[Nov.] Serpentard vs Gryffondor. Premier match !

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Novembre. Un vent léger mais pénétrant soufflait sur le château. L’herbe se couchait par à-coups, s’inclinant devant ce mois pluvieux et le bruissement des arbres régnait en maître, murmurant les caprices des intempéries. De sombres nuages s’amoncelaient dans le ciel, colorant la voûte d’une couleur de plomb - teinte prête à tomber en de grosses gouttes en fusion. La surface du lac frémissait, sensible, inquiète des changements à venir. C’était la journée des éléments, l’irresponsabilité du climat. L’averse était proche. Le parc entier de Poudlard paraissait s’affoler, ne pouvant supporter cette tension météorologique. Puis, au milieu de cette agitation végétale, une silhouette trancha. Son pas était décisif, déterminé ; une avancée que toutes les bourrasques du monde n’auraient pu faire plier. Car, pour Rolanda Bibine, c’était jour de Quidditch. Qu’il tonne, vente ou gèle, jamais elle ne s’était abandonnée à la suppression d’un match. Le Quidditch restait le Quidditch : un sport noble, brave, constant. La petite escarmouche venteuse d’aujourd’hui n’était que sentence factice ; le match ne s’en verrait pas faussé pour si peu.

De ses yeux jaunes empreints d’acuité, elle fixait les hauts gradins du terrain à mesure qu’elle progressait. Chaque seconde qui passait lui insufflait une vigueur nouvelle, une passion ardente et sportive. Déjà elle s’imaginait filer dans les airs, arbitrer la première rencontre de la saison et propager cette fièvre de la compétition. D’une main ferme et gantée, elle maintenait contre son flanc une grosse caisse polie. Souaffles, Cognards et Vif d’Or s’y débattaient, avides d’être les objets des acclamations. Patience, l’heure viendrait. De l’autre main, Rolanda maintenait son balai. Ainsi parée, elle ne pouvait que se consumer d’impatience. Gryffondor contre Serpentard. Serpentard contre Gryffondor. La rivalité des maisons pratiquée sur le terrain.

Le stade n’offrait qu’un silence mortuaire. Qui aurait pu penser que, dans moins de vingt minutes, il serait l’acteur d’un brouhaha tellement assourdissant que le commentateur peinerait à se faire entendre ? L’idée, sur l’instant, paraissait absurde. Avec des gestes lents, précautionneux, professionnels, Rolanda entreprit de déposer la caisse au milieu du terrain. Un simple coup de pied suffirait à en relâcher le contenu. Sur elle s’avança jusqu’aux gradins, s’installa sur un banc désert et ferma les yeux. Avant chaque match, il était bon de s’imprégner totalement de l’atmosphère du lieu, de ne faire plus qu’un avec chaque élément du décor. Lorsque qu’il s’agissait d’arbitrer, il convenait en plus de s’épurer de tout à-priori, de toute émotion de manière à laisser place à l’impartialité la plus totale. De toute manière, elle le savait, les Serpentards – en cas de perte – assèneraient les coups les plus bas et les plus brutaux. Une habitude de la maison. Une sensation d’humidité lui imprégna le front. Surprise, elle entrouvrit les paupières. La pluie. Les larmes du ciel coulaient enfin. Elle laissa la fraîcheur de l’instant l’imprégner toute entière, écarta les bras, ouvrit la bouche, accueillant avec joie cette eau purificatrice. Elle la buvait. Elle l’acceptait. Elle se voyait déjà subir les cordes tandis qu’elle enfourcherait son balais. Le terrain en serait glissant, les vêtements se feraient lourds mais, après tout, n’était-ce pas dans les situations les plus ardues que les joueurs montraient leurs véritables talents ?

Attendre. Le crédo infaillible qui rongeait l’excitation. Des minutes qui s’écoulaient, moroses, une pluie serrée qui chantait et des Cognard furieux qui faisaient frémir la boîte au milieu du terrain. Puis, venant de très loin, des rires et des exclamations montèrent. Ils mélangeaient confusion, impatience, anxiété et hilarité. Une spirale confuse qui grondait depuis le château. Les spectateurs arrivaient, les engrenages se mettaient en place. Rolanda sauta à terre, se planta aux côtés de sa luxueuse boîte et regarda, impassible, se remplir les gradins. De petits corps s’entassaient les uns sur les autres, brandissant des fanions, sifflant, hurlant, encourageant. Progressivement, les bancs devenaient noirs de monde. Dans l’espace réservé aux professeurs, Rolanda put apercevoir les couleurs pourpres de Minerva et la sobriété déprimante de Severus. L’arbitre savait pertinemment que la directrice de Gryffondor ne tenait nullement à se séparer de la coupe. Aussi la tension entre les deux professeurs, du moins pour aujourd’hui, atteignait-elle un comble.

Lorsque l’agitation générale se calqua sur une certaine constance, Rolanda se décida à chevaucher son balais, sifflet en main et à patienter l’arrivée des joueurs. Histoire d’ouvrir les festivités, Lee Jordan postillonna dans le microphone l’une ou l’autre blague désopilante. Les portes des deux vestiaires s’ouvrirent alors. Des carrures rouges et vertes s’avancèrent sur le terrain. Si l’équipe des Serpentards offrait des bases de gorilles (Majandra Collins paraissait plus violente et vulgaire que jamais), les Gryffondor, eux, étaient sereins et nettement moins imposant. June Unalia et Alenn Sullivan n’incitaient pas vraiment à la terreur. Mais seul l’âme du joueur comptait, pas son apparence.

Les quatorze joueurs se présentèrent en file devant Rolanda, confiant quant à leur éventuelle victoire. Certains se permettaient d’afficher des sourires goguenards, d’autres présentaient un teint plutôt vert.

- Les capitaines, on se serra la main ! aboya Rolanda.

Martin Antall affronta les phalanges de Cennyd McAyr, la mâchoire serrée, puis chacun enfourcha son balai. Leurs pieds s’enfonçaient légèrement dans l’herbe boueuse.

- Vos deux maisons vivent une rivalité constante, dit Bibine d’une voix forte. Je ne tolèrerai en aucun cas le moindre coup bas de votre part. Le fair-play est de mise ! Tout contrevenant sera immédiatement renvoyé de l’équipe. Ais-je été bien assez claire ?

Quelques approbations, guère plus.

- Alors décollez ! ordonna-t-elle.

