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{À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath !

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{À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyLun 20 Juil 2009 - 10:09

    « ... et j'entendais sa voix, mais j'arrivais pas à le retrouver ! Tu sais, Eurice a pas des cordes vocales super fortes. Par chance que tu es arrivée avec ton ouïe plus fine qu'une oreille de chat mutant. J'ose même pas imaginer ce qui serait arrivé à mon pauvre Eurice s'il était resté prisonnier des pattes de cet horrible chat à W... Wa... au mangeur de livres ! J'suis certaine qu'il l'a entraîné spécialement pour assassiner mon n'Eurice qu'à moi... Complot que j'te dis ! »

Les deux Poufsouffle avançaient calmement dans l'un des couloirs de Poudlard, Evelyn s'emportant sur le fait que Wagner avait un jour refusé de l'aider en potion et que désormais, il osait s'attaquer à son crapaud domestique par le biais de son chat psychopathe. Il n'y avait aucune logique dans cette conclusion, puisque normalement, c'eût dû être la Poufsouffle qui aurait cherché à se venger, mais peu importe, trop distraite par ses pensées, c'est à peine si Olivia portait attention à ce que disait sa meilleure amie. Une lettre entre les mains, la préfète avait pour intention d'aller à la volière afin d'envoyer un message à sa tante qui lui avait demandé à avoir fréquemment de ses nouvelles. Faut dire que la dame avait peur que sa nièce ne fasse une quelconque dépression suite au décès de son père. Soit, depuis janvier, elle s'était vue contrainte de lui écrire aussi souvent que possible.
    « Et sinon, t'as fait quoi du chat, Livie ? »

À l'autre bout d'un couloir, Evelyn, qui s'était trop emportée dans son long monologue sur la ligue spéciale qu'elle comptait créer afin de protéger Eurice, venait tout juste de remarquer que son amie n'était plus à côté d'elle... ni même dans le couloir où elle se trouvait... de son côté, la Poursuiveuse avait tourné à une intersection depuis un long moment déjà sans même songer un seul instant à avertir la Batteuse de son changement de direction. De quoi se ramasser un cognard une fois rendu dans les dortoirs si jamais elle ne trouvait pas une excuse valable... Elle pourra toujours dire qu'elle était tombée dans la lune et s'était donc perdue en prenant elle ne sait quel couloir alors qu'elle aurait dû prendre l'autre... à cause d'une perte de mémoire soudaine. Evelyn serait bien la première à comprendre ce genre de phénomène stupide. Ou bien elle aura toujours la possibilité d'inventer une histoire au sujet du fait qu'elle venait d'apercevoir le chat de Prosper au bout d'un couloir et qu'elle était partie le chasser afin de protéger Eurice de son génie psychopathe pour finalement le poursuivre jusqu'à l'extérieur, non loin de la volière et qu'elle avait décidé d'aller envoyer une lettre en même temps. Horrible mensonge, mais bon, mieux valait ça que de subir les questions de l'élève de cinquième année au sujet de son humeur, sa santé... Livie détestait les « Ça va ? T'es certaine ? Pour de vrai ? ». Et puis, elle revenait tout juste du cours de Divination, son humeur ne pouvait pas avoir chutée aussi rapidement, elle avait seulement besoin de prendre l'air histoire de s'aérer le cerveau de toutes ces odeurs que la salle de cours avait fait pénétrer en elle.

Vêtue de l'uniforme, un foulard aux couleurs de sa maison autour du cou et une petite veste pour éviter de tomber malade une fois à l'extérieur, Livie tourna un coin, puis un autre, avant d'arriver dans un long couloir où quelque chose semblait prendre un malin plaisir à la fixer de ses énormes yeux bleus-verts persans. Une boule de poile de couleur crème légèrement rousse qui, bien que mignonne, n'avait rien d'inoffensive vu ses antécédents. Népenthès... Soupirant, la Poufsouffle s'avança en direction du criminel accusé de tentative de meurtre avant de le prendre dans ses bras gentiment. L'animal se laissa faire et lui redonna même le sourire avec son air sérieux de chat qui se sait magnifique et qui ne demande qu'à être admiré. Il était hors de question qu'elle le laisse traîner aussi près de la salle commune des Poufsouffle, la pauvre créature aurait risquée sa vie si jamais Evelyn avait réussi à se composer une ligue quelconque afin de protéger son crapaud aussi bête que... Regis en première année. Aller sauter directement dans la bouche d'un prédateur, c'était à se demander si cette monstruosité boutonneuse avait des pensées suicidaires. Sa maîtresse avait dû le rendre complètement fou.
    « Mi wii, il est beau que le pitit Nepy... »

Et oui, entre les chats et les crapauds, Olivia préférait de loin ces premiers. Et parlant de chat, celui qu'elle avait entre les mains semblait bien apprécier le traitement de faveur que la préfète lui accordait. Malgré le fait qu'il en profitait aussi pour mordiller l'un des coins de la lettre qu'elle comptait envoyer à sa tante dès qu'elle aurait réussi à avoir Sir' Rolland entre ses doigts. Quelques couloirs plus loin, la préfète songea à déposer le persan à la prochaine intersection et probablement qu'elle l'eut fait si, une fois rendu là-bas, elle n'aurait pas eu droit à un face à face avec Wagner. Ce fut trop soudain pour que son cerveau puisse avoir une réaction plus songée que celle de rester paralysée un instant avant de dire sur un ton agressif et hautain :
    « Ton chat est un psychopathe ! »

La préfète déplaça le chat avant de le tendre à son maître, toutes griffes sorties, crachant sa rage, et de le plaquer sur son torse pour le lâcher sans se soucier qu'il ne lui lacère le corps. S'apercevant qu'elle venait de lui adresser la parole alors qu'elle avait promis de ne plus le faire à lui autant qu'à elle, la Poufsouffle tourna le dos au mangeur de livres pour se mettre à fuir d'un pas rapide en direction de la volière.


Dernière édition par Olivia Richester le Sam 19 Juin 2010 - 0:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyMar 11 Aoû 2009 - 12:14

Le cours de divination avait été à la fois désastreux et ennuyeux; Prosper avait fait de son mieux et pourtant, Trelawney n’avait pas joué le jeu. Pff, la prochaine fois, il se contenterait d’écrire « Blah, blah, blah » sur une retaille de parchemin. L’adolescent vexé s’était refugié dans la salle commune de Serdaigle pour se plaindre un moment et écrire une lettre à sa cousine. Il avait noirci le parchemin d’histoires quelconques, de résumés de cours, d’anecdotes sur son chat et sur quelques-uns de ses stupides camarades, puis avait terminé sa lettre par un très touchant « I miss you ». Cela serait suffisant pour Klarissa et il n’aurait pas à écrire une autre missive aussi embêtante jusqu’aux vacances d’été. Il replia délicatement le parchemin et le glissa dans une enveloppe sur laquelle il écrivit les informations nécessaires, puis prit le chemin de la volière. Le jeune homme avait troqué son uniforme contre une tenue similaire composée d’un pantalon noir et d’une chemise, sans la cravate de sa maison mais avec l’insigne de Serdaigle épinglée sur sa poitrine. Son humeur s’était partiellement améliorée depuis le cours de Trelawney et c’est sans grognement qu’il contourna deux filles de Gryffondor qui discutaient au milieu du couloir. Ce n’est que plus loin qu’il marmonna quelques commentaires désobligeants à l’intention de ces deux pies jacasseuses. Elles auraient pu s’adosser au mur au moins, ou alors aller s’asseoir dans un coin loin du chemin qu’empruntait le Serdaigle. Ah, les filles. Et Richester surtout. Celle-là, elle…elle n’allait pas s’en sortir comme ça. Elle continuait de l’ignorer même après sa « technique » de détournement d’attention; d’ailleurs, il se demandait encore comment il avait pu en arriver là. Il avait embrassé cette Poufsouffle sur un coup de tête, parce que son cerveau avait alors cru qu’il s’agissait du meilleur plan pour arriver à ses fins. Comment son esprit avait-il pu penser un seul instant qu’embrasser Richester –ou quelconque autre fille- pouvait être un moyen de se sortir d’une situation ? Il avait dû cesser de réfléchir un instant pour en venir à cette conclusion. Mais pas question de recommencer, il ignorait quelle partie de son système cérébral avait pu planifier quelque chose d’aussi stupide et il ne voulait pas le savoir –quoi que la trouver et la détruire serait aussi une bonne idée. Quoique, non, jamais il ne laisserait qui que ce soit mettre ses mains dans son crâne.

Prosper tourna un coin et glissa l’enveloppe dans la poche arrière de son pantalon, prêt à affronter tout obstacle requérant son attention et/ou ses mains. Il profita de la liberté de ses mains pour bousculer un garçon de sa maison, quelque part en quatrième ou cinquième année et adresser un sourire moqueur à la jeune fille qui l’accompagnait. La demoiselle parut franchement vexée, sans attirer la moindre sympathie de la part du plus vieux. Le Bleu et Bronze reprit sa route vers la volière en réfléchissant brièvement à la meilleure façon de passer les prochaines vacances. Encore une fois, son père tenterait de lui transmettre le gène du crétin sportif et sa mère serait la seule à comprendre son intellectuel de fils. Il y aurait des visites familiales, des disputes, beaucoup de disputes, quelques sauts à Sainte-Mangouste pour Teresia…Il avait passé du temps avec ses « amis » l’été dernier, mais il se voyait mal refaire une chose pareille. Ils étaient moldus, ils ne comprenaient rien. L’adolescent ne pouvait rien mentionner de sa vie, sa vraie vie, et les discussions étaient toujours si ennuyeuses. Il avait entendu dire que Christina était en couple avec…il ne savait plus qui, un garçon quelconque du groupe. Sa mère lui en avait récemment fait part lorsqu’elle était tombée sur le nouveau couple en train de se bécoter juste devant la maison. Quelle idiote, comment avait-elle pu tomber dans le piège lamentable de l’amour ? Et encore, amour était un grand mot : Christina devait être dans une amourette futile qui ne ferait que lui causer du tort. Ah, il irait la voir pour lui dire sa façon de pensée, stupide moldue. Il y passerait tout son été s’il le fallait, juste pour faire comprendre à cette fille qu’en plus d’être moldue –comme si ce n’était pas assez- elle était franchement très naïve. Et il lui mettrait une baffe pour couronner le tout. Elle avait été une amie, certes, mais il ne l’avait pas vu depuis seulement trois ans et c’était suffisant pour qu’elle gâche sa vie avec un couple. Ah, un couple. Quelle drôle d’idée. Qu’est-ce qui pouvait bien pousser quelqu’un à vouloir être en couple ? Mis à part le devoir d’une génération future, bien sûr. Devait-il former un couple avec une fille juste parce qu’elle est mignonne, intéressante, intelligente, so damn pretty annoying…Pfff. Concentré sur ses réflexions, l’adolescent ne comprit pas tout de suite ce qui l’attendait. Son regard tomba tout d’abord sur son chat, puis sur la fille qui le tenait : Olivia Richester. Un instant plus tard, Népenthès était presque lancé contre lui alors qu’une voix hystérique s’exclamait :


« Ton chat est un psychopathe ! »

La préfète de Poufsouffle sembla figer un bref instant puis tourna rapidement les talons. C’est précisément à cet instant que Prosper réalisa le pire de la situation : une douleur atroce le clouait sur place et il n’y avait qu’un responsable. Le jeune homme laissa échapper une sorte de grognement/gémissement/glapissement (rayez la mention inutile) avant d’empoigner le gros persan accroché à lui.

