnes, serrées les unes contre les autres, est accroupi derrière un bâtiment, tandis qu'un bec de poussin géant dépasse d'un bâtiment. Gwenn sursaute et se retient de fuir très loin. Elle marche lentement et fini par arriver à côté des cinq personnes. Elle s'accroupit à côté de … Tiens, de Dan, un espèce de Serdaigle craintif qu'elle considère comme un garçon un peu niais. Il est là lui aussi ? Se retournant, la jeune fille murmure un « Oblitade » qui efface ses traces de pas boueuses. Le son de sa voix fait sursauter tout le monde qui se tourne vers elle. L'un d'eux crie de surprise et se plaque la main sur la bouche, s'interrompant net.
Ils se tournent tous vers le bec, terrorisés. Heureusement, il ne bronche pas. Le temps que les cœurs se calment, la jeune fille s'est encore une fois tournée vers eux. Ils sont couverts de suie, tellement qu'on ne peut presque pas les reconnaître. Dan est un peu plus propre, c'est pour ça qu'elle a réussi à l'identifier.

- C'est les Septième Année qui m'envoient. Ils se demandent ce qui se passe, elle fait pour les rassurer.

Ça ne marche pas le moins du monde. Ils est tous terrorisés. Le bec, là, montre bien que la menace n'est pas loin. Comment faire pour survivre, sachant que si ils se dirigent vers la Cabane Hurlante et que les poussins démoniaques les surprennent, ils leur livreront Poudlard gratos ? Parce que ces bestioles ne sont pas bêtes, malgré leurs têtes de piaf mignonnes et béates. En fait, elles sont redoutablement intelligentes.
Trop.
Pour la santé des humains.
Gwenn se mords la lèvre. Elle baisse encore la voix et les autres doivent se rapprocher pour l'écouter.

- Pourquoi n'êtes vous que cinq ? J'en ai vu deux fuir en courant, d'ailleurs c'est bizarre que les poussins ne les aient pas vus, mais sinon, vous devriez être huit. Vu que vous étiez dix.

Une fille se mord la lèvre et la regarde. On ne voit que ses yeux clairs, au milieu de la suie qui inonde son visage. Elle prends la parole. Gwenn ne réussit pas à identifier la voix tellement elle est cassée, sûrement à force de crier des sortilèges.

- Ywain Rhegd et deux autres sont coincés avec les chatons. Il n'y a pas que des poussins, celui – là et un autre sont les seuls. Les chatons sont tout autour de la Cabane Hurlante mais ils ne peuvent pas nous voir. Les autres ont été coincés. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus.

Gwenn hoche la tête, un peu … beaucoup plus inquiète. Les pauvres … Espérant de toutes ses forces qu'ils n'aient pas été tués, la jeune Serpentard se retourne pour fixer la Cabane, leur seule chance de salut.
Elle ne voit pas la Cabane.
Elle voit juste les trois élèves mentionnés par la jeune fille.
Ils foncent à toute vitesse vers eux.
Derrière, il y a trois chatons.
Gwenn pousse un cri horrifié. Alertés, les deux poussins s'approchent.
OK. Deux poussins démoniaques et trois chatons machiavéliques contre huit élèves terrorisés. Gwenn prie de toutes ses forces pour que les autres élèves qui devaient l'accompagner arrivent. Maintenant. Puis, elle lève sa baguette et articule d'une voix tremblante :

- LACARNUM INFLAMARAE !

Un poussin s'enflamme quelques secondes avant de s'ébrouer en lançant des piaillements stridents effrayants. Les flammes s'éteignent et Gwenn ravale sa salive. Elle avait espéré un autre résultat. Du genre qu'il crame complètement et meure. Ou du moins soit incapable de les attaquer. Sauf que non, fallait qu'il y ait de la pluie, du vent et fallait que le poussin soit assez intelligent pour les éteindre. Super !
Gwenn reprends sa respiration en voyant les autres se battre et pointe sa baguette sur le poussin.
Elle n'a pas le temps d'articuler un seul mot.
Quelqu'un crie : « Confringo ! » et le bâtiment, derrière eux, explose.

Quand Gwenn peut enfin y voir à travers la fumée, ils ont été séparés. A côté d'elle, Dan, Ywain, la fille aux yeux clairs et Simon Kane, un handicapé de sa Maison. Entre eux et l'autre partie du groupe, les deux poussins et un chaton. Ils ne peuvent ni aller à la Cabane Hurlante, ni rejoindre les autres.

