*Non mais je vous jure, Un achille éternuatoire ?*

Ava n'avait jamais eu un devoir de botanique aussi minable...
D'un côté elle n'avait jamais fait un devoir de botanique, elle se contentait d'ordinaire à voler les devoirs de ses gentils camarades coopératifs, à copier, à tricher.

Malheuresement diverses plaintes anonymes étaient remonter au Pr.Chourave et pour la première fois de sa vie, Ava était obliger de travailler pour une matière aussi insipide que la botanique.
La vengeance d'Ava sera terrible si elle parvenait à decouvrir qui étaient aller se refugier dans les jupons de la mère Chourave.

Elle ne trouvait pas cette foutue plante, pour tout dire elle se demandait même si elle existait vraiment...
Surrement une invention de Loufoca Lovegood avec un nom pareil, il fallait que le Pr.Chourave arrête de lire Le Chicaneur.

C'est alors qu'une brillante idée machavélique germa dans les méandres du cerveau sournois d'Ava ! :diable/ange:
A tout les coups un de ses camarades seraient lui aussi en train de chercher l'Eternuatoire et avec un peu de chance il l'aurait trouver !
Ava n'aurait plus qu'à terroriser, ensorceller ou menacer l'innocente victime (elle hésitait encore entre ces possibilités toutes plus rejouissantes les une que les autres) pour s'approprier son dur labeur.

Après quelques minutes, elle repera une élève adossé à un arbe en train de travailler, parfait surrement une bonne élève.
Elle s'approcha mais....argh ! Une serpentarde ! Elle s'approcha encore...argh ! c'est Irina !
Je peux pas lui faire ça grace à elle Burningham s'était pris une claque magistrale, elle ne pouvait pas voler une personne qui avait humilié Burnigham !
Elle avait une conscience ! Certes Diabolique, mais une conscience tout de même...

Elle se racla bruyamment la gorge pour signaler sa présence.

[HJ : Désolée j'arrive pas à trouve l'onomathopée du raclement de gorge lol]

Le regard d'Irina traduisait des intentions pacifique :


Ah, salut Ava. Toi aussi t'es en train de chercher l'Achillée Sternuatoire? tu tombes bien, y'en a plein par là bas.

Salut. lança t-elle en guise de réponse.

Ah c'est comme ça qu'elle s'appelle cette fichue plante. marmona t-elle plus pour elle-même que pour Irina.
C'est sûr que si elle n'avait même pas saisie le stupide nom de cette toute aussi stupide plante. Elle n'imaginait même pas la note qu'elle aurait eue...

Et sans un mot de remerciement, elle alla cueillir la dite plante et revient là où ce trouvait sa camarade.

Merci, pour le tuyau. Je suis aussi douée que...
Elle s'interrompit pour cherche une comparaison qui pourrait bien illustrer son niveau catastrophique en botanique, ah oui !....qu'un troll en botanique.

En faite, je ne t'ai pas felicitée pour la claque aussi magistrale qu'humiliante que tu as collée à Burningham, l'autre soir, du grand art ! commenta la verte et argent, un sourire sur les lèvres en souvenir de ce doux moment.

A première vue, le devoir de cette empotée de Chourave enervait autant Irina qu'Ava. Et pourtant, d'après ce que ce rappellait Ava, Irina était loin d'être une mauvaise élève.

Irina affichait maitenant un sourire suspect, Ava n'aurait jamais du remercier sa camarade, inspirer ne serait-ce qu'un sourire ou de la sympathie aux gens, la desarçonnait. Argh ! Fallait-il qu'elle fusse polie ! Elle se jura de ne plus jamais se laisser aller de la sorte.

Le dit sourire s'evapora aussi vite que le sang froid de Burningham devant Ava. Que dire ? Apparement la verte et argent n'était pas bien fière de son geste, on aurait même pu croire qu'elle éprouvait des remords. Ce qui deçu Ava, Irina venait de chuter brusquement dans son estime...

Si tu le dis... se contenta-t'elle de repondre ne sachant pas qu'elle attitude aborder.

Oui Ava avait entendu, mais cela pouvait être n'importe quoi même si elle n'aurait su dire quoi exactement. Ava était aussi nul en Soins aux créatures magiques qu'en Botanique, et ce n'était pas peu dire.