« D’accord…Je comprends ta-Errr…Mauvaise humeur, Népenthès. Tu es un…-Ouch, nnnnh- magnifique chat, come on, détends-toi petite terreur. Allez, rentre tes fichues griffes avant que…Merci. »

Au lieu de déposer le chat au sol, Prosper calla la bête dans ses bras et gratouilla légèrement son oreille droite. Il tenta vainement de complimenter le chat malgré les griffures sur son torse et de magnifiques dommages sur sa chemise; il ne pouvait pas en vouloir à Nép’ d’avoir été traumatisé par…Richester. D’ailleurs, où était-elle passée cette idiote ? Elle torturait le chat, blessait l’humain et fuyait les lieux du crime ? Hm, il la retrouverait et lui ferait payer, peu importe ses grands yeux bleus et sa petite moue de Poufsouffle vexée. Mais avant, il avait toujours une lettre à poster et son compagnon avait besoin de distraction, la volière était donc toujours au rendez-vous. Grommelant au sujet de la stupidité de Richester –peu importe ses douces lèvres et son visage d’ange, le Serdaigle monta les escaliers menant à la volière. Il posa délicatement Népenthès sur le sol et sortit la lettre de sa poche alors qu’il approchait de l’entrée, pour tomber face à face avec Olivia.

« Ah, comme on se retrouve. Pour ton information, Richester, mon chat n’est pas un psychopathe. TU es une hystérique et tu as traumatisé cette pauvre bête. D’ailleurs, par ta faute, ma chemise est fichue. »

D’un vague geste de la main, il désigna quelques entailles dans le tissu de sa chemise, sans oublier de mentionner que si le vêtement était abîmé, sa peau l’était évidemment aussi.

« Tu n’aurais pas des excuses à me faire ? C’est déjà plutôt impoli de ta part de prétendre m’ignorer… »

Prosper croisa les bras, le regard fixé sur son interlocutrice, cherchant ardemment le moyen de paraître méprisant. Il devait oublier ce baiser qui n’était rien, absolument rien. Il l’avait embrassé pour la faire taire, tout au plus. Juste pour son attention, pas de sentiments autres que la colère. Rien que de la colère et un plan désespéré pour arriver à ses fins.


Dernière édition par Prosper Wagner le Ven 23 Juil 2010 - 2:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyMer 24 Fév 2010 - 4:56

Fuir, fuir, fuir, courir, avoir l'air ridicule en s'étouffant avec son foulard pour échapper à une personne qui ne la poursuivait pas. Scène pathétique du quotidien d'une adolescente comme les autres voulant éviter un adolescent... comme les autres. Qu'est-ce qui lui avait pris aussi de s'éloigner de la lumière, du grand tournesol humanoïde qui lui servait de meilleure amie ? Et par Merlin ! Pourquoi, pourquoi avait-il fallut qu'elle ait pitié du chat d'un être dérangé ?! Aidons-cette pauvre bête qu'elle s'était dit, Evelyn l'aurait décapité si jamais elle l'aurait rencontré avant. Attirons-nous des ennuis avec un bleu aux étranges pulsions qu'elle a pensé, cela ne pourrait qu'apporter un peu plus d'action dans sa petite vie mal rangée. Non, elle ne l'avait pas fait exprès. Son inconscient était le seul à blâmer dans toute cette histoire. Et maintenant, qu'allait-elle faire ? Fugitive, elle fuyait les lieux de son crime, crime ayant consisté à adresser la parole à Wagner. Un peu plus et elle se mettait à crier en agitant les bras afin d'ajouter à sa débilité. L'adrénaline ayant pris le dessus, la Poufsouffle continua sa course jusqu'à la volière, montant les marches quatre à quatre comme si le ciel allait lui tomber sur la tête. Instinct de survie légèrement paranoïaque.

Arrivée tout en haut, essoufflée et vidée temporairement de son énergie, la Poufsouffle alla s'appuyer contre un mur en espérant que ses poumons n'éclateraient pas. Sa robe de sorcière, noire, témoignait toujours de son œuvre, certains poils du chat s'y étant agrippés, alors que le foulard s'enroulait presque autour de sa tête histoire de l'asphyxier un peu plus. Sir Roland vint alors lui faire face, la fixant de ses grands yeux sombres comme pour jouer les messagers du malheur, lui annoncer une horrible nouvelle. La préfète n'eut pour simple réaction que de s'avancer vers lui afin de lui faire un câlin. Un gros hiboux obèse, abîmé par le temps au plumage teinté de gris pour témoigner de son vieil âge, voilà ce qu'était Sir Roland... si l'on ajoute à cela un mauvais caractère et une tendance à être sur-protecteur envers sa propriétaire. Enfin, sur-protecteur, disons plutôt jaloux.

Caressant son doux plumage du bout des doigts, la préfète s'assura ensuite que la lettre qu'elle venait d'accrocher à l'une des pattes du volatile ne se perdrait pas en chemin avant de sentir quelque chose d'encore plus doux se frotter contre ses jambes. Penchant la tête pour voir de quoi il s'agissait, la jaune et noire sentit son cœur s'arrêter ; Le chat. Pas le temps de réfléchir, elle devait partir avant de faire face à son ma-
    « Ah, comme on se retrouve. Pour ton information, Richester, mon chat n’est pas un psychopathe. TU es une hystérique et tu as traumatisé cette pauvre bête. D’ailleurs, par ta faute, ma chemise est fichue. »

Hurlement intérieur. Et le chat qui n'arrêtait pas de ronronner à ses jambes en espérant recevoir un minimum d'attention de sa part... la situation lui semblait plus horrible qu'elle ne devait l'être en vérité. Et Prosper, Prosper qui n'arrêtait pas de parler, de monologuer tout seul comme si elle l'écoutait vraiment présentement. Ne comprenait-il pas que le simple fait qu'il soit là avait bouleversé son petit univers ? Non, monsieur voulait en rajouter en parlant... Si seulement il eut pu savoir à quel point tout ce qu'il disait ne servait à rien... Livie avait de la difficulté à assembler deux mots ensembles dans tout ce qu'il racontait, fixant le seul mot qu'elle avait pu comprendre... sa chemise. Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour se retrouver dans cet état ? Et pourquoi venait-il lui en parler à elle ?! La préfète cligna des yeux à quelques reprises avant de reprendre ses esprits et de ressentir une vive envie de le frapper et de l'embrasser en même temps. La situation lui apparaissait comme étant très gênante.
    « Tu n’aurais pas des excuses à me faire ? C’est déjà plutôt impoli de ta part de prétendre m’ignorer… »

Elle prétendait l'ignorer ? Ah oui, elle voulait l'ignorer... l'ignorer. Elle devait l'ignorer ! Mais comment pouvait-on ignorer quelqu'un qui nous barrait le chemin... chemin qu'elle avait voulu emprunter pour le fuir... alors que son intention première avait été d'envoyer une lettre. La Poufsouffle plongea son regard dans celui du Serdaigle afin d'y voir plus clair dans ses intentions. Il voulait des excuses. Pffff, comme si elle allait lui en faire. C'était lui le fautif, le crétin qui avait décidé de l'embrasser pour attirer l'attention. Non, il ne méritait aucune excuse. Serrant les poings, la préfète fit un pas vers l'intellectuel histoire de paraître un peu plus intimidante, sans grand succès.
    « M'excuser ? »

Et pour faire comme lui, elle croisa les bras et pris un air hautain... c'est qu'Olivia était bien loin d'être habitué à jouer les miss je suis en colère... mieux valait copier celui qui semblait s'y connaître en la matière. Elle posa alors son index sur le torse du bleu, comme si elle venait d'entrer dans son personnage.
    « Je t'ignore parce que tu m'as embrassé sans aucune raison après m'avoir insulté, Wagner. Je n'ai aucune excuse à te faire. »

Et il y eut le crachement d'un chat en colère, le son de plusieurs hiboux paniquant et prenant leurs envoles alors qu'un autre, enragé, fonçait directement sur eux. À peine avait-elle le temps de se retourner que Livie faisait face à Sir Roland qui avait vu en Prosper un rival.
    « SIR ROLAND, NON !! »

Prosper allait souffrir. Sa chemise était perdue d'avance, le hibou avait décidé de le charcuter. Ses yeux disaient « crève, crève !!! », alors que le Serdaigle tentait tant bien que mal de repousser les attaques du prédateur pour finalement réussir à sortir sa baguette.
    « NON, TU VAS LE TUER !! »

Et voilà que Livie se mettait à marteler Prosper de ses poings en espérant arriver à l'arrêter et que le hibou heurtait le sol en une grosse masse lourde après avoir reçu un sortilège lancé au hasard. La Poufsouffle se figea, fixant le vide en imaginant le pire. Wagner avait osé... il avait osé tuer son hibou !!! La préfète recommença alors à frapper Wagner de toute ses forces en le traitant d'assassin, de meurtrier et autres dérivés du genre.
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyVen 23 Juil 2010 - 17:31

Une loi quelque part –la loi de Murphy si sa mémoire était bonne- disait que si quelque chose pouvait tourner mal, cette chose finirait inévitablement mal. Et comme une journée, quelle qu’elle soit, pouvait faire partie de la catégorie des choses, il était alors évident qu’une journée avait la capacité de tourner mal et donc de finir mal. C’est ce qui arrivait présentement à cette journée qui avait mal commencé et continuait de se dérouler de manière catastrophique. La mauvaise nuit, les idiots dans le dortoir, le cours de Divination, la mauvaise note donnée par une enseignante cinglée et maintenant une violente rencontre avec Richester. Et comme si ce n’était pas assez, elle avait traumatisé son pauvre Népenthès qui avait abîmé sa chemise. Et le chat l’avait griffé. Tout était de la faute de la Poufsouffle, bien entendu. Elle devrait réparer sa chemise, s’excuser et se faire pardonner de Nép’ aussi! Le Serdaigle installa son énorme persan contre son épaule droite, noyant de compliments sa capricieuse boule de fourrure. L’espace personnel du chat avait été violé par la préfète et le pauvre félin ne pouvait logiquement pas prendre le blâme pour les dommages causés à son propriétaire, il était tout à fait en droit de grogner et de cracher, toutes griffes dehors. Lorsqu’enfin le chat réussit à se calmer –et que son propriétaire eut repris ses esprits après l’attaque surprise- Prosper prit la direction de la volière. Les volatiles aideraient Népenthès à se remettre de son traumatisme et l’un d’entre eux serait assez aimable pour apporter à sa cousine sa touchante lettre. Pendant un instant, le Bleu et Bronze se maudit de ne pas avoir amené un livre, ce qui lui aurait permis de passer un long moment dans la volière. Il ne serait dérangé que par les oiseaux, c’aurait été parfait. Tout en réfléchissant à la perspective de passer une heure en compagnie des oiseaux, sans lecture, l’adolescent déposa son chat sur le sol et sortit de sa poche la lettre qu’il comptait envoyer. L’agitation à l’intérieur de la tour était visiblement au plus haut. Lorsqu’il releva les yeux vers la pièce circulaire, ses yeux se posèrent alors sur ce qui devait pousser les oiseaux à remuer : Olivia était là.

