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[2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy

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Amaryllis Douverisa
Amaryllis Douverisa
POUFSOUFFLE6ème annéeCapitaine de Quidditch
    POUFSOUFFLE
    6ème année
    Capitaine de Quidditch
AVATAR : Chloë Grace Moretz
MESSAGES : 742
[2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: En couple avec le plus beau des lionceaux aka Jimmy
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 16/06/1981 dans les Alpes françaises
SANG: mêlé
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MessageSujet: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyMer 6 Juil 2016 - 14:34






« Send me the moon »

Les flammes étaient partout. Des éclairs verts volaient dans tous les sens. Les colonnes de pierres s’effondraient. Les cris fusaient de toutes parts. Les hommes encapuchonnés étaient partout. L’un avait la voix et le regard du seul Mangemort auquel elle avait eu à faire. Et soudain jaillit cette magnifique boule blanche. Cette boule qui revenait toutes les nuits, avant que tout n’explose et qu’Amaryllis se réveille en hurlant. D’ordinaire, ses frères étaient à côté d’elle pour la calmer, et la rendormir. Depuis presque deux mois, elle n’avait passé aucune nuit seule, sans personne pour l’épauler. Mais cette nuit, elle était seule dans le dortoir. Enfin, techniquement, d’autres personnes y dormaient avec elle, mais aucune des filles ne pourrait la rassurer. May n’était plus là, elle était restée en France, avec la grand-mère maternelle d’Amaryllis.

« NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Laissez-moi, laissez-moi, laissez-moi ! Ne les touchez pas, ne la touchez pas ! »

Lilly et Juliet s’étaient réveillées, et fixaient Amaryllis avec un regard à la fois perdu et blasé. La petite jaune était en sueur, son visage était emplit de larmes et elle ne pouvait s’arrêter d’hyperventiler. Elle devait bouger, sortir de son lit et boire un verre d’eau. Mais il fallait que sa raison l’emporte sur sa crise d’angoisse. En général, il fallait lui chuchoter à l’oreille, la rassurer. Mais personne n’était là.

La douleur la ramena à la réalité. Amaryllis avait enfoncé ses ongles dans son bras droit, en plein sur ses cicatrices. Elles n’étaient plus douloureuses à chaque mouvement, mais elles restaient sensibles au toucher et à la pression. Petit à petit, Amaryllis retrouva son souffle, et ses larmes arrêtèrent de couler. Les filles s’étaient rendormies, mais la métamorphomage ne pouvait pas en faire de même. Elle sortit de son lit, enfila un gros pull et ses chaussons puis attrapa son sac avant de descendre les escaliers qui menaient à la salle commune, déserte à cette heure-ci. La jeune fille passa rapidement à la salle de bain pour se rafraîchir le visage et boire un peu d’eau. Ses cicatrices étaient redevenues visibles depuis la veille. Tous les matins, elles réapparaissaient et Amaryllis était obligée de passer un certain temps à les faire disparaître grâce à son don. Petit à petit, la peau se lissait et reprenait une couleur claire. Elle avait pris l’habitude de garder ses yeux bleu-vert, comme son père et ses cheveux d’ordinaire blond doré étaient devenus plus foncés, presque vénitiens. Après avoir vérifié chaque centimètre carré de sa peau qui ne serait pas couverte par sa robe de sorcier, Amaryllis retourna vers la salle commune.

Elle hésita à s’installer dans son fauteuil favori, pas trop loin de la cheminée pour profiter de la chaleur du feu, mais orienté vers les grandes fenêtres arrondies qui donnaient sur la plaine. Ce paysage avait toujours su apaiser Amaryllis, qui était une habituée des réveils nocturnes. Mais aujourd’hui, ce paysage la mettait mal à l’aise. Cette plaine d’herbes hautes et de fleurs des champs semblait lui hurler à la figure qu’elle ne pourrait plus jouir de sa liberté passée… Alors la Poufsouffle préféra s’installer dans le fauteuil en tissu noir et jaune, entre la cheminée et la bibliothèque.

Il était à peine cinq heures du matin, et les autres élèves n’allaient commencer à se lever que dans deux heures. Amaryllis ne pouvait pas remonter se coucher, parce qu’elle savait qu’elle ferait encore de mauvais rêves. De toute façon, elle n’avait jamais eu besoin de beaucoup de sommeil. Au fil des années d’insomnies, elle s’était habituée à ne dormir que cinq ou six heures par nuit, ce qui expliquait probablement pourquoi elle était incapable de retenir ses cours, quand on sait l’importance du sommeil pour mémoriser. Alors comme souvent, elle prenait un livre et lisait. Parfois, elle lisait ses cours, d’autres fois des romans de tous genres. Là, son frère Jasmin lui avait conseillé de lire The Magic Shift, un livre romancé sur la rédaction et la mise en place du Code international du secret magique. Peut-être qu’avec une histoire avec un héros et une intrigue, la jeune fille retiendrait plus facilement cet événement de l’histoire qui était au programme de la Sixième Année.

Au fur et à mesure que le temps avançait, des élèves commençaient à descendre des dortoirs. Amaryllis chercha Carlie, mais ce furent Lilly et Juliet, les inséparables, qu’elle repéra avant sa grande sœur de cœur.

