Très tôt le matin, le professeur Trelawney avait senti que quelque chose n’irait pas. Définir la chose en elle-même relevait de l’impossible, mais de légères brumes d’avertissement s’étaient immédiatement mises à flotter dans son esprit. En y réfléchissant bien et en usant de logique, l’on pouvait essayer de deviner les terribles événements qui se préparaient. Ainsi donc, sans même prendre le temps de s’habiller correctement, Sibylle s’était jetée sur sa boule de cristal, sondant les profondeurs de l’avenir. Des formes, floues et indistinctes, avaient pris forme, tourbillonnant et se tordant à leur gré ; mais chacune apportait une réponse. Déjà les symboles venaient s’afficher : serpent se mordant la queue, jeune fille dépucelée, couverts croisés... Seule une digne descendante de Cassandra Trelawney pouvait se risquer à une quelconque interprétation, seule une personne atteinte du Don était à même de tirer les conclusions exactes. Sa main droite caressant la sphère, sa gauche griffonnant à la hâte sur un morceau de parchemin ; Sibylle prédit. Et les conclusions à tirer étaient tout bonnement alarmantes, à savoir que des esprits mauvais viendraient incendier la bibliothèque avant de pendre Madame Pince au Saule Cogneur. Merlin tout puissant ! Cette pauvre Irma ! Fallait-il la prévenir ? Le bon sens et la morale lui dictaient que oui. Mais d’un autre côté, qui était-elle pour contredire ainsi les forces du Destin ? C’est donc résignée qu’elle entama son deuil, la mine lugubre et les lèvres tremblantes.

Néanmoins, et afin d’avoir bonne conscience, elle décida de prendre son petit déjeuner avec le reste de ses collègues, soit dans la Grande Salle. Au moins serait-elle sur les lieux de l’accident et pourrait-elle apporter le grand savoir et le réconfort des médiums aux âmes affolées de tant de violence et de cruauté. Mais une surprise particulièrement désagréable l’attendait ; un fait inattendu qu’elle avait complètement oublié de prédire. Juste au moment de s’asseoir à la table des professeurs, à la place lui étant tout naturellement réservée, elle constata une enveloppe d’un rose criard posée contre un pichet de jus de citrouille. De toute évidence, quelqu’un avait eu l’extrême désobligeante de ne pas récupérer son courrier de la veille. En se penchant en avant pour y voir plus clair (ses lunettes lui servaient décidément très mal), elle retint un hoquet en lisant le nom du destinataire : « Professeur Sibylle P. Trelawney. » Elle fut tellement interloquée qu’elle tomba net sur sa chaise, la mâchoire pendante. Mais voyons donc ! Qui avait eu l’audace de lui écrire un mot doux ? Elle n’effectuait aucune prédiction par correspondance, il lui semblait pourtant avoir été très claire là-dessus. La renommée, parfois, devenait insupportable à gérer. Elle resserra son châle autour de ses épaules d’un geste convulsif, balayant la Grande Salle pour repérer l’éventuel farceur, mais ne constatant rien d’inhabituel, elle décacheta l’enveloppe. Elle apprit bien vite à déchanter à la vue d’un sceau d’aspect très officieux, apposé juste au-dessus d’une courte missive écrite en lettres pointues. L’on pouvait y déchiffrer :

Citation :

Très chère,

Je tenais à vous informer, conformément au décret d’éducation numéro vingt-trois, qu’en tant que Grande Inquisitrice de Poudlard il est de mon devoir d’inspecter mes collègues. Ainsi donc, une petite visite vous sera effectuée aujourd’hui même, juste après le déjeuner.

Avec mes meilleurs sentiments,

Dolores J. Ombrage, Grande Inquisitrice de Poudlard.

Sibylle relut la lettre trois fois, son nez touchant presque le papier. Inquisitrice ? Inspecter ? Quel abominable scandale était-ce là ? Elle, Sibylle Trelawney, une voyante dont les compétences n’étaient plus à démontrer, allait subir une inspection ? Jamais, de toute sa vie, elle n’avait connu pire honte ! Furieuse, ses bracelets s’entrechoquant bruyamment, elle se pencha par dessus la table pour lancer à l’intéressée un regard aussi noir qu’agrandi. Dolores Ombrage y répondit par un large sourire flasque accompagné d’un petit signe de la main. Grande Inquisitrice ! Humf ! D’où sortait pareille aberration ? Elle arracha le journal qu’était occupé de lire le professeur Vector, tomba sur la Une, parcourut l’article brièvement, et se leva d’un bond, verte de rage. Ah, mais ! Cela ne se passerait pas comme ça ! Elle écrirait à Dumbledore (celui mangeait tranquillement ses saucisses grillées, aussi valait-il mieux ne pas le déranger), elle irait en haut lieu, elle dénoncerait cet abus à la Confrérie des Médiums en Péril. Et c’est sans rien avaler d’autre que sa colère incomprise qu’elle traversa la Grande Salle au pas de course, répandant un parfum étrange dans son sillage.

Finalement, le Xérès la calmait beaucoup. Deux bouteilles suffisaient, et elle ne hoquetait pas encore. La cloche sonnant la fin de la pause de midi venait de retentir, lui laissant cinq minutes pour accueillir ses élèves en bonne et due forme. Ce n’était sûrement pas à cause d’une trahison aussi bassement matérielle qu’elle allait abandonner son poste. Après tout, ses collègues aussi devraient faire profil bas ; aussi avait-elle donné cours dans la plus grande dignité, son Troisième Œil toujours aussi vif et alerte. Elle se devait maintenant de recevoir des cinquième années si sa mémoire était bonne. Le « groupe Potter » comme elle aimait à l’appeler. Pauvre garçon... Pas plus tard que la semaine passée, la date de sa mort avait failli se préciser : il s’en était fallu d’un cheveu pour que l’enfant ne soit la proie de la Grande Faucheuse...

Inspectée, humf ! (Décidément, elle n’avalait pas cet affront). Marmonnant pour elle-même, elle jeta un exemplaire de « L’Oracle des rêves » sur chaque table, renversant au passage un pouf éventré. Puis, avec une moue qui l’apparentait à une grosse sauterelle contrariée, elle s’enfonça dans son fauteuil, près de la cheminée, et rajouta trois bûches dans l’âtre. Sur quoi elle attendit. La trappe ne tarda pas à s’ouvrir, introduisant chacun à leur tour les élèves de cinquième année. Elle reconnut immédiatement Lavande Brown, une fille dotée d’un talent fou, ainsi que le jeune ami sarcastique de Harry Potter. Progressivement, ils trouvèrent leur place, évaluèrent du regard le livre posé devant eux, et s’enfermèrent dans un silence aussi soudain que totalement insolite. Que pouvait-il bien se passer ? Généralement, il fallait un minimum de trois remarques avant d’obtenir un semblant de silence, mais là... Leurs yeux avaient convergé vers un seul et même point. Lentement, dans un attitude purement mélodramatique, Sibylle pivota sur ses talons.

- Ah !

Un cri, court mais percutant, s’était échappé de ses lèvres ; elle n’avait pu se retenir. Quelle horrible surprise que de voir émerger de la trappe la tête ronde et affable de cette Ombrage ! Le professeur Trelawney s’en posa une main sur le cœur. Merlin, elle n’était donc pas au bout de ses surprises. D’un mouvement très sec de la tête, elle affirma au professeur Ombrage que oui, elle avait bien reçu son petit mot, avant de lui tourner délibérément le dos. L’heure était à la classe, pas aux créatures vêtues de rose. Elle rajusta ses châles, rota un petit relent de Xérès, et entama un long monologue :

- Bonjour, mes enfants. Comme vous l’aurez sûrement constaté, j’ai mis à votre disposition un exemplaire de « L’Oracle des rêves », par Inago Imago.

