[Oct.] Promenade et rencontre [Pv. Cad]

Invité

Ce wenk-end là, les élèves de plus de troisième années avaient le droit d'aller à Pré-Au-Lard le samedi. Beaucoup d'entre eux, y aller pour voir ou même revoir les confiserie de Honeydukes, boire une bonne bierre-au-beurre dans le pub de Rosemerta, aux trois-balais ou encore la célèbre maison hanté : La Cabane Hurlante. Les troisièmes et quatrièmes années étaient les plus nombreux à y aller, mais les anciens élèves, eux, s'abstenaient surchargés de travail ou ennuyés d'avoir trop vue les endroits célèbres du village sans moldus.
Pour cette sortie, le temps n'était pas idéal : de gros nuages gris menaçaient les alentours de Poudlard, ne laissant passer que quelques timides rayons de soleil. Une légère brise soufflait sur le château et le petit visage, obligeant les élèves à commencer à se couvrir. La nuit dernière, il avait plu et le chemin menant à Pré-Au-Lard était glissant.
Certains élèves, faisant les pitres devant les copains, faisaient semblant de glisser et de s'écraser dans une flaque de boue. La jeune fille qui se trouvait derrière l'un des groupes, les fixait en laissant parfois les yeux au ciel, les voyant pouffer de rire alors qu'il n'y avait rien de drôles. La verte et argent dépassa le groupe de troisième année en poussant l'un deux, qui cette fois si tomba vraiment dans une flaque de boue. Les plus prêts de la victime, l’aidèrent à se relever, mais ne dirent rien, ne jetant que quelques coups d’oeil vers Lucy qui poursuivait sa route.
Vraiment alors… J’aurais dû utiliser un sort. Sa aurai fait plus de dégâts. * La verte et argent soupira puis sortit de ses pensées observant l’entrée de Pré-Au-Lard grâce aux maisons où se trouvé déjà pas mal d’élèves qui entraient où en sortaient. Lucy passa devant les Trois-Balais, Zonko, puis une petit rue, quittant la rue principal du village. La ruelle était déserte, mais dans l’une des maisonnettes, on pouvait apercevoir une lumière rosé clair. Lucy s’arrêta presque devant la vitrine du restaurant bar. Elle reconnaissait cet endroit, malgré le temps qui la séparé avec la première fois où y été entré. Mais elle n’y était pas rentré seule. L’année dernière, en fin d’année la jeune fille était sortit avec le gardien des Gryffondors et celui-ci l’avait emmené ici, un endroit pour les amoureux en tête-à-tête. Lucy passa devant le restaurant, où se trouver certains couples du château, marchant avec une certaine raideur. Lorsqu’il fut hors de vue, après avoir tourné dans une autre rue, Lucy respira profondément. Elle n’arrivait toujours pas à le chasser de son esprit, malgré sa rencontre avec un certain Regis, et son aventure avec Jessicayumi dans la bibliothèque. La jeune fille fermit les yeux en se disant à nouveau que ce n’était qu’un petit c*n et qu’il ne vallait rien d’autre que de recevoir un châtiment plus que douloureux.
Lucy continua son chemin chassant de son esprit, se qu’elle venait de voir et de penser. Qu’allait-elle faire maintenant ? Elle avait longuement hésité avant de venir à Pré-Au-Lard car rien ne l’enchanté, même la Cabane Hurlante, malgré son étrange histoire où on l’appelait : La Maison Hanté. La jeune fille avait déjà essayé d’y entrer, mais elle n’avait trouver aucun moyen d’accès. * Protégé par des enchantements puissants. * C’est ce qu’elle se répétait lorsqu’elle repensait à cette silhouette sombre et délabrée.
Après dix minutes, à traîner dans les petites rues étroites de Pré-Au-Lard, Lucy revient sur la grande route principale, où elle pouvait apercevoir de loin, le pub de Rosemerta. Pourtant, la jeune fille n’allait pas dans ce sens, elle se contenta d’aller vers la tête de sanglier, même si elle ne souhaitait pas y entrer. Alors qu’elle regardait les boutiques de la grande rue, elle en remarqua une qui la fit s’arrêter. Le magasin n’était pas immense mais parfait pour être dans un coin calme, sans que se soit surchagé comme chez Rosmerta. La vitrine n’était par très accueillante, avec tout ces livres qui parlaient tous de sujets différents, mais le tire de la boutique la fit un peu rêvé. Elle pensa sur le coup que l’homme ou la femme qui possédait ce magasin avait beaucoup d’imagination, car au lieu d’un titre habituel, genre : Fleury et Bott, il y avait à la place un poëme en écriture dorée :

Venez, inconnus, venez
quittez les rivages mornes de la réalité
et partez en quête des ogres et des fées
Sur les rives de l'Île Lettrée

Lucy relut le poème plusieurs fois avant de regarder à nouveau la vitrine. Elle hésita un instant, puis poussa la porte d’entrée qui fit sonner des grelots pour que le libraire soit informé des visites des clients. Lucy s’attarda observant la pièce. On ne voyait presque plus les murs tellement, les étagères remplies de livres les cachaient. Des tables rondes étaient disposées, les unes séparés des autres pour que les clients ne soient pas collés les uns aux autres. Au fond de la pièce, la jeune fille remarqua un petit coin aménagé, mais n’y fit pas très attention. Elle se retourna vers la porte, et observa que la rue avait disparut, il y avait une forêt sombre laissant passé que quelques rayons jaunes, illuminant un petit carré de végétations denses. La jeune fille se retourna à nouveau vers le centre de la pièce qui était toujours très silencieux. La jeune fille s’approcha d’une étagère et caressa certains livres des bouts des doigts lisant des titres qui étaient tous très différents des autres. Lucy s’arrêta sur l’un d’entre eux. C’était un conte pour enfant et Lucy se dit qu’elle aurait bien aimé, revenir en arrière, et cette fois, elle saurait ce qu’elle aurait à faire. La jeune fille sortit le bouquin, des entraintes des autres livres, puis l’ouvrit vers le milieu. Elle jetta quelques coups d’œil mais le referma en entendant quelqu’un venir. Lucy reposa le conte puis se tourna vers là où elle avait entendu les pas. Devant elle se trouvait un homme qui avait, les cheveux bruns foncés, il devait avoir la quarantaine. Lucy l’observa puis se pencha légèrement en avant signe de politesse.

« Lucy Maléfice… Élève de Poudlard, comme vous devez le voir. » dit-elle, observant toujours l’homme. Elle jetta un vif gout d’œil à sa robe de Poudlard avant de le fixer à nouveau.

Invité

Ce samedi était assez faste finalement. Les élèves entraient et sortaient à un rythme peu soutenu mais régulier qui faisait que s'il n'y avait jamais foule dans la librairie, il se passait rarement un quart d'heure sans qu'un nouvel élève ne se présente. Et là, cela faisait exactement douze minutes et ving-six secondes que la boutique était vide. Enfin si l'on en croyait le tic tac de la montre d'argent de Cad.

Le libraire était habillé de l'une de ses nombreuses robe brunes, sobres, coupées à la perfection mais sans rien de spécial. Il avait acroché sa cape d'un rouge sombre presque noir à l'entrée et avait posé sa montre sur le comptoir pour pouvoir la surveiller sans avoir à la sortir tout le temps. Il avait décidé de passer son temps libre à mener des recherches sur les élèves qu'ils connaissait et s'interressait aujourd'hui à la famille Collins et plus précisément la jeune Majandra. Il avait entendu dire par les nombreux ragots qui criculaient en les deux cousines étaient très liées et que l'aînée de la famille avait un caractère froid et calculateur qui effrayait beaucoup. On murmurait même que le seul à lui tenir à peu près tête se nommait Cennyd McAyr.

Nom qui avait évidemment retenu l'attention du mangemort vu que la seule famille vivante qui lui restait, pour autant qu'il le sache, se nommait ainsi et avait justement l'âge de l'élève cité. Cadfael n'avais jamais vu son demi-neveu. A peine savait-il de qui il s'agissait, n'ayant apprit son existence que par un fair-part dans le journal et une lettre que lui avait envoyée le père de Loed. Il avait oublié son existence pendant un certain temps mais d'apres ses calculs, le jeune homme devait maintenant arriver au terme de sa scolarité et ce serait une bonne chose que son héritier rejoigne la Cause. Même si d'après ce qu'il en savait, ledit héritier semblait préférer les filles à la politique. Enfin il avait le temps de voir. Prendre contact était surement la meilleure et la seule chose a faire pour le moment. Pas la peine d'en faire trop.