Prosper se lança aussitôt dans une tirade offensive démontrant l’étendue de sa frustration. Il exigeait des excuses, parce qu’elle avait insulté Népenthès, qu’elle l’avait blessé et que sa chemise était abîmée –mine de rien, lui aussi, parce que le chat avait des griffes bon sang. Et d’ailleurs, il ne comptait pas bouger de là tant que la Préfète ne lui aurait pas présenté ses plus sincères excuses, il les méritait de toute façon. Lorsqu’il eut terminé, les bras croisés, le Bleu et Bronze furieux prit une grande inspiration. Les grands yeux bleus d’Olivia se posèrent alors sur lui, mais son attitude ne semblait pas présager des excuses…


« M’excuser ? »

Oui, t’excuser, pauvre cruche. Elle croisa les bras, afficha un air snob qui ne lui allait pas du tout et s’approcha pour poser son doigt contre le torse de son interlocuteur, comme elle semblait en avoir l’habitude lorsqu’elle voulait se montrer imposante. Entrer dans l’espace personnel des gens n’avait rien d’imposant, c’était agaçant, dérangeant…Elle ne pouvait pas reculer? Sa bulle avait une certaine limite et la Poufsouffle avait les deux pieds dedans.

« Je t’ignore parce que tu m’as embrassé sans aucune raison après m’avoir insulté, Wagner. Je n’ai aucune excuse à te faire. »

Quel culot, comment osait-elle?! Prosper n’eut pas le temps de préparer une réponse à cette déclaration, puisque Népenthès choisit au même moment de foncer sur les hiboux en tout genre. Il s’attaqua aux volatiles toutes griffes dehors en grognant et le chaos servit de diversion alors qu’un petit hibou noir se jetait sur le Serdaigle. Ce dernier entendit les cris d’Olivia et se retourna, à l’instant où la créature atterrissait sur lui dans le but de le déchiqueter avec ses serres aiguisées. La réaction du Bleu fut immédiate, il leva un bras pour se protéger le visage et de l’autre attrapa sa baguette, qu’il pointa sur le hibou appelé Sir Roland.

« NON, TU VAS LE TUER! »

La Jaune et Noir se jeta sur lui pour l’empêcher de jeter un sort à son animal, mais Prosper eut le temps de formuler un Stupéfix précis qui figea le hibou. Sa compagne paniquée cessa un instant son attaque pour regarder la petite masse de plumes sur le plancher de la volière, le regard vague, et l’adolescent la vit en venir à une conclusion erronée. Hystérique, elle se remit à frapper le jeune homme en hurlant comme une forcenée. Lui, un assassin? Un meurtrier? Il n’aurait jamais tué un animal s’il ne risquait pas sa vie! Franchement, le prenait-elle pour un cinglé? Il n’y avait qu’une situation dangereuse pour sa vie qui méritait un sortilège mortel, il n’aurait jamais abattu une créature pour le simple plaisir de le faire. Même si la créature en question ne l’avait pas manqué : il arborait maintenant une belle entaille juste au-dessus du sourcil gauche. Bravo Sir Roland. Revenons-en à Olivia, qui était passée de Préfète pas très impressionnante à furie complètement démente. Le Serdaigle décida qu’il n’y avait qu’une seule solution : utiliser la force. L’idée de lui coller une baffe était tentante, mais ça n’arrangerait certainement pas la situation. Le Bleu et Bronze empoigna la Poufsouffle par les épaules et la secoua brièvement pour tenter de lui remettre les idées en place.

« Par Rowena Serdaigle, Richester, CALME-TOI! Je n’ai pas tué ton hibou, je ne suis pas totalement cinglé! Je l’ai stupéfixié pour éviter qu’il ne me crève un œil! Pour qui me prends-tu? En toute logique, pour le tuer, j’aurais dû utiliser un sortilège autant interdit par l’école que par la loi magique et je ne suis pas particulièrement enchanté par l’idée de finir mes jours à Azkaban pour un volatile! »

Il lâcha la Préfète, soupira et la contourna pour s’approcher du petit corps de Sir Roland. Ce dernier avait l’air franchement moins menaçant dans cet état; tout le monde semblait toujours plus sage une fois endormi. L’adolescent s’accroupit près du hibou pour s’assurer qu’il n’était pas blessé et une fois rassuré se redressa pour faire face à la propriétaire du petit animal.

« Utilise un peu ta tête avant de me traiter d’assassin, Richester. Il va bien, il nous fait seulement une gentille sieste le temps que je quitte cette tour, parce que je ne suis pas tellement adepte des séances de charcutage qu’il aimerait bien m’offrir. D’ailleurs, ça te fait deux nouvelles raisons de t’excuser : ton hibou m’a attaqué et tu m’as accusé de meurtre à tort. »

Le vacarme ambiant se calma lorsque Népenthès, fier d’avoir semé la zizanie, revînt se coller aux jambes de son maître en ronronnant bruyamment. Prosper jeta un bref coup d’œil aux oiseaux traumatisés qui reprenaient leur place sur les perchoirs les plus hauts tout en regardant le chat d’un air mauvais. Et le persan ne semblait pas s’en faire, d’ailleurs, il était de toute évidence très satisfait de tout le chaos qu’il avait causé. Ah ce chat…Il aimait terroriser les êtres vivants quels qu’ils soient, autant les oiseaux de la volière que ses camarades de chambre. Quelle créature adorable. Le Serdaigle résista à l’envie de prendre son énorme chaton dans ses bras parce qu’il ne devait pas quitter des yeux cette chère Olivia. Il devait se montrer insistant pour qu’elle s’excuse, autrement elle trouverait un moyen de se défiler. Cette fois, il était hors-de-question qu’elle s’en sorte.
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyVen 23 Juil 2010 - 19:36

On n'avait pas le droit. S'attaquer à plus faible que soi était... n'était peut-être pas contre nature, mais cela restait méchant, surtout lorsque l'on a la capacité de faire autrement. Depuis quand, face à un animal en colère, devait-on s'attaquer à lui ? Prosper n'avait-il pas compris le fait qu'il fallait faire le mort voir même courir plutôt que de sortir sa baguette ? Non, Wagner était une mauviette qui avait peur des égratignures, et parce que son pauvre petit Sir Rolland troisième du nom avait osé venir la défendre, il avait eu droit à toute la vilenie du Serdaigle. La réaction de la Poufsouffle était peut-être exagérée, mais dans sa petite tête de jaune et noire n'ayant pas fait le bon lien entre un stupéfix et ses conséquences, Prosper venait tout juste de tuer une pauvre créature sans défense. Olivia avait déjà perdu deux autres hiboux, Sir Rolland premier et Sir Rolland deuxième du nom et il était hors de question qu'elle ait à faire le deuil du troisième. Sir Rolland Premier s'était brisé la nuque en percutant l'un des murs de l'école (le pauvre devait avoir perdu la vue) et Sir Rolland le Deuxième était entré dans la forêt interdite pour ne jamais en revenir... Avec ces deux pertes, peut-être la préfète aurait-elle dû comprendre que ce nom portait malheur ou encore, qu'elle n'était pas faite pour posséder des animaux, mais non, il était hors de question qu'elle en ait aucun, appréciant beaucoup trop ces petites bêtes.

Hystérique, les petits poings de la poursuiveuse percutaient à répétition le torse déjà abîmé du supposé meurtrier. Allait-elle s'arrêter un jour ? Possible, mais pour l'instant, l'idée ne lui passait même pas par la tête. Ce fut de grandes mains empoignant ses épaules qui firent en sorte qu'elle cessa de crier tout et n'importe quoi (des insultes surtout) au Serdaigle et le fait d'être secoué qui lui remis un instant les idées en place.
    « Par Rowena Serdaigle, Richester, CALME-TOI! Je n’ai pas tué ton hibou, je ne suis pas totalement cinglé! Je l’ai stupéfixié pour éviter qu’il ne me crève un œil! Pour qui me prends-tu? En toute logique, pour le tuer, j’aurais dû utiliser un sortilège autant interdit par l’école que par la loi magique et je ne suis pas particulièrement enchanté par l’idée de finir mes jours à Azkaban pour un volatile! »

La Poufsouffle ne l'écoutait pas vraiment (ce qui n'était pas nouveau en soi), les phrases, dans sa tête, ne s'enchaînaient plus convenablement. Quel était le lien entre elle et une certaine Rowena, prénom qu'elle trouvait ridicule ? Qui avait un oeil de crevé et se prenait pour quelqu'un d'autre ? Et qui allait se retrouver à Azkaban à cause d'un oiseau ? Toutes ces émotions en si peu de temps lui avait donné mal à la tête et le fait d'avoir été secoué n'avait rien arrangé, mis à part que sa colère/violence était tombée. Elle sentit la pression faite sur ses épaule se relâcher et son estomac se tordre. La Poufsouffle était trop sentimentale pour ce genre de situation.
    « Utilise un peu ta tête avant de me traiter d’assassin, Richester. Il va bien, il nous fait seulement une gentille sieste le temps que je quitte cette tour, parce que je ne suis pas tellement adepte des séances de charcutage qu’il aimerait bien m’offrir. D’ailleurs, ça te fait deux nouvelles raisons de t’excuser : ton hibou m’a attaqué et tu m’as accusé de meurtre à tort. »

Il avait raison. Depuis le début, elle agissait comme une imbécile en essayant de l'éviter pour des raisons plus qu'enfantine. Elle l'avait blessé, peut-être traumatisé son chat qui par sa faute lui avait entayé le torse en déchirant sa chemise par la même occasion et maintenant, son hibou venait tout juste de s'en prendre à lui et alors qu'il ne lui avait rien fait de bien méchant, elle en avait profité pour le frapper et le traiter d'assassin. Avait-elle tant que ça besoin de se défouler sur Wagner ? Certes, il n'était pas gentil avec sa meilleure amie, il avait agit comme un idiot, mais aujourd'hui, c'était elle l'idiote de service. Idiote qui en passant, ne comprenait toujours pas pourquoi le bleu avait osé l'embrasser.

