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[Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER]

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MessageSujet: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyVen 30 Avr 2010 - 15:43

Juin équivalait généralement à une désertion des élèves du château. En effet, la plupart d’entre eux quittaient le caractère froid des pierres au profit de la chaleur du soleil. D’autres encore s’étaient calfeutrés dans la salle commune de leur maison afin de mener à bien leurs révisions des examens futurs. Angie, elle, faisait tout pour éviter la foule. Croiser des élèves angoissés, enthousiastes à l’idée de bientôt pouvoir profiter des grandes vacances ou encore pire, des Gryffondors, ne l’attirait pas du tout. De plus, l’ambiance du château était vraiment au plus bas avec la proclamation d’Ombrage comme directrice. Certes Angie n’avait jamais apprécié Dumbledore puisqu’il favorisait le célèbre Potter, mais au moins, il laissait de la liberté aux élèves. Son hostilité envers l’ancien directeur avait d’ailleurs crû lorsqu’il avait abandonné Poudlard. Désormais, à cause de sa fuite, tout était contrôlé : le ministère de la magie s’impliquait partout à travers du crapaud en tutu rose.

Cherchant à oublier les élèves, les nouvelles lois et la directrice, la jeune femme errait dans les couloirs silencieux du 5ème étage. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua tout d’abord pas l’écriteau, accroché à une vieille porte rongée par les mites. Puis comme s’il voulait attirer son attention, il tomba au sol avec un bruit sourd. Evidemment, une telle détonation ne manqua pas de ramener brutalement Angie dans la réalité. Sursautant, elle se retourna et aperçut un bout de métal poussiéreux par terre. Empreinte de curiosité, elle se pencha et le ramassa avec sa robe de sorcière afin d’éviter de se salir les mains. D’une écriture soignée, figurés sept mots qui retinrent tout l’intérêt de la jeune femme :

    « N’entrez pas ou vous n’en sortirez jamais ! »

En premier lieu, la verte et argent fut surprise d’un tel message. Il suffisait simplement de verrouiller la porte pour empêcher quiconque d’entrer dans la salle. Ensuite, elle se demanda qui pouvait être assez idiot pour avoir choisi ces mots. En effet, intrigués, il y avait de fortes chances pour que les élèves curieux ou dotés d’un esprit de contradiction pénètrent dans la pièce. Il ne fallut pas une réflexion de plus pour permettre à Angie d’abaisser la poignée de la porte. Sa motivation ne résidait pas dans son intérêt pour la salle mais dans la joie d’avoir la possibilité de contrer l’auteur du mot. Ce dernier s’était contenté d’utiliser l’impératif au lieu de mettre quelque chose de plus significatif comme « Interdiction de rentrer ».

Poussant délicatement la porte, de peur qu’elle ne se casse, la verte et argent frémit en entendant un objet se briser au sol. Par réflexe, elle recula en se demandant si la salle était occupée par une quelconque présence nuisible. Puis elle se rappela du message et oublia cette idée. En effet, à part si le crapaud avait une envie soudaine de tuer les élèves, elle n’aura jamais laissé un énorme monstre gardé par un petit « n’entrez pas ». Une nouvelle fois, Angie poussa la porte, cette fois d’un geste assuré. S’attendant à voir une silhouette, trahissant la présence d’une personne, elle fut surprise de ne rien distinguer. La pièce, du moins ce qu’elle supposait être, était complètement envahie par l’obscurité. Sortant sa baguette de sa poche, elle s’écria :

    « Lumos ! »

Le faible faisceau de lumière que dégagea la baguette ne suffisait évidemment pas à éclairer la salle entière. Avançant d’un pas, Angie fut une nouvelle fois surprise du craquement provoqué par sa chaussure. Ne cherchant pas à savoir ce qu’avait écrasé son pied, elle donna un coup violent dans la porte. Malgré son grand âge, elle tint le coup et se referma brutalement en claquant. Focalisant son attention sur la salle, la verte et argent ne distingua aucune ombre ou trace d’une présence. Son adrénaline retomba. A la place, elle pouvait apercevoir des étagères et placards à priori remplis de bocaux en tout genre. Certains contenaient de la bave de crapaud, d’autres des organes de créatures dont elle n’avait jamais entendu parler… Dégoutée, elle fit de nouveau un pas et constata qu’au centre de la pièce, se trouvait une table entourée de deux chaises. Tout était recouvert par un nuage de poussière. Elle entreprit alors de faire le tour de la pièce, armée de sa baguette. S’arrêtant devant ce qui ressemblait à une cheminée, elle s’abaissa et entra dedans afin de voir si le conduit avait été utilisé récemment. Malheureusement, sensible au mouvement, un amas de poussière lui tomba dessus. Sortant à toute vitesse de l’âtre, elle secoua ses cheveux et sa robe, devenue grise.
    * Quelle idiote ! Je n'aurai jamais dû aller là dedans ! Je vais passer pourquoi maintenant ? *

Complètement sale, elle se décida à quitter la salle qui n’avait finalement rien d’attrayant. Ne cherchant même pas à comprendre pourquoi elle ne parviendrait pas à en sortir, elle fonça vers la porte et voulu poser sa main sur la poignée. Hors, il n’y en avait plus. Son regard dériva alors vers le sol où elle constata avec horreur que l’objet qui s’était brisé et qu’elle avait ensuite écrasé n’était autre que la poignée de la porte. Prisonnière de l’obscurité, elle recula afin de trouver une solution à sa détresse. C’est alors qu’elle distingua une faible lueur pénétrer dans la pièce. Elle lâcha sa baguette par surprise qui roula et s’arrêta net contre le mur du fond, hors d’atteinte. Reportant son espoir sur le nouvel arrivant, elle lui cria :
    « Ne referme pas… »

Trop tard. Distraite par sa baguette, la jeune femme n’aurait su dire si la personne était entrée ou si elle avait préféré rester à l’extérieur et laisser Angie, seule face à sa mésaventure.
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Théo Garner
Théo Garner
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AVATAR : Elijah Wood
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INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: obnubilé malgré lui par une indomptable rouquine
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 05/01/79, Londres
SANG: mêlé
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyDim 2 Mai 2010 - 12:00

JUIN… Cette fois on ne plaisantait plus. Désormais, une seule chose importait au château: l’arrivée des examens de fin d’année. C’en était fini des interminables siestes dans le parc, des fous rires dans la salle commune et des plaisanteries de couloirs. A présent, tous les élèves - ou du moins la majorité – consacraient tout leur temps libre aux révisions. Même Théo s’était résolu à passer toutes ses journées le nez dans ses bouquins. C’était déprimant au possible mais il n’avait guère le choix s’il voulait être certain d’entamer se dernière année à partir de septembre.

