[Priorité à Alenn^^]

Le jour du bal, toutes et tous l'attentaient. Lily n'échappait malheureusement pas à la règle. La gamine avait elle aussi des rêve de fille et ce malgré ces airs de n'en avoir rien à faire. Durant toute la matinée elle avait gratifié chacunes de ses connaissance d'un regard mi-dégouté, mi-amusé. La demoiselle Northfell avait investi un des, si convoités, fauteuils face au feu. Ils étaient tous libre à ce jour.
Evidement chacun choisissait sa façon de s'habiller, on testait des sorts pour obtenir une cheveulure digne de celle d'une vélane. On en faisait trop et on gloussait.

Lily jouait avec sa baguette, le regard plongé dans le feu, si proche de lui qu'elle sentirait probablement la viande brûlé. Au moins elle détonnerait dans ces effluves fruités et légères ou exessivement appliquées. Pour une fois elle s'était levée tôt, plus tôt que tout son dortoir. Etre en sécurité. Elle les avait entendu comploté tel les vipères qu'elle étaient, que faisaient-elles à Gryffondor ?
Séquestré sa fragile personne afin de s'occuper de son image ? Mais son image s'en sortait bien seule ! Non. En réalité si la deuxième année n'était pas entrain de s'affairer à appliquer toutes sortes de soin à son petit corps anxieu c'est qu'elle n'y connaissait absolument rien. Un lourd soupire s'échappa de sa bouche boudeuse. Elle ne pouvait tout de même pas leur demander de l'aide ? Non ce serait si... Humiliant. Devoir faire face à leurs sourires satisfait et s'abandonner à leurs mains "expertes". Lily glissa sa baguette derrière son oreille gauche. Elle règlerait se léger probleme d'incompétance en règlant un autre probleme qu'elle maitrisait plus. La faim.

L'effervecence. Lily s'assit près de quelques amies et commença à remplir son assiette tentant de suivre la conversation. On lui demanda si elle allait toujours au bal avec Alenn. "Oui, non tu ne prendras pas ma place avant que j'ai quitté la salle. Oui c'est dommage. Non, je ne compatie pas. Pourquoi ? Il m'a invité. Si rappelles toi tu étais là. Si devant tous le monde, digne d'un film. Oui j'ai été méchante à ce moment. Merci je n'ai plus faim."
Lily quitta la table sur un sourire vainqueur. Elle ne savait peut être pas se rendre aussi belle qu'une impératrice Russe, mais elle allait au bal avec le prochain Don Juan de Poudlard.
Deux ans, deux ans et il n'aurait plus qu'à claquer des doigts pour avoir de la compagnie.

Lily poussa lentement la porte de son dortoir, pressant le bois de n'émètre aucun bruit. Un grincement. La porte s'immobilisa, l'adolescente raidit derrière le pan de bois attendi une seconde avant de voir la porte s'ouvrir à la volée. Trois folle lui sautaient dessus.
Elle était faite comme un rat !
On la poussait vers son lit, les rideaux étaient tirés sur les draps la robe qu'elle avait prit soin de cacher dès qu'elle l'avait reçu. Comment avaient-elles découvert la preuve que Lily aussi croyait à une soirée plus belle qu'une autre parce qu'on y mettait un peu de musique et de décoration exessive ? Merde. Merde. Merde.

S'enfuir. Vite.

Trop tard, on la bombardait de question. On touchait ses cheveux et appréciait leur souplesse inexploité. On lui mettait un flacon d'essence d'ont ne sait quoi sous le nez. On lui intimait d'aller se laver avec, mais elle s'était déjà lavé ! Elle sentit son avant bras. Elle ne sentait pas, pourquoi voulaient-elles ABSOLUMENT qu'elle se lave à nouveau ?

Lily eu la chance d'entendre la porte se vérouiller derrière elle. Un regard circulaire, la salle de bain. Bien un endroit calme ! Dans la main droite le flacon d'essence, essence de quoi d'ailleurs ? Lily ferma les paupière si fort qu'elle y vit des point coloré.

Pas de rose s'il vous plait. Pas de rose s'il vous plait. Pas de rose...