Quatorze coups de pied sur le sol, quatorze envolées et une exclamation réjouie de la part de Lee Jordan. D’un coup de botte, Rolanda éventra la caisse. Les deux Cognards se ruèrent dans les cieux en hurlant et le Vif d’Or disparut dans le vent. Elle s’empara du Souaffle, le cala sous son bras, décolla, voltigea au milieu du terrain et…

- Que le match commence !

Sur quoi elle projeta l’énorme balle rouge dans les airs de toutes ses forces et siffla. La confrontation venait se débuter.

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Ah ! Le Quidditch ! Que pouvait-il y avoir de plus grisant dans la vie ? Quand les cours devenaient trop lourds et trop pesants, quand le quotidien était trop morose, il n’y avait rien de tel qu’un bon match pour vous détendre l’esprit. Ombrage pouvait bien afficher tous les décrets qu’elle voulait, jamais elle ne parviendrait à ôter ce petit bonheur saisonnier. Le temps aurait pu saluer cette parenthèse de légèreté par un soleil radieux mais se contenta de baver de la pluie. Ingrate météo. Et puis, toutes les averses du monde ne parviendraient sûrement pas à altérer l’humeur joyeuse de Lee Jordan. Commentateur averti de tous les matchs, il attendait chaque fois avec impatience le moment où il pourrait enfin serrer son mégaphone. S’adresser à une foule en plein délire lui procurait de véritables frissons d’excitation.

Déjà en se dirigeant vers le terrain, des « Hey, Lee ! » et « T’assure, aujourd’hui, vieux, d’acc ? » fusèrent ça et là. Lee ne s’en sentit que d’autant plus revigoré et racla ses cordes vocales. Prêt à prendre le micro, camarades !

Dix minutes plus tard, il s’installait dans la tribune centrale, le professeur McGonagall le serrant de près, l’air sévère. Cette fois encore, il le pressentait, elle parviendrait à lui freiner son enthousiasme de groupie et à limiter ses éclats de joie. Toujours est-il qu’il ne comptait pas se laisser faire cette fois-ci. Il commenterait à sa guise, hurlant des insultes à pleins poumons si cela s’avérait nécessaire. Quand l’injustice frappait, il fallait la dénoncer.

_ Bonjour à tous ! rugit-il à l’ensemble du stade.

Des acclamations réjouies lui répondirent.

_ Bienvenue à cette première rencontre de la saison : Gryffondor contre Serpentard ! Les éternels ennemis ont enfin une chance de régler leurs différends ! Mais parviendront-ils à rester impartiaux ? En tout cas, votre commentateur préféré tâchera de l’être. Et voici sans plus attendre que les joueurs s’avancent sur le terrain.

Lee plissa les yeux pour distinguer quatorze silhouettes vertes et rouges se grouper autour de Madame Bibine.

_ Madame Bibine, notre arbitre, donne les instructions de dernières minutes. Et il est vrai qu’en voyant les résultats de l’année passée, on peut se demander si certains crétins ont saisi le sens du mot « fair-play ». Et… ah ! Les joueurs prennent leur envol ! Les Cognards sont lâchés ainsi que… mince ! Il m’a échappé ! Le Vif d’Or, évidemment. Premier coup de sifflet, le Souaffle est lancé et… ET LE MATCH COMMENCE !

Sur quoi des véritables hurlements hystériques montèrent dans tout le stade.

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Cennyd vérifia d'un coup d'oeil que son équipe était en formation et fila sans plus attendre vers les buts. Aujourd'hui était le moment qu'il avait attendu depuis le début du trimestre. Tout devait être parfait.

Et tout le serait, se dit-il, surveillant d'un oeil attentif le départ du match. Pour commencer, il pleuvait, ce qui désavantageait certains poids plume de l'équipe adverse. Sans compter les joueurs possédant des lunettes comme Potter qui allaient avoir des problèmes de visibilité. Bref, s'il n'était pas totalement sur de lui, le vert et argent était confiant. Sa tactique était simple mais imparable, les autres joueurs aussi près qu'ils pouvaient l'être et les gradins en folie nourrissaient son assurance naturelle de leurs cris d'encouragement. L'adolescent aimait être regardé et il y avait là une bonne centaine de jeunes filles qui avaient les yeux rivés sur lui.

Il stoppa son balais et réajusta sa cape enchantée sans quitter le terrain des yeux. Son regard se posait sur chacun de ses joueurs successivement. La plupart d'entre eux n'avaient montrés que détermination et assurance lors de leur rassemblement du matin mais il savait parfaitement que chez certains d'entre eux, cette facade était factice. Ils étaient tous nerveux, les gryffondors étaient la seule équipe capable de leur tenir tête et ils se retrouvaient coincés avec eux dès le premier match...

Le balais se remit en marche et le serpent reprit ses rondes autour des anneaux, leur tournant le dos comme un félin (non, pas un lion !) en cage tourne le dos au mur aveugle pour porter ses yeux d'ambre sur les passants.
Le rôle d'un gardien (et d'un capitaine) était primordial. C'était sur lui que tout reposait s'il n'y avait plus d'espoir. C'était également sur lui que l'on comptait pour organiser l'équipe en cas de besoin.

Le match venait de commencer. Tremblez les rouges, la coupe cette année allait revenir dans les cachots !

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Passer entre les rangs, comme à l'Armée. Voir si tout le monde était opérationnel. Roder les machines. Réagir comme des automates bien programmés. D'un geste mécanique, Martin enfilait sa tenue, aux couleurs de sa maison. Il laissa tomber son uniforme pour mettre l'étoffe écarlate de la maison Gryffondor. Se préparer pour aller au combat. Vérifier si tout était en ordre. Faire la discipline, prodiguer des conseils de dernière minute, passer en revue la stratégie qu'il avait échafaudée quelques jours auparavant, en vue de ce premier match. Martin était sorti du vestiaire, son balai sur l'épaule, droit comme un lieutenant, comme un colonel. En garde à vous, il toisa son homologue de serpentard, avec un air crispé.

Il avait essayé de se persuader que tout irait bien, parce que tout irait bien, tout simplement. Il n'y avait pas de raison à ce que tout tourne au vinaigre. Son équipe était fin prête à affronter les bourrins de Serpentard, parce qu'il les y avait préparés, qu'il vente, qu'il pleuve et qu'il neige. Si Mc Ayr était persuadé qu'ils se replieraient à cause de la pluie, il se méprenait fortement. Parce que leur dernier entraînement en date datait da dernière grosse pluie qu'il y a eu sur la lande anglaise, et il faisait beaucoup de vent, ce jour là. Il les avait fait morfler, un vrai tortionnaire, mais ils s'en étaient tous brillamment sortis. Rien que pour cela, Martin leur aurait décerné la légion d'honneur. Mais leur récompense serait la coupe de Quidditch, il était hors de question qu'elle file entre leurs doigts.