La Préfète se sentait mise au pied du mur, Prosper face à elle, la fixant de façon à réclamer ses excuses, la sortie trop éloignée pour qu'elle prenne le risque de partir en courant et sa conscience lui criant d'un côté faire ce qu'il demande et de l'autre, de se jeter en bas (vous savez, le p'tit démon pas gentil qui vous donne toujours des conseils pas très brillants). Baissant les yeux, silencieuse, la Poufsouffle soupira, jetant les armes, prête à essayer de se faire pardonner auprès sur Serdaigle en s'excusant.
    « Je... »

Olivia plongea de nouveau son regard dans celui de Wagner, relevant la tête pour essayer de s'excuser de la bonne façon. Faire en sorte de ne pas avoir l'air trop frustrée à l'idée de devoir le faire, car bien qu'elle n'y était pas forcé, elle se devait à elle-même d'aller dans le sens de la vérité et donc, d'avouer que Wagner avait raison sur plusieurs points.
    « Je... suis désolé. »

Elle avait l'impression d'être un enfant devant s'excuser auprès d'un autre pour lui avoir enlever un jouet des mains. Veut, veut pas, la préfète avait énormément de difficulté à composer des phrases afin de s'excuser ; elle n'avait pas eu à le faire depuis très, très, très longtemps.
    « Désolé d'avoir... abîmé ta, ton... ta chemise en brusquant ton chat, désolé que mon hibou t'ait attaqué... et désolé de t'avoir accusé à tort de l'avoir tué. Et je m'en excuse. M'excuse aussi du fait que je t'ai ignoré depuis... "l'accident" qui n'aurait pas dû se produire... et qui n'était rien d'autre qu'un accident. Et... puis je crois c'est tout... »

La Poufsouffle avait les joues rouges de gêne et ne supportant pas l'idée de rester dans la volière une seconde de plus, se dirigea vers la sortie. Une fois en haut des escaliers, la préfète remarqua que plusieurs tâches rouges se trouvaient sur les marches, de nombreuses plumes aussi. Inquiète, elle se retourna un instant pour voir où se trouvait Sir rolland, qui normalement, était paralysé au sol non loin de Wagner.
    « Où est-il ? »

Olivia regarda un instant Prosper avant d'écarquiller les yeux en remarquant que son chat n'était plus là lui non plus. Une main contre le mur de pierre, elle entama de descendre les marches, toujours tâchées de sang ici et là. Petit à petit, les tâches de sang devinrent plus importantes, si bien qu'elles commencèrent à s'accompagner de petits organes. Une main sur la bouche, Olivia s'arrêta pour fixer ce qui semblait avoir été le corps d'un hibou, son hibou, tête manquant à l'appel. Assise sur l'une des marches, la jaune et noir ne bougeait plus, ses yeux continuant à fixer le cadavre de Sir Rolland troisième du nom sans qu'aucune pensée ne lui traverse l'esprit.
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptySam 24 Juil 2010 - 2:16

Voilà, son discours avait semblé marcher. Olivia avait cessé de le marteler de ses poings et paraissait se calmer. Elle n’avait plus aucune raison de s’énerver maintenant qu’elle savait son hibou simplement stupéfixié. Les informations avaient peut-être été transmises vaguement vu l’état de panique de la Préfète, mais elle avait compris l’essentiel. Pendant qu’elle réfléchissait à il-ne-savait-trop-quoi, Prosper prit le temps de contempler sa chemise déchiquetée et ses nombreuses égratignures –œuvres du chat principalement. Décidément, cette journée allait de mal en pis. Il profita de ces quelques instants de répit pour essuyer le sang sur son front à l’aide de sa manche et constata avec soulagement que ça n’avait vraiment rien de grave. Le hibou avait de bonnes serres mais il n’était pas assez gros pour infliger de « vraies » blessures. Ce n’était vraiment rien comparé aux griffures de Népenthès, qui s’en était vraiment donné à cœur joie sur son torse. C’était l’emplacement qui faisait paraître la blessure plus grave : les vaisseaux sanguins du visage étaient plus fragiles et saignaient toujours plus que le reste. Le Bleu et Bronze reporta son regard insistant sur Olivia, prêt à attendre le temps qu’il faudrait pour qu’elle s’excuse. Elle était presque mignonne en pleine réflexion. Sans quitter la Préfète des yeux, l’adolescent sortit la lettre destinée à sa cousine de sa poche et s’en servit pour faire signe à l’un des hiboux de Poudlard. L’oiseau méfiant descendit en piqué, s’installa sur l’épaule de l’élève le temps qu’il lui confie sa lettre, puis prit son envol et sortit par l’une des nombreuses fenêtres. C’est à ce moment qu’Olivia bégaya un pathétique « Je » en baissant les yeux. C’était surprenant : elle semblait vouloir s’excuser. Elle replongea d’ailleurs son regard dans celui de son interlocuteur la seconde suivante.

« Je…suis désolée. »

Elle s’excusait effectivement, dans les règles de l’art…avec ses grands yeux innocents et sa petite bouille de gamine qui a fait une bêtise.

« Désolée d'avoir... abîmé ta, ton... ta chemise en brusquant ton chat, désolée que mon hibou t'ait attaqué... et désolée de t'avoir accusé à tort de l'avoir tué. Et je m'en excuse. M'excuse aussi du fait que je t'ai ignoré depuis... "l'accident" qui n'aurait pas dû se produire... et qui n'était rien d'autre qu'un accident. Et... puis je crois c'est tout... »

Par Merlin, comment faisait-elle ça?! Il semblait que plus elle s’excusait, plus le Serdaigle se sentait coupable. C’était cette tête qu’elle faisait, une tête d’enfant, qui donnait presque envie de lui dire de se taire. Avec ses grands yeux, ses joues rougies, sa petite bouche en forme de cœur, elle avait tout à l’instant pour que Prosper soit celui qui veuille s’excuser. S’excuser de quoi, il n’en avait aucune idée mais l’expression de sa compagne lui donnait cette étrange envie de se faire pardonner. Alors qu’il contemplait sa victoire –parce que mine de rien, il les avait eu ses excuses- la Jaune et Noir se retourna et se dirigea vers la sortie, où elle s’arrêta pour regarder quelque chose sur le sol.

« Où est-il? »

Où était qui? Prosper regarda un moment autour de lui pour comprendre ce qui semblait terroriser Olivia et saisit lorsqu’il la vit dévaler l’escalier. Sir Roland n’était plus là. Et comme un hibou stupéfixié n’avait aucun moyen de s’enfuir seul, il n’y avait qu’un seul coupable : Népenthès. Depuis combien de temps était-il parti? Ils avaient peut-être une chance de le rattraper avant que l’oiseau ne subisse des blessures fatales. Le Bleu et Bronze hésita un moment puis sortit à son tour pour aider aux recherches du volatile. Mais dès qu’il sortit, il sut qu’il était déjà trop tard. Le sang et les plumes qui jonchaient le sol ne laissaient pas place à la possibilité de retrouver l’oiseau en vie. Néanmoins, le jeune homme continua de descendre pour voir ce qu’il en était. Il rejoignit finalement Olivia assise dans les escaliers, tout près du corps sans tête de son animal. Merlin…Népenthès avait tué Sir Roland. Ça n’était jamais arrivé avant. Le chat avait tué des rats, des crapauds, beaucoup d’insectes, des Doxys, des devoirs, des livres, des plumes, des vêtements…mais jamais d’hiboux. Ces derniers s’envolaient habituellement au bon moment ou attaquaient le chat pour se défendre. Et comme Prosper avait stupéfixié Sir Roland, il n’avait pas pu se défendre…Bon sang, il était complice du meurtre du hibou. L’adolescent descendit les quelques marches restantes et hésita un instant avant de s’asseoir près d’Olivia.

« Je suis vraiment désolé, Richester…J’aurais dû surveiller Népenthès. Je…Écoute, je sais ce que c’est de perdre un animal…Si tu veux on lui fera des funérailles et un enterrement…Et, si j’peux faire quelque chose, dis-le-moi… »

Prosper avait un point faible : les animaux. Parce qu’ils étaient tellement fascinants, autant les rats que les dragons. Ils avaient tous un comportement différent, une personnalité bien à eux et même s’ils n’étaient pas tous très affectueux, ils étaient tous attachants. Il n’avait jamais vraiment eu d’animaux avant Népenthès, mis à part quelques rescapés qu’il avait trouvé dans un coin. Des rats, des souris et même un Noueux qu’il avait pris pour un hérisson avant qu’il ne saccage la cuisine. Il s’était pris d’affection pour toutes ces petites bêtes sans défense, tout comme il aimait inconditionnellement son détestable persan. Et s’il avait été celui dont le hibou avait été décapité par le chat d’un camarade, il se serait probablement senti dévasté. Surtout d’être assis là devant le cadavre sanglant. Parce que non seulement c’était triste, mais c’était aussi particulièrement dégoûtant comme vision. Le Serdaigle sortit de la poche de sa chemise déchiquetée un mouchoir de satin –qu’il trainait juste pour le look, c’était classe d’avoir un mouchoir brodé avec ses initiales- et le déploya avant de se lever. Il alla ensuite le poser sur le petit cadavre du volatile, comme on le faisait sur les scènes de crime. Il retourna s’asseoir près de la Préfète, tout d’abord en silence, puis décida de reprendre la parole parce que le silence avait quelque chose de très angoissant présentement.

« Je me répète mais je suis vraiment, vraiment désolé. Je sais que ça n’arrangera probablement rien mais il ne faut pas en vouloir à Népenthès, il a agi par instinct, c’est un chat tu sais, un chasseur, un prédateur…Il tue les oiseaux et les petits mammifères parce que c’est dans son comportement naturel. Il ne l’a pas fait exprès… »

Il valait peut-être mieux se taire maintenant. La propriétaire du défunt avait sûrement besoin d’un peu de temps pour se remettre de ce choc. Malgré l’atmosphère pénible à supporter, le Bleu et Bronze se força à garder le silence et reporta son attention sur la petite masse dissimulée sous son mouchoir. Pauvre petite bête…
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptySam 24 Juil 2010 - 3:49

Allez savoir pourquoi, alors qu'elle observait calmement la carcasse de son défunt hibou, Olivia avait un air de Beethoven qui lui trottait dans la tête. La scène était plutôt dégoûtante et chose certaine, même si un enterrement était une bonne idée, la préfète n'avait pas l'intention de déplacer le corps de Sir Rolland. Cette année avait débutée avec le décès de son père et voilà qu'au milieu, elle avait droit au décès de son hibou. Certains disent que si une chose commence mal, elle ne peut que mal se terminer, mais qu'en est-il des années ? S'il était vrai, qu'une année commençant mal ne peut que mal se terminer, la Poufsouffle allait devoir s'y faire, car deux décès ne présageaient rien de bon. Les bras croisés, appuyée sur ses genoux, elle se demandait quoi faire maintenant, ayant oublié le pourquoi du comment, elle était venu ici, ayant même oublié le pourquoi du comment, son hibou était désormais étendu, mort, sans vie, sans tête, non loin d'elle. Elle l'avait aimé, elle l'avait adoré, elle l'avait nourri, protégé, elle avait passé une année à s'en occuper et voilà que la personne qu'elle avait détesté, qu'elle avait haï qu'elle n'avait pas nourri, ni protégé et avec qui elle ne se souvenait pas avoir passé d'agréables moments, s'assoyait à côté d'elle pour lui parler gentilment. Il semblait gêné de la situation, si bien que cela lui donna l'impression qu'il était plus peiné qu'elle de la mort de son hibou, ce qui n'était pas nécessairement faux, puisqu'Olivia ne ressentait aucune peine présentement. Pour tout dire, le seul sentiment qu'elle avait à cet instant était celui du vide.
    « Je suis vraiment désolé, Richester…J’aurais dû surveiller Népenthès. Je…Écoute, je sais ce que c’est de perdre un animal…Si tu veux on lui fera des funérailles et un enterrement…Et, si j’peux faire quelque chose, dis-le-moi… »