Elle ouvrit un oeil, attendit que les lumières s'éteignent et soupira. Kiwi. Lily sentirait donc le Kiwi. Elle se résigna à faire couler de l'eau dans la baignoire, elles ne la laisserait pas sortir tant qu'elles ne seraient pas sure que Lily était re-passée au lavage.
Lily resta dans la salle de bain à regarder l'eau s'enfuir en un tourbillon par l'évocuation de la baignoire. A l'autre bout du monde, le tourbillon en inversé.

Il faudrait qu'elle vérifier un jour.

Combien de temps passa-t-elle entre les mains des ses trois collocatrices et - ce qu'elle croyait au par avant !- amies ? Tellement longtemps...
Enfin on lui rendait sa baguette. Evidement on l'avait privé de l'objet pour pouvoir la malmener de la sorte ! Lily craignait le pire en voyant les sourires satisfait qui illuminaient chacun de ces visages ennemis.

Un regars craintif vers le miroir. Un mouvement de recul.

" MAIS QU'EST CE QUE VOUS M'AVEZ FAIT ??"

Lily toucha sa joue droite. Devant elle la chose imita son geste. Elle tira la langue, instantanément l'autre l'imitait.
Devant elle l'exacte représentation des fées inventés par les moldues. Ces créatures à l'allure enfantine et fragile ? La robe qu'elle portait était d'une couleur chocolat égayé par un liserait turquoise. Un ruban pour être exacte. La robe, elle l'aimait bien comme toute fille digne de ce qualificatif, sauf que Lily n'avait rien d'une fille revendiquant son état !
Le pire c'était sa peau blanche et doucement irisée. C'était leur essence de traitresse qui rendait sa peau pourtant fidèle si différente ? Ecoeurant. Ses cheveux, court, rassemblé en un chignon fou piqué de fleurs blanches.
Lily leva les yeux au ciel et cracha quelques menaces inaudibles.
On avait même osé ombré légèrement ses yeux vert d'un fard gris, tellement discrèt qu'elle ne voyait que ça.

" S'il vous plait... On peut pas..

- Non. Lily tu es adorable comme ça ! On dirais une poupée de porcelaine !

- C'est bien ça le problème..."

Objectivement, Lily était proprement et simplement adorable affublée de la sorte.
Bien sûr elle avait espéré un belle soirée, mais elle n'avait jamais voulut se transformer en apprentie princesse !
Elle passa les souliers brun qu'on avait pas oublié d'envoyer avec la robe. Merci Maman !
Lily, parce que c'était bien elle, suivit ses traitresses d'amie or de son dortoir. Direction la salle de bal. Evidement elle étaient en retard et elles gloussaient d'exitation. Lily dégagea sa main de celle trop téméraire de son aînée.

" Calme toi Cécile, il n'y a que l'image de changé en moi."

Evidement arrivé à la fameuse salle, Lily se fit largué par celles qui l'avaient prit pour une poupée à habiller...
Elle soupira, releva les épaules et garda la tête haute. Il ne fallait pas qu'elle ai l'ait de subir son apparence, elle n'en avait pas l'air. Le regard fièr et un sourire mi-figue, mi-raisin, scotché au lèvres. Dans sa main droite tournait sa baguette.
Ses iris vert glissèrent sur les couples déjà présent et sur les âme ésseulés. Alenn viendrait, il n'avait pas le choix. Après tout elle ne s'était pas transformée en poupée pour rien.
Elle chercha un visage ami du regard. Sa baguette tournait toujours, inlassablement.

Surprise.Il neigeait.
Personne ne le remarquerait, tout le monde était affairé. Seul Alenn, appuyé contre la fenêtre regardait le ciel d'Angleterre, il accompagnait les flocons dans leurs descentes vertigineuses. Il n'était pas à l'intérieur, il était parmi eux dans une chute libre vers le sol. Son regard bleu, perdu dans le verre de la vitre, il n'était qu'un meuble dans une effusion de bras, jambes, langues qui s'agitent. Il était la différence. Il regarda encore un fois les flocons, et posa sa main contre le verre non-poli de la fenêtre.
Il avait peur.
Il aurait bien voulu sauter, rien que pour voir s'il allait rebondir sur le sol. Cela lui aurait fait moins peur que de se confronter à Lily.

