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[Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence...

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Alexander A. Foster
Alexander A. Foster
SERPENTARD7ème annéeTu veux être mon ex?
    SERPENTARD
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MessageSujet: [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... EmptyMer 22 Nov 2017 - 22:49

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[Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... 966316115956deprettylittleliarscomlucyhale620x01

Septembre 1997. Rentrée des classes. 7ème année.

L’atmosphère était plus que tendue. Il régnait dans l’air un sentiment de peur, d’appréhension, de terreur.
Il ne faisait plus aucun doute que le Seigneur des Ténèbres était de retour, et cette fois pour de bon. Et qu’il ne reculerait devant rien pour mettre à exécution ses projets malveillants.

Après avoir passé l’été isolé de tout, loin de Poudlard, loin des quelques amis qui lui restaient, loin de ses parents – qui ne s’étaient évidemment pas inquiété de sa santé ni même demandé s’il était toujours vivant -, Alexander revint à l’école, plus différent que jamais. Son visage affichait toujours un air sombre, et la plupart du temps, il se déplaçait les mains dans les poches, tête baissée, préférant n’adresser la parole à personne. Cela contrastait littéralement avec son attitude de l'an dernier. Alexander était quasiment... inexistant.

L’Elu, ainsi que ses deux fidèles acolytes, manquaient à l’appel. Mauvais signe, très mauvais signe. Le jeune Serpentard savait qu’il devait redoubler de vigilance, s’il voulait que sa dernière année se déroule normalement – aussi normal qu’elle puisse l’être, surtout lorsqu’un certain Seigneur des Ténèbres contrôle le monde des Sorciers – et surtout s’il souhaitait rester en vie, et quitter Poudlard, diplôme en poche, pour s’envoler vers d’autres cieux, loin de tout cela.

La rentrée signifiait d’une part, reprise des cours, ce qui ne le dérangeait pas vraiment, puisqu’il s’était toujours débrouillé pour avoir des notes correctes. Mais elle signifiait également qu’il allait de nouveau croiser la route des autres élèves… et en particulier une, qu’il aurait préféré éviter le plus possible. Laquelle ? Simple. La seule et l’unique : Carlie Peters. Celle qui avait, malgré lui, fait battre son cœur durant l’année 1996… et qui lui avait ensuite fait péter les plombs l’année suivante.

Après avoir passé des mois à s’éviter, puis à se provoquer, pour se retrouver puis se déchirer à nouveau, ils étaient enfin parvenus à une sorte de trêve. Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde, mais ils avaient au moins fait la paix, lors de ces retrouvailles dans l’amphithéâtre de l’école.

Ils avaient alors passé l’été à s’envoyer des parchemins, Alex retrouvant même le plaisir d’une relation calme et sans tensions avec celle pour qui il avait éprouvé de forts sentiments… même s’il ne lui avait jamais vraiment avoué.

Malheureusement, et comme d’habitude dans la vie du Serpentard, rien ne durait jamais vraiment longtemps.
Au fur et à mesure que la rentrée approchait, il se sentait de plus en plus anxieux. Le jeune homme se tenait régulièrement informé de l’actualité du monde des Sorciers, et était évidemment au courant du retour et de la montée en puissance du Seigneur des Ténèbres. Et il était, malgré lui, totalement tétanisé et effrayé. Il ne montrait jamais cette facette de sa personnalité, de peur de paraître faible aux yeux des autres. Et plus les jours approchaient, plus il appréhendait son retour à Poudlard.