Les bras remplis de livres et de notes, le rouge et or arpentait donc les couloirs du cinquième étage à la recherche d’un petit coin tranquille pour potasser son examen de Métamorphose. Il aurait bien sûr pu faire comme la plupart de ses camarades à savoir travailler dans sa salle commune ou dans la bibliothèque mais il préférait éviter d’y avoir recours. Très distrait, il savait par expérience que la moindre distraction, le moindre mouvement autour de lui l’arracheraient aussitôt à ses révisions et le retarderaient par conséquent. Or, il n’avait pas la moindre minute à perdre. La Métamorphose n’était pas l’un de ses points forts et il avait encore une montagne de concepts à apprendre pour espérer décrocher la moyenne. A la pensée de tout ce qu’il devait encore revoir, Théo sentit le stress le gagner mais il le chassa aussi vite. Il avait déjà été en plus mauvaise situation, pas de quoi paniquer. En plus, il avait toute une journée devant lui pour bosser son cours ce qui devrait lui permettre de rattraper une bonne part de son retard.

L’esprit un peu plus léger, le jeune homme ouvrit l’une des portes du couloir et la referma aussitôt en s’apercevant qu’un groupe d’élèves avait déjà envahi les lieux. C’était la troisième fois qu’il tombait sur un local occupé, à croire que tout le monde avait eu la même idée que lui. Soupirant, le rouge et or continua à arpenter le couloir, cherchant des yeux une pièce qui pourrait faire l’affaire. Il passait devant une vieille porte lorsque ses pieds frôlèrent un objet. Surpris, le Gryffondor arrêta son mouvement et jeta un coup d’œil circulaire sur le sol jusqu’à ce que son regard rencontre un bout de métal. L’objet n’avait rien de particulier en soi mais il le ramassa par réflexe. L’écriteau dans les mains, sa curiosité fut immédiatement piquée à vif en voyant l’étrange message qui y figurait:
« N’entrez pas ou vous n’en sortirez jamais! ». Qu’est-ce que cela voulait dire ? Et à quoi cela faisait-il référence? De plus en plus perplexe, Théo regarda autour de lui mais le couloir était toujours aussi désert. Il n’y avait donc pas d’aide à attendre de ce côté. C’est alors que pour la deuxième fois son regard tomba sur la vieille porte. Se pourrait-il que le message vienne de là ? Il n’y avait qu’une seule façon de la savoir…

Machinalement, Théo tâta sa poche, à la recherche de sa baguette. Il ne pensait pas réellement courir un danger toutefois, mieux valait se montrer prudent. Le jeune homme s’arrêta devant la porte, les sourcils froncés. Où était donc passée sa fichue baguette?


*Nom d’un troll. Quel crétin, j’ai oublié ma baguette dans le dortoir*

Pestant contre sa stupidité, le rouge et or eut un léger moment d’hésitation. Son instinct lui disait qu'il serait plus sage de visiter la pièce une fois armé de sa baguette. L’ennui c’est qu’il n’avait aucune envie de remonter jusqu’à son dortoir. Et puis de toute façon, il n’y avait aucun soucis à se faire n’est-ce pas ? Le message était sans aucun doute l’œuvre d’un quelconque plaisantin. Quant à la vieille porte, elle ne devait mener qu’à un local poussiéreux et sans aucun intérêt. Alors pourquoi hésiter davantage? N’y tenant plus, le rouge et or se décida à pénétrer dans la pièce malgré l’obscurité, tout en gardant la main sur le panneau de la porte. N’ayant pas sa baguette avec lui, il lui suffirait de laisser le porte ouverte et d’attendre quelques minutes pour que ses yeux s’habituent un peu à la pénombre. Mais une faible lueur au fond de la pièce attira son attention. Lâchant la porte, il fit quelques pas de plus. Juste quelques pas, pour ne pas risquer de s'égarer dans les ténébres. C’est alors, tandis que la porte se refermait dans un grincement derrière lui, qu’une voix féminine résonna subitement à ses oreilles :

« Ne referme pas… »

« Hum...trop tard ! »

Le garçon cligna des yeux, essayant de percevoir quelque chose dans les ténèbres. Mais la pièce était désormais presque entièrement plongée dans le noir. Il y avait bien toujours cette faible source de lumière - une baguette sans doute? - au fond de la pièce mais cela ne lui suffisait pas pour discerner la personne qui avait parlé. Tâtonnant, il essaya de retrouver la porte qui devait logiquement se retrouver derrière lui mais étrangement il ne parvenait pas à mettre la main sur la poignée. Bon d’accord il n’avait pas le sens de l’orientation mais à ce point quand même. Tout en cherchant à l'aveuglette, Théo se demandait pourquoi l’inconnue ne rallumait pas. C’était peut-être ça le piège. Bon ce n’était pas bien méchant mais il n’était vraiment pas d’humeur à jouer aujourd’hui. Soupirant, le rouge et or arrêta finalement ses recherches et se tourna vers l'endroit d'où il pensait avoir entendu la voix:

« D’accord, elle est bonne ta blague. Y a moyen que tu viennes ici avec ta petite lumière maintenant? J'arrive pas à trouver la porte et j’ai vraiment pas de temps à perdre là… »


Dernière édition par Théo Garner le Sam 8 Mai 2010 - 16:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyJeu 6 Mai 2010 - 20:34

Respirant plusieurs fois profondément, la verte et argent parvint à canaliser son énergie et ainsi à garder son calme. Pourtant, sous les apparences, elle bouillait de colère. Non pas, comme on aurait pu le croire, contre le nouvel arrivant mais contre elle-même. Comment avait-elle pu être aussi irréfléchie ? Certes l’écriteau était sans importance, aucun danger réel n’avait établi domicile dans cette pièce. Néanmoins, trop concentrée sur cette futilité, elle avait complètement négligé un détail primordial : la nature de l’objet tombé et écrasé. Si seulement elle avait pour une fois réfléchi avant d’agir ! En effet, même si cela semblait dérisoire, elle aurait dû vérifier que la porte la laisserait de nouveau passer dans le sens inverse. Egalement, pourquoi, oui au juste pourquoi n’avait-elle pas baissé le regard sur la poignée, du moins ce qu’il en restait, avant de pousser la porte ? Sa maudite fierté en était bien évidemment la cause. Tout comme sa ridicule envie de provoquer le danger. Malgré tout, elle savait pertinemment que même avec toutes les meilleures intentions du monde, elle ne changerait pas le cours des évènements. Ses lamentations étaient inutiles, la poignée ne reviendrait pas se placer sur la porte, comme par magie ! Mais pourtant, pourtant, la magie existait bien ! C’était une sorcière ! Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt avant de commencer à pester contre elle-même ? Cela lui paraissait tellement évident désormais ! Elle recula discrètement, en direction de sa baguette quand tout à coup, l’arrivant s’exprima une nouvelle fois, ce qui l’arrêta net, comme figée.