Son visage souriant, ses lèvres posé dans un rictus joueur, son nez mutin, ses yeux d'opale, ses cheveux. Et cette maudite fenêtre qui restait froide un jour de fête ! Alenn quitta la bordure, ses pieds touchèrent le parquet comme son esprit toucha le sol.
Des papillons jouaient dans ses entrailles mais il ne voulait pas le remarquer. Il n'avait pas peur. Si. Non. Il était amoureux. Non. Non ?
Si.
Puis merde, les sentiments ne se contrôlent que par l'expérience. Laissons ce gamin dans son désordre. Les années le rangerons intérieurement. C'est peut être l'erreur que fit un père idéaliste. Ce pourquoi il perdit un fils dans les étoiles, mais il ne s'en rendra jamais compte.

Un garçon, ça ne réfléchit jamais autant. Alenn fit les cent tours dans son dortoir. Il n'avait pas pris son chapeau, pour une fois, il avait opté pour un costume noir parsemé de fine rayures blanches. Il se sentait comme dans un film avec ce costume, un film où il serait le méchant psychopathe présumé. Mais il n'aurait caché en lui qu'une mauvaise compréhension du genre humain et l'ignorance de la logique de cette société dans laquelle il errait. Qu'attendait-il pour fuir ? Il avait des ciseaux au bout des doigts.

Le tract. Le stress. Le tic-tac de la bombe avant l'explosion. Une mèche se consume. Une mèche de cheveux. Ah oui, les cheveux d'Alenn était dans un fatras méticuleusement mis en place par le Gamin. Sa mère l'aurait grondé, mais elle n'était pas dans l'état qui se prêtait à ce genre de pitrerie. Comme peu le savent, comme personne le sait même. La mère d'Alenn souffrait d'une maladie incurable. Même Alenn ne le savait pas. Il était innocemment que sa mère sorte de l'hôpital.

Il était prêt depuis si longtemps, et il y avait le temps, qui ne voulait pas aller plus vite. Il attendait. Tournait en rond, époussetait une de ses épaules par un tic. Recommençait à tourner.
Personne dans son dortoir.

Et si, en fait, il était en retard ?

Doute. Doute. Douuuute. Gros doute. Enorme doute. Doute "plus maxi tu peux pas".

Alenn sortis le nez de son dortoir. Il ne restait plus que ceux qui n'allait pas au bal. Arghhh ! Martin aurait pu le prévenir, nom d'une citrouille ! Il garda son calme, et commença à dévaler les escaliers. Pour ce soir, il emprunterait les passages secrets. Il rattrapa rapidement la foule qui descendait hors du dortoir. Lors de son arrivée dans la grande salle, il fut impressionné par les décorations, par le changement qu'avait subit certaine personne. Il retrouva Martin, l'air aguicheur, étrange pour ce bonhomme timide d'habitude. Celui-ci lui indiqua une fille qui se baladait seule parmi les couples, Alenn le remercia. Mais il avait rendez-vous avec Lily.

Quoi ? Vous l'avez vu avec ses cheveux bien coiffés, sa robe et sa peau de porcelaine ?
Lorsque Alenn la reconnu (a l'aide de martin qui était plus physionomiste apparemment), il déglutit difficilement du haut de sa superbe. Cette image de Lily alliée à celle de sa mère, fut l'origine de son Patronus lors de sa quatrième année.
Elle semblait presque fragile.
Martin poussa un peu son petit ami clownesque vers elle, mais celui-ci semblait gouté à la peur. et ceci pour la première fois de sa vie, affronter les spectateurs d'un théâtre, pas de problème. Affronter Ombrage, un dragon ou la pire des araignée, il n'avait pas peur. Jouer au Quidditch devant tout Poudlard, ne faisait que l'enthousiasmer. Mais affronter Lily, si belle, si...

"Lâche moiii. marmonna-t-il à Martin.J'veux paaas.
-Gamin. T'as peur d'une fille ?
-Bien sur que n.."

Pas un mot de plus qu'il fut projeté en avant. Il eu juste le temps de chopper une fleur aux décolleté d'Irina en passant sans que celle-ci ne s'en rende compte. Il arriva juste derrière Lily, il reprit alors son assurance et se pencha sur son cou.

"Hm ? Du Kiwi ?"