- On est mal, fait la Serpentard, énonçant tout haut ce que tout le monde pense tout bas.



HRP :
Personnes
Simon Kane, un Serpentard boloss prétentieux très puissant, veuf de Brave Rosier.
Dan Carter, un Serdaigle niais et pataud qui ne sait pas se battre, grand amour de Miller.
Gwenn Edelweiss, une Serpentard explosive, douée et qui entends des voix.


J'ai mis en bleu mes modif's ♥


Dernière édition par Gwenn D. Edelweiss le Dim 10 Jan 2016 - 19:26, édité 3 fois
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[1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Re: [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain EmptyDim 15 Nov 2015 - 1:18

Spoiler:


 « Si je ne reviens pas, dis leur que je l'ai fais pour la science... »

 « Tu es sûr de vouloir faire ça Carter. »

 « Tu sais, j'ai beau ne pas avoir le courage dévorant des lions, je suis toujours un aigle. Les combattants ont besoin de mes connaissances, tu comprends ! Je ne peux pas les abandonner. Comment pourrais-je vivre en me sachant la cause de ces morts. Je dois les aider, même si je dois le payer de ma vie. »

 « Alors… Tu es prêt à donner ta vie pour les autres, sans rien attendre en retour. Tu es un véritable héros Dan Carter. Va, et je t'attendrai, fidèlement, en priant pour toi à chaque minute, en priant pour que tu me reviennes sain et sauf. Je… Je… ne pourrais pas me résoudre à voir ton corps arriver en morceaux... »

Il l'embrassa alors, en priant pour que ce ne soit pas la dernière fois, il regarda une nouvelle fois son Miller, si beau dans sa robe de sorcier, avec sa cravate bleue et bronze, son air inquiet sur le visage et les larmes qu'il tentait de ravaler en le voyant partir. Lui aussi était au bord des larmes. De le quitter d'une part, avec la peur de ne plus jamais être capable d'être avec lui, mais aussi parce qu'il avait peur de la mort. L'adversaire était redoutable. Et d'autre part, il estimait toujours être trop jeune pour mourir. Il avait encore tant de connaissances à accumuler, tant de livres à lire, tant de choses à apprendre de la vie. Mais là, c'était au front que ses connaissances seraient requises. Il ne savait pas grand-chose de l'ennemi, qui ne possédait pas réellement de point faible. Mais justement, cette expédition pourrait également assouvir sa soif d'en savoir plus sur l'ennemi. De pouvoir déterminer des points faibles qu'il pourrait consigner dans un livre, et faire en sorte que son œuvre soit une pierre à l'édifice qui permettrait de sauver l'humanité de la destruction absolue. Il rejoignit alors son groupe, duquel il ne restait qu'une personne, les autres étaient déjà partis. Une simple mesure de sécurité pour éviter une situation d'embuscade. C'était Simon Kane, un Serpentard à qui il vouait une grande admiration. Il dégageait une confiance en lui qui était absolument hallucinante. Et en plus, avec son handicap. Mais ça ne l'avait jamais empêché de dégager cette aura. D'être tout de même bon au Quidditch en même temps d'obtenir d'excellentes notes.

 « Tu es prêt Kane ? Ça ne va pas être facile. Mais rien que le fait d'être avec toi me donne déjà une confiance plus grande. »

Il répondit d'un espèce de grognement approbateur. C'est ce qu'il aimait chez lui aussi. Il ne s'encombrait pas de fausse modestie, il savait ce qu'il valait et il le faisait savoir. Et il avait raison. Le monde entier devait savoir de quoi il était capable et comme quoi un handicap n'était pas une véritable perte quand on avait la force de caractère suffisante pour le surmonter. Et aucun doute là-dessus, il avait cette force. Et ensemble, dans ce mélange de neige et de boue qui salissait leur robe de sorcier, ils se dirigeaient vers le saule cogneur qu'ils apaisèrent avec la jambe de Simon qui non content de ne pas être gêné par son handicap était même capable de l'utiliser à son avantage. Quel homme. Ainsi, ils empruntèrent le passage à l'aide de la baguette allumée du Serpentard, ils faisaient attention de ne pas faire le moindre bruit. Ce passage secret était encore un des derniers avantages stratégiques qu'ils possédaient et dont l'armée chatopoussinne ne s'était pas emparé. Ils émergèrent alors du passage et rejoignirent les autres. S'entama alors un conseil de guerre et de stratégie. Il demanda à chacun d'étaler toutes ses connaissances sur l'armée qu'ils affrontaient. La plupart étaient des novices et n'avaient encore jamais affronté l'ennemi. Seul Simon, encore lui, savait de quoi ces bestioles étaient capables. Il avait dit en avoir affronté des dizaines et en être ressorti de justesse à chaque fois. Il était la clé de cette mission. Dans son livre, il parlerait de Simon Kane comme le héros de la cabane hurlante.

