Oliverya "Holly" Bernies
FICHE DE PRÉSENTATION

IDENTITÉ DU PERSONNAGE PRÉNOM(s) & NOM : Oliverya Garence Bernies DATE DE NAISSANCE & ÂGE : Le 28 février 1982, 15 ans. ANNÉE : 5e année. ORIGINE * : Sang-Mêlé, parents sorciers. REJOIGNEZ-VOUS NUNCABOUC? * : Non. ANIMAL ÉVENTUEL : Aucun. CLUB(S) : Club de Duel. BAGUETTE : Bois de Cytise des Alpes, 36,02 cm, souple et lente, crin de Licorne. Le bois de la baguette est coloré d'un simple gris anthracite. Des motifs torsadés ornent le manche, qui est lui-même créé à base de nacre. PATRONUS : Une araignée. MON PERSONNAGE EST : Inventé.

HORS JEU COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ? Je l'avais repéré il y a longtemps via Google. ÂGE IRL : 21 ans. PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : Cintia Dicker. EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? Non. DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? Non. AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? : >Ok

APPARENCE (300 mots) PHYSIQUE : Oliverya est-elle jolie? Ou même simplement mignonne? Pouvons-nous même la qualifier d'adorable? Le terme qui lui correspondrait le mieux serait sans conteste le second, selon les goûts. Elle possède un charme qui lui est propre, ce qui fait qu'elle est parfois remarquée rapidement. Oliverya possède une peau d'un blanc qui s'approche de la porcelaine, ce qui lui donne un air particulièrement fragile. Ses longs cheveux d'un roux naturel et puissant lui tombent jusqu'au bas des épaules, et elle adore les laisser s'étendre de cette façon. Oui, elle déteste les arranger en queue de cheval. Elle y est néanmoins forcée dans de nombreuses occasions, comme le cours de vol, et encore davantage actuellement, en ces moments sombres que vit Poudlard, qui se rapproche davantage d'une école militaire désormais. Le visage de la jeune fille est parsemé de taches de rousseur, évidemment. Elle ne les trouve pas particulièrement avantageuses lorsqu'elle s'observe dans une glace, mais les adore chez les autres. Elle, elle en a trop à son goût. Ses yeux sont d'un bleu éclatant, et Oliverya se maquille rarement, ce qui a le mérite de ne pas produire le moindre effet Too Much. La couleur de ses iris ressort suffisamment grâce à son teint et à ses cheveux, nul besoin d'en faire de trop, surtout qu'elle n'aime pas particulièrement être dévisagée, surtout pour de mauvaises raisons. Au niveau de son corps, Oliverya se décrit souvent comme une fille assez banale, et de fait: elle mesure 161 centimètres, et a une corpulence assez mince, sans pour autant trop approcher de la maigreur. Une adolescente normale, quoi. Elle accepte d'ailleurs son corps comme il se présente à elle, n'étant pas vraiment déçue ou fière d'un aspect particulier. Son tour de poitrine est lui aussi celui d'une fille lambda, et la seule et unique chose qui peut sortir un minimum de l'ordinaire est sans aucun doute sa posture. Oliverya se tient toujours, à chaque instant, totalement droite. Elle ne flanche jamais, résultat d'une éducation sévère et en permanence contrôlée. Le bas de son corps est peut-être la partie dont elle est le moins fière. Elle n'aime pas particulièrement ses fesses, à qui elle reproche de ne pas avoir assez de relief, et elle aimerait grossir légèrement des cuisses, ce qui ferait en sorte que ses jambes ne soient pas aussi fines. Rien d'anormal, mais ces dernières sont légèrement plus étroites que le reste de son corps, ce qui crée aux yeux d'Oliverya un contraste assez déplaisant. En dehors de ce défaut, Oliverya laisse souvent ses jambes à l'air libre. Lorsqu'elle n'est pas forcée de porter l'uniforme scolaire, elle aime par-dessus tout porter des robes. Les jupes, un peu moins. Elle trouve que cela tourne vite vers le vulgaire. Mais les robes, c'est classe, et, pour peu qu'elles ne soient pas trop courtes, c'est très agréable à porter.

