[Déc.] Elle trottine, elle chantonne ... [ Lily ]

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Titre entier: Elle trottine, elle chantonne, elle se déhanche la mignone.

Nathaniel était paisible. Sa peau brûlante recevait la brise glaciale de l'hiver. Qu'il y avait-il de plus sensationnel qu'une douche bouillante suivie d'une grande ouverture de fenêtres en plein hiver ? Un sourire naquit au coin de ses lèvres, les mains posées sur le rebord, il n'avait même pas pris la peine de s'habiller. Qui pourrait avoir l'idée saugrenue de fixer cette fenêtre ci, perdue parmis des milliers d'autres ? Et puis, si quelqu'un l'observait, ça le flatterait plus qu'autre chose. Mac Gonagall mise à part bien sur...
Le serpentard attendait les sensations étranges qu'apportaient le froid mordant. Se faire dévorer le ventre par le vent, sentir sa tête sérrée dans un étau imaginaire et ses muscles trembler pour maintenant une température viable. Si ce n'était pas mieux que l'extase, ça s'y approchait. Il se massa le cou, les yeux perdus sur le paysage gelé de Poudlard. Une petite tête au loin lui arracha un immense sourire. Lily. Son nom, deux syllabes qui chantaient dans l'air, restaient au bout de la langue, acides et pétillantes. Lily. Lily. Sale gosse. Magnifique figure de l'inconscience. Elle s'était mise un fou à dos. Le plus beau, le plus narcissique, et le plus mauvais de tout les fous. Il ne ressentait que de l'amour pourtant ce Nathaniel étrange. Que de l'amour, du désir, de la jalousie et de l'envie. La convoitise guidait ses pas. Il la voulait, il voulait lui faire payer son affront avec toute la perversion qu'il pouvait avoir. Elle n'était pas une de ses pimbêches qu'il suffisait de tromper pour briser en mille morceaux, elle était bien plus que cela. Lily. Une bonne raison de s'habiller et sortir en somme.
Le jeune homme se rendit dans la salle de bains a nouveau, chantonnant joyeusement. Ses yeux d'or se croisèrent dans le miroir, lui arrachant un sourire en coin. Ses mèches humides étaient déjà gelées et lui conféraient un air de poupée vivante. Mais il n'était pas préssé. Il l'aurait un jour. Il enfila un jean gris et une chemise blanche. Oui ce gamin aurait paru angélique, tout comme l'indiquait son prénom, s'il n'avait pas eu ce regard étrange, profond et sorti d'ailleurs. Attrapant une cape blanche également au passage, il sorti de sa chambre, tremblant de froid. Mais il n'y prêtait plus attention, si sa peau était froide comme la neige, il bouillonait déjà intérieurement. Il arpenta les couloirs, tel un prédateur en chasse, guettant le visage de celle qu'il pourchassait.

Petite petite ... Petite fille ... viens te jetter dans les bras du loup, laisse ses yeux te prendre et voler ton âme.

Voler ton âme.

[ Désolée c'est pas sensas ]

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Le parc blanc. Des oiseaux ephémères étaient tombés durant toute la nuit, inlassablement et ce dans le seul but de recouvrir le chateau de son habit pour le bal. Lily avait eu une merveilleuse idée en s'arrachant de ses draps. Elle allait détruire le petit déjeuner d'Alenn, de tous les amateurs de choux à la crème par la même occasion, mais ceci n'est qu'un détail.
On comprendra donc pourquoi Lily se retrouva dans le parc à remplir de neige les multiples poches de sa cape. Bien sûr une grande partie allait fondre avant qu'elle n'ai attein son but mais le sourire brisé de Sullivan valais bien des habits trempés de glace fondue.
Si seulement Lily comprennait que le meilleur moyen de gagné était l'ignorance elle s'épuiserais moins en bêtises et éviterais certainement un gros ruhme...

Slup.Slup.Slup.
C'était le bruit des chaussure de Lily sur le sol, le gel fondait s'amusant à jouer les ventouse alors qu'elle s'enfonçait dans les couloirs idrection cuisine.
Derrière elle une trace humide, sa cape était décidément trop grande, la gryffondore semblait donc passer la serpillère. Elle n'en avait d'ailleur que faire, un sourire joueur brillait derrière son écharpe remonté. De ses poche coulaient des gouttes d'eau gelés. Marquant son passage de leur plainte lorsqu'elles rencontraient les dalles. Des leur trace sur sa route.

