| | [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles | |
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| Sujet: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Lun 15 Jan 2018 - 0:06 | |
| Lundi 8 décembre 1997, peu après le déjeuner.
Il n'y avait pas de professeur plus monotone que Cuthbert Binns. Etait-ce parce qu'il enseignait depuis trop longtemps ou parce qu'il s'ennuyait lui-même de ses leçons ? Quoiqu'il en soit, le fantôme ne changeait pas à ses habitudes. D'un flottement mou et lent, l'enseignant apparut dans la bibliothèque en traversant une grande étagère de manuels scolaires. Oubliant qu'une masse d'élèves se trouvaient sur place à sa demande et n'attendaient que ses consignes, le fantôme s'installa à une table, sans même les saluer.
Les paupières mi-closes, il resta un moment immobile, là, comme sur le point de sombrer dans état comateux. Puis soudain -sans aucune raison apparente-, il fut saisit d'un frisson et sembla se réveiller. Tournant sur lui-même avec lenteur, il fit face aux étudiants qui se trouvaient devant lui.
- J'ai envoyé aux préfets, un hibou les informant qu'un devoir aurait lieu aujourd'hui dans la bibliothèque. : Miss Brenrivage, Miss Romelle, Miss Cavelone et Miss Phillipsune doivent vous avoir transmis l'information. J'espère que vous avez bien relu vos cours.
Si quelqu'un se demandait comment les Nuncaboucs avaient été prévenus, puisque nul préfet ne s'y trouvait, la réponse était simple : aucune information ne leur avait été communiquée. Et si quelqu'un s'en offusquait publiquement, ce ne serait pas le professeur Binns qui réagirait. Mais ce n'était guère surprenant. Comme à son habitude, il ne prêtait aucune attention à ce qui se passait en classe et se contentait de réciter, las, les cours ou les informations qu'il devait transmettre. Guère plus.
Les vacances de fin d'année approchait et il avait jugé utile d'interroger les adolescents sur les leçons qu'ils avaient vu depuis le début d'année. La bibliothèque lui avait semblait un choix judicieux. En effet, son questionnaire était un peu pointilleux et certains étudiants seraient heureux de pouvoir circuler dans la bibliothèque pour faire des recherches. Néanmoins, il était inutile de ne compter que sur cette opportunité. S'il n'avait pas révisé, un étudiant serait incapable de se repérer dans les rayons pour retrouver les réponses à ses questions.
- Monsieur Octavius Hulpray veillera à ce que le devoir se passe dans les meilleures conditions. Vous êtes autorisés à vous lever et faire des recherches... En silence, évidemment.
Après un bâillement qui sembla durer une éternité, le professeur fit léviter les devoirs jusqu'aux tables.
- Vous avez deux heures.
Lui avait l'éternité devant lui.
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DEVOIR D'HISTOIRE DE LA MAGIE Les relations entre sorciers et moldus au fil des siècles
Partie 1 / ANGLETERRE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et "brûlée" quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ? [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ? [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ? [ 3, 4, 5, 6, 7] Qui était Matthew Hopkins ? Quelle série de lois appliquait-il ? [ 3, 4, 5, 6, 7] Dans le village moldu Pluckley, plusieurs lieux sont dits occupés par des sorciers. Quelle manifestation magique a été remarquée dans l'un des bars de la ville ? Nommez le lieu. [ 4, 5, 6, 7] Quelle sorcière peut-on apercevoir au Château de Glamis et sous quelle forme ? [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ?
Partie 2 / EUROPE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ? [ 3, 4, 5, 6, 7] Pourquoi Pierre Burgot et Michel Verdun ont-ils été brûlés vivants au 16ème siècle ? [ 4, 5, 6, 7] Dans la région d'Armorique, en France, les moldus ont soupçonné une femme d'être une sorcière. Comment se nommait-elle ? Ils lui prêtaient 3 principaux dons. Expliquez-les. [ 6, 7] Quel village espagnol, fut considéré comme un nid de sorciers dès le 13ème siècle ?
Partie 3 / AMERIQUE
[ 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommait la première moldue qui se plaignit des faits de sorcellerie, aux États-Unis ? Ces accusations marquèrent le début de l'affaire des sorcières de Salem. [ 5, 6, 7] Comment nommait-on les sorciers aidant les moldus (Non-Maj') aux Etats-Unis à pourchasser ceux qui pratiquaient la magie ? [ 5, 6, 7] Il existe une île au Canada, dans la province du Québec, qui fut autrefois nommé l'ïle des Sorciers par le peuple autochtone. Bien qu'elle ait porté différents noms au cours de l'histoire, comment les moldus nomment cette terre aujourd'hui ? [ 6, 7] Pourquoi la légende de l'Église de la Visitation peut-nous faire penser qu'un sorcier animagus vivait Sault-au-Récollet (Canada), au 19ème siècle ? Sous quelle forme se métamorphosait-il ?
Partie 4 / QUESTIONS BONUS
[ 1, 2, 3] Comment les sorciers sont-ils représentés par les moldus ? [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment cohabitaient les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons ? [ 4, 5, 6, 7] En vous basant sur vos connaissances et sur l'Histoire des sorciers, comment décrivez vous les relations entre les moldus et les sorciers ? Quelles conclusions en retirerez-vous ?
[HJ : Les devoirs sont à envoyer à cette adresse : http://www.rictusempra.org/post?f=110&mode=newtopic Lorsque les participations seront closes, vos devoirs seront intégrés à la suite de vos RPs. Vous avez jusqu'au 31 mars 2018 pour poster.
Le bibliothécaire se réserve le droit d'intervenir, s'il y a infractions. Bonne chance et surtout bon RP à tous !]
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| Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Ven 16 Mar 2018 - 16:15 | |
| DEVOIRS REÇUS :
Alizée Shafiq Lysander Gilson Alexander A. Foster
Lina H. Kaveline Oliver Grade
[Edité la dernière fois le 07/04 à 23h06]
PS : Vous avez droit de RP à la suite. Vous gagnerez des points personnels en plus des points maisons ! |
| | | AVATAR : Monika Jagaciak
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INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire DATE & LIEU DE NAISSANCE: 3 septembre 1980, Londres.SANG: pur | Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Mar 27 Mar 2018 - 18:32 | |
| Lundi 4 décembre 1997. Dire que cette date n'avait pas été une bonne journée pour la sixième année aurait été un euphémisme. Pour commencer la journée, la demoiselle n'avait quasiment pas dormi de la nuit et l'appétit qu'elle avait pu posséder par le passé l'avait complètement quitté. Après s'être préparée, elle s'était rendue dans la grande salle, s'asseyant au centre de la table des Serpentards. Ni trop loin de la table des professeurs, ni trop proche. Elle n'avait ni l'envie d'être vue comme une lèche-botte des Carrow, surtout après ce qu'Alecto lui avait fait subir comme humiliation quatre jours auparavant, ni l'envie d'être remarquée comme étant de ceux qui ne les appréciaient pas. Deux clans dans la même maison, qui se faisait une guerre intestine depuis le début de l'année. Alizée n'y avait pas pris part, du moins à son souvenir et elle n'avait pas l'intention de commencer maintenant. Pourtant, arrivée sur le lieu, elle avait rapidement remarqué le regard de certains sang-pur avec qui, par le passé, elle s'était bien entendue. Des regards froids, parfois méprisants. Elle avait aussi vu les sourires presque amicaux que lui avaient lancés les sang-mêlés et autres serpents qui s'agglutinaient trop proche de la porte de la spacieuse pièce. Déjà irritée, Alizée n'avait pas touché à son petit-déjeuner et avait quitté l’atmosphère qu'elle trouvait oppressante, fuyant le plus vite possible vers les étages, pour se rendre à son premier cours le matin, avec beaucoup trop d'avance. Elle s'était assise près de la porte, essayant de se calmer en ralentissant sa respiration, sans y parvenir, après que son cœur se fut emballé dans sa poitrine, sans explication logique. Quand la sonnerie ouvrant le début des cours retentit, Liz s'était déjà relevée et attendait que le professeur leur ouvre l'accès à sa salle de classe, sans prononcer le moindre mot. Malheureusement pour elle, elle dut se résoudre à abandonner l'idée d'y participer, étant prise d'un vertige violent avant même d'entrer. Leur professeur de la matinée l'avait rattrapée et avait demandé à un de ses camarades de classe de l'emmener à l'infirmerie. La Shafiq n'avait pas protesté, n'ayant ni la force, ni la patience pour faire front face à l'adulte dans son état. Elle s'était laissée guider jusqu'à l'entre de Madame Pomfresh, qui l'avait directement prise en charge avec sa mauvaise humeur habituelle. Comme quoi, certaines choses ne changeaient pas.
Après un repas léger ingurgité presque de force, l'infirmière décida de la garder au moins jusqu'à la mi-journée pour surveiller à ce qu'elle se reposât, comprenant bien vite d'où venait le problème de la vipère. Celle-ci chercha bien à protester, cette fois-ci, mais ce fut peine perdue. Elle dut même lui expliquer d'où venait son insomnie, la jeune femme n'étant pas une habituée de l'endroit. Avouer l'humiliation que lui avait fait subir Alecto, qui l'empêchait de fermer l’œil la nuit depuis quatre jours maintenant, si ce n'était pour s'offrir à des cauchemars plus horribles les uns que les autres, face au regard implacable de la femme, fut plus compliqué qu'elle ne l'aurait cru. Elle dut s'y reprendre à plusieurs reprises, avant de finalement fondre en larmes face à la situation et face au souvenir qu'elle se força à raviver, alors qu'elle cherchait sans y parvenir à l'oublier depuis sa soumission du moment. Avouer à Madame Pomfresh qu'elle avait subit le Doloris parce qu'elle n'était pas arrivée à le lancer, avouer qu'elle avait essayé, voir le regard horrifié de l'infirmière... Ça rendit l'expérience bien trop réelle au goût d'Alizée, qui ne put se retenir et vomit, à plusieurs reprises. Elle loua le ciel au moins mille fois, ce jour-là, car il n'y avait personne d'autre qu'elle avec Poppy, qui lui jura de ne rien dire à personne, tout comme elle le remercia que l'adulte eut pensé à insonorisé l'endroit quand sa crise eut commencé.