Les grelots sonnèrent et une jeune fille entra dans la pièce. Serpentard d'après l'uniforme et la quinzaine à vue de nez. Elle semblait si prise par la boutique en elle-même que Cad' décida de ne pas la déranger et reprit ses recherches en attendant qu'elle vienne elle-même lui demander conseil. Ou pas. Certains élèves comprenaient d'instinct le fonctionnement un peu particulier de cette boutique pas comme les autres où le but premier était l'échange et pas la vente.
Il l'a laissa se promener à sa guise mais ne put résister à sa curiosité maladive en la voyant ouvrir un livre. Quel genre d'ouvrage avait attiré l'attention de cette jeune brune ? Un grimoire de magie noire ? Un traité sur les blasons ? Un manuel de potions, un roman ? ... un recueil de contes ? Curieux. Amusant presque. Voila une personnalité qui promettait d'être interressante.

Avant qu'il ne puisse s'éloigner discrètement, l'adolescente reposa le livre et se tourna vers lui, se présentant avec naturel et simplicité. Cadfael s'inclina légèrement, avec toute la correction qu'on lui avait apprise enfant, se demandant distraitement ce qui le faisait agir avec cette fillette comme il le faisait devant les sangs les plus purs d'angleterre.

"De la noble maison de Salazar Serpentard si ton blason ne ment pas. Cadfael, pour te servir Mlle Maléfice. Et si tu aimes les contes, permet moi de te recommander cet ouvrage..."

D'un coup rapide du poignet (gauche), il lança un accio informulé et en quelques secondes, un très beau livre relié de cuir couleur miel arriva dans ses mains.

"Il s'agit d'un ouvrage rassemblant les plus beaux contes de Grimm et d'Andresen. Ils ont été illustrés au 19eme siècles par les meilleurs artistes sorciers allemands du moment. Si vous aimez ce genre de magie là, je suis certain qu'il vous plaira."

Et, avec un sourire sincère, il lui tendit l'ouvrage pour qu'elle puisse l'examiner à son aise. Cela lui laisserait le temps de réfléchir et la façon dont elle accueillerait cette suggestion serait de toute façon fort utile pour comprendre la personnalité de... Lucy si ses souvenirs étaient bons.

Invité

Lucy observa l'homme tout en l'écoutant. Elle lui rendit un sourire lorsqu'il parla de la maison de Salazar Serpentard. La célèbre maison, plutôt. Lucy descendait d'une rare famille de sang pur qui y avait passé toute une génération sans la moindre trace d'un Gryffondor ou d'autres maisons dont Lucy n'aimait pas du tout. Gryffondor pour les imbéciles qui se croient êtres comme des héros, Serdaigle pour les intellectuels, et comme le dit certain, les Poufsouffle pour les poubelles. Lucy repensa à l'année dernière, lors de sa quatrième année, où un certain Cédric Diggory avait été élus pour faire partit des trois candidats, à la coupe de feu. La jeune fille repensa soudain à son père... S'il avait été vraiment assassiné par lui... Alors il était de retour.
La jeune fille sortit de ses pensées puis se tourna vers le livre que Cadfael lui tendait. Pour une deuxième fois, elle le prit dans ses mains, puis tourna la page, chassant de ses pensées son père. Après avoir lut la première phrase, elle releva la tête lorsqu'elle s'adressa à l'homme.

« Se que je porte ne m'en jamais, sauf moi même peut-être. Mais si je mens, je peux donc mentir sur ce que je porte... Donc d'un côté vous avez raison... Mais sinon, oui je suis bien de la noble maison de Salazar Serpentard. »

Lucy prit une chaise et s'assit à l'une des tables rondes posant le livre devant elle.

« Les contes ne sont pas mon univers... Bien sûr tout sorcier ayant, été éduqué comme un sorcier doit connaître ces contes, mais pour moi sa n'a pas été comme sa. Elle marqua une courte pause puis tourna son visage vers celui de l'homme. Puis-je me permettre de vous posez une question personnelle ? De toute façon, sa m'étonnerai que vous répondriez comme je pense alors allons droit au but, pour en conclure pourquoi une famille de sang-pur ne raconterait pas à leur propre fille les contes les plus connus et les plus magiques qu'il soit ? »

Lucy reposa à nouveau son regard sur le livre pui avec un petit sourire comença. Elle savait que le libraire en avait vraiment rien à faire de cette histoire mais elle la raconta quand même.

« Comme vous devez sûrement le savoir, les lignées de son pur son très rare malheureusement, nous sommes donc forcés de nous marier avec des moldus. Heureusement, ma famille en aucun n'aurait fait celà, et la famille à commencé à se rétrécir d'années en années, jusqu'à ce qu'il reste plus qu'un couple du nom de Maléfice. Mes parents, eux même étaient les derniers descendants des Maléfices. Obsédait pat cet arbre généalogique, ma mère a voulut vite avoir un garçon et en faire trois maximums. Après comme elle le dit, elle ne veut pas devenir une p*tain. Au plus grand malheur de toute ma famille, une fille est arrivée au monde et non un jeune homme qui sauverait la lignée des Maléfice. Maintenant nous arrivons vers la fin de l'histoire... Et ce début de fin, je l'ai vu en rêve. Toute ma famille était réuni autour d'un grand lit. La pièce était sombre, dans les couleurs vert émeraude. Ma mère était dans le lit, mon père dans la ligne qui était face à sa femme. Mon j'étais dans les bras d'une femme qui pleurait. Elle était sur la droite du lit, et tenait entre ces bras un enfant. Cette femme était la bonne et devant elle, un homme de grande taille, assez enveloppé, recouvert d'une cape vert foncé pointé une baguette vers sa poitrine. Là où l'enfant se trouvait. Là où je me trouvais. La femme qui me tenait supplié mon grand-père de ne pas me tué, mais il n'a pas eut de pitié, il y avait que de la haine en lui. Il y eut un éclair de lumière verte au moment où la bonne c'est retourné pour ce mettre à ma place. A la place de ma mort. »

Lucy se tut laissant le silence l'envahir. Elle regarda la vitrine puis le livre avant de conclure à toute cette histoire.

« Et comme vous l'avez sûrement compris, la femme est morte, sans que ma mère, mon père ou un autre membre de ma famille essayait de m'épargné de la mort. Cette femme, qui en faite n'était là que pour aidé le médecin pour l'accouchement, qui ne me connaissait même pas, à sauver la vie d'une fille peut-être pour rien. N'aurait-t-elle pas pensé qu'après avoir fait ce geste, il m'aurait tu ensuite ? Pourtant je suis toujours en vie n'est-ce-pas ? Mais bon, pour l'instant c'est pour vous montrez que je n'ai pas eut l'éducation d'un enfant normal. Mon mère était horrifié d'avoir fait naître une fille alors qu'elle voulait un garçon, mon père ne voulait pas énervé ma mère avec cette histoire sinon cela devenait horrible et enfin mes grand-parents me détestaient plus que tout d'avoir rompus la lignée de sang-pur portant le nom de Maléfice. Ils n'ont entré dans ma tête que magie puissante et sang-pur, devoir et ordre. »

Cette fois ci, Lucy se tut vraiment, elle observa le livre avec un faible sourire qui pourtant n'avait rien de joyeux après ce qu'elle venait de racontait. La jeune fille rouvrit le livre à la première page et lut, ne s'attendant pas ce que le libraire dise quelque chose.

[Mode adore parler, désolé, pas terrible comme post. ]

Invité

Cadfael ne s'attendait pas du tout à ce genre de révélations. Il n'avait rien fait pour les attirer même s'il aimait toujours apprendre les histoires des différentes familles sorcières d'angleterre. Surtout lorsqu'il s'agissait d'une famille de sang pur.

"Ce n'est pas très personnel comme question et pour vous répondre honnêtement, je n'en sais rien. Peut-être les jugeaient-ils inapropriés a votre éducation."

Mais il n'eut pas le temps de développer d'avantage, la jeune fille venait de se mettre à parler comme si sa vie en dépendait. Au début, tout se passait plutôt bien. La réponse énigmatique de l'enfant l'avait fait sourire, amusé puis il fut surprit d'apprendre qu'elle ne connaissait pas ses contes. La suite le laissa presque bouche bée. Il savait ce dont certaines familles étaient capable de faire pour avoir l'héritier indspensable à la survit de leurs noms mais gaspiller ainsi un sang pur lui paraissait inconcevable. Le dévouement de la sage femme par contre ne l'étonna qu'à moitié. Ceux qui consacraient leur vie à en faire venir d'autres sur cette terre ne supportaient que rarement les meurtres de sang froid. Ce qui était étonnant c'était qu'elle s'en souvienne comme elle le disait. Car a moins qu'on ne le lui ai raconté (et il ne voyait pas QUI se serait amusé à conter une telle horreur avec autant de détails à une enfant), ou qu'elle soit totalement mytomane et aie tout inventé (ce qui était possible mais révélait un degrès de folie assez inquietant, surtout que les Maléfices étaient en effet une famille de sang pur), il fallait bien qu'elle s'en soit souvenue. Or les gens possédant des souvenirs datant d'avant leur 3eme année étaient très rare. D'apres ce qu'elle disait, elle était nouveau né à l'époque...