PERSONNALITÉ (300 mots) CARACTÈRE : Oliverya est, comme certains la décriraient, une "crème". Elle a beaucoup de qualités qui plaisent, et font d'elle un être qui a une vie sociale importante. Mais elle a également son propre caractère, qui peut parfois déplaire. Ceux qui la connaissent peu la considèrent souvent comme quelqu'un de fade, d'un peu vide et de très simple. Mais ses véritables ami(e)s savent que sa personnalité est bien plus profonde et recquiert plusieurs années d'aventures et de vécu pour être cernée dans sa plus grande partie. Oliverya est sans aucun doute quelqu'un de très honnête: elle ment rarement, et peut-être est-ce à nouveau le fruit de son éducation. Elevée parfois à la dure, elle connaît la valeur de l'honnêteté, et de la franchise, tout en conservant le tact nécessaire. C'est un équilibre parfois difficile à atteindre, mais cela en vaut la peine à ses yeux. Elle ne trahit jamais les personnes qui ont une véritable valeur à ses yeux, l'amitié et la préservation étant plus importantes que tout le reste. Elle n'utilise jamais la ruse pour écraser les autres, mais préfère au contraire débattre et argumenter sa position afin de rentrer victorieuse d'une controverse. Mais ce n'est pas tout. L'adolescente, en plus de cette loyauté et honnêteté est aussi studieuse. Elle n'étudie pas par pure soif de connaissance, elle ne fait jamais de zèle à ce point, mais elle étudie pour se rapprocher toujours plus de ses projets d'avenir, et pouvoir fonder une famille, avoir un travail stable, bref, avoir un certain ancrage dans la vie. Pour en arriver à ce but, elle travaille dur sans hésiter. La jeune étudiante est également quelqu'un de patient, en règle générale. Il lui en faut beaucoup pour être hors d'elle, et c'est rarement arrivé au cours de sa vie. Durant les précédentes vacances scolaires, elle a exercé un petit travail pour un mouvement de jeunesse, une petite colonie qui regroupait des enfants sorciers de 6 à 8 ans visant à leur présenter la magie sous une forme ludique et de vivre en communauté avec l'aide de petits sortilèges et outils magiques. Elle fut considérée comme une bonne animatrice, étant souvent auprès des enfants et s'attelant, au maximum, à satisfaire leurs besoins, lorsque ceux-ci n'abusaient pas. Mais, ses proches le comprennent assez vite, ces nombreuses qualités amènent d'elles-mêmes de gros défauts. Son honnêteté, lorsque Oliverya ne parvient pas à trouver le juste équilibre, se transforme rapidement en catastrophe, pouvant souvent être prise pour de la vantardise ou un manque cruel de tact. Il lui arrive quelques fois de vexer une personne en une unique phrase, pour laquelle elle s'excuse immédiatement. Mais cette honnêteté et cette gentillesse constitue aussi sa principale faiblesse: en effet, la jeune adolescente est amenée à rapidement faire confiance, et est parfois déçue de constater que certains profitent de cette confiance. Ce n'est pas la seule chose dont on peut profiter d'ailleurs, beaucoup abusent également de sa patience, la considérant comme quelqu'un qui restera calme en toutes circonstances. Mais il ne vaut mieux pas confondre patience et soumission. Oliverya peut, comme tout le monde, sortir de ses gonds et devenir insupportable. Elle demeure pourtant, au fil des années, aveugle à ce genre de choses. PROJET(S) D'AVENIR : Les projets d'avenir d'Oliverya sont simples: elle est parfaitement consciente que sa plus grande qualité à mettre en avant est la patience. Elle a aussi une façon de présenter les choses et de penser qui est pédagogique, structurée, et elle aimerait ainsi se tourner tout naturellement vers l'enseignement. Poudlard serait évidemment une aubaine, mais elle suivra son destin, et si ce dernier lui refuse la célèbre école de sorcellerie, elle n'hésitera pas à voyager pour atteindre son véritable but.