Mais ce qui l’effrayait davantage concernait Carlie. Il sentait dans leurs échanges de lettres que leur complicité pointait à nouveau le bout de son nez. Et il refusait qu’elle soit assimilée à son choix de se rapprocher du camp des Ténèbres. Alors, et comme à son habitude, il ne lui restait qu’une seule solution : s’éloigner, et pour cela, lui faire du mal, pour qu’elle le déteste et que la séparation se fasse plus rapidement. Et qu’elle soit saine et sauve. Apprendrait-il un jour de ses erreurs ? Rien n’était moins sûr…

Ainsi, il se montrait de plus en plus distant, sec, détaché dans ses lettres, et répondait aux siennes de moins en moins vite, de moins en moins souvent, jusqu’à totalement ignorer ses relances. Ce n’était pas de gaieté de cœur, loin de là, car au fond de lui, avoir retrouvé Carlie était bien la seule étincelle de bonheur qui existait dans sa vie. Mais il n’avait pas le choix. Une nouvelle fois, il se sentait obligé de la protéger, comme si elle était incapable de le faire seule, comme si elle était encore cette petite chose fragile et douce qu’il avait connue. Et qu’elle n’était pas assez forte pour affronter à sa façon les Forces du Mal. Non, décidément, Foster n’avait toujours pas appris de son passé…

Le jour de la rentrée était finalement arrivé. Il était rassemblé avec le reste des Serpentard. L’ambiance était lourde, pesante. Carrément différente des autres années. Les sourires, les éclats de joie après les retrouvailles avaient laissé place à des mines tristes, apeurées, méfiantes. Chacun toisait son voisin, comme s’il était une menace. Alex avait pris soin de n’adresser la parole à personne, préférant rester dans son coin, quitte à passer pour un sauvage.

Ce ne fut qu’au moment du repas, alors qu’il pensait être tiré d’affaire, que, COMME PAR HASARD, ses yeux se posèrent sur celle qu’il avait voulu éviter depuis qu’il était arrivé : Carlie. COMME PAR HASARD, il avait fallu qu’elle s’assoit pile en face de lui… mais surtout, qu’il n’y ait aucun autre élève entre eux deux. Il en fit même tomber sa fourchette, aspergeant au passage son voisin avec de la sauce. Mais il ignora totalement ce dernier, trop occupé à tout faire pour que Carlie ne le voit pas. Bon… c’était évidemment peine perdue, car Alex eut à peine le temps de se lever pour se décaler qu’elle avait à son tour posé les yeux sur le Serpentard. Et à présent, elle le fixait. Et Alex n’aimait pas du tout le regard qu’elle lui lançait.
Ouais, Alex savait qu’il était clairement dans la citrouille. Il ne la connaissait que trop bien. Il savait pertinemment qu’elle n’allait pas le lâcher des yeux, et qu’à la moindre occasion, elle viendrait le voir pour lui demander des comptes. Pour lui demander une énième fois ce qu’il n’allait pas chez lui, et pourquoi il s’amusait à nouveau à faire la girouette avec elle. Enfin c'était ce qu'il pensait.

Il détourna rapidement le regard, gêné, puis engloutit son repas. Il se leva, se dirigea vers le hall, pensant être tranquille… mais…
Il sentit une main se poser sur son bras droit, le forçant à s’arrêter. Il soupira, sachant déjà à qui il allait avoir affaire. Elle. Il se retourna, baissa les yeux. Elle était là.

- Carlie… murmura-t-il dans un soupir.

Son cœur se réchauffa. Le temps semblait s’être arrêté autour de lui. Comme s’il n’y avait plus qu’eux deux. Ouais… Elle lui avait manqué…
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Carlie E. Peters
Carlie E. Peters
POUFSOUFFLE7ème annéePréfète-en-chefMODO
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 3 octobre 1979, Londres
SANG: mêlé
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MessageSujet: Re: [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... EmptySam 17 Fév 2018 - 20:40