"Je ne puis que compatir, et m'excuser. Je ne voulais pas faire remonter de souvenirs douloureux et ma question était purement réthorique à la base."

Il nota toutefois dans son agenda mental de se renseigner sur la famille maléfice. Il voyait à peu près ou ils se placaient dans le grand arbre généalogique des familles de sang pur d'europe et plus précisément d'angleterre mais il lui manqit visiblement des détails. Dans quel camps étaient-ils ces descendant des Serpentards ? Pourquoi n'avait il jamais entendu parler d'eux avant ? Etaient-ils mangemorts ou partisants de Dumbledore ? Quels étaient leurs points faibles, leur force ? Pourrait-il utiliser la dissention entre la mère et le père ? Et si toute cette histoire était vraie et non un triste canular, il possédait un moyen de pression sur eux. Cette rencontre avait été prolifique qu'il s'agisse d'une folle ou d'une rescapée.

Cadfael avait gardé son sourire, son regard doux et respectueux, et son visage neutre tout le temps que dura ses réflexions. Il remarqua que malgré tout, la fillette s'était assise à une table et avait commencé le livre. Les contes n'apportaient pas seulement un enseignement centenaire. Ils avaient également pour but de distraire, de faire rêver, d'offrir aux esprits les moins imaginatifs un moyen d'échapper un moment à la réalité.

"Ces contes sont commun au monde moldu et au monde sorcier. Il y en a de plusieurs sortes. Vous y trouverez peut-être les réponses que vous cherchez. Au pire vous vous serez distraite. Les parents ne sont pas tout et vous avez totalement l'âge de vous instruire par vous même si vous le souhaitez."

Invité

Lucy regarda le bouquin. Un conte... Elle n'en n'avait jamais entendut, même une petite histoire. Celà était pour les enfants, les gamins, comme dirait son grand-père maternelle. Lucy avait tout expliqué à Cadaael, même si elle le connaissait que depuis quelques minutes pas plus. Pourquoi ? Lucy ne comprend pas elle aussi certaine chose, qu'elle fait, mais en tout cas, au fond d'elle une petite réponse est cachée. Mais elle la laisse cachée, elle veut que personne ne la voit, même si 'était simple à deviner et même très visible. Elle se le cache plutôt... à elle-même. L'horrible vérité... Elle ne voulmait pas la voir, elle ne voulait pas la regarder en face. Elle se contentait à l'éviter, la contourner, sans prendre la peine d'y réfélchir.... Sans prendre la peine de dire : " Mais si c'est vrai, et c'est comme sa. " Jamais Lucy aurait pu le dire et même le penser. Rien d'éfleurer cette pensée l'enrageait et elle devenait violente.
Pendant son récit qui dura plus que deux minutes, l'homme avait plusieurs réactions. Comme au début la surprise de ce déclanchement de vérité puis l'écoute et la patiente. Lucy se rendait bien compte de ce qu'elle avait fait et se repproché un peu d'avor dit tout celà à un homme qui en avait sûrement rien à faire de sa vie. Le principal c'était qu'il vende des livres. Lucy n'y croyait pas vraiment, mais c'était un libraire pas un psy, comme dise les moldus.

"Je ne puis que compatir, et m'excuser. Je ne voulais pas faire remonter de souvenirs douloureux et ma question était purement réthorique à la base."

Lucy fit un petit sourire, ni triste, ni joyeux, puis prit une inspiration avant de regarder Cadfael.

« Ce n'est pas la peine de vous exusez, vous n'avez rien fait pour que cela arrive. C'est juste moi. Je rêve souvent de la mort de cette femme et fallait que je parle. Après ne me demandé pas pouraquoi j'ai raconté cette histoire à vous. Je me surprend moi même »

La jeune fille tourna une nouvelle fois son regard sur la pièce avant de continuer.

« Ces souvenirs ne sont pas vraiment douloureux mais lontains... Mais voyez-vous je déteste lorsque l'on ne me dit pas la vérité et il se trouve que ma famille m'a caché pendant 15 ans cette histoire. Car maintenant, j'aimerais bien savoir de ce qu'ils vont faire de moi... Si je suis vraiment inutile. »

La jeune fille préféra arrêtait là et elle fut heureuse que le libraire parle de se livre pour changer de sujet. Même si Lucy n'avait pas vraiment envie de se plonger dans ce livre, car elle ne lisait que quand sa l'interressé, la jeune fille répondit.

" Je vous remercie, je vais sûrement lire ce livre pour, comme vous le dîtes, me distraire... Mais avant de plonger dans ce conte j'aimerais vous demandez, ce que vous fesiez avant. Car cette librairie est toute récente non ? Donc vous avez forcément fait autre chose avant de vous installez ici, n'est-ce-pas ? "

La jeune fille fixa l'homme de ses yeux marron noisettes. Son regard n'avait rien de froid, ni de mademoiselle-veut-tout-savoir-et-veut-avoir-une-réponse-correcte. Lucy n'était pas comme sa, son regard était posé, calme, patient. Si l'homme ne voulait pas lui dire, c'était son droit, mais des petis doutes resteraient dans le crâne de Miss Maléfice.

[ Me revoilà des vacances et j'en profite pour te répondre car tu as du attendre longtemps. Désoler pour le post pas terrible mais je suis en manque d'idée. ]

Invité

Cadfael attirait souvent les confidences des gens. Ce qui lui était particulièrement utile et ne le dérangeait absolument pas. Il ignorait pourquoi on lui faisait tellement confiance, surtout qu'il était le seul de sa famille à être ainsi. Cela devait venir de sa mère, cette sang-mêlé qu'il n'avait pas connu.
Aussi lorsqu'elle s'excusa et avoua ne pas savoir ce qui avait déclenché cette avalanche de souvenirs, il se contenta une nouvelle fois de sourire doucement. Cadfael aimait trop communiquer pour être de ceux qui pensaient que les mots étaient les seuls moyens de communication efficace. Beaucoup de choses se passaient de mots.

Un simple hochement de tête ponctua la suite du discourt de la jeune Lucy. Il savait ce que c'était que d'apprendre que toute sa vie n'avait été qu'un triste mensonge. Lorsqu'on lui avait apprit que Mère n'était pas sa mère, que Junior et Jane n'étaient pas vraiment ses frères et soeurs et surtout que sa véritable mère était de sang mêlée, que lui-même ne faisait pas partie de la caste très select des sang pur que pourtant on lui avait apprit à honnorer et à respecter, il avait eu l'impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds et il lui avait fallu des années pour s'en remettre. C'était d'ailleurs à cette époque que Cad avait prit la décision de ne plus jamais proférer un seul mensonge. Serment qu'il tenait toujours plus de trente ans plus tard.

"Personne n'est inutile Mademoiselle. Chaque vie doit être préservée et a un rôle bien précis. J'en suis persuadé. Même si vous ne le voyez pas tout de suite, un jour vous saurez ce que vous devrez faire de votre avenir. En attendant, étudiez et profitez de chaque instant pour vous instruire et devenir plus forte. Ainsi quand vous aurez trouvé votre but personnel, vous aurez également les moyens de l'atteindre."

La question de Lucy l'étonna toutefois beaucoup. Qu'elle veuille changer de sujet n'avait rien de surprennant mais lui demander ce qu'il faisait avant par contre était très original. C'était d'ailleurs la premiere fois qu'un adolescent lui posait la question. Il refléchit un moment. Devait-il répondre ? Et si oui, ou commençait et se terminait l'avant ? Pas qu'il ai grand chose à cacher de ce coté là (ni d'aucun coté d'ailleurs. Le meilleur moyen de dissimuler quelque chose était souvent de le mettre à la portée des gens. Sans l'afficher bien entendu.

Le regard clair du libraire jaugea un instant celui noisette, calme et patient de la jeune fille puis s'eclaircit encore, devenant presque gris. Il avait prit sa décision.

"Je change souvent de profession, j'aime découvrir de nouvelles choses et me retrouver face à de nouveaux défis. Alors... en sortant de Poudlard je suis rentré au ministère. J'ai plus ou moins fait le tour des départements, à différents niveaux mais je ne saurais tous vous les nommer. Ils se mélangent souvent et de plus, je risque d'en oublier. Ensuite j'ai du m'occuper des affaires de mon pere un moment puis je suis allé vivre aux Etats-Unis. Là bas j'ai été gardien de musée, barman, j'ai fais pas mal de vente aux enchères et d'antiquités, fondé plusieurs clubs, de lecture essentiellement. Puis je suis rentré en Angleterre, j'ai prit le temps de me réhabituer au pays, et me voila."