Elle resta dans les bras de l'infirmière, pleurant, hurlant, frappant la vieille femme qui ne lui avait rien fait, pendant de nombreuses minutes, avant de finalement s'endormir à cause de sa fatigue, autant émotionnelle que physique. Elle se réveilla deux bonnes heures plus tard et après une vérification rapide de son état, l'infirmière lui offrit la possibilité de partir, sous deux conditions. La première était d'aller manger directement, le repas du midi étant servi dans la Grande Salle et la seconde était de venir la voir si elle avait à nouveau besoin de parler. Alizée la remercia chaleureusement, quelque chose de rare venant de sa personne et lui jura sur son honneur de Serpentard de suivre ses conseils, avant de se diriger vers l'endroit où elle alla prendre son repas. Les regards n'avaient pas changé, si ce n'était certain qui se faisaient à présent moqueur. D'une bien meilleure humeur, bien qu'encore fatiguée et avec un joli mal de crâne, Alizée décida de les ignorer. Elle se servit généreusement en remarquant à quel point elle pouvait avoir faim, mangeant aussi vite qu'elle le put avec les règles de bienséance qui la caractérisaient durant les repas, avant de quitter ses camarades sans un regard pour eux. Elle ne salua que Lou, de loin, avec un petit sourire d'excuse, avant de partir un peu plus vite, se souvenant trop bien sa lâcheté quand Béa et lui, une semaine plus tôt, avaient eu besoin d'elle et qu'elle n'avait rien fait si ce n'était baissé la tête et attendre que l'orage passât comme à son habitude. Après tout, elle avait laissé le Gryffondor défendre sa sœur seul, sans lui offrir le moindre soutien sur le moment et elle n'osait pas imaginer la colère qui devait l'animer, qu'elle fût dirigée contre elle, ce qui lui paraîtrait logique, ou contre quelqu'un d'autre. Encore une fois, elle le savait, elle était lâche, préférant le fuir plutôt que l'affronter.
Ce fut le son de la cloche, annonçant le début des cours de l'après-midi, qui la sortit du capharnaüm qu'étaient ses pensées en lui vrillant les tympans. Elle releva la tête vers l'endroit où elle se trouvait, à savoir la bibliothèque, pour voir apparaître le fantôme qui leur servait de professeur d'histoire de la magie. En y réfléchissant un peu, il n'était pas difficile de comprendre, à l'expression de surprise qu'elle laissa filtrer sur son visage, qu'elle avait complètement oublié pourquoi elle se rendait dans l'antre d'Holbrey, bien qu'elle l'eut fait sans se poser de questions. Elle n'avait plus vraiment la tête à ce genre de réflexion, de toute façon, maintenant que sa petite bulle de princesse sang-pure avait volé en éclats à grand coup de Doloris. Sans un mot, déjà assise à une table, elle observa l'esprit passer, rester immobile pendant de longues secondes, avant de finalement se décider à remarquer la présence des élèves. Le spectacle qu'il offrait était déjà soporifique à souhait, hypnotisant, mais la demoiselle se força à rester éveillée, écoutant ce qu'il disait. Dès qu'elle reçut sa copie et que le professeur leur offrit la possibilité de faire des recherches, elle soupira de soulagement. Sans les livres, elle savait qu'elle n'aurait pas réussi à remplir le questionnaire.
Elle n'avait pas mis deux heures, mais bien une bonne heure et demi pour répondre à la plupart des questions, essayant de se souvenir au mieux de ce qu'elle savait pour ensuite faire des recherches dans les livres, n'arrêtant pas de se déplacer d'un rayon à l'autre pour consulter certains ouvrages. Si elle avait par ailleurs trouvé certaines questions assez simples, elle avait dû se rendre à l'évidence que ce n'était pas le cas de toutes. Elle s'était complètement plongée dans ses recherches, essayant de dénicher les bonnes informations, avec une ardeur que personne ne lui connaissait pour l'histoire de la magie. Elle se foutait pas mal de cette matière, en réalité, mais réfléchir sur le devoir l'empêchait de penser et c'était précisément ce qu'il lui fallait. Elle avait occulté le reste, ses camarades, le professeur ou le bibliothécaire, qu'elle avait à peine salué en arrivant. Il n'y avait plus qu'elle et le questionnaire, surtout les questions qu'elle avait passé après avoir buté dessus, comme ce fut le cas pour les trois dernières questions sur l'Angleterre et la troisième question sur l'Europe. Après encore quinze minutes d'acharnement, elle put enfin ranger sa plume, son encrier et offrir le parchemin au professeur. Elle n'était pas spécialement satisfaite de son travail, mais c'était déjà très bien, elle en était persuadée... Et ce n'était pas comme si frôler la perfection l'intéressait pour cette matière.
Après ça, il ne lui resta plus qu'à attendre la fin de l'heure. Un temps précieux qui lui permit, à son grand désarroi, de pouvoir se replonger dans ses rêveries macabres, où sa famille la rejetait à cause de sa faiblesse, où Lou la détestait à cause de sa lâcheté...
EDIT JKR :
- Citation :
- Note à prendre en compte : Alizée a grandi en Amérique, elle utilise donc le terme "non-maj" naturellement pour parler des moldus.
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Shafiq Alizée Sixième année Serpentard
DEVOIR D'HISTOIRE DE LA MAGIE Les relations entre sorciers et moldus au fil des siècles
Partie 1 / ANGLETERRE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et "brûlée" quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ? • Il s'agissait de Gwendoline la Fantasque. Elle se faisait capturer en se déguisant et lançait un sortilège de gèle-flamme pour survivre. [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ? • Les sorcières de Samlesbury, au nombre de trois, s'appelaient Ellen Bierley, Jennet Bierley et Jane Southworth. [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ? • Les non-majs exécutèrent les dix accusés, sur les onze suspectés, par pendaison. [ 3, 4, 5, 6, 7] Qui était Matthew Hopkins ? Quelle série de lois appliquait-il ? • Matthew Hopkins était un chasseur de sorcières pendant la première révolution anglaise. Il appliquait comme série de lois les witchcraft acts. [ 3, 4, 5, 6, 7] Dans le village moldu Pluckley, plusieurs lieux sont dits occupés par des sorciers. Quelle manifestation magique a été remarquée dans l'un des bars de la ville ? Nommez le lieu. • Dans le bar le Black Horse des objets se seraient déplacés tous seuls, laissant penser à la présence de sorciers ou pour les non-majs, la présence d'un esprit. [ 4, 5, 6, 7] Quelle sorcière peut-on apercevoir au Château de Glamis et sous quelle forme ? • Au Château de Glamis, il est possible d'apercevoir Janet Douglas, aussi appelée la Dame Grise de Glamis, sous forme de fantôme. Il y aurait également d'autres fantômes présents, mais rien n'affirme qu'il s'agisse bien de sorciers et il se peut que ce ne soit qu'une légende pour les non-majs. [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ? • Les non-majs ont créé au 18ème siècle la boule de sorcière que l'on accrochait à un arbre. Vers les années 1830, le kugel, sont équivalent allemand, vit le jour. Plus tard, cela deviendra la boule de Noël, que l'on accroche au sapin pour le décorer.
Partie 2 / EUROPE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ? • Il est estimé qu'environ 900 personnes ont été brûlées, mais il n'est pas vraiment possible de savoir s'il s'agissait uniquement de sorciers et sorcières ou s'il y avait également des non-majs. [ 3, 4, 5, 6, 7] Pourquoi Pierre Burgot et Michel Verdun ont-ils été brûlés vivants au 16ème siècle ? • Pierrer Burgot et Michel Verdun ont été brûlés vifs sous prétexte qu'ils avaient renié leur dieu au profit d'un quelconque diable et qu'ils avaient consommé de la chair humaine sous forme de loup (loup-garou). [ 4, 5, 6, 7] Dans la région d'Armorique, en France, les moldus ont soupçonné une femme d'être une sorcière. Comment se nommait-elle ? Ils lui prêtaient 3 principaux dons. Expliquez-les. • Les non-majs ont soupçonné une femme surnommée Naïa la sorcière de Rochefort-en-Terre. D'après eux, elle possédait comme dons les facultés de prédire l'avenir, donc d'avoir le troisième œil, d'ubiquité, signifiant qu'elle pouvait se trouver à plusieurs endroits en même temps, ainsi que d'immortalité, la femme ne vieillissant pas d'après certains témoignages. [ 6, 7] Quel village espagnol, fut considéré comme un nid de sorciers dès le 13ème siècle ? • Le village de Trasmoz fut considéré comme un nid de sorciers à partir du 13ème siècle.
Partie 3 / AMERIQUE
[ 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommait la première moldue qui se plaignit des faits de sorcellerie, aux États-Unis ? Ces accusations marquèrent le début de l'affaire des sorcières de Salem. • Elizabeth Parris fut la première "possédée" par la sorcellerie et se plaignit des faits de sorcellerie, rapidement suivie par Abigail Williams et Ann Putnam. [ 5, 6, 7] Comment nommait-on les sorciers aidant les moldus (Non-Maj') aux Etats-Unis à pourchasser ceux qui pratiquaient la magie ? • Les sorciers qui aidaient les non-majs au États-Unis à pourchasser ceux qui pratiquaient la magie étaient appelés les Ratisseurs. [ 5, 6, 7] Il existe une île au Canada, dans la province du Québec, qui fut autrefois nommé l'île des Sorciers par le peuple autochtone. Bien qu'elle ait porté différents noms au cours de l'histoire, comment les moldus nomment cette terre aujourd'hui ? • Aujourd'hui, les non-majs surnomme cette île l'Île d’Orléans, mais son nom officielle et complet est Comté de l'île d'Orléans. [ 6, 7] Pourquoi la légende de l'Église de la Visitation peut-nous faire penser qu'un sorcier animagus vivait Sault-au-Récollet (Canada), au 19ème siècle ? Sous quelle forme se métamorphosait-il ? • La légende de l'Église de la Visitation peut nous faire penser qu'un sorcier animagus vivait Sault-au-Récollet, car l'homme disparut un jour avec un cheval blanc, sans jamais réapparaître. Un cheval réapparut par contre, complètement sauvage et violent, à l'image du sorcier qui l'on décrivait être une crapule ou un vilain. Le curé de la paroisse du village tentait de faire une église et il parvint à calmer la bête en lui passant une bride (sans doute ensorcelée) pour l'aider à tirer les pierres pour la construction de la bâtisse. Un ouvrier lui enleva la bride juste avant de poser la dernière pierre et l'animal s'enfuit. Il s'agissait d'un cheval blanc. Il était largement possible que le cheval blanc soit l'homme disparu, un animagus donc, coincé sous sa forme animale, un cheval blanc.