« D’accord, elle est bonne ta blague. Y a moyen que tu viennes ici avec ta petite lumière maintenant? J'arrive pas à trouver la porte et j’ai vraiment pas de temps à perdre là… »

Cette voix ! Il semblait à la jeune femme qu’elle était familière, même si elle n’appartenait à priori pas à ses fréquentations habituelles. Angie réfléchit, passa en revue ses connaissances, mais elle côtoyait tellement d’élèves chaque jour –à son plus grand désespoir d’ailleurs, qu’il lui était impossible de mettre un nom sur cette intonation masculine. La verte et argent était seulement persuadée qu'elle appartenait à un homme. Dès sa première intervention, elle l’avait deviné. Oubliant sa difficulté à nommer l’inconnu, ce qui l’irritait, elle se concentra sur les paroles prononcées par ce dernier. En effet, jusque là, elle n’y avait pas prêté la moindre attention et pourtant, l’intonation et la façon de parler du jeune homme l’énervait au plus au point. La saluer l’aurait tué peut-être ? Il manquait à son devoir en tout point… surtout qu’il n’avait même pas pris la peine de se présenter ! De plus, il attendait qu’Angie lui rende un service ! Comment pouvait-il croire que la demoiselle l’aiderait s’il lui parlait avec arrogance ? Un peu de courtoisie ne lui ferait vraiment pas de mal ! Bien qu’au fond d’elle, elle savait pertinemment qu’il n’avait guère fait exprès de refermer la porte, elle ne put se retenir de montrer son mécontentement.

« Bonjour ! Tu refermes la porte, nous enfermant dans cette horrible pièce remplie de…

*Non Angie ne dit rien, il manquerait plus qu’il se mette dans tous ses états !*

« … Remplie de… d’ombre, et tu trouves le moyen de te montrer impatient comme pas permis ! On aura tout vu ! Ne crois-tu pas que tu pourrais te montrer quelque peu plus courtois pour me donner envie de t’aider ? Après tout, tu es rentré tout seul ici, personne ne t’y a obligé ! »


La verte et argent s’arrêta soudainement… Elle venait de prendre conscience que l'inconnu était un sorcier. Pourquoi n’avait-il pas sorti sa baguette ? Même un première année connaissait le sort « Lumos ». De plus, au vue de sa voix, le jeune homme se rapprochait plus de la fin de ses études que du début. Il n'avait nullement besoin d'Angie ! Son esprit s'éclaircit soudain devant l'évidence : il était guidé par sa paresse et ne voyait certainement pas pourquoi il s’embêterait à utiliser sa baguette alors qu'une autre personne était prédisposée à se charger du sale boulot... La fureur ressentie par la jeune femme se fit plus intense fasse à cette révélation.

« Et puis, tu as une baguette, non ? Alors pourquoi TU ne la sortirais pas pendant que MOI j’attendrai sagement ici que TU te débrouilles tout seul ! Après tout, c’est la galanterie ! »

Sentant qu’elle avait dépassé les bornes, Angie recula encore et se prit de plein fouet la table, ce qui provoqua sa chute avant qu’elle ne roule et finisse contre le mur. Tout d’abord déboussolée, elle fut de nouveau d’aplomb après quelques secondes. Néanmoins, quelque chose manquait dans la salle. Elle mit un moment avant de trouver la cause de ce trouble, puis comprit tout à coup que la pièce baignait dans l'obscurité. Ceci ne pouvait signifier qu’une seule chose : durant sa cascade, elle avait malencontreusement écrasé sa baguette qui avait dû se casser ! C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase !
Reprenant contenance, elle se rendit compte que le jeune homme ne s’était pas montré méchant après tout, juste impatient. Il fallait bien évidemment qu’elle se cogne pour réaliser son erreur, comme à l’accoutumé. Vraiment, elle ne savait pas s’y prendre avec les gens ou du moins se montrer compréhensive et gentille. Rendant sa voix la plus aimable possible, elle ajouta :


« Je suis vraiment désolée ! Je n’aurai pas du partir au quart de tour, c’est juste que tu m’as surprise en montrant autant d’impatience ! Le problème, vois-tu, c’est qu’en rentrant dans la salle, la poignée est tombée au sol et... s’est cassée… Je ne l’ai vu qu’en voulant sortir… Et maintenant, ma baguette a l’air fichu ! Alors si tu avais l’obligeance de prendre la tienne pour réparer cette maudite poignée, je te serais redevable ! »

Oui, Angie avait su se montrer agréable pour une fois ! Elle ne s’en était jamais crue capable et pourtant, quand elle voulait, elle pouvait. Fière, malgré qu'elle ait dévoilé sans le vouloir sa tendance à être lunatique, elle se permit d'esquisser un sourire qu'elle effaça très rapidement. Sa chute avait dû lui causer quelques égratignures un peu partout et manifestement non loin de sa bouche : le goût du sang l'envahissait.
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptySam 8 Mai 2010 - 16:14

« Ne crois-tu pas que tu pourrais te montrer quelque peu plus courtois pour me donner envie de t’aider ? Après tout, tu es rentré tout seul ici, personne ne t’y a obligé ! »

Théo n’y comprenait vraiment plus rien. Dès le départ, il avait présumé que la pancarte d’avertissement et l’obscurité de la pièce n’étaient que les instruments d’une farce puérile. En entendant la voix de la fille, il en avait même déduit que c’était elle qui avait mis en scène tout cela. Elle devait s’amuser à titiller les nerfs des élèves tout en restant cachée dans le noir. Et lui, troll qu’il était, s’était laissé prendre au piège en entrant dans la pièce et se mettant ainsi à sa merci. Oui, c’était ce qu’il avait tout de suite pensé et c’est ce qui avait expliqué son ton impatient envers cette fille lorsqu’il avait réalisé qu’il n’était même plus capable de retrouver la porte. Pourtant, à présent, plus l'inconnue parlait, plus il commençait à douter. Et s’il s’était trompé depuis le début? Et si elle était rentrée dans la pièce par curiosité, exactement comme lui ? C’était plus que probable quand on y songeait. Regrettant de s’être montré aussi impatient, Théo s’apprêtait à s'excuser mais quelque chose le retint. Cette voix… Il la connaissait ! Elle le scotchait tout en lui donnant une impression bizarre, presque désagréable. Pourtant, il n’arrivait pas à mettre un visage dessus pour l’instant. Sondant vainement sa mémoire, le jeune homme sursauta presque lorsque la fille, après s’être tue quelques secondes, reprit d’un ton teinté de colère.