La fillette s'arrêta, bon, elle s'était perdue, encore une fois. Un haussement d'épaule plus tard elle avait reprit son chemin, après tout elle avait bien réussit à retrouver son chemin une fois que l'orgueilleux Prosper l'eu abandonné aux cuisines. En repartir ou y parvenir, ou était la différence ? Bien sûr Lily ne s'inquiéta pas une seconde du fait qu'elle était seule dans des couloirs près des sous-sols et donc de sa dangereuse marionnette. Elle n'y pensait d'ailleurs pas à cette étrange marionnette, elle pensait à tout sauf à lui. Peut-être aurait-elle mieux fait d'être un peu plus attentive à celui là. Peut-être.
Enfin, le fait qu'elle doive se munir d'un manteau de discrétion anfin de parvenir aux cuisines ne l'empêcha pas d'accompagner le bruit des gouttes d'eau d'un sifflotement étouffé de son écharpe.
Un instant elle fit un second arrêt, soufflant sur ses mains gelées par la neige sui encombrait ses poches. Quelle idée aussi d'aller loger ses mains au creu d'un tas de neige fondante ?

Ploc.Ploc.Ploc.

Lily ne le savait pas, mais les goutte jouaient à faire le décompte du temps qu'il lui restait avant de devoir enfiler son masque de marionettiste.

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C'était simple. Oui c'était simple de retrouver quelqu'un dans ce château, il suffisait d'avoir un minimum de bon sens et d'analyse psychologique. Les gens allaient toujours là où il leur plaisait d'aller, aussi, on ne pouvait que rarement se tromper en les cherchant. Le château était si grand que nul n'allait dans ses tréfonds. Sauf Nathaniel. Il aimait bien savoir quel endroit était le coin à qui, juste comme ça. Le petit problème restait ceux qui se perdaient à longueur de temps et n'arrivaient pas du tout là où ils étaient supposés être. C'était justement une des particularités de Lily. Elle n'était jamais là où elle devait être. Par choix ou par mauvais sens de l'orientation, ça, Nathaniel s'en fichait éperdument. N'empêche qu'il passait son temps à la chercher. Il s'avança de quelques pas, ayant terminé sa boucle. Il revenait près des cachots après avoir retourné les cuisines, le terrain de quidditch, les toilettes et les endroits où Lily était sensée se trouver.

Mais non.

Il passa la main sur son front et constata qu'il était glacé, tout comme le reste de son corps. Peut-être aimait-il la sensation de froid mais il était sûr et certain qu'il connaissait les conséquences de cet amour impossible. La grippe. La gorge l'irritait déjà. A son plus grand étonnement, il constatait une nouvelle fois qu'il n'était pas immortel. Mais des petits bruits le firent sortir de sa litanie.

Ploc. Ploc. Ploc.

Serait-elle là?!?

Oui.

Pourquoi avait-il cherché aussi longtemps alors qu'il aurait suffi de l'attendre ? Le chat sentit un sourire s'élargir sur ses lèvres, il avança de quelques pas et, discret comme une ombre, se calqua à la marche de Lily, soigneusement placé derrière elle. Si elle sentait sa présence, il était peu probable qu'elle le voit. Il avait déjà joué ce jeu là. Il se mettait dans le dos de quelqu'un dans la rue, suivait ses pas, se retournait quand l'autre se retournait. Son record était d'une heure environ; avant que la jeune femme ne l'aperçoive dans la vitrine d'un magasin. Le petit soucis restait la taille, si la jeune adolescente avait le malheur de renverser la tête en arrière elle le verrait forcément, il la culminait de deux têtes.

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La fillete releva la tête de ses mains, scrutant le couloir sombre de ses yeux plissés. L'air sentait la triche. Un frisson parcourut le dos de Lily, elle était persuadée que quelqu'un la suivait. Cette etrange sensation qu'on a d'être observé parfois. Lorsque quelqu'un à l'autre bout d'n lieux public vous fixe avec insistance, vous le sentez n'est ce pas ? Vous sentez ce regard dans votre dos ?
Lily n'aimait pas la sollitude, alors elle s'entourait de monde, amis ou ennemis afin d'éviter cet odieux ennemi qu'est l'absence. Sauf que là on jouait à lui faire croire qu'elle était seule tout en lui faisant coprendre l'exacte contraire.
La sorcière rapprocha ses mains de son visage et souffla dessu, reprit sa marche. L'oreille tendue, pas un frottement de tissu pour la renseigner.
Un sourire moqueur étira ses lèvres.