HISTOIRE DU PERSONNAGE (800 mots)

Enfance

"Pour courir, on n'a souvent besoin que d'un but."

Cette phrase correspond si bien à Oliverya, et exprime sans doute sa vie et son passé de la manière la plus concise possible.

Mais n'allons pas trop vite en besogne !

Déjà enfant, et même jeune enfant, Oliverya avait ce "truc", ce sentiment dans les yeux. Ce genre de choses que les gens remarquent lorsqu'ils la voient pour la première fois. C'était d'ailleurs le cas de ces invités de marque qui étaient venus prendre le thé lorsque Oliverya n'avait qu'un an.

"Quelle petite fille magnifique Moira ! Félicitations. Elle semble tellement douce et gentille, cela se lit dans ses yeux."

En effet, c'est ce qu'elle deviendrait. Mais généralement, cette remarque n'apportait pas du réconfort à sa mère. C'était plutôt l'inverse. Moira Bernies aurait voulu que sa fille soit forte, autonome. Qu'elle soit un prédateur. Le monde était cruel, c'était bien connu, et les gens gentils, honnêtes, agréables, perdaient toujours les guerres.

Les inquiétudes de Moira n'ont jamais cessé, mais cela n'a pas eu pour conséquence de modifier la façon dont le caractère d'Oliverya était voué à grandir et prendre de l'importance. Tant mieux. Car elle serait alors le seul spécimen différent dans cette famille.

Oliverya fut élevée comme à la vieille école. Moira était toujours ce genre de femmes qui ne voyaient que le sens des convenances et l'image que chacun envoyait à autrui. Alfred Bernies, lui, n'avait jamais son mot à dire. Non pas que Moira l'en empêchait, mais il était tout simplement absent. Très pris par son travail prestigieux de reporter international pour différents médias, il voyageait énormément et cela se constata assez tôt qu'il n'apportait pas sa pierre à l'édifice de l'éducation d'Oliverya, mais bien un vulgaire caillou.

Son éducation, elle la tira alors de sa mère. Cela la suivra jusqu'à son adolescence, et sans aucun doute encore dans l'avenir. Elle retiendra les règles pour lesquelles elle se faisait souvent gronder, bien qu'elles n'aient que peu d'importance pour les familles de cette époque: les couverts des extrémités extérieures sont réservés à l'entrée, tandis que ceux situés vers l'intérieur sont à utiliser exclusivement pour le plat de résistance, le fromage ne doit jamais être mouché, un homme, malgré sa galanterie, doit pénétrer dans un bar ou restaurant avant les femmes, afin de vérifier qu'aucun danger n'y sommeille, et nous passerons le reste.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cela fut difficile de suivre toutes ces règlementations que Moira semblait inventer au fur et à mesure. Oliverya avait même appris rapidement à reconnaître le ton que prenait sa mère lorsqu'elle s'apprêtait à lui passer un savon.

"Oliverya?"

A peu près ainsi. Cela ne semble sûrement pas agressif, étant donné qu'il s'agit uniquement de son prénom, mais en réalité ce mot était plein de sens. Car Oliverya déteste son nom, et sa mère le sait.

Elle le trouve long, beaucoup trop long. Mais elle considère qu'il laisse un effet étrange à la bouche lorsque nous le prononçons. Depuis son enfance donc, Oliverya a mis un réel point d'honneur à ce qu'on l'appelle "Holly". Elle pense même à en faire son prénom légitime, une fois la majorité de 17 ans atteinte.

Les premières manifestations magiques firent leur apparition lorsque Holly eut 8 ans, et cela fut justement lié à cette histoire de fromage mal coupé.