Partie 4 / QUESTIONS BONUS
[ 1, 2, 3] Comment les sorciers sont-ils représentés par les moldus ? • Les non-majs se représentent les sorciers avec des chapeaux pointus, laids avec des verrues, souvent accompagnés d'un balais volant mal entretenu et d'un chaudron pour faire des potions magiques. [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment cohabitaient les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons ? • Les sorciers étaient très bien vus par leurs pairs. Il faut savoir par exemple que certains mages conseillaient les pharaons eux-mêmes. [ 4, 5, 6, 7] En vous basant sur vos connaissances et sur l'Histoire des sorciers, comment décrivez vous les relations entre les moldus et les sorciers ? Quelles conclusions en retirerez-vous ? • Pendants plusieurs millénaires, les sorciers et les non-majs ont pu vivre ensemble sans problème, jusqu'à l'apparition de certaines religions, comme le christianisme. Les croyances des non-majs les ont rendu méfiants et ils ont commencé à croire que les sorciers étaient les enfants d'un diable ou quelque chose comme ça, jusqu'au point de nous chasser et essayer de nous assassiner. La relation s'est donc détruite petit à petit à cause de certains non-majs et c'est en raison de ça que le secret magique a été décidé et que l'on ne peut pas faire de magie devant un non-maj, sauf cas exceptionnel. Aujourd'hui, les non-majs sont bien plus nombreux que nous et ils utilisent des choses étranges pour remplacer les sorciers qui les aidaient pendant un temps, en détruisant la planète par bêtise. En conclusion, la décadence de la relation entre sorciers et non-majs détruit la planète.
______________________________ Je préviens ici que j'ai envoyé le devoir dans l'après-midi. Si vous ne l'avez pas reçu, n'hésitez pas à m'envoyer un MP et je le renverrai, j'ai eu la bonne idée de le garder dans un coin. Merci d'avance.
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INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire. DATE & LIEU DE NAISSANCE: SANG: mêlé | Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Jeu 29 Mar 2018 - 23:30 | |
| Ses parents, qui avaient été tous les deux d'excellents élèves, lui avaient toujours conseillé de bien manger les jours d'examens. Jusqu'à présent, Lina avait toujours suivi à la lettre cette recommandation... Et avec beaucoup de plaisir, en plus. Ce matin – là, elle avait englouti tartines, croissants, chocolat au lait et jus de citrouille, sans difficulté, comme si son ventre avait été remplacé dans la nuit par un trou noir. Bien manger, pour ne pas avoir faim pendant l'examen et pour rester concentré. À midi, elle se servit deux fois des pommes de terres et des haricots verts. Cette apparente décontraction cachait pourtant une certaine angoisse. La jeune femme n'avait jamais vraiment eu de mauvaises notes en Histoire de la Magie, pourtant elle avait obtenue ses BUSEs de justesse. Mais cette année était différente : elle allait passer, tant bien que mal, ses ASPICs et l'Histoire de la Magie était une des disciplines essentielles pour travailler au Ministère et au Département des Mystères. Il était hors de question d'échouer. Lina avait passé une bonne partie de la fin du mois de Novembre à étudier en vue de cet examen, mais elle s'était clairement relâchée ces derniers jours suite à la charmante intervention des Carrow. Elle avait vaguement relu son cours la veille, mais son cerveau lui faisait l'effet d'être périmé, elle n'était pas sûre d'avoir retenu la moitié de ce qu'elle avait pu lire.
Devant la porte de la Bibliothèque, son cœur se mit à battre plus fort. Instinctivement, elle se fit un chignon, beaucoup trop strict pour quelqu'un de son âge, mais au moins elle ne serait dérangée par aucune mèches folles. Anxieuse, elle mordilla également l'ongle de son pouce. Elle avisa le lieu d'examen et se demanda si Octave serait là pour les surveiller ou si les Carrow feraient le déplacement. Enfin, ils purent entrer. La barbe rousse du bibliothécaire accueillie les élèves et presque aussitôt un sourire se dessina sur le visage pâle de Lina. La préfète s'installa à une table, près d'une fenêtre. Le ciel était clair, le temps sec et froid. Une journée d'hiver comme elle les aimait : tant mieux. Elle croisa les mains sur la table et écouta son fantôme de professeur. Elle haussa un sourcil quand il expliqua qu'ils pouvaient tout à fait se lever pour effectuer des recherches pendant l'examen. Lina tordit sa bouche... L'examen serait donc si dur que ça ?
« Monsieur Octavius Hulpray veillera à ce que le devoir se passe dans les meilleures conditions. Vous êtes autorisés à vous lever et faire des recherches... En silence, évidemment ».
Ah, monsieur Binns et sa manie de transformer les prénoms et les noms.... D'ailleurs, malgré l'habitude de ses sept années de cours avec lui, elle avait bien faillit ne pas se reconnaître quand il l'avait appelé Cavelone. Lorsqu'il quitta la pièce, un paquet de feuilles s'éleva dans les airs et se reparti dans l'espace, pour finalement se poser avec grâce devant chacun des élèves. Dans un coin, Lina remarqua Lysander. Elle lui lança un regard froid et pinça les lèvres. Elle était incapable de savoir si elle lui en voulait vraiment, ou pas. À chaque fois qu'elle le voyait, quelque chose à l'intérieur d'elle lui faisait mal, parfois elle avait eu envie de le menacer avec sa baguette, mais la sensation ne durait jamais bien longtemps. Quelque part il avait été victime du sadisme des Carrow... Elle ferma les yeux un instant, et les rouvrit pour considérer les listes des questions. Elle relut le sujet trois fois avant d'établir une stratégie. Il lui semblait plus logique de commencer à répondre aux questions qui se passaient de recherches (car oui, il y en avait ! Ses nombreuses heures de révisions s'avéraient payantes finalement). En fait, elle était capable de répondre à toutes les questions de la première partie. Les questions de la deuxième partie n'étaient pas difficiles non plus, sauf peut – être celle concernant Pierre Burgot et Michel Verdun. Il lui faudrait sûrement lire un article ou deux pour compléter au mieux la réponse qu'elle avait déjà en tête. La troisième partie fut plus délicate, elle n'était plus sûre des noms des moldues impliqués dans le procès de Salem, et elle dû sauter la question sur les sorciers venant en aide aux Non – Majs. Elle serait obligé de perdre du temps sur des recherches. Tant pis. Avec constance, Lina avança dans son travail. Partout autour d'elle, les plumes grattaient le parchemin. Parfois, une chaise raclait le sol, des pas pressés retentissaient entre les rayons. Le front appuyé sur sa main droite, la jeune femme tentait de répondre au mieux aux questions. En histoire, elle avait toujours peur soit de trop s'étendre, soit d'être trop concise. Elle n'avait que très rarement trouvait le juste milieu. Enfin elle arriva à la dernière question de la partie Bonus. Lina eut un petit mouvement de recul. Inquiète, elle jeta un regard circulaire dans la pièce. Elle semblait être la seule à être perturbée. Ses yeux verts tombèrent sur Octave. Malgré leur drôle de relation, un peu houleuse, sa présence était étrangement réconfortante. Elle se souvint brusquement que pendant sa punition, il l'avait trouvé trop distraite. Avec un sourire, elle retourna sa son travail. Les Carrow allaient – ils lire leur devoir ? Lina en doutait : trop d'élèves. Et puis elle n'était pas certaines que les Mangemorts soient à ce point consciencieux. Pouvait – elle s'exprimer librement sur les relations entre moldus et sorciers ? Après une longue hésitation, elle jugea que oui. Mr. Binns ne la dénoncerait jamais, lui même estimait ne plus faire parti de ce monde. Quand elle acheva son paragraphe, il ne lui restait qu'une demi heure. Silencieusement, elle se leva pour parcourir les rayons et attraper les livres dont elle avait besoin pour compléter ses précédentes réponses. Mais elle était en retard : mauvaise gestions du temps. Elle ajouta quelques éléments sur Burgot et Verdun, rectifia le noms des accusatrices de Salem, confirma le nombre de personne brûlées pendant le procès de Wurtzbourg, mais quand la cloche sonna, une dernière question restait sans réponse : celle de la troisième partie sur les sorciers aidant les moldus à chasser ceux qui pratiquaient la magie. La jeune femme haussa les épaules. Vu son niveau, qui se situait à « Acceptable », le résultat final n'était pas si mal. Peut être un peu synthétique, mais Lina était à peu près sûre que tous les éléments essentiels se trouvaient là, du moins l'espérait – elle...
Lentement, elle se leva et fit la queue avec les autres pour rendre sa copie. En sortant, elle adressa à Octave un sourire fatigué. Les examens avaient toujours cet effet – là sur elle. La seule ambition de la sorcière était désormais de larver dans la salle commune devant un bon feu de cheminée. L'idéal serait peut être de faire une partie de bavboules...
EDIT JKR - Citation :
DEVOIR D'HISTOIRE DE LA MAGIE Les relations entre sorciers et moldus au fil des siècles
Partie 1 / ANGLETERRE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et brûlée quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ?
Gwendoline la Fantasque, grâce au sortilège de Gèle – Flamme.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ?
Jane Southworth, Jennet Bierley et Ellen Bierley, accusée par Grace Sowerbutts au début du XVII ème siècle.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ?
Elles furent exécutées par pendaison.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Qui était Matthew Hopkins ? Quelle série de lois appliquait-il ?