Mc Ayr paradait, mais ils allaient tous assister à sa déchéance. Martin le jurait. Il paraissait raide et guindé, comme ça, l'estomac noué par le stress, l'adrénaline commençant, petit à petit ,à monter en lui. D'ordinaire, Martin aurait fui devant les hurlements des spectateurs et leurs applaudissements, mais son masque de capitaine le protégeait de sa couardise. Martin jeta un bref coup d'oeil aux tribunes. Ses condisciples de Gryffondor étaient tous agglutinés dans le même coin, venant acclamer leur équipe et leur vaillant capitaine. Ils s'étaient massés sous un immense drapeau aux couleurs de la maison, et beaucoup d'autres brandissaient des fanions et autres écharpes aux couleurs des Rouge & Or. La foule scandait un murmure qui bourdonnait aux oreilles du jeune capitaine, et il esquissa un sourire quand ils sut enfin ce que ses camarades hurlaient.

Gryffon, champions, les autres sont des bouffons!

C'était peut être idiot, mais ça lui redonna légèrement courage. Malgré les huées des élèves de Serpentard. Il ne manquait plus que l'hymne national, et tout serai comme un de ces matchs qu'on voyait à la télé, quand les moldus jouaient au football ou au rugby. Il croisa le regard assassin de Majandra Collins. Il nota dans un coin de sa tête de faire particulièrement attention à elle. Elle était dangereuse, il serait donc dommage qu'il soit complètement out dès les premières minutes du match! Il voulait voir la défaite crisper leurs traits, la honte se peindre sur leur visage blafard. ca les ferait tomber de leur piédestal. Martin adressa un signe à ses coéquipiers. Le match venait de commencer.

Sept traînées écarlates se distinguaient sur le gris du ciel. Martin venait de décoller, le vent lui sifflait aux oreilles, la pluie lui gifflait le visage et lui rongeait la peau, le froid la rougirait, mais ça n'était rien comparé à l'ivresse de la victoire qui leur était promise. Martin brandit la batte qui allait lui servir à repousser les cognards. C'était là. Que les choses sérieuses commençaient. Et enfin, Martin consentit à sourire. Les choses devenaient enfin intéressantes.

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Gryffondor-Serpentard, rien de tel qu'une grande affiche pour bien commencer la saison. Dès leur première sortie, ils tombaient sur le match à ne pas perdre, celui qui conditionnerait l'ambiance des cours et du collège pour les deux prochains mois au minimum. Rien que voir les Serpentards se vanter de l'hypothétique victoire donnait des nausée à l'irlandais, alors imaginer ce que ça sera en cas de défaite le répugnait. Seamus accordait trop d'importance à ce match. Il était nerveux et tremblait de tout ses membres en toisant le stade du coin de l'œil. Tout le monde était présent, élèves comme professeurs, et cela rajoutait une couche de plus à son stress. Néanmoins il se tint droit lorsque le capitaine passa dans les rangs, repensant au discours qu'il lui avait fait lors du dernier entrainement. Ils allaient être les deux batteurs de l'équipe, gardes-du-corps des poursuiveurs et de l'attrapeur, ils ne devaient donc pas flancher. Le jeune gryffondor regarda avec stupeur sa batte puis il s'élança avec ses camarades sur le terrain.

Seamus fonça immédiatement aux côtés de Martin. La vue de la masse de spectateur l'impressionnait fortement et seule la présence du septième année semblait apaiser son stress. Ils se croisèrent du regard et leurs yeux convergèrent vers Majandra Collins, batteuse des Serpentards. Martin lui avait fait un léger topo afin de le mettre au courant du phénomène. Des verts et argents, elle était la plus agressive et batteuse de surcroit. Il fallait donc l'avoir à l'œil tout au long de la rencontre. Le jeune Finnigan inspecta les sourires des adversaires avec un profond dédain en attendant avec impatience la coup d'envoi du professeur Bibine. Et une fois le coup de sifflet envoyé, il se ruera avec la ferme intention de "cognarder" le premier serpentard venu.

Le match commençait enfin. Le souaffle jeté, les cognards convergèrent vers les joueurs les plus proches. Seamus mit un moment avant des bien les discerner. Une fois la tâche accomplie, ils fonça vers le plus proche batte en main. Le vent était légèrement handicapant, cela dit les conditions du dernier entrainement les avaient laissés fin prêt pour ce genre d'alternative. A peine arrivé à longueur de bras, la grosse balle de fer changea de direction pour percuter l'irlandais, déséquilibré dans sa tentative d'esquive. Jetant un bref coup d'œil autour de lui, il aperçut Majandra et son regard noir en direction de Martin. La batte au poignet, il frappa la balle de toute ses forces en sa direction.

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Pour son premier coup, il atteint la balle qui fusa en direction de la serpentarde. Son cœur commençait à battre plus que de raison, dans l'attente de la trajectoire finale de l'engin. Mais l'attente fut de très courte durée; en effet le cognard prit une vitesse folle et fit une trajectoire rectiligne heurtant la batteuse adverse en pleine figure. Seamus restait immobile se remémorant un léger instant la scène à laquelle il venait d'assister, revoyant tel un ralenti cette immense balle de fer percutant le visage de la vert et argent et laissant s'échapper une dent et un léger jet de sang au moment de l'impact. Un frisson lui parcourut l'échine, puis son regard se porta immédiatement sur Ron, avec ce léger rictus de fierté et d'inquiétude émanant de son visage.

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Been runnin' away so long from the day into the strange night of stone
to fade away as the light is gently bleedin' out of my soul
penetratin' the evening as i ride on this endless road
but you can't turn back the time it always gonna wait on the line
some may wish never to be born wastin' the dawn like a rose growin'
from the christ's thorn wastin' the dawn been waitin'
for you so long little bird of prey to fly me higher
to the brighter day where the lizard lingers long
under the sun forgettin' the night darkest july paris '71

[The 69 Eyes - Wasting The Dawn

Pourrait t'on dire qu'aujourd'hui était plus important que hier, et qu'aujourd'hui sera plus important que demain? Sûrement. Parce que hier, c'était hier, et que hier, Majandra était ailleurs que sur un balai. Parce que demain, elle retournera à ses occupations habituelles. Peut être grisée par la victoire qui se profilait au loin, peut être groggy à cause de la défaite. En réalité, il y avait trois étapes à un évènement, qui faisait comme un tryptique. L'avant, la fébrilité, l'excitation, le trac parfois, le moment où on était bouffis d'orgueil et quasiment certains d'obtenir la victoire. Pendant, où on sentait l'adrénaline monter, enflammer nos veines, un peu comme le désir amoureux qui aurait pris chacun de nos sens en ôtage, annihilant toute raison, mais nous laissant tout juste assez de concentration pour garder les évènements bien en tête. Et puis il y avait bien sûr l'aprés. L'important, en ce moment, c'était le pendant. Car il ne fallait, en aucun cas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, même si il était évident que la coupe irait droit dans les bras des verts et argent. Il ne fallait pas non plus partir perdant. Tout était question de juste milieu.