Il avait énuméré ses différentes professions d'un ton calme et plat comme s'il parlait de quelqu'un d'autre et sans entrer dans les détails. Si elle n'avait pas reconnu son titre, il n'était pas obligatoire de dire qu'il n'avait pas vraiment eu besoin de travailler pour gagner sa vie depuis son départ du ministère. Il y avait de longues périodes durant lesquelles il n'avait pas eu de professions. Cela ne voulait pas dire qu'il n'avait rien fait, au contraire mais il était simplement trop occupé pour prendre le temps de gagner sa vie. Il sourit une nouvelle fois, pas gêné du tout et se décida à rendre la pareille à la jeune fille. Après tout, elle l'avait bien mérité.

"Et vous Mademoiselle, avez-vous une idée de ce que vous voudriez faire lorsque vous aurez terminé vos études ?"

Ses yeux gris foncèrent un peu, retrouvant leur couleur gris/verte habituelle et sondèrent le regard sombre de la jeune fille avec l'acuité d'un rapace, son animal-emblème.

Invité

Lucy rendit à nouveau son sourire à l'homme. La jeune fille repensa à ses parents puis se dit qu'elle ne devait pas informer l'homme tant qu'elle ne savait pas vraiment dans quels camps il était. S’il était près de Dumbledore, des histoires arriveraient à sa mère ainsi qu'à ces grands-parents et ce n'était pas son envie. La jeune fille, même si elle détestait sa mère, ne pouvait penser la voir enfermé à Askaban avec les
gardiens : les détraqueurs. Lucy revit le, ni homme, ni bête, rentrait dans le compartiment lors de sa troisième année. Un froid inhabituel sans la moindre trace de joie de gaieté... d'amour. La jeune fille chassa de ses esprits ses souvenirs qui pour l'instant n'avaient pas le moindre intérêt. Elle, était toujours assise devant l’homme ne sachant pas vraiment quoi lui dire. Elle voulait en savoir un peu plus sur lui, mais elle n’osait pas poser des questions trop dérangeantes non plus. D’un côté elle n’aurait pas aimé qu’on la questionne trop sur sa vie privée, comme si c’était un livre… Lucy regardait toujours l’homme, les yeux couleur noisette croisant le regard gris vert.. Elle remarqua qu’il portait toujours un sourire aux lèvres, un regard presque toujours neutre et une façon toujours polie, avec un ton dans la voix mesurée. La jeune fille l’écouta et ne chercha pas à répondre. Et puis de toute façon pour quoi dire ? Lucy n’avait jamais été vraiment sûre d’elle. Lucy se demanda comment se passerait son avenir. Était-il heureux ou triste et sombre ? Lucy n’en avait aucune idée, en tout cas, elle passait souvent du bonheur, au malheur… Et en ce moment elle était en grande passe de désespoir et d’aucune attache pour se rattraper. Lucy soupira doucement et haussa les épaules en signe de réponse. La jeune fille baissa les yeux sur ses jambes, ne voyant pas la surprise de Cadfael. Elle avait remarqué aussi, que peu d’émotions se dessinaient sur son
visage et elle ne pouvait rien deviner de lui. Lorsqu’elle redressa la tête pour entendre sa réponse, elle
observa que ses yeux avaient changé de couleur comme elle lorsqu’elle était en colère. Ses yeux étaient passés au gris clair et Lucy se posa à elle-même, quelle émotion déclanchait ce changement de couleur. La jeune fille se contenta d’écouter attentivement, ne sachant pas répondre à sa propre question. Lucy sourit lorsqu’il eut fini. Il était parti en Amérique… La chance se dit tout de suite Lucy. Partir de cette grande île où elle s’étouffe, où elle en à marre ! Marre de la vie, marre de la stupidité de sa mère, marre de sang-pur qu’elle aurait dû sauver… La jeune fille le voyait mal être barman ou travaillait au ministère. Elle avait pris l’habitude de le voir derrière des livres, et il s’emblait allé bien avec. Après tout il avait choisi de faire libraire, mais pourquoi ? N’était-il pas assez bien au ministère ? Voulait-il être proche de son adolescence qu’il avait passé à Poudlard ?

* Tu te poses trop de question, se dit Lucy. *

La jeune fille fut un peu surprise qu’il lui renvoie la question et elle prit son temps, choisissant bien ses mots, ne voulant pas lui révéler toute la vérité. Les yeux vers la vitrine, elle pris son temps avant de répondre enfin.

« Je ne sais pas vraiment… En faite, il y a pleins de métiers, mais aucun me convient vraiment. Professeur à Poudlard… Non, je serais une trop mauvaise prof’. Je ne voudrais pas travailler pour le ministère, non plus. Gringotts tout sa… Non. »

Lucy n’en dit pas plus. Elle posa son regard neutre sur l’homme et enchaîna la conversation avec une nouvelle question, pour ne pas la laissait sur ce “ non tout dit. ’’

« J’imagine que personne pense tout de suite à ce qu’il veut faire plus tard ? La plupart des adolescents de mon âge ne savent pas non plus. Et plus que vous avez beaucoup changé de métier, je peux croire que vous ne savez pas trop non plus, non ? À mon âge. »

Précisa-t-elle à la fin de sa question, un petit sourire a coin de la bouche. Lucy attendit la réponse de l’homme, ne pensant pas vraiment y être allé un peu trop loin. Après tout la question n'était pas très personnelle et spéciale que ça. Elle l'avait surtout posé pour ne pas précisé d'autres choses sur son avenir.

Invité

"A votre âge, je voulais devenir Ministre de la Magie"

C'était sortit tout seul, avec un sourire indulgent pour l'adolescent plein de rêves et de revandications qu'il était à l'époque. Oui, il était assez rare de savoir aussi tôt ce que l'on voulait faire mais Cadfael avait toujours eu besoin d'un but pour avancer dans la vie et lorsqu'il avait comprit qu'il n'arriverait jamais à se faire pardonner de son 'infirmité' auprès de son père, il avait bien fallu trouver autre chose.

"Pourquoi dites-vous que vous feriez un mauvais professeur ? Après tout, si vous aimez apprendre et enseigner je ne vois pas ce qui vous en empêcherais. Vous avez encore du temps pour corriger vos éventuels défauts. Et puis vous savez, il y a tant d'opportunités à part le Ministère, Gringotts ou Poudlard... Vous trouverez votre voie c'est évident."

Un nouveau sourire. Cad aimait réconforter les gens. Ou plutôt, il n'aimait pas voir de la souffrance. Cela le gênait et par conséquent, en bon égoïste, il s'efforçait à y reméder. En voyant cette jeune sang pur aussi perdue, il se jura une nouvelle fois de faire son possible pour contribuer à créer le monde dont il rêvait. Un monde magique loin des Moldus et de leur influence nefaste. Un mode propre, rangé, ou chacun aurait sa place, une enfance heureuse, sans drame, sans peur, sans rien d'autre qu'une famille aimante, des amis fidèles, des cours adaptés. Bref, un monde peut-être utopique, surement idylique mais tellement plus agréable que cet espèce de désordre flou et brouillon dans lequel ils devaient se dépatouiller à présent. Oui, c'étaient des enfants comme Lucy qui redonnaient foi en la Cause et dans le Seigneur des Ténèbres.

"Si vous voulez savoir la vérité, je m'ennuie facilement alors je change de profession pour avoir de nouveaux défis à relever et découvrir une autre façon de voir la vie. Je n'aime plus l'idée d'être coincé dans une ornière qui me mettrait des sortes d'oeillères mentales, m'empêchant d'évoluer comme je le souhaite."

Il y avait toutefois quelque chose d'étrange dans la façon qu'avait Lucy de lui renvoyer la balle. Il n'était pas dupe de ses stratagèmes, poser une question pour éviter de répondre à une autre, c'était de la politique de base. Mais Cad' considérait souvent que l'absence de réponse en était une en soi. Ils n'avaient parlé que quelques minutes mais le libraire s'était déjà fait une idée de la personnalité de la jeune fille. Restaient quelques points d'ombre à éclaircir toutefois mais ils touchaient à un point délicat de la vie de la jeune fille.

"Vous avez bien une matière préférée non ? Pourquoi ne pas partir de là pour définir votre futur profession ? Vous voulez que je vous aide à vous orienter ?"

Il n'était pas professeur, il n'était pas de sa famille ni même lié à eux, et c'était ce qui le poussait à faire cette étrange proposition. Parfois il était plus facile d'entendre les conseils de quelqu'un d'éloigné de vous, d'objectif mais bienveillant, plutôt que de devenir l'enjeu narcissique d'un parent ou d'un professeur. De plus, la proposition de Cadfael avait un autre sens car si elle acceptait sa proposition, il pourrait façonner sa pensée de façons à ce qu'elle soit prête à rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres lorsque viendrait pour elle le temps de faire un choix. Il perdait sans doute son temps mais qui ne tente rien...