Ava se contenta d'hocher lentement la tête, si vraiment un vilaine créature rodait dans les parages autant ne pas faire de bruits et attandre qu'elle s'en aille. Néanmoins, sa main était crispée sur sa baguette, mais dans la perspective ouù elle l'aurait du l'utiliser, elle se demanda bien ce qu'elle aurait pu marmoner comme sortilèges.

[HJ : Je te laisse inventer d'où le bruit viens, avant d'anticiper, peut-être que tu en avais déjà une idée ?]

Aux mouvements brusques qu'Ava avait effectués, Irina reçut le message cinq sur cinq. Ava avait bel et bien entendu le bruit. L'oreille aux aguets, elle écouta encore. Il était fort possible que ce soit une créature maligne, comme il était fort possible que ce soit deux jeunes gens en quête de tranquilité et d'intimité...mais quel curieux endroit, la forêt interdite, franchement...Irina suivit l'exemple d'Ava. Elle sortit sa baguette magique. Elle se leva, puis elle s'avança prudemment. Elle fit craquer une branche. Plusieurs autres craquèrent...Irina déglutit. Elle espérait juste que ce ne soit pas un lycanthrope ou autre; car aucune formule magique ne serait efficace. Si c'était un détraqueur (il y en a qui patrouillaient dans le coin), eh bien, il faudrait utiliser le patronus...eh oui, c'était une nouvelle lubie de Dumbledore d'avoir fait venir des détraqueurs, pour garantir la sécurité des élèves...compte tenu du retour de voldemort...Mais sincèrement, Irina espérait vraiment ne pas avoir affaire à eux...

[HJ: les détraqueurs, ça te dit? Ou alors une créature bizarre]

[HJ : Juste c'est une erreur de jugement de ton perso ou une confusion ? Dumbledore n'aurait jamais fait venir des detraqueurs à Poudlard quelques soit la situation...mais d'accord pour le détraqueur il aurait pu se retrouver là d'une autre manière.]

Glaçée. Voilà, comment été devenue l'athmospère, c'était évident un ou des détraqueurs.
Le problème c'était qu'ils étaient pour le moment invisibles à cause de la densité de la forêt. En théorie, Ava savait lancer le sortilège du Patronus, elle était en septième année tout de même.
En revanche, elle ne l'avait jamais appliqué en condition réelle.
Et il était urgent de les localiser.

Ava sentait ses membres s'engourdir mais pire elle sentait qu'elle n'avait plus envie d'être méchante, plus de sarcasmes, plus d'ironie, plus de menaces, plus de coups tordues.
Elle avait perdue toute envie de faire le mal sur terre, elle se sentait vide et malheureuse.
Même la douce pensée d'humilier Buningham ne la rejouissait plus!
Il fallait à tout pris remedier à cela !
Elle se tourna vers Irina, dont les traits n'exprimaient pas non plus la joie. Et fit un signe, pour lui faire comprendre qu'il serait plus prudent de fuir.
C'était une question d'intelligence plus que de courage. Même si Ava possedait la première qualité et pas la deuxième.
Il fallait sauver sa peau. Instinct de survie.

[HJ: Mince, j'avais oublié XD. Bon, on va dire que les détraqueurs se sont échappés d'Azkaban.]

Des souvenirs mal réglés surgirent dans la tête de la jeune serpentarde...mais elle ne voyait rien de clair, juste par flashs...elle voyait des pleurs, une porte de placard se refermer, une lueur verte, un pic de montagne, un fjord gelé...Puis, les visions s'intensifièrent et tout vint à la fois...l'eau qui l'engloutissait, les rires de sa mère, sa soeur sur la balançoire, son père juché sur le pont...un éclat de lumière verte, des cris, des larmes, des prénoms hurlés, un corps tombait, inerte. Le silence. Et surtout le froid intense, incisif. Pire encore, ses pires souvenirs remontaient en elle...Sa mère qui la frappait, son père, sa mère encore. Son grand père. Son cerveau s'emballait, faisant des embardées violentes, comme un cheval fou. Elle avait l'impression d'être une radio mal réglée, changeant sans cesse de fréquence.