On y était enfin. Le jour de la rentrée était arrivé. Et Carlie ne parvenait pas à déterminer si c’était une bonne ou une mauvaise chose. De nombreux changements s’annonçaient à Poudlard, des changements qui l’effrayaient au plus haut point. Son regard se posa sur l’insigne de Préfète en Chef qui trônait au sommet de ses affaires sur son lit. C’était grâce à lui qu’elle retournait à l’école, il avait persuadé son père qu’elle serait plus en sécurité ainsi que si elle n’était qu’une simple élève comme les autres, et après qu’elle ait lutté tout l’été contre sa volonté, il avait accepté. Mais Carlie n’était pas aussi sereine que son père. Est-ce que cet insigne allait devoir signifier servir le nouveau régime ? Elle n’était pas certaine d’en être capable. Elle se sentait encore tellement atteinte par les évènements de l’année précédente, trop fragile émotionnellement pour affronter de nouvelles épreuves, probablement pires que toutes celles qu’elle avait connues jusque-là… Elle voulait revenir à Poudlard pour se battre, mais les choses s’annonçaient bien différentes. Comment le monde avait-il pu basculer ainsi en seulement quelques mois ? Après un profond soupir, elle saisit ses affaires et ferma la porte de sa chambre, avant de quitter l’appartement de son père en se demandant si elle le reverrait un jour. Elle avait lu la même interrogation dans le regard de Chace lorsqu’il lui avait dit au revoir à la gare de King’s Cross, juste avant le départ du Poudlard Express. Etait-ce un au revoir, ou bien un adieu ?

Assise à la table des Poufsouffles, Carlie attendait que ne commence l’habituel banquet de la rentrée. La Grande Salle continuait de lui filer des frissons, toujours pleine de souvenirs des drames passés. Elle ne cessait de chercher la figure rassurante de Dumbledore sur l’estrade des professeurs, avant de se rappeler avoir assisté à son enterrement avant son retour chez elle en juin. Rogue trônait désormais fièrement à sa place, et de nouvelles figures avaient rejoint le corps enseignant. Le rictus qu’ils arboraient n’augurait rien de bon… Tout comme les nouvelles qui ne tardèrent pas à sortir, comme la création d’une nouvelle maison pour les nés moldus… Ils venaient tous d’être plongés dans un cauchemar terrible. Et Harry Potter qui manquait à l’appel avec ses deux fidèles accolytes. Décidément, Poudlard n’était vraiment plus le même que celui qu’ils avaient quitté… au moins, Carlie avait quelques alliés dans les rangs des Préfets. Stella, notamment, ou Ethan, son homologue masculin. Bien qu’ils ne se soient jamais réellement fréquentés, elle était sûre que ce qui était arrivé à Charlotte les souderait plus que jamais dans ce qui les attendait. Charlotte… La place vide en face d’elle témoignait de son absence, la rendant plus cruelle encore qu’elle ne l’était déjà. La Poufsouffle préférait ne pas penser au lit vide et froid qui attendrait à côté du sien dans le dortoir, nouveau témoignage que son amie ne reviendrait jamais ici… Carlie ne cessait de chercher des visages connus dans la foule, et ne pouvait que constater l’absence de plusieurs de ses amis dans les rangs, chacun emportant avec lui un serrement de cœur. Heureusement qu’Amaryllis lui avait fait la surprise d’être de retour.

Tandis que son regard parcourait distraitement les visages tous plus ou moins inquiets des élèves, se posa sur la personne en face d’elle, à la table des Serpentards. Elle croisa son regard sombre, ce regard qui l’avait hantée une partie de l’été. Alexander Foster. Leur histoire commençait à être bien trop compliquée. Il avait été l’un des seuls à qui elle avait envoyé des lettres dans l’été, avec Jimmy et Amaryllis. Une correspondance qui lui avait permis de garder un peu la tête hors de l’eau tandis qu’elle sombrait lentement dans la détresse et une certaine dépression, faisant suite aux meurtres de Catherine et Charlotte. Ils avaient décidé d’enterrer la hache de guerre à la fin de l’année précédente, et ils avaient réussi à devenir amis, retrouvant la complicité qu’ils avaient à l’époque où ils étaient ensemble. Puis les lettres du Serpentard s’étaient espacées, son discours avait changé, jusqu’au jour où elles s’étaient taries. Plus rien, plus la moindre réponse. Ca avait été le coup de grâce pour Carlie, elle avait passé près d’une semaine à éplucher le journal, redoutant de tomber sur son nom dans les disparus ou morts, ne comprenant pas comment il avait pu l’abandonner ainsi. Puis elle s’était fait une raison. Foster resterait toujours Foster, il ne changerait jamais. Alors elle avait cessé de le relancer, cessé de lui demander s’il allait bien. Et maintenant, croiser son regard alors qu’elle ne l’attendait plus, lui faisait le même effet qu’un électrochoc. Comme si tous les souvenirs qu’elle avait le concernant se déversaient dans sa mémoire. Tous ces flashbacks de leur histoire, leurs disputes, leur réconciliation… Elle se sentait tellement différente de la Carlie d’alors. Cette Carlie qui avait désespérément besoin d’amour et d’attention. Comme les soucis d’une adolescente trop fleur bleue semblaient simples aujourd’hui, comparés au choix cornélien de risquer sa vie au profit de celle des autres, ou bien de sauver sa peau.