Invité

Lucy garda son sourire lorsqu’il parla du ministère de la magie. Jamais elle n’avait eu cette idée, malgré la profession de son père, qui lui aussi avait travaillé au ministère. Elle n’avait jamais aimé leurs idées et leurs façons idiotes de nier tout ce qui peuvent montrer que le ministère est aussi faible, comme une souris contre un chat. Lucy avait remarqué que le sourire, qu’avait dessiné l’homme, ressemblait étrangement à un enfant. La jeune fille pensa que depuis longtemps il avait voulut faire ce métier, mais pourquoi s’en aller aux Etats-Unis alors ? Lucy garda cette question dans sa tête, cela reposant une nouvelle fois. Elle écouta l’homme et répondit presque aussitôt qu’il ait posé la question. La réponse était simple et toute bête.

« L’enseignement ne m’a jamais attiré, il faut dire, que rien qu’en voyant les gens de ma classe dormir, personnellement en tant que professeur, j’aimerais surtout pas ça. Bien sûr certains, écoute, mais bon… Apprendre, n’est pas mon truc non plus, il faut vraiment que sa m’intéresse pour que j’arrive à comprendre et avoir d’assez bonnes notes. De toute façon, il n’y a que ma mère qui me pousse, sinon je ne serais jamais là où j’en suis. C’est ce que je pense de moi… »

Lucy regarda le livre des contes, mais pour l’instant elle était mal partie pour commencer le bouquin. La jeune fille reposa son regard sur l’homme. La discussion était calme, sans émotion forte, même si de chaque côté, les deux personnes avaient quelque chose à cacher à l’autre. Lucy gardait son expression neutre sur son visage, écoutant l’homme, ne voulant pas rater un mot de ce qu’il disait. Chaque parole, chaque expression, chaque geste pouvaient renseigner Lucy sur le caractère, la personnalité de Cadfael. Lucy aimait trouvait et cherchait les tics ou les manières des personnes, qu’elle ne connaissait pas. Malheureusement pour elle, le libraire était assez indéchiffrable. Il restait toujours très polie, avec un petit sourire, bavardant comme quelqu’un… de normal. Mais Lucy trouvait louche certains point, elle n’arrivait pas à ce dire, que c’était comme sa et pas autrement. Elle aimait chercher, même si ces notes montraient plutôt un problèmes de comportements et un manque d’investissement dans son travail. Lucy ne fut pas surprise ce que Cadfael lui dit ensuite et elle lui déclara :

« Pas beaucoup de personnes aiment le changement… Surtout dans le métier, mais je vous comprends. Resté enfermer dans un bureau, ce n’est pas vraiment quelque chose de joyeux. »

Lucy se posa pas mal de questions sur le libraire. Malgré son air détendu et ces questions qu’on pose souvent aux adolescents, la jeune fille se demanda ce qui avait derrière tout ça. Et elle fut assez surprise, lorsqu’il lui parla. Pas surprise de la question assez banale, mais surprise de son aide. Qu’attendait-il vraiment d’elle ? Pourquoi voulait-il l’aidé ? Et pourquoi elle ? Lucy savait qu’il ne faisait pas ça avec tout le monde, sinon, il y n’aurait pas mal d’élèves ici, attendant de ces conseils. Lucy le fixa un instant avant de répondre.

« Je n’ai pas de matière préférée. En tout cas, cette année. D’habitude je préfère la défense contre les forces du mal, mais avec Ombrage… C’est différent. On ne peut pas jeter de sort. Sinon la métamorphose est une matière que j’aimerais un peu plus, si Mc Gonagall nous ne l’enseignait pas. »

Lucy attendit un tout petit peu, avant de dire si elle acceptait ou pas, l’aide de Cadfael. La jeune fille répondit finalement :

« D’accord, j’accepte. C’est gentil à vous…»

Lucy sourit en le regardant. Mais d’un côté elle se demandait ce que vraiment il allait lui faire.

Invité

La discussion se dirigeait lentement mais surement vers une impasse. Ce qu'il fallait essayer d'éviter au maximum car c'était lorsque tombait le silence que les choses se gâtaient. Puisqu'ils avaient fait le tour des professions possible pour la jeune fille (qui de toute façon avait le temps de voir venir). Il attendit une question de la jeune fille sur son changement de vocation. C'était ce qui revenait le plus souvent lorsqu'il parlait de ses rêves d'adolescent mais rien ne vint. Amusant. Instructif surtout. Surtout si on ajoutait ce fait avec les explications de Lucy. Les adolescents avaient souvent des résultats irréguliers. Ils étaient trop jeunes pour apprendre ce qu'il fallait sans prendre en compte des facteurs emotionnels comme l'humeur du moment, l'interêt de la matière ou la sympathie que leur inspirait leur professeur.

Ainsi Lucy était poussée par sa mère ? Cadfael n'arrivait pas à déterminer si la jeune fille trouvait ça bien ou pas. Le 'je ne serais pas ou j'en suis' sonnait aux oreilles du libraire à la fois comme un reproche et une louange. Il n'y a QUE ma mère qui me pousse... Je ne serais pas là où j'en suis... La pause qui suivit cette révélation, pensive valait à elle seule tout un roman que le libraire aurait aimé déchiffrer. Mais sans clef il avait peur de ne pas réussir à en comprendre toutes les subtilités.
Bien que surprit, le mangemort ne se départissait pas de son expression habituelle. Il réfléhcissait rapidement, analysait les réponses et se fiait également beaucoup à son instinct et ses impulsions. Il savait que parfois l'inconscient comprenait plus vite que la raison.

"Et où en êtes-vous ?"

Cette question lui avait brûlé les lèvres un petit moment avant qu'il ne se permette de la poser. C'était probablement un peu trop personnel mais il fallait savoir prendre des risques parfois. Au pire il s'excuserait de son manque de discrétion, au mieux il aurait éclairé une nouvelle zone d'ombre. On était pas Gryffondor en ayant peur des conséquences.
La conversation dériva lentement sur les professions de Cad'. C'était vrai, la plupart des gens avaient peur de changer de métier. Peur surtout de perdre ce qui les faisait vivre, ce dont l'Ecossais n'avait pas à s'inquiéter. Il aurait pu passer sa vie sans travailler et sans même érafler la fortune familiale. Ils avaient également peur de ne pas être à la hauteur. Mais cela le mangemort s'en fichait. Il avait passé l'âge où l'on a besoin du regard des autres pour se sentir bien. Il savait ce qu'il valait (en l'occurence pas grand chose) et s'acceptait tel quel (ou presque).

La conversation dévia à nouveau et se concentra derechef sur l'adolescente. Sa réaction lui arracha un sourire amusé, nostalgique et totalement sincère.

"Ah... cette chère Dolorès"

Ce qu'il avait pu s'amuser à ses dépends lors de leur passé commun au ministère ! Le plaisir qu'il prenait à se moquer d'elle, à l'humilier subtilement de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte, à miner son autorité et celle de cet idiot de Fudge pour rendre sa propre position plus solide. Les joies mesquines de la politique qui avaient egayé le début de sa vie d'adulte. Ladite Dolores l'avait probablement oublié mais lui se rappelait fort bien de son punching ball personnel.

"Vous pouvez toujours étudier ces matières par vous même. Certes la métamorphose est un art très complexe mais avec du temps et de bon livres, l'on peut arriver à progresser seul. Quand à la magie noire, ou plutôt la meilleure façon de s'en protéger, il est difficile de le faire seul mais trouver un partenaire d'étude ne devrait pas être si compliqué. Connaissant Dolorès, je parierais ma chemise qu'elle s'est déjà mise à dos une grande majorité de ses étudiants."

La métamorphose et l'étude de la magie noire hein ? Lucy semblait préférer le pratique au théorique si elle aimait ces deux matières. Lui même avait toujours eu une passion très forte pour la métamorphose. Par contre la magie noire lui avait toujours posé problème. Il s'en défendait assez bien mais restait incapable de réussir convenablement les maléfices les plus simples.

"Je vais vous donner un questionnaire à choix multiples et on va partir sur cette base pour comprendre ce qui vous irait le mieux, cela vous convient ?"

Posant ses affaires sur la table basse, Cadfael lança un accio informulé vers son comptoir et attrapa une plume, un encrier et une feuille de papier. Il s'assit alors dos au feu, posa le tout sur la table, désigna un fauteuil à l'intention de Lucy, lui servit une tasse de thé, s'en prit une pour lui en passant et commença à rédiger ses questions.

questionnaire a écrit:: Que pensez-vous des Moldus ?
Cela ne me regarde pas.
Mon Dieu, il faut absolument les protéger !
Leur musique est sympa.
Ils sont vraiment nuls
i ne méritent pas d'exister.
Les Moldus ? Pour quoi faire ?
Ils ne viennent jamais dans le coin. Et c'est mieux comme ça.
Parfois j'ai l'impression d'en être un moi-même.
Il faut les respecter. Mais j'avoue que j'en ai jamais rencontré.
Pardon ? De quoi parlez vous ?