Mais le temps n'était plus à cela puisque des puissants miaulements déchirèrent le silence de la Cabane. Un coup d’œil par la fenêtre leur apprit que trois chatons arrivaient par le Nord. La Cabane n'était plus un lieu sûr, ils devaient s'en éloigner au plus vite. Alors ils sortirent et s'enfoncèrent dans la neige, dans la direction opposée, même à quatre contre dix, l'affrontement était risqué… Et c'est là qu'ils virent deux poussins arriver. Leur piaillement sadique s'entendait à des centaines de mètres tandis que leur plumage jaune insolent leur donnait un air de Poufsouffle prenant leur revanche sur la vie, tels des Richester enragées. Ils se cachèrent donc. Le combat n'était plus possible, même avec Simon Kane. Puis il vit Gwenn arriver, elle chuchotait, demandait comment le groupe s'était séparé. Il n'en savait rien. Pourquoi donc ? Mais parce qu'il avait peur pardi ! Il était un érudit, pas un homme d'action. Il aimait profondément connaître l'histoire du monde magique et tailler des tentaculas vénéneuses… Mais quand il s'agissait de lancer des sorts sous la pression… Il commençait à avoir du mal… Il laissa alors la fille répondre à la Gryffondor tandis qu'il continuait de scruter le moindre mouvement du bec suspect qui s'élevait au-dessus de la Cabane Hurlante, c'était un très gros spécimen.

Et d'un coup des cris, Ywain et les deux autres qui arrivaient en criant. Il ne put se retenir de crier de manière (extrêmement) virile et courir avec les autres. Il entendit le sortilège de Gwenn, et tenta de faire la même chose.  « LAGUNA INF LA MARE » Sauf que pour une raison totalement inconnue, le sort ne fit pas le moindre effet… Ces bestioles devaient être immunisées au feu… Il entend alors Simon prendre les choses en main et faire exploser un bâtiment… quelle force il fallait pour arriver à souffler un bâtiment d'un seul sort… Il tenta alors lui aussi/ Condfrigo Ça ne plut apparemment pas aux poussins qui piaillèrent alors de plus belle et semblaient courir de plus en plus vite, menaçant de les rattraper, ils étaient réellement mal, et il n'avait pas de solution à proposer. Son cerveau ne pouvait pas réfléchir dans le feu de l'action. Seul un stratège comme Simon Kane pouvait les sortir de cette situation!


 « Simon ! Qu'est-ce qu'on fait ? »


Dernière édition par Dan J. Carter le Lun 11 Jan 2016 - 22:52, édité 1 fois
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[1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain Lumos-4fcd1e6
[1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain Empty
MessageSujet: Re: [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain EmptyMar 17 Nov 2015 - 18:27

Spoiler:

Après tout ce qu'il avait fait pour eux, après tout ce qu'il avait sacrifié lors de cette guerre, voilà comment les septièmes années le remerciaient. Alors non, Simon n'était peut-être pas en septième année, mais il en avait l'intelligence, et certainement le talent. Il en était sûr et certain. Parce qu'à lui seul il avait rencontré bien davantage de ces poussins et de ces chatons que la plupart des septièmes années, qui ne risquaient pas d'en voir énormément, eux qui vivaient bien à l'abri dans le château.

Des sacrifices, il en avait fait pour cette guerre. Cette guerre qui alimentait des combats sans fin. Et la guerre, la guerre ne meurt jamais.

La première perte que connut Simon fut lors de la prise d’Édimbourg par l'armée chatopoussine, qui attaqua sur deux fronts à la fois, maritime pour les poussins, terrestre pour les chatons, ne laissant aucune chance à la ville et ses habitants. On ne compta aucun survivant, et les parents du jeune homme ne firent pas exception. Ce fut la prise surprise de la ville qui annonça l'arrivée de la guerre dans les Highlands où se trouvait Poudlard.

