[HJ: Chose promise, chose due, voici l'entraînement de quidditch, enfin le premier. Vous posterez à tour de rôle, et aprés on respectera l'ordre de passage. Mais répondez pas tous en même temps, please XD]

Martin avait passé la nuit à réfléchir sur la stratégie à adopter contre les Serpentards. Il n'y avait pas moyen, il fallait percer leur stratégie pour pouvoir les battre lors du match. Le jeune Gryffondor avait dévoré "le Quidditch, stratégies et coups de poker" par René Belenvol,(HJ: la joueuse assume son manque d'imagination pour les titres de livres et les auteurs)en même temps que son oeuf à la coque et son petit déjeuner typiquement "brittish", composé d'oeufs, de bacon, de toasts et de porridge. Son estomac une fois rassasié, il était monté reporter son livre de quidditch dans le dortoir. Il avait pris son sac, où étaient ses vêtements de quidditch, mais aussi son balai, un Nimbus 2003, pas super puissant, mais pas non plus THE truc inutile qui mettait trois plombes à faire dix mètres. Martin l'avait eu pour son Noël, l'an dernier. Ses parents avaient entendu parler du Quidditch, sa grande passion, et ses parents, bien que pas super calés en matière de magie; lui avaient procuré un balai par le biais d'un oncle trés lointain qui avait des liens avec le monde magique. Martin en avait sauté de joie -Dieu, il n'avait plus à se coltiner les balais de l'école, de vraies antiquités- et il avait tout de suite voulu l'essayer. Avec Warren, son meilleur copain, il l'avait essayé. L'été dernier, Malicia lui avait confié, les yeux brillants, qu'elle avait toujours rêvé de voler, et il l'avait emmenée sur son balai, avec lui. Son amie n'avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie.

Tout en rêvassant, Martin était arrivé au terrain de Quidditch. Il appuya son balai contre le mur du vestiaire, puis il commença à se changer. Il enfila un pull chaud en dessous de sa combinaison. Il pleuvait légèrement, dehors, mais qu'importe. il était persuadé que la pluie allait aider ses joueurs à progresser, car si il pleut pendant le match, soudainement, il fallait bien qu'ils soient préparés. Et ils avaient beau râler, c'était comme ça. Le quidditch n'était pas un sport de fillettes. Martin voulait une équipe de quidditch efficace, pour que ces fichus Serpentards voient la coupe leur filer sous le nez. Ca serait bien fait, tiens. Pendant que Burningham était à la tête de l'équipe, les joueurs n'avaient pas trop progresser, et Martin ignorait dans quel état il allait les récupérer. Enfin, avec lui, ils allaient bosser, et ils entendraient crier. Car Martin n'était pas du genre à se laisser faire. Et il avait déja animé des colos. Alors il savait s'y faire.

Martin prit alors la caisse contenant les balles, posa les battes par dessus, et il commença à faire des tours de terrain en attendant les joueurs. Qu'ils viennent vite. Il n'allait pas avoir de la patience ce matin, car il était de trés mauvaise humeur.

Quand on jouait au Quidditch depuis plus de quatre ans, on disposait de plusieurs atouts de taille. Tout d’abord, la souplesse. Etre attrapeur demandait une agilité sans égal ; agilité qui se perfectionnait au cours du temps. Dans certaines conditions, cela pouvait s’avérer bien pratique pour, par exemple, se glisser sous un banc pour ramasser sa plume ; ou encore pour s’écraser derrière une armure pour échapper à Rusard.

Ensuite, la précision. S’emparer d’un Vif d’Or ne requerrait pas que de la vitesse : il fallait également ne pas lâcher sa cible des yeux, se focaliser et ensuite plonger comme un vautour sur un rat musqué. Une fois encore, cela devenait une qualité de taille lorsqu’il s’agissait de jeter un sortilège au détour d’un couloir en étant rapide et efficace.

Enfin, il y a avait la reconnaissance. Il était souvent stupéfiant de constater à quel point gagner un match pouvait vous attirer les regards les plus respectueux. Dès lors, se rendre en cours ou prendre un passage secret était nourri d’une salve d’applaudissements. En règle générale, Harry détestait la notoriété. Sa cicatrice au front valait à elle seule la renommée des Bizzar’s Sisters regroupées, aussi s’était-il empressé de prendre du recul face à cette nouvelle vague de succès. Il avait appris à conserver la tête sur les épaules dans beaucoup de situations (ce qui ne serait sûrement pas le cas de Ron si pareille chose lui arrivait), et ne considérait donc plus ces élans subjugués qu’en tant que pure gratitude.

Cette année tout particulièrement, le Quidditch promettait d’adopter tout son caractère ludique. Pour la présence d’un nouveau capitaine dans un premier temps (Davis Burningham aurait sans nul doute détruit la fierté de l’équipe), et pour l’arrivé de Ron dans un second temps. Faire du sport en présence de son meilleur ami allait donc prendre une toute autre saveur, faite de fou rires et d’agréables souvenirs. Toujours était-il qu’il faudrait travailler plus dur et plus longtemps pour avoir une chance de battre l’équipe de Serpentard.

Tout en traversant le parc, une légère pluie martelant sa cape, Harry sentit son estomac se contracter. Et que se passerait-il lors du prochain match contre Serdaigle ? Serait-il alors assez professionnel pour mettre ses sentiments de côté et affronter Cho ? Son cœur adopta une cadence beaucoup plus accélérée. Cho. Rien que de l’imaginer voler et plonger à la poursuite du Vif d’Or, ses perceptions paraissaient le quitter ; aussi préférait-il ne pas imaginer l’état dans lequel on le retrouvera le jour du match.