Pas de doute, les détraqueurs étaient dans le coin. Mais, comment les vaincre? Le Patronus, Irina le maîtrisait trés bien, même parfaitement, ce qui était rare pour une 5e année...mais là, serait t'elle capable de réagir, ou pire, de trouver un souvenir heureux, en ces quinze jeunes années qui n'avaient été faites que de malheurs et de déceptions? Elle avait l'impression que son âme quittait son corps, que son coeur s'emplissait de ténèbres, restant séquestré, à double tour. Elle eut la furieuse envie de pleurer. Il fallait qu'elle trouve un merveilleux souvenir...Elle cherchait, immobile, telle une poupée de cire, les traits figés, les yeux glauques, raide, froide. Irina était trés sensible aux détraqueurs, sans doute parce qu'ils prenaient un malin plaisir à explorer ses souvenirs torturés. Elle ferma les yeux. Elle faillit lâcher sa baguette, elle vacilla, dangereusement, avant de se rattraper de justesse. Elle ne ferait pas le poids contre eux.

Quel souvenir? Elle ne voyait pas un souvenir aussi heureux, aussi intense pour pouvoir créer un patronus. Son cerveau s'engourdissait. D'habitude, la petite Irina était courageuse, intrépide, voire suicidaire, mais là, elle était dans l'incapacité de réagir, dans une profonde léthargie, un profond mutisme. Elle luttait, mentalement, alors que son corps transpirait l'inertie la plus totale. La lutte ne s'opérait pas sur le plan physique mais sur le plan psychique. Mais une évidence vint s'imposer à elle, un instant de répit dans cette lutte acharnée. Fuir...Ce mot s'imposa à ses lèvres, mais c'était comme la mer à boire. Elle ne pouvait plus agir. Elle n'était plus maîtresse d'elle même.

Fuir. Il le fallait. A tout prix. Pour éviter de recevoir le baiser du Détraqueur.

Irina, n'avait visiblement pas l'air de faire attention aux geste d'Ava. Sans doute depassée par ces émotions et ses souvenirs.
Ava se sentait vidée mais elle arrivait à gerer plus ou moins ses emotions et ses reminiscences. Enfin peu-être plus pour longtemps, la situation devenait urgente. Ava ne voulait pas tenter le diable, elle ne voulait pas affronter les détraqueurs.
Mais pire elle était tout autant incapable d'aider quelqu'un dans le desaroie, par instant elle opta pour une solution radicale mais efficace.
Elle gifla violemment Irina, dans l'espoir qu'elle se reprenne en main. L'aggrippa par le bras et essaya de la trainer la plus loin possible des détraqueurs ce qui n'etait pas une mince affaire...

[HJ : Voilà c'est succint mais ça nous permet d'enchaîner plus rapidement]

Les détraqueurs s'étaient évadés la veille d'Azkaban,échappant ainsi au contrôle du ministère de la magie.
Sous ordre de Voldemort,ils avaient été envoyés à Poudlard.Leur but : Semer la terreur parmis les élèves...
Bien sûr,ces créatures spectrales étaient bien plus faciles à introduire dans l'enceinte du château que des mangemorts,notamment à cause des membres de l'ordre du Phoenix qui étaient de garde sur les lieux...

Bref,les détraqueurs flottaient dans la forêt interdite,à la recherche de victimes potencielles.
N'ayant rien rencontré durant des heures,ils étaient particulièrement assoiffés de mauvais souvenirs lorsqu'ils s'étaient retrouvés nez à nez avec deux jeunes étudiantes,seules et sans protections...
Manque de chance,au moment ou l'un des deux agresseurs s'approchait de sa victime,préalablement engourdie par ses soins,la compagne de cette dernière était intervenu,la tirant d'un bien mauvais pas,en la giflant.

Contrarié de n'avoir pas pu infliger son baiser meurtrier,le détraqueur avait ouverte toute grande sa " bouche " béante,laissant s'échapper un râle effrayant.
Lentement,les deux créatures maléfiques avaient encerclées les demoiselles,qui se préparaient manifestement à se défendre.

" UN ! DEUX ..."

Malheureusement pour elles,l'un des spectres noirs avaient été plus rapide :

Fondant sur Ava,il l'avait immobilisée,commençant à aspirer son âme.
Si sa camarde ne la sortait pas très vite d'affaire,elle serait morte dans quelques minutes à peine.
En revanche,si elle parvenait à créer un patronus suffisament puissant rapidement,elle avait une chance de la sauver.
Mais c'était sans compter la présence de son partenaire,qui s'approchait déjà dans son dos...