Elle soupira en le voyant chercher à changer de place. Il ne savait donc faire que fuir, cet immonde serpent qui jouait inlassablement avec son cœur. Elle s’était résolue à définitivement tirer un trait sur lui, elle avait eu le temps de prendre sa décision en attendant désespérément de revoir sa chouette, Lyra, se poser sur sa fenêtre, apportant ne serait-ce qu’un minuscule morceau de parchemin lui assurant qu’il était en vie. Et voilà qu’il lui suffisait de croiser son regard pour voir toute sa détermination fondre comme neige au soleil, encore une fois. Mais à quoi bon s’obstiner ? Foster ne savait que la faire souffrir… Carlie continua à l’observer. S’il engloutissait son repas comme s’il n’avait pas mangé depuis plusieurs semaines, la jeune femme, elle, avait l’appétit coupé. Trop de choses venaient de se passer, trop de mauvaises nouvelles. Elle continuait de le fixer, tentant de tirer au clair ses pensées. Elle était tellement perdue qu’elle manqua presque de se lever à son tour quand elle le vit prendre la direction de la sortie de la salle. Elle sauta sur ses pieds, et se hâta à sa suite. Elle sentait le regard de ses camarades se tourner sur son passage, mais elle n’en avait rien à faire. Elle tendit le bras au moment où Alex passait les grandes portes de bois de la grande salle, et agrippa fermement le sien. Il se retourna, et leurs regards se croisèrent de nouveau. Ils y étaient, il ne pouvait plus s’échapper.

« Carlie… »

Elle ferma les yeux, et inspira profondément, se laissant envahir par le sentiment fugace de bien être qui l’envahit en l’entendant prononcer son nom. C’était une chose rare, une relique de leur histoire. Depuis qu’ils s’étaient séparés, elle avait le plus souvent eu droit à un « Peters » dédaigneux. Elle rouvrit les yeux, scrutant son visage, heureuse au fond d’elle de voir qu’il était intact et qu’il allait bien. Et également furieuse, parce qu’il n’avait donc aucune raison valable de l’avoir abandonnée comme il l’avait fait. Elle lâcha son étreinte et croisa les bras sur sa poitrine.

« Je suis ravie de voir que tu es suffisamment en vie pour revenir ici. »

Son ton était sec, plus acerbe qu’elle ne le voulait. Elle avait vite fait de reprendre ses mauvaises habitudes avec lui… Allaient-ils un jour réussir à avoir une conversation entière sans se déchirer ? Elle passa une main dans ses cheveux, toujours aussi surprise de leur longueur, afin de se calmer un peu.

« Pourquoi, Alex ? Pourquoi tu as disparu comme ça ? J’étais tellement inquiète de… »

De voir que tu étais une nouvelle victime des mangemorts. Elle laissa sa phrase suspendue dans le vide qui les séparait. Elle se contenta seulement de chercher une réponse au fond de son regard. Merlin, qu’il lui avait manqué…


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Alexander A. Foster
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MessageSujet: Re: [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... [Septembre 1997] Ce n'est pas la distance qui sépare, c'est le silence... EmptySam 17 Fév 2018 - 23:39

- Je suis ravie de voir que tu es suffisamment en vie pour revenir ici.

Ouch. Le ton sec et froid, employé par la jeune Poufsouffle, contrastait largement avec le sentiment de bien-être qu'Alexander éprouvait de se retrouver face à elle. Evidemment qu'il était heureux de la revoir. De voir qu'elle était en vie, qu'elle était en bonne santé. Mais de là à le montrer... Il y avait encore du chemin à parcourir. Le Serpentard fit donc de son mieux pour paraître le plus indifférent possible. Comme il le faisait toujours.