Choisissez la phrase qui vous correspond le plus !
Oui *aquiesce frénétiquement*...bien sur... vous avez raison...
Le ministre pense...
VIGILANCE CONSTANTE!
*Très concentré* Nombre......Grim.......J'essaie de le dire mais je n'y arrive pas !
Cela fera 6 gallions et 3 mornilles.
Je vais tuer cet abrutit !
Oui, c'est bien, continuez *parle distraitement sans lever les yeux de son parchemin*
*chante* Oh, joli, joli chaudron. Prépare moi un amour fort pour me tenir chaud cette nuit !
D'accord. Demandez au Petit d'y jeter un coup d'oeil, j'ai des choses plus importantes à voir
Prend ça ! Et ça aussi !

Magie noire ?
Regardez mes enfants ! Ceci est un Epouvantard.
OMG! Se cache sous la table.
Bonne idée.
Vous ! Derrière moi ! Et vous ! Allez chercher de l'aide !
Oh non, pas encore ! *transforme la personne en animal*
Amusez vous dehors mes enfants
Les quoi ? Ce ne sont que des légendes !
Ah,la magie noire. Le Fourchelang en est souvent le symbole, le saviez-vous ?
*fredonne*
Ah NON ! Je ne dirais rien sans avoir eu l'approbation de mes supérieurs.

Choisissez un animal
Minou !
Les animaux sont interdits dans l'enceinte de l'établissement.
Krup. (une sorte de Jack Russel, mais avec une queue fourchue et une haine coriace contre les moldus)
Hibou.
Cerbère
Des Nains de Jardin !
Un chihuahua customisé avec des paillettes. Trop mode !
Insecte.
Je n'ai pas vraiment le temps d'avoir des animaux.
Des Lutins de Cornouailles !

Comment vous sentez vous à présent ?
OMG! Il avait raison *s'évanoui*
VIGILANT!
Je m'ennuiiiiiiiiiiiiiie!
J'ai envie de chaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnteeeeeeeeeeeer
Sage
Euh.. un peu stressé voyez vous...
*rire démoniaque*
Moi. -.-
Le temps c'est de l'argent !
Merveilleux !

Choissisez quelqu'un!
Harry Potter.
Fol Oeil.
Lucius Malefoy
Neville!
Cornelius Fudge/Rufus Scrimgeour
Percival Ignatius Weasley
Remus Lupin
Les jumeaux Weasley
Tonks.
Luna Lovegood.

"Ce questionnaire n'est évidement pas de moi. Il est tiré du livre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de Trevis Councel. Je décline donc toute responsabilité si le contenu des questions vous parait étrange."

sur cette précision, et curieux de voir les réponses de Lucy, le libraire lui tendit le court QCM et attendit patiemment qu'elle le remplisse, sirotant son thé d'un air distrait et pensif.

Invité

Lucy réfléchissait à toutes vitesse. Elle analysait les réponses et les questions de l'homme, se posant certaines questions. La jeune fille ne savait pas si elle pouvait avoir confiance au libraire, car même si elle lui avait révélé une partie de son enfance personnelle, elle ne lui disait pas tout. Beaucoup de choses restaient dans le fond de sa gorge ne voulant pas les révéler à Cadfael. Comme elle se » l'était demandé il y a plusieurs minutes ; dans quel camp était-il ? Le ministère ? - Lucy n'y croyait pas trop- Le Seigneurs des Ténèbres ? Dumbledore ? Le libraire aussi cachait bien qui il était vraiment, car -Lucy le voyait- il restait toujours poli et apparemment, voulait en savoir un peu plus sur elle. Les questions qu'il posait était soit banales mais instructives sur le caractère ou plus personnel ce qui pouvait aidé sur l'histoire de la personne ou ses avis. Lucy essayait de dire le moins d'information possible. Mieux vaut être prudent, le temps qu'on ne connaît pas assez la personne d'en face.
Lorsque le libraire lui demanda où elle en était Lucy ne sut pas tout de suite ce qu'elle allait répondre. Mais de toute façon sur ce point là elle n'avait rien à cacher, juste sa mère.

« Je fais la balance comme dit ma famille. Soit j'ai des notes exécrables, soit mes résultats sont bon voir - rarement- très bon. En ce moment, il se trouve que j'arrive à être stable. Acceptable me va, le plus souvent. »

Lucy termina sa phrase avec un petit haussement d'épaule, sans parler de sa mère. Elle ne devait pas dire qu'elle n'avait plus de temps de la surveiller... Elle ne pouvait pas, se serait en trop.
L'adolescente reprit son petit sourire habituel se demandant pourquoi cela l'intéressait temps. On aurait dit qu'il avait mis un certain temps avant de poser la question, mais Lucy ne savait toujours pas, pourquoi. Elle essaya de trouver quelques émotions ou indice sur le visage de l'homme – bien qu'elle le regardait dans les yeux – mais Cadfael était de mabre. Bien sûr, il gardait constamment son sourire et son expression neutre, mais c'était comme essayé d'ouvrir une porte verrouillé sans clé.
Lucy agrandit légèrement son sourire aux mots du libraire. Oui Dolorès... C'était comme quelqu'un qui naissait dans un endroit et voulait y mourir dedans, en le servant toute sa vie. Lucy eut une idée amusante, lorsqu'elle pensa qu'Ombrage se droguait sûrement avec le ministère, le ministre... Mais d'un côté c'était vrai. C'était sa drogue à Ombrage. Lucy ne l'avait jamais aimé, mais sa mère lui avait conseiller de faire comme si elle était de son côté. Il valait mieux... L'adolescente détestait son bureau. Elle l'avait vu une voix, lorsqu'elle passait devant. La porte était ouverte à ce moment là, et un élève de deuxième année rentrait à l'intérieur accompagné de Rusard la mine satisfaite. Elle avait put voir, les murs roses, des assiettes avaient des chats qui miaulaient, et elle assise, à un bureau, tout en rose. Lucy n'aimait pas tout ce rose. Sa faisait petite bonne femme...

« Je n'ai pas vraiment l'habitude d'être ''accompagné'' par quelqu'un. Je préfère être seule, au moins il n'y a pas de problème. Enfin, bon. Je trouverait bien quelqu'un s'il le faut. Il y a pleins de personnes à Poudlard, je trouverais facilement. »

Lucy pensa à un gryffondor peut-être. C'était très facile de les attraper le soir et de s'amuser avec eux. Qu'ils sont indiscret et stupide ! Ils n'y a qu'eux pour faire autant de bruit dans des couloirs et même dans la forêt. * Quoi que les poufsouffles et les serdaigles ne sont pas mieux. * pensa-t-elle juste avant que Cadfael lui parle d'un questionnaire. La jeune fille hocha la tête en signe d'accord.Lucy se leva, remit la chaise en place puis s'installa dans le fauteuil face au feu et au libraire qui venait lui aussi de s'assoir. La jeune fille regarda la plume, l'encre et un parchemin arrivait dans les airs par une formule informulé de l'homme. Lucy n'attendit pas trois heure. Elle prit le parchemin et le lut dans sa tête. Lorsque Lucy eut finit, elle prit la plume, bien qu'elle n'est pas l'habitude d'un autre plume que la sienne, puis trempa la pointe dans l'encre. Elle tapota légèrement la plume contre l'encrier avant de souligner les réponses qu'il lui convenait le plus. Lucy n'eut pas de mal pour la première question, ni pour la deuxième. La jeune fille poursuivit sachant déjà ce qu'elle allait metttre grâce à sa première lecture. Elle eut un petit rire discret lorsqu'elle pour les moldus mais ne fit aucun commentaire pour les autres questions, son sourire toujours gravé sur son visage.
Lorsqu'elle eut finit de se relire, Lucy tendit la feuille à Cadfael.

questionnaire a écrit:: Que pensez-vous des Moldus ?
Cela ne me regarde pas.
Mon Dieu, il faut absolument les protéger !
Leur musique est sympa.
Ils sont vraiment nuls
Ils ne méritent pas d'exister.
Les Moldus ? Pour quoi faire ?
Ils ne viennent jamais dans le coin. Et c'est mieux comme ça.
Parfois j'ai l'impression d'en être un moi-même.
Il faut les respecter. Mais j'avoue que j'en ai jamais rencontré.
Pardon ? De quoi parlez vous ?

Choisissez la phrase qui vous correspond le plus !
Oui *aquiesce frénétiquement*...bien sur... vous avez raison...
Le ministre pense...
VIGILANCE CONSTANTE!
*Très concentré* Nombre......Grim.......J'essaie de le dire mais je n'y arrive pas !
Cela fera 6 gallions et 3 mornilles.
Je vais tuer cet abrutit !
Oui, c'est bien, continuez *parle distraitement sans lever les yeux de son parchemin*
*chante* Oh, joli, joli chaudron. Prépare moi un amour fort pour me tenir chaud cette nuit !
D'accord. Demandez au Petit d'y jeter un coup d'oeil, j'ai des choses plus importantes à voir
Prend ça ! Et ça aussi !