Adoptant une démarche plus vive et décidée, Harry se hâta en direction du terrain de Quidditch, son Eclair de Feu sur l’épaule, ses semelles dérapant sur l’herbe humide. Un point noir tournoyait déjà dans le ciel, exécutant des figures de pro, et fut bientôt rejoint par un autre, plus inégal dans sa tentative de décollage.

*Sûrement Ron, pensa-t-il instinctivement *

Mais il s’écœura presque aussitôt pour ces paroles : Ron promettait d’être un excellent joueur, et Harry croirait en lui jusqu’à la toute fin. Cinq minutes plus tard, alors qu’il enfilait sa robe de Quidditch, Harry se sentit plus en forme que jamais, et paré à donner tout ce qu’il avait dans le ventre pour récolter la Coupe de cette année…

[HJ: J'espère que sa va vous convenir, je me sens un peu petit à côté de vous. Dites moi si quelque chose ne va pas!^^ ]

La semaine avait été dure et éprouvante. Un mois après la rentrée scolaire, les professeurs avaient bien fait comprendre à leurs élèves que l'heure n'était plus à la rigolade et aux révisions. Les vrais cours avaient commencé et les devoirs n'avaient cessé d'affluer si bien que de nombreux élèves investissaient leur salle commune jusqu'à des heures forts avancées de la nuit pour terminer les différents travaux imposés par les profs. Fort heureusement, le week-end daignait enfin pointer le bout de son nez, amenant avec lui la douce pensée de deux jours libérés d'un quelconque cours durant lesquels les élèves pourraient se détendre et tenter de s'avancer dans leur travail. Evidement, j'ai bien dit « tenter »...

Ce jour là, le soleil ne semblait pas au rendez-vous. D'épais nuages gris avaient envahi le ciel recouvrant Poudlard et ses environs d'un voile dense et d'une fine pluie revigorante. Malgré tout, la lumière du jour avait pénétré dans le dortoir des sixièmes années de Gryffondor pour ainsi tirer de son sommeil Isaac Fernandez qui ouvrit les yeux avec paresse. Le jeune homme se redressa lentement dans son lit et s'étira. Il réprima un bâillement bruyant par respect pour le sommeil de ses camarades et, dans un élan de courage surhumain, il se décida à quitter la chaleur réconfortante de son lit pour aller, rapidement prendre une douche. Pour Isaac, une journée ne pouvait commencer par autre chose que par une douche. C'était le seul moyen efficace de le tirer définitivement de sa léthargie matinale et, si vous êtes chanceux, peut être cela le mettra de bonne humeur... Il revint rapidement dans son dortoir et s'habilla chaudement.

Il passa un pantalon et un t-shirt, il rajouta par-dessus tout cela un pull épais qui le protégerait du froid. Une fois habillé, il secoua rapidement la tête dans l'espoir de donner une certaine discipline à ses cheveux et se dirigea vers la fenêtre. Il balaya rapidement le parc des yeux. Il aperçut la petite cabane de Hagrid, son regard longea la lisière de la Forêt Interdite et, inévitablement, il observa le terrain de Quidditch qu'il apercevait au loin. C'était aujourd'hui, son premier entraînement. Aujourd'hui, Isaac enfourchera son balais pour s'entraîner avec les autres joueurs. Cette pensée le terrifia soudain. D'une part, il ne connaissait que de vue les autres joueurs. (quant à eux, il y avait fort à parier qu'ils ne connaissaient pas le prénom d'Isaac.) Ensuite, il avait évidemment une peur bleue de se ridiculiser sur son manche à balais... Isaac commençait à angoisser, il fallait vite trouver un moyen de se détendre... Soudain il sourit lorsqu'il se souvint de la tête que firent tous ses camarades le jour où il s'était présenté aux sélections. Fernandez, le râleur, l'anti-sport, le ronchon... à une sélection de Quidditch ? Il fallait le croire pour le voir. Cette pensée lui remit un peu de baume au coeur et, après tout, si le capitaine l'avait choisi, c'est qu'il ne devait pas être un empoté.

Il revint à son lit et prit son sac à dos dans lequel il fourra, à la hâte, sa tenue de Quidditch. Ses gestes étaient rapides et saccadés, comme s'il avait peur que quelqu'un le surprenne. Il fut soulagé de voir que ses compagnons dormaient encore à poings fermés. Il se faufila donc hors du dortoir et gagna la Grande Salle en quelques minutes pour prendre un petit déjeuner. A une vitesse ahurissante, il réussi à engloutir de nombreux toasts ainsi que des oeufs aux bacon, c'est donc aussi vite qu'Isaac se retrouva sur la pelouse humide du parc. Il marchait énergiquement vers le terrain de Quidditch, le coeur battant la chamade, l'angoisse commençait de nouveau à l'envahir...

Il pénétra dans les vestiaires, tout semblait calme et désert. Pendant un instant, Isaac crut qu'il fut le premier mais, les trois sacs de sports qui jonchaient un banc dans le vestiaire lui firent savoir qu'il n'était que le quatrième... Il revêtit sa robe aux couleurs de Gryffondor et alla jusqu'à la remise à balais dans lequel se trouvait le balais d'occasion que ses parents lui avaient offert pour ses BUSES. C'était un Nimbus 2001 qui était dans un état relativement bon. En tout cas, il volait bien et ne vibrait pas trop. C'était toujours mieux que ses horribles tas de pailles que prêtait l'école... Son balais en main, il se rendit sur le terrain. Rapidement, il décolla et retrouva l'Attrapeur de son équipe : Harry Potter, ainsi que son copain, le rouquin... (Weatherly quelque chose comme sa) et, bien sûr Martin Antall, le nouveau capitaine. Isaac croisa le regard de ses compagnons, il se contenta de leur sourire avant de dire :

« ... Salut... »

Il devint alors rouge comme une pivoine et préféra disparaître derrière ses mèches rebelles.