* Lily Northfell tu deviens folle. Rêve et réalité ne se distinguent plus chez toi, ils vont t'envoyer à St Mangouste avant que tu n'ai eu le temps de dire chocogrenouille...*

Quelle sensation plaisante que celle de se perdre entre imaginaire et réalité. Dure réalité qui en fait n'était autre que l'imaginaire. Non, Lily n'était pas encore folle, dû moins savait-elle encore percevoir les limites. Alors elle le savait, quelqu'un la suivait et le quelqu'un en question ne pouvait être qu'un chasseur peu connu.
Le jeux commençait et elle s'amusait à chercher le moindre signe qu'emettrait son adversaire. Rien. Un chat voilà ce qu'il était et la métaphore était éffrayante de justesse.

Le manège dura un moment, on moment durant lequel Lily ne se préocupait plus de son but premier. Elle enchainait les couloirs s'enfonçant chaques fois plus dans Poudlard, bifurquait sans logique ou dédaignait un croisement qui la mènerait aux cuisines.
Combien de temps joua elle à se faire pieger ? Assez longtemps pour laisser le chat se trahir. Une seconde, une seconde seulement, elle sentit l'air devenir chaud dans son cou. Un respiration ? Certainement.
Le piège s'était, d'après elle, assez ouvert pour qu'elle n'y avance pas plus. La gryffondor était donc à nouveau planté au milieu d'un couloir, regardant sans prévenir derrière elle, rien.
La scène se répéta plusieurs fois, le sourire de Lily s'agrandissait certainement en harmonie avec celui de son adversaire.

Clap.Clap.Clap.

Les mains frigorifiés de la sorcière s'entrechoquaient, émétant le son d'un victoire.

" Allez arrête de jouer maintenant, je sais que t'es là."

Silence. Encore ? Tout cela devennait bien agaçant... La fillette plongea ses mains dans ses poches, grimaçant contre le froid.

" Tu arrêtes ou je te fait manger de la neige..."

Le ton était faussement virulant, on entendait son sourire dans ses menaces. Comment pouvait elle encore prendre tout ça à la légère ? Alors qu'elle les avait toute vu pleurer ? La gamine se sentait indéniablement plus forte que les autres, croyant qu'en connaissant les ruses du Chat elle pourrait y échapper.
Probable.
Pourquoi pas ? De toute manières il y aura un gagnant et un perdant. Pas que Lily soit mauvaise joueuse, seulement que le but d'un jeu 'était pas de perdre. Qu'elle avait besoin de ce dangereux pantin pour se jouer des étoiles et du reste du monde.

" De toute façon si tu aimes les choux tu en mangeras un jour ou l'autre... De la neige."

Elle avait parlé à haute voix, plus pour elle que pour Nathaniel. D'ailleurs s'il n'était pas là, alors elle était bel et bien devenue folle....

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Nathaniel l'avait suivie jusqu'à rompre le charme. Il avait senti que l'on ne pouvait pas rester bien longtemps entre le rêve et la réalité. Il fallait choisir. Réalité était logique, rêve était folie. Sans vouloir le vanter, Nathaniel était très apte à passer de l'un à l'autre sans problèmes. Certains fous passaient pour « logiques », et certaines réels passaient pour « rêveurs », mais c'étaient uniquement des masques, on était d'un côté ou l'autre de la barrière, et l'enjamber pouvait parfois paraître insurmontable.

Enfin, pas pour tout le monde.

« Arrête de jouer maintenant, je sais que t'es là » Dit la jeune sorcière tandis que ses mains s'entrechoquaient. Les applaudissements résonnaient dans les cachots, elle était en terrain ennemi. Personne ne traînait les cachots en pleine journée, ils étaient bien trop lugubres et on prétendait y entendre des voix étranges.

Le foklore poudlarien.

Nathaniel reporta son attention sur la bipède. Son petit visage, ses courts cheveux bruns et ses si jolis yeux. Bien sur, il n'avait pas tellement à envier de la jeune fille, se trouvant déjà au sommet de l'esthétisme masculin. Eh quoi ? Vous pensiez que Nathaniel trouvait que ses doigts de pieds étaient mal alignés ? Même pas. Pas la peine d'avoir de complexes lorsque l'on est son propre fantasme. Si le jeune serpentard avait un jour eu le malheur de croiser son double, il l'aurait violé sur place. Mais pour le moment, toutes ses « attentions » étaient tournées vers Lily.

Il savait.