Matthew Hopkins était un moldu, connu comme étant un chasseur de sorcières auto proclamé. Les chasses qu'il menait avaient principalement lieu dans les comtés de Suffolk, Essex et de Norfolk, soit dans l'Est de l'Angleterre. Hopkins serait devenu un chasseur après avoir entendu certaines rumeurs concernant des femmes ayant rencontré le Diable en personne en 1644. Pour les faire parler, il utilisait des « tortures sans effusions de sang », pour rester en accord avec la Loi de l'époque. Matthew et son assistant, John Stearne étaient réputés pour utiliser des objets pointus afin de chercher les marques du Diable sur le corps de leurs victimes. Matthew Hopkins avait mis en place des pratiques ordaliques pour juger les sorcières. Les victimes du chasseur subissaient certaines épreuves prouvant, ou pas, leur culpabilité. Une de ses épreuves consistait par exemple à jeter une femme attachée dans de l'eau, si elle coulait, alors la victime s'avérait être innocente (mais morte). En revanche, si elle flottait, la sorcière était condamnée à mort.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Dans le village moldu Pluckley, plusieurs lieux sont dits occupés par des sorciers. Quelle manifestation magique a été remarquée dans l'un des bars de la ville ? Nommez le lieu.
Le village de Pluckley ou, le village au 14 fantômes, est reconnu par les moldus depuis 1955, comme la ville la plus hantée du Royaume – Unis. Les personnes qui n'ont pas de pouvoirs magiques, s'y rendent notamment pour visiter le pub The Black Horse, réputé pour ses disparitions ou déplacements d'objets. Les moldus peuvent également visiter l'école, l'épicerie, le bureau de poste, le « Bois Hurlant », l'église et enfin le cimetière. Les manifestations les plus courantes dans ces lieux seraient l'apparition de fantômes.
[ 4, 5, 6, 7] Quelle sorcière peut-on apercevoir au Château de Glamis et sous quelle forme ?
D'après la légende, la sorcière Janet Douglas, hanterait encore les lieux sous la forme d'une Dame Grise.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ?
Les boules de Noël, aujourd'hui utilisées pour décorer les sapins, sont les descendantes directes des Witch Balls, des boules de verre – en général bleues et vertes –, que les moldus suspendaient aux arbres ou aux fenêtres pour conjurer le mauvais sort et éloigner les sorcières.
Partie 2 / EUROPE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ?
Pendant le procès, 900 personnes furent brûlées dont 200 dans la ville.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Pourquoi Pierre Burgot et Michel Verdun ont-ils été brûlés vivants au 16ème siècle ?
D'après la légende, Pierre Burgot aurait vendu son âme au Diable pour que ce dernier protège son troupeau de bétail : en échange l'homme se devait de renoncer à l'Église Catholique. 9 ans plus tard, Mr. Burgot rencontre Michel Verdun qui lui demande de rendre à nouveau obéissance à leur Maître, notamment parce que Pierre Burgot serait retourné plusieurs fois à l'Église. Quelques temps plus tard, et grâce à leur maître, les deux hommes auraient bénéficier d'un pouvoir leur permettant de se changer en loup et ils en auraint profiter pour tuer et dévorer des jeunes femmes. Bien entendu, il s'agit d'un cas lycanthropie classique.
[ 4, 5, 6, 7] Dans la région d'Armorique, en France, les moldus ont soupçonné une femme d'être une sorcière. Comment se nommait-elle ? Ils lui prêtaient 3 principaux dons. Expliquez-les.
La sorcière en question a été surnommé Naïa. Les trois dons qu'on lui prêtait était le pouvoir d'ubiquité, l'art de lire l'avenir, et enfin d'être tout à fait insensible à la douleur.
[ 6, 7] Quel village espagnol, fut considéré comme un nid de sorciers dès le 13ème siècle ?
Trasmoz est un village espagnol, situé dans le nord du pays. Il est considéré comme un haut lieu de la sorcellerie. En réalité, les habitants du village avaient fait eux même courir cette rumeur pour protéger l'activité principale de Trasmoz, à savoir la fabrication de pièces de monnaie. L'Église Catholique a par ailleurs condamné la ville en maudissant la petite bourgade, sous prétexte que le village ne payait pas d'impôts au Monastère voisin. Pour se venger, ledit Monastère détourna l'eau du village en gage de paiement. Quand le Seigneur de la ville l'apprit, il menaça de rentrer en guerre. Mais le Roi d'Espagne, calma le jeu. Pourtant, en prenant parti pour le village, il humilia publiquement l'Église.
Jusqu'à présent, aucun pape n'a levé la malédiction de Trasmoz.
Partie 3 / AMERIQUE
[ 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommait la première moldue qui se plaignit des faits de sorcellerie, aux États-Unis ? Ces accusations marquèrent le début de l'affaire des sorcières de Salem.
Il semblerait que la première moldue à accuser de sorcellerie certaines de ses connaissances fut Abigail Williams. Elle fut très vite accompagné de sa cousine Elizabeth Parris et Ann Putman.
[ 5, 6, 7] Comment nommait-on les sorciers aidant les moldus (Non-Maj') aux Etats-Unis à pourchasser ceux qui pratiquaient la magie ?
///
[ 5, 6, 7] Il existe une île au Canada, dans la province du Québec, qui fut autrefois nommé l'ïle des Sorciers par le peuple autochtone. Bien qu'elle ait porté différents noms au cours de l'histoire, comment les moldus nomment cette terre aujourd'hui ?
Cette terre se nomme aujourd'hui l'Île d'Orléans.
[ 6, 7] Pourquoi la légende de l'Église de la Visitation peut-nous faire penser qu'un sorcier animagus vivait Sault-au-Récollet (Canada), au 19ème siècle ? Sous quelle forme se métamorphosait-il ?
Les moldus racontent qu'un homme ayant refusé de faire le carême pendant 7 ans fut maudit par la colère de Dieu et se transforma en un cheval blanc, particulièrement fougueux, qui s'acharnait à démolir l'Église. Il empêcha notamment la pause de la dernière pierre de la tour du bâtiment. En tant que sorciers, nous pouvons tout à fait déceler les caractéristiques de l'Animagus. Le sorcier, sans doute un farceur ou un anti-moldus, utilisait sa forme animale de cheval blanc pour s'en prendre à la communauté religieuse.
Partie 4 / QUESTIONS BONUS
[ 1, 2, 3] Comment les sorciers sont-ils représentés par les moldus ?
La plupart des moldus imaginent que les sorciers sont des sorcières portant un chapeau pointu, de couleur foncé. Nos visages sont souvent déformés ou enlaidis, signe de notre ralliement avec le diable. Sur les photographies, ou les dessins, nous sommes souvent accompagnées d'un chat noir et d'un balais. Cependant, la modernité faisant son œuvre, les moldus tendent à nous représenter de façon plus normalisée. Nous leur ressemblons d'avantages et grâce à des fêtes comme Halloween, les sorciers ont acquis une certaine popularité.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment cohabitaient les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons ?
Les sorciers vivaient en harmonie avec les moldus et étaient respectés et estimés, notamment grâce à leur place dans la société. Leur rôle principal était de protéger et de sceller les tombes des rois ou des reines Égypte. Ils servaient aussi de guérisseurs ou servaient dans certains temple, à l'effigie de Dieux. Les voyants pouvaient également servir de prêtres et, ou, de prophètes qui conseillaient les Pharaons.
[ 4, 5, 6, 7] En vous basant sur vos connaissances et sur l'Histoire des sorciers, comment décrivez vous les relations entre les moldus et les sorciers ? Quelles conclusions en retirerez-vous ?
Il semble juste de dire qu'en réalité il y a très peu, voire pas, de relations entre les moldus et le monde magique de nos jours, sauf bien sûr pour quelques élus du gouvernement. Suite à certains évènements historiques bien connus, les sorciers ont décidés de créer leur monde, leur dimension, en laissant de côté tout l'univers moldu et ce qu'il impliquait (culture, technologie, etc...). Les relations entre ces deux peuples en sont donc réduites à leur strict minimum, ce qui pour l'instant semble être une forme de compromis, une façon de tolérer l'autre. Cependant, avec la mise en place du nouveau gouvernement et dans le but d’asseoir l'ascendance des sorciers sur les moldus, toute forme de relation a été abolie au profit d'une forme de soumission des personnes sans pouvoirs magiques. Ces derniers sont traqués, maltraités, assassinés, au mieux ignorés parce que non digne d'intérêt. L'on pourrait donc dégager un certain modèle de ces relations : dans un premier temps, un calme certain entre les deux partis. Vient ensuite une phase d'agression de l'un ou l'autre (chasse au sorcière vs. gouvernement actuel), puis de nouveau un accord de non agressivité entre les deux. Et le cycle se répète inlassablement, faisant fi de l'époque où les moldus et les sorciers vivaient ensemble dans une certaine harmonie. |
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INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire endurci DATE & LIEU DE NAISSANCE: 19/01/1980 CanterburySANG: né(e) de moldus | Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Lun 2 Avr 2018 - 14:38 | |