Diantre, sa voix tremblait légèrement. Impossible de se formaliser de ce ton habituellement mystique qu’elle adoptait : la présence de cette femme l’importunait au plus haut point.

- L’interprétation des rêves, reprit-elle, est l’une des branches les plus fascinantes de la Divination, et je ne vous cache pas que cette matière vous sera très probablement demandée en examen de B.U.S.E. Personnellement, je tiens à préciser que votre réussite ou votre échec scolaire m’importe peu. La Divination ne se formalise pas de notes ou de diplômes, elle, euh...

Le professeur Ombrage s’était mise à écrire frénétiquement sur son bloc-notes.

- Euh... elle se contente du... du Don de Double Vue, rien de plus. (Décidément, le timbre de sa voix lui échappait.) L’exercice que nous allons aborder aujourd’hui constitue la base primordiale de l’interprétation des rêves, votre succès ou votre défaite n’en sera que des plus informatif concernant votre niveau actuel. Veuillez ouvrir votre livre à la page... [/b](Que pouvait-elle bien écrire avec autant d’ardeur ?)]b]... à la page... 256.

Les élèves s’exécutèrent en silence et au bruissement des pages vint s’ajouter le raclement de gorge d’Ombrage. Sibylle fut secouée d’un frisson, mais feignit l’ignorance.

- Comme vous pouvez le constater, dit-elle, nous n’aborderons aujourd’hui que les bases les plus simples de l’interprétation. Je vais vous demander de me rédiger sur parchemin votre dernier rêve, et ce le plus exactement possible. Chaque détail compte et peut décider de votre chance ou de votre infortune ! Ensuite, vous décortiquerez ce rêve grâce à la page 256 de l’Oracle et noterez vos interprétations.

Citation :

L’Oracle des rêves, page 256 :

1) Votre rêve était-il mouvementé ?

- Non, extrêmement calme ; d’ailleurs je ne m’en souviens plus : 1
- Il était ma foi fort calme : 2
- Disons que j’ai un peu gigoté dans mon sommeil, mais rien de grave : 3
- Oui, il était violent et très mouvementé : 4
- Merlin, il était abominable ! Je ne m’en remettrai jamais ! 5

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?

- J’étais riche et bien habillé. 1
- J’étais comme d’habitude. 2
- J’étais nu. 3
- J’étais nu ET crasseux. 4
- Il me manquait un membre. 5

3) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

- Oui, toute une foule. 1
- Juste quelques mendiants. 2
- Un couple, pas plus. 3
- Un homme/une femme. 4
- Non, tout le monde était mort. 5

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

- Je leur donnais quelque chose. 1
- Je leur achetais quelque chose. 2
- Je leur volais quelque chose. 3
- Je leur vendais quelque chose. 4
- Je leur crevais un œil et puis je noyais leurs restes. 5

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

- Chez moi. 1
- Sur un balais. 2
- Partout et nulle part : je transplanais. 3
- Dans la nature. 4
- Je ne sais pas où j’étais, mais ça criait de partout. 5

- Une fois votre analyse terminée, continua le professeur Trelawney, vous comptabiliserez vos points et vous vous rendrez à la page 519 du manuel, au chapitre intitulé « Révélations ». Vous me rédigerez votre interprétation finale et vous me rendrez votre travail à la fin du cours.

Citation :

Page 519 : « Révélations ».

HJ : Attention ! Ne lisez les résultats suivant qu’une fois votre première analyse faite, c’est important ;-)

Si vous avez entre 5 et 10 points.

Spoiler:

Si vous avez entre 10 et 15 points.

Spoiler:

Si vous avez entre 15 et 20 points.

Spoiler:

Si vous avez entre 20 et 25 points.

Spoiler:

Si vous avez plus de 25 points.

Spoiler:

L’auteur s’excuse des éventuels emportements de son livre mais se justifie par un désir d’être le plus proche de la réalité.

- Vous pouvez procéder, mes chéris, assura le professeur Trelawney d’une voix de plus en plus inquiète.

Sur quoi elle se retourna, fière et digne, prête à essuyer son[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Bien que peu d'élève n'appréciait ce bon professeur de Divination, Jessicayumi avait pendant un moment admirait le travail du professeur Trelawney. Comment pouvait elle bien pouvoir lire dans les lignes de la main ? Dans une tasse de thé ? Une boule de cristal ? Dans une paupière ? C'était dès les premiers cours que la Serdaigle s'était posé la question. La ''bonne'' femme lui avait dit que le don de lire l'avenir était un grand savoir. La jeune fille était restée sans voix. La magie l'impressionnerait toujours. Elle avait passée une soirée à lire une leçon sur la divination, il y avait toujours un petit quelque chose qui l'échappé.

Le réveil fut difficile ce matin-là. Jessicayumi fut la dernière à se lever dans son dortoir. Elle avait fait un mauvais rêve. Elle avait fait un étrange cauchemar, reprenant l'histoire d'un roman qu'elle était en train de lire. Elle s'était retrouvé dans le corps de l'héroïne du roman, une jeune fille, qui suite à un accident avait perdu une oreille et deux doigts. Bien qu'elle n'entendait pas bien, cette héroïne avait une très bonne vue ; bien meilleure que n'importe qui. Jessicayumi s'était retrouvé dans un lieu inconnu, sombre et froid, dans tous les cas. Là, elle tuait toute personne passant dans le coin. Elle commençait par les mettre contre le mur et à leur crevait un oeil. Bizarrement, Jessicayumi prenait un horrible plaisir à abattre des innocents. Mais la satisfaction était là et quand, au matin, la Serdaigle se leva, elle resta sous ses couettes, la tête contre son oreiller à pleurer comme une gamine. Une fois calmée, la Serdaigle entreprit d'aller en cours de Métamorphose.

Il était midi, Jessicayumi mangeait, seule, son assiette de riz. Elle tenait dans sa main gauche, un papier. Dessus, elle avait marqués l'essentiel du cours de Métamorphose. A présent, elle révisait. Elle essayait de mangeait le plus proprement possible, mais on ne peut pas regarder son cours et manger à la fois. La Serdaigle du se résoudre à ranger sa feuille et terminer son repas par son plat préféré, le dessert. Elle mangea avec plaisir du fromage. Puis, entendant la cloche sonnait, elle termina sa tranche de pain et se dirigea vers son cours : La divination. Elle monta, tant bien que mal, les escaliers. Arrivés -enfin- dans la salle, elle alla s'installait à sa place fétiche : Devant le bureau du professeur. En passant devant l'adulte, la jeune fille adressa un joyeux bonjour. Elle remarqua au passage que son professeur de défense contre les forces du mal était présent. Par politesse, elle salua la femme, sans sourire pour autant. Puis, elle sortit ses affaires, prête à mettre la main à la patte.