À l'entendre, la situation aurait dû en être tout autrement. Son hibou aurait pu être encore en vie à cet instant même, il aurait pu empêcher que l'événement se produise... Si. S'il aurait surveillé son chat, s'il n'aurait pas stupéfixier Sir Rolland, si le hibou ne l'aurait pas attaqué sauvagement, s'il ne serait pas allé à la volière, si, si et encore si. Qu'a-t-on à faire du conditionnel lorsque l'on sait parfaitement que nous ne remontrons pas le temps pour aller changer les choses, rien, alors il parlait pour ne rien dire et s'il parlait pour ne rien dire, c'est qu'il ne voulait pas garder le silence et que s'il ne voulait pas garder le silence, c'est qu'il était mal à l'aise... mais il restait là quand même, malgré le fait qu'il n'était pas à l'aise, parlant de faire un enterrement si elle le voulait, parlant de se faire pardonner pour quelque chose dont il n'était pas responsable. Le Serdaigle se releva pour aller couvrir le corps ensanglanté de la victime de son chat persan d'un mouchoir avant de revenir s'asseoir auprès d'elle pour excuser le prédateur.

C'était vrai, le chat n'avait fait que suivre son instinct et aussi cruel que cela pouvait parraître, on ne pouvait rien changer au fait qu'un chat est un chat et qu'un chat est un chasseur, un tueur de rongeur, d'oiseaux, qu'il aime jouer, même si cela implique de blesser, voir de tuer un autre animal. Les loi de la nature dirons-nous. Après, de là à dire qu'il ne l'a pas fait exprès, c'était un peu poussé. Népenthès n'avait peut-être pas réfléchi, mais il n'avait certainement pas par accident pris l'oiseau dans sa gueule pour le transporter à l'extérieur et lui arracher la tête... à moins que le chat n'ait quelques problèmes mentaux qu'aurait caché le bleu et bronze. Wagner ayant cessé de parler, et Olivia se sentant incapable de maintenir une quelconque conversation, le silence, plutôt pesant, voir étouffant, était retombé. La préfète n'aimait pas la situation. Le décès de son hibou n'était peut-être pas un moment joyeux, mais elle refusait d'avoir à supporter la pression qu'exercait son sentiment de vide sur sa petite personne, refusait de supporter ce silence qui lui donnait l'horrible impression d'être seule. Et lui qui restait là à endurer pareil châtiment alors qu'il pouvait très bien s'en aller...
    « Prosper... »

Olivia tourna la tête vers le Serdaigle pour le regarder. Ses yeux témoignaient de la peur qu'elle avait à l'idée qu'il s'en aille en la laissant seule alors que sa bouche ne savait pas quoi dire pour converser, pour le faire rester. Les mains de la préfète s'agrippèrent à la chemise de Prosper alors qu'elle passait ses bras autour de son corps pour finalement appuyer sa tête sur l'une de ses épaules. Elle garda le silence, dans cette position, un court moment avant de tourner la tête pour rapporcher sa bouche de l'oreille droite du Serdaigle et lui demander une chose qu'il n'avait pas le droit de lui refuser, ayant lui-même dit que s'il pouvait faire quelque chose pour elle, elle n'avait qu'à le lui demander.
    « Parle moi. »
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptySam 24 Juil 2010 - 20:07

Ça avait quelque chose de tragique. Terriblement dramatique. Un instant il lui exigeait des excuses parce qu’il n’aurait jamais –au grand jamais!- tué son hibou, l’instant d’après ils regardaient avec horreur le corps décapité de l’oiseau. Et Prosper se sentait affreusement coupable, parce qu’il était complice du méfait de son chat. Si le volatile avait été en pleine possession de ses moyens, ça ne serait jamais arrivé. Et c’était lui qui avait empêché Sir Roland de se défendre convenablement. C’est la raison qui le poussait à rester près d’Olivia, pour se faire pardonner d’avoir en quelque sorte contribué au décès de son animal. Il se rappelait le sentiment de trouver le cadavre d’un animal, assassiné sauvagement par un autre qui n’avait aucun remord; le chat du voisin était déjà venu déposer le petit corps rongé d’une souris sur le porche. Après cet épisode, le petit garçon qu’il était à l’époque avait été effrayé par les chats, jusqu’à ce qu’il comprenne que ce n’était que son instinct –et que d’ailleurs, ce pauvre chat pensait lui faire un cadeau en venant lui offrir le rongeur. Il avait tout de même évité durant quelques semaines d’ouvrir la porte au petit matin pour voir le lever du soleil, il avait préféré rester couché. Cependant, le presqu’homme qu’il était aujourd’hui n’avait pas la possibilité de rester couché : il était déjà devant le fait accompli, un pauvre oiseau tué par les lois de la nature.

Mal à l’aise face à cette malheureuse situation, le Serdaigle se répandit sans trop attendre en excuses, en espérant que la Préfète le pardonne. De son côté, elle était toute pardonnée. Peu importe leur conflit, elle venait de perdre son animal et n’avait certainement pas la tête à se disputer avec lui. Il était déterminé à organiser un enterrement pour l’oiseau. Probablement quelque part dans le parc, pas trop près de la Forêt Interdite pour éviter que les bêtes sauvages ne viennent déterrer le petit corps, ni trop loin pour éviter que des premières années trop curieux se retrouvent face à face avec un hibou en décomposition. Dans sa lancée, le Bleu et Bronze ne put s’empêcher de dire à la Poufsouffle que s’il pouvait faire quoi que ce soit, il était là. C’était probablement une mauvaise idée, mais il ne pouvait plus reculer maintenant. Le mal était fait. Il avait toujours la possibilité de refuser ce qu’elle demandait si c’était trop…non? Perturbé par ce qui restait de Sir Roland, le jeune homme le couvrit de son mouchoir et revînt s’installer dans les escaliers avant de recommencer ses tentatives de réconfort. Népenthès était un chat, qui plus est un chat particulièrement sadique, avec un mauvais caractère et un goût prononcé pour la destruction. Il n’avait pas réfléchi un seul instant à ce qu’il faisait lorsque ses mâchoires s’étaient refermées sur le petit hibou. Il l’avait pris pour un animal blessé, rien de plus qu’un nouveau jouet.


« Prosper… »

Le principal intéressé figea. Elle venait de l’appeler par son prénom. Pire, elle le regardait avec ses grands yeux bleus et venait de prononcer son prénom. Pas de « Wagner » cette fois, elle avait bien dit « Prosper ». Elle était de toute évidence bouleversée par la mort de son hibou, sinon pour quelle raison se montrerait-elle aussi familière? Alors qu’il se remettait du choc, Olivia se rapprocha de lui et –par Merlin, sa bulle personnelle venait d’éclater!- se colla à lui, ses mains sur sa chemise, sa tête sur son épaule. Il n’y avait aucun moyen qu’elle soit plus proche que maintenant –techniquement, si, mais l’adolescent préférait ne pas y penser. Il hésita un moment avant de refermer ses bras sur la jeune fille et ne put s’empêcher d’être angoissé, terriblement angoissé parce qu’il n’avait jamais tenu entre ses bras une fille qui ne faisait pas partie de sa famille. La Jaune et Noir n’avait vraiment rien en commun avec sa mère, sa tante ou ses cousines. Déjà, elle était de son âge, ce qui faisait quand même une sacrée différence. Le Serdaigle sentit sa compagne tourner la tête et lui murmurer un « Parle-moi » timide, presque désespéré. Lui parler? Mais lui parler de quoi? Prosper réfléchit un instant à cette demande incongrue avant de comprendre le sens caché : Olivia se fichait pas mal de quoi il parlait, elle était juste trop bouleversée pour rester seule.

« Uh…D’accord. »

Il valait mieux éviter de parler de la volière, des hiboux, des chats, des animaux en général. Il n’était pas certain qu’elle veuille entendre parler des cours, alors que pouvait-il raconter pour lui changer les idées?

« Tu dois t’en douter mais je ne suis pas particulièrement doué pour la conversation, j’ai tendance à éviter les situations qui m’obligent à discuter. Enfin, ici surtout, à Poudlard, parce que je n’intéresse personne avec mes histoires. Je discute en dehors de l’école, avec ma famille surtout mais c’est un détail. Comme j’ai une famille nombreuse, pas ma famille directe mais le reste, j’ai l’occasion de parler énormément sans ennuyer personne. Et comme mes parents se retrouvent souvent dans des réceptions quelconques, et que je n’ai bien évidemment pas le choix de les suivre, ça me fait beaucoup de partenaires de discussion…Et de sujets différents aussi. Parce que je ne peux pas discuter avec des gens haut-placés de la même chose qu’avec ma cousine Klarissa. Elle est la nouvelle propriétaire de la boutique Slug & Jiggers sur le Chemin de Traverse, tu l’as probablement déjà vu mais elle n’est pas très bavarde avec les étrangers. Elle n’est pas très sociable. Je ne le suis pas tellement non plus à vrai dire... »

Le Bleu et Bronze s’arrête un instant pour réfléchir –et accessoirement respirer un peu. Bon sang, pour quelle raison lui racontait-il tout ça? À elle surtout! Elle s’en fichait pas mal de sa famille, pourquoi ne se contentait-il pas de parler des cours, comme tout le monde?

« J’ai entendu dire que tu t’en sortais bien dans la plupart des matières. Déjà que tu arrives à quoi que ce soit en Divination, ça m’impressionne. Enfin, pas impressionner comme…comme impressionner…Juste…que la Divination ne veut rien dire. C’est vraiment n’importe quoi, j’ignore ce que je pensais quand j’ai décidé de prendre l’option. En fait j’ai pris pas mal toutes les options que je pouvais, mais la Divination c’est vraiment une perte de temps. De toute façon, le professeur Trelawney donne de meilleures notes aux filles. C’est clair, ce doit être parce que vous avez un gène qui vous permet d’être dramatique à souhait comme elle aime ses élèves. Je suis habituellement prêt à tout donner pour une bonne note mais le théâtre n’est pas dans mes cordes. Je refuse catégoriquement de jouer la comédie pour une matière inutile. Je n’utiliserai jamais ces connaissances dans le futur…Les autres matières sont importantes au moins. Je suis sûr d’utiliser au moins une fois ce que j’ai appris en potions, en histoire de la magie ou en étude des moldus. Même si au fond prendre étude des moldus ne me sert absolument à rien. »

Stop. C’était le genre d’informations qu’on ne divulguait à personne. Jamais, jamais, jamais. Ce serait un secret qu’il emporterait dans sa tombe, pas question que qui que ce soit connaisse sa vie à l’extérieur de Poudlard. Malgré la forte envie de se taper la tête contre un mur, Prosper se contenta de prendre une grande inspiration, le regard fixé dans le vide. Il ne voulait surtout pas regarder le cadavre de l’oiseau, même recouvert et il était dans l’impossibilité de regarder Olivia puisqu’elle était accrochée à lui comme un bébé Demiguise. Il fallait maintenant qu’il détourne le sujet, de toute façon, la Poufsouffle se dirait sûrement qu’il trouvait l’étude des moldus inutiles vu son sang.