« Tu vas mieux ? On est désolées de ce qui t’es arrivé… Enfin… Euh, voilà, quoi… 
- Merci les filles… Pardon pour cette nuit, mais je ne suis plus habituée à dormir seule. Enfin, sans ma famille près de moi. Je vais essayer de passer à l’infirmerie pour avoir de quoi dormir. On descend manger ? »



Les trois néo-Sixième Année suivirent le mouvement des étudiants pour aller prendre leur petit-déjeuner. Du fait de l’emplacement de leur salle commune, les Poufsouffles étaient souvent les premiers pour le petit-déjeuner, ce qui n’arrangeait pas leur statut de gros mangeurs. Mais ce matin-là, personne ne semblait avoir très envie de manger. Les visages des plus jeunes étaient apeurés, et ceux des plus âgés étaient sombres. Jamais on ne se serait cru au lendemain de la rentrée. D’ordinaire, le premier petit déjeuner était plus que joyeux, tout le monde se retrouvait, se serrait dans les bras, racontait ses vacances… Aujourd’hui, personne n’osait demander quelque chose de trop intime et tout le monde se contentait des banalités. Après tous, ils étaient surveillés maintenant, et le moindre écart pouvait les envoyer chez les Nuncaboucs. Amaryllis jeta un œil à la table de ces élèves, qui paraissaient éprouvés par la nuit qu’ils venaient de passer. Une petite boule de tristesse et de colère commença à se développer dans la poitrine de la Poufsouffle. Elle voudrait aider ces élèves, mais comment faire ? Elle en parlerait à Carlie, elle aurait sûrement une idée…

Pendant qu’elle réfléchissait, Amaryllis tartinait sa marmelade d’orange sur de la brioche. Au moins, les elfes de maison continuaient de leur cuisiner de très bonnes choses et c’était déjà ça. Alors qu’elle versait son jus de citrouille dans sa tasse, le regard de la sixième année croisa celui d’un Gryffondor.

Jimmy.

Le jus de citrouille avait débordé et commençait à se répandre sur toute la table. Amaryllis lâcha un peu violemment la carafe, et tenta d’éponger le liquide avec sa serviette. La dernière fois qu’elle avait vu le Gryffondor, c’était lorsqu’elle était à l’hôpital. Depuis, il y avait eu la lettre. Et puis la réponse de Jimmy, qui avait évité le sujet délicat de la première lettre. La Poufsouffle ne savait pas si elle devait être soulagée, ou encore plus angoissée. Et si elle avait perdu son meilleur ami dans l’histoire ? En plus de ça, elle avait plus ou moins consciemment oublié de le prévenir qu’elle revenait à Poudlard cette année… En fait, elle n’avait prévenu personne, à part Carlie et Meredith, et encore, elle ne l’avait fait que parce qu’Arabella l’avait obligée. Au final, ç’avait été une bonne chose, mais avec Jimmy… C’était différent.
La jeune Poufsouffle se leva, laissant là son petit déjeuner, et fit le tour de la table des Poufsouffles pour rejoindre celle des Gryffondors. Étrangement, Pol n’était pas assis avec Jimmy. Peut-être n’était-il pas encore levé… Amaryllis choisit de s’asseoir à côté de Jimmy, mais pas aussi près de lui qu’elle aurait pu l’être l’année passée. Après tout, ça faisait presque deux mois qu’ils ne s’étaient pas vus…

« Jimmy… »

Un intense frisson parcourut le corps de la jeune fille. Elle n’avait qu’une seule envie : serrer Jimmy dans ses bras, et retrouver son meilleur ami. Mais elle savait pertinemment que maintenant tout était différent. Tout avait changé.

« Je… Je suis désolée. Pardonne-moi… »

Sa voix se brisa. Amaryllis sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas laisser les larmes couler. Elle était partie, oui, elle avait quitté tous ses amis. Mais… Ce n’était pas sa faute. Elle avait eu besoin de partir. Mais maintenant, elle était de retour.
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Jimmy J. Kent
Jimmy J. Kent
GRYFFONDOR6ème annéeCapitaine de Quidditch
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyMer 20 Juil 2016 - 13:03

Send me the moon

Pol dormait encore et en l’observant, le sixième année n’eut pas le coeur de le réveiller. Qu’il profite donc.. Qu’il se repose encore quelques heures.. la rentrée avait eut lieu la veille, et l’on ne pouvait pas dire que l’entrain était présent. C’était bien étrange d’ailleurs.. Le château semblait être plongé dans un esprit morose. Tout le monde semblait avoir perdu l’envie d’être là. Les anciens restaient sombre, se demandant ce qui allait bien leur tomber dessus au cours de cette année. Ne sachant plus trop ce qui leur était autorisé de faire ou non. C’était le doute, le brouillard et l’incertitude. Et tout cela ne permettait pas de commencer l’année dans de bonnes conditions. Mais il fallait faire avec. Avaient-il vraiment le choix ? Non. Et puis Jimmy préférait de loin être à Poudlard, avec le peu d’amis qu’il lui restait, plutôt qu’à Londres avec sa mère et son beau-père. Oh non. Deux mois en compagnie de l’avocat lui avait bien suffit. Cette présence constante sur son dos ne l’avait d’ailleurs pas aidé à garder son sourire et sa bonne humeur légendaire. Lui aussi s’était fait prendre par les ténèbres qui remplissaient les couloirs du château. Quel tristesse.. Heureusement que Pol était avec. Oh. Pol O’Malley. Pourquoi et comment son meilleur ami avait-il put disparaître pendant les grandes vacances, en séjour aux États-Unis ? Comment avait-il pu lui faire ça ? Mais heureusement, il était rentré. Presque inchangé.  Même si Jimmy avait remarqué que cette petite pointe d’insoucience d’ordinaire dans son regard noisette s’était estompée. Cela devait être l’effet Directeur Rogue, mangemort aux quatre coins de l’école et nouvelle maison peu recommandable pour les élèves né-moldus et trop dissipés.. Cette année allait décidément être bien compliquer à gérer. Mais, ils étaient des lions, non ? Il était temps de le montrer.

C’était pourtant bien en solitaire que Jimmy Kent descendait les escaliers en direction de la grande salle. Il ne savait pas s’il avait réellement faim, mais il savait que manger ne faisait jamais de mal. Et puis, il ne voulait pas louper les merveilleux petits déjeuner qui leur était offert par les Elfes de maison qui travaillaient aux cuisines du château. Cela aidant quelque peu Jimmy à retrouver son entrain naturel. Même si le niveau n’était pas aussi haut qu’en la rentrée de 1996.. Mais c’est mieux que rien !

« Mr Kent ! Félicitation pour votre grade de Capitaine dans l’équipe de Quidditch.


-Merci Sir Nicholas. J’espère être à la hauteur.


-Oh, vous le serez. Votre prédécesseur était particulièrement efficace. Je ne doute pas que vous allez suivre ses traces.

-J’apprécie votre confiance.. Dîtes moi, comment ce sont passés vos mois d’étés ?