Son second sacrifice fut celui de sa bien aimée Brave. Partie en mission défendre Pré-au-Lard, ce fut inerte seulement qu'elle fut ramenée au château par l'armée chatopoussine elle-même, avec la volonté de miner le moral des humains, déjà bien assez bas comme ça.
Le pire dans tout cela était que Brave, premier et éternel amour de Simon, mourut en vain, car dans la même journée, Pré-au-Lard tomba à son tour, et ce fut dans une tentative de récupérer le village pour s'en faire un avant-pose que le jeune serpentard de cinquième année fut envoyé en mission.

Il n'avait rien contre les mission, il en avait déjà accomplit son petit lot, mais sérieusement, Carter ? « Il faut que tu le formes au champ de bataille ! » qu'on lui avait dit. Mais c'était un cas désespéré, ce Carter ! Il s'était retrouvé à Serdaigle, Merlin seul sait comment, parce qu'il n'avait jamais eu l'air très brillant, toujours silencieux. Mais bon, qui sait, peut-être qu'il s'en sortirait pas si mal. Après tout, qu'est ce qui est mieux? Naître bon ou tout faire pour aller à l'encontre de sa mauvaise nature ? Parce que si un jour, éventuellement, on était jamais sûr (et jamais à l'abri d'une réussite), Carter venait à devenir un grand sorcier, il saurait d'expérience ce que c'est d'être un mauvais sorcier. Ainsi, il aurait un avantage sur les sorciers ayant toujours été doué, car ne répéterai pas les erreurs qui font de quelqu'un un mauvais sorcier.

Mais en gros, Simon avait finit par se retrouvé coincé à Pré-au-Lard avec Carter et quelques autres, tous paniquant face à l'arrivée de deux poussins et trois chatons, alors qu'ils étaient complètement à découvert, et sans endroit où ils pourraient réellement fuir. Alors, d'un « Confringo ! » bien placé, il en avait créé un. Voire même une sortie un peu trop grosse, parce qu'il avait simplement prévu de faire un trou dans le mur pour permettre aux élèves de s'y faufiler avant que les poussins n'arrivent. Mais il avait du toucher un mur porteur, puisque la maison s'effondra complètement, soulevant un nuage de poussière qui les aveugla quelques instants.

Simon voulut profiter du nuage pour s'enfuir, comme il l'aurait fait en temps normal, mais il ne savait si les autres suivraient, s'ils en avaient eu eux aussi l'idée. Alors il décida de rester, et il eut raison puisque tous étaient encore là une fois le nuage dissipé, visiblement prêts à en découvre avec les chatons et les poussins géants. Quelle bande d'idiots, même avec Simon ils n'avaient aucune chance. Et c'était sans parler des trois autres qui avaient ramené les chatons par là.

Quelle bande d'incapables... N'importe qui de mentalement non déficient verrait bien que tout ce qu'ils pouvaient faire c'était essayer de fuir. Il fallait alors les neutraliser rapidement et efficacement pour se faire la malle.

Entre le sorcier, Carter, Edelweiss et deux autres idiots, il y avait un deux poussins et un chaton aux oreilles particulièrement longues. « Brutitado ! » scanda donc Simon, visant le félin de sa baguette noire et tordue. Et instantanément, les oreilles de l'animal se mirent à gigoter, à frapper le visage de la bête, à lui couvrir les yeux et à se tordre dans tous les sens. Il ne restait plus qu'à espérer que la cible se blesse dans sa confusion, sans écraser aucun élève sur sa route.

Pour les poussins, il avait trouvé une ruse, puisqu'ils se baladaient sur deux pattes, ils étaient sensibles aux mêmes sortilèges qui servaient à entraver les mouvement des humains. « Tremito Gambas ! » prononça-t-il ensuite, visant le poussin de gauche qui tomba sur le sol, incapable de se relever et s’agitant par terre, à côté du chaton rendu fou par ses oreilles gesticulantes, qui se leva sur ses pattes arrières pour retomber sur le poussin étendu au sol, avant de continuer à se débattre.

Alors, contournant le poussin restant, les deux groupes se rejoignirent, tandis que Simon laissait une des filles du groupe essayer de retenir le piaf. Les chatons approchaient dangereusement. Leur oreilles n'étaient pas aussi démesurées que celles du troisième, déjà neutralisé, le sortilège du Folloreille n'aurait donc aucun effet notable sur eux, et ils marchaient sur quatre pattes, donc le sortilège de Jambencotons serait peut-être inefficace.