« Nous n'aborderons aujourd'hui que les bases les plus simples de l'interprétation. Je vais vous demander de me rédiger sur parchemin votre dernier rêve et ce le plus exactement possible. »

Sentant son ventre se serait, la jeune fille baissa les yeux et effaça son sourire. Elle ne voulait, en aucun cas se mémoriser ce souvenir.
Comme le recommanda leur professeur, Jessicayumi ouvrit son livre à la page deux cent cinquante-six. Après avoir jetés un léger coup d'oeil vers la page du livre, elle se pencha plutôt vers la première consigne qu'avait donné le professeur Trelawney : Réécrire le rêve en détail. Elle commença sur un brouillon, puis après avoir modifiés quelques trucs, recopia le tout sur sa feuille. Puis, elle se pencha vers le travail avec le support du livre. Elle lut la première question et répondit sur son brouillon. Puis elle fit pareil pour la seconde, puis la troisième et ainsi de suite. Puis, après relecture, Jessicayumi eut idée du ''résumé'' de sa fiction : Il était horrible et il était dans le genre disons... fantastique ! Elle reprit sa plume et mit sur son brouillon le compte rendu.
Puis, elle se pencha vers son livre et regarda avec attention le questionnaire. Toujours sur sa feuille, elle nota ses réponses à ses questions, qui lui semblaient, à vrai dire, un peu étrange. Elle essayait de mieux assembler son rêve avec le questionnaire ; malgré la difficulté. Puis enfin, elle alla à la page cinq cent dix-neuf et entreprit de lire avec attention le résultat. Elle ouvrit grand les yeux, effrayée. Elle resta un moment silencieuse, perdu dans ses cauchemars. Jessicayumi venait d'être, comme on peut le dire, sonné. Elle prit son brouillon et marqua son interprétation finale. Enfin, elle relut le tout, corrigea ses quelques fautes et une fois rassurée, elle entreprit de mettre au propre son activité. Elle nettoya rapidement sa plume, écrivit son prénom, nom, sa classe et sa maison. Puis, elle entreprit de donner un titre. Enfin, elle rédigea.


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• Divination – Interprétation des rêves

---------------1° partie : Résumé
Cette nuit, mes rêves ont tournés au cauchemar. En effet, j’ai pris l’apparence d’une héroïne de roman. Son histoire n’était déjà pas vraiment très belle à entendre ; cette adolescente avait perdu une oreille et deux doigts, suite à un accident fait par un mage noir. Cette jeune fille avait une très bonne vue, qui lui permettait de voir au-delà des collines, au delà des frontières, au-delà du temps ! Dans mon rêve, où j’ai son apparence, je me retrouve dans un endroit froid, froid. Il faisait nuit et le ciel laissait découvrir la lune, ronde et belle, dans toute sa blancheur. Dans ce lieu déplaisant, j’attirais des personnes, je les plaquais contre le mur et pour un, je leur arrachait l’œil, pour un autre je lui coupé le doigt. Malgré leurs cris de détresse, je continuais, prenant un horrible plaisir à abattre jusqu’à la mort de pauvre innocent.

---------------2° partie : Le questionnaire
Mon rêve était-il mouvementé ? Je n’oublierais jamais cet horrible cauchemar. Rien qu’à l’idée que j’ai pris du plaisir à tuer des personnes, j’ai honte de moi. Donc je donne la réponse cinq.
Comment étais-je représentais ? A par deux doigts en mois, ainsi d’une oreille, j’étais assez normal. Mais comme cette réponse je dis : Il me manquait plusieurs membres !
Avec quels personnes étais je présente dans mon rêve ? J’ai longuement hésité sur ma réponse. Il y avait une foule certes, mais au bout de quelques instants, je me suis retrouvée entouré de morts.
Mes relations avec eux ? Disons que je n’étais pas vraiment amicale avec eux… Réponse cinq. Sans commentaires.
Où me trouvais-je dans mon rêve ? Un endroit froid, où les innocents criaient. C’est réponse cinq sans hésiter.

---------------3° partie : Les révélations
J’avoue ne pas vraiment compris cette révélation. D’abord l’auteur parle d’une certaine sœur que je n’ai point. Est-ce une révélation ou un erreur ? Si je suis l’histoire du livre, je pourrais croire qu’en réalité l’héroïne du livre à une sœur caché ; mais si je suis la réalité, cela veut dire que je ne connais pas les secrets de la famille. Je dois donc, prendre soin de ma famille ? Mais encore une fois, il y a un petit problème… Le seul lien avec ma famille est décédé, il n’y a pas très longtemps.
Suis-je entrain de mal tourné ? Faire les mauvais choix ? Est-ce que ce rêve est un avertissement ?! J’ai beau essayé de trouver réponse, je perds mes pédales professeur. J’ai bien peur, de perdre la tête, à vouloir tant bien vouloir faire que mes choix ne m’emmènent guère dans la bonne direction.

---------------4° partie : Conclusion
Si j’ai bien compris, ce rêve veut me mettre en garde. Un danger ou risque me menace. Je dois faire attention à tous ce qui tient rapport à ma famille. Je dois bien réfléchir avant chaque décision pour ne pas être pris sur le fait.

[J’espère en tous cas, que ce cour m’aidera à me protéger des ondes négatives.]
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Aveugle cet enfant. Jessicayumi avalait tous ce que leur professeur leur avait dit. Bien qu’elle n’était pas comme la plus part de sa classe : A ne plus croire au prédiction du professeur, Jessicayumi, elle, aurait crut l’adulte si celle-ci lui avait annoncé quoi que ce soit.
Voyant qu’elle était une des premières à avoir finit, la Serdaigle relut son travail, fière d’elle ; elle devait se mettre à l’idée que si elle n’était pas douée en Métamorphose, au moins elle était meilleure (elle en était sûr) en Divination. Une chose était certaine : Au moins, la Serdaigle prenait plus de plaisir à lire dans l’avenir. Certes l’idée de pouvoir transformer un objet en un autre la passionné.
La cloche sonna. Avec fierté, la jeune fille alla déposée son devoir sur le bureau du professeur la salle, en laissant un heureux sourire au professeur.

« Bonne journée, professeur. »

[HJ les deux mots en cyan sont des homophones francais qu'Ann a mit à la place des vrais mots parce qu'il ne faisait pas attention - Et euh... m'enfermez pas tout de suite a l'asile, c'est Ann le dingue... pas moi]

Contrées désertes, dévastées par un affreux virus mortel contre lequel vous étiez le seul à pouvoir combattre. Ennemis russe à l'accent hongrois qui se préparaient à lancer de terribles armes biologiques et dont vous deviez infiltrer la base, princesses en danger, champs de batailles livrés aux vautours et aux pilleurs... les possibilités étaient nombreuses lorsqu'on voulait s'évader d'un quotidien trop morne et trop gris et faire trottiner plus vites les aiguilles sur leurs cadrans.
Comme la plupart des rêveurs eveillés, Ann se souvenait rarement de ses divagations nocturnes. Il se couchait, noir, il se réveillait... et rêvait toute la journée. A croire que son esprit utilisait trop d'imagination durant les periodes de veille pour qu'il lui en reste pour le sommeil.

C'est donc un Ann bien ennuyé que vous retrouvez devant sa feuille blanche. La journée avait pourtant été riche en histoires en tout genre. Il s'était levé juste à l'heure, comme à son habitude, après une nuit reposante. Il avait ensuite passé dix bonnes minutes a trouver une paire de chaussettes identiques, enfilé son uniforme, avait déjeuné en vitesse et s'était rendu en cours. Il y avait une histoire de chevalier qui lui trottait dans la tête et il s'amusa à la faire se dérouler toute la matinée. Puis vint l'heure du déjeuner. Des plats bien anglais avec de la gello en dessert. Ann avait passé une bonne demi-heure devant son bol rempli d'une substange rouge 'sang-de-gobelin' et vert 'chair-d-orque' à imaginer qu'il s'agissait d'une nouvelle race de méduses mutantes radioactives.

