[Sept.] Wagon 1 - Vivement Poudlard (2 places libres)

Invité

Post de départ de la gare de King's Cross ( à faire accessoirement avec Théo Garner s'il veut bien une fois de retour...)

Un jeune élève de Poudlard, cape de Gryffondor sur les épaules s'avance dans la gare de King's Cross acompagné de sa mère. Elle a l'air plutôt stressée et lui assez embarrassé. Pour tout dire, c'était un situation quotidienne depuis le début des vacances et les révélations de la gazette du sorcier. Mrs Finnigan croit les dires de ce journal comme les plus fervants chrétiens croient la Sainte Bible. Et lorsque le journal met le meurtre de Diggory comme un acte atroce et qu'il annonce que Mr Potter est un menteur, elle est inquiète quant à l'avenir de son fils, compagnon de dortoir du jeune Harry. Elle a longtemps bataillé pour qu'il ne reprenne pas les cours mais elle a finalement cédé aux pressions de son fils, de son mari et de la lettre reçue de la part de Mr Dumbledore pour annoncer que l'année sera assurée au collège de la manière la plus normale. Néanmoins Dumbledore croit Harry alors que la gazette le considère comme un affabulateur. Comment lui faire confiance ?

Elle allait pourtant ne pas avoir le choix. Seamus voulait absolument aller en cours retrouver ses amis, Dean, Théo, Ron et Neville en tête. A l'inverse, Harry lui ayant fait passer les plus mauvaises vacances de sa vie, il n'était pas particulièrement pressé de le recroiser. Et l'idée de passer une année entière dans son dortoir l'angoissait assez. D'une part ce serait un conflit perpétuel avec sa mère qui cherchera à tout régencer et à tout savoir de sa vie, ce qui l'exaspérait au plus haut point. Et d'autre part, il se retrouverait dans la même pièce de l'élève le plus détesté du collège et de celui à qui tout les malheurs arrivent... Positif comme position pour une année au collège non ? A cette idée, il frissonna. Rien d'autre ne prenait son esprit, il n'arrivait pas à se détacher de cette pensée qui le faisait rougir de fureur. Ce qui l'énervait le plus, c'est qu'il aimait bien cet élève. Depuis quatre ans il passe de bons moments avec lui, mais après ce que lui a annoncé sa mère et la gazette, il ne sait pas s'il doit lui faire confiance. Il a une idée sur la question mais il ne sait toujours pas si c'est la bonne....

L'arrivée du train lui change un temps ses pensées. Il n'avait encore croisé aucun camarade mais il ne s'en faisait pas trop, il allait bien en voir dans les wagons. Sa mère le sermonna encore, lui conseillant de ne prendre aucun risque inutile et de tout lui raconter si quelque chose paraissait louche ou suspect. Et voila comme après avoir oublié Harry pendant trente seconde elle venait de le lui remettre en tête. Il jura à voix basse et soupira avant de monter dans le train. Il ne voulait pas s'embêter à rechercher du monde, il s'avança donc dans le premier wagon qui par chance était libre. Il posa ses affaires machinalement et sorti de sa poche quelques friandises. Cela dit il n'avait pas trop d'appétit, il en prit donc une poignée et reposa la poche dans son sac. Il lui fallait voir les côtés positifs, il allait retourner au collège et voir ses amis. Il espère que Théo et Neville arriveront à le comprendre et à l'éclairer dans ce qu'il doit faire. Après un été sans sorties et sans Quidditch pour le "préserver" il avait vraiment besoin de rebouger et de voir des gens agréables. Donc globalement il était quand même satisfait de retrouver le chemin de Poudlard. Il regardait avec impatience le paysage défiler lorsqu'il entendit un élève entrer dans le compartiment. Il ne bougea pas immédiatement la tête, attendant que ce dernier se présente.

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

On ne change pas une formule qui marche. Les grands en dessous, les petits au-dessus, les valises et cages dans les rares creux restant et en avant, cap vers la gare de King Cross. Heureusement que la famille Garner n’habitait qu’à quelques kilomètres de Londres car le court trajet en voiture relevait d’un véritable parcours du combattant. A chaque tournant, coudes et valises vous frôlaient le visage et vous manquiez de mourir étouffé ou écrasé contre votre voisin. Et quand votre voisine de droite s’avérait être la petite peste de Kiarah le voyage prenait une tournure cauchemardesque. Vociférant et grommelant, cette dernière ne vous laissait en effet pas une seconde de répit : « Théo, tu m’écrases le pied ! », « Zoé lâche ce bouquin ! Tu vas finir par me percer un œil. », « Alex, arrête de gigoter comme ça, t’es pas un poids plume ! », « Tony si tu pouvais éviter de me souffler dans les oreilles ça serait sympa ! », « Pa’ on arrive bientôt ? ».

C’est donc avec soulagement que l’ainé de la famille posa le pied à terre, mettant le plus de distance entre sa peste de sœur et lui. Dans quelques minutes, il serait débarrassé de cette morveuse qu’il avait dû supporter tout l’été. Enfin, c’était surtout elle qui avaient dû les supporter. Son frère et lui s’étaient en effet bien défoulés…
D’un mouvement empressé, le rouge et or s’empara de sa valise et de sa cage et prit la direction de la gare, sans accorder la moindre attention aux moldus qui regardait la horde des Garner les yeux ronds, presque effrayés par tout le tintamarre qu’ils faisaient sur leur passage. Enfin, ils arrivèrent sur le quai 9 ¾ et après quelques accolades et dernières recommandations, Théo embarqua dans le train sans prêter plus d’attention aux autres. Ils n’avaient pas l’habitude de faire le trajet ensemble et Kiarah de toute façon avait déjà filé à l’anglaise depuis bien longtemps. Le gryffondor traversa rapidement quelques wagons bondés, prenant au passage le soin de vérifier si Sofia n’était pas installée dans l’un d’eux. Il ne l’avait plus vue ou eu de ses nouvelles depuis deux mois et, bien que cela soit très difficile à admettre, il avait hâte de revoir son visage. Oh il ne se faisait pas d’illusion, elle-même devait s’en ficher éperdument et ne lui adresserait sans doute qu’un regard froid mais c’était plus fort que lui…

" Seamus ! "

Théo referma la porte du compartiment derrière lui, se délesta prestement de ses bagages avant de s’installer sur la banquette libre. Jetant un coup d’œil furtif vers la fenêtre, il constata à regret que le quai était déserté de tous élèves. Le train allait bientôt démarrer et il n’avait hélas pas eu l’occasion de tomber sur la serpentard. Avec un soupir résigné, le rouge et or se retourna donc vers Seamus et lui adressa un clin d’œil.

" Comment va l’irlandais? T’as passé de bonnes vacances ? "

Le rouge et or avait été sur le point de rajouter quelque chose mais s’en abstint finalement en dernière minute. Beaucoup de rumeurs circulaient sur l'irlandais et sa sœur Kiarah à la fin de l’année scolaire et il n’avait pas eu l’occasion de vérifier si elles étaient réellement fondées ou non. Mais il était inutile d’aborder ça pour l’instant. Le sujet reviendrait certainement à la surface un jour ou l’autre de toute façon…