Il détailla rapidement son visage : ce dernier était excessivement marqué. Il avait même l'impression de lire de l'inquiétude dans son regard. Le sourire qui l'avait toujours fait craquer avait totalement disparu. En même temps, au vu des événements passés, il était parfaitement compréhensible que ce soit le cas. Entre décès et fuites, il était évident qu'à partir de cette année, rien ne serait plus comme avant.

Alexander lâcha un soupir, et détourna le regard. Certes, ne plus lui donner de nouvelles, quasiment du jour au lendemain, n'était pas l'idée la plus judicieuse qu'il ait eue, en particulier par les temps qui couraient. Puis bon... Comment aurait-il réagi si Carlie avait fait de même ? Oui, la réponse était claire... Il aurait précisément pété les plombs... même si elle n'avait aucun compte à lui rendre. Mais quand on joue avec l'égo de Foster...

Le jeune Serpentard consentit finalement à reposer son regard sur elle.

- C'est une joie de te revoir ici.

Toujours plus froid.
Mais il n'avait pas le choix. S'il voulait qu'elle le laisse tranquille, il devait tout faire pour la repousser, et la maintenir à distance... Comme il l'avait toujours fait lorsqu'ils s'étaient séparés. Mais pour d'autres raisons, cette fois.
Or, Carlie semblait apparemment pencher pour les tendances sado-masochistes. Pourquoi s'obstinait-elle systématiquement à revenir avec lui, alors qu'il se comportait comme le plus abject des Serpents ?

- Pourquoi, Alex ? Pourquoi tu as disparu comme ça ? J’étais tellement inquiète de…

Inquiète de ? Inquiète de quoi ?
Elle n'acheva pas sa phrase. Alex arqua un sourcil. Elle se mit à le fixer. Il préféra détourner le regard.

C'était lui tout craché. Fuir, fuir et encore fuir.

Il soupira à nouveau. Un duo d'élèves passa près d'eux, rompant le silence embarrassant qui s'était installé entre Carlie et lui. Il finit par daigner la regarder, et lui répondre.

- Y'a pas besoin de s'inquiéter. Je suis un grand garçon, et je sais m'occuper de moi.

Il enfouit ses mains dans ses poches.
"Abruti". Tel était sans doute le mot qui résumait la pensée de Carlie à ce moment précis. Pourquoi était-il obligé d'agir comme le dernier des crétins ?

- J'ai pas disparu. J'étais occupé, c'est tout. J'avais pas le temps.

Vas-y Foster, rajoutes-en une couche.

Il était clairement plus facile pour le Serpentard de lui sortir une telle réponse, plutôt que d'avouer à Carlie les vraies raisons de son éloignement soudain.
Il était clairement plus facile de se cacher derrière ces mensonges, plutôt que d'avouer que par lâcheté, il avait préféré prendre ses distances avec elle, pour sauver sa peau. Et protéger Carlie. Bon, ça c'était surtout pour se donner bonne conscience. Il avait fini par réussir à se persuader que c'était la bonne décision à prendre. Mais comme d'habitude, Foster était aveuglé... par sa bêtise.

Les deux ex étaient plantés l'un en face de l'autre. Alex eut l'impression de revenir dans le passé, un an auparavant. Ils n'avaient strictement rien à se dire. Enfin, c'était surtout qu'Alex avait la ferme intention de faire tous les efforts possibles pour ne pas poursuivre la conversation et partir le plus vite possible, loin de Carlie.

... Mais quelque chose lui disait que la jeune Poufsouffle n'allait pas le laisser filer aussi rapidement et aussi facilement. Si Alexander connaissait la Carlie calme et souriante, il connaissait également celle qui se mettait en colère... pour de bonnes raisons, cette fois. Et dans le regard de son ex petite amie, il lui semblait lire un mélange d'incompréhension, de lassitude, d'impatience... Bon, il allait encore passer un mauvais quart d'heure.
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