-Très sombre, mon ami. Le château est toujours bien calme en ces périodes de vacances scolaires, mais cette fois cela l’était davantage. Mais, ne vous en faites pas, je n’en mourrais pas ! Profitez donc de votre petit déjeuner. Et penser à nous former une équipe digne de ce nom ! »


Le fantôme de Gryffondor s’éloigna alors, après avoir salué le sixième année. Il était toujours agréable de discuter avec Sir Nicholas. Il parlait peu, mais parlait bien. Il était sympathique et avait toujours un petit mot engageant pour les membres de la maison de Godric Gryffondor et même pour les autres. Légèrement remonté, Jimmy entra dans la grande salle et se posa sur la table des Gryffondors. Il se versa un jus de citrouille et, tout en sortant un morceau de parchemin et une plume (il évitait à présent de ramener trop d’objets moldus ici, ce n’était pas prudent) réfléchit un peu aux personnes intéressantes à prendre dans l’équipe des rouges et or. Oui. Si être capitaine de Quidditch était un grand honneur, c’était aussi une responsabilité et le musicien comptait bien être responsable jusqu’au bout. Sa maison avait gagné l’an passé et il comptait bien remporter la coupe cette année encore. Et puis, en pleine réflexion, le nez en l’air, son regard croisa celui d’une Poufsouffle. Une jeune demoiselle aux boucles dorées qu’il n’aurait jamais pensé recroiser un jour. Ou en tout cas pas dans cette grande salle de Poudlard. Aussitôt, un flow de pensées et de sentiments lui parcouru l’esprit. De la colère, de la tristesse, un certain soulagement de la revoir. Et puis sa lettre, ses mots, qui lui remontait à l’esprit aussi clairement que s’il l’avait reçu cinq minutes à peine. si c’est quelque chose de plus.  D’un geste inconscient, Jimmy avait froissé la feuille sur laquelle il avait déjà noté quelques noms des membres de sa maison. Que devait-il faire ? S’enfuir ? Retrouver Pol ? Se cacher derrière lui ? Ou rester simplement là, planté comme un piquet, alors qu’Amaryllis quittait la table de sa maison pour s’installer à celle des lions ? Définitivement rester assis à ne rien d’autre que de la suivre du regard. Ses yeux brillaient, mais il n’était pas possible de savoir quels sentiments ils renvoyaient. Il ne devait finalement pas être si important que cela, pour que la sorcière française omette de le prévenir de son retour. Jimmy passa sa main dans ses cheveux, abandonnant ce morceau de parchemin déjà roulé en une boule parfaite. Et puis, d’une voix tout aussi incertaine que celle d’Amaryllis, il posa la question. Celle qui lui venait en tête.

« Pourquoi.. Qu’est-ce que t..tu fais là ? Je pensais que tu étais »
raclement de gorge, pour tenter de reprendre une certaine contenance. « supposée rester en France ? »

Le jeune homme risqua un regard envers sa supposée meilleure amie. Mais, qu’étaient-ils maintenant ? Jimmy ne savait pas. Il y avait cette distance entre eux. Ce vide qu’il n’y avait jamais eut avant. Mais Jimmy n’y pouvait rien.. Ce n’était pas de sa faute.. oh non ! C’était elle qui était partie. Elle qui était partie et qu’il lui avait avoué dans une lettre qu’il y avait peut-être plus que de l’amitié dans leur relation. Elle qui était partie et ne l’avait même pas prévenu de son retour. Et lui, que pouvait-il bien rajouter hein ? Que pouvait-il y faire ? Et bien il ne savait pas. Amaryllis le prenait de cours. Il ne pouvait pas s’appuyer sur Pol, ni sur Carlie. Il était tout seul. Alors il termina son jus de citrouille d’un coup d’un seul et s’en resservit un deuxième verre. Ce n’était pas de l’alcool, mais cela faisait tout de même un bien fou.

.
(c) AMIANTE
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Amaryllis Douverisa
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyMer 31 Aoû 2016 - 20:46

C’était dur. Tellement, tellement dur. Jimmy était là, juste en face d’elle. Il lui avait manqué, évidemment. Mais elle avait peur de ce qu’elle voyait dans le regard qu’il posait sur elle. Colère, détachement, tristesse ? Sa lèvre inférieure se mit à trembler avant même que Jimmy ne parle. Elle ne voulait pas qu’il parle. Non, elle voulait juste lui dire d’oublier cet été. D’oublier qu’elle était partie, qu’elle lui avait envoyé la lettre. Il fallait qu’ils reprennent là où ils s’étaient arrêtés, comme deux meilleurs amis. Elle voulait poser sa tête sur son épaule, soupirer pour ses résultats aux BUSEs mais s’enthousiasmer pour leurs deux nominations en tant que capitaines de leur équipe de Quidditch. Mais c’était impossible. Trop de choses s’étaient passées, et elles étaient impossibles à oublier.

« Pourquoi.. Qu’est-ce que t..tu fais là ? Je pensais que tu étais …  supposée rester en France ? »

Ces quelques mots furent comme un coup de poignard. Parce que Jimmy lui en voulait. Il avait ses raisons, oui, sûrement. Après tout, elle ne l’avait pas prévenu de son retour. C’était normal qu’il lui en veuille pour ça. Mais il semblait si froid, si distant, si… Différent. Et pourtant, c’était toujours Jimmy. Jimmy, son meilleur ami. Elle voulait tant le serrer dans ses bras, retrouver sa chaleur, son sourire.

« J-Je… » Amaryllis ne savait pas par où commencer. Que pouvait-elle dire ? Comment pouvait-elle expliquer tout ça à Jimmy ? « Je suis désolée… » Oui, ça, elle l’avait déjà dit. Il fallait qu’elle soit plus convaincante, qu’elle s’ouvre plus pour que le Lion comprenne. Et pourtant, même si Jimmy était son meilleur ami, même si elle avait le contact facile et beaucoup d’amis, la jeune Poufsouffle ne s’était jamais réellement confiée à qui que ce soit. Il lui arrivait de discuter d’un problème ou d’un événement en particulier avec une personne en particulier, mais quelques mots lâchés difficilement ne suffiraient pas à expliquer ce qui s’était passé. Si elle ne voulait pas perdre son meilleur ami, Amaryllis allait devoir prendre sur elle.