Résumé de la situation : Ava est aux prises avec l'un des deux détraqueurs,tandis que l'autre s'approche dans ton dos Irina.Tu devras faire vite pour te débarrasser de lui,et sauver ta camarade.Bon courage !

*Vite, penser à quelquechose d'heureux, vite !*
La mémoire d'Ava n'avait en reserve, que les humiliations infligés à ses camarades mais elle avait bien peur que cela ne fasse pas l'affaire. Elle se rememora donc les étés passés en compagnie de ses camararades de St Ptersbourg, à boire dans les bars miteux et à se moquer et detrousser les clients encore plus souls qu'eux. Oui, elle avait bien rit durant ses froides soirées de Russie. Et puis il y avait eu ce fameux soir, où... [Je vais pas plus loin je tiens à garder un certain mystère autour d'Ava, ses frasques ainsi que sa vie sexuelle...et puis je voudrai choquer personne ^^]

" UN ! DEUX ..."

Elle se concentra de toute ses forces, mais rien ne sortit de sa baguette, il n'y aurait pas de, "Trois".
Il n'y aurait même plus rien, si Irina ne se depechait pas d'intervenir.

Ava s'effondra devant le détraqueur qui l'a surplombait. Elle n'avait froid comme jamais, ses membres n'avaient plus la force de se mouvoir malgrès les ordres deséperés de son cerveau.

Le detraqueur dans sa fatal étreinte pourtant si douce et si deseperée, aspirait ce qu'il lui servait d'âme.
Dans son funeste baiser, Ava se sentait de plus en plus vidée, elle se sentait glissée, petit à petit, dans un néant foetal.
Eros et Thanatos. Elle échangeait avec cette lugubre créature, le dernier baiser, le baiser letal.

Elle allait mourir, de toute façon à ce moment, elle en avait envie.
Les sensations , les sentiments qu'elles ressentaient à present ne trouvèrent meilleure illustration dans son esprit que ce poème de Baudelaire, qu'elle comprenais à present comme jamais. Et dont elle se rapellait mot pour mot, au crepuscule de sa mort.

Spleen.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;



Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;



Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,



Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.



- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

[Ma vie repose donc entre tes mains, Irina, elle m'est très preçieuse, alors sauve là.]

Irina paniqua un moment en voyant Ava s'écrouler, le détraqueur se penchant vers Ava, pour la vider de son âme, faisant son horrible besogne...

Ava! Non!

Ce fut tout ce qu'elle put crier, avant même d'être envahie par le froid, par l'horreur. Elle ferma les yeux, en se sentant vaciller. Elle ne devait pas craquer...Elle devait résister, lutter contre ses souvenirs, pour sauver sa peau et se débarrasser de ce foutu détraqueur, et aller sauver Ava ensuite...Irina comprit ce que signifiait flirter avec la mort. Ava était en train de le faire à ce moment même, à échanger ,presque, un baiser avec une créature pire que la mort, qui annihilerait tout son être, ne laissant que l'enveloppe alors que l'âme connaîtrait l'enferà tout jamais, happé et balloté de souvenirs en souvenirs, se mêlant avec ceux des autres, qui ont vécu jadis.

Elle devait rester. Résister. Elle sentit quelque chose se glisser dans son dos. Elle abandonna des yeux le carnage. Elle eut la vague idée de fuir, il était, de toutes façons trop tard pour Ava...mais elle ne pouvait pas l'abandonner...Elle devait faire fuir les détraqueurs. Irina avait endossé une importante responsabilité: La vie d'Ava et la sienne ne dépendaient qu'elle. Irina se retourna, faisant face à la créature de ses pires cauchemars.

En même temps, son cerveau s'embruma, et les flashs revinrent. Elle tenta de refermer son esprit, puis elle pointa sa baguette magique devant la créature infernale. Elle tomba à genoux. Elle perdit sa baguette. Elle sentait le détraqueur s'approcher d'elle. L'autre avait commencé à aspirer l'âme d'Ava.