« Et puis, tu as une baguette, non ? Alors pourquoi TU ne la sortirais pas pendant que MOI j’attendrai sagement ici que TU te débrouilles tout seul ! Après tout, c’est la galanterie ! »

« Je n’ai pas ma bag….»

La fin de sa phrase fut avalée par un grand fracas. Le dos collé au mur en guise de repère, Théo essaya de scruter les ténèbres dans le vain espoir de comprendre ce qui venait de se passer. Mais à présent on ne distinguait vraiment plus rien. Même la faible lueur du fond de la pièce s'était éteinte.


« Hé ? Ca va ? Qu’est-ce qui se passe ici ? »

Il lui fallut attendre plusieurs secondes avant d’obtenir une réponse.

« Je suis vraiment désolée ! Je n’aurai pas du partir au quart de tour, c’est juste que tu m’as surprise en montrant autant d’impatience ! Le problème, vois-tu, c’est qu’en rentrant dans la salle, la poignée est tombée au sol et... s’est cassée… Je ne l’ai vu qu’en voulant sortir… Et maintenant, ma baguette a l’air fichu ! Alors si tu avais l’obligeance de prendre la tienne pour réparer cette maudite poignée, je te serais redevable ! »

Complètement abasourdi, Théo laissa un lourd silence s’installer dans la pièce. Nul doute que la jeune fille était certainement en train de se demander pourquoi il ne répondait lui pas alors qu’elle venait de s’excuser et de lui expliquer le pétrin dans lequel ils semblaient se trouver. La raison de son mutisme était en fait toute simple : le rouge et or venait de reconnaitre la voix qu’il essayait d’identifier depuis plusieurs minutes. C’était une voix qu’il n’avait plus entendu depuis une éternité. Une voix qui l’avait hanté des mois durant et qu’il s’était finalement résolu de chasser à tout jamais de sa tête. Et voilà qu'aujourd'hui cette voix décidait de refaire surface. Mais peut-être se trompait-il ? Après tout ce temps passé, n'importe qui pourrait confondre. Oui, cela devait être une erreur, une simple erreur... Sceptique, Théo se repassa mentalement les phrases de la mystérieuse inconnue mais au bout de quelques instants il dut bien se rendre à l'évidence. Il n'y avait malheureusement pas de doute à avoir. C'était bien elle. Son changement de ton lui avait mis la puce à l'oreille. Il n’y avait qu’elle pour réagir au quart de tour comme ça puis changer brutalement d’humeur. Oui ça ne pouvait être qu'elle... Angie Aoki.

Le rouge et or se retourna brusquement et se remit à chercher frénétiquement la poignée de porte. Il fallait qu’il sorte de cette pièce. Tout de suite! Il ne voulait pas rester une minute de plus avec elle. Ça lui était impossible. Malheureusement, il avait beau continuer à chercher, il savait pertinemment bien que ses efforts étaient une perte de temps. Tout ce que lui avait raconté Angie était vrai. Ses mains ne trouveraient pas de poignée de porte. Ils étaient bel et bien coincés. Serrant les dents, le rouge et or essaya de garder son calme, cherchant une solution. Il ne pouvait s'empêcher de pester contre sa malchance. Pourquoi fallait-il toujours qu'il se retrouve dans le pétrin avec elle? Cette fille était une véritable malédiction, une plaie, une catastrophe. Il avait mis du temps à le comprendre mais maintenant il n'en doutait plus. Mais que faire à présent? Enterrer la hache de guerre et chercher une solution? L'adolescent secoua la tête. Non, il ne voulait plus rien rien à voir avec elle. Il était donc hors de question de lui révéler sa véritable identité. Même si des mois avaient passé maintenant, il lui en voulait toujours. Il n’avait pas digéré qu’elle coupe les ponts de cette façon, sans la moindre explication. Enfin, c’était lui qui avait coupé les ponts mais, elle l’avait obligé. C’est surtout à cause de ça qu’il lui en voulait. Rancunier? Oui, il l’était. Surtout avec les personnes qui l’avaient vraiment déçu. Comme elle.

« J’ai pas ma baguette sur moi, je l’ai laissée dans mon dortoir »

Théo s’arrêta une seconde, le temps d’inspirer profondément pour calmer ses nerfs. Il ne fallait surtout pas qu’il s’énerve, cela ne résoudrait rien. Il n'avait pas le choix, il devait quand même coopérer s'il voulait avoir une chance de sortir de cette pièce. Alors, il coopérerait un minimum, mais dans l'anonymat. Pour l'instant, elle ne semblait pas avoir reconnu sa voix mais c’était normal, elle ne lui avait finalement jamais accordé la moindre importance. S’il se contentait de garder un ton neutre, il y avait donc fort à parier qu’elle ne le reconnaisse pas. Bien sûr, le Gryffondor n'était pas stupide. Il avait beau cacher son identité, il savait que la confrontation ne tarderait pas à arriver tôt ou tard. Seulement, avec un peu de chance, à ce moment là, ils seraient sortis de cette foutue pièce et lui serait alors déjà loin. Il est toujours plus facile d’éviter une personne dans un vaste château que dans une petite pièce fermée.

« Ta baguette. Rassemble les deux bouts et teste-la quand même. On sait jamais, peut-être qu’un bête Lumos marchera »

Bon c’était stupide comme idée mais il n’avait pas trouvé mieux. Il faut dire aussi qu’il était bien trop déconcentré pour le moment pour trouver quelque chose qui pourrait les sortir de ce pétrin. Fatigué, le rouge et or se laissa tomber au sol et replia ses genoux. Il était décidé à ne pas s’investir davantage. Après tout, c’était à cause d’Angie s’ils se trouvaient en si fâcheuse posture. A elle donc de trouver la brillante idée qui allait les sortir de là. Lui, il avait assez donné.
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptySam 8 Mai 2010 - 20:01

« J’ai pas ma baguette sur moi, je l’ai laissée dans mon dortoir »

Réprimant un soupir, Angie comprit qu’elle avait une nouvelle fois commis une erreur. Elle croyait que l’inconnu était un vulgaire paresseux, alors qu’en réalité, il était tout autre : un étourdi écervelé. En effet, qui aurait été assez imprudent pour entrer dans une pièce, susceptible d’abriter un quelconque danger, sans la présence de sa baguette magique ? De plus, la verte et argent partait du principe que personne n’était à l’abri d’une menace, puisque cette dernière ne prévenait jamais avant de vous tomber dessus, et qu’alors, l’appui de l’outil indispensable à tout sorcier était primordial. Seul un Gryffondor, empreint d’une trop haute estime de lui-même aurait pu avoir le courage d’entrer dans la salle sans moyen de défense. C’était une évidence aux yeux d’Angie même si elle commençait sérieusement à remettre en question sa logique. Cette drôle d’expérience lui aurait au moins appris d’éviter de tirer des conclusions trop hâtives.