Il s'était rendu dans la tour avec des images de japonais en blouse blanche, à l'accent russe et avec une main en argent qui avait construit un vaporisateur géant pour faire pleuvoir lesdites méduses sur Londres et faire fondre big-ben, avait ajouté un maléfique chat/crapaud rose angora qui servait d'espion au savant fou lorsqu'il avait aperçu Ombrage dans la salle et s'était soudain retrouvé à Poudlard devant une feuille blanche.
Hop, un coup d'oeil sur le voisin et le livre du serdaigle s'ouvrit presque de lui-même à la page 256. Un autre coup d'oeil au tableau et le cauchemard commença. Raconter son rêve. Mais il ne rêvait jamais lui !
La feuille blanche sous les yeux gris et desespérés du garçon devint soudain un tourbillon de glace qui tanguait de gauche a droite tout en tournant dans le sens trigonometrique (soit inverse des aiguilles d'une montre). Sur cette mer de lait, un bateau en forme de vache arborait fierment le pavillon rose des pirates sur lequel était brodé un aigle vert.

Lui était tout de bleu et de gris vêtu, essayant de nager vers le radeau en évitant les morceaux de gruyere dont les trous fendaient parfois la surface comme une menace. Sans se rendre vraiment compte de ce qu'il faisait, l'élève de Poudlard prit sa plume et se mit à écrire ce qu'il voyait devant ses yeux.



Résumé

Je n'existe pas, je suis le ciel ou le soleil, enfin en l'air et je regarde la scene. Sur une mer de lait, un tourbillon tangue de gauche a droite tout en entraînant dans sa course des cosinus et des sinus alors que les courbes prennent la tangeante. Fonçant droit vers les flots déchaînés, un bateau en forme de vache normande arbore fiermement le pavillon rose à aigle vert des pirates. Je suis le ciel et le soleil, mais je me vois dans l'eau, habillé de ma tunique bleue et de ma cape grise. J'essaie de rejoindre les pirates-chats mais les courants m'en empêchent. Des gruyères, sentant ma faim proche laissent parfois leurs trous percer l'onde jusqu'à la surface.
Le vent souffle soudain, je perd l'équilibre et boit la tasse. Quelque chose m'attrape le pied, je sombre au fond du lait qui devient de plus en plus noir.

Je ne suis plus le ciel ni le soleil, je suis moi et je tombe dans le vide. La mer de lait me sert maintenant de ciel tandis qu'un plancher de vaches me tend les pieds. Des baguettes de pin apparaissent soudain et se mettent a me frapper. Je m'aperçoit alors que je suis devenu un tambour orange et surtout que je suis a l'envers. Le monde se retourne, les vaches deviennent le ciel, le sol est pavé de bonnes intentions, je suis l'enfer qui sert de joint tandis que mon moi-tambour continue a appeler les lapins bleu avec leur mouchoirs rayés et leurs baleines de parapluies chantantes...



Un léger coup de coude le ramena sur terre. Yun, voyant qu'il avait arrêté d'écrire le rappelait à l'ordre. Il se mordit la lèvre et se pencha sur son livre pour répondre de son mieux au questionnaire, non sans laisser échapper un profond soupir. Il n'aimait pas travailler. Il n'aimait pas les TP et il n'aimait surtout pas voir Ombrage s'approcher de lui avec un sourire mauvais.



Questionnaire


1) Votre rêve était-il mouvementé ?

- Disons que j’ai un peu gigoté dans mon sommeil, mais rien de grave : - en fait j'étais en train de tomber et de me noyer 3

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?

- J’étais comme d’habitude. - mais plein de lait, mais j'étais aussi un soleil, un ciel, des pieds de vache un tambour orange ainsi que l'enfer qui servait de joint aux pavés de bonnes intentions 2

3) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

- Oui, toute une foule. - mais c'étaient des animaux ou des objets, pas des gens. Par contre personne n'est mort. 1

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

Les baguettes me tapaient dessus et les gruyeres voulaient me manger mais j'avais pas vraiment de relations avec elles... 0 ?

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

- Je ne sais pas où j’étais, mais c'était silencieux - en fait je sais ou j'étais, dans ma feuille blanche...qui ne l'est plus vu que j'écris dessus maintenant. 4,5 ?



L'adolescent compta rapidement les points et arriva à l'étrange résultat de 10,5. Bon on avait surement pas prévu qu'il mette des demiu-points mais en même temps le questionnaire ne prévoyait pas tout alors il faisait comme il pouvait. Puis c'était tant mieux parce que s'il avait eu 10 pile il n'aurait pas su ou regarder. Tandis que la au moins c'était clair ! Il parcouru rapidement les paragraphes avant de tomber sur celui qui l'interessait. Ne sachant par trop quoi en faire, il le recopia sur sa feuille de brouillon puis rédigea ses explications. Il s'appliqua à parler correctement, le professeur McGonagall lui ayant récemment fait remarquer qu'on n'écrivait pas comme on parlait. Trelawney était moins stricte mais s'il voulait avoir ses buses, il fallait qu'il s'entraine. Et puis on ne savait jamais quand Ombrage regardait par dessus votre épaule.



Révélations

Je suis a la limite entre deux interprétations mais le demi-point me sauve du doute. Le livre dit que je vais dépenser tous mes sous dans un magasin. Surement un de jeux de rôles. Le marchand me séduira donc ce sera une fille et me prendra tout même mes vêtements ce qui est pas juste parce que c'est moi qui me les paye avec l'argent que je gagne l'été et que je les aime mes vêtements. Je ne les donnerais pour rien au monde sauf peut-être un bâton de sorcier avec une cache pour la baguette ou une feuille de perso auto-adaptable mais ce sont des objets qui n'existent pas puisque je vais les inventer. Ensuite je me retrouverais tout nu au milieu de mendiants aliénés. en même temps s'ils sont aliénés je m'en fiche qu'ils me voient tout nu, ils sont pas capable de s'en souvenir et puis ils pourront pas se moquer de moi vu qu'ils sont mendiants alors que moi mes parents pourront m'aider quand même. Et puis je peux pas transplaner, j'ai pas l'âge d'abord.



Ann jeta un nouveau regard sur la feuille de Yun qui comme d'habitude en avait écrit trois fois plus que lui. Elle avait même fait une partie de conclusion mais c'était pas marqué dans les consignes et Ann trouvait que la réponse a son rêve était tres claire même s'il n'aurait jamais pensé que ces histoires de vaches pouvaient montrer qu'il se fasse rouler. Comme quoi la divination, ce n'était pas aussi simple qu'on pouvait le penser. Il posa sa plume et soupira une troisieme fois, de soulagement cette fois. Il avait réussi a suivre les consignes et avec de la chance, la voyante ne s'apercevrait pas qu'il ne s'agissait pas d'un rêve endormi mais d'une rêverie eveillée. Apres tout ce n'était pas précisé dans les instructions qu'il fallait dormir.
Il resta les yeux dans le vague sans bouger, bercé par le craquement du feu et le parfum de l'encen jusqu'à ce que le cour se termine. Alors seulement il se leva, posa son parchemin sur le bureau de son professeur et sortit, les yeux dans le vague et une migraine lui martelant le crâne. Surement les coups que lui avaient donnés les baguettes qui se faisaient sentir...

Le cours de Divination était l’un des rares à nécessiter tout la motivation et la volonté de Ron. Déjà, le professeur était totalement incompétent. Autant on avait une McGonagall complètement impartiale, droite et juste dans sa matière et complètement investie dans ses explications, autant Fltwick apportait toute l’aide possible aux élèves en difficultés, et autant le professeur Trelawney ne savait pas ce qu’elle racontait les trois quart du temps. Si toutes ses petites victimes devaient mourir chaque fois qu’elle le leur annonçaient, Poudlard serait plus rempli de fantômes que d’élèves. Ca, c’était une chose. Le deuxième point qui ne donnait pas du tout envie à Ron de se bouger était l’emplacement de la classe : complètement perdue en haut de la tour nord et uniquement accessible par une succession d’interminables marches et l’escalade d’une mince échelle d’argent. Or, quand on venait de déjeuner et que l’on entamait sa digestion, on ne se sentait pas particulièrement apte à jouer les acrobates. C’est vrai quoi, à la fin ! Ronald était un élève, pas un singe surdoué.