« Hors de question de révéler le passage secret ! On rentre au château par le chemin habituel ! » ordonna-t-il au groupe. « Je vais lever un nuage de neige, comme un fumigène, pour nous permettre de nous enfuir. Alors attrapez vous les uns les autres et ne vous lâchez pas, je vous guide. »

Simon observa rapidement les alentours pour savoir par où ils s'enfuiraient avant de jeter son dévolu sur une petite ruelle tordue et sinueuse où il serait très aisé de se cacher. Alors, il prit la main de Carter pour former le début d'une chaîne, puis visa la poudreuse qui recouvrait le sol avec sa baguette avant de dire, d'une façon étonnement calme « Ventus ».

Le vent souffla, la neige fut emportée, soulevée, créant un nuage blanc et dense qui réduisait terriblement la visibilité des survivants mais principalement des chatons qui arrivaient. Alors Simon se mit en marche, tirant Carter avec lui vers la ruelle sombre.
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Le garçon à la drôle de jambe se redresse avant eux. Il pointe sans hésitation sa baguette sur un des chatons. Gwenn ouvre la bouche pour crier - T'es fou ? - mais n'en a pas le temps : il a déjà maîtrisé le chaton et un des deux poussins en deux sortilèges. Simon Kane ? Un héros ! Gwenn écarquille les yeux en l'admirant mais il a déjà rejoint l'autre groupe avec Dan, Ywain et la fille aux yeux clairs. Un poussin se dresse devant la verte et argent. Oups.

« Euuuuh ... Petrificus Totalus ! »

Un sortilège très facile, de première année. Le poussin se raidis, mais Gwenn sait qu'ils sont résistants et que, comme pour le chaton et le poussin qui se tortillent au sol, les sortilèges ne vont pas durer bien longtemps. Elle rejoint aussitôt les autres, et écoute avec une attention admirative le plan de Simon Kane, Héros de Poudlard.

« Hors de question de révéler le passage secret ! On rentre au château par le chemin habituel ! Je vais lever un nuage de neige, comme un fumigène, pour nous permettre de nous enfuir. Alors attrapez vous les uns les autres et ne vous lâchez pas, je vous guide. »

Gwenn hoche la tête et se place en tête de file, derrière Kane. Dan Carter se place derrière elle et toute la file se forme, comme des petits élèves en rang devant leur professeur. Après le ventus, la neige se met à tourbillonner et tous se trouvent aveuglés. Accrochée à Simon et Dan, Gwenn plisse les yeux pour tenter de s'y retrouver dans cette purée de pois. Si ça se trouve, ils vont tomber dans le Lac et rendre visite au Calamar Géant. Simon tire violemment Dan vers une ruelle sombre, puis Gwenn, puis tout les autres, et ils reprennent leur marche silencieuse. Comme une pompe funèbre. De temps en temps, des miaulements sourds retentissent et la moitié sursaute. Soudain, Simon tends le bras et tous s'arrêtent. Un chaton magnifique, au pelage auburn et aux oreilles quasi-inexistantes, apparaît dans la ruelle. Il ne les voit pas, mais lève le museau et se met à flairer. Deuw élèves poussent un gémissement qui alerte la bête, qui falire de plus belle.
Gwenn est prise d'une idée et murmure un faible :

« Mucus ad nauseam »

La chaton éternue aussitôt et son nez plein de morve se met à couler. Les odeurs ne lui parviennent plus. Cependant, il entends encore, et le murmure de la jeune fille l'a alerté. Il se met à courir vers eux. Les élèves fuient en poussant des cris. Dan bouscule Simon Kane et Gwenn en hurlant comme une petite fille et les deux Serpentard le suivent aussitôt car le chaton s'est tourné vers eux.

Tous les aventuriers se réfugient chez Zonko et s'abritent derrière les comptoirs. Ywain Rhegd et un garçon roux sont encore dehors, aveuglés par la neige. Le rouquin les aperçoit et fonce vers eux, mais le chaton attrape son compagnon et l'avale tout rond. Plus d'Ywain Rhegd. (HRP : comme il est inactif et que c'est Hors du Temps, je pense que ça passe ^^) Le silence se forme. Une fille sanglote dans un coin : une amie du défunt deuxième année ? Gwenn tremble de tous ses membres et se retient d'exploser le chaton. EXPLOSER. EXPLOSEEEEERRRRRRRR. BOUUUUUUUM. Ça y est, elle pète un plomb. EXPLOSEEEEERRRR.

Elle tend le bras et donc sa baguette vers la vitrine proche du chaton. EXPLOSEEEERRRR. Vas - y, fait tout péter, dit une voix sombre. Nonnnnn, arrête, tu risques de blesser tes camarades ! Seconde voix, plus fluette, presque aussi aiguë que les cris de Carter. EXPLOSEEEEERRRRRRRRR.