« Je suis rentrée de France il y a moins de trois semaines. Parce que… » La blonde prit une grande inspiration. « Mon frère et moi, on voulait rentrer. On ne voulait pas être ceux qui fuient, ceux qui se cachent. Je ne suis pas courageuse, mais je ne supportais pas l’idée que vous soyez ici… Et que je sois loin de vous. » Pas assez convaincante. « Je n’étais pas sûre de revenir jusqu’à hier matin... » Pourquoi ? Explique-lui. « Mes parents ne voulaient pas que je revienne à Poudlard. Trop dangereux. Alors pour les convaincre, j’ai du leur prouver que j’allais bien- » Elle buta un peu sur le mot. « et que j’étais capable de me défendre. » C’était difficile de se livrer. Mais maintenant qu’elle était partie, elle devait continuer et parler vraiment de ce qui lui était arrivé. « Après… Après la bataille, je ne pouvais plus utiliser mon don. Je n’aurai pas pu revenir à Poudlard sans le maîtriser, parce qu’on m’aurait repérée trop facilement. A cause de mes cicatrices. Alors m’a mère m’a aidée, et maintenant je peux l’utiliser encore mieux qu’avant. Et une amie, une psychomage, venait me voir tous les jours pour… Pour me sortir du gouffre. » Elle avait parlé vite, très vite. Comme si elle ne voulait pas Jimmy entende, qu’il comprenne et qu’il retienne. C’était son meilleur ami, mais c’était si dur de lui avouer ses faiblesses.  

Mais maintenant qu’elle était partie, elle ne pouvait plus s’arrêter. Elle devait tout dire au Lion. Tout, ou presque. Elle n’était pas encore prête à parler de la lettre. Elle était émotionnellement perturbée quand elle l’avait écrite. Même si elle avait pensé les mots adressés au jeune homme, elle regrettait d’avoir envoyé la lettre telle quelle. Oui, elle aurait mieux fait d’attendre. Elle aurait pu prendre de la distance, réfléchir. En parler à Carlie, aussi. Elle aurait pu lui expliquer, l’aider. Mais pour ça, il aurait fallu qu’elle se livre, s’ouvre, encore. Même à sa grande sœur de cœur, c’était difficile. Et pourtant, avec l’année qui arrivait, elle devait se rapprocher encore d’eux. Leur parler quand ça allait mal, leur demander des conseils, accepter leur aide. Elle avait été là pour eux, toujours. Et eux aussi seraient là pour elle. Elle devait juste… Leur faire confiance.

Elle se rapprocha très légèrement et baissa le son de sa voix. Il ne fallait pas que quelqu’un puisse entendre ce qu’elle disait. « Jimmy… Tout a changé maintenant. Les Mangemorts ont attaqué le château. J’ai été blessée, d’autres élèves aussi. Dumbledore est mort. Des gens fuient pour ne pas être enlevés, blessés, torturés. Et certains sont morts. Charlotte est morte. Charlotte… »

Sa voix s’était brisée. Elle ne voulait pas pleurer. Elle ne devait pas pleurer. Mais Charlotte était morte. Et Catherine aussi. Adam avait disparu, et Dean était parti. Et elle était là, assise à côté d‘un Jimmy qui était en colère contre elle. Ses yeux s’embuèrent. Non, non, non. Ses yeux clairs devinrent noirs, tout comme la pointe de ses cheveux. Respirer, elle devait respirer. Et s’accrocher à quelque chose. Quelque chose comme… La main de Jimmy. Elle n’était pas en état de réfléchir, sinon elle se serait sûrement retenue d’attraper et de serrer plutôt fort la main du Lion. Mais il était là, si semblable à son meilleur ami et en même temps différent, et c’était sa bouée de secours. Et effectivement, elle s’accrochait à lui pour remonter. Mais elle était encore tétanisée. La chaleur de la main de son meilleur ami se répandit dans tout son corps, jusqu’à son cœur pour lutter contre le noir qui envahissait sa poitrine. Une larme s’échappa de son œil et glissa le long de sa joue. Brusquement, la Poufsouffle retira sa main de celle de son meilleur ami, et essuya la larme qui s’était échappée. Avec un peu de chance, Jimmy ne l’aurait pas vue.

La jeune fille se servit un verre de jus de citrouille, encore un peu tremblante. Une gorgée, deux gorgées, dix gorgées puis le verre entier.

« J’ai fait des erreurs. Je sais. Mais… Rien n’a été facile. J’ai fait au mieux, Jimmy. J’essaie, vraiment, de faire au mieux. » La jeune fille avala sa salive. « Alors… Ne m’en veut pas, s’il te plaît… »

Plus d’excuses. Elle n’avait pas pu faire autrement. Mais maintenant, elle était revenue, et il fallait que Jimmy lui pardonne.



Dernière édition par Amaryllis Douverisa le Lun 14 Nov 2016 - 21:47, édité 1 fois
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Jimmy J. Kent
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyDim 11 Sep 2016 - 0:14