A ce qu'il paraît, dédier l'action à quelqu'un la rendait plus belle. Elle nous poussait à donner le meilleur de nous mêmes, à franchir nos limites, comme si plus rien ne comptait sinon la réussite. Quel mot savoureux. Les sonorités se complétaient entre elles, rendant le mot agréable à l'oreille. Beaucoup auraient fui devant les sifflements, les raclements de gorge et autres sons peu musicaux, mais pas Majandra. Plus ça sifflait, plus ça rampait, plus ça grinçait et crissait, plus elle appréciait. Parce que là où les gens voyaient l'horreur et la monstruosité, elle voyait le beau. Mais peut être que ce matin, il n'en était pas ainsi.

Majandra aimait les matchs de Quidditch pour deux bonnes raisons. La première, c'était qu'elle pouvait se défouler sur les cognards autant qu'elle voulait -du moment qu'ils n'atterrissaient pas en pleine face de ses coéquipiers (mis à part peut être Mc Ayr, ça aurait été génial, ça aurait ressemblé à un épisode de Happy Tree Friends)- et personne ne lui dirait rien puisque c'était son boulot. Du moment qu'elle ne commettait pas de faute qui lui coûterait l'expulsion du terrain assorti d'un méga carton rouge et des huées des supporters de l'équipe de la victime du cognard. La deuxième raison qui faisait qu'elle aimait les matchs de Quidditch, c'était peut être parce qu'elle allait, plus que d'habitude, pouvoir parader à son aise sans que les autres ne trouvent qu'elle en faisait trop.

Majandra était partie se changer, dans les vestiaires des filles de Serpentard. Majandra enfilait sa tenue, sans regarder les autres, à une vitesse hallucinante, sans se tromper dans l'ordre des boutons qui refermaient la robe ou encore sans s'empêtrer dans la cape. Tout était nickel, même si elle s'était habillée en quatrième vitesse. Elle attacha ses lourds cheveux bruns avec l'élastique qu'elle avait à son poignet, puis elle sortit sans un mot, son éclair de feu juché fièrement sur son épaule droite.

Majandra se rappelait parfaitement des circonstances qui l'ont amenée à obtenir ce balai. Elle avait harcelé Carmen et Erwan, ses parents, pour en avoir un. Elle avait obtenu satisfaction. Sa mère ne jugeait pas cela raisonnable, car elle n'accordait aucune espèce d'importance au Quidditch, mais Erwan s'était montré faible, il avait haussé les épaules et il avait dit "quand on aime, on ne compte pas". Majandra avait jubilé. Non parce que son père l'aimait, ça, c'était accessoire, elle refusait d'être aimée par un ignorant, mais elle savait dorénavant qu'elle pourrait obtenir tout ce qu'elle voudrait; en faisant du chantage affectif sur son père, car il était faible et tellement ignare...Majandra pouffa de rire, amusée. Il AIMAIT sa fille. Non mais vraiment! Tu parles d'une idée!

La jeune batteuse partit sur le terrain en quelques foulées, s'échauffa avec les autres, puis décolla au signal de Madame Bibine. Celle là, je vous jure! Toujours à s'égosiller à prôner le fair play...En voilà une idée! Soyez sportifs, bla bla bla. Une lueur d'intelligence passa dans son regard froid. Elle allait voir ce qu'elle allait voir. Elle se rappelait des instructions fournies par ce...*toussotement méprisant* crétin qui leur servait de capitaine! Pour sûr qu'il avait couché avec la vieille Mc Go ou Rogue pour avoir la place! A cette pensée, ses lèvres se tordirent dans une grimace de dégoût, et elle tira légèrement la langue, en signe de désapprobation. Puis elle se mit à rire toute seule, comme une démente, parce que c'était tellement...absurde, non? Bref, Majandra devait piéger Antall, le capitaine des Bouffondor.

Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Un choc violent l'atteignit en plein dans la mâchoire, et elle faillit tomber de son balai. Majandra fit un violent looping pour ne pas tomber, et d'un geste de fureur, s'essuya la bouche, de laquelle un peu de sang coulait. Puis elle se cambra, brandit sa batte, et guetta un second cognard. L'objet tant espéré arriva droit sur elle, mais ne vous méprenez pas, elle n'est pas aussi sotte pour qu'elle se fasse avoir une seconde fois! Retenant son souffle, Majandra fixa le Cognard, visa, et frappa de toutes ses forces.

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Le cognard émit un bruit sourd quand elle le frappa. La violence de l'impact se répandit dans sa batte et dans ses bras, à la manière d'un séisme qui se propageait hors de son épicentre. Majandra regarda la balle de métal s'éloigner en sifflant dans le vent. Pour mieux voir si il allait frapper, elle mit sa main, comme une visière. Et le cognard, en fin de course, heurta Antall de plein fouet, à l'épaule. L'épaule dont il se servait pour écrire, paraissait t'il. Oh! Quel dommage! Majandra n'eut pas le temps de s'émouvoir sur son sort. Elle serra les poings, et elle se mit aussitôt à hurler

YESSSSS!!!!

Et ce, avant d'arpenter le terrain en volant, en riant comme une démente, fière de son coup

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Après que le professeur Bibine eut lancé le début du match, les élèves des deux équipes de Quidditch prirent leur envol. Le match s'avérait prometteur. Le public était au rendez-vous, criant et soutenant comme d'habitude sa maison. La foule aux écharpes rouge et or scandait des paroles qui n’étaient qu’un murmure depuis la tribune dans laquelle Lee se trouvait. Mais les oreilles du garçon parvinrent toutefois à saisir les paroles. Les Gryffondor hurlait haut et fort : « Gryffon, champions, les autres sont des bouffons ». Les Serpentard de leur côté ne manquaient pas de huer cette ‘’chansonnette’’, ridicule à leurs oreilles.