*Je suis désolée, Ava*

Puis, elle vit quelque chose derrière l'arbre. Un homme blond. elle cligna des yeux. Mais il n'était plus là. Irina crut qu'elle avait vu son père, l'espace d'un instant. Mais sa vision avait redonné du courage à Irina. du courage pour lutter. Elle ramassa sa baguette. Elle la leva, puis elle se concentra sur un souvenir: quand elle a trouvé Flora à Pré au Lard Sa première amie. Sa meilleure amie.

SPERO PATRONUM!

aussitôt, un scorpion argenté sortit de sa baguette, faisant déguerpir le détraqueur.

Irina se jeta vers Ava. Le détraqueur était tout prés. Irina lutta à nouveau contre ses souvenirs néfastes. Elle s'écroula au sol. Elle pleurait. Non! Il ne fallait pas abandonner maintenant! Faible, fébrile, elle prit sa baguette magique. Elle allait tenter le tout pour le tout. Elle rassembla les dernières bribes d'énergie qui lui restaient, puis elle se concentra sur une seule vision. Elle voulait le revoir. Et si elle craquait, maintenant, elle ne le reverrait plus jamais. Elle n'aurait pas pu lui dire au revoir. Elle essaya de se le matérialiser, dans son esprit fragile. Il lui apparut, net. Elle leva sa baguette, mais c'était comme si sa voix s'était ankylosée...

Spero...patronum...

Un filet argenté sortit de sa baguette. Irina supplia Dieu de ne pas la laisser tomber. Pas maintenant, alors qu'elle avait deux vies à sauver...

SPERO PATRONUM!

Le scorpion réapparut, mais disparut presque instantanément. Mais il avait fait déguerpir le détraqueur. Vidée de son énergie tétanisée par la peur, elle était mourante. Mais elle avait sauvé Ava. Elle s'effondra, face contre terre, les yeux fermés.

[HJ : Merci de m'avoir sauver, j'ai desormais une dette envers toi , bon si j'ai bien compris on doit desormais attendre l'aide de quelqu'un ? Argh ! Je deteste dependre de quelqu'un d'autres que moi ! Surtout quand ma vie en est l'enjeu]

Ava n'avait plus qu'une vision floue de se qui se deroulait autour d'elle. Elle ne sentait plus que son âme s'echappant lentement de sa carcasse.
Pourtant cette sensation diminua , où elle était déjà morte, où Irina était parvenue à faire apparaître un Patronus.
Elle sentit alors, violament, son âme lui revenir.
Ce n'était guère une sensation agréable, mais brusque et douloureuse. Comme si une bourrasque de vent, une force étrangère s'introduisait de force dans votre corps.
Cependant si elle parvenait à perçevoir de la douleur, c'est qu'elle était belle et bien en vie.
Fallait-il s'en rejouire pour autant, elle eue juste la force et le temps de voir Irina allongée à quelques mètres d'elle, avant de plonger elle-même dans le marasme de son cerveau.
Toute deux inconsciente, il fallait à tout pris que quelqu'un les découvre, si elles ne voulaient pas servir de casse-croûte à une quelconque créature féroce de la forêt.
Quelqu'un avait-il remarqué leurs absences ?
Quelqu'un s'etait-il inquiété ?
Un Professeur ?
Un élève ?
Surrement pas pour Ava, mais Irina avait des amies elles...
[HJ : Burningham , je te defends d'intervenir]

(HJ: mais de rien. Attendre de l'aide? je crois qu'il faudrait attendre longtemps...les gens sont si égoistes...)

Le noir. Le désespoir. Le néant. Le rien. Plus rien ne comptait pour Irina. Elle avait l'impression d'être vide, son âme était morte, mais son corps demeurait encore.

Le froid, mordant, incisif. Elle allait mourir. Même si Ava était tirée d'affaire, elle était fichue, elle. Elle s'était sacrifiée. Elle était morte, ou allait t'elle l'être? Irina n'en savait trop rien. Elle souffrait. Le visage enfoui dans un tas de feuilles mortes. Elle respirait l'humus, la main posée sur une branche sèche.

Le corps immobile, elle attendait. Déja, elle voyait les charognards se délecter de sa chair. Déja, elle voyaient les lycantrhopes faire d'elle leur goûter. Ils allaient pouvoir goûter à la chair tendre de la jeune femme. Un mal pour un bien, elle s'était sacrifiée pour sauver une autre vie. Elle serait morte en héroine...