La journée avait plutôt bien commencé. June avait rêvé cette nuit-là de Dougie et de Lorenzo, allez savoir pourquoi. Peut-être était-ce parce qu'ils faisaient de la musique avec elle, ou pour quelque autre raison qui demeura inconnue. Un rêve, qui bien qu'agréable, fut plutôt étrange. Lorenzo jouait sur scène habillé du pantalon rayé noir et rose de June, et cette dernière s'était surprise à lui trouver un certain style avec. Dougie de son côté, n'était plus le jeune homme réservé et froid, et avait, pour ainsi dire, presque volé le caractère de son cousin. Beaucoup plus sociable, il arborait un sourire éclatant dont le charme se faisait ressentir, et n'en perdait pas une pour lancer des clins d'oeil à tout bout de champs à la moindre fille qui croisait son regard. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas rêvé de ses camarades en une situation ridicule, et, songeant à ses derniers cauchemars, cela lui fit du bien. Ayant avidemment profité de ses dernières minutes de sommeil, elle s'était levée vers huit heures et demie, histoire de ne pas arriver en retard à l'entraînement de Quidditch, prévoyant à l'avance les longues minutes qu'elle allait passer sous la douche. Comme à son habitude, elle pria une fois sortie de la salle de bain, de n'avoir réveillée aucune de ses camarades par l'intermédiaire de ses chansons matinales, qu'elle ne pouvait pas empêcher de laisser paraître à un imposant timbre de voix. Elle se sècha les cheveux à l'aide d'un sortilège de base, et troqua son pantalon noir étoilé contre un jogging chaud et confortable. Délaissant ses habituelles chaussures, elle enfila grossièrement une paire de baskets un peu sales, qu'elle n'avait jamais réussi à jeter, bien qu'elle les détestait. Elle descendit alors dans la Grande Salle pour prendre un copieux petit déjeuner en compagnie de Théo qui cette fois-ci ne lui avait rien renversé dessus. Ses yeux se levèrent vers la pendule, et se leva de table, finissant son dernier toast. Son Eclair de Feu sous le bras, elle sortit donc du château, et plutôt de bonne humeur.

Rat mouillé. C'était ainsi que June se qualifiait lorsque qu'elle avait les cheveux mouillés. La pluie, bien que faible, venait de faire son entrée. Quel galère si elle n'était pas que passagère ! L'entraînement allait peut-être finir plus tôt que prévu si elle s'intensifiait, et June ne le voulait pas. Bien sûr, elle volait presque chaque semaine, seule ou accompagnée, mais il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas entraînée, depuis l'époque où Davis était capitaine de l'équipe. Bien qu'à ce moment là, elle était plus ou moins amie avec le garçon, elle n'avait jamais apprécié sa manière de jouer comme de les entraîner. Aucune rigueur. On sentait presque que ce dernier était capitaine seulement dans l'ambition de commander à plusieurs personnes, et non pas dans l'espoir commun de tout capitaine se respectant de gagner chaque match, afin d'obtenir la coupe et de la porter fièrement aux côtés de son équipe... Non, vraiment, il n'avait eu aucun mérite... Le nouveau capitaine, Martin Antall, semblait tout de même plus investi, bien qu'elle ne le connaissait pas plus que lui ne devait la connaître : c'est à dire de nom et de réputation. Certainement que leurs relations allaient plus se développer, et il le faudrait de toute manière : une équipe ne l'est que si elle est soudée. Elle songea aux autres membres, qu'elle ne connaissait pas tant que ça non plus. Bien sûr, il y avait Harry Potter, Ron Weasley, qui étaient dans sa classe et qu'elle connaissait un peu, mais sinon... Se tirant de ses pensées, elle accéléra le pas pour finalement se mettre à courir. Le terrain de Quidditch était encore loin. L'idée d'y aller sur son balai lui traversa l'esprit, mais ce n'était pour ainsi dire pas dans l'habitude de la jeune fille de s'amener de telle sorte. Cela faisait un peu trop "regardez moi, je suis là" à son goût, elle qui avait tellement horreur de ça. Oui elle assumait - et tout de même appréciait - sa célébrité, mais détestait en rajouter et le rappeler aux autres - et d'ailleurs, se le rappeler également. Elle était restée quelqu'un de simple jusqu'à aujourd'hui, et il n'y avait aucune raison pour que cela change. Et ce genre de comportement était l'archetype même de la personne voulant se faire remarquer. Accélérant encore l'allure, son pied glissa sur la terre, mutée en boue à cause de la pluie. Elle bénit son équilibre qui l'empêcha de tomber et ria toute seule. Si quelqu'un l'avait surprise, ils auraient été deux à s'esclaffer. Ce genre de situation embarassante ne l'avait jamais vraiment atteinte, elle-même trouvait cela plutôt amusant. Comme on disait, le ridicule ne tue pas !