L’idée de se retrouver en compagnie d’un Gryffondor n’enchantait guère la jeune femme. Néanmoins, elle refusa d’accorder la moindre importance à ce qui n’était qu’un détail face à la situation dans laquelle elle se trouvait. De plus, l’obscurité totale l’empêchait de vérifier sa théorie et ainsi de ressentir du mépris envers l’inconnu en voyant l’odieuse couleur rouge colorer sa robe de sorcier. D’ailleurs, elle ne souhaitait pas se fourvoyer une fois de plus en important trop de valeurs à la différence de maisons. Elle s’était un jour rendu compte, trop tard, que les Gryffondors ne lui avaient jamais rien fait même s’ils l’énervaient parfois tout comme d’autres Serpentards. En bref, elle n’avait aucune bonne raison de s’en prendre à eux juste parce qu’ils arboraient un lion. Certes elle continuait de les mépriser, mais d’une intensité moindre comparé à ses premières années au château.


« Ta baguette. Rassemble les deux bouts et teste-la quand même. On sait jamais, peut-être qu’un bête Lumos marchera »

Angie esquissa un sourire. Essayer de raccommoder sa baguette lui rappela l’ami roux du célèbre Potter. Lorsqu’elle était en 2ème année et lui par la même occasion, il avait essayé de lancer un sortilège dont elle avait oublié le nom à Drago. Il s’était heureusement retourné contre lui ! Même si elle n’avait pas assisté à la scène, certainement ridicule, Angie avait entendu Drago, hilare, la raconter dans la salle commune. Elle n’avait évidemment aucune envie de subir le même sort même si, lancer un lumos ne devrait lui faire courir aucun risque. Oubliant ses objections, elle entreprit de chercher, à tâtons, sa baguette. Rien. Tout n’était que poussière. Angie avait d’ailleurs mis en œuvre tous les moyens possibles pour libérer ses doigts de tant de particules désagréables. La verte et argent s’accroupit alors et reprit ses recherches. Toujours rien. Elle pesta contre l’inconnu qui ne venait même pas l’aider. Finalement, ses doigts se posèrent sur quelque chose de fin et dur qui ressemblait à sa baguette. D’un sourire triomphant elle l’attrapa et s’apprêtait à lancer un quelconque sort quand la jeune femme se rendit compte qu’il en manquait un morceau. Enervée, elle se releva complètement afin de demander à l’inconnu de nettoyer le sol avec elle –oui parce que c’était ce qu’elle faisait au final- lorsqu’elle se cogna contre une étagère et regagna le sol plus vite qu’elle ne l’aurait pensé. Comme pour atténuer le son de sa chute, un bruit de verre brisé retentit. Angie comprit rapidement qu’un des bocaux s’était écrasé au sol et que très bientôt, elle allait sentir un liquide visqueux s’imprégner dans ses vêtements. S’appuyant contre le mur, elle déplia petit à petit ses jambes jusqu’à ce qu’elle arrive à l’hauteur de l’étagère. Elle mit son corps en avant et put enfin se relever complètement. D’un pas précipité, elle essaya de se rapprocher de la porte, histoire de s’éloigner du contenu du bocal, quand elle sentit quelque chose de gluant sous son pied. Elle tenta de l’en déloger mais la chose resta collée. Le pouls d’Angie s’accéléra, sa respiration devint plus forte mais elle parvint à rester maîtresse d’elle-même. S’avançant avec des «splash » vers le jeune homme, elle lui dit, dans tous ses états :

« Je suis tombée deux fois, je suis couverte de poussière, j’ai mal partout et voilà maintenant que j’ai une horrible chose collée sous mon pied… Certes, le contenu des bocaux n’avait pas l’air vivant mais je commence quand même à paniquer là… Ca t’embêterait de… »

La verte et argent s’arrêta subitement dans sa phrase, soucieuse. Elle venait de révéler à l’inconnu le contenu de la pièce. Qu’importe après tout, si c’était un Gryffondor, son courage triompherait surement. Et pourtant, Angie n’en était pas persuadée. Oubliant ce détail puisque finalement ça ne changerait rien à la situation, elle enleva sa robe de sorcier et rassembla tout son courage. Entourant sa main du tissu, elle agrippa l’odieuse chose qui souhaitait faire de son pied son nouveau logis et resserrant son empreinte, la décolla. Elle l’avait ! Voulant s’en débarrasser au plus vite, elle la lança le plus loin possible en espérant que jamais plus une pareille horreur daignerait s’approcher d’elle. Reprenant son calme, elle se décida, enfin, à finir sa phrase :

« J’ai retrouvé un des morceaux de ma baguette mais ça t’embêterait d’aller où ma baguette éclairait tout à l’heure et de chercher l’autre morceau, s’il te plait ? »

Habituellement, Angie ne se serait jamais permise de demander une telle chose à un inconnu. Mais dans ce contexte, elle refusait catégoriquement de retourner à l’endroit où le bocal avait explosé. Que le jeune homme accepte ou non, que le ciel lui tombe sur la tête, elle n’y retournerait pas. C’était décidé.
Se sentant désormais inutile, elle marcha en direction de la cheminée, cherchant un moyen de sortir d'ici. La verte et argent ne croyait pas aux miracles : même si le présumé Gryffondor trouvait l'autre morceau de sa baguette, il lui semblait impossible qu'elle puisse de nouveau lancer un sort. En toute logique, il lui fallait alors trouver une façon, même si elle était impossible à réaliser, de quitter cette horrible pièce. Elle en avait besoin, plus que jamais, si elle ne voulait pas perdre la raison... Hésitante, elle avança sa main dans l'obscurité afin de rencontrer un placard et de le fouiller à la recherche d'un objet utile. Sa peur de tomber sur un serpent, un crapaud ou toute autre créature était certes présente, mais le besoin de liberté était plus fort encore.
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Théo Garner
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyDim 13 Juin 2010 - 19:52

Toujours assis par terre, Théo entendait la Serpentard remuer à l’autre bout de la pièce. Elle était sans aucun doute occupée à chercher sa baguette à tâtons ce qui ne devait pas être une mince affaire. Pour gagner du temps, il aurait dû l’assister dans ses recherches, à eux d’eux ils y arriveraient sans aucun doute. Cependant, il n’avait pas le moins du monde envie de se retrouver à côté d’elle. A dire vrai, plus il se trouverait loin d’elle, mieux il se porterait. Malheureusement pour le moment il ne pouvait guère s’éloigner d’elle puisque coincé dans cette fichue pièce. Alors il attendait, espérant réellement qu’Angie finirait par mettre la main sur sa baguette. Mais le cri de victoire tant attendu ne vint pas. A la place, c’est un cri de douleur suivi d’un bruit de verre brisé qui se fit entendre. Alerte, le rouge et or se releva précipitamment. Qu’est-ce qu’elle avait ENCORE fait ? Il s’apprêtait à lui poser la question lorsque la voix confuse de la jeune fille retentit au fond de la pièce.