| [Comme annoncé je me permets de répondre un peu en retard, désolé >>] Habituellement il n’était pas mauvais en Histoire de la Magie : dans les premières années il s’était appliqué pour compenser son manque de culture générale du monde sorcier et avec de bonnes bases il avait pu tranquillement passer ses BUSES avec un Effort Exceptionnel. Sans vouloir faire carrière dans le domaine il essayait de ne pas se fermer de portes en réussissant de son mieux ses devoir et examens, mais aujourd’hui était définitivement un jour où il ne le sentait pas. Ces derniers temps les études avaient été à la fois un refuge et une prison, il passait des heures courbé au-dessus d’une table mais en sortait avec l’impression de n’avoir rien retenu. Les étoiles étaient dans un mauvais alignement, ou simplement il avait encore du mal à digérer les derniers événements. Il ne savait pas quoi faire et la moindre prise de décision lui renvoyait cet écho. Il entra dans la salle avec l’impression que pommes de terre qu’il avait enfermées dans son ventre montaient un complot pour s’échapper. Auraient-ils mis un détraqueur dans cette pièce-là aussi son état n’aurait pas changé. Et pour ne rien arranger, au lieu des petites tables séparées des salles de cours ils se retrouvaient tous alignés sur les larges bancs de la bibliothèque, dans une atmosphère pesante et stressée qui suffisait à le fatiguer. S’il y avait une frontière entre amour de la solitude et phobie sociale : il l’avait franchie. Attendre à côté de ses camarades que leur professeur daigne se rappeler qu’ils n’avaient pas toute leur vie devant eux pour remplir un devoir qu’il s’échinait à toujours faire trop long mettait ses nerfs au supplice mais il gardait la tête baissée, nuque raidie, après avoir croisé le regard de Lina. Il aurait aimé qu’elle le traite de tous les noms, qu’elle s’énerve et lui crie à la figure que la situation n’avait rien de normale, que son comportement était abject : qu’elle lui pose un ultimatum au-delà duquel elle règlerait son compte elle-même. Mais c’était inutile, il ne pouvait pas se lever et crier pour que d’un coup le rêve s’efface, le monde change et se meuve au lieu de dépérir à petit feu. La preuve : il était toujours assis et tentait d’accrocher quelques mots du discours abscon de leur professeur fantomatique. Où étaient les toilettes déjà ? Il posa les yeux sur les questions et sa plume qu’il avait déjà encrée fit un saut qui tâcha la table et son parchemin. On avait dire : respire. C’est un personnage historique. Tu es en cours d’Histoire. Ca n’a rien à voir. Tu connais la réponse, c’est tout ce qui compte. Mais il n’arrivait pas à s’empêcher de trembler lorsque sa plume arrivait à un centimètre du vélin, c’était misérable. Bon, d’accord, c’était un personnage historique QUI FIGURAIT SUR UNE CARTE QUE LINA LUI AVAIT OFFERTE. C’est bon, il pouvait avoir la paix maintenant ? Une colère contre lui-même grondait sourdement dans sa poitrine mais sa gorge serrée bloquait toute sortie : la pression montait. Il sentait sa tête devenir lourde et battre au rythme de son cœur et prit de profondes inspirations pour chasser le début de mal de tête qui montait. C’était un devoir d’Histoire de la Magie et il n’avait plus qu’une heure et demi. Il finit sa ligne d’une plume incertaine, trouvant dans un style synthétique et condensé un compromis entre sa concentration vacillante et le besoin de coucher une phrase sur le papier pour pouvoir mettre l’événement derrière lui. Voilà, fini, suivante. Samlesbury, le nom lui parlait mais ceux qui lui étaient demandés impossible de mettre un neurone dessus. Cocktail d’émotions qui invitaient la page blanche. Il verrait cela plus tard, survola la liste pour s’arrêter à celles pour lesquelles il était sûr : il reprit pied avec les onze victimes du Lancastre et enchaîna avec Matthew Hopkins qui avait sévi pas si loin de Canterbury. Ils s’approchaient avec Pluckley, et le bar où ils avaient été en vacances – leurs premières vacances d’été à trois. Non, décidément ce devoir il ne le sentait pas. Un lourd craquement retentit dans sa nuque alors qu’il forçait ses épaules à s’éloigner de ses oreilles pour reprendre un alignement plus naturel, puis se fut au tour de sa colonne lorsqu’il se pencha vers l’arrière et croisa les mains derrière sa tête. Dans cet état il ne ferait rien de valable. Au-dessus de lui le plafond restait sourd à ses appels à l’aide, refusait de s’ouvrir ou s’écrouler pour le laisser d’échapper, à ses côtés les têtes penchées et mains crispées lui rappelaient que sa place était bien les deux pieds sur terre. Relâchant un bras pour tenir la feuille à bout de bras il énonça mentalement les réponses qu’il connaissait : Glamis oui, quel était son nom déjà ? Il laisserait un espace blanc. Et puis leur truc à chat, il en avait eu un à la maison, cadeau de Noël pour Wilfred. Sa voix mentale se faisait froide, impersonnelle : il y avait dans ces lignes innocentes trop de pièges pour qu’il puisse s’y promener pieds nus. L’éradication de Wurzburg et la sorcière gauloise – quel était son nom déjà ? Un autre blanc, la discussion sur ses dons et les hypothèses concernant leurs origines restait cependant claire dans son esprit. Son cerveau fit un blocage sur la dernière question de la partie Européenne : même mentalement il n’arrivait pas à la lire, et il redirigea son regard vers sa copie. Sentence : pas celle-là. Il avait déjà quelques éléments, qui apparurent à la suite des autres d’une plume sèche, droite et impersonnelle. Il loucha sur la suite des questions mais, clairement, la partie américaine n’était pas vraiment son fort. Salem la question classique mais il oubliait toujours laquelle des deux avait été la première. La question d’après portait sur un cours qu’il n’avait que partiellement rattrapé – honte à lui – depuis la première punition collective des Carrow. Cette île qui avait un nom bizarre, à la française. Un truc comme goéland. Ca allait lui revenir. Il nota une phrase sur l’animagus après avoir laissé un long espace blanc. Bon, ce n’était pas joyeux tout ça, combien de temps lui restait-il ? Pas assez, trois quart d’heure ça allait être délicat. Sans perdre une minute de plus il se dirigea vers la section américaine… et fit demi tour en apercevant Heather de dos. Tempêtes en vue : retour au port. L’autre côté de l’Atlantique attendra. Il longea les rayons jusqu’à l’autre bout de la section : l’Angleterre ce n’était pas si mal finalement. Etrangement, marcher lui faisait du bien, lui permettait de s’éclaircir l’esprit en abandonnant le couvert étouffant de ses voisins. S, s, s, Sa, il y était. Tenant l’ouvrage d’une main et son parchemin contre sa cuisse de l’autre, il commença à écrire le premier nom d’une main mal assurée et abandonna au début du second, laissant de côté toute forme de convenance pour simplement s’agenouiller et utiliser le sol comme table. Un ou deux l ? Il louchait sur les pages en ayant pertinemment conscience d’être au milieu du chemin. Lisant en diagonale plusieurs paragraphes, il tomba sur une précision qu’il ajouta à sa réponse suivante entre deux lignes – quelques années déjà qu’il avait pris l’habitude d’espacer ses lignes pour avoir la place de faire proprement ce genre de corrections. Il y avait aussi mention de Glamis mais pas quel était son nom ? Il lui fallut plusieurs chapitres engloutis en sautant la moitié des mots avant de pouvoir mettre l’œil dessus. Tic Tac il ne lui restait plus qu’une demi-heure il fallait qu’il se dépêche. Il essuya nerveusement une main moite sur un côté de sa veste avant de s’aventurer en eaux européennes. Il manquait de détails sur Wurzburg, mais ce furent les seuls qu’il put glaner, la vipère qu’il évitait ayant visiblement décidé de faire le chemin inverse. Pour Burgot et Verdun il prendrait rendez-vous avec sa mémoire. Et pour la dernière eh bien elle resterait bonne dernière. Amérique donc, son point faible. Les interminables débats sur qui était la première accusatrice étirèrent un maigre sourire sur son visage pâle : il n’était pas le seul à ne pas savoir finalement ! Bon, ce livre-là semblait finir par trancher et il n’avait pas vraiment le temps de recouper ses sources, va pour la jeunette. Atlas maintenant, l’île Goéland retrouva son nom véritable. On annonça les dix dernières minutes, il retourna à sa place avec une poignée de lignes vides. Mnémosyne voilà ton heure. Il compléta l’appellation des piqueurs, ajouta une ligne sur sa dernière réponse et après une longue hésitation inscrivit succinctement quelques mots sur les Bisontins. Bon, restait l’épineuse. Il ne pouvait pas la laisser blanche, il connaissait la réponse, il y était allé aussi. Son premier Noël de sorcier, au nord de l’Espagne, il ne savait où se mettre, comment il allait être accueilli par le reste de sa famille qui était d’un naturel superstitieux mais ils avaient été tellement ouverts, aimables, joueurs, plaisantant sur son statut de preuve vivante que cette petite branche de moldus n’étaient ni fous ni crédules ! Une attitude tellement… Respire on a dit. Lettre après lettre, il traça les derniers caractères avant que ne soient rappelées les copies. Pas terrible, il avait fait mieux. Il souffla sur l’encre quelques secondes avant que son papier ne soit pris pour être sûr que l’encre ne bave pas et loucher sur d’éventuelles fautes d’orthographe – il ne manquerait plus que ça ! On voyait certaines rainures des pierres à quelques traits étrangement droits ou plus appuyés, son écriture changeait étrangement d’une ligne à l’autre au point qu’on pourrait croire à un devoir collectif mais sinon il pouvait estimer qu’il avait sauvé les meubles. EDIT JKR : - Citation :
- I. a) Gwendoline la Fantasque utilisait le sortilège de gèle-flamme pour échapper au bûcher. Le procédé l'amusait et elle allait d'elle-même se présenter comme sorcière sous différents noms pour pouvoir recommencer.
b) Jane Southworth, Jennet Bierley et Ellen Bierley c) Parmi les accusés du procès des sorcières du Lancastre, une mourrut en prison avant d'avoir été officiellement condamnée, les dix autres furent pendus d) Matthew Hopkins était un chasseur de sorcières sévissant dans l'Est de l'Angleterre (comtés de Suffolk, Norfolk, Essex) au milieu du XVIIè siècle (Première révolution). La torture étant légalement interdite, il désignait ses coupables selon différentes ordalies : l'épreuve de l'eau froide ou la fouille du corps à travers des aiguilles pour y chercher les marques du diables par exemple (piqueurs de sorcières). e) Le Blacksmith's Arms est un bar où l'on peut trouver quatre fantômes (qui soient connus des moldus, car ils n'ont pas encore trouvé l'ancienne cave à jeux maintenue en activité par les habitants spectraux), qui préfèrent monter la garde en discutant entre eux que de jouer. f) La Dame Grise garde fantomatiquement le château où elle a vécu sous le nom de Janet Douglas, au début du XVIè siècle, en tant qu'épouse du seigneur de Glamis. g) Les boules de Noël que l'on accroche au sapin sont des dérivées des boules de sorcières, des sphères de verre (bleues ou vertes en général) que l'on accrochait aux maisons ou aux arbres proches. Les chats adoraient jouer avec, ce qui faisait croire aux moldus qu'un esprit de sorcier y était enfermé.