Heureuse d'être enfin arrivée au terrain, elle se précipita vers les vestaires des Gryffondors, jetant un bref regard sur le terrain avant d'entrer. Martin, Ron, Harry, et Isaac étaient déjà sur leur balai, attendant que tout le monde arrive. Elle posa son balai contre un casier et ouvrit le sien. Elle en sortit sa tenue de Quidditch aux belles couleurs rouge et or puis l'enfila. Elle se posa quelques questions, seule dans les vestiaires. Martin allait-il se révéler bon capitaine ? Car elle craignait elle avoir beaucoup régressé depuis la saison dernière, d'autant plus que Burnigham représentait l'équipe... Elle se rappelait malgré tout avoir bien joué, mais ce qu'elle craignait, c'était la possibilté d'un écart plus qu'évident entre le niveau d'entraînement des deux capitaines respectifs. Davis n'était pas exigeant, et June se voyait travailler la technique de son plein gré. Le résultat avait été plutôt satisfaisant, mais est-ce que Martin penserait la même chose ?? Elle craignait qu'après ce jour l'entraîneur ne décide finalement de prendre un autre poursuiveur pour la remplacer, ce qui la rendrait bien triste, elle qui, amatrice de sports en tout genre et notamment extrême, adorait jouer au Quidditch. Elle prit son balai et sortit des vestaires. Elle sentit un stress la gagner. En un éclair, elle se remémora l'audition de Pink Sky devant Evan et son groupe, quand celui-ci l'avait contacté pour envisager de travailler avec elle. Tout avait dépendu de l'audition. Pink Sky s'était débrouillé comme des chefs. Black List Club avait accepter de les emmener en tournée. Cela avait fait sa richesse et son nom dans la musique. Aujourd'hui, elle comparait l'entraînement à l'audition. Essayant de se détendre, elle décolla avec grâce du sol, et s'approcha de ses camarades. Détendue, elle leur afficha son habituel sourire franc et les salua :

- Salut les garçons ! Quelle galère cette pluie !

"...
-Mais si ! J'ai entrainement !Laisse moi passer !
-Ah.Ah.Ah...Je ne te crois pas.
-Par Merlin. Lily !"

Alenn essayait vainement de sortir de la salle commune, son Astiqueur 7 à la main. Il se baissa pour passer entre les bras de la jeune peste, mais elle calcula le coup et l'empêcha en le projetant en arrière. Il atterrit dans un fauteuil, et soupira un grand coup tandis qu'il levait les yeux au ciel. Ciel qui était constitué par le plafond, c'est vrai qu'il était difficile de croire le gamin d'un mètre quarante faisait vraiment parti de l'équipe de quidditch. Gamin qui de plus avait appris le vol sur balais l'année précédente à coup de poignets cassés et galipettes brutales à l'atterrissage. Le "Sbaof" reste sa figure préférée.
Après deux mois d'entrainement dont un dans le plafond d'un théatre, il réussi à avoir un vol souple et agile. Il n'était pas taillé pour faire batteur, plutôt attrapeur, mais comme le poste était déja pris. Il se présenta pour poursuiveur. A force d'acrobacie, il fut pris. il est très fort pour éviter les cogneurs en fait mais manquais tout de même de pratique. Combien de fois fit-il croire à une fanfaronnade alors qu'il avait vraiment faillit tomber ? Bluffer ? Jamais.
D'ailleurs, il avait réussi à avoir un balais grâce au jeu. En effet, c'était à un concours et l'Adtiqueur était le prix principal. Cela n'étonna personne qu'Alenn sorte avec, ce gamin avait tellement de chance. Ah.Ah. Vive la chance.

"Bon Lily. dit-il en ouvrant une fenêtre. Tu m'excusera."

Il se hissa sur le rebord d'une fenêtre et sauta, partant tel un voleur et contre tout le réglement. Il vola jusqu'au parc où il se posa sans problème, sa tête cachée sous sa capuche. Etait-ce une si bonne idée que ça ? Non. Mais sans doute le seul moyen de sortir. La peste irais sans aucun doute le retrouver plus tard ! Il était déja en retard, il remarqua un truc après quelques minutes.
*Merlin. Il pleut.*
Qui ira dire qu'Alenn est long à lent à la détente après ? Il se dirigea, balais à la main, flamme au coeur et l'eau dans les cheveux. Il était sans doute le plus en retard, Youpi. Un des meilleur moyen dese faire remarquer. Surtout quand on se trouve être le plus jeune. Il se mit à rêver les yeux ouvert, plus tard il serait entre joueur professionnel de Quidditch et acteur. Double vie et double Jeu. La classe et peut être auror en espionnage. Pourquoi pas ?
SBOOM ! SPLAF !(Bruit d'une rencontre peu amicale avec un arbre suivit de la contre attaque des gouttes d'eau vengeuse.)
Ben voila ce que ça donne de rêver en marchant. Il secoua la tête, attrapa son balais, son sac et se mis à courir. Il était pas du tout là où il devait être ! Le sauie cogneur était bien loin du stade ! Il avait envie de remonter sur son balais, mais bon. La visibilité était devenue horrible. Il finit enfin par trouver le stade et s'engouffra dans les vestaires. Voulu mettre rapidement sa tenue, tomba à terre, remarqua que la tenue était trop grande pour lui, se tapa la tête contre un mur, enleva la tenue, remis une autre tenue qu'il avait apporté en plus, retomba par terre en se prenant le pied dans une genouillère, sautilla en mettant ses chaussures, inspira, se retapa la tête pour le fun, choppa son balais et sortit avec un sourire victorieux.
Bref.
Il décolla presque immédiatement et se mit parmis les autres, à peut prêt à la même hauteur (Après avoir s'être mis 30 centimètre trop haut puis un mètre trop bas.). Ses cheveux bleu flashy trempé par l'eau collait légerement à son front tandis qu'un sourire apparu sur ses lèvres.

"Bonjour !"