« Je suis tombée deux fois, je suis couverte de poussière, j’ai mal partout et voilà maintenant que j’ai une horrible chose collée sous mon pied… Certes, le contenu des bocaux n’avait pas l’air vivant mais je commence quand même à paniquer là… Ca t’embêterait de… »

Théo leva les yeux au ciel, sentant l’agacement l’assaillir. La Serpentard méritait vraiment le prix de la fille la plus gourde de l’année. Et puis qu’est-ce qu’elle lui racontait encore? Des bocaux ? Vivant ? C’était à n’y rien comprendre. Pas de doute, elle devait être en plein délire. Peut-être était-ce dû à l’enfermement. Lui-même commençait d’ailleurs à se sentir légèrement claustrophobe.

« J’ai retrouvé un des morceaux de ma baguette mais ça t’embêterait d’aller où ma baguette éclairait tout à l’heure et de chercher l’autre morceau, s’il te plait ? »

Et voilà que maintenant elle lui demandait de l’aider. C’était d’ailleurs assez surprenant de sa part. Elle si fière, si indépendante devait vraiment être désespérée pour solliciter son aide de la sorte. Enfin soit, il n’avait visiblement guère le choix alors il s’exécuterait…

« C’est bon… j’y vais »

Théo scruta les ténèbres, tentant à nouveau de discerner la moindre forme mais c’était peine perdue. Fronçant les sourcils, il essaya de se remémorer son entrée dans la pièce pour être certain de ne pas tourner en rond dans l’obscurité. Bon il avait ouvert la porte et discerné la lumière venant de la baguette d’Angie. C’était d’ailleurs à cause de cette lueur qu’il avait lâché la poignée de porte pour avancer un peu plus dans la pièce. La porte s’était alors refermée derrière lui sans qu’il ne puisse la retenir. La baguette était toujours allumée à ce moment là. La lueur était située au fond de la pièce – du moins il lui avait semblé que c’était le fond de la pièce –et légèrement sur sa gauche. Bon parfait, il lui suffisait donc de prendre cette direction. Quittant son mur de repère à regret, le rouge et or fit quelques pas hésitants, tâtonnant le sol du bout de ses pieds et agitant les bras devant lui pour s’assurer qu’aucun obstacle ne se dressait dans sa trajectoire. Il devait avoir l’air bien malin à gigoter de la sorte de la sorte. Il continua son avancée, avançant un peu plus rapidement, lorsque quelque chose lui barra le chemin, à hauteur de ses jambes. Heureusement qu’il allait lentement sinon il n’aurait pas fait mieux qu’Angie sur ce coup là. Palpant l’obstacle, Théo finit par comprendre qu’il devait certainement s’agir d’une table. Il s’efforça de contourner celle-ci non sans s’être, au passage, cogné violemment au passage le mollet contre ce qui devait être une chaise. Le rouge et or sentit les larmes lui monter aux yeux sous l’effet de la douleur mais continua à avancer. Il fit encore quelques pas lorsqu’un léger craquement se fit entendre sous son pied. Se baissant, le Gryffondor leva le pied et ramassa l’objet.

« Heu… »

Théo venait de comprendre qu’il tenait l’autre morceau de la baguette dans la main. Seulement, celui-ci n’était pas exactement dans l’état qu’il l’aurait souhaité. On pouvait même dire qu’il était dans un état catastrophique. Soudain affolé, le jeune homme se dit alors que la maladresse d’Angie devait être contagieuse. Quel pourcentage de chance y avait-il que la baguette se retrouve juste dans sa trajectoire ? Très peu ! Et pourtant, voilà qu’il venait de réussir à mettre le pied dessus malgré ses précautions apparentes. Bravo Théo, continue comme ça et tu finiras entre ces murs jusqu’à la fin de tes jours!

« Je… »

Le rouge et or tourna la tête dans tous les sens, essayant de se repérer au bruit que faisant Angie. C’était véritablement perturbant de ne pas savoir où elle se trouvait exactement. Il ne savait même pas dans quelle direction porter sa voix. Mais en même temps, mieux valait qu'elle non plus ne sache pas le localiser parfaitement. Avec ce qu'il venait d'arriver...

« J’ai retrouvé ton morceau de baguette… »

Théo inspira profondément, comme pour se donner le courage de révéler la suite. Il était certain qu’Angie allait se mettre dans une colère noire lorsqu’elle aurait compris qu’il venait de foutre en l’air leur unique chance de sortie. Et elle aurait raison bien sûr. Si Angie était gourde lui n’était qu’un pauvre abruti de la pire espèce. Il était foutu. ILS étaient foutus.


« ... mais en fait y a un tout petit problème. Je crois que par mégarde je l’ai un petit peu écrasé. Enfin… pas qu’un petit peu… Il a l’air complètement foutu en fait… »

Le rouge et or se racla la gorge, attendant que la tempête se déchaine. Comme pour retarder celle-ci de quelques secondes, il s’empressa alors de rajouter :

« Mais ne t’inquiète pas, je vais trouver quelque chose pour nous sortir de là.».