Bien posté dans sa tribune, Lee savoura un instant l'ambiance du moment. Très fier de son poste, il essaya d'ailleurs de mener au mieux sa mission de commentateur :

- L’ambiance dans le public est des plus enjouées. Et alors que, sur le terrain, les poursuiveurs commencent leurs passes, Seamus envoie un cognard... EH c'est réussi -Bien précis vieux-. C'est Majandra, l'autre batteuse qui reçoit le coup. En pleine mâchoire ! Ça doit faire mal, ça !

Les cris protecteurs des Serpentards se firent entendre. Mais comme Lee pu s'en apercevoir, la batteuse ne tomba pas du balai, se rattrapant de ‘’justesse’’. Elle brandit sa batte et quand le second poignard se dirigea vers elle, elle frappa de toutes ses forces. Avant que la scène ne soit finit, le Gryffondor emmena son micro à sa bouche et informa les tribunes :

- La batteuse ne se laisse pas faire ! Elle renvoie un cognard. Et c'est Martin, le capitaine des Gryffondor qui prend le coup en pleine épaule. Par malchance, c'est le bras avec lequel il écrit. (Les Serpentards, dans les tribunes explosèrent de rires.) Il ne pourra pas faire son devoir de Métamorphose, quel dommage....

Quelqu'un lui jeta un regard sévère. Avant qu'il n'est eu le temps de se retourner pour voir qui jetait un regard si sévère, la voix sèche du professeur McGonagall s'exclama :

- JORDAN !

- Excusez-moi, professeur.

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Le bruit sourd d'un réveil enchanté faisait battre ses cloches, un fracas et puis plus rien. Une main était sortie de sous la couette, il ne semblait pas avoir envie de sortir plus. Un petit moment plus tard, la couette s'était envolé laissant place à la tête pas bien réveiller de Motoki, qui s'était couché tard la veille pour réviser, le malheureux s'était enfin décidé de bosser un peu pour dire de ne pas avoir passé six ans et bientôt sept ici pour rien.

Les yeux brumeux, les cheveux dans tous les sens il était sorti de son lit tel un zombie sortant de sa tombe. Il était directement allé dans la salle de bain, mais avait remarqué quelque chose de suspect il était le seul encore dans le dortoirs alors qu'il n'était que 7 heures du matin, les cours ne commençaient pas avant 8 heures et demie.

La brosse à dent dans la bouche et le visage mouillé, il était revenu sur son lit où se trouvait un calendrier. Vendredi 14, il était entouré ... Le jeune homme avait ensuite levé la tête et avait retiré sa brosse à dent d'entre ses dents. Le match de Quidditch, mais quel idiot !

Le stade était archicomble les supporters de chaque maison était toute existé, le championnat opposant les différentes équipes des maisons de Poudlard étaient une tradition qu'aucuns élèves ne pouvaient se permettre de manquer.

L'heure du match était arrivée, Motoki qui avait eu le temps de se préparer en quatrième vitesse était le dernier à rejoindre l'endroit où les joueurs sortaient. Juste avant que la porte en bois s'ouvre, le jeune joueur plaça en dessous de sa protection de son bras gauche un fin brassard vert avec inscrit dessus, brodé d'un fil blanc, « Kark, n°7 » Il avait appartenu à son père quand il jouait dans la ligue pro, Motoki avait décidé de le porter pendant chaque match.

C'était l'heure, la porte s'ouvrit laissant passer les cris et les applaudissements des supporters. Motoki enfourcha son balai et suivi les autres dans l'enceinte du stade. Chaque maison avait déjà choisi son camp, les gradins étaient décorés de vert argent et de rouge or, l'ambiance digne d'un match de Coupe du Monde. Cela n'avait pas pour autant perturber le serpentard qui était habitué, il n'en été pas à sa première sélection dans l'équipe de sa maison.

Il s'était placé, au centre des deux autres poursuiveurs Lucy et Etoile. Le capitaine avait été claire, il ne faillait pas se préoccuper des autres poursuiveurs ou batteurs, ils devaient tous les trois se concentraient sur les buts. Même si Motoki trouvait cela un peu bizarre comme stratégie, il n'avait rien à redire le capitaine était et restera le chef de l'équipe.

Madame Bibime avait lancé le match ! Aussitôt Motoki se précipita sur à la retombée du Souaffle, il devança le poursuiveur de Gryffondor et récupéra la balle dans ses bras. Avec un coup sec vers le bas, il se défait du marquage des deux autres poursuiveurs et il piqua aussitôt vers les buts. La foule du côté des Verts s'était mis à hurler à l'entrée en matière de leur équipe.

Mais Motoki n'était pas sorti d'affaire les poursuiveurs repartirent à sa poursuite aussitôt qu'il s'était débarrassé d'eux. Il regarda rapidement des deux côtés et aperçu Lucy qui le suivait de loin. Bon c'est parti ! Il poussa un coup sec vers le haut sur son balai vers le haut cette fois et passa derrière les trois poursuiveurs Rouge Or, il siffla pour avertir Lucy et lui lança le Souaffle.

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La passe forte et toute en finesse passant entre deux joueurs adversaires était tombé dans les bras de Lucy comme un bébé. Motoki lui avait aussitôt montré les buts du doigts, il avait fait son boulot s'était au tour des filles de faire le leur.

[Message reposté à la demande de Régis.]