Piètre héroine qu'elle était. Les héros ne mourraient jamais, ils s'en sortaient toujours. Elle voyaient les bras blafards des errants l'attirer dans les ténèbres. Ainsi, il y avait une vie aprés la mort? Personne. Il n'y avait personne. Dieu les avait abandonnées. Elle avait tout faux. Elle avait échoué.

Ava était encore en vie. Elle était partie, sans doute, la laissant là. Mais elle entendit quelque chose s'affaiser dans le tas de feuilles mortes, non loin d'elle. Elle eut la quasi-certitude qu'Ava venait à son tour de perdre connaissance. Irina voulut ouvrir les yeux, mais les environs demeuraient opaques. Irina crut être dans le coma, ou dans une situation avoisinnant. Elle ne pouvait pas bouger. elle était victime du "Locked-in Syndrom". Une âme vivante dans un corps inerte. Elle était séquestrée au fond d'elle même, ankylosée.

Irina luttait, contre son corps. Elle voulait ouvrir les yeux, mais elle ne le pouvait pas. Elle entendait tout, mais elle demeurait aveugle et immobile. Un instant, elle croyait avoir vacillé de l'autre côté. Un instant, elle avait craint le pire. Mais le pire, c'était maintenant. Elle était prisonnière de son corps. Elle ne pouvait pas réagir, se mettre à l'abri. Elle verrait sa propre mort sans rien pouvoir faire.

Elle sentit quelque chose lui effleurer les doigts. Elle sentit un souffle chaud sur sa main. Elle paniqua. Elle allait être dévorée! Son instinct de survie lui criait "Alerte rouge". Elle battait des paupières, elle avait l'impression d'être victime d'un sortilège de conjonctivite. Elle ouvrit les yeux. Et là, elle manqua de crier. Un loup se tenait au dessus d'elle. Un loup qui la fixait de ses yeux jaunes. Cet animal féroce venait de la sauver.

Hébétée, elle se laissa happer par la lumière, qui transperçait le feuillage des arbres. Le loup n'était plus là. Elle porta sa main à la tête, elle avait l'impression d'avoir un marteau piqueur dans le crâne. avait t'elle imaginé la bête? Possible. Mais elle était réveillée, même si elle ne pouvait pas encore bouger, complètement paralysée. Mais elle était en vie.

Elle tourna son visage vers Ava, qui était inconsciente. Elle se redressa, avec beucoup de mal, dans un état avoisinnant celui d'une loque. Elle se pencha sur Ava, puis elle commença à lui tapoter les joues.

Allez Ava, réveille toi!

[HJ:Théoriquement avec un tel sort vous êtes trop épuisés pour vous déplacer. Alors je m'incruste.]

[HJ : Irina on peut deduire que tu es retomber dans les pommes alors ? : Angel: Que de peripeties !]

Alors qu'Ava ne pensait qu'à une chose, decamper le plus vite possible de cet endroit maudit. Irina s'evanouit, une fois de plus, etait-ce du au choc des remerciements d'Ava ? :démon:
Elle avait beau employer tout les moyens du plus doux au plus violent : lui tapoter le visage, lui donner une baffe, la secouer energiquement, faire jaillir de l'eau de sa baguette sur sa tête... Rien, elle était comme profondément endormie.

C'est à ce moment là que quelqu'un eu la bonne idée, bien qu'un peu tardive, d'apparaître.
Ava reconnue cette fois du premier coup Lupin.

- Comment s'appelle-t-elle ?

Irina, fut le seul mot qu'elle parvient à sortir encore un peu sonnée par les évenements.
Il pourrait surrement faire quelques choses pour elle, Ava se demanda si il lui donnerai du chocolat comme il avait l'habitude de le faire.
*Miam ! Du chocolat...*
Perdue dans ses pensées allechantes, elle souvenit d'un detail non negligeable de la voute nocturne.
La Lune ! Ce soir elle sera pleine! Enfin ils lui restait un peu de temps, suffisament esperait-elle, elle n'avait aucune idée de l'heure qui pouvait bien être. Le problème de fourure de l'ancien professeur était de notoriété publique. Elle n'alla pas lui faire remarquer, il avait bien du s'en rendre compte pourtant elle ne put s'empecher de lui demander :

Votre Potion Tue-Loup. Je veux dire vous l'avez bien prise n'est-ce pas ?