Vu sous cet angle, une personne extérieure aurait pu croire que les cours de Divination étaient des épreuves particulièrement ennuyeuses. Cela n’était qu’en partie vrai. Certes, il arrivait parfois que Ron pique des siestes improvisées (les parfums entêtants vous rendent vite somnolents) ou qu’il tourne les pages de son manuel sans vraiment prêter attention à sa lecture. Mais d’un autre côté, c’est dans cette salle de classe qu’il avait obtenu ses plus beaux fou rires : prédire tout et n’importe quoi sous les applaudissements ravis du professeur Trelawney avait quelque chose de véritablement hilarant. Aussi le Gryffondor ne pouvait-il pas vraiment dire qu’il n’aimait pas se rendre en cours ; c’était là une distraction complètement mitigée et qui variait en fonction des jours.

Nous étions mercredi matin. Ce n’était donc pas une digestion précoce qui démotivait Ron mais bien cinq heures de maigre sommeil dans les jambes. (Il avait dû travailler jusque tard pour conclure une dissertation d’Astronomie.) Cependant, son sac à dos lui paraissant peser une tonne, il attaqua courageusement l’ascension de la tour nord. Parvatil Patil et Lavande Brown le dépassèrent en trombe, gloussant sur tout ce qui bougeait, le claquement précipité de leurs pas se répercutant contre le mur.

La classe était à moitié pleine lorsque Ron émergea de la trappe. Un silence religieux et inexplicable planait au-dessus de toutes les têtes. Se pouvait-il que Trelawney se soit enfin pendue ? Les yeux pleins d’espoir, le Gryffondor se détourna pour tomber sur une Ombrage pleinement satisfaite de l’impression qu’elle dégageait, un petit bloc-notes posé sur ses genoux. Ah oui, évidemment. L’Inquisition. Depuis que ce fichu décret d’éducation avait été placardé un peu partout dans le château, on pouvait apercevoir les traits flasques d’Ombrage à tout les angles de mur. Mais de toute évidence, il s’agissait pour Trelawney de sa toute première inspection et elle n’appréciait pas du tout. Son visage était fermé et sa bouche pincée. Nul doute qu’un bel échange se préparait et Ron se sentit de bien meilleure humeur qu’il ne l’avait été de toute sa semaine.

Mais dans un grand élan qui mêlait courage et indifférence, le professeur Trelawney ignora pour un temps la redingote rose d’Ombrage pour exposer son cours en bonnes et dues formes. Dans un sens, cette tentative lui valut de la part du Gryffondor un sourire encourageant. Mais cette esquisse bienveillante coula bien vite face au sujet de ces deux heures : encore et toujours l’analyse des rêves ! Bon sang ! Quand allait-elle les lâcher avec ça ? D’un air de profond ennui avant-gardiste, Ron feuilleta l’épais manuel, songeant au dernier rêve en date : il achetait une paire de chaussure. Quoi de plus significatif, il se le demandait. Mouais. Et tandis que Trelawney subissait une inspection carabinée, le Gryffondor plancha sur son travail, bien décidé à s’en débarrasser au plus vite.
Ainsi donc :

Citation :

Description du rêve :

J’achetais une paire de chaussure en toile. C’était quelque part sur le Chemin de Traverse, je crois, et il neigeait. C’est tout. Les chaussures ne coûtaient pas très cher puisque je savais me les payer.

Ca c’était une chose. Ronald suça l’extrémité de sa plume, cherchant au hasard des pages les significations correspondantes. Il finit par revenir à la 256, trouvant les questions beaucoup trop évasives.

Citation :

1) Votre rêve était-il mouvementé ?

Pas vraiment, non. A moins qu’effectuer ses achats de Noël relève du suicide ? Encore qu’avec ma mère, le jour des soldes… Je dirais donc « Il était ma foi fort calme : 2 »

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?

Certainement pas riche ! Le jour où je le serai, même en rêve… Non, il me semble que ma condition était des plus normale.
« J’étais comme d’habitude. 2 »

3) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

Bah forcément ! Si j’achetais quelque chose, c’est qu’un autre individu était là pour vendre. C’était un homme, mais je ne me souviens plus de son visage. Et tout naturellement, je réponds : « Un homme/une femme. 4 »

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

Pour la troisième fois : J’ACHETAIS DES CHAUSSURES !
« Je leur achetais quelque chose. 2 »

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

Ca, par contre, je n’en ai pas la moindre idée. Un magasin, probablement, mais tout était complètement confus. Des formes, des couleurs, du gros n’importe quoi servait de décors. Il n’y avait pas vraiment de notions de voyage, mais comme cette réponse-là se rapproche le plus de ma situation…
« Partout et nulle part : je transplanais. 3 »

Ron haussa les sourcils. Il n’avait jamais subit un test aussi stupide. En quoi le fait d’être nu pouvait-il changer quoique ce soit ? Il trempa à nouveau sa plume dans l’encre, indifférent aux murmures incessants d’Ombrage et Trelawney. Restait à établir une prédiction ; soit le plus marrant. Il se rendit rapidement à la page 519, calcula son total (soit 13) et découvrit…

Citation :

Bon. Selon le bouquin, je vais bientôt faire des emplettes. Coïncidence, une sortie à Pré-au-Lard est bientôt prévue ! Et là – toujours selon le livre – une chose monstrueusement belle va attirer mon attention. Le nouveau Nimbus 2004 serait-il donc sorti ? Merlin, je vais me régaler. En fait non, pas tant que ça puisque le commerçant va me dépouiller de mes Mornilles. Muhahaha ! Voilà qui m’étonnerait fort puisque je n’ai jamais d’argent sur moi. Ah, par contre cela explique sûrement le fait que – frustré de ne pouvoir me soutirer de l’argent – il m’arrache mes vêtements. Il est drôlement obsédé le commerçant. On m’a justement parlé d’un étrange libraire qui vend des livres fort glauques. Mais, à moins qu’Hermione ne m’envoie faire les courses à sa place, de dont je doute, il n’y a aucun risque que je m’y rendre. Concernant les mendiants, je préfère mourir plutôt que de les côtoyer (chacun sa dignité, quand même) et je ne sais pas transplaner. Humf. Drôle de truc quand même. Voilà plus ou moins ce que « acheter des chaussures » me réserve. C’est du propre.

Ron relut sa copie en quatrième vitesse, ravi d’en avoir terminé, et attendit patiemment que Trelawney se dépêtre seule des toiles épaisses d’Ombrage pour enfin rendre sa copie. La Divination, c’était une grosse farce... du moins le croyait-il.

Les cours de divination, voila une matière inutile et imprécise ! Cependant, il lui fallait bien y assiter sous peine de santions, elles aussi totalement inutiles ! Harry s'y rendit en trainant des pieds avec un sentiment étrange quand à ce qui allait se passer cette fois-ci. Au fond de lui même, le jeune gryffondor était tiraillé entre la lassitude des évenements prémonitoires que le professeur Trelawney lui prédisait et la curiosité quand à la prochaine ineptie qu'elle allait lui raconter. A en croire son professeur, Harry serait mort chaque année dans des conditions atroces.

Certes, chaque année, les ennuis arrivent à une fréquence impressionante et sa vie est sans cesse en danger, d'autant plus cette année. Mais quel besoin sa maudite boule a-t-elle pour toujours prédire l'irréversible ? C'est donc le pas poussif qu'il se rendit frénétiquement dans la salle de cours.