Il savait que le jeu pouvait très vite tourner au cauchemar, pour elle. C'était si simple, il n'avait qu'à faire quelques tours d'illusionnisme, l'attraper et lui faire tout le mal qu'il pourrait. Mais a quoi servait-il de mettre à néant une créature aussi sympathique ? Elle était bien jolie, bien amusante. Il entrait dans son jeu à Elle. Avec ses Règles à Elle. Il ne pouvait pas, ou plutôt ne voulait pas les trahir. Pourtant habitué à la tricherie, elle n'était pas envisageable présentement.

« Tu arrêtes ou je te fais manger de la neige. » Ajouta t-elle, le tirant de nouveau de ses pensées. L'ange cligna des yeux et éclata du rire le plus cristallin de tout le château.

" De toute façon si tu aimes les choux tu en mangeras un jour ou l'autre... De la neige."

Hum. Il n'y croyait pas tellement, mais elle était si attendrissante comme ça. Il posa sa main sur son épaule et la fit pivoter face à lui, attrapant ses poignets comme a l'accoutumée, dans l'espoir de lui faire lâcher toute la neige qu'elle avait dans les mains, même si cette dernière avait un peu, beaucoup fondu. Et à l'occasion la faire valser dans le couloir.

Et un deux trois, un deux trois, un deux trois.

« Salutations milady ».

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Une étrange constatation traversa l'esprit de l'adolescente. A chacune de ses rencontre avec le chat, l'eau était présente. Les moldus sermonnent à qui veut l'entendre qu'il faut se méfier de l'eau qui dort. Il faut croire que Lily n'entend pas grand chose.
Le serpentard la fit patienter quelques instants, il avait trahis sa présence, mais n'avait aucune envie de se montrer. Lily ne chercha pas à le trouver. Ils restèrent donc un moment dans cette étrange position, où le Don Juan servait d'ombre à la joueuse.

Un poid sur son épaule. Elle tourna, une fois de plus, simple réaction à la volonté du Serpentard. Lily lâcha effectivement la neige fondue qui s'accrochait désespérément à ses mains. Quel interêt d'eneiger quelqu'un qui était déjà trempé ? Ses cheveux tombaient par mèches gelées sur son visage angélique et comme n'importe qu'elle adolescente devant lui, Lily ne put s'empêcher de le trouver particulièrement beau. Elle sourit, l'air de rien. Un pas en arrière, une révérance particulièrement bien éffectuée.

" Heureuse de te croiser ici."

Inconscience quand tu nous tiens...
Les yeux de Lily riaient. Queque chose ne tournait pas rond chez elle. Pour le moment Nathaniel ne se fatiguait pas à la faire tomber dans ses bras, était-ce la véritable explication au fait que Lily ne faisait que constater sa beauté et l'attraction qu'il éxerssait sur le monde ? Totalement indifférente a cette même attraction. Etrange enfant. A moins que la lucidité existe belle et bien chez elle, qu'elle comprennait qu'une gamine telle qu'elle ne pouvait décement pas attirer quelqu'un comme cet élève. Certainement. D'où la certitude de jouer à un jeu particulièrement étrange, mais inoffenssif. Lily ne se leurrait pas. C'était probablement la clef de sa victoire.

Penchez vous un instant sur le tableau et vous comprendrez ses certitudes.
Nathaniel, fièr et altier, jouissant d'un beauté incontestable et travaillant cette qualité. Manipulant les être par leur émotions, collectionant les coeurs et plus si affinité.
Lily, rieuse et nonchalente, petite et passe partout, remarquable par son comportement et non pour de quelconques qualités physique qu'elle ne prennait pas la peine de mettre en avant.
Deux opposés, si seulement elle avait été l'homologue féminine du serpentard le jeu aurait été différent. Elle se serait probablement sentie plus concernée. Le danger dans cette partie se situait dans le fait que si un jour Lily commençait à esperer sussiter un interêt chez le Serpentard, elle tomberait par manque de confiance en elle.

Non, la vie n'est pas un conte de fée. Car dans les contes de fée il y a un princesse pour recueillir l'enfant blessée. Dans les contes de fée l'enfant en question se laisse recueillir, mais Poudlard n'était pas le bon chateau. Ici les esprits hantaient les couloirs, chacuns à leur manière et les souris étaient pourchassées par les rats des élèves.
Lily sourit penssive.

Un instant, elle attrapa la main de son pantin et reprit sa marche vers les cuisines. Il fallait y parvenir avant que la neige est totalement imprégnée ses vêtements. Elle sentait déjà ses jambes trempée sous ses vêtements, la neige tranverssait chaques couche de tissus avec une facilité dconcertante...

" Je t'emmène avec moi, parce que je doute que tu m'ais suivit pour m'accorder un simple bonjour. Je me trompe ?"