« Tu t’es déjà demandé comment les autres font pour entrer dans leur salle commune? Au fil des années, j’ai situé approximativement les salles mais c’est évident que comme des dizaines d’autres, je vais quitter cette école sans jamais avoir compris le système. Les fondateurs étaient des gens particulièrement ingénieux. Tu ne trouves pas? »
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyLun 26 Juil 2010 - 2:33

Il était ennuyeux, merveilleusement ennuyeux. Tout ce qu'il racontait était tellement banal, ordinaire, ennuyeux, que c'en était reposant. Il eut pu parler d'une catastrophe dans le monde, d'un problème de coeur, mais non, il préférait parler de sa famille, des cours et de son caractère peu sociable auquel Livie ne croyait pas. Non, Prosper était sociable, juste qu'il n'avait pas encore trouvé la bonne personne à qui parler et qu'en même temps, il n'en ressentait pas vraiment le besoin puisque sa famille semblait suffir amplement à son besoin de communication. La Poufsouffle en vint à regretter que ce fut le cas, que Wagner soit capable de se contenter de sa famille pour être heureux, car au fond, il lui était sympathique. Le Serdaigle ne semblait pas rempli de problèmes ou de complications en tout genre ; il était vrai. Il ne cachait pas un gros secret, un vice quelconque... Elle lui avait demandé de parler et il s'était exécuter sans même lui demander un sujet en particulier, racontant tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi) si bien qu'elle en vint à oublier pourquoi ils se trouvaient à cet endroit, tous les deux. Elle avait cette image de deux voisins discutant calmement de la météo, de deux amis n'ayant rien d'autre à faire que de rester assis dans un escalier à se raconter n'importe quoi pour passer le temps. Alors qu'il y n'y a pas si longtemps de ça, elle et sa meilleure amie essayaient de mettre au point un plan pour lui pourrir un peu plus la vie, voilà que la Jaune et Noire serrait le Bleu et Bronze dans ses bras à la recherche de réconfort. Et lui, de son côté, la détestait-il toujours autant ? Possible, mais cette idée ne plaisait pas à la Poufsouffle qui n'aimait vraiment pas se savoir détestée de quelqu'un à moins que ce ne soit réciproque.

Et le Serdaigle continuait de parler, ne s'arrêtait que pour respirer et la préfète restait solidement accrochée à lui comme le ferait certains animaux avec leur mère. C'est ainsi que Livie appris que la cousine de Prosper travaillait sur le chemin de traverse dans l'une des boutiques étranges qu'Evelyn l'avait forcé à visiter dans un élan intense de curiosité. Elle se souvenait de la jeune femme qui les avait regardé d'un drôle d'oeil, mais le reste était plutôt flou. Olivia n'avait pas l'habitude de mémoriser les visages, les noms et les occupations des gens... comparativement à Prosper qui commença à parler du fait qu'elle s'en sortait bien dans la plupart des matières. Depuis quand ses résultats scolaires ou sa réussite intéressait-elle les autres ? Elle était peut-être parmi les premiers de classe, mais certainement pas la premièere parmi... les premiers... enfin, allez savoir pourquoi Wagner y avait porté attention. Avec lui, c'était différent, tout le monde savait qu'il passait la majeure partie de son temps à étudier, à lire... et il faisait parti de ces premiers... premiers. Ah... la divination. S'il y avait bien une matière dans laquelle Olivia excellait, c'était bien celle-là... comparativement à Wagner. À ces mots, la Poufsouffle comprit pourquoi le Serdaigle avait porté attention à ses résultats scolaires. Il n'était pas doué en Divination, ni en cours de Vol, résultat, elle qui l'était, avait dû attirer son attention, peut-être, probable... bref. Et maintenant, il s'attaquait au fait que parce qu'elle était une fille, elle était automatiquement meilleure que lui pour raconter des trucs étranges et dramatiques que la professeur, elle aussi une femme, devait être la seule à comprendre. Et il parlait de jouer la comédie, de faire semblant. Livie ne « trichait » jamais pendant les cours, jamais. Et voilà que l'égo de monsieur remontait en parlant du fait que le cours d'étude des moldus ne lui servirait jamais à rien... il n'aimait pas les moldus, comme beaucoup d'autres, mais savait parfaitement qu'Olivia venait d'une famille de moldus. Avait-il eu l'intention de la blesser, de l'insulter ? Peut-être, mais il s'était arrêté avant de le faire pour changer de sujet ; brillante idée.
    « Tu t’es déjà demandé comment les autres font pour entrer dans leur salle commune? Au fil des années, j’ai situé approximativement les salles mais c’est évident que comme des dizaines d’autres, je vais quitter cette école sans jamais avoir compris le système. Les fondateurs étaient des gens particulièrement ingénieux. Tu ne trouves pas? »

Tu ne trouves pas ? Essayait-il de l'impliquer dans son monologue afin d'en faire un dialogue ? Faut dire qu'il avait déjà réussi à meubler la « conversation » un long moment déjà et ce, tout seul. De toute façon, ils ne pouvaient pas rester assis là éternellement, alors mieux vallait qu'ils quittent les lieux maintenant et donc, que Livie se remette à parler, se lève et recommence à marcher même si l'idée ne lui plaisait guère. C'est donc maladroitement que la Poufsouffle se releva - loin d'être peiné par le décès de son Sir Rolland - calme et détendue. La préfète défroissa ses vêtements, replaça son foulard et boutonna un peu plus sa veste avant de baisser les yeux sur Prosper (il le fallait bien, c'était la première fois que l'adolescente pouvait prétendre être plus grande que lui).
    « Ingénieux, c'est le mot. »

Elle ne savait pas quoi d'autre lui répondre à ce sujet. Certes, Poudlard était un endroit merveilleux, magique, magnifique, les fondateurs étaient ingénieux, mais Livie n'avait jamais été suffisament curieuse pour ressentir le besoin de rechercher les salle commune des autres maisons, alors elle préféra se taire. Replaçant une mèche de cheveux derrière son oreilles, la Jaune et Noire adressa un sourire au Serdaigle avant de descendre quelques marches, prenant soin de contourner la carcasse de son défunt mari hiboux. La préfète ne voyait aucune utilité à enterrer le petit corps alors que celui-ci n'était plus occupé par l'âme de son cher Sir Rolland et fit donc en sorte que le Bleu et Bronze n'aborde pas le sujet de nouveau.
    « Pas la peine de l'enterrer, il n'est déjà plus là. »

Et la préfète tourna le dos à l'élève de sixième année pour commencer à descendre l'escalier plus ou moins lentement, se disant que le Serdaigle la suivrait probablement.
    « Je pensais que parce que ma journée avait mal commencée, qu'elle se terminerait mal, mais finalement, ce n'est pas le cas. Ça m'apprendra à être fataliste. »

La Poufsouffle eut un rire léger avant de tourner la tête vers Prosper pour lui adresser un nouveau sourire.
    « Je t'aimes bien, Prosper. J'espère que l'on aura de nouveau la chance de se reparler de cette façon. »

Enfin, de cette façon, dans la même ambiance plutôt, puisqu'Olivia n'avait pratiquement rien dit... pas dans la même ambiance non plus, cela ferait beaucoup trop d'oiseaux morts pour pas grand chose...
    « Et que tu m'as pardonné le fait d'avoir été charcuté par deux animaux aujourd'hui. »

La Poufsouffle se retourna brusquemment pour faire face au Serdaigle, un air interrogateur au visage.
    « Nous sommes amis selon toi ? Car je ne crois pas te détester et que je me demande si tu me détestes ou pas. Et... je n'ai pas dutout aimé l'idée d'être embrassé par une personne avec qui je me disputais et que je ne veux pas que ça se reproduise, car c'est très embarassant. Et... et... je ne veux pas que tu me détestes, Prosper. »
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyMar 27 Juil 2010 - 20:04

Parler et être écouté. Écouter quelqu’un semblait être une tâche facile, mais la plupart des gens ignoraient qu’écouter quelqu’un consistait à lui porter vraiment attention, à entendre et comprendre ses mots. Et Prosper avait rarement l’occasion d’être écouté. Les gens appuyaient leur menton contre leur main, leur front contre leurs genoux, dans la majorité des cas on ne le regardait même pas. Il n’était pas particulièrement doué pour la discussion. Et il en avait pleinement conscience d’ailleurs. La seule qui l’écoutait réellement, avec toute sa concentration, était Teresia. Elle n’était pas simplement une patiente malade, désillusionnée : elle était la cousine attentionnée de cet adolescent qui avait beaucoup à dire. Présentement –et peut-être se trompait-il mais il préférait ne pas y penser- il avait l’impression qu’Olivia l’écoutait. Peu importe si elle trouvait intéressants les sujets qu’il abordait, lui-même n’en avait pas grand-chose à faire. Il parlait parce qu’elle l’avait demandé, de tout et de rien, et elle l’écoutait en silence, dans ses bras. C’était…étonnamment agréable. Sa respiration était calme, il entendait même les battements de son cœur et s’il oubliait la mort tragique du hibou, c’était un moment particulièrement paisible. Il pouvait parler, juste parler sans se soucier de quoi que ce soit et c’était incroyable d’enchaîner tous ces mots sans entendre de ronflements. Quoique…la jolie Préfète s’endormirait-elle s’il continuait de déblatérer ainsi tout ce qui lui passait par la tête? Elle ne semblait pas se plaindre de quoi que ce soit, mais même les autres ne disaient rien…Ils le laissent parler jusqu’à ce qu’ils en aient assez de somnoler. Peut-être fallait-il l’inclure dans la conversation? Parler lui changerait probablement les idées. L’occasion se présenta rapidement lorsque le Serdaigle fit l’erreur de parler des cours d’étude des moldus. Il fallait qu’il change de sujet avant de dire quelque chose qu’il regretterait. « C’est inutile parce que j’ai vécu comme eux » était une phrase qu’il ne prononcerait jamais de sa vie. Passant du coq à l’âne, le jeune homme choisit d’aborder le sujet des salles communes, parce que c’était fascinant à ses yeux. Il savait que la salle de Gryffondor était dans une tour, mais laquelle? Et surtout comment faisait-on pour y entrer? Et la salle de Serpentard au cachot…Auquel détour des couloirs l’entrée était-elle dissimulée? Le Bleu et Bronze décida que le mieux était de demander son opinion à sa compagne. Cette dernière prit un moment, puis quitta l’étreinte pour se relever; elle ajusta ses vêtements et posa son regard sur l’adolescent toujours installé dans les escaliers, un peu étonné de voir Olivia se redresser ainsi.