Send me the moon

Ou étais donc passer le jeune lion joyeux et plein d’entrain d’ordinaire toujours ravi de retrouver ses amis? Il aurait dû sourire, il aurait dû prendre Amaryllis dans ses bras et lui demandant ce qui l’avait poussé à retrouver le chemin du château Ecossais hébergeant l’école de sorcellerie du Royaume-Uni. Mais il n’était rien de tout cela. Il semblait préféré, et de loin !, regarder son jus de citrouille tourner dans son verre à pied. Mais il n’y pouvait rien. Il n’arrivait même pas à la regarder. Il ne pouvait simplement que penser à cette lettre, à ses mots qu’elle lui avait écrit noir sur blanc au début des vacances d’été. Et elle était partie, et qu’avait-il put y faire ? Il n’avait jamais autant eu besoin d’elle qu’au moment où elle était partie pour le pays du bon vin et du fromage. Il avait eu Stella avec qui il avait beaucoup discuter et Carlie aussi. Pol évidemment, lorsqu’il était revenu des états-unis. Mais entre temps ? Il n’avait pas trouvé cela suffisant. Tellement de personnes, tellement d’amis étaient partis. Certains avaient quitter l’école, d’autre avec tout simplement rejoint les anges. Et lui était rester là, derrière. Il n’aurait plus jamais l’occasion de discuter calme et sérénité avec la flamboyante Catherine, il ne verrait pas non plus les bouclettes noires d’Adam. Tout cela était terminé. Une nouvelle ère venait de commencer à Poudlard. Le jeune homme leva les yeux et son regard noisette se posa sur la table de la nouvelle maison instaurée : les nunabouc. Ils étaient tous suceptibles de s’y retrouver. La moindre chose hors du chemin qu’il serait amené à faire pourrait l’envoyer dans cette maison. Et si les amis avec qui il avait retrouvé le chemin de l’école s’y retrouvait. Que pourrait-il y faire ? Comment pourrait-il les protéger ? Voilà surement ce qu’il se disait. Il était courageux, il était un lion après tout ! Mais voilà. Le problème était là. Il aurait peut-être préféré qu’Amaryllis reste en sécurité, loin en France qu’ici, avec un futur incertain dans une école qui devenir de plus en plus noire.

Et puis la voix de la Poufsouffle résonna dans son esprit. Elle était désolée. Mais lui aussi était désolé. Désolé de l’avoir laisser aller se battre toute seule. Désolé d’être resté endormi, bien au chaud dans son lit, en sécurité en haut de la tour des Gryffondor alors qu’elle s’était trouvé en bas, en plein milieu du conflit. Et il se sentait encore plus désolé, encore plus stupide au fur et à mesure qu’Amaryllis lui dévoilait ce qu’elle aurait certainement préféré garder pour elle-même. Il se sentait stupide et égoïste d’avoir pu oser penser qu’il était le seul à plaindre dans cette histoire. Oh oui, il en avait voulu beaucoup à la blonde d’être partie. Mais, ne pouvait-il pas se mettre à sa place rien que quelques minutes ? Il n’avait pas pu, jusqu’à maintenant. Mais le souffle chaud que provoqua les paroles murmurées de la française lui fit comprendre que ce qu’il se passait était bien réel. Le monde avait changé. L’école avait changé. Il savait tout cela évidemment, mais l’entendre à voix presque haute rendait la réalité plus grave. Plus importante. Moins inévitable. Mais où donc tout cela allait-il les mener ? Jimmy n’en savait rien. Jimmy ne savait plus. Le mort que la jaune et noir répéta plusieurs fois lui fit lâcher son verre et si la main douce de la jeune fille ne s’était pas posé sur sa main de musicien, il aurait certainement posé sa tête dans ses mains et aurait recommencé à se perdre dans des pensées trop noires. Mais la chaleur de la jeune femme l’en empêcha. Il ne savait pas si c’était un geste volontaire ou le résultat de l’émotion, mais toujours était-il qu’il fut efficace. Et lorsque la demoiselle retira sa main pour se servir un verre de jus de citrouille, Jimmy le regretta.

« Je comprends… Je suis vraiment désolé. Je… »

La journée s’annonçait longue s’ils comptaient tous les deux la passer à s’excuser à tour de rôle. Et puis la demoiselle lui demanda de ne pas lui en vouloir. Alors le capitaine de Quidditch des rouges et ors se laissa conduire par son impulsivité. Il se leva et tira la jeune femme dans ses bras sans rien lui demander. Il avait besoin de la sentir, de tout simplement la serrer contre lui, comme pour s’assurer qu’elle était bien là et pour l’empêcher de la voir repartir. Si son étreinte se fit rapidement plus douce, il ne la lâchait toujours pas alors qu’il murmurait pour qu’elle seule puisse entendre ce qu’il avait à dire.

« Je n’ai aucunement le droit de t’en vouloir, Amaryllis. Je m’en veux à moi, de ne pas avoir été là, à tes côté ce soir-là. J’aurai dû être là.. J’aurais dû… »

Jimmy relâcha complètement son étreinte et s’écrasa comme une baleine sur sa chaise. Qu’il se sentait stupide et épuisé. Et la journée ne venait que de commencer! Il se frotta les yeux, pour éviter de sentir des larmes couler sur ses joues et leva son regard noisette vers la blonde.

« On s’en sortira, Ama… Tu t’en sortiras ! Tu es bien plus courageuse que tu ne peux le voir ! Moi, je le vois.  Et cette fois-ci, je serais là. Toujours. »

Il versa un nouveau verre de jus de citrouille à la jeune femme et à lui-même et lui tendit le sien. Un léger sourire était à présent posté sur ses lèvres. Ce n’était pas le sourire franc et charmeur dont il avait l’habitude, mais ce n’était déjà pas mal.

« D’autant plus que tu es capitaine de Quidditch.. Redoutable !! »


Un léger sourire, et un regard malicieux. Jimmy essayait-il de se rattraper ? Totalement.. Et il ne voulait perdre la précieuse Amaryllis. Il y avait également cette lettre qui tournait en rond dans sa tête de lion, et ses mots qui ne le laissait désormais plus en paix, mais peut-être était-il plus judicieux de reporter cette conversation à plus tard.
(c) AMIANTE
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyMar 15 Nov 2016 - 0:34

Depuis quand faisait-il si froid dans la Grande Salle ? Malgré son gros pull aux couleurs de sa maison, Amaryllis frissonnait. Mais après tout, peut-être ne tremblait-elle pas à cause du froid ? Non, c’était certainement parce qu’elle venait de se confier à Jimmy. Elle n’était tellement pas habituée à se livrer ainsi qu’elle se sentait à nue, vulnérable. Et puis… Comment le Gryffondor allait-il réagir ?

Sans comprendre réellement comment, Amaryllis s’était retrouvée dans les bras de Jimmy, après que ce dernier se soit à son tour excusé. Les frissons de la Poufsouffle s’estompèrent dès qu’elle fut en contact avec son meilleur ami. Comme c’était agréable de le sentir contre elle. A son tour, elle passa les bras autour de son torse et laissa sa tête s’appuyer sur lui. Même si la situation pouvait être embarrassante, Amaryllis était juste bien. Dans les bras de son meilleur ami, elle se sentait protégée. En sécurité. Et c’était plus qu’important dans le climat actuel.