II. a) 900 personnes ont été brûlées, dont 200 dans la ville, avec la bénédiction de Franz von Hatzfeld, le prince-évêque de Bamberg et Wurtzburg à cette époque. b) Leur condition de loup-garou c) Naïa était une voyante dont on a longtemps cru qu'elle avait possédé un retourneur de temps mais dont on pense aujourd'hui qu'un moldu aurait entendu un de ses patronus corporel et lui aurait prêté le don d'ubiquité. Elle était réputée insensible à la douleur, par insensibilité congénitale - ce qui n'a rien à voir avec une quelconque magie. d) Trasmoz, dans la communauté aragonaise (Nord-Est)
III. a) Elisabeth Parris, fille du révérend b) c) l'île d'Orléans d) Un animagus de cheval blanc qu'ils ont contraint à tirer des pierres pour construire une église. L'homme et l'animal étaient étroitement associés, comme c'est souvent le cas dans ce genre de récits. |
| | | AVATAR : Chris Pritchard
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INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: Étranges troubles gastriques lorsque la perspective est envisagée. DATE & LIEU DE NAISSANCE: 29 Août 1986, à Millisle en Irlande du Nord.SANG: mêlé | Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Dim 22 Avr 2018 - 19:21 | |
| Coutumier des hivers Ecossais, Poudlard croulait sous son manteau de poudreuse, chutant sans discontinuer, tout au long de la journée. Aussi, le ciel abreuvait les couloirs du château d’une lumière blafarde, dépréciée du rouquin. En effet, ce dernier n’aspirait qu’à reposer paresseusement sous draps, jugeant l’humeur de l’après-midi bien trop fraîche pour s’en extirper. Une semaine s’était consumée depuis l’annonce des Carrow, et l’enfant s’impatientait de regagner le nid familial pour les vacances. En conséquence des quatre mois infernaux écoulés, Oliver concoctait déjà une prévision d’une série annuelle de grasses matinées, bien mérités. Il se dépeignit son lit superposé où un amas d’édredons s’amoncelait sur sa carcasse endormie, réconforté par l’idée qu’aucune sonnerie parasite, ne viendrai le contraindre à quitter la chaleur de ses draps. En effet, Oliver voulait rapidement s’émanciper de ses camarades de dortoirs, agacé de leurs tribulations nocturnes. Bavardages, excitation, concours de pets ou séance de devoirs à rattraper en dernière vitesse –pour les jours les plus calmes- était la conséquence de son cruel manque de sommeil et de lucidité, de surcroît. Seulement, les vacances tendaient en longueur, brandissant un drapeau encourageant sa victoire pour perdurer l’effort jusqu’au bout, malgré ses réticences. Pourquoi Poudlard ne s’accommodait-il pas du système éducatif de l’académie de BeauxBâtons ? D’après Lindsay, l’école de Sorcellerie Française permettait à ses résidents de rejoindre leurs foyers sitôt la semaine écoulée, influencés par les écoles moldues de leurs pays. Pourquoi lui, devait-il supporter quatre insupportables mois d’études, sans discontinuer ? Oliver n’évolua d’une caresse trainante sur le pavé longeant le couloir principal, en direction de la taverne des érudits. Avec autant d’envie qu’il put en témoigner, il parvînt à se retenir de bailler aux corneilles, en réponse aux prémices de son ennui. Quoi de plus rébarbatif qu’une épreuve d’Histoire de la Magie, dont les seules connaissances reposaient sur la lecture d’une collection de Chocogrenouilles ? Seulement, la nervosité semblait palper l’assistance tant ils demeuraient fébriles, quant à l’examen à venir. Oliver médisait leur préoccupation : Pourquoi appréhender le jugement d’un professeur qui ne sût jamais épeler correctement leur noms ? En dépit des maigres notions en la matière, qu’il en eût résulté des courtes révisions imposées de force par Gallagher, l’enfant semblait complètement indolore au Troll qu’il en dépeignit sur sa copie. Qu’elle tâche rébarbative pour Oliver que de retrancher les déboires de l’histoire magique à bout de parchemin. Il détestait l’Histoire de la Magie. Ou peut-être était-ce l’Histoire de la Magie qui le détestait, tant elle ne l’eût jamais inspiré. Aussi, Binns ne portait-il aucun intérêt à transmettre l’étude de sa matière. Sa voix monocorde trépassait le flux d’informations qui s’en échappaient, falsifiant les sens de son auditoire pour endormir leurs esprits. Seuls quelques récalcitrants passionnés parvenaient à retranscrire ses révélations, sur leurs manuscrits. Ainsi, Lindsay était imbattable face aux berceuses soporifiques de Binns. Par ailleurs, cette dernière trépignait d’impatience à ses côtés, battant la mesure d’un pied sur l’autre. Les yeux oscillant entre la montre qui eût paré son poignet et l’exaspération qu’elle en témoignait, Oliver devina son désir naturel d’achever la séance d’examen, afin d’optimiser sa journée. Sans nuls doutes, Lindsay engloutirai ce devoir comme du jus de Citrouille, sans y laisser aucune trace. Sitôt qu’elle eût senti le regard de son frère peser sur ses épaules, la fillette s’empara d’une plume et d’un morceau de parchemin, avant d’annoter quelques mots à son adresse, furtivement glissé dans la poche de sa robe. Il déplia sans ménagement la brochure, pour en lire le contenu. RDV juste après au bord du lac. Avec toute cette neige, ça saurait dommage de ne pas en profiter ! Bonne chance Olive !
Lindsay. Il opina rapidement du chef, pour accorder à sa requête, avant de suivre les pas des élèves qui le précédait. Aussitôt, l’enfant fût Rasséréné d’optimisme quant à ses prochaines activités. En effet, l’enfant excellait dans l’art et la manière de catapulter plusieurs missiles enneigés à la suite, et promettait une bataille glacée aux provocations, de sa sœur. Seulement, l’esprit enrôlé par ses conquêtes, le début d’étude s’écroula d’autant plus lourdement sur ses épaules, lorsque la voix de Binns l’extirpa de ses rêveries. Ahuri, Oliver papillonna une bonne douzaine de fois, avant d’émerger. - Monsieur Octavius Hulpray veillera à ce que le devoir se passe dans les meilleures conditions. Vous êtes autorisés à vous lever et faire des recherches... En silence, évidemment, prévînt son professeur, la voix dénuée d’entrain, comme à l’accoutumée. Vous avez deux heures. Il s’affala sur le premier banc qui s’offrit à lui, son sac à bandoulière s’écrasant lourdement au sol. Toute motivation occultée, Oliver demeurait bras ballants devant la copie vierge qui se présenta à lui. Lorsqu’il s’informa du contenu d’un baiser oculaire, il jugea les questions trop complexes pour être exploités. Réfutant les siestes à répétitions dont il se prévalait, durant les cours de Binns, il remit en cause les sujets abordés par ce dernier. Jamais n’avait-il évoqué les relations entre sorciers et Moldus en Angleterre. Un instant, il regretta son manque d’assiduité, quant à l’apprentissage de ses cours. Malgré l’aide apportée par Gallagher, rien n’y fit ; Oliver ne connaissait l’histoire de la magie ni de Merlin ni de Morgane. Le flux informatif qu’il lui eût apporté apparaissait tel un amas de nuages amoncelés sur son crâne, sans parvenir à y pénétrer. Devant lui, tous s’étaient munis d’encriers et plumes aiguisées, propres aux circonstances, tandis qu’il trainait à sortir ses propres affaires. Si certains divaguaient parmi les rayons, doutant de la réponse à coucher sur leur sujets, d’autres parasitaient le calme ambiant d’un coup de plume crissant sur leurs parchemins. Ainsi, tout était à sa portée pour réussir. Un calme apaisant, et une bibliothèque prompte à venir suppléer son manque cruel de culture. Seulement, l’enfant épris de paresse n’avait que faire de s’adonner aux recherches intensives, dont se prévaut l’impartialité des plus ambitieux. Or, l’enfant n’était guère désireux de quêter la bonne note. En conséquence de son empressement, il s’abstiendrait de puiser le savoir d’autrui parmi les fascicules, dont se paraît la bibliothèque. Plus son séjour s’écourtait, mieux il se portait. Fort de ce constat, il soupira bruyamment et les plus âgés lui intimèrent le silence d'un regard assassin. Regard de chien battu oblige, Oliver implora leur pardon avant de plonger une main moite dans les profondeurs de son sac. Il en sortit une plume en décomposition, dont la pointe s’apparentait à la parure d’un porc-épic, et d’un encrier asséché. Ça irait pour cette fois. En effet, les aiguilles du pendule pointaient le trois-quarts du quadrant déjà, et Lindsay parvenait à l’aboutissement de son premier parchemin. Qu’elle horreur, s’il tardait plus que de coutume, Lindsay le laisserait se noyer dans le bourbier dans lequel il s'était installé. Adieu bataille de boules de neiges, et franches rigolades, et bonjour nuit tombée sitôt l’examen achevé. Le cœur au bord des lèvres, l’enfant déglutit avec difficulté à la relecture du questionnaire. Il avança d’une main tremblante trois premières réponses approximatives, sous une calligraphie qui l’était tout autant. C’est avec soulagement qu’il constata qu’il eût répondu à la plupart des questions, sans s’encombrer de détails. Aussi fût-il attiré par l’ultime question bonus, requérant un avis personnel du sorcier. Quelques pattes de muches propre à son écriture habituelle vinrent souiller le manuscrit, tandis qu’il structura les dernières lignes de son devoir. Sans accorder plus de formalités, il balança ses jambes hors du banc qui l’eût emprisonné, avant de confier sa copie à son professeur. EDIT JKR : - Citation :
Grade Oliver 1ère Année, Poufssouffle
Relations entre les sorciers et moldus au fil des siècles.
Partie 1 / ANGLETERRE - Citation :
- Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et "brûlée" quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ?
La sorcière devenue célèbre pour avoir été brûlée quarante-sept fois par les Moldus, sans mourir est Gwendoline la Fantasque. Elle utilisait un sortilège de Gèle-Flamme qui la gardait en vie.
- Citation :
- Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ?
Les noms des sorcières de Samlesbury sont : Jane, Jennet Bierley et Ellen Bierley.
- Citation :
- Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ?
Les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle par pendaison.
- Citation :
- Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ?
Les moldus devait utiliser une étoile pour se protéger des sorciers.
Partie 2 / EUROPE - Citation :
- Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ?
Environ mille sorciers on étés brûlés lors du procès de Wutzbourg.
Partie 4 / QUESTIONS BONUS - Citation :
- Comment les sorciers sont-ils représentés par les moldus ?