Silencieux dans les deux derniers étages, Harry sourit en voyant Ron maudire l'emplacement de cette salle stupide pour un cours stupide avec une personne stupide et s'installer en position de sieste avancée. Le gryffondor soupira et s'assit à ses côtés, remarquant presque aussitôt une redingote rose bonbon marquant une différence avec le décor habituel. Un coup de coude à son voisin, et il croisa le regard d'Ombrage, toute souriante et gracieuse, fière de faire son éternel boulot d'Inquisitrice. Inquisitrice..... D'où lui vient une lubie pareille ? Sait-elle au moins ce que cela signifie ? Surement vu comment elle tient son travail à coeur. Elle n'en rate pas une pour mêler son petit nez la où ça ne la regarde pas.

L'élève tenta néanmoins de détacher son esprit de la visite de l'Inquisitrice. Ce n'était pas tâche aisée et même le professeur Trelawney qui d'habitude est imperturbable lorsqu'elle entre dans ses divagations arrivait à être impressionée par le regard sadique du bonbon rose et son écriture frénétique sur son bloc-note. Entre les balbutiements et les arrêts à répétitions, ces derniers couplés au maigre interêt pour la matière et la pesante envie de piquer un somme, Harry parvint à entendre page 256 et Oracle des rêves. Il se tourna vers Ron l'air inquiet. Son rêve n'avait pas été des plus calme... Qu'allait-il bien lui arriver cette fois-ci ? Allait-il se faire poursuivre par un Troll le cherchant après avoir mangé son cousin Dudley et sa tante Pétunia ? Remarquez, ça tient plus d'un rêve que d'un cauchemard. Il se lança avec un brin d'apréhension dans la lecture de la page en question.

Citation :

L’Oracle des rêves, page 256 :

1) Votre rêve était-il mouvementé ?

Ce rêve était tourmenté... Plusieurs éléments contradictoires mais dans l'ensemble peu de choses positives. 4

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?
J'étais comme d'habitude. Si ce n'est que je n'ai jamais courru aussi vite que dans ce rêve-ci. 2

3) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

Une forme me poursuivait. Quoi exactement ? Impossible de m'en rappeler... Ca vaut un 4 ça non ?

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

A vrai dire je l'évitais... Pourquoi ce sentiment n'est-il pas dans les choix ? Pfff... Un regard furtif vers la copie de Ron où un 2 étais entouré. Allons-y pour 2

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

J'étais dans un pré et je courrais. C'est assez flou mais il ne me semble pas que ça soit chez moi. Allons-y pour la nature. 4[/center]

Harry compta le total, s'élevant à 16 points. Les réponses de psycopathes ayant de forts coefficients, il hésita à regarder ce qui allait lui être promis. Levant la tête, il put observer les moues dubitatives et sceptiques des élèves devant ce que leur promettait ce maudit grimoire... Enfin, si on peut appeller cela ainsi ! Ca lui donna le courage de continuer, et avec entrain il se lança vers le page 519 au paragraphe "Si vous avez entre 15 et 20 points."

Citation :

La journée commencera très mal : poussé par un élan de pure méchanceté, vous serez destiné à voler votre mère pour quelque transaction vulgaire. Votre vice assouvi, vous transplanerez très certainement dans un endroit à l’écart (la nature, par exemple), histoire de compter le magot. Manque de chance, maman va tout découvrir et vous retrouvera par un quelconque moyen maléfique. Et là, autant dire que vous passerez un sale quart d’heure. Vous en serez alors réduit à retourner chez vous en rampant dans la boue, votre corps nu et dégueulasse caché aux yeux de tous. (Quand à votre mère, elle confondra poudre de Cheminette et poudre Abrasive et... mais cela est une autre histoire...)

Le jeune gryffondor se redressa et regarda droit devant lui. Pourquoi lui parler de sa mère ? Mourir dans d'atroce souffrance lui convenait mieux, au moins là il savait qu'il ne devait pas prendre la révélation au sérieux. Tandis que là, imaginons une seconde qu'une part soit vraie, alors il reverrait sa mère ? Tout se passait très vite entre la peur de se qu'il allait découvrir et l'excitation de ce qui s'offrait à lui. Quelle ne fut pas sa déception une fois qu'il se rendit compte qu'il allait chaparder ses propres parents dans un but d'ultime vanité. Evidement, encore une fois, les prédictions n'étaient pas vraiment follichonnes ni réalistes. Il griffona néanmoins une réponse à rendre au professeur

Citation :

Pour l'interprétation, elle ne corresponda pas à quelque chose de vraisemblable. Il y est dit que je volerais ma propre mère. Il doit y avoir une erreur... Je ne pense pas être un voleur et il me semble peu probable que je revoie mes parents avant............. un moment...

N'ayant rien de plus à ajouter aux inepties racontées par ce satané bouquin, il s'arrêta sur ces trois petits points. A ce moment là, Harry se rememora une des premières remarques du professeur: "je tiens à préciser que votre réussite ou votre échec scolaire m’importe peu". Finallement heureusement sinon elle aurait été déçue la pauvre. Il ne put s'empêcher de faire la remarque à Ron, lui soumettant en plus l'idée qu'ils allaient encore une fois avoir besoin des services d'Hermione s'ils ne veulent pas repasser les B.U.S.E.S l'an prochain !

Regis se trouvait devant la salle circulaire du professeur Trelawney. Il était assis, adossé contre le mur. Regis était très fatigué, la veille avait était très éprouvante. Regis n’avait pas dormis de la soirée. Son camarade de dortoir n’avait pas arrêté de ronfler. Il avait enclenché le moteur, et en plus de cela, il était malade. La nuit c’était résumé à des enchaînements de toux et de ronflement. Rien de tel pour rester éveillé toute la nuit. Et il n’était pas le seul à avoir fait nuit blanche, toutes les autres personnes du dortoir étaient resté éveillées. Et malgré tout les stratagème employé par les Poufsouffle, il n’avait pas réussit à obtenir le silence. Ce qui expliquait l’état de fatigue du jeune Poufsouffle. Mais il était sur de ce rattrapé pendant le cour du professeur Trelawney. Comme d’habitude, elle allait passé son temps à prédire des calamités au petit Potter ou quelqu’un d’autre, qui sera sûrement pris au hasard pour recevoir le malheur de la journée. C’était le cours parfaite pour prendre du repos. Surtout en première heure.

La plaque de bois se leva laissant place à l’échelle argenté. Regis ne se leva pas tout de suite. Il laissa ces camarades montaient et il les suivit. La pièce n’était pas changée, comme d’habitude, il y avait toujours cette sensation lourde et un fond d’odeur de Xérès. Il avait eu une année entière pour s’habituer à cette odeur, il rentra donc dans la salle comme si de rien n’était. Il se dirigea vers le fauteuil qu’il avait pour habitude de prendre et s’assit à une table vide. Il n’avait pas envie de rejoindre ces camarades, il n’avait pas la tête à parler. Il préféra donc une place au fond. Une fois assis sur le fauteuil. Il s’affala sur la table. La tête dans les bras. Anormalement, la classe était calme, il n’y avait personne qui parlait. Ce n’était pas normal. Regis leva légèrement la tête et vu une horrible pouffe entré par la trappe. C’était le Professeur Ombrage. Regis la dévisagea du regard. Il n’aimait vraiment pas cette prof, et si il le pouvait, il préférait se tenir le plus éloigner d’elle. Regis ne comprit pas sur le champ le motif de sa visite. Il préféra remettre sa tête dans ces bras, en attendant que le professeur Trelawney leurs donnent ce qu’ils devaient faire. Cependant, il ne put s’empêcher d’entendre quelques élèves parlaient à voix basse. Ces deux voisines, elles, avaient comprit la motif de la visite d’Ombrage. Elle était là pour inspecter leurs professeur de Divination. Finalement, cela valait le coup de rester un peu plus concentré. Regis se redressa et observa la scène.