Jimmy lui murmura quelque chose à l’oreille, qu’elle seule pouvait entendre. Il s’en voulait. Mais Amaryllis ne voulait pas qu’il s’en veuille. Non, Jimmy ne devait absolument pas se sentir coupable… Jamais elle n’avait imaginé, ne serait-ce qu’une seconde, en vouloir à son meilleur ami de ne pas avoir été là le jour de l’attaque. La petite fleur murmura elle aussi :

« Ne t’en veux pas, Jimmy, s’il te plaît… J’étais juste au mauvais endroit au mauvais moment. L’important… C’est que tu sois là, maintenant. »

Ne me laisse plus seule, faillit-elle rajouter.  

Jimmy relâcha doucement l’étreinte, avant de se laisser tomber sur sa chaise. La Poufsouffle le suivit, et elle s’installa un peu plus près du Lion qu’au début de leur discussion. Leur étreinte avait brisé la glace qui les séparait jusqu’alors. Amaryllis avait retrouvé son meilleur ami.

« On s’en sortira, Ama… Tu t’en sortiras ! Tu es bien plus courageuse que tu ne peux le voir ! Moi, je le vois.  Et cette fois-ci, je serais là. Toujours.
- Jimmy… »


Amaryllis ne savait plus quoi dire. Elle avait l’impression de ne plus avoir assez de mots pour dire à Jimmy combien ce qu’il lui disait était précieux pour elle. Elle avait le regard plongé dans ses yeux noisettes, et elle pouvait y déceler son honnêteté, mais également son émotion.

« Merci. » dit-elle en mettant ses mains sur celles du jeune homme. « Tu ne peux pas imaginer comme… Comme ça me touche. Jimmy… Avec toi… Je… Reste avec moi. S’il te plaît. »

Les mots se bousculaient dans sa bouche, sortaient en français, en anglais. Émotionnellement perturbée, c’était un euphémisme. Mais au moins, c’était une bonne perturbation. En tout cas, meilleure que celle à laquelle Amaryllis avait été soumise ces deux derniers mois…

Jimmy détendit l’atmosphère en évoquant la nomination récente de la blonde en tant que capitaine de Quidditch. Amaryllis laissa échapper un petit rire et laissa un sourire s’étaler sur son visage. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri, et cela sonnait bizarrement. Comme si le temps des rires et du bonheur s’était enfui le soir de la Bataille. Mais non. Le rire, les sourires, les amis… C’étaient les plus belles choses au monde, et les Mangemorts n’avaient pas le droit de leur retirer ça.

« Oui, et vu qu’on a tous les deux été promus à cette place, ça fait de nous des rivaux maintenant ? Je te préviens, les Poufsouffles ont une revanche à prendre sur l’année dernière ! » Amaryllis marqua une courte pause. « Ça sonne bizarre, non ? Enfin, on s’est toujours encouragés… Je pense que je ne pourrais pas m’empêcher d’encourager les Lions fasse aux Serpentards… »

Amaryllis esquissa à nouveau un sourire. Même si elle était contente, et fière, d’être capitaine de Quidditch de sa maison, ce sport ne resterait qu’un loisir pour elle. Contrairement à Olivia, gagner n’était pas son objectif premier : elle voulait d’abord passer de bons moments au sein d’une équipe soudée. Elle se demandait souvent si elle était la meilleure pour ce poste… Enfin, rien que pour Charlotte, elle ferait tout son possible pour gagner la coupe cette année.

Un silence s’installa entre les deux sixièmes années, qui se tenaient toujours par la main. Amaryllis avait le regard dans le vague. Elle ne pouvait pas regarder Jimmy dans les yeux. Parce que trop de choses passaient dans le regard, et la petite fleur avait peur de ce que son regard voudrait dire. Elle ne voulait pas que Jimmy s’imagine quoique ce soit. Il avait déjà suffisamment du se question sur la lettre. Hum. La lettre. Il fallait bien que le sujet soit abordé, à un moment ou à un autre. Amaryllis ne pourrait pas prétendre ne pas l’avoir envoyé, et Jimmy ne pouvait pas faire comme si elle ne lui avait pas confié quelque chose comme ça. Mais la petite fleur avait trop peur que ces mots ne changent quelque chose entre eux… Alors le plus simple, c’était d’en parler maintenant. Mais comment l’aborder ? Que dire ? La Poufsouffle se trouvait ridicule… Elle avait presque tenu tête à un Mangemort, et voilà qu’elle angoissait à l’idée d’évoquer un simple bout de papier ?

Amaryllis retira doucement ses mains de celles de Jimmy, et attrapa le verre de jus de citrouille qu’il lui avait servi juste avant. Une, deux gorgées.

« Et… Pour la lettre. » Maintenant, il fallait aller vite. « J’étais troublée, quand je l’ai écrite. Beaucoup de choses se sont passées en même temps, beaucoup de bouleversements. Tout s’est mélangé, et je pense qu’il ne faut pas prendre réellement en compte ce que j’ai écrit. Enfin, c’est beaucoup plus compliqué qu’une simple phrase sur une lettre, mais… Tu peux oublier ça, si tu préfères. »

Bon. Voilà, au moins, c’était dit. Maintenant, Jimmy pouvait faire ce qu’il voulait de la lettre, des mots. Au moins, il n’y aurait plus de non-dits, de tabou ou ce genre de choses entre eux. Ils pouvaient redevenir des amis. Et puis Amaryllis pourrait aller parler à Carlie, si elle se posait à nouveau des questions sur ce qu’elle pouvait éventuellement ressentir pour Jimmy. Mais pour l’heure, elle était simplement apaisée d’avoir parlé de la lettre, et encore plus soulagée d’avoir retrouvé son meilleur ami. Les mots qu’il avait trouvés resteraient gravés. Avec lui, elle serait plus forte. Oui, avec lui, elle survivrait à cette année.
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Jimmy J. Kent
Jimmy J. Kent
GRYFFONDOR6ème annéeCapitaine de Quidditch
    GRYFFONDOR
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptySam 17 Déc 2016 - 22:50