[Okay, merci d'avoir répondu. dorénavant, on poste dans cet ordre là, merciiii ]

Les autres ne tardèrent pas à arriver. Ils avaient tous répondu présent à son appel, malgré le temps pourri qui s'annonçait. Ils n'avaient pas peur d'être mouillés, d'être trempés jusqu'aux os et complètement frigorifiés. Martin s'enthousiasma. Ils étaient réglo et il appréciait cette qualité. Ca prouvait qu'il pouvait faire confiance à son équipe et ça ne pouvait être que bénéfique. A présent, pour permettre à ses joueurs de travailler leur tactique, il fallait qu'il les connaisse mieux. Alors voyons voir.

Il y avait Ronald Weasley. Le frère des illustres jumeaux, Fred et Georges, qui étaient réputés pour faire plus de bêtises que tout Poudlard réuni. Un bon point pour les Sales Gosses. Weasley n'avait pas trop l'air dégourdi sur un balai, et il paraissait que ces fichus Serpentards se soient payés sa tête, mais Martin allait vite rectifier le tir et faire de Weasley un joueur génial, car il était clair qu'il avait du potentiel. Juste à tirer sur les bonnes cordes et il serait génial. Martin se jura de lui faire donner le meilleur de lui même.

Ensuite il y avait Potter. Le célébrissime Harry Potter. Celui qui a défait celui dont le nom ne doit pas être prononcé à l'âge de 1 an seulement, alors que les sorciers les plus aguerris n'y sont jamais parvenus. A la tour de Gryffondor, comme chez les autres maisons, Potter était un phénomène. C'était aussi un excellent joueur de Quidditch, il paraissait qu'il avait été embauché dans l'équipe lors de sa première année, Martin avait alors (il compta sur ses doigts) Treize ans. Il était en troisième année quand Potter avait eu ce coup de bol. Ca avait fait des émules. Car normalement, on n'entrait pas dans les équipes avant la deuxième année. Ils avaient fait une entorse aux règles, et ils avaient bien fait. C'était de loin le meilleur élément de l'équipe.

Le troisième joueur. Martin ne sut pas qui c'était. Mais heureusement, il connaissait la liste des joueurs par coeur, et il devina qu'il s'agissait d'Isaac Fernandez. Isaac était un garçon timide, et Martin se doutait qu'il allait devoir serrer la vis pour sortir quelque chose de ce garçon, le faire sortir de sa tanière et l'aider à avoir confiance en lui. Car il était persuadé qu'en ayant pas confiance en soi, on ne pouvait arriver à rien. C'est comme celui qui dit "j'vais pas y arriver" avant même d'avoir essayé, et qui se plantait, et qui disait, aprés, pragmatique "tu vois, j'te l'avais dit". Il allait devoir employer la même méthode qu'avec Weasley car ils avaient énormément besoin de confiance en eux.

La quatrième arrivée était la seule fille de l'équipe. June Unalia. Une cinquième année, leader de Pink Sky. Une poursuiveuse. Martin trouva bien dommage qu'elle jouait au bal. il n'allait pas pouvoir l'inviter au bal. Tant pis. Martin aurait bien voulu y aller avec elle, mais si elle ne pouvait pas...Il resta un moment à la jauger du regard. Quelle stratégie allait t'il devoir appliquer, avec elle? Elle ne semblait pas avoir besoin de confiance en elle. elle ne semblait pas timide non plus. il aviserait plus tard, en fonction de son jeu. Car regarder les autres jouer était trés instructif. On voyait des erreurs que les joueurs ne voyaient pas.

L'arrivant suivant était Alenn Sullivan. Le fondateur des Sales Gosses, organisation Anti-Ombrage dont Martin faisait partie. Il salua discrètement son "compagnon de guerre" et il passa au joueur suivant.

Seamus Finnigan. Celui qui ne croyait pas Potter, et du coup, au retour de Celui dont le nom ne doit pas être prononcé. Martin ne connaissait pas beaucoup le garçon, juste de vue, et il en avait juste entendu parler. Pas toujours en bien. Cependant, il ne devait pas se fier aux ragots et juger le joueur par ses qualités de jeu et non pas par la réputation qu'il traînait. Tiens, par exemple, Majandra Collins, la batteuse des Serpentards était une vraie cinglée, mais elle avait un jeu extraordinaire. Il les regarda tous un par un, et il déclara d'un ton solennel.

Tout d'abord, bienvenue à vous, ou re-bienvenue si vous êtes là depuis longtemps. Merci à vous de vous être déplacés malgré le temps qui se gâte. J'apprécie, vraiment. Ensuite, je vais vous dire juste deux ou trois choses, et aprés on pourra commencer.

Il les regarda à tour de rôle, et il reprit la parole.

J'aimerais que la coupe ne tombe pas entre les mains des Serpillères. Qu'elle soit encore une fois à notre nom.

Martin espérait que cette année, la coupe serait encore à Gryffondor, et il n'en doutait pas. Les meilleurs éléments de Poudlard étaient dans cette maison. Il bomba le torse, fier.

J'attends de vous que vous honoreriez les couleurs de la maison, que vous donniez le meilleur de vous mêmes. Cette année, l'objectif est de vous sortir les tripes, et de rattraper le temps perdu avec mon prédécesseur.

Burningham. L'histoire avait fait couler beaucoup d'encre. Bizarrement, les choses allaient beaucoup mieux depuis qu'il n'était plus là.

Parce que pendant que vous vous coltiniez un boulet en tant qu'entraîneur, les autres en ont bien profité. Jamais Majandra Collins n'a autant aimé taper les cognards et jamais Mc Ayr n'a été aussi dur. D'ailleurs, l'ancien capitaine des Serpentards a dégagé et c'est cet idiot qui l'a remplacé. J'attends de vous que vous soyez meilleurs qu'eux. Des objections?