Cette fois, la famille Bernies recevait les parents de Diana Drice, une des meilleures amies de Holly. Diana fut d'ailleurs sans aucun doute la personne qui permit à Holly de conserver sa tolérance, sa patience et sa loyauté face aux critiques incessantes de sa mère. Diana, en quelque sorte, était la soeur que Holly n'avait jamais eu. Et elle était mature. Diana avait 9 ans, et elle avait déjà fait de la magie 2 ans auparavant. Elle avait raconté à Holly que c'était survenu lorsqu'elle n'y pensait absolument pas et qu'elle avait mystérieusement réussi à fendre une brique en deux morceaux, sans la toucher, durant une crise de colère. La scène avait mis fin à la dispute familiale et les parents de Diana étaient évidemment partis dans un fou rire sincère, accompagnés de leur fille.

Cela s'était passé différemment pour Holly. Ce jour-là, Moira avait organisé un immense plateau présentant de nombreuses variétés de fromage. Il y en avait pour tous les goûts, et les parents de Diana étaient restés bouche bée devant autant de victuailles. Et c'est précisément cette fois-là que Holly s'était servie la première, provoquant déjà le courroux de sa mère, mais avait en outre mouché le fromage, le coupant ainsi sur le bout. Cela en avait été de trop.

Moira, au bord de l'infarctus, avait tenté de contenir son indignation, mais sans succès.

"Oliverya ! Jeune fille, c'est sidérant. Nous ne t'avons donc rien appris?! C'est une véritable honte, de manquer de politesse à ce point !"

La petite fille, qui n'avait alors rien compris à la situation, avait posé le couteau à fromage et regardait avec de grands yeux le visage écarlate de sa mère. Alfred ne semblait pas davantage au courant de l'évènement déclencheur de cette colère et dévisageait sa femme, les sourcils écarquillés.

Les visages des membres de la famille Drice s'étaient affaissés également, en particulier celui de Diana.

"Tu ne vaux pas mieux qu'une simple moldue ! A quoi cela sert d'être une famille de sorciers si tu ne sais même pas faire honneur à ce titre?!"

Holly avait alors été éprise de sanglots et sa mère, levant les yeux au ciel, avait agité sa baguette.

"Accio mouchoirs. Tu apprendras d'ailleurs aussi qu'un mouchoir est nécessaire en cas de perte de contrôle, comme en cet instant. Les invités n'ont nul besoin de te voir pleurer, et encore moins lorsque nous sommes à table."

Holly avait relevé les yeux, embués de larmes, et avait attrapé un mouchoir. Au même instant, le minuscule bout de fromage qu'elle avait maladroitement coupé, et qui demeurait abandonné sur le bord de l'assiette, se déplaça lentement, sous les yeux stupéfaits d'Alfred et Diana. Le morceau alla se recoller délicatement à la partie de fromage, et la fissure produite par le couteau disparut, laissant la part de fromage comme neuve.

"Euh... Moira?"

"Que se passe-t-il Alfred?" Tonna-t-elle.

Ses yeux se posèrent sur le fromage, et, l'espace d'un instant, elle resta médusée. Puis elle tourna à nouveau son regard vers Holly.

"Eh bien... Voilà qui est inattendu. C'est exactement ce que je disais. Quand tu seras en âge de contrôler ce genre d'évènements, j'aimerais que tu sois attentive à ce que tu montres de toi aux gens. Et pas que de toi. Ce que tu montres représente tous les sorciers."

L'évènement s'était conclu ainsi, sans le moindre saut de joie, sauf l'unique sourire de Diana qui lui murmura:

"Trop forte !"

Holly se referma, un demi-sourire aux lèvres.

Ses années d'étude à Poudlard

Les premières années d'étude de Holly furent calmes, car par nature, elle suivait les cours sans faire du zèle, mais sans déranger le professeur, et elle n'eut jamais pour habitude de chercher les ennuis. Elle se concentra principalement sur son avenir et ses amitiés.

Holly se focalisa particulièrement sur le côté social car Poudlard était une véritable libération à ses yeux. Elle pouvait passer un an sans les remontrances incessantes de sa mère, ou du moins jusqu'aux vacances de Noël. Elle devait à chaque retour faire peau neuve, bien sûr, et montrer qu'elle n'avait pas oublié son éducation, sinon, sa mère serait sans doute capable de la retirer du Collège.