Send me the moon

« It's a little bit funny this feeling inside. »
Elton John

La jeune femme devant lui lui demandait de ne pas lui en vouloir à lui-même. Mais il se sentait coupable, il ne pouvait absolument rien y faire. Il ne pouvait arrêter de penser que s’il avait rejoint le combat au lieu d’être bien au chaud dans sa tour rouge et or, symbole de courage et de vaillance, il aurait pu changer les choses. Il était certain qu’il aurait pu la protéger, qu’il aurait pu la soutenir et être là. Et peut-être alors ne serait-elle pas partie pour le pays du fromage, du saucisson et du bon vin. Un sourire plus léger s’installa sur son visage rendant son visage plus calme et serein. Amaryllis s’installa plus proche de lui et cette complicité vite retrouvée lui mettait du baume au cœur. Mais les mots, la façon dont il sortait de la bouche fine de la française lui faisait l’effet d’une multitude de pointe enfoncées à grand coups de marteau dans son cœur. Il ne comptait pas l’abandonner une deuxième. Oh non ! Il ne voulait plus jamais ressentir cette détresse, ce sentiment de vide parce qu’elle n’était plus là. Les vacances d’été avaient été plus que compliqué, émotionnellement pour lui. Il avait perdu beaucoup, il s’était rapproché de certaines personnes comme Jude ou Stella, mais jamais personne ne pourrait remplacer cette jolie bouille blonde à ses côtés.

Son rire lui fit l’effet d’une chanson de Noël qu’on entend, posé avec un livre entre les mains alors que le feu crépite dans la cheminée. Il l’avait réchauffé émotionnellement et Jimmy ne put donc s’empêcher de rire à son tour aux mots de la jeune femme. « On pourrait peut-être simplement rester rivaux sur le terrain, qu’est-ce que t’en pense ? » proposa-t-il à la jeune femme, sachant pertinemment qu’elle ne dirait pas non. Ce n’était pas le moment de perdre ses amis proches, même pour du Quidditch. « Ahahah. Je compte bien sur toi pour ne pas nous faciliter la tâche, tu sais ! » ajouta-t-il, avec humour et légèreté.  Son cœur était plus léger et son humeur meilleure. Nul doute que les jours qui allaient suivre le serait davantage aussi, tout du moins l’espérait-il. « Ça sonne bizarre, non ? » Il sourit. Et ajoute. « Les jaunes pourront compter sur moi aussi. » Dans la mesure du possible, tout de même. Il était capitaine, il ne pouvait pas non plus laisser ses collègues de maison penser qu’il allait soutenir une équipe potentiellement adverse. « On pourra peut-être s’entraîner ensemble, un peu, de temps en temps ? » proposa-t-il, en reprenant son petit déjeuner ou il l’avait laissé : c’est-à-dire au jus de citrouille, n’était toujours pas certain de pouvoir avaler quelque chose, même si la main de la jaune et noir posée dans la sienne semblait avoir l’effet antistress qu’il cherchait depuis un certain temps.

Et puis, il faillit s’étouffer dans son jus de citrouille alors qu’Amaryllis brisa le silence rassurant qui les avaient entourés depuis quelques minutes. La lettre. La lettre. Qu’en disait-elle, donc ? Jimmy l’écoutait d’une oreille attentive mais refusait de la regarder dans les yeux et préférait de loin contempler et boire son jus de citrouille avec lequel il avait failli mourir étouffé. « Tu peux oublier ça, si tu préfères. » Il posa son verre, poussa un soupir, comme pour se donner du courage, et sans plus réfléchir, déclara. « J’ai pas envie d’oublier. » Il se tourne vers elle, le visage rapidement rattrapé par le sérieux dont il avait besoin pour parler de cette fameuse lettre. « Même si tu étais troublée lorsque tu l’as écrite, ça ne sort pas de nulle part et. » Et. ET ? Bonne question. Et quoi ? Qu’allait-il dire ? Qu’il avait réfléchit ? Qu’il avait eu le cœur brisé lorsqu’il avait reçu cette lettre parce qu’il avait pensé, à ce moment qu’il n’allait plus jamais la revoir ? Est-ce qu’il devait lui dire que ces vacances d’étés n’avaient pas été facile sans elle ? Peut-être devrait-il lui dire tout ça. Mais comment ? Il était d’ordinaire doué avec les gens et les relations sociales. Mais là, c’était différent. Amaryllis semblait avoir changé d’avis sur ces mots, et il en était blessé, un peu. Beaucoup même. D’ailleurs, ce petit froncement de sourcils et ce changement d’attitude de la part du rouge et or pourrait certainement être un indice sur ce qu’il pensait de tout cela. Le petit Jimmy tout gentil qui encaissait tout avait évolué. Le lionceau était devenu lion, enfin !« Tu peux pas effacer ces mots comme ça, comme on passe un coup de balais. » Il l’observait de ses prunelles noisette.«J’ai cru que je n’allais jamais te revoir, Ama. Et c’est souvent dans ce genre de situation, aussi triste soit-elle, qu’on réalise à qu’elle point on aime une personne. » S’il était pas cash dans ces propos mais qu’il entourait ces mots d’un manteau de subtilité, il n’y avait pas anguille sous roche. Il avait réfléchi, Carlie l’avait aidé. Il avait pris du temps. Il aimait sa collègue jaune et noir. Et s’il s’était résigné à ne plus la voir, s’il avait refusé de lui envoyer des lettres pour une question de « self-preservation », maintenant qu’elle était là, il ne voulait pas la laisser partir. Il prit son courage à deux mains, gonfla mentalement sa poitrine de fier lion, et déclara, sûr de lui comme jamais il ne l’avait été. « Je t’aime, Amaryllis. Et je ne m’en serais jamais rendu compte sans cette lettre que tu m’as envoyé. Alors non, je ne préfère pas l’oublier. »Il l’avait dit. Il l’avait dit, et il ne pouvait plus fuir comme une antilope face à un lion. Mais, après tout, c’était lui, le prédateur, dans l’histoire, non ?