Les sorciers sont pour les moldus, des êtres qui n'existent que dans les contes fantastiques, qui les fascinent. Sinon en réalité, ils sont effrayés par notre magie, et craignent d'être nos proies. C'est pour ça, qu'ils voulaient absolument nous exterminer durant le moyen-âge. |
| | | AVATAR : Sophia Lillis
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| Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Ven 11 Mai 2018 - 21:45 | |
| L'Histoire de la Magie était pour Michelle une matière suffisamment intéressante pour s'y pencher quelques instants, mais elle avait l'esprit complètement ailleurs. La jeune Gryffondor était loin d'une cancre face aux études, et elle appréciait plutôt d'ailleurs de bûcher sur des matières – plus ou moins attrayantes – lire quelques ouvrages, se renseigner, apprendre des choses par cœur, dans la mesure où elle s'intéressait au sujet. Ce jour-là, le sujet lui paraissait plutôt simple et malgré le peu de semaines passées à Poudlard, elle avait déjà abordé la question au moins une fois lors d'un cours avec leur professeur Binns. La manière d'effectuer ce devoir était plutôt inhabituel par rapport aux devoirs de connaissances pures, ici, ils avaient le droit de se déplacer dans la bibliothèque à la recherche des informations nécessaires pour répondre. C'est là où l'humeur actuelle de Michelle pêchait un peu. Elle n'avait pas grande motivation alors elle se posa à une table, sortit son matériel pour rédiger et se pencha sur les questions. Pour certaines, elle dut lire la consigne à plusieurs reprises avant de bien assimiler ce qu'on lui demandait. Déjà une dizaine de minutes étaient passées lorsqu'elle se mit enfin au travail, traînant les pieds sur son passage.
La première question était très ciblée, et l'ouvrage qui abordait la thématique était pratiquement sous ses yeux lorsqu'elle s'avança entre les rangées de livres. Elle n'eut aucun mal à compléter la réponse, bien qu'elle sentait que son poignet fatiguait à l'appui de la plume sur le parchemin. Cela lui arrivait lorsqu'elle n'avait pas envie de faire quelque chose, non qu'elle soit nerveuse pour le devoir, mais juste par flemme. Si ses pieds traînaient sur le parquet, son poignet montrait son mécontentement en exécutant des gestes qui rendaient son écriture très irrégulière. Pas de quoi s'inquiéter, son écriture était largement déchiffrable, mais elle paraissait très enfantine par rapport à l'écriture habituelle de la première année. De nombreuses minutes étaient passées à nouveau, le temps qu'elle se relise et qu'elle vérifie la lisibilité de ses mots. Elle soupira. Et de une... Elle leva le nez de son parchemin et se rendit compte que l'heure avançait, et qu'une seule des réponses demandées avaient été complétée. Il faudrait peut-être que je me dépêche, à ce train là, je n'aurais même pas le temps de compléter la première partie! Elle s'affola quelque peu, sans trop se fouler non plus, mais elle prit le parchemin à pleine main, relut la deuxième question, et se mit beaucoup plus rapidement à l'ouvrage. La deuxième question lui paraissait plus compliquée, elle avait trouvé directement la thématique, mais il lui manquait un nom pour compléter correctement la réponse (elle savait qu'il manquait un nom, mais il devait être plus loin dans le livre, et l'heure tournait à vitesse grand V!). Elle griffonna à la suite de la deuxième réponse et décida de passer rapidement aux autres.
Il lui semblait être passée à côté de l'ouvrage qui parlait d'un procès en Allemagne, elle s'empressa de chercher dans les pages noircies d'images horribles, et eut un petit haut le cœur en voyant de quelle manière étaient exécutés les sorciers. Elle resta quelques instants sur une reconstitution du procès, où l'on voyait le visage des futures victimes du procès. Un certain nombre de sorciers se trouvaient devant l'échafaud, en attente de leur mort proche et, alors qu'elle n'y avait pas songé depuis maintenant une dizaine de minutes – elle avait été prise de cours par le devoir qui semblait passer à toute vitesse – elle se reprit les images de la nuit de la semaine dernière en pleine figure. Là, devant elle, ne se trouvaient plus des sorciers XVIème mais des élèves de Poudlard, petits, grands, roux, blonds, mais égaux sur une chose : la terreur qui se lisait dans leurs yeux. Elle s'imaginait, haute comme trois pommes, attendant d'être brûlée vive lors d'un procès de la sorte. Les Carrow faisaient leur propre procès, ils étaient aussi ignobles que ces moldus qui torturaient les sorciers. Ils ne valaient pas mieux. Les pas d'un élève rentrant dans la rangée la sortie de ses rêveries, elle y penserait plus tard, l'heure avançait dangereusement, et elle n'avait pas encore toutes les réponses. Elle écrit son point final pour la deuxième partie et continua le devoir dans les quelques minutes qui lui restait. Alors que la grande horloge leur indiquait qu'il devait poser les plumes et rendre les parchemins, elle se rendit compte qu'elle avait sauté une question avant celle sur le procès de Wurtzbourg, et s'empressa de gribouiller une réponse au hasard pour ne pas laisser de blancs.
EDIT JKR - Citation :
DEVOIR D'HISTOIRE DE LA MAGIE Les relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Michelle Bilray - Première année Partie 1 / ANGLETERRE
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et "brûlée" quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ? Gwendoline la Fantasque a été capturée quarante-sept fois pour être brûlée vive, mais à chaque fois elle s'en sortait grâce à un sortilège Gèle-Flamme qui lui permettait de ressentir des picotements au lieu de la véritable douleur des flammes.
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ? Jennet Bierley, Ellen Bierley et une troisième sorcière...
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ? Elles ont été pendues.
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ? Une boule de Noël ?
Partie 2 / EUROPE
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ? 900 sorciers sont morts lors du procès.
Partie 4 / QUESTIONS BONUS
• [ 1, 2, 3] Comment les sorciers sont-ils représentés par les moldus ? Un nez crochu, des vêtements décalés ou juste des robes noires, des personnes qui entendent des voix, un chapeau noir pointu, une voix bizarre, des toiles d'araignée (et des araignées) plein les vêtements, et ils se déplacent toujours avec un balai volant, un chat noir et un chaudron (pas très pratique sur le balai...) en ricanant.
• [ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment cohabitaient les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons ? Les sorciers protégeaient les tombeaux avec des mauvais sorts. |
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| Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Ven 17 Aoû 2018 - 18:30 | |
| Ci-dessous le devoir d'Alexander Foster - Citation :
DEVOIR D'HISTOIRE DE LA MAGIE Les relations entre sorciers et moldus au fil des siècles
Partie 1 / ANGLETERRE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Au Moyen-Age, quelle sorcière est devenue célèbre pour avoir été capturée et "brûlée" quarante-sept fois, par les Moldus ? Quel sortilège utilisait-elle pour rester vivante ? Il s'agit de Gwendolin la Fantasque. En effet, au XIVème siècle, cette sorcière est devenue célèbre en se faisant brûler 47 fois sur le bûcher. Cette dernière maîtrisait parfaitement le sortilège Gèle-Flamme, qui lui permettait de ne pas être brulée par le feu. A la place, elle ne ressentait que de vulgaires chatouillis.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommaient les sorcières de Samlesbury ? Les sorcières de Samlesbury, Jane Southworth, Jennet Bierley et Ellen Bierley, furent accusées de pratiquer la sorcellerie, au début du XVIIème siècle.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment les moldus exécutèrent les Sorcières de Pendle, en 1612 ? Les sorcières de Pendle, jugées en même temps que celles de Samlesbury, furent déclarées coupables de sorcellerie et exécutées par pendaison.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Qui était Matthew Hopkins ? Quelle série de lois appliquait-il ? Matthew Hopkins, d'origine anglaise, était un avocat qui est, par la suite, devenu chasseur de sorcières. Il a principalement exercé son activité pendant la Première Révolution Anglaise. Il s'auto-proclama "Witch Finder Generall" (ou chasseur de sorcières en chef). En 1604, en Angleterre, en Ecosse, aux Pays de Galles et en Irlande, une série de lois fit son apparition : nommées les Witchcraft Act, elles permettaient de réglementer la sorcellerie et de mettre en place toutes sortes de punition en cas de pratique de celle-ci. Cette série de lois s'instaure dans la longue suite d'actes contre la sorcellerie, débutant en 1541 et se renouvelant jusqu'en 1735.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Dans le village moldu Pluckley, plusieurs lieux sont dits occupés par des sorciers. Quelle manifestation magique a été remarquée dans l'un des bars de la ville ? Nommez le lieu. Le village de Pluckley doit sa célébrité au fait qu'il s'agit du village le plus hanté de toute l'Angleterre. De nombreuses manifestations magiques ont été recensées à cet endroit : hurlements, silhouettes errantes... L'une d'entre elles eut lieu à l'auberge de la ville, nommée le Black Horse. Là-bas, on raconte que certains objets se déplaceraient seuls, sur le comptoir du bar.
[ 4, 5, 6, 7] Quelle sorcière peut-on apercevoir au Château de Glamis et sous quelle forme ? Le château de Glamis est connu pour être hanté par un célèbre fantôme, prenant la forme d'une fille : la Dame Grise. Il s'agirait de l'épouse du 6ème seigneur de Glamis. En 1537, elle fut envoyée au bûcher à Edimburg après avoir été accusée de sorcellerie, avant d'être torturée puis exécutée.
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Pour se protéger des sorciers, les moldus ont voulu créer des objets apotropaïque. Trouvez l'un d'entre eux, créé au 18e siècle et qui au fil des siècles s'est transformé en objet de décoration (notamment lors des fêtes de fin d'année) ? Il s'agit de la branche de gui. Du temps des Gaulois, cette plante était utilisée pour repousser les mauvais esprits et guérir les maladies. Au XVIIIème siècle, elle devint symbole de prospérité et de longue vie. Selon la tradition, s'embrasser sous une branche de gui était synonyme de mariage avant la fin de l'année.
Partie 2 / EUROPE
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Combien de sorciers ont été brûlés lors du procès de Wurtzbourg (Allemagne), entre la fin du xvie siècle et le début du xviie siècle ? Ce procès, qui eut lieu entre 1573 et 1630, condamna environ 900 personnes au bûcher, accusées de sorcellerie.
