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[Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech]

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[Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech] Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech] [Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech] EmptyVen 12 Juin 2009 - 16:18

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Son histoire n’avait rien de gênant. Elle était même très simple et tenait en quelques lignes. Elle était née, elle avait grandit, elle était venue à Poudlard. Elle était là. Fin de l’histoire. Pas de regrets, pas de traumatismes, pas plus de joies ou de richesses incommensurables. Saffron se considérait comme quelqu’un de tout à fait banal. Certes, elle ne connaissait pas la douceur d’un foyer familial, les dîners devant la télévision, les disputes entre les parents au dessus de la tête du gamin, les petits