« Ingénieux, c’est le mot. »

La tentative de la faire parler avait été trop brusque. Il aurait dû attendre, continuer de discuter jusqu’à ce qu’elle en ait assez…Mais c’était terminé. Olivia afficha néanmoins un sourire à Prosper, qui restait toujours figé au même endroit, avant de descendre quelques marches. Elle passa tout près de celui qui fut son animal puis, calme, sans le moindre sanglot, adressa quelques mots au Serdaigle :

« Pas la peine de l’enterrer, il n’est déjà plus là. »

L’adolescent prit quelques secondes pour saisir le sens de ce qu’elle venait de dire. Il n’était plus là…Oui. Ce cadavre n’était plus Sir Roland. Ce n’était qu’une enveloppe vide qui ne signifiait plus rien pour personne. Le jeune Wagner se redressa lentement en fixant la petite forme sous son mouchoir. La Jaune et Noir disait la vérité et pourtant, il se sentait coupable à l’idée de laisser la petite bête là…Il reviendrait probablement plus tard pour l’enterrer quand même.

« Je pensais que parce que ma journée avait mal commencée, qu'elle se terminerait mal, mais finalement, ce n'est pas le cas. Ça m'apprendra à être fataliste. »

Il l’entendit rire. Il ne l’avait jamais entendu rire. Prosper avait l’habitude des sourires sarcastiques, des petits rires moqueurs, mais pas de ça. Pas d’honnête amusement. Et, pas que ce n’était pas agréable, mais c’était presqu’inquiétant. La mort du hibou avait-elle été un choc si grand qu’Olivia en perdait la tête? Il prit le temps de la détailler en silence, alors qu’elle tournait la tête vers lui et lui souriait.

« Je t’aime bien, Prosper. J’espère que l’on aura à nouveau la chance de se reparler de cette façon. »

Elle était définitivement dérangée. Elle l’aimait bien? Alors qu’elle disait le détester, lui jurait de ne plus jamais le regarder, lui adresser la parole?! Que s’était-il passé pour qu’elle change ainsi du tout au tout d’opinion à son sujet?

« Et que tu m'as pardonné le fait d'avoir été charcuté par deux animaux aujourd'hui. »

Il la pardonnait. Bien sûr qu’il la pardonnait. Népenthès avait un sale caractère, son propriétaire avait l’habitude des égratignures et pour le hibou, comment pouvait-on en vouloir à un mort? D’ailleurs, à cet instant, Prosper regrettait d’en avoir voulu à l’oiseau, de l’avoir stupéfixié…Qu’étaient quelques écorchures à côté d’une vie, même la vie d’un animal? S’il avait pris son courage à deux mains pour repousser le volatile sans se servir de sa baguette, Sir Roland serait encore installé paisiblement dans la volière avec ses semblables. Perdu dans ses réflexions, le jeune homme manqua ne pas voir qu’Olivia s’était arrêtée et qu’elle lui faisait maintenant face.

« Nous sommes amis selon toi ? Car je ne crois pas te détester et que je me demande si tu me détestes ou pas. Et... je n'ai pas du tout aimé l'idée d'être embrassé par une personne avec qui je me disputais et que je ne veux pas que ça se reproduise, car c'est très embarrassant. Et... et... je ne veux pas que tu me détestes, Prosper. »

Il se passa quelques minutes, durant lesquelles le principal concerné fixa son interlocutrice en silence, tout en se repassant mentalement ce qu’elle venait de dire…Amis? Elle voulait être son amie? Et elle ne le détestait pas. Elle ne le détestait pas, ou plus du moins. Il essaya d’effacer de son esprit l’image de ce baiser, embarrassant comme le disait si bien la Préfète. Il avait tenté d’oublier ce moment d’impulsivité qu’il n’arrivait même pas à s’expliquer lui-même. Pourquoi avait-il décidé de poser ses lèvres sur les siennes alors qu’ils se disputaient? C’était probablement sa pire décision à vie; il avait décidément un don pour embrasser une fille dans une situation incongrue. Promis, le prochain baiser serait avec une fille qu’il aimait, dans un contexte romantique. « Et je ne veux pas que tu me détestes, Prosper. » Le Serdaigle baissa les yeux. Détester était un si grand mot : on souhaitait la mort aux gens que l’on détestait sincèrement et il n’avait certainement jamais souhaité la mort à Olivia. Peut-être un tout petit maléfice pour lui apprendre qui commandait, mais pas la mort.

« Je…Je ne sais pas si nous sommes amis, Ri-...Olivia. Je dirais que…que nous sommes en meilleurs termes que nous l’étions auparavant. Ce qui n’est pas difficile vu le point où nous en étions. Mais…amis…c’est un grand mot, tu ne trouves pas? L’amitié est quelque chose de fort, on ne devient pas ami avec quelqu’un en criant baguette…Je veux dire…Autrement que dans ce contexte-ci, apprécierais-tu sincèrement ma compagnie? Je ne suis pas quelqu’un de très amical, je suis même plutôt…hostile en général. Les gens ne cherchent pas honnêtement à me côtoyer et c’est compréhensible… »

Les gens qui lui tenaient compagnie le faisaient par hasard. Ils se retrouvaient dans la même pièce et engageaient parfois la conversation sans vraiment savoir quoi dire, parce que mis à part l’aspect studieux de sa personnalité, personne ne connaissait vraiment Prosper. Quoiqu’en dehors des cours, il n’y avait pas grand-chose à savoir.

« Et…je suis… » Il prit une grande inspiration. « …désolé pour le baiser, je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais ne t’inquiètes surtout pas, ça ne se reproduira plus, c’est promis. C’était effectivement…embarrassant. »

Pourquoi alors n’arrivait-il pas à oublier? Pourquoi s’excuser lui semblait étrange? Quel idiot il faisait, à ressasser quelque chose d’aussi banal. Quelque chose d’aussi insignifiant. C’était stupide. Il avait mieux à faire que de penser à une erreur de parcours. Il avait agi sans réfléchir et sans raison, il avait perdu le contrôle extrême qu’il exerçait sur son esprit et ses actions en étaient la preuve.

« Je… »

Il n’y arriverait pas. D’accord, il n’avait jamais dit directement à Olivia qu’il la détestait mais il l’avait démontré de maintes fois. Comment arrivait-il maintenant à lui avouer qu’il ne la détestait pas? Il ne pouvait pas…Mais elle l’avait fait, elle! La Jaune et Noir lui avait dit clairement qu’elle ne le détestait pas, elle se demandait même s’ils étaient amis maintenant que leurs disputes étaient réglées. N’était-ce pas là un signe qu’il devait lui dire à son tour qu’il ne ressentait aucune haine à son égard? Il n’était pas obligé de lui dire qu’il la trouvait plutôt agréable, il n’avait même pas besoin de lui dire qu’il avait apprécié discuter avec elle. Seulement lui dire qu’il ne la détestait pas…

« Je…Je ne… »

L’adolescent releva les yeux vers la Poufsouffle, inspira profondément, et se reprit enfin.

« Je ne te déteste pas, Olivia. » C’était dit, enfin. « Je ne te déteste pas, je ne crois pas d’ailleurs t’avoir déjà détesté, même si tu peux être incroyablement agaçante parfois. Même souvent. Et même si tu te retrouves trop souvent dans mon espace vital, d’ailleurs il faudrait vraiment que tu enregistres les distances respectables. »

Et sur ce, Prosper ne put s’empêcher de sourire.
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptyDim 12 Sep 2010 - 5:40

C'était dit. Beaucoup de choses s'étaient produites en une heure. La Poufsouffle avait réussi à terroriser un chat, se disputer avec Wagner, s'excuser auprès de ce dernier, encaisser le choc de la mort de son hibou pour finalement se réconcilier avec le bleu et bronze. Alors qu'elle n'avait pas dutout envie de parler, la préfète s'était lancée dans un léger monologue afin de clarifier la situation. À partir de ce jour, elle avait la garantie que Prosper ne l'embrasserait plus jamais pour l'attaquer (cette attaque étant horriblement perturbante pour l'adversaire) et elle allait enfin savoir si oui ou non, il la détestait. C'est qu'avec lui, on ne savait jamais ; monsieur pouvait avoir l'air bien calme derrière ses bouquins pour finalement nous menacer de mort parce que l'on a eu le malheur de s'asseoir à la « mauvaise place ». À croire que la bulle du Serdaigle était disproportionnément grande. Le silence qui suivit son questionnement ne rassura point la Poufsouffle quant à la réponse qu'allait lui donner le Serdaigle qui la fixait comme sous le choc. Il ne pensait pas la même chose qu'elle ? Le bleu et bronze commença à articuler quelques mots, enfin ! « Je...Je ne sais pas si nous sommes amis, Ri-...Olivia. » La préfète fronça les sourcils, comme déçue par sa réponse. C'était reconnu, Olivia n'aimait pas entendre non et encore moins que l'on refuse son aide ou son amitié... trop obstinée, on savait aussi qu'elle risquait de ne pas en rester là suite à une réponse négative. « On ne devient pas ami avec quelqu'un en criant baguette... » Elle le savait bien ! Pour qui la prenait-il ?
    « Je veux dire…Autrement que dans ce contexte-ci, apprécierais-tu sincèrement ma compagnie? Je ne suis pas quelqu’un de très amical, je suis même plutôt…hostile en général. Les gens ne cherchent pas honnêtement à me côtoyer et c’est compréhensible… »

La jaune et noir fut prise de l'envie de serrer Prosper dans ses bras, mais se retint autant que possible, son corps devenant même rigide pour éviter de se laisser aller à ses émotions. Trop sentimentale peut-être ? Non, pas vraiment, juste triste qu'il puisse penser ça de lui-même... bien que ce ne soit pas faux. Surtout qu'avec ses excuses au sujet du baiser, il eu pu être dérangeant qu'elle lui fasse un câlin à ce moment exacte de son discours.
    « Mais ne t’inquiètes surtout pas, ça ne se reproduira plus, c’est promis. C’était effectivement…embarrassant. »

Gènant, irréfléchi, voir méchant selon la raison pour laquelle il avait osé poser ce geste illogique. Elle avait passé la soirée à se brosser les dents, cracher, nettoyer son visage par dégoût. Sa réaction avait été excessive, certes, mais à ce moment là, lorsqu'elle en avait parlé à sa meilleure amie de façon détournée « Comment tu réagirais, toi, si Wagner t'embrassait ? », celle-ci avait réagit beaucoup plus violemment en se mettant à cracher comme un chat en tenant son visage entre ses mains comme pour s'arracher les lèvres, contaminée par on ne sait quel virus Twynamien. Ainsi, Olivia avait passée la soirée térorisée par des images en tout genre, principalement celle de se réveiller un beau matin avec le visage de Wagner à la place du sien... (à savoir que l'esprit d'une Poufsouffle est souvent tordu).
    « Je ne te déteste pas, Olivia. »