Spoiler:
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Amaryllis Douverisa
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MessageSujet: Re: [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy [2 Septembre 1997] Send me the moon × Jimmy EmptyLun 23 Jan 2017 - 21:18

Amaryllis était tiraillée par tout un tas de sentiments différents. La joie d’avoir retrouvé son meilleur ami, mais la peur, profonde, que rien ne serait comme avant. Etait-ce mieux ? Ou pire ? Ou juste… Différent ?

« On pourra peut-être s’entraîner ensemble, un peu, de temps en temps ? » La capitaine des Jaunes et Noirs ne put s’empêcher de sourire. « Bien sûr ! Comme quand on était tous jeunes… Tu te rappelles cette fois où May nous regardait, et où le souaffle avait malencontreusement atterri juste à côté d’elle ? » Le cœur d’Amaryllis se serra à l’évocation de May, mais ses yeux pétillaient en se rappelant de ce moment. Comme ils avaient ri ! A l’époque, ils croyaient encore que May se mettrait un jour au Quidditch et délaisserait le temps d’un entraînement ses pinceaux. Alors pour la motiver, ils lui avaient lancé la balle, sans la prévenir. Mais dans sa maladresse, la rousse avait tenté d’éviter le souaffle, trébuché dans ses pinceaux, renversé sa bouteille d’eau et déversé sa peinture sur la première page de son carnet à dessin. Un magnifique truc abstrait en était sorti, et les deux filles avaient accroché le dessin entre leurs deux lits. Il y était toujours.

 « J’ai pas envie d’oublier. »  L’atmosphère avait changé d’un seul coup. De l’ambiance amicale où l’on discutait Quidditch, on était passé à quelque chose de plus… Intense. Heureusement qu’Amaryllis était assise, parce qu’elle sentait ses jambes trembler. Qu’allait lui dire Jimmy… ? « Même si tu étais troublée lorsque tu l’as écrite, ça ne sort pas de nulle part et… »  Et ? Et ? Et quoi ? Pourquoi c’était si long ? Pourquoi est-ce qu’il ne disait plus rien ? La petite jaune n’osait pas le regarder… Enfin elle le regardait, mais pas dans les yeux. Non, elle observait plutôt son pull rouge et or. Jolies couleurs, hmmm. « Tu peux pas effacer ces mots comme ça, comme on passe un coup de balais. »  C’était vrai. Il avait raison. Ç’aurait été bien trop simple. « Je… »  Mais Jimmy reprit la parole avant que la jaune ait pu continuer. « J’ai cru que je n’allais jamais te revoir, Ama. Et c’est souvent dans ce genre de situation, aussi triste soit-elle, qu’on réalise à qu’elle point on aime une personne. »  Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit. Elle était désolée, tellement désolée. Bien sûr qu’elle l’avait blessée. A quoi s’attendait-elle ? Mais pourquoi est-ce qu’elle lui avait dit ça ? Même si elle était revenue maintenant, ça n’empêchait pas le mal. Et puis ses derniers mots… Amaryllis ne rougissait pas comme beaucoup de filles. Cependant, on pouvait voir de petites mèches d’un rose très doux apparaître dans ses cheveux d’or.

« Je t’aime, Amaryllis. Et je ne m’en serais jamais rendu compte sans cette lettre que tu m’as envoyé. Alors non, je ne préfère pas l’oublier. »

Que. Venait. Il. De. Dire ? Quelque chose ne passait pas. Amaryllis ne comprenait pas. Pourquoi était-elle là d’ailleurs ? De quoi parlaient-ils juste avant ? Elle était perdue. Tout devenait flou, tout était si compliqué d’un coup… Et puis, pourquoi sentait-elle son cœur tambouriner dans sa poitrine ? Et ses mains, pourquoi tremblaient-elles ? Et c’était quoi cette sensation étrange qu’elle ressentait au plus profond d’elle ? Pourquoi il ne parlait plus ? Jimmy. Amaryllis releva la tête et le regarda dans les yeux. Et soudain, elle comprit. Je t’aime, Amaryllis. C’est ce qu’il avait dit. C’était ça, la chaleur qui se répandait doucement dans son corps. A partir de là, rien n’allait plus. Ou tout allait bien ? C’était à elle de dire quelque chose là, non ? Ou de faire quelque chose ? Mais quoi ? Elle ne pouvait même plus bouger, même plus parler. Respirait-elle encore, d’ailleurs ? Si ça se trouve, elle était pétrifiée.

Ca ne lui était jamais arrivé. Jamais on ne lui avait dit ça. Sa famille le lui avait dit, maintes et maintes fois évidemment. Mais jamais comme ça. C’était tout nouveau, c’était effrayant mais c’était diablement agréable. Amaryllis avait envie de prendre les mains du lionceau dans les siennes… Non, Amaryllis avait pris les mains du lionceau dans les siennes, en fait. Douce chaleur, mais pourtant si différente de celle ressentie tout à l’heure… Et puis… Et puis elle perdit son regard dans celui de Jimmy. Ses beaux yeux tantôt verts, tantôt marrons. Qui la regardait. Elle.

Elle approcha son visage près du sien, et déposa un baiser sur ses lèvres. Comme si c’était tout à fait naturel. Et ça l’était. C’était agréable, plus encore que de tenir sa main. Amaryllis n’avait jamais ressenti quelque chose comme ça. Elle avait l’impression d’être… Ailleurs. Hors du temps, hors de tout. Elle avait l’étrange impression de ne plus être elle-même, mais en même temps celle d’être enfin entière. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait, mais elle était heureuse. Plus d’obscurité, tout n’était que lumière en cet instant. Amaryllis se leva et entraîna le Lion avec elle, puis elle passa ses bras autour de lui. Elle laissa tomber sa tête sur le torse du jeune homme, tout près de son cou. Elle était bien là. Elle se sentait en sécurité. Loin de tous les problèmes qu’ils affrontaient en ce moment. « Jimmy… »  Elle était incapable de dire autre chose. Incapable de réfléchir, de penser. « Je t’aime. »

« L’esprit ne regarde ni en avant ni en arrière, le présent seul est notre bonheur. »

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