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Une ombre. Une voix. Un éclair vert.
Lucy se redressa. Il lui était impossible de fermait les yeux avant de s'imaginer quelque chose d'horrible. Imaginer ce rêve qui se répétait, sans cesse. Se prolongeant à chaque fois, qu'elle le revoyait. Un mauvais rêve. La sorcière sortit du lit à baldaquin. Dans l'obscurité de la chambre, Lucy remarqua avec aucune difficulté des chiffre écrit en rouge saignant 05 : 07. Dans quelques heures, elle serait sur le terrain de Quidditch avec son équipe contre Gryffondor. Lucy prit un sac et mit sa robe de Quidditch à l'intérieur. L'adolescente enfila un tee-shirt, un jogging puis sortit du dortoir numéro 1. Il faisait frais. Très frais. Dans le couloir des cachots, elle cacha son sac dans un coin. Elle ne l'abandonnerait pas bien longtemps. Lucy arriva rapidement dans le hall sans croisé personne. Pas un chat. La verte et argent ouvrit les portes de marbres et sortit dans le Parc. Se fut un choc pour Lucy dès qu'elle referma la porte. L'air était glacé et le soleil était entrain de se lever. La verte et argent courut à son rythme vers le Lac. Elle avait besoin de se lâcher un peu, avant le match. Pendant une heure Lucy courut, oubliant tout. Tout ce qui la tracassait, tout ce qui l'ennuyait. Elle n'avait qu'un seul objectif : Gagné. Faire remporté la Coupe a sa maison, bien qu'elle ne soit pas au poste d'attrapeuse mais de poursuiveuse. Son rôle était de marquer des buts. En marquer le plus possible au cas où ils n'attrapent pas le Vif d'Or. Or... Arg. Lucy avait dix fois plus envie de les étrangler a présent. La niack, elle l'avait. Ses coéquipiers aussi. Enfin, elle l'espérait. Cennyd, Motoki, Meya, Majandra et... Mey. Azéline ne faisait plus partie de l'équipe et Mey s'était porté volontaire pour la remplacer. En plus en poste de Poursuiveuse. Lucy qui avait bien pris la précaution de l'éviter le plus possible, toutes ses années, après la terrible dispute d'il y a trois ans. Lucy ne se rendit pas compte, qu'elle accélérait le pas à présent. Elle se remettait à penser à sa lointaine cousine. D'un côté c'était positif car elle s'énervait et donc voulait encore plus se battre, mais de l'autre... Elle avait peur de lui donner une grosse claque dans sa tronche. Autant le dire franchement. Pourtant Lucy l'avait été avec Mey. Celle-ci n'avait pas comprit. Lucy revient rapidement vers le château, maintenant baigné de lumière. L'adolescente revient dans les cachots et récupéra son sac. Elle monta quatre à quatre, les marches d'escalier puis s'enferma dans la salle de bain, pendant que les premiers élèves descendaient déjeuner.

Lucy ressortit une petite demi heure plus tard, propre. Elle avait enfilé sa robe noire avec son insigne de Serpentard épinglé sur sa poitrine. La Serpentard descendit au cachot et traversa sa salle commune. Lucy rentra dans son dortoir où certaines des filles s'habillaient ou dormaient encore. L'adolescente dit un " bonjour " presque inaudible avant de prendre son balais, ses protections et sa robe de Quidditch, qu'elle mit dans son sac. Son balais à la main, elle ressortit. La verte et argent se dirigea vers la Grande Salle à contre-coeur. Elle détestait déjeuner le matin. Mais elle se forçait pour les match. Il fallait qu'elle soit en forme. Après cinq toasts et un verre de jus d'orange, Lucy sortit et se dirigea avec plusieurs élèves de Serpentards vers le terrain de Quidditch. La verte et argent les quitta pour rentrer dans le vestiaire des filles ou elle s'habilla rapidement. Pas le temps de rêvasser ou de prendre son temps. Sa y est, le match allait bientôt commencer. Majandra quitta la pièce en première. Et Lucy la suivit, quelques secondes plus tard. Elle était prête. L'équipe se retrouva puis après quelques courtes explications du capitaine, l'équipe verte et argent rentra sur le terrain. Les Serpentard applaudirent et crièrent avec force. Les rouge et or les attendaient sur la pelouse du satde avec Mme Bibine. Qu'elle cruche celle-là. Lucy ne pouvait pas la voir. Les capitaines se serrèrent la main. McAyr et Antall. Tous les joueurs enfilèrent ensuite leur balais puis au coup de sifflet décollèrent. Lucy fonça, mais vit Motoki à sa droite et le laissa s'emparer du souaffle. La verte et argent le suivit. Elle ne reconnaissait plus les visages à présent, juste des traînées rouge et or ou verte et argent. Lucy entendit un cri de douleur. Ennemi ou ami, elle s'en fichait royalement. Elle n'avait qu'un but : Marquer avec les deux autres poursuiveurs. Au loin, elle remarqua Martin Antall, le gardien venait de se prendre un cognard dans l'épaule droite. Cela faciliterait la tache.

Motoki siffla, mais Lucy se tenait déjà prête. La verte et argent fonça vers la balle, pour que les rouge et or ne puissent l'intercepter. La passe fut parfaite et la verte et argent l'attrapa sans difficulté. Maintenant, c'était à elle de jouer. Lucy fonça. Elle était du côté gauche et les poursuiveurs adverses se lancèrent à sa poursuite. Le souaffle rouge était bien bloqué contre bras droit : Il ne pouvait pas tombé de son plein grès. Un nouveau poursuiveur se mit devant Lucy qui tira sur son manche vers la droite. Mais l'ennemi revient à la charge et Lucy chercha du regard Motoki ou Mey. Ceux fut, Mey qu'elle apperçut en première. Elle était bien placé et si Lucy lui faisait une bonne passe, elle avait le champs libre pour aller tirer. La verte et argent tira une nouvelle fois sur son manche pour monter et éviter les poursuiveurs. Elle avait que quelques secondes pour faire une passe. Mey la regardait prête à recevoir la balle L'adolescente inspira puis envoya la balle rouge vers sa cousine Mey, en soufflant. Une technique pour avoir plus de puissance. Elles allaient de nouveau jouer ensemble.

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Le souaffle rouge arriva dans les mains de Mey sans aucunes difficultés. Lucy ne sourit pas, bien, qu'elle le fit intérieurement.

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Le match commençait fort. Lee l'avait pressenti. Il était fier de pouvoir commenter le fil du combat entre les Gryffondors et les Serpentards. C'était un honneur. Un vrai honneur. Depuis plus de cinq ans, c'était lui qui avait ce rôle et comptait bien le garder aussi longtemps que possible. Lee essayait donc de donner le maximum d'informations pour le public. Les yeux rivaient sur le terrain, il espérait ne rien louper du spectacle. Pour ce début de match, c'était les batteurs qui avaient ouvert le bal. Le commentateur en avait presque oublié le reste des joueurs. Mais l'avertissement du professeur McGonagall, fit descendre Lee de son petit nuage. Il regarda le terrain, cherchant l'information capitale à donner au public. Son attention se porta sur un poursuiveur de l'équipe des Serpentards. C'était lui qui avait la balle, le Souaffle. Le joueur se dirigeait droit vers les buts !

« Alors que Martin se remet de ses blessures, un Serpentard attaque. Motoki a le Souaffle et semble décider à marquer un but. »

La foule du côté des verts criait leurs encouragements à leur camarade, Kark. Les Gryffondors spectateurs ne pouvaient qu'hurler leurs désaccords. Lee se priva de faire quelconque commentaire sur les cris de protestation venant des tribunes, car il sentait le professeur de métamorphose gardait toujours un regard sévère sur lui. Intérieurement, le garçon comprit qu'il devait attendre que le professeur se calme, avant de pouvoir parler librement.