La jeune Serpentard ne fait rien exploser, premièrement parce qu'une main la frappe en lui faisant lâcher sa baguette, et deuxièmement parce qu'un drôle de bruit retentis derrière eux. Ils se retournent tous. Et elle n'est pas la seule à avoir lâché la baguette, parce qu'en face d'eux, se tient un monstre encore plus horrible qu'un chaton ou un poussin géant. C'est gluant, c'est beige, ça bave et c'est gros. Bien trop gros. Berk.


EXPLOSEEERRRRRR, pense Gwenn en cherchant sa baguette de tremble.


HRP:
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MessageSujet: Re: [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain [1998] La Guerre n'attends pas. N'attends jamais, en fait. | LIBRE Prio Dan & Ywain EmptyDim 17 Jan 2016 - 6:33

Dan était absolument effrayé ! Comment pouvait-il arriver à garder son calme ? Ils étaient encerclés, c’était terrible, un peu plus et il mouillerait son pantalon… Il avait rêvé de participer à cette excursion en tant qu’érudit et de notifier leur victoire dans un livre qu’il publierait et qui serait à la gloire des héros de cette guerre… Mais là pour la première fois, il avait peur de mourir. Peur de ne plus jamais pouvoir regarder son bien-aimé. Oh oui, il aurait tout donné pour être dans les bras rassurants de Miller, juste pouvoir contempler les étoiles à ses côtés, discuter pendant des heures d’art au bord du lac. Et à la place, il était caché, en plein milieu d’une guerre qui ne verrait aucun survivant humain. C’était la fin.

Ou pas, car il y avait ce héros, SON héros : Simon Kane. Il était la personne qui pouvait tous les sauver d’une mort atroce. Son plan était parfait. Soulever une tempête de neige pour leur permettre de s’enfuir après. Si jamais, par un miracle incongru, ils parvenaient à s’en sortir, s’il parvenait à rentrer au château et à revoir son Miller, il écrirait ses mémoires. Et il y placerait cette fameuse excursion. La fois où le barde, l’écrivain, l’artiste Dan Carter avait survécu grâce au courage et à la foi de Simon Kane. Et à tout cela venait aussi s’ajouter à présent la férocité de Gwenn. Leur courage était si louable… Il se demandait comment ils pouvaient faire pour ne pas ressentir la moindre peur à cet instant. Il se sentit alors pousser des ailes et eut une bouffée de courage qui lui permit de fuir avec son groupe dans la tempête de neige que le génialissime Simon avait créé. Ils ne virent bientôt plus rien du tout. Ils coururent comme cela pendant un moment et se retrouvèrent dans les rues de Pré-Au-lard.

Ou ce qu’il en restait plutôt. Le village n’était plus qu’une immense ruine. Cela faisait maintenant quelques jours qu’ils avaient perdu ce lieu avancé. Les ruines n’étaient plus fumantes ni rien de tout cela. C’était simplement des bâtiments détruits. Comme si le village était rempli de cabanes hurlantes. Fort heureusement pour l’estomac de Carter, il n’y avait aucun cadavre sur le sol. Le Serdaigle ne supportait absolument pas la vue du sang. Déjà que la vue de la violence le répugnait profondément… Il était le genre de personne qui pensait que tout pouvait se régler par la diplomatie. Il pensait que si l’on apprenait à parler le Chat, qu’une paix pouvait être négociable… Cependant, il n’avait jamais appris à parler cette langue si caractéristique et particulière… Puis, ils virent un chaton, absolument terrifiant avec son pelage auburn. Puis, il chopa un vilain rhume et commença à éternuer, teintant la neige d’un jaune vert absolument dégoutant. Puis, peu importe quel était le but de Gwenn, il ne fut pas atteint parce que cette fois, le chaton les repéra. Pris d’une peur panique. Il hurla de manière (très très très) virile, bouscula tout le monde et se dirigea vers l’un des rares bâtiments encore debout. Zonko. Il se cacha alors derrière le comptoir, le souffle court. Et c’est alors que Gwenn enclencha le mode berserker et commença à vouloir tout détruire. Les vitres, les chats, tout. Avec plus ou moins de réussite, parce qu’ils ne voulaient pas mourir les petites choses…