Contrairement à ce qu'il venait de lui dire, il avait peu d'espoirs de trouver un plan de secours. Mais s'il pouvait au moins la faire parler pour éviter qu'elle ne se fâche, c'était déjà ça de gagné:


« D'abord il faudrait... il faudrait que tu me décrives exactement tout ce qu'il y a dans cette pièce. Du moins, tout ce que tu as pu repérer avant que ta baguette ne t'échappe. »

[HJ: Sorry j’aurais voulu te répondre beaucoup plus tôt]
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyMer 30 Juin 2010 - 22:25

« baguette… »

« ... mais... problème... par mégarde je... écrasé...Enfin... foutu en fait… »


Obnubilée par ses recherches, sensées se solder par la fin de cette mésaventure, Angie ne prêtait guère attention au Gryffondor. A tel point qu’elle avait même fini par oublier sa présence, jusqu’au moment où elle entendit des bribes de parole qui auraient suffi à justifier un crime. Ce n’était certainement pas le bruit de ses pas, ou encore sa maladresse de se cogner à la chaise qui la firent de nouveau se préoccuper du jeune homme. En effet, il en fallait beaucoup plus pour que la verte et argent se soucie de l’autre aura humaine qui flottait dans la pièce. Les quelques mots qu’elle comprit, lui dévoilèrent que le rouge et argent avait failli à sa mission, et pire même, anéanti complètement les chances de réussite, les réduisant à un médiocre zéro pointé.

« Mais ne t’inquiète pas, je vais trouver quelque chose pour nous sortir de là.».

« D'abord il faudrait... il faudrait que tu me décrives exactement tout ce qu'il y a dans cette pièce. Du moins, tout ce que tu as pu repérer avant que ta baguette ne t'échappe. »


Effaçant de sa mémoire ce qu’elle pouvait avoir saisi, elle continua à tâtons de chercher un quelconque endroit où pourraient se cacher une poignée de rechange, une lampe de poche, ou n’importe quel autre objet, pourvu qu’il puisse lui redonner espoir. Le silence devenait lourd, même pesant. Angie le savait pertinemment. Mais elle dominait ainsi mieux sa colère, qui exploserait si elle ouvrait la bouche. Après tout, elle s’était mise dans cette galère toute seule –ce qu’elle n’arrivait que difficilement à admettre. L’inconnu ne l’avait néanmoins pas améliorée, ce qu’elle ne pouvait pas vraiment lui reprocher. Qu’avait-elle fait, elle ? Rien du tout à part des bêtises qui avaient justement empirer les choses.

Ses recherches étaient vaines. Ses doigts ne rencontraient que du verre, qui renfermait les plus abominables créatures qui soient. Elle avait parcouru à peu près la moitié de la salle quand enfin, la cheminée s’imposa à elle. Et tout à coup, une brillante idée vit le jour dans son esprit. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Comment allumait-on un feu ? Avec des allumettes bien sûr ! Lors de son premier tour dans la salle, elle n’avait pas vraiment fait attention à ce qui l’entourait, des objets posés sur la cheminée ne l’auraient pas marquée. Elle effleura alors le rebord de l’âtre à l’aide de sa main et le remonta jusqu’à finalement rencontrer l’objet désiré. Attrapant avec précaution la boîte –avec sa malchance, elle pouvait être en poussière-, elle l’ouvrit, et attrapa une allumette. Elle constata deux choses : premièrement, c’était de grandes allumettes, cependant, il n’en restait presque plus. Elle tenta alors de faire briller une flamme mais rien. Son second essai ne fut pas plus encourageant. Prenant un autre morceau de bois, elle parvint finalement à créer du feu. A ce moment là, elle se sentit heureuse. Oui heureuse comme si c’était la première fois qu’elle réussissait à enflammer quelque chose. De si bonne humeur, elle se dirigea à grand pas vers l’endroit où il lui semblait avoir entendu le Gryffondor pour la dernière fois. Elle put enfin l’entrevoir, ce qui la figea sur place. Ce visage…


« THEO !! »

La verte et argent ne réussit à cacher sa surprise, tant elle était grande. Elle ouvrit de grands yeux, ébahie de le voir ici, se tenant devant elle. Puis elle s’en voulut de ne pas avoir reconnu sa voix mais n’en dit rien. Si Théo lui en tenait rigueur, elle ne pouvait le blâmer. Ce n’était qu’une imbécile après tout. Toutes les fois où elle l’avait rencontré, elle s’était mal conduite. Elle regrettait d’ailleurs toujours sa dernière entrevue avec ce dernier, lui ayant dit des inepties pour se protéger de sa folie d’être entichée d’un rouge et or. En effet, suite à un pari de leur part, elle avait la possibilité de demander un service au Gryffondor. Cela lui demanda une très longue réflexion qui aboutit à la phrase « Ne t’approche plus jamais de moi ». Au départ, elle comptait lui dire une toute autre chose « Embrasse moi » mais les mots ne sortirent pas de sa bouche et se métamorphosèrent pour devenir la plus horrible chose qu’elle n’ait jamais dite. Il était vrai qu’avec du recul, elle n’arrivait même pas à se comprendre elle-même. Pourquoi avoir prononcé le contraire de ce qu’elle pensait ? Le contexte justifiait quelque peu son action. Embrouillée totalement avec son père, elle avait eu peur d’aggraver la situation. Elle ne pouvait rien lui cacher, il devinait tout. Elle n’avait osé imaginer sa réaction, si en rentrant pour les vacances, il prenait connaissance de son entichement pour un rouge et or. Jamais il ne lui aurait pardonné. Désormais, la donne était complètement retournée. Son ex-père l’avait reniée, ce qui n’était pas plus mal, finalement, puisqu’il n’était pas son géniteur. En bref, elle savait qu’elle ne pouvait rien faire pour réparer son erreur envers Théo, que tout était peine perdue. Lui brisant le cœur, que pouvait-elle espérer ? Et puis, elle était tout de même restée une année entière sans tenter de réparer les pots cassés. Maudite fierté quand tu nous prends… Elle baissa la tête chuchota sans même sans rendre compte :

« Je suis tellement désolée… »

Prise de panique d’avoir laissé échapper cette phrase qui l’humiliait selon elle, elle enchaîna rapidement, en espérant que les oreilles de Théo aient un quelconque disfonctionnement qui l’ait empêché d’entendre sa demande de pardon :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Je ne sais même pas quoi dire… Ah tiens, si tu veux savoir ce qui se trouve dans la salle tu n’as qu’à regarder. Je te donne la boîte d’allumette. Mais franchement, je ne vois rien d’utile ici. Seuls des horribles bocaux, comme tu peux le voir, elle désigna les étagères du doigt, ont pris racine ici… »
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MessageSujet: Re: [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] [Juin 1996] Un message attrayant [Pv Théo] [A GARDER] EmptyDim 25 Juil 2010 - 0:14