Magie noire ?
Regardez mes enfants ! Ceci est un Epouvantard.
OMG! Se cache sous la table.
Bonne idée.
Vous ! Derrière moi ! Et vous ! Allez chercher de l'aide !
Oh non, pas encore ! *transforme la personne en animal*
Amusez vous dehors mes enfants
Les quoi ? Ce ne sont que des légendes !
Ah,la magie noire. Le Fourchelang en est souvent le symbole, le saviez-vous ?
*fredonne*
Ah NON ! Je ne dirais rien sans avoir eu l'approbation de mes supérieurs.

Choisissez un animal
Minou !
Les animaux sont interdits dans l'enceinte de l'établissement.
Krup. (une sorte de Jack Russel, mais avec une queue fourchue et une haine coriace contre les moldus)
Hibou.
Cerbère
Des Nains de Jardin !
Un chihuahua customisé avec des paillettes. Trop mode !
Insecte.
Je n'ai pas vraiment le temps d'avoir des animaux.
Des Lutins de Cornouailles !

Comment vous sentez vous à présent ?
OMG! Il avait raison *s'évanoui*
VIGILANT!
Je m'ennuiiiiiiiiiiiiiie!
J'ai envie de chaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnteeeeeeeeeeeer
Sage
Euh.. un peu stressé voyez vous...
*rire démoniaque*
Moi. -.-
Le temps c'est de l'argent !
Merveilleux !

Choissisez quelqu'un!
Harry Potter.
Fol Oeil.
Lucius Malefoy
Neville!
Cornelius Fudge/Rufus Scrimgeour
Percival Ignatius Weasley
Remus Lupin
Les jumeaux Weasley
Tonks.
Luna Lovegood.

Lucy se remit au fond du fauteuil, après que le libraire lui est pris la feuille. Elle se permit de demander quand même :

« Le questionnaire servira à quoi pour mes études ? Ou c'est pour que vous sachiez qui je suis vraiment ? »

Invité

Les silences sont des réponses. Lucy avait quelque chose à cacher concernant sa mère. Le libraire supposait ( à tort ou à raison) que leurs relations étaient tendues mais pas totalement brisées. S'il avait bien compris les coupures, lzs changements de sujets, les sous entendus et le discourt explicite, la mère de Lucy avait tendance à pousser sa fille (il ne savait pas vers quoi) ce qui lui donnait des résultats assez irréguliers. Maintenant qu'il y avait moins de pression, elle se stabilisait vers le niveau Acceptable.

Un peu léger comme niveau aux yeux du gryffondor. Mais elle était jeune et pouvait encore progresser. Tout le monde n'était pas obligé d'être comme lui et de passer son collège à travailler. Lui n'avait pas tellement eu le choix. Bref.
Le libraire accepta les réponses de Lucy avec son sourire habituel, sans se départir de ses manières franches et calmes. Malgré son penchant pour le calcul et l'introspection, son attitude était totalement naturelle. Il aimait bien les gens et tant qu'on ne le mettait pas en colère, était naturellement enclin à sourire.

La tendance de Lucy, quant à elle, semblait plus être les haussement d'épaule. Il était impressionnant de voir a quel point les jeunes d'aujourd'hui mettaient un point d'honneur à montrer que rien ne les touchait. Parfois - non souvent - Cad les plaignait. La vie était faite de joies, de peines, de surprises et d'adversité. Se couper ainsi de ses émotions était vraiment dommage. On perdait les trois quart de la beauté du monde. Enfin ils l'apprendraient surement assez tôt.
L'épisode sur Dolores passa rapidement aux oubliettes. Il n'y avait pas grand chose à dire sur la femme-en-rose mis à part qu'elle savait rester fidèle. Après tout, Fudge n'était pas donné favori des élections à l'époque et pourtant elle ne l'avait jamais quitté. Cad s'était parfois demandé quelle relation réelle entretenaient les deux personnages. Ombrage était probablement amoureuse de lui. Mais d'un autre côté, Fudge était marié et semblait bien incapable d'aimer qui que ce soit à part sa petite personne et le pouvoir.
Un nouveau mystère qu'il allait un jour essayer de résoudre. Il en voulait trop au Ministre pour le laisser en paix avec ce genre de détail. Tout ce qui pourrais servir, le moment venu, à sapper son autorité, serait bienvenue.
Mais le moment n'était pas encore arrivé, loin de là et il devait absolument corriger son penchant pour les disgressions.

"J'avais cru comprendre ça en effet. Mais être toujours seul n'est pas une solution. Cela ne fait que se rendre plus vulnérable. Apprendre à plusieurs est toujours plus rapide. Et puis le but du collège est également de vous apprendre à vivre avec les autres sans créer trop de problèmes. C'est en ratant que l'on progresse."

Enfin il en saurait plus avec le questionnaire. Pour être franc, cette offre d'aide avait plusieurs buts inavoués et l'un des secrets dudit questionnaire était que l'on pouvait facilement voir si la personne était attirée par le Seigneur des Ténèbres.
Cadfael resta silencieux le temps qu'il fallut à la jeune fille pour cocher les réponses. Buvant son thé et rêvassant à son sujet préféré (qu'il n'est pas la peine de développer ici, vous savez tous de qui je veux parler). Le temps passa très vite et lorsque le mangemort valida les réponses de Lucy, il ne pu cacher un brillement dans ses yeux clairs. Parfaite Serpentarde et probablement future mangemorte. quand à la profession qui s'en dégageait. Hum. C'était moins évident.

"D'après le test, vous avez du potentiel en recherche. Peut-être en tant que potionniste ou en ensorcellement d'objet. Plus en ce qui concerne la seconde hypothèse d'ailleurs. Evidemment ce n'est pas totalement fiable mais en général cela donne une bonne indication."

Comme toujours, c'était la stricte vérité. Il ne faisait que garder des informations anexes par devers lui.

"Le test sert simplement à définir ce qui vous interresse le plus. Pour vos études en tant que telles, il n'est pas d'une grande aide mais cela aide à y voir plus clair sur nos points forts et faible en général. Bien sur, il est difficile de se baser sur un seul test et il vaut mieux en faire plusieurs mais je vous avoue que je n'avais que celui-ci en stock. Je ne suis pas conseiller d'orientation à la base."

Un sourire amusé et un léger silence.

"Et si vous me disiez ce que vous inspire ce résultat ?"

Invité

Lucy se demanda vraiment si le fait d'être seule rendait vraiment vulnérable. Après tout, Le Seigneur-Des-Ténèbres avait toujours fait tout tout seul, il n'avait jute que des serviteurs sous ses ordres et c'était l'une des raisons qui posait Lucy a restait « sans amis » ou plutôt seule. Après tout le libraire n'avait peut-être pas tort... Le Seigneur des Ténèbres avait chuté il y a quinze ans maintenant. Mais ce n'est pas à cause de sa solitude ce dit Lucy... Rien avoir, juste qua la moldu de mère de Potter avait fait quelque chose que le Seigneur des Ténèbres n'avait pas prévu... C'est tout. Et de toute façon, cette nuit là, Le Seigneur des Ténèbres devait agir seul... Entièrement seule. Lucy approuva d'un signe d'un tête en murmurant : « Sûrement.»
Lucy observa l'homme lire ses réponses. Elle n'arrivait à voir aucunes émotions, ni expressions pouvant signifier quelque chose. Un simple sourire était dessiné sur les lèvres du libraire la laissant perplexe. Elle aurait temps aimé savoir ce qu'il en pensait... Ce qu'il allait en faire ou s'il pensait à quelque chose qui se vérifierait dans le questionnaire. Silencieuse Lucy observa l'homme relevait la tête. Il avait finit de lire les réponses soulignés de Lucy et l'adolescente eut à peine le temps de voir un éclair blanc dans les yeux du libraire, mais le libraire commença tout de suite à dire ce qu'il en pensait. Lucy ne fut assez étonné de ce qu'il venait de lui dire. Surprise sur la façon dont le test lui révélait certaines parties de sa personnalité. Lucy adorait chercher des choses sur les gens surtout. Pas fouiller dans la vie privée, mais la personnalisée plutôt. Essayait de voir leur manies, leurs gestes... Si Lucy aurait été une moldu, elle aurait sûrement travaillé dans la police pour les enquêtes, mais bien sûr Lucy n'avait aucune idée de ce que pouvait bien être les métiers des modus et encore moins le police.

« Comme je vous l'ai déjà dit, oui, j'aime beaucoup la métamorphose. Pour les potions ce n'est pas quelque chose que j'aime spécialement mais lorsque sa devient dangereux, là c'est plus intéressant

termina-t-elle avec un sourire sadique.