Elle le regarda dans ces yeux ambré. Lui sourit, combien à sa place aurait ajouté une pointe de séduction à leur sourire ? Lily riait.
Lily comprennait aussi celle qui avait voulu se pendre à son bras, il avait l'apparence du prince charmant conté par leurs mères.

Encore une chose : Même dans les contes de fée les anges n'ont pas un rire aussi cristallin que celui qui s'était échappé des lèvres du Serpentard. Un rire parfait, qui vous donne des frisson dans le dos. Mélange de douceur et de méfiance.

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Kids. They are so sweet.

Le grand matou avançait derrière Lily. Du vert, du rouge, les voilà en contradiction. Elle, sa petite taille, lui, toute sa stature. Le chat, la souris. Si dans la réalité, le chat gagnait invariablement, dans le rêve, il perdait toujours de la façon la plus ridicule. Et à Poudlard, ces deux mondes étaient intimement mélangés. Il n'était pas aisé de deviner l'issue d'un match, tant de choses pouvaient en modifier l'issue. Il savait aussi bien qu'elle que ni l'un ni l'autre ne savait vraiment sur quel pied danser. Alors chacun allait de son bon pas sur le chemin qu'il connaissait le mieux, sachant pertinemment que l'adversaire arpentait une parallèle. Ils ne se croiseraient jamais, sauf si l'un d'eux décidait de prendre le risque, de s''engager avec l'autre sur un sentier dont il ne connaissait rien.

Mais l'heure n'était pas venue. Il faisait le paon, elle jouait les hyènes. Deux animaux pour le moins inutiles. Elle avait lâché la neige dans une petite moue, sans doute parce qu'il avait pris le risque de se montrer... Le risque ? Non, il ne pensait qu'à faire la roue. Un magnifique paon blanc, un paon glacé, une beauté figée. Mais malheureusement pour Nathaniel, la beauté n'attire pas la confiance de chacun. Il avançait près d'elle, elle lui tenait soudainement la main d'ailleurs. Le contact froid de cette main encore trempée de neige le fit sourire. Amusante, cette souris. Comme toujours. Lily, lily.

Et le tigre blanc s'amusait à lui passer devant pour repartir en arrière, puis revenir face à elle pour marcher en arrière, tournant parfois sur lui-même. Il devait bien l'avouer, jamais une femme, ou plutôt une fille, n'avait réussi à autant l'intéresser. Pas de cet intérêt morbide de la chair, mais c'était cet esprit. Cette façon de voir, cette façon d'agir... De façon de savoir qu'elle n'était déjà rien pour lui, paradoxalement, la rendait importante à ses yeux. Il posa ses mains sur les épaules de la jeune Gryffondor et éclata d'un nouveau rire cristallin, sorti de nulle part. Sa seule démarche semblait donner aux cachots une autre ambiance. Du blanc, un prince, des rires, des sourires plus doux et plus rayonnants les uns que les autres. Qui savait ce qui se cachait derrière ce miroir travaillé à la perfection. Sans doute la même que Naples sans les éboueurs. De la beauté et de la laideur poussés à l'extrême. Heureusement, l'habile serpent ne savait garder que ce qui l'intéressait.

Il attrapa de nouveau la main de Lily, chantonnant tranquillement et marchant au pas de la demoiselle. Il jouait les chats apprivoisés. Mais les fauves jamais ne se laissent totalement faire, chacun sait cela. Il souriait légèrement, se laissait faire, jouait à toucher les cheveux de la demoiselle pendant qu'elle avançait, déviant parfois sur ses traits encore enfantins.

" Ah ! Et si je t'épousais dis moi ? Tu voudrais devenir ma femme ? " Demanda t-il dans un geste théâtral dont lui seul connaissait les secrets. Ses lèvres bleuies par le froid s'agitaient doucement en un sourire et en mille baisers, pendant qu'il tournait autant d'elle.

Les promesses en l'air, il connaissait, et encore plus avec les femmes. Pas besoin de faire de promesses à un homme pour profiter de lui quand l'occasion se présente. Mais c'est une autre histoire. Le chat regarda longuement sa souris.

" Je t'offrirais ce printemps la plus belle des bagues si tu acceptes." Ajouta t-il, joueur.
" C'est pour cela que je suis venu te voir d'ailleurs. C'est plus qu'un simple bonjour, ne trouves tu pas ?"

Douce poésie. Mais la poésie est souvent une très belle femme allongée sur son nuage qui prononce des paroles en l'air, des espoirs brisés.

[ tu l'attendais plus hein xD ]

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