Un sale vent venait se lever. Déjà que se stabiliser dans les airs était un véritable défi en soi (les mains mouillées glissent sur le bois vernis, le poids des vêtements détrempés tire vers le bas), mais si en plus de vicieuses bourrasques venaient vous secouer le prunier, jouer au Quidditch s’apparentant dangereusement au suicide. Il tangua légèrement comme un bateau ivre, puis se remit bien droit face aux autres joueurs. Quelques brindilles tombèrent de son balais. De se savoir partie intégrante de cette marée fier et rouge (Euh… pourquoi Seamus était-il en vert ? S’il s’agissait d’une blague, elle était d’un infini mauvais goût) le gonfla d’orgueil et la ramena quelques années en arrière.

Des années fort sombres à ses yeux où la totalité de ses frères traînaient une assez belle réputation. Bill avait été Préfet-en-Chef ; Charlie avait joué au Quidditch et était devenu un véritable phénomène ; Percy avait récolté toutes les récompenses possibles et inimaginables et Fred et Georges – non contents de jouer au Quidditch – triomphaient dans les farces et surprises en tous genres. Et Ron ? Ron regardait le temps passer, de l’envie plein le cœur et de la crainte dans les pattes. Que pouvait-il faire d’autre pour mériter sa place parmi tant d’honneurs ? Sa mère attendait beaucoup de lui, son père ne doutait même pas de ses capacités, et ses frères ne se gênaient pas pour lui affirmer tout le contraire. La seule qualité de Ron était son meilleur ami : Harry Potter. Ah, çà, oui, il pouvait être fier : à défaut d’être célèbre pour ce qu’il était, il le serait à travers les autres. Tu parles d’un destin… Mais au fil du temps, le Gryffondor avait progressivement appris à ne pas douter de lui-même et à d’abord s’accepter tel qu’il était. Le résultat était là : il se trouvait désormais Préfet et Gardien de l’équipe de Gryffondor. Harry lui avait un jour montré un artefact bien étrange : le Miroir du Riséd. Ron s’y était vu plus âgé, Préfet-en-Chef et Capitaine. A présent, il était certain que s’il s’oubliait dans la glace, seul son propre reflet lui serait renvoyé. Car il avait atteint de par ses propres moyens le désir le plus cher de son cœur.

Ronald inspira longuement, ses cheveux mouillées se collant contre son front, des gouttes épaisses lui roulant sur les joues. Un peu perdu dans ses pensées, il adressa un timide sourire à Harry, tentative joviale qui s’évanouit bien vite face à l’expression de son meilleur ami : d’un air presque meurtrier, celui-ci fixait Seamus Finnigan, les mâchoires crispées.

- Tout d'abord, bienvenue à vous, ou re-bienvenue si vous êtes là depuis longtemps, introduisit Martin.

Ron vit June Unalia secouer sa tignasse qui dégouttait de partout. De tous les élèves de Gryffondor, elle était l’une de ceux qui connaissait le moins bien. Oh, bien sûr, il n’ignorait pas les détails généraux : à savoir qu’elle était la fondatrice d’un groupe dit « de rock » nommé Pink Sky, et qu’elle allait jouer au prochain bal. De son côté, Ron se remémorait plutôt une amusante anecdote… Fraîchement débarquée en première année avec ses condisciples, elle avait embarqué dans ses bagages une guitare ekeltric ; du modèle que son père découpait dans les magazines. Pendant plus d’une heure, on l’avait vue arpenter la Salle Commune à quatre patte, marmonnant pour elle-même, jusqu’à ce que Dean Thomas, prit de pitié, vienne lui expliquer qu’à Poudlard n’existaient pas les « prises ». Le souvenir revenait de temps à autres lors de soirées animées. Mais pour le moment, elle ne parut conserver aucune rancune à ce sujet, allant même jusqu’à lui adresser un sourire aimable.

- …ailleurs, l'ancien capitaine des Serpentards a dégagé et c'est cet idiot qui l'a remplacé, continuait Martin. J'attends de vous que vous soyez meilleurs qu'eux.


Capitaine ? Remplacement ? Ron se frappa le front. S’il tenait à s’intégrer correctement dans l’équipe, une première phase serait de prêter attention aux propos du capitaine. Bien joué vieux ! Continue comme ça. Résultat, il se trouva complètement « out ». De toute évidence, Serpentard avait nommé une nouvelle tête à claques à sa tête, et au vu de la mine lugubre de tous les autres joueurs, il devait être particulièrement sournois. C’est donc tout naturellement que Ron songea à McAyr.

- Des objections? s’écria Martin Antall en tentant de couvrir le vacarme confondu du vent et de la pluie.

Ronald distingua un bras se lever sans toutefois deviner à qui il appartenait : le déluge avait redoublé d’intensité et aveuglait tout le monde ; de quoi enrhumer tout le monde. Qui a dit « le sport, c’est la santé ? ».

Les yeux bleus d’Isaac brillaient d’une lueur flamboyante alors que son regard brûlant fixait intensément Martin Antall, le capitaine de Gryffondor. Martin était un garçon de septième année bien bâti et plutôt beau garçon. Il avait l’air d’avoir la tête sur les épaules (qui elles étaient bien carrées), instinctivement, Isaac sentait qu’il pourrait avoir confiance en Martin. Chacun des membres de l’équipe pouvait ressentir, de par la prestance impressionnante de leur capitaine, sa motivation et sa détermination à arracher la coupe cette année.
Isaac fouilla sa mémoire, cependant, il n’eut aucun souvenir d’une matinée aussi venteuse et pluvieuse que celle là. Apparemment, les éléments avaient décidé de se déchaîner sur Poudlard. La pluie qui tombait dru venait violemment noyer Isaac. Ses longues mèches brunes collaient sur son front et de lourdes gouttes d’eau aussi grosses que des perles que l’on crut faites de diamants ruisselaient sur ses joues. Sa robe complètement trempée devenait lourde et il sentait ses mains glisser sur le manche de son Nimbus 2001.