La préfète arrêta net ses réflexions en tout genre pour se concentrer uniquement sur Prosper. On aurait cru qu'il venait de se libérer d'un poids immense et allez savoir pourquoi, c'était-elle qui désormais, se sentait horriblement lourde.
    « Je ne te déteste pas, je ne crois pas d’ailleurs t’avoir déjà détesté, même si tu peux être incroyablement agaçante parfois. Même souvent. Et même si tu te retrouves trop souvent dans mon espace vital, d’ailleurs il faudrait vraiment que tu enregistres les distances respectables. »

Avait-elle imaginé tout cela pour rien ? Wagner ne l'avait donc jamais détesté ? Ils s'étaient disputés à maintes reprises juste parce que lui l'avait trouvé agaçante et elle hautain ? Elle s'était conditionnée toute seule à le détester et à s'imaginer qu'il la détestait par orgueil ? À cause des préjugés qu'elle avait à son sujet ? Les bras de la Poufsouffle se tendirent pour contourner le corps du Serdaigle sans même qu'elle puisse s'en rendre compte, sa tête appuyant contre l'épaule du bleu et bronze pour le serrer dans ses bras. La distance ne devait pas être respectable, mais elle s'en fichait royalement, cedant à ses envies affectives du moment avant de reculer de quelques pas (descendre quelques amrches de reculon) et d'adresser un large sourire à l'adolescent. « Si je n'appréciais pas ta compagnie, Prosper, je ne serais pas là présentement à t'écouter. » avait-elle envie de lui dire... à la palce de quoi, elle préféra prendre rendez-vous avec le Serdaigle, comme pour s'assurer qu'il ne lui mentait pas et qu'il ne chercherait pas à la fuir ensuite.
    « Tu m'attendras à la sortie de l'école pour la sortie à Pré-au-Lard ? J'aimerais y aller avec toi et puis, ce sera... amusant. »

Olivia se pinca les lèvres, gènée de réclamer ce rendez-vous sans même lui demander véritablement son avis, mais elle n'en voulait pas et elle ne lui laisserait pas la chace de lui dire qu'il préférait faire des devoirs cette journée là alors que l'école était vide de la majorité des élèves... elle l'avait que trop souvent sortie à ses amis. Continuant à descendre les marches de reculon pour finalement se retourner après avoir adressé un sourire en coin à Wagner, Olivia dévala les marches presque à la course en criant un faible au revoir à son nouvel ami (car Prosper était désormais son ami, qu'il le veuille ou non) afin de se rendre le plus rapidement possible à sa salle commune. Evelyn devait s'inquiéter et elle avait tant à lui raconter... ou à lui cacher... elle allait peut-être pouvoir en parler à France aussi, ou pas... qu'allait-elle bien pouvoir leur raconter aussi ? Que Prosper avait tué son hibou et qu'à cause de ça, elle en était venu à l'apprécier ? Qu'elle l'aimait bien car au fond, c'est quelqu'un de gentil ? Evelyn l'assomerait avec sa batte, voir un cognard. Et Prosper pouvait toujours se mettre à l'ignorer à son tour pour finalement lui poser un lapin pour donner raison à sa meilleure amie. Mais à ce moment là, une seule idée trottait dans la tête de l'adolescente, parler de ses sentiments... alors qu'au fond, la seule chose qu'elle allait pouvoir dire pour résumer sa journée était : « J'ai fait la connaissance de Prosper Wagner. »
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MessageSujet: Re: {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! {À GARDER - Mars;Volière} P & P ; Your cat is a psychopath ! EmptySam 23 Oct 2010 - 1:02

Être l’ami d’Olivia Richester. Prosper était convaincu qu’il n’arriverait jamais à dire ces mots à voix haute. C’était trop dur à croire. Il refusait catégoriquement d’accepter que, si bienveillante soit-elle, Olivia veuille le considérer comme un ami. Et pourtant, elle avait l’air d’y tenir sincèrement cette idiote. C’était totalement illogique. Il s’était rapproché d’elle dans les dernières minutes, mais les circonstances l’y obligeaient : il ne pouvait pas tout simplement partir alors que Népenthès venait d’assassiner son hibou. Ne serait-ce que par respect, il se devait de rester un instant à ses côtés pour la réconforter et, bien entendu, s’excuser de ce que son chat avait fait. Les conventions sociales voulaient qu’il se fasse pardonner puisqu’en tant que propriétaire, il était tenu d’assumer les actes du félin. Mais ça ne pouvait que s’arrêter là. Il était connu comme un élève hostile, l’ermite du fond de la bibliothèque, et il voulait le rester. C’était un statut confortable, qui ne lui demandait aucun effort et ne l’exposait pas aux relations sociales qu’il redoutait tant. Il n’avait qu’à faire sa tête des mauvais jours et se réfugier dans une forteresse construite des dizaines de livres qu’il lisait sans cesse pour que personne n’ose l’approcher. Mis à part elle. Il n’y avait vraiment qu’elle pour venir s’asseoir à sa table sans réfléchir, sans se méfier. Elle avait sauté à pieds joints dans son espace personnel sans se soucier du fait qu’il soit tenté de la tuer et d’offrir son corps en pâture au calamar géant. Le Serdaigle voulait la détester pour ce qu’elle faisait, cependant il la trouvait –dans le pire des cas- agaçante. Elle était embêtante, envahissante même, mais il ne lui souhaitait pas de malheurs permanents. Une petite humiliation publique, bien sûr, pour la remettre à sa place, mais pas d’être dévorée morceau après morceau par une bande de diablotins.

Il y avait vraiment de quoi questionner sa santé mentale. Le Bleu et Bronze ne comprenait absolument pas comment il pouvait être ami avec une fille qu’il avait non seulement insulté, mais aussi embrassé sur un coup de tête. C’était une idée stupide…Mais ça avait eu son effet, en partie. La Poufsouffle ne l’avait pas oublié et s’était sentie de toute évidence mal à l’aise; le problème, c’est que l’adolescent aussi. Il avait passé la soirée à tenter de comprendre pourquoi la première idée qui lui était venue en tête avait été de poser ses lèvres sur celles de la préfète. Il était même passé à l’infirmerie pour demander à Madame Pomfresh s’il présentait les symptômes d’une maladie quelconque, d’un maléfice, d’une infection ou tout autre mal qui dérangerait le fonctionnement normal de son esprit. Il s’était excusé de ce geste irréfléchi mais le sentiment était récurrent : une sorte de malaise qui le poussait à se demander ‘Et si ça se reproduisait?’. Non. Impossible. Il avait promis. Il ne lui restait plus qu’à apprendre à se comporter comme un ami. C’était simple, autrefois, durant les vacances. Il passait du sorcier visant le sommet à l’adolescent moldu moyen. Traîner au parc avec les copains, se faire traîner au centre commercial par une fille avec trop de caractère, parler de tout et de rien sans se soucier de ses notes puisqu’il ne pouvait pas en parler de toute façon. Cependant, avoir des amis ici, à Poudlard, l’obligeait à fusionner l’étudiant acharné avec le reste de sa personne. Ce serait une tâche ardue.

Prosper adressa finalement un sourire à Olivia, qui lui value une étreinte de la part de la Jaune et Noire. Pétrifié, le jeune homme se contenta de rester sans bouger, les yeux ronds comme des gallions. Bon sang, que fallait-il faire maintenant? L’enlacer à son tour? Non, lorsqu’elle était triste, passait encore, mais présentement elle l’enlaçait pour une raison qu’il ignorait et c’était terrifiant. Sa bulle personnelle venait d’éclater, l’adolescente empiétait sur son territoire –alors même qu’il venait de lui dire de respecter les distances respectables! Il n’osa pas la repousser –surtout après avoir fait la paix avec elle- et attendit, impatiemment, qu’elle recule. La prochaine fois, il se traînerait une affiche contre les contacts physiques, un sortilège de protection ou un faux papier confirmant un sérieux cas de dragoncelle hautement contagieuse. Ou alors les trois à la fois.


« Tu m'attendras à la sortie de l'école pour la sortie à Pré-au-Lard ? J'aimerais y aller avec toi et puis, ce sera... amusant. »

Sortir avec elle?! Aller à Pré-au-Lard, passer tout un après-midi…avec Olivia? Elle était définitivement cinglée. Il fallait qu’elle soit cinglée pour vouloir passer du temps avec lui, surtout hors de l’école. Se croiser dans un couloir et s’adresser la parole, c’était une chose, mais se donner rendez-vous, c’était tout à fait différent. Et pourtant, il ne pouvait pas refuser. C’était une invitation soudaine mais les intérêts de la préfète ne pouvaient pas être bien différents des siens. Elle préférait probablement les endroits plus calmes, non? Scribenpenne, peut-être même…l’île Lettrée? Quoiqu’il se voyait mal entrer là-dedans accompagné d’Olivia. Trop de chance que sa cousine entende parler de sa nouvelle fréquentation, ce qui serait un désastre. Perdu dans ses réflexions, Prosper adressa un signe un peu vague de la main à sa ‘nouvelle amie’ en guise d’au revoir et recula d’un pas pour s’asseoir sur la marche la plus proche. Que faire, que faire? Il s’était sans vraiment le vouloir engager sur un chemin qu’il ne se sentait pas prêt à prendre, qu'il avait trop peur de prendre.. D’accord, ce n’était pas un rendez-vous romantique mais il y aurait des rumeurs. ‘Wagner se balade à Pré-au-Lard avec une fille’ se transformerait éventuellement en ‘Wagner a une copine’ et ce serait humiliant. Il ne voulait pas ‘faire parti de la bande’, parler de filles ou pire encore…parler de Quidditch. Parce que c’est ce que faisaient les autres généralement, non? Filles, Quidditch, sujets insignifiants, bavardages inintéressants, questions futiles et compétitions puériles. Le Serdaigle refusait d’être considéré comme l’un d’entre eux. Il était studieux, sérieux, un élève de la classe élite qui était prêt à tout donner pour quitter Poudlard avec un record d’excellence dans toutes les matières possibles.

Avec un soupir exaspéré, l’adolescent se redressa lentement et rebroussa chemin pour revenir au cadavre de Sir Roland. Pas question de le laisser là, même si Olivia s’en fichait. Cet oiseau méritait mieux que de moisir ici et si par malheur une âme fragile venait à se rendre à la volière, elle risquait l’arrêt cardiaque. Avec précaution, Prosper ramassa le volatile enveloppé dans son mouchoir et se retourna afin de descendre les escaliers. Il irait enterrer la pauvre bête dans le parc, à la lisière de la Forêt Interdite probablement, pour qu’il reste en paix. Au moins, sa mort n’avait pas servi à rien.

THE END
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