Carter, lui, restait bien à l’abri derrière son comptoir, il avait peur, terriblement peur. Il avait l’impression que même les plans de génie de Simon Kane ne seraient pas suffisants pour leur permettre de s’en sortir. Cette fois, s’en était vraiment terminé d’eux. Il ne pourrait pas bénéficier une nouvelle fois de l’étreinte réconfortante de Miller. Il ne pourrait pas le regarder dans les yeux pendant des heures, sans jamais dévier son regard. Il ne pourrait plus l’embrasser comme si sa vie en dépendait. Parce que sa vie, là, elle prenait fin. Il commença à faire ses prières. La prière de ne pas mouiller son pantalon avant que la fin arrive. La prière qu’il n’arrive rien à Miller et qu’il soit capable de vivre sa vie… Sans lui. Miller sans Carter… Oh, c’était inimaginable, et pourtant. Il allait mourir. Même pas pour la science. Juste comme chair à canon inutile. Comme victime collatérale. Un bruit se fit entendre, une nouvelle fois. Il tourna la tête vers la provenance du bruit. Une espèce de grosse limace d’une couleur beige écœurante. Seule petite variante par rapport aux limaces, une bouche ronde avec des crocs de partout. Que pouvaient-ils faire ? Plus rien du tout. D’un côté, l’armée chatopoussine, de l’autre, la grosse limace. C’était fini. Plus rien à faire. Il ne restait qu’une seule chose. Il n’allait pas leur laisser la joie de le tuer et de se débarrasser de lui. Il allait se suicider avant qu’ils ne puissent le faire.
« Avada Kedavra ! » Il ne l’avait jamais utilisé. Et il n’eut pas le moindre effet, il était encore vivant. Et la limace se rapprochait et les chats miaulaient. Il partit alors se terrer dans un coin et commença à pleurer en position fœtale. Il ne voulait pas mourir… Pas comme ça… Pas loin de son Miller…

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Encerclés chez Zonko, ils devaient survivre. Pas forcément combattre, mais se cacher. Ils n'avaient aucun réel moyen de sortir de là, alors ils devaient se planquer, à la rigueur neutraliser silencieusement le chaton rouquin qui les avait vu s'y cacher, qui les avait forcé à s'y cacher. Enfin dans l'histoire c'était Carter qui les avait précipité dans ce trou à rat. Voire plutôt piège à souris, pour respecter les différentes proportions de chaque belligérant.
Mais alors qu'ils couraient se réfugier à l'intérieur, deux garçons sont encore à l'intérieur. Ils courent, eux aussi, mais pas assez vite, se faisant rattraper par le chaton, puis par leur destin. L'un se fait engloutir, dévorer. D'un coup de mâchoire, il ne reste plus sur le sol que ses deux jambes, détachées du reste de son corps que l'on ne retrouvera jamais, à moins d'abattre le coupable animal et de l'ouvrir complètement. Mais ils en seraient certainement incapables. Ils pouvaient les neutraliser temporairement, Simon en avait fait sa spécialité, mais cela ne durait jamais bien longtemps et les tuer était quelque chose de bien plus difficile à accomplir.

Comprenant que le vile chaton était bien trop proche, Simon, qui se tenait derrière la porte la ferma, s'y appuyant comme s'il avait la moindre chance que son maigre poids puisse suffire à retenir les éventuels coups d'un félin. Il était prit au piège avec ces incapables qui ne lui avaient apporté que des problèmes.
Dans la pièce, terriblement exposée à la rue à cause des multiples vitrines qui ouvraient l'ancien magasin vers le reste du village, une jeune fille sanglotait. Une autre sorti précipitamment sa baguette, la pointant sur la vitrine derrière laquelle se trouvait le chaton, qui observait les jeunes humains de son regard prédateur et vicieux alors que d'entre ses babines dégoulinaient toujours quelques filets de sang qui coulaient perle après perle sur la neige. Par réflexe, avançant de quelques pas sur le parquet qui faisait raisonner sa jambe de bois comme un talon aiguille, Simon lui frappa d'un coup sec le poignet, lui faisant lâcher sa baguette.
« Cette vitrine est la seule chose qui nous sépare de lui, t'es sûre que tu veux lui rendre ce service ? » lui demanda-t-il, autoritaire, grave, sérieux. Face à lui, la jeune fille avait l'air absente, comme si son cerveau avait cessé de fonctionner pour ne répondre qu'à des instincts primaires et autres accès incontrôlés.
Alors qu'il avait toujours ses yeux plantés dans ceux de la dévergondée, la regardant de toute sa hauteur comme pour asseoir son autorité tandis que la baguette qui n'avait pas eu le temps de servir roulait sur le sol, une des bêtes entra dans la pièce.