Finalement, la tempête ne vint pas. Il n’y eut qu’un long silence. Un silence que Théo trouva terriblement pesant. Il fut tenté de continuer à parler mais il préféra finalement s’abstenir, craignant qu’un mot de plus de sa part ne soit le mot de trop. Alors, il attendit sans rien dire, guettant la réaction de la Serpentard qui finirait bien par arriver. Pour la première fois depuis qu’il était entré dans la pièce, l’obscurité l’arrangeait. Elle atténuait son malaise et surtout lui cachait le visage d’Angie qui devait certainement flamboyer sous la colère. Les minutes devenaient atrocement longues. Le rouge et or ne comprenait pas ce que la jeune fille mijotait. Il l’entendait remuer, déplacer des choses. Peut-être cherchait-elle un objet contondant à se mettre sous la main pour l’assommer de rage. Ou peut-être visait-elle beaucoup plus haut, peut-être cherchait-elle un moyen de tuer cet abruti qui avait compromis leur chance de survie. Le sixième année était toujours occupé à s’imaginer les pires scénarios possibles lorsque l’impossible survint : une faible lumière apparut à une dizaine de mètres de lui. Stupéfait, Théo regarda bêtement la petite lumière se diriger vers lui. Plus elle s’approchait, plus il devinait la silhouette d’Angie. Une petite voix dans sa tête lui disait de reculer et de se mettre à l’abri mais il n’en fit rien, trop hagard pour esquisser le moindre mouvement. Il n’avait pas bougé d’un pouce lorsqu’elle arriva enfin à sa hauteur.

« THEO !! »

Il s’était promis que - s’ils étaient un jour amenés à se retrouver l’un en face de l’autre - il lui exprimerait toute la colère qu’il avait emmagasiné ces derniers mois. Il s’était juré qu’une fois son venin craché, il lui tournerait alors le dos pour lui faire comprendre qu’elle n’existait désormais plus à ses yeux. Il s’était engagé à ne plus jamais se laisser amadouer par cette horrible bonne femme qui l’avait envoyé boulé comme un vulgaire mouchoir. Il s’était promis tellement de choses… Toutes ces belles promesses furent pourtant balayées au moment où leurs regards se croisèrent. Et malgré lui, malgré tous ces mois passés à se persuader qu’il était passé à autre chose, son cœur s’emballa dès qu’il la regarda. Il comprit alors que tout n’avait été qu’illusion, que rien n’avait changé depuis la dernière fois. Et il se maudit d’être aussi faible.

Depuis qu’elle lui avait fait comprendre qu’il l'insupportait, qu’elle ne voulait plus entendre parler de lui, leurs chemins s’étaient croisés à de nombreuses reprises bien sûr. Mais toujours en coup de vent, les yeux baissés, faisant mine de ne pas se voir. Aujourd’hui, c’était la première fois qu’il la regardait vraiment depuis qu’ils s’étaient quittés fâchés. Il fut surpris, surpris de s’apercevoir que les traits de son visage étaient encore plus beaux que dans ses souvenirs. Surpris aussi de lire de la douceur dans ses yeux, lui qui ne s’attendait qu’à colère de sa part. Mais le plus surprenant ce fut les mots qu’elle prononça d’une petite voix, chuchotés si bas qu’il dut tendre l’oreille pour les entendre :


« Je suis tellement désolée… »

Désolée… tellement désolée. La phrase résonna dans sa tête. La vert et argent venait de lui lâcher de but en blanc qu’elle était désolée et pourtant il n’arrivait pas à se persuader que ces mots était bien réels. Était-il vraiment possible qu’elle s’excuse, elle qui se refusait à la moindre faiblesse ? Est-ce que cela avait seulement un rapport avec la situation actuelle ou faisait-elle référence à ce qui s’était passé lors de leur dernière rencontre ? Théo était perdu, totalement perdu. Sa colère s’en était allée aussi, évanouie comme par enchantement sous l’effet de ces quelques mots. Encore une fois, il pesta contre lui-même d’être aussi faible. Il aurait tellement été préférable de se mettre en colère, de la détester ou simplement de l’ignorer ouvertement. Mais il n’en était désormais plus capable. Pas depuis qu’il avait croisé son regard. Il avait amorcé un pas dans sa direction, ne réalisant pas très bien ce qu’il allait faire, quand elle reprit la parole, parlant vite et plus fort, comme pour masquer sa gêne ou faire oublier les mots qu’elle avait prononcés à l’instant.

« Je ne sais même pas quoi dire… Ah tiens, si tu veux savoir ce qui se trouve dans la salle tu n’as qu’à regarder. Je te donne la boîte d’allumette. Mais franchement, je ne vois rien d’utile ici. Seuls des horribles bocaux, comme tu peux le voir »

Le Gryffondor s’arrêta net dans son mouvement. Il y avait tellement de choses qu’il avait envie de lui dire mais cela aurait été complètement idiot de sa part de les lui révéler. Les mots d’Angie venaient de le ramener à la réalité. Elle n’attendait rien d’autre que de sortir d’ici. C’était idiot de sa part d’avoir pensé le contraire. Complètement idiot… Il fallait qu’il se fasse une raison. Alors, sans un mot, il s’empara de la boite que la jeune fille lui tendait et parvint à détourner le regard. Il fit craquer une allumette et commença à parcourir la pièce. Il repéra très vite une bougie qu’il alluma en faisant craquer une nouvelle allumette. Au moins, ils ne manqueraient pas de lumière maintenant…

S’éloigner d’elle lui permit de reprendre contenance, d’être à nouveau maitre de ses sentiments. Après avoir mis une distance respectable entre eux, il put enfin adopter un ton dégagé.


« C’est vrai qu’il n’y a pas l’air d’avoir grand-chose ici. C’est même plutôt glauque comme endroit. Mais je suis certain qu’on va quand même trouver quelque chose. »

Essayant de ne pas se laisser abattre, le rouge et or continua à farfouiller les étagères, à longer les murs, à chercher désespérément quelque chose qui pourrait les aider à s’évader d’ici. Il arriva finalement devant la cheminée sur laquelle Angie avait récupéré la boite d’allumette. Soupirant, il l’examina à son tour. Le découragement commençait lentement à se faire sentir lorsqu’une idée lui traversa l’esprit. S’agenouillant, il approcha sa tête de la cheminée et, à l’aide de la flamme de la bougie, examina l’intérieur du conduit. C’était étroit, très étroit. Et le conduit montait vraiment haut. Soudain, son idée lui apparut comme complètement stupide. Il y avait sans doute très peu de chances de réussite. Mais il fallait qu’ils tentent quand même quelque chose. Il le fallait parce qu’il commençait à devenir dingue à rester coincé dans cette pièce horrible.

« Dis par hasard… est-ce que tu es bonne en escalade ? C’est impossible pour moi mais je me disais que toi tu arriverais peut-être à te faufiler dans le conduit de la cheminée. Ca doit bien mener quelque part. Enfin je sais que c’est stupide comme idée mais… Il soupira. « Je ne sais vraiment pas quoi faire. »
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