Holly entra un an après Diana à Poudlard, et elle fut placée dans une maison différente. Ce fut difficile tout au long de la première année, car le manque se faisait cruellement sentir. Mais Holly put ensuite créer de nouveaux liens d'amitié avec les élèves de sa maison, et elle n'arrêta jamais de passer la plupart de son temps libre avec Diana.

Aujourd'hui en cinquième année, Holly vit des jours plus difficiles. Elle a beaucoup de mal à supporter ce retour de la discipline excessive à Poudlard sous la direction du Professeur Rogue, tout ceci supprimant cette impression de liberté qu'elle associait autrefois à l'école de sorcellerie. Intolérante aux enseignements des Carrow, elle a beaucoup de mal à supporter ses études aujourd'hui, mais persévère en évitant au maximum d'avoir à se frotter aux ordres cruels des mangemorts.

EXEMPLE DE RP (1000 mots)

ON VOUS DEMANDE DE CHOISIR UN SUJET PARMI CEUX-CI :

1/ Vous êtes dans la bibliothèque en train de faire des recherches pour votre sujet à rendre le lendemain matin. Vous souhaitez tourner la page du livre que vous êtes en train de feuilleter, mais sans le vouloir vous la déchirez. Que faîtes-vous, sachant que Mme Pince, la bibliothécaire se trouve dans les parages ?

La journée avait été longue, trop longue. Et pour couronner le tout, ce n'était que le lundi. La semaine promettait d'être inoubliable. Mais Holly essayait au mieux de rester positive en toute circonstance. Elle croyait peut-être un peu en cette loi de l'attraction. Cette loi qui postule que tout ce que l'on veut profondément voir arriver finira par survenir dans un futur proche. Elle avait souvent remarqué que lorsqu'on restait optimiste, les choses finissaient toujours par s'arranger.

Le cours de sortilèges venait juste de toucher à sa fin, et le Professeur Flitwick avait programmé un bon nombre de devoirs, ce qui n'avait pas ravi la plus grande partie de la classe. Holly, ça allait. Elle trouvait la matière de ce début de 3e année assez intéressante, particulièrement dans le cours de sortilèges. Même si elle préférait largement assister au cours et aux explications du professeur plutôt que de l'étudier.

Enfin, le seul moment libre de la journée approchait, et Holly le constata lorsqu'elle jeta un coup d'oeil au panneau d'affichage, une fois de retour dans la salle commune. Elle avait une heure de temps libre. Ce n'était pas trop mal après ces heures de cours méritées, et elle avait un peu participé en répondant aux questions des professeurs, donc elle savait que cette pause était méritée.

Elle pensa immédiatement à Diana, qui pourrait peut-être avoir du temps à tuer elle aussi. Non. C'était stupide, elles s'étaient encore croisées ce matin dans le couloir du deuxième étage, et sa meilleure amie lui avait présenté son horaire: elle avait cours de métamorphose actuellement, si Holly avait une bonne mémoire. En tous cas, elle avait cours. *Bon... Je ne pense pas que je vais avoir le choix... Je vais commencer les devoirs pour le Professeur Flitwick...*. Cette idée ne la réjouissait pas forcément, mais elle ne voyait personne dans la salle commune qu'elle appréciait particulièrement, et elle se voyait mal déambuler seule dans le parc du château.

Holly se décida alors à se diriger vers la bibliothèque. Le temps était assez couvert, et elle n'avait pas forcément envie qu'une pluie soudaine abîme ses ouvrages et ses parchemins. Tout en avançant à travers l'école, Oliverya lisait calmement le sujet qu'elle avait rapidement griffonné:

Produire une analyse concise (1 rouleau de parchemin max.) des effets de sortilèges incendiaires (Incendio, etc.) en fonction des angles de lancement.

*Il l'avait vraiment dit de cette façon? Il aurait pu l'énoncer plus facilement...*. Holly dut relire le sujet trois fois afin d'être sûre de n'avoir rien oublié dans les consignes, et elle arriva vite à la bibliothèque, étant assez concentrée.