Détruisant un mur sur son chemin, comme d'habitude, Simon fut un des premiers à se tourner vers elle. Rampante, dégoulinante, la limace beige avançait silencieusement vers eux. Ses yeux tentaculaires allaient de gauche à droite, s'arrêtaient quelques instants sur quelqu'un avant de repartir dans leurs mouvements de penduliers horizontaux. Elle allait les dévorer, lentement mais sûrement, elle allait les torturer sans un bruit, sous le regard approbateur et pervers des chatons et des poussins qui miaulaient et caquetaient à la fenêtre.
Simon devait faire quelque chose, il était le seul à sembler avoir un sens de l'initiative et des responsabilités dans ce groupe, mais il ne pouvait pas. Il n'y arrivait pas, c'était plus fort que lui. Il était terrifié, c'était la première fois qu'il rencontrait un ennemi de ce genre.

Avant même la guerre, il avait toujours eu du mal avec les limaces, ces immondes bestioles rampantes. Pire qu'avoir du mal, il en avait toujours eu peur. Quand il était petit, ses cruels camarades de classe, voyant la jambe manquante du garçon auquel ils avaient affaire, lui avaient raconté toute sorte d'histoires atroce. On lui avait expliqué que lorsqu'il deviendrait adulte, un jour qui ferrait suite à une nuit de pleine lune, sa dernière jambe ainsi que ses deux bras tomberaient, le forçant à passer sa vie à ramper. Alors, il n'aurait plus qu'à aller à l’hôpital pour que les médecins ne le changent en ce qui était sa vraie nature, une limace.
Depuis ce jour, il avait toujours imaginé que les limaces étaient d'autres êtres humains qui, comme lui, étaient nés avec la malédiction des membres-amovibles (c'était comme ça que la lui avaient présenté sDes camarades de classe). Il les avait alors toujours évitées, il ne voulait pas faire parti du groupe des limaces, il n'était pas comme elles. Il était humain.

A l'instant même où il aperçu la limace géante, sa plus grande peur refit surface. Simon commençait à trembler, à reculer. Il devait faire quelque chose, dans son cerveau où autrefois défilaient tant de méthodes qui pourraient les sortir de là tous autant qu'ils étaient, plus rien ne se passait et son corps ne réagissait pas. Il était tétanisé.
Pendant ce temps, la limace glissait, lentement, lentement, elle avançait vers lui. Et plus elle gagnait du terrain, plus elle semblait gigantesque, démesurée, plus on avait l'impression que les tentacules bizarres au bout desquels se trouvaient ses yeux étaient aussi longs qu'un être humain.

Simon reculait, pas à pas, sa jambe de bois claquant sur le parquet, jusqu'à ce qu'il se prenne les pieds dans une paire de jambes qui traînait là, celles de cet imbécile de Carter qui se cachait là. Tombant sur les fesses et le parquet, Simon paniqua. Maintenant qu'il était à l'arrêt, la limace semblait aller encore plus vite.
« Reducto ! » hurla-t-il, brandissant sa baguette noire sur la bête. Il était hors de question qu'il meurt tué par une limace, pas elle, pas comme ça, pas aujourd'hui.
Alimenté par la peur du jeune sorcier, son sort fut efficace, l'animal se trouva réduit à la taille d'une grosse limace qu'on aurait pu trouver dans la forêt avant la guerre. Et en un instant, les miaulements et caquètements se turent, comme si les autres animaux étaient eux aussi surpris du sort de la limace. Pourtant, la limace était bien plus sensible à ce sort que les autres, parce que lorsque l'on rétrécissait un chaton ou un poussin, celui-ci restait toujours aussi combatif et était bien plus difficile à attraper, là où il n'y avait plus qu'à écraser la limace, chose que ne put se résoudre à faire Simon, tétanisé, ayant rejoint les rangs de Dan Carter, tremblant et serré contre sa baguette, assis sur le sol. Seule Gwenn semblait en état de combattre les hordes d'animaux qui allaient certainement s'engouffrer par la brèche creusée par l'anciennement géante limace.
Le courage ce n'est pas l'absence de peur mais la capacité de les vaincre. Mais Simon était chez Serpentard, pas Gryffondor. Il avait fait preuve de courage mais celui-ci n'était pas infaillible. Il avait plusieurs point faible, les limaces en faisaient parti. Il avait besoin de se ressaisir.
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