[ 3, 4, 5, 6, 7] Pourquoi Pierre Burgot et Michel Verdun ont-ils été brûlés vivants au 16ème siècle ? Pierre Burgot, berger, et Michel Verdun furent brûlés vifs au 16ème siècle pour avoir vendu leur âme au diable, en échange de protection et d'argent, et pour avoir mangé de la chair humaine, en étant sous la forme de loups-garous.
[ 4, 5, 6, 7] Dans la région d'Armorique, en France, les moldus ont soupçonné une femme d'être une sorcière. Comment se nommait-elle ? Ils lui prêtaient 3 principaux dons. Expliquez-les. Il s'agit de Naïa la sorcière, nommée ainsi car considérée comme une sorcière ayant vécu dans le Morbihan, entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle. Elle possèderait trois dons : le don d'ubiquité (ou d'omniprésence, à savoir la capacité à être présent en tout lieu et en tout temps), celui de lire l'avenir et enfin, de ne pas ressentir la douleur.
[ 6, 7] Quel village espagnol, fut considéré comme un nid de sorciers dès le 13ème siècle ? Il s'agit du village Trasmoz, situé en Espagne. Dès le XIIIème siècle, il fut considéré comme un nid de sorciers, suite à la propagation de différentes rumeurs de sorcellerie : fabrications de potions magiques dans des chaudrons, mages et sorciers errant dans le village avec des chaînes. Ces rumeurs furent répandues par les occupants du château de Trasmoz, pour dissimuler la fabrication de fausses pièces de monnaie aux habitants du village.
Partie 3 / AMERIQUE
[ 3, 4, 5, 6, 7] Comment se nommait la première moldue qui se plaignit des faits de sorcellerie, aux États-Unis ? Ces accusations marquèrent le début de l'affaire des sorcières de Salem. Il s'agit d'Elizabeth Parris, première jeune fille à se plaindre d'avoir été ensorcelée.
[ 5, 6, 7] Comment nommait-on les sorciers aidant les moldus (Non-Maj') aux Etats-Unis à pourchasser ceux qui pratiquaient la magie ? Les Ratisseurs constituaient une communauté de sorciers corrompus aux Etats-Unis, dont l'occupation principale était de pourchasseur d'autres sorciers, pour obtenir de l'argent.
[ 5, 6, 7] Il existe une île au Canada, dans la province du Québec, qui fut autrefois nommé l'Ile des Sorciers par le peuple autochtone. Bien qu'elle ait porté différents noms au cours de l'histoire, comment les moldus nomment cette terre aujourd'hui ? Il s'agit de l'Ile d'Orléans, découverte par Jacques Cartier en 1535. D'abord nommée Bacchus, en référence aux nombreuses vignes sauvages présentes, elle fut renommée ainsi en hommage au duc d'Orléans, fils du roi François Ier.
[ 6, 7] Pourquoi la légende de l'Église de la Visitation peut-nous faire penser qu'un sorcier animagus vivait Sault-au-Récollet (Canada), au 19ème siècle ? Sous quelle forme se métamorphosait-il ? La légende de l'Eglise de la Visitation raconte l'histoire d'un homme mauvais, qui voulut se détacher totalement de l'église, en cessant de participer aux messes. Les habitants de Sault au Récollet pensèrent alors qu'un malheur finirait par s'abattre sur lui. Un jour, cet homme et son cheval blanc disparurent soudainement. Seul le cheval finit par réapparaître, quelques temps plus tard, violent et sauvage. On peut alors penser qu'il s'agissait que l'homme était un animagus, et qu'il se métamorphosait sous la forme d'un cheval blanc.
Partie 4 / QUESTIONS BONUS
[ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7] Comment cohabitaient les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons ? A l'époque des pharaons, les sorciers et les molduls vivaient en parfaite harmonie. Les sorciers étaient tous respectés, on leur demandait même d'ensorceler les tombes en signe de reconnaissance. La magie avait totalement sa place.
[ 4, 5, 6, 7] En vous basant sur vos connaissances et sur l'Histoire des sorciers, comment décrivez vous les relations entre les moldus et les sorciers ? Quelles conclusions en retirerez-vous ? Les relations entre Moldus (ceux ne possédant pas de pouvoirs magiques) et Sorciers n'ont cessé d'évoluer au fil du temps. D'abord chaleureuses, elles ont fini par se dédrader, et font partie intégrante de l'Histoire des Sorciers.
A l'époque de l'Egypte Ancienne, la magie fait totalement partie de la vie quotidienne. Le respect et l'estime des sorciers sont de rigueur. On confie même le soin à ces derniers d'ensorceler les tombes afin d'empêcher toute intrusion extérieure.
Les siècles défilèrent et avec eux, la méfiance des Moldus à l'égard des sorciers s'est installé, et s'accroît. Environ mille ans avant Jésus Christ, les plus grands sorciers de l'époque, Godric Gryffondor, Salazar Serpentard, Helga Poufsouffle et Rowena Serdaigle fondèrent l'école de sorcellerie Poudlard, en réponse à cette crainte grandissante. C'est également à cette période que le Monde Magique décide de se faire davantage discret, jusqu'à même faire de son mieux pour demeurer secret.
La période du Moyen-Age marque un tournant dans la relation Sorciers-Moldus. Ces derniers sont vus comme des êtres du mal, coupables de sorcellerie et apporteurs de maladies incurables, d'empoisonnement etc. Les Sorciers deviennent littéralement des proies à chasser, des procès ont lieu pour décider de leur sort... et dans la majorité des cas, ces derniers sont condamnés à mourir, brûlés sur un bucher, sur la place publique, pour avoir le maximum d'impact.
Cette époque creuse encore plus le fossé existant entre les deux communautés et marque une coupure définitive. Les Moldus s'éloignent de plus en plus du Monde Magique, pour mieux se rapprocher de la science, en laquelle ils se fient davantage.
Le Monde Magique fait alors de son mieux pour dissimuler son existence aux yeux des Moldus, jusqu'à créer le Code International du secret magique en 1692. Conçu pour préserver les sorciers des atrocités et du harcèlement subis de la part des Moldus, ce code marque la fin de toute relation entre les deux communautés.
Dès lors, sorciers et sorcières sont recalés au rang de mythe et légende, n'apparaissant uniquement que dans les contes de fée et des histoires que l'on raconte aux jeunes enfants. Mais l'objectif du Monde Magique est atteint : préserver les sorciers, et faire en sorte que leur communauté perdure, tout en restant vigilant, et qu'elle demeure invisible aux yeux des gens "normaux". |
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| Sujet: Re: [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles Ven 17 Aoû 2018 - 18:30 | |
| RÉSULTAT DU COURS D’ÉTUDE DES MOLDUS 6 participations 1 Optimal, 2 Effort Exceptionnel, 2 Acceptable, 0 Piètre, 1 Désolant, 0 Troll Lysander Gilson SERPENTARD - 7ème annéeEffort Exceptionnel. Dans l'ensemble, votre copie est très bonne. Malheureusement, quelques-unes de vos réponses étaient un peu bancales. Par exemple, celle sur le sorcier animagus vivant à Sault-au-Récollet au Canada était décevante. Ou encore, vous n'avez pas su indiquer que les Ratisseurs étaient les sorciers d'Amérique qui chassaient leurs confrères sorciers. Et puis... Vous n'avez répondu à aucune question bonus. C'est dommage. Le début de votre copie était pourtant prometteuse... Alexander A. Foster SERPENTARD - 6ème annéeOptimal Foster, que dire ? Votre copie était très bonne. Aucune mauvaise réponse. Réponse optimale, note optimale. Félicitations ! Alizée Shafiq SERPENTARD - 6ème annéeAcceptable Bien que j'aurais aimé plus de détails par moment (par exemple sur la question sur les objets apotropaïque ou les relations entre les moldus et les sorciers) ou de réponses plus précises (pharaons), vous avez rendu une bonne copie. C'est tout à fait acceptable, Miss Shafiq. Vous manquez la mention "Effort Exceptionnel" de peu. Lina Kaveline POUFSOUFFLE - 7ème annéeEffort Exceptionnel Malgré votre excellente note (Effort Exceptionnel !), je ne peux m'empêcher d'être déçue. Pourquoi ? Tout simplement parce que vous auriez pu avoir un optimal. Une copie bien construite et détaillée. Ce qu'il vous a manqué ? La réponse sur les sorciers aidant les moldus aux Etats-Unis et qui pourchassaient ceux qui pratiquaient la magie. A cause de cette erreur, je ne pouvais vous donner la note maximale. Oliver Grade POUFSOUFFLE - 1ere annéeDésolant Je ne pouvais pas vous donner la moyenne Mr Grade. Votre devoir était bien trop fouillis. On ne saura pas comment cohabiter les sorciers et les moldus à l'époque des pharaons, par exemple. Et lorsque vous répondez aux questions, la plus part du temps, il manque des informations ou détails : Quel était le nom de la 3ème sorcière de Samlesbury ? Plus loin sur votre copie, vous me parlez d'une étoile ? c'est à dire ? Cette réponse est bien confuse et me laisse perplexe... Ressaisissez-vous jeune homme et appliquez-vous davantage ! Michelle Bilray GRYFFONDOR - 1ere annéeAcceptable Tout à fait correct comme copie. Néanmoins, laissez-moi rester dubitative devant une de vos réponses... OUI, c'était bien la boule à neige qu'il fallait répondre. Mais vu votre point d'interrogation, je vous soupçonne d'avoir écrit cette réponse au hasard. OU PIRE... Auriez-vu copier sur votre voisin ?! Je vous surveillerais avec plus d'attention la prochaine fois !
EN SACHANT QUE :TROLL (10 points à la maison de l'élève) DESOLANT (20 points à la maison de l'élève) PIETRE (30 points à la maison de l'élève) ACCEPTABLE (40 points à la maison de l'élève) EFFORT EXCEPTIONNEL (50 points à la maison de l'élève) OPTIMAL (60 points à la maison de l'élève) CE QUI DONNE AU NIVEAU DES SABLIERS : SERPENTARD | 60 + 40 + 50 = +150 points POUFSOUFFLE | 50 + 20 = +70 points GRYFFONDOR = +40 points SERDAIGLE = +0 points Chaque participant ayant rédigé un RP remporte 500 points personnels pour sa participation à un événement de l'intrigue. |
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| | | | [Lun 8 décembre 1997] Devoir d'histoire de la magie | Relations entre sorciers et moldus au fil des siècles | |
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