C'était une honte, un scandale, que dis-je, une abomination ! Malgré son évidente sélinité et ses liens suspects avec tout un tas de sorciers douteux, Dumbledore continuait à lui échapper et à contrôler Poudlard ! Même Dolores n'avait pas encore assez d'influence.
Fudge, assit derrière son bureau, élégant dans son costume gris rayé de bleu, une cravate orange autour du col d'une chemise saumon, son chapeau vert posé sur la table, se gratta la tête dérangeant une mèche gris qui lui tomba dans les yeux. Il prit pensivement une petite glace et commença à la replacer tout en réfléchissant à la suite de sa journée.
Il fallait toujours que ce Dumbledore lui fasse de l'ombre ! Et pire que tout, il y avait des gens (les insensés) trop aveuglés par l'ancienne gloire du professeur pour voir la loque qu'il était devenu et croyaient les folles histoires de son esprit dérangé. Ces gens là étaient des traitres à leur pays. Tout ceux qui croyaient au retour impossible de Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom (ou CDONDPLN pour les intimes) et surtout en parlaient, sans se soucier de déclencher une panique qui serait ingérable pour le ministère n'étaient que des traitres, des gens sans scrupules qui sous couvert de le dénoncer, essayaient de prendre l'ancienne place du Mage Noir.
Bref bref bref. Il fallait agir ! Agir vite, agir bien, agir avec discrétion. C'est pour ça qu'il avait choisit deux aurors. Des femmes, pour enquêter discrètement. Et lorsqu'il aurait les noms...ils allaient voir ! Allons, l'heure était venue. Le ministre repassa tranquillement dans sa tête le petit discourt qu'il avait prévu et attendit avec une impatience non dissimulée les deux femmes.
La pendule marqua 13 heures. Le moment ou Phillips et Faust étaient attendues venait d'arriver. Elles n'oseraient pas arriver en retard ! Il avait tellement de choses à leur dire, de consignes à leur donner...et à 14h il avait un autre rendez-vous. Il était un homme très occupé.