Rapidement, Isaac, Harry, Martin et Ron furent rejoints par les autres membres de l’équipe. Il y eut tout d’abord June Unalia. C’était une jeune fille plutôt mignonne qui était connue pour être la leader du célèbre groupe Pink Sky. Isaac lui adressa un bref sourire à son arrivée. Se fut ensuite au tour d’Allenn de gagner le terrain de Quidditch. Un petit Gryffondor drôle et attachant à sa manière, s’était aussi le plus jeune joueur de l’équipe. Enfin, Seamus Finnigan fut le dernier à venir. Isaac ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam, il était seulement célèbre pour être le proche de Potter qui ne croyait pas à ses histoires de retour du seigneur des ténèbres… Mais qu’importe, aujourd’hui, Isaac s’était promis de ne pas penser à Potter et à ses dires de la journée. Quoiqu’il puisse en penser, ce n’était pas le moment adéquat. Il reporta son attention sur les autres membres de l’équipe. Isaac se sentit submergé par un sentiment de honte et de colère infini à son propre égard… Cela faisait six ans qu’il était arrivé à Poudlard, néanmoins, il ne connaissait véritablement personne dans sa propre maison… Il était l’inconnu au sein de l’équipe. Il savait pertinemment que personne ne le connaissait et que, au vu de son air grognon, personne ne devait en avoir envie…

Soudain, Martin fit signe à son équipe de se rassembler. Isaac laissa son amertume de côté et alla rejoindre tous les autres pour écouter l’habituel discours du capitaine. Les joueurs se rassemblèrent en cercle autour d’Antall et, tous, tendirent l’oreille dans l’espoir d’entendre une bribe de ce que Martin allait dire. Le vent mugissait avec force aux oreilles d’Isaac alors que la bruine s’épaississait en un voile brumeux, si bien que percevoir ne serait-ce qu’à un mètre de distance nécessitait un effort considérable. Le métal chromé, froid et humide, du balais de Fernandez était devenu glissant et inconfortable. A proximité de lui, Isaac aperçut Potter utiliser un sortilège d’imperméabilité sur sa paire de lunette.

*Quel crétin, j’aurais pas put y penser moi aussi! Maintenant je suis trempé comme une soupe, je ressemble à une serpillière !*


«…les mains des Serpillières… » Les paroles de Martin raisonnèrent avec une étrange vigueur dans l’esprit occupé d’Isaac qui sursauta brusquement et failli lâcher le manche de son balai. A peine venait-il d’être intégré à l’équipe de Gryffondor qu’Isaac se dispensait déjà des conseils et des encouragements du capitaine… S’il continuait à un rythme pareil, il ne resterait pas longtemps à son poste… Il tenta donc de vider son esprit au mieux et se concentra sur les paroles, pleines de sagesse, d’Antall. Apparemment, l’ancien capitaine (un soi-disant Burningham…) n’avait pas remplit son rôle de la meilleure manière qui soit. A chaque fois que son nom était évoqué, une impression de dégoût se lisait sur les visages des autres joueurs. Pour « suivre le mouv », Isaac faisait la même chose. Il fallait dire qu’il ne suivait pas énormément ce qui pouvait bien se passer dans l’équipe avant son arrivée. « J'attends de vous que vous soyez meilleurs qu'eux. Des objections? » Acheva la voix ferme du capitaine. Isaac esquissa un sourire que personne ne pourrait voir en raison des intempéries. Après un tel discours, qui pourrait bien émettre une objection ?

*On ne pourrait pas rentrer se coucher et revenir quand il fera beau ?*

Pensa Isaac en souriant, toutefois, sentant le silence trop pesant, il ajouta un simple :

« Bien parlé, je suis entièrement d’accord ! Alors on se met au boulot ? »

Lorsqu’il eut parlé, il regretta son geste. C’est dingue !! Il avait parlé et fait une suggestion. Isaac se sentit soudain fier de lui. C’était un petit pas pour l’équipe mais un grand pas pour lui-même. Finalement, les « serpillières » ne paraissaient plus si imbattables que cela…

Je m'en vais vous conter une longue histoire...C'est celle de Pérsephone et d'Hadès. Je crois que sa mère s'apellait Déméter ou un truc dans le genre. Bref, Hadès fait son numéro auprès des nymphes senscées garder Pérsephone, il l'enlève sur son char noir et l'emmene dans son royaume, les enfers. Car il en est tombé amoureux, voyez vous et qu'en plus, c'est le grand patron de la fournaise souterraine. Démeter, très attristée du départ de sa fille, pleurt toute les larmes de son pauvre corps puis rend la terre totalement pauvre et non fertile, pour se venger. Car c'est la grande patronne des culture et de la météo, Alenn pense qu'elle devait vaguement ressembler à une grenouille. Il y a une grande discution, puis finallement la fille est rendue à sa mère et tout va mieux, mais pour seulement six mois ! En effet courant Septembre la fille est redonnée à Hadès car c'est devenu sa femme.
Toute cette triste histoire pour vous dire qu'Alenn en avait ras le bol de se faire pleurer dessus par une grenouille, il faut bien qu'un jour ou l'autre les enfants quitte le nid familliale, non ? Marre.