« Les poursuiveurs de Gryffondors sont à la poursuite de Motoki. Que va-t-il se passer ? Gryffondor va-t-il arrivait à mettre la main sur le Souaffle ? »

Les tribunes criaient. Chaque équipe était encouragée par leurs camarades de maisons. Chaque tribune avait son cri de guerre. Lee souriait intérieurement. Le match était déjà animé, alors qu'il ne faisait que commencer.

« Et Motoki envoie la balle à... s'exclama Lee avec un instant d'hésitation. C'est Lucy de Serpentard qui attrape la balle. Elle est poursuivie par les poursuiveurs de Gryffondors. La poursuiveuse se rapproche des buts, mais les poursuiveurs Gryffondors aussi. Ah !!! Un Gryffondor vient de se mettre devant Maléfice ! Et Maléfice passe la balle à Mey ! »

Des applaudissements se firent entendre chez les Serpentards. Certes Serpentard avait un peu d'avance, bien qu'aucun point n'avait été marqué. Que ce soit pour les batteurs ou les poursuiveurs, Serpentard se débrouillait bien. Lee observa le gardien des Gryffondors, Ron Weasley. Si Mey arrivait trop près des anneaux d'or, c'était à Ron d'agir. Tous les spectateurs avaient donc leurs regards virés sur Mey qui se dirigeait vers les buts. Mais un cri arriva aux oreilles de Lee. Un spectateur venait de crier :

« Le vif d'or ! Le vif d'or ! »

Sans plus attendre -après un dernier coup d'oeil sur Mey et Ron-, Lee s'exclama :

« Le vif d'or a été aperçu. Qui de Meya Ryan de Serpentard ou de Harry Potter de Gryffondor trouvera et attrapera le fameux vif d'or ? Il faut dire qu'il y a de forte chance que celui qui l'attrape le premier apporte la victoire à sa maison, car pour le moment, aucun point ni pour Gryffondor, ni pour Serpentard. »

[Vif d'or (Rappel : ^o^) caché par Jessicayumi Belmontet.
Les poursuiveurs et autres joueurs vous devez continuer à jouer.
N'hésitez pas à relire les règles s'il y a un problème.]

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Le réveil fut plus facile que d’habitude. La nuit avait été paisible pour une fois. Elle n’avait pas fait de rêves étranges et c’était rassurant. Mais le fait qu’elle se lève aussi facilement était du à autre chose. Aujourd’hui le premier match de Quidditch de l’année allait avoir lieu. Et devinez quoi ? Meya serait de la partie, elle n’en revenait toujours pas. Elle avait été appelée pour remplacer un autre joueur. Ce dernier ce nommait Malefoy qui n’était qu’en autre l’attrapeur de l’équipe. C’était un honneur pour elle mais ce qu’elle ne comprenait pas c’est qu’elle n’avait pas jouer au Quidditch depuis la fin de la deuxième année à Poudlard. Elle avait laissé tomber l’équipe pour encore se tourner vers les cours. Une très grosse erreur si vous voulez tout savoir. Depuis cette année là elle n’était remonté sur un balai que deux ou trois fois. Franchement quand elle avait su qu’il fallait un remplaçant pour le poste d’attrapeur elle n’aurait jamais pensé que sa candidature serait prise au sérieux. Avec son physique c’était bizarre de l’avoir choisi, elle était tellement petite et légère… Enfin ce qui était sûr c’est qu’elle serait la plus motivé de l’équipe. Elle devait prouver qu’elle pouvait faire autre chose que d’avoir la tête dans les cours à longueur de temps. De plus le match opposait les Gryffondor aux Serpentard et cela ne faisait qu’accroître sa motivation. Une fois dans le vestiaire elle comprit rapidement que le match d’aujourd’hui n’allait pas être une partie de plaisir. Elle regardait les autres joueuses, toute se changeaient dans un silence pesant. Meya les observait, la concentration était désormais à son maximum. Chacun des joueurs avait sa propre façon pour se mettre dans l’ambiance du match et se concentrer. Pour Meya elle jouait beaucoup avec l’imagerie mentale… C’est à dire que pendant quelques minutes avant le match elle s’isolait et fermait les yeux. Elle se représentait à la poursuite du Vif d’Or, puis elle voyait sa main se refermer sur ce petit objet. Elle se voyait attraper la petite balle plusieurs fois.

Il était maintenant l’heure de rentrer sur le terrain, Mme Bibine était prête comme d’habitude. Bien décidée à faire régner le fair-play et l’entente lors du match. Meya sentait un vague de chaleur envahir son corps, la tension était à son comble. Elle s’étira les bras et bascula plusieurs fois sa tête de droite à gauche pour essayer de se détendre. Puis elle saisit son balai, un balai de gamme moyenne. Mais ce n’est pas la marque du balai qui fait les bons joueurs. Elle serra le manche avec force, ferma les yeux et inspira profondément. Puis elle l’enfourcha, voilà c’était l'heure de montrer ses talents, que personne ne connaissait vraiment. Peu de monde l’avait déjà vu voler mais l’attrapeuse serait à la hauteur. Bien qu’elle paraissent fragile à cause de son petit gabarit elle avait toutes les qualités requise pour ce poste : agilité, rapidité, souplesse, attention, courage, volonté et combativité. Avoir un certain Harry Potter en face d’elle ne lui faisait aucunement peur. Elle allait jouer comme elle l’avait toujours fait et bien qu’il soit apparemment passé à travers d’un tas d’aventure dangereuse ne l’inquiétait pas.

Le coup de sifflet fut donné, dans les tribunes la foule encourageait son équipe fétiche. Le rouge et le vert envahissaient les contours du terrain. Les élèves étaient déchaînés et Lee Jordan était à son poste de commentateur comme toujours.

Meya restait immobile pour le moment. Autour d’elle les cognards et le souaffle volaient déjà dans tous les sens. Les batteurs des Gryffondor semblaient être en forme à en juger par la force du coup de batte de Finnigan sur Majandra. Mais il n’y avait pas de quoi s’y faire, cette dernière riposta avec agressivité. C’était les verts et argents qui détenaient la balle rouge pour le moment. Kark fit une très belle passe à Maléfice qui l’envoya avec agilité vers Mey.