Apparemment, le professeur Trelawney avait fait comme si Ombrage n’était pas là, elle s’adressa à eux. Regis écouta vaguement la consigne qu’elle donnait. Encore un cours ennuyeux.

*Bon, t’arrête un peu tout ton blabla…*

C’était vrai, on s’en fichait de tout ce qu’elle disait. Elle en vint enfin au but. Regis s’appliqua. Il prit son livre et l’ouvra à la page 256. Malgré le fait que Regis n’avait pas eu l’occasion de rêver la veille, il inventa un rêve absurde qu’il écrit sur un bout de parchemin. Il n’avait vraiment pas envie de travailler. Il commença à griffonner quelques choses sur le parchemin.

Code:

Euh…bah en faite je faisait du Ski dans le désert. Je sais ça peut paraître absurde, mais moi j’y peux rien, si ça tenait qu’a moi je voudrais faire des rêves ou je me trouve dans une grande pièce remplie de bonbon. Mais pas grave…Donc je faisais du Ski dans le désert, et c’est tout.

Regis ne c’était pas vraiment appliqué, ni dans la présentation, ni dans la compréhension écrite. Il continua l’exercice donné.

Code:

L’Oracle des rêves, page 256 :


1) Votre rêve était-il mouvementé ?

Euh…on va dire que oui, vu que je faisais du Ski…on va dire 3

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?

En tenue de Ski !! Il faisait chaud par contre…euh 2

3) ) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

Non, personne. Je met quoi maintenant ? On va dire 0

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

Hein…mais il y avait personne !! Encore 0 alors.

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

Dans le désert, donc dans la nature…4

Regis compta ces points. Il ne savait pas si neuf était beaucoup ou pas assez. Mais par contre il trouvait ce Test vraiment stupide. On ne pouvait pas atteindre un niveau encore plus stupide que cela. Mais plus vite il le finirait, plus il pourrait se reposer. Il ouvrit son manuel page 519. Le résultat du Test était vraiment spécial, mais pas prédiction de malheur.

Code:

Prêtez attention ! Le malheur surviendra lors d’une journée des plus banale ! Il vous suffira d’aller faire vos courses ou d’ouvrir votre magasin (évitez les balais comme moyen de transport) pour que vous tombiez en plein jour de solde. C’est une foule en délire qui vous passera droit dessus, piétinant votre corps déjà ratatiné par la peur. La souffrance sera terrible mais vous survivrez. Néanmoins, sur le chemin du retour, des mendiants affamés vous grifferont la peau et baveront sur vos plaies. Risque de fortes migraines pour la semaine à venir.

Regis griffonna encore une fois quelques choses. Il ne lui restait plus que l’interprétation à faire.

Code:

Et bien certes, c’est vous la voyante. Je tacherais de faire attention et j’emporterais des soignes migraine.

Une fois cela fait, il lui restait encore trois quarts d’heure de libre. Regis reprit sa position initiale et s’endormit lentement. Il ne fit pas de rêve particulier. Il dormit pendant tout le cours, et ce fut seulement la sonnerie qui le réveilla. Il se redressa, emporta son parchemin au bureau du Professeur Trelawney et sortit le plus vite possible de la salle de cours.

« De quoi, non ! », bredouilla Andrew, à peine réveillé, dans son lit.

Parano le gars, hein ! C’est qu’en ce moment, il faisait souvent le même rêve idiot et pathétique, et il se réveillait toujours en sursaut, comme dans les films. Il avait toujours pensé qu’on ne pouvait pas se réveiller ainsi, mais apparemment, lorsqu’on rêve qu’on est nu, on est très affolé au réveil. En plus, dès qu’il ouvrait les yeux, ses mains tâtonnaient énergiquement son corps, histoire de s’assurer qu’il était toujours habillé.
Il regarda son réveil : 07:28.
Il aurait eu encore quelques temps… Les yeux mi-clos, il se rallongea doucement, mais dès sa tête eut touché son oreiller, ses paupières censées être lourdes s’étaient rouvertes, tout à coup. Ça faisait perpétuellement ça, en plus…

Il se décida donc à se lever, pensant à son cours de Divination, qui aurait lieu il ne savait quand exactement, mais dans la matinée. Il se traîna donc jusqu’aux douches, ce qui le réveilla considérablement bien, et rapidement, avant de devoir faire taire son estomac qui criait famine, produisant des petits bruits agaçants. Il était l’un des premiers dans la Grande Salle, et put profiter du maximum d’aliments, comme ces derniers matins. Il s’empiffra légèrement, avalant deux œufs au plat, du bacon et des saucisses, un bol de céréales, un yaourt et des tartines de pain. Ce petit-déjeuner nécessitant un brossage de dent d’urgence, il dût retourner dans les salles de bain avant d’aller en cours, l’heure venue.

Il passa par la trappe, comme toujours pour aller en cours de divination, et alla s’installer à sa table habituelle, avant de se reposer grâce à son bras, égoïste comme tout lorsqu’il le voulait. Mais, par respect pour la dingue à lunettes, il se releva et concentra son attention sur elle pendant qu’elle piaillait du cours, marmottant à certains moments. Qu’est-ce qu’elle avait encore, cette tarée ?! Soudain, le jeune homme comprit le pourquoi du comment : Ombrage était là, derrière, son regard se baladant dans la pièce, observant tout le monde. Elle était affreuse, avec ses nœuds roses, ses vestes roses, ses jupes roses… Ça donnait le tournis, et Andrew détourna le regard, de peur de rendre son petit-déjeuner là, dans la salle de Divination, et avant qu’il ne comprenne, tout le monde - ou presque - avait ouvert son livre. Il fit de même, demandant la page à quelqu’un, écoutant la dernière phrase du professeur. Bon. Allons-y.

Citation :

Je suis d'abord tout seul dans ma chambre, et tout nu. Jusque là, rien d'anormal. Mais le problème survient lorsque je me rend compte que ma chambre se transforme en chemin de traverse, qui grouille de monde. Evidemment, je me cache mes parties génitales, puis je pars me cacher dans le premier magasin venu, mais il est également bondé. Alors je me faufile entre les gens, avant d'attérir miraculeusement dans une petite pièce close, comme une sorte de cave. Je tatonne un instant et touche quelqu'un, me semble-t-il. Soudain, j'ai ma baguette dans ma main et murmure un " Lumos " qui me montre une jeune fille, nue elle aussi. Levant ma baguette, je comprend qu'elle n'a pas de visage, juste un corps splendide xD. Je m'approche donc d'elle, mais dès que je m'avance de trop, elle se transforme en Epouvantard, et, ce dernier arrivé à quelques centimètres de moi, je me réveille toujours. Ce qui est absurde, étant donné que je n'ai nullement peur des femmes !

Une légère rougeur aux joues, Andrew relut sa " description " puis décréta qu'il ne se rapellait de rien de plus, et reporta son attention sur le livre, lisant les questions avec scepticisme.

Citation :

1) Votre rêve était-il mouvementé ?

Mouvementé ? À peine. D'ailleurs, lorsque je me réveille, je remarque que j'envoie valser mes couvertures pendant que je dors. Alors 3.

2) Comment vous représentiez-vous dans votre rêve ?

Tout nu dans la rue, hélas. 3

3) Une autre personne était-elle présente dans votre rêve ?

Holàlà... Une foule au début, une femme ensuite, et un Epouvantard pour finir. Que dire, donc ? Nous ne sommes que deux à la fin, donc je dirais la réponse 4...