*Maudite Démeter.*

Il tenait bien en mains son manche de balais et fixait Martin Antall. Enfin, plutôt la silhouette du Gryffondor car il était à trois mètre et la visibilitée était médiocre. Il aurait dû ramener un parapluie tiens, c'est une bonne idée. Tu le fixe au balais, avec un klaxon et un volant pendant qu'on y est. Et ,surtout !Les dès en peluches ! Il fallais qu'il en accroche à son balais ! Une voix traversa le rideau de pluie.

"Tout d'abord, bienvenue à vous, ou re-bienvenue si vous êtes là depuis longtemps. Merci à vous de vous être déplacés malgré le temps qui se gâte. J'apprécie, vraiment. Ensuite, je vais vous dire juste deux ou trois choses, et après on pourra commencer."

A bien y réfléchir, Alenn connaissait peu de monde dans Gryffondor, contrairement à tout ce monde qui lui le connaissaiy. Car ils croivent le connaitre plutôt, si on gratte en surface, oui, Alenn est simplement un gamin mais si l'on va plus profond... Peu importe. Il y avait Ron, Harry. Alenn ne connaissait pas leurs histoires plus que ça. Maintenant qu'il y pensait, il n'a jamais cherché à connaitre les gens qu'il ne fréquentait pas ! Pendant deux minutes cela le choqua puis finalement il trouva sa logique dans ses démarches. Mais il se jura d'en aprendre un peu plus sur les autres. Isaac, il ne voyais paaas du tout qui c'est, d'ailleur, il se posa deux minutes la question si ce bonhomme était vraiment à Gryffondor. Raaah, vraiment il avait des progrès à faire.
Cennyd ? Par contre, il voyait qui était ce vert ! Décidement, il connait mieux ces ennemis qe ces amis ! C'est à s'en briser la tête !

« Bien parlé, je suis entièrement d’accord ! Alors on se met au boulot ? »

Isaac avait parlé, Alenn regarda en l'air deux minutes et ouvrit la bouche pour boire un peu d'eau de pluie. Il avait écouté attentivement l'entraineur et était prêt à n entreinement, même si celui-ci se soldait par deux semaines à l'infirmerie !
Il trouva d'un seul coup, que le temps qui passait était perdu. A cet seconde précise, il devrait déja être entrain de s'entrainer !

"Oh, oh oh !Cap'taine, t'as de vaillant mousaillons. Arrête de nous faire barbotter car à défaut de sang exclusivement bleu, nous avons le sang excessivement chaud !"

Un sourire éclatant se placa sur ses lèvres tandis qu'il attendait un signe de départ.

Alenn Sullivan avait ouvert la bouche. L’habitude voulait que ce soit pour exprimer quelque chose de drôle. La météo préféra masquer le tout par un vent sifflant. Il arrive parfois que –face à la subtilité humaine – la nature ne jette un voile moqueur sur ses émotions, et s’acharne à déchaîner ses éléments. Aujourd’hui, cependant, elle devait vraiment être furax. Elle crachait, hurlait, frappait, enchaînait autant d’insolences possibles. Néanmoins, perdus dans cette lutte sans merci, sept silhouettes s’accrochaient dans le vide, déterminées. Des Gryffondor, en somme. Cette scène était vraiment représentative des valeurs de la maison : courage, détermination, inconscience, aussi.

Tandis que sa robe de Quidditch devenait de plus en plus lourde à mesure qu’elle se trempait, Ronald tira un bref bilan de sa situation. Conclusion ? Il était un imbécile. Par quel maléfice de Confusion s’était-il lancé dans pareille entreprise ? Enfin, quoi ! Il ne fallait guère être malin pour s’engager dans un sport suicidaire qui impliquait de rater certains repas, de se casser un membre/semaine et de subir des entraînements orageux. Ah ! Elle était loin la clarté glorieuse de la Coupe. Et en plus, il n’avait pas entendu l’éventuelle blague d’Alenn. Quel gâchis ! Il commençait doucement à comprendre les airs moroses qu’adoptait Harry en rentrant de ses séances… Bah ! Le positif c’est qu’il n’aurait pas à se doucher.

- On va faire un match libre, avertit courageusement Martin.

Zut. Pauvre espoir se perdant dans les ombres. L’espace d’un fugace instant, Ronald en avait souhaité capituler, reporter l’activité pour privilégier un bon feu de bois. « Terrain impraticable », n’était-ce pas une excuse parfaite ? Mais Martin Antall n’appartenait pas à cette catégorie dite « normale ». Il était plutôt de ces gens accros à leur travail et dont les yeux brillent d’une lueur assassine lorsque l’on parle de défaite. Essuyant pour la énième fois l’eau dégouttant de ses sourcils, le Gryffondor évalua soudain l’horreur de la situation. Il allait être testé ! Là, dans des conditions météo médiocres, ses atouts allaient être requis, exploités, peut-être même critiqués. Son épouvante gradua d’un cran à la vue du Souffle qu’exhibait Martin. Trop petit. Comment stopper un truc aussi minusculement sphérique ? Son Brossdur 11 n’avait ni l’agilité, ni la vitesse nécessaires à de telles prouesses.

- Un, décompta Martin.

Mais… mais il le faisait ! Il allait vraiment le faire !

- Deux

[i]Les poursuiveurs s’éloignèrent, prêts à réceptionner la balle, les battes furent levées…

- TROIS !

[i]Martin Antall propulsa le Souaffle dans les airs, où il resta suspendu le temps d’un éclair, brillant comme une goutte de sang. Il retomba mollement, June piqua, et la mêlée commença. Des Cognard furent heurtés et déviés, Harry fonça dans le sillage du Vif d’Or, et Ron fila aux buts, bien déterminé à mériter son poste de Gardien. Après tout, il n’avait pas intégré l’équipe en roulant des muscles, non mais sans blague…