»

Lucy remit une mèche de cheveux derrière son oreille avant d'écouter la réponse à sa question. Un nouveau sourire s'afficha sur son visage, mais elle sut quoi répondre, alors elle se contenta de rester silencieuse. Par contre l'adolescente fut surprise de la question de Cadfael. Elle n'avait pas pensé qu'il puisse lui demander et ne savait quoi répondre. Elle réfléchit quelques minutes en passant sa main dans ses cheveux noir. Que lui inspiré ce résultat ? Lucy se mordit la lèvre inferieur avant de reposer son regard sur l'homme.

« Ce que j'ai dis et la pure et simple vérité mais maintenant ce que j'en pense... Pour les moldus ils nous sont inutiles et trop encombrants donc autant s'en débarrasser, la magie noire est comme un symbole pour moi, qu'on devrait apprendre à tout le monde dès le plus jeune âge et pour les personnages, Lucius Malefoy est la seule personne convenable dans tout ça.»

Lucy ne savait pas trop si le libraire attendait ceci comme réponse, mais en tout cas, la serpentard avait dit juste sur son opinion et ne pensait pas à autre chose qu'à ça comme réponse.

Invité

Le Seigneur des Ténèbres était un sorcier extraordinaire. C'était même plus qu'un sorcier. C'était un être supérieur, invincible, puissant, intelligent, doté de pouvoirs qui défiaient l'imagination. Un être aussi exceptionnel ne pouvait qu'être seul car il n'y avait personne qui puisse se vanter d'être son égal. Mais mis à part ce 'Dieu', les humains avaient besoin de compagnie. C'était physiologiques, instinctif. Un besoin qui remontait à la nuit des temps et qui faisait de l'homme un animal grégaire. On avait beau lutter contre, personne n'était fait pour vivre seul. Et surtout pas les enfants.

Mais Lucy, si elle n'avait pas d'amis n'était pas vraiment 'seule' puisqu'elle vivait en compagnie d'enfants de son âge et de professeurs. L'on ne pouvait vraiment appeler cela de la solitude et si sa vie lui convenait ainsi, il n'avait rien à dire. Après tout, les Gryffondor avaient en général encore plus besoin de la compagnie des autres que les gens normaux et il était logique qu'il ne comprenne pas ce besoin de solitude.

Il y avait chez Lucy quelque chose d'étrange. Comme ce curieux sourire qu'elle venait d'avoir après avoir fait l'apologie du danger. Ce n'était pas un sourire d'enfant c'était quelque chose de presque malsain qui rappelait Bellatrix. Oui, un sourire sadique. Pourquoi est-ce que les gens confondaient toujours sadisme et danger ? On pouvait aimer mettre sa vie, sa santé ou son intégrité en jeu sans aimer spécialement voir souffrir les autres. Le sadisme n'était pas synonyme de courage. C'était même souvent le contraire. Il était étrange de voir comment cette idée se modifiait dans l'esprit des gens. Le mot ne changeait pas de sens mais de signification. Une évolution du langage, étrange, complexe et délicieusement impalpable. Cadfael aimait beaucoup se rendre compte de ce genre de petits détails.

Lucy, elle, ne semblait pas s'aperçevoir des questions métaphysiques que soulevaient ses actions. Elle replaça une mèche derrière son oreille et sourit avant de laisser passer un air étonné à laquestion pourtant banale du libraire.
Enfin elle se mordit la lèvre et planta son regard dans le sien avant de se lancer dans une réponse totalement différente de ce qu'il attendait. Il n'avait posé cette question que par conscience professionnelle pour qu'elle dise si elle pensait que la recherche lui conviendrait et voila qu'elle se lançait dans une apologie de la magie noire et de Lucius Malefoy. Cadfael éclata d'un rire franc et joyeux. Il ne se moquait pas d'elle mais imaginait la tête de son ami s'il avait entendu une réponse pareille.

"Je suis certain que s'il entendait ça, il serait très touché par votre admiration !"

*Et je parie à 5 contre 1 qu'il aurait fait semblant de le dédaigner en disant qu'un Malefoy n'a pas besoin de l'admiration d'une adolescente. Puis il prendrait un air dégoûté et aurait la tête tellement enflée qu'il ne pourrait pas enfiler un chapeau pendant au moins 3 mois. Cela dit, elle a du goût. Lucius est vraiment un gars bien. Faudrait que je pense à lui parler de la gamine. Elle serait peut-être bien pour Draco finalement.*

Il se calma rapidement, ne voulant pas vexer la jeune fille et prit un air sérieux, presque grave.

"Cela dit je ne saurais trop vous conseiller la prudence concernant ce genre de déclaration. La magie noire n'est pas un sujet de plaisanterie et en parlant d'exterminer les moldus vous péblicitez un véritable génocide. Vous pouvez me faire confiance pour ne pas répéter vos propos mais soyez plus méfiante à l'avenir."

Il ne répèterait rien mais se renseignerait sur la famille Maléfice et parlerait de tout ça à son Seigneur lors de la prochaine réunion. Après tout, c'était pour cela qu'il avait une librairie si près du château. Découvrir ceux qui, plus tard, pourraient servir le Seigneur des Ténèbres, voire être ses yeux et ses oreilles dans le château même. Seulement il y avait toujours cette drôle d'histoire de tentative de meurtre qu'il fallait mettre au point. Car si Lucy était folle, ce n'était pas la peine d'insister. Il y avait bien assez de gens dérangés dans les rang de son Maître.

"Voici la liste des ouvrages que je possède ou peut avoir, ainsi que mes coordonnées," fit soudain l'ecossais en tendant un petit catalogue à la jeune fille et changeant totalement de sujet. "Si vous avez besoin d'un ouvrage spécial ou savoir ce que j'ai en stock, n'hésitez pas à m'envoyer un hibou. Quand au livre, vous pouvez le garder, je vous l'offre."

A elle maintenant de dire si elle voulait rester ou de partir tranquillement reprendre ses activités quotidiennes.

Invité

Lucy était entièrement à côté de la plaque. La jeune fille esquissa un sourire. Etait-elle si bête que ça ? Non, en faite, Lucy ne comprenais pas vraiment les questions compliqués, même si celle là ne l'était pas du tout. La jeune fille attendit que le libraire finit de rire et termine de parler avant de déclarer :

« Excusez-moi... J'ai très mal compris votre question. Mais juste, je ne suis pas en admiration devant M. Malefoy mais je ne peux pas choisir une personne du ministère ou l'un des Weasley. »

* Encore moins un loup-garou. *

« Merci beaucoup.

Elle n’arrivait pas à dire son prénom et n’osait pas dire son surnom.

Il est temps pour moi de m’en aller sinon Rusard sera de très mauvaise humeur et j’aurais le droit à nettoyer la Salle des Trophée pour la cinquième fois. »

Lucy eut un petit sourire puis elle se leva.

« J’espère vous revoir à une prochaine sortie. Alors au revoir et peut-être à une prochaine fois. »

Lucy se dirigea vers la porte et pris le livre au passage. Lorsqu’elle attrapa la poignée elle ajouta :

« Et encore merci pour le livre et le catalogue. »

L’adolescente sortit de la librairie serrant sa cape contre elle. Elle ne savait pas quoi penser de l’homme. Maintenant elle avait une certaine confiance, avec l’homme mais il fallait qu’elle sache plus de chose. Lucy arriva dans la rue principale de Pré-au-lard et remarqua que tous els élèves se dirigeaient vers le château. Elle n’était pas en retard. Tout allait bien.

[ Je te laisse clôturer le topic ^^ ]

Invité

Cadfael se contenta de hocher la tête, avec gravité mais également un sourire pour montrer à l jeune fille qu'elle avait eu de la chance, qu'il était digne de confiance et surtout, qu'il comprenait qu'elle avait compris son erreur et que donc tout allait bien. Il était important que les adolescents sortent de chez lui avec l'esprit en paix. D'abord parce que ca allait les inciter à revenir (et a lui faire de la pub... car quitte a ouvrir un commerce, même lorsqu'il s'agit d'une couverture, autant que ce soit rentable), ensuite parce que ca limitait les risques de visites de la part d'aurors ou de legilimens reconnus.

La jeune fille saisit le catalogue et son rameau d'olivier avec quelque chose qui ressemblait presque à de l'avidité. Puis elle remercia très poliment, prit congé dans els formes, remercia une nouvelle fois ce qui arracha un nouveau sourire au mangemort et partit. Cadfael la regarda un moment s'éloigner avec ses condisciples. La sortie était terminée et il n'y avait maintenant que peu de chances pour que quelqu'un d'autre franchisse cette porte. Mais ce n'était pas vraiment un problème. La journée avait été fructueuse, tant en terme d'information que de vente et il avait une énigme à résoudre pour les prochains jours. Il était temps de fermer et de penser à s'amuser.

Un coup de baguette pour fermer la porte et poser l'écriteau, un coup d'oeil dans le miroir pour vérifier qu'on était présentable et un petit transplanage pour arriver sur le chemin de traverse. Il avait un diner de prévu ce soir. Le genre de rendez-vous qu'il ne voulait surtout pas manquer.

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