4) Quelles étaient vos relations avec ces personnes ?

Euh... Joker ? 0

5) Où vous trouviez-vous dans votre rêve ?

L'endroit n'étais pas particulièrement défini, j'étais n'importe où : 3.

Andrew soupira. Ce truc était enfin fini ! C'était tellement nul, sans interêt, barbant... et en plus, ça ne servait à rien. La seule chose appréciable était probablement les prédictions ^_^. Il se dépêcha de compter ses points, qui étaient de 13, et se rendit à la bonne page, pour y lire quelque chose d'incongru et de complètement idiot. Il s'enerva sur sa copie, ne supportant plus ces cours péthétiques de Divination.

Citation :

Je devrais donc passer ma vie nu, d'après vous ? C'est ridicule ! Je ne vois pas pourquoi un stupide marchant de pâquerettes me dépouillerait, je ne suis pas si naïf. Eh bien je ferais attention à ne pas passer de trop près devant les vitrines des magasins, la prochaine fois que je sortirais...

Andrew rédigea ces derniers mots rapidement, et examina sa copie. C'était très mal écrit. Mais elle comprendrait, n'est-ce pas ? D'ailleurs, elle n'aurait même pas à les lires, les copies ! Elle était si douée, Mme Trelawney... Sur ce, il sortit rapidement, n'en pouvant plus.

Mes enfants, j’ai corrigé vos copies avec toute l’attention et le respect qui leur étaient dûs. Je suis malheureusement au regret de constater que certains d’entre vous sont loin, très loin du niveau que j’escomptais. En effet, pour obtenir vos B.U.S.E.s et vos A.S.P.I.C.s en juin – chose qui, je vous le rappelle, possède extrêmement peu d’importance à mes yeux – il va falloir redoubler d’efforts et de bonne volonté.
J’ai surtout été très déçues par votre manque de sérieux. Vous avez été nombreux à ne pas considérer les propos de l’ouvrage recommandé à sa juste valeur. Or, considérez bien ceci : si je vous soumet un manuel, c’est qu’il tout aussi fiable que mon Troisième Œil. Les signes du Destin peuvent parfois nous déstabiliser, certes, mais en aucun cas ils ne chercheront à nous duper. Ayez donc confiance, c’est la clé que je vous tends vers une meilleure Vision et une éventuelle réussite.

Ont obtenu :

Belmontet, Jessicayumi : Acceptable et trente points pour Serdaigle.
Ma chère amie, c’est en toute sincérité que je m’adresse à vous : n’ayez pas peur ! Je sais combien l’avenir et ses relents sombres vous tracassent, mais je vous aiderai dans votre tentative de perception. Vous dites ne pas avoir de sœur ? Cherchez bien, car le livre ne ment jamais. Je suis persuadée qu’au fond de vous, vous connaissez déjà la réponse. Votre mère a eu une liaison, autrefois, n’est-ce pas ? C’était prévisible. Et même si cette information appartient au passé, elle influera grandement sur le futur. Songez à une éventuelle tentative assassine pour regagner l’amour de votre mère. Il faut tout envisager… Courage ! Nous pouvons encore voir venir les choses.

Snow, Ann : Désolant et dix points pour Serdaigle.
Monsieur Snow, j’ai honnêtement peu foi en votre éventuel Don. Vous vous réfugiez beaucoup trop dans un imaginaire qui seul vous appartient. Et cette ambiance toute personnelle ne vous apportera jamais rien de bon : les divagations des mortels ne sont guère plus que des représentations fantasmagoriques. Mais les rêves, eux, sont chargés de signes. Apprenez donc à analyser ce qui en vaut la peine et sortez de l’Enfer de votre tête. Je compte sur vous pour émerger du gouffre. Et, accessoirement, ne contredisez plus le livre car il a raison.

Collins, Irina : Troll et pas de points pour Serpentard.
Miss Collins ! Que s’est-il donc passé ? Mon cœur a lourdement tressailli quand j’ai instauré votre note. Quelle affreuse passe traversez-vous donc ? Vous qui, autrefois, obteniez facilement un Optimal tant votre vision des choses était, vous ne parvenez guère plus qu’à me fournir un tissus d’incompréhension. Je suis profondément choqué. Il est impératif que vous vous repreniez en main. Votre haine pour votre cousine s’affirme de trop dans les méandres de votre esprit, aveuglant votre désir d’apercevoir les sciences d’Au-delà. Apprenez donc à gérer émotions et ressentis, portez une confiance aussi aveugle que votre haine en les ouvrages mis à votre disposition… Et surtout, surtout, regagnez un semblant de politesse. Je crois encore en vous, ma chérie.

Weaslez, Ronald : Acceptable et trente points pour Gryffondor.
Bon effort dans l’ensemble, Monsieur Weasley. Vous manquez, certes, toujours d’une certaines perspicacité et d’une flagrante ouverture d’esprit, mais sans pour autant passer pour une tarte. Tout du moins acceptez-vous le malheur qui va survenir et, croyez-moi, c’est bien là la seule chose à faire. Car on ne peut modifier son destin. Cependant attention : il ne serait d’aucune utilisé de vous reposer sur vos lauriers. La réalité est parfois beaucoup plus cruelle que ce que vous apportent les signes. Attendez-vous donc à quelque chose d’encore plus laid et violent.

Potter, Harry : Piètre et vingt points pour Gryffondor.
Il faut aller au-delà des choses ! Quand le livre vous donne une explication, ce ne sont pas les lignes qui importent, mais le murmure qui s’est glissé entre elles. Sachez déchiffrer l’invisible ! Vous dites ne plus avoir de mère ; mais peut-être un traumatisme lié au sevrage maternel va-t-il survenir et vous faire perdre la raison. Puis, évidemment, vous mourrez. Vous n’avez jamais été très perspicace, mon pauvre chéri, vous avez énormément de mal à voir. Sûrement les lunettes. Par contre, restez sûr d’un point : vous serez toujours mon sujet favori.

O’Bryan, Regis : Effort Exceptionnel et quarante points pour Poufsouffle.
Du beau travail, monsieur O’Bryan. Vous parvenez à analyser les fléaux de manière très mature. J’ai beaucoup apprécié votre trait de pur courage, à savoir de prévoir les soigne migraines. Il s’agit vraiment d’une combativité à tout épreuve face aux événements prochains. Vous croyez ce que l’on vous dit et vous enchaînez les bonnes décisions. J’ai étudié votre parcours et j’ai eu la grande satisfaction de vous voir vivre très longtemps. J’ai d’ailleurs prédit la même chose à Davis Burningham. Vous récoltez néanmoins un « E » bien mérité. Apprenez cependant à étoffer vos rédactions davantage. Gardez les trois yeux ouverts ! Méfiance !

Schliter, Andrew : Acceptable et trente points pour Serpentard.
Vous aviez très mal commencé, Andrew. Vraiment très très mal. C’est en prenant à la légère les annonciations que l’on décède dans d’atroces souffrances. J’ai eu peur, oui, peur pour vous. Sans compter qu’une telle insouciance méritait un « T ». Puis, contrairement à mes impressions, vous avez choisi de croire ! D’essayer de fusionner avec la prescience. Oh ! Savoir que vous ne longerez plus les vitrines m’ôte un poids du cœur. C’est donc un « A » un peu plus enthousiaste qui s’affichera sur votre carnet de cotes. Soyez désormais plus dans les bonnes idées et ne laissez pas vos a priori gangrener votre esprit.

[HJ : Excellents posts pour tous ! J’ai pris énormément de plaisir à les lire. Et merci d’avoir pris le temps de les écrire =D]