De toute évidence le match avait démarrer très fort, il n’y avait pas eu de phases d’observations . Chaque équipe n’avait qu’une idée en tête, la victoire ! Il était temps pour la jeune Serpentard de partir à la chasse. Elle se mit alors à parcourir le terrain enchaînant accélérations et ralentissements. Elle cherchait aussi Potter du regard, mais apparemment lui non plus n’avait pas repéré la petite balle ailée. C’est alors qu’un détail frappa Meya près des buts de Cennyd. Elle avait cru voir quelque chose scintiller. Mais apparemment elle ne fut pas la seule, les commentaires de Lee Jordan laissait entendre qu’il venait d’apercevoir la petite balle dorée. Elle s’approcha c’était bien lui.

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Le moment tant attendu était arrivé, la course poursuite pouvait débuter, la chasse au Vif d’Or était ouverte pourvu que ce Potter reste gentiment à sa place. Meya avançait de plus en plus vite et cette saloperie de balle aussi. Elle tournoyait dans tous les sens obligeant Meya à faire des virages très serrés. La jeune fille avait le regard fixe, elle ne faisait attention qu’au Vif d’Or. Autour d’elle le public devenait de plus en plus fou. Avait-il remarqué que Meya était à la poursuite de la balle dorée ou bien n’était ce qu’un but marqué pour l’une des deux équipes ? Elle l’ignorait, elle était dans sa bulle. Son but : faire gagner Serpentard pour avoir enfin un peu de reconnaissance de la part des autres élèves…

Elle rattrapait le Vif d’Or, elle n’était plus qu’à quelques centimètres et ne tenait son balai qu’avec une seule main. L’autre étant tendu en direction de l’objet tant désiré. Allez il fallait qu’elle réussisse. Elle lâcha l’autre main puis se pencha dangereusement vers l’avant. Son balai bascula et elle tomba. Par chance elle réussit à ressaisir le manche de son balai. Elle était suspendu dans le vide tenant son balai d’une main. Dans l’autre… Quelque chose frétillait. Le Vif d’Or… Elle avait réussi, elle remonta avec souplesse sur son balai puis brandit son bras vers le ciel pour montrer à tous la balle dorée. Elle était heureuse et n’en revenait pas… Serpentard venait de remporter son premier match…

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Dans les gradins du stade, la tension était palpable. Le match, qui avait commencé sur les chapeaux de roues, promettait de ne pas laisser une minute de répit aux spectateurs. Les batteurs, Seamus Finnigan, Martin Antall, Majandra Collins et (Willow Tayler) avaient rapidement inauguré l’affrontement et capté les regards de la foule, se renvoyant le cognard avec détermination féroce et habilité. L’équipe de Serpentard était performante mais les Gryffondor étaient de taille à affronter l’ennemi. Le match s’annonçait serré. Bibine s’efforçait de ne pas perdre une miette des premiers échanges rapides mais efficaces. Un moindre moment d’inattention de sa part pouvait perturber sérieusement le jeu et menacer la crédibilité de son arbitrage.

Très rapidement, l’attention du public se focalisa sur l’un des poursuiveurs, Motoki Kark. Le Serpentard de sixième année avait entretemps réussi à intercepter le souaffle, déclenchant par la même occasion un mouvement d’hystérie du côté des verts. Le vert et argent fila à toute allure en direction des buts de l’équipe puis, sentant que les poursuiveurs de l’équipe adverse menaçaient de l’encercler, envoya sans grande difficulté la balle à l’une de ses coéquipières, Lucy Maléfice. Sans aucune hésitation, la jeune fille fonça à son tour pour tenter de marquer en faveur de son équipe. Pendant un moment elle parvint à distancer les autres joueurs avant de se retrouver bloquée par un poursuiveur. Une passe rapide et un instant plus tard, la balle se retrouva dans les mains de Mey Amapola.

Les Serpentard menaient l’affrontement, provoquant des tonnerres d’acclamations dans le gradin des verts et argents et des mines abattues dans le camp rouge et or. Mais le match n’en était qu’à ses prémisses, rien n’était encore joué. Du moins c’est ce que tout le monde pensait. Alors que la plupart des regards étaient tournés vers Mey, un cri strident s’éleva au-dessus de la masse : le vif d’or! Le vif d’or ! En bas, l’assemblée toute entière retint son souffle tandis qu’en haut les deux attrapeurs, Harry Potter et Meya Ryan, entamaient maintenant une course poursuite vers la petite balle dorée. La Serpentard avait l’avantage d’être beaucoup plus proche du Vif d’Or ce qui hypothéquait gravement la victoire du Gryffondor à cet instant. Alors que la stupéfaction avait laissé place aux cris surexcités et angoissés dans les deux camps, la jeune fille se rapprochait de plus en plus de sa cible, tournoyant et virevoltant dans tous les sens pour tenter de gagner du terrain. Pendant ce temps, Harry Potter fonçait sur son balai pour tenter de rattraper son adversaire. Mais il était trop loin, beaucoup trop loin…

Un mouvement de terreur s’empara de la foule. Meya Ryan venait de manquer de tomber de son balai. Pendant un très bref instant, le Vif d’Or en fut presque oublié. Mais très rapidement, la vert et argent réussit à reprendre la maitrise de son balai et leva victorieusement son bras vers le ciel, brandissant la minuscule balle à la vue de tous. Un concert d’applaudissements et de cris victorieux s’éleva dans le coin des Serpentard tandis que des cris de désespoir et des mines abattues s’abattait chez les rouges et or. Le match, qui venait à peine de démarrer, venait de s’achever en faveur des Serpentard. Bibine s’empara de son sifflet et marqua la fin du match tandis qu’un flot d’élèves de Serpentard envahissait le stade en criant et en se précipitant vers les joueurs de leur maison.

« La victoire va aux Serpentard. Ils gagnent 150 points contre 0 pour les Gryffondor. Ce fut une rencontre brève mais très prenante. Bravo à tous les joueurs. Le prochain match opposera les Serdaigle aux Poufsouffle! »

[H.J : Match terminé mais vous pouvez faire intervenir votre personnage (qu'il soit joueur ou spectateur) si vous voulez faire part de ses réactions! Pour le prochain match, nous essayerons que celui-ci ne traine pas en longueur, quitte à revoir un peu le concept d’arbitrage. Cela n’était vraiment pas prévu que le match prenne tant de temps…
Merci en tout cas à tous les joueurs qui ont participé à ce match de Quidditch et bravo à Meya qui fait gagner sa maison. Pour ceux qui désireraient participer au prochain, filez vite dans le topic d’inscription (annonces), des places sont encore à pourvoir dans certaines maisons.]

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