Holly salua silencieusement Mrs. Pince et s'installa derrière une étagère, hors de vue du bureau de cette dernière. Elle avait à peine posé ses affaires qu'elle se résigna à se mettre au travail et chercha dans la section appropriée un ouvrage qui lui semblerait pertinent.

Finalement, un vieux bouquin aux dimensions ridiculement colossales attira son attention: La Production du feu par la magie (Tome I). Il paraissait légèrement s'éloigner du sujet, mais certaines pages s'avèreraient sans doute intéressantes. Holly emporta le livre jusqu'au bureau et commença à le feuilleter patiemment, prenant le devoir au sérieux.

Une trentaine de minutes s'étaient écoulées, et un visage familier apparut aux côtés de l'étagère. Diana s'assit calmement aux côtés de Holly en lui souriant.

"Je te cherchais, mais je me doutais que tu serais ici, en train de te forcer à travailler." Chuchota Diana.

"C'est dur de s'y mettre... Mais une fois que tu es dedans, ça passe plutôt vite. Cela s'est bien passé ton cours?"

"Oui, super ! Le Professeur McGonagall m'impressionne toujours autant" Ricana-t-elle.

Continuant à chuchoter tout en feuilletant le livre, Holly sursauta lorsqu'un léger bruit de déchirure vint rompre le silence qui planait dans la pièce. Elle baissa immédiatement les yeux vers le livre. Le bout d'une de ses pages trônait dans la paume de sa main. Diana poussa un soufflement de stupeur et mis instantanément la main devant sa bouche. Holly parut horrifiée.

"Non, non, non, non ! Qu'est-ce que je vais faire? C'est pas moi qui ai fait ça, si?" S'efforça-t-elle de chuchoter.

"Tu veux que ce soit qui d'autre?"

La stupéfaction de Diana s'était désormais transformée en moquerie affectueuse, elle souriait bêtement, tentant clairement de retenir un fou rire tonitruant.

"Arrête c'est pas drôle!"

"Désolée... C'est plus fort que moi." Lança Diana en détournant le regard théâtralement.

"Mince, mince... Tu aurais fait quoi toi à ma place?"

Diana réfléchit quelques secondes, les larmes aux yeux, puis reprit son calme quelques instants afin d'expliquer qu'elle aurait signalé l'accident à Mrs. Pince. Evidemment. Sauf que Holly, elle n'était pas aussi courageuse.

"Sinon... Euh... Essaie de lancer un Reparo?"

"Tu es folle? Tout le monde va m'entendre, je vais quand même devoir me coltiner une retenue..."

Finalement, la seule idée qui vint à l'esprit de Holly fut un peu lâche, mais efficace, elle l'espérait du moins. Oliverya posa le plus discrètement possible le bout de page dans le livre, le coinçant à un endroit hasardeux, puis le referma, et le rangea le plus naturellement possible. A nouveau, Diana se retenait d'éclater et Holly lui jeta un regard noir, ce qui eut pour effet de stimuler encore davantage la pauvre Diana, menaçant à chaque seconde de lâcher prise et de se rouler par terre.

Holly fit signe à Diana de partir, si elle le désirait elle aussi, et elles se levèrent toutes deux, marchant comme à leur habitude.

Une fois hors de la bibliothèque, c'en était de trop: Diana explosa dans un rire qui semblait ne pas avoir de fin. Enfin loin des ennuis, Holly se mit à rire de bon coeur elle aussi.

Un toussotement familier les stoppa net dans leur élan. Mrs. Pince se tenait derrière elles, les dévisageant et, se tenant à ses côtés, le Professeur Rogue faisait de même, tenant le bout de page entre ses doigts anguleux. Un silence gênant s'en suivit, et Diana n'eut plus envie de rire. Finalement, Rogue observa Holly et prononça simplement:

"10 points de moins pour votre maison, Bernies."

Citation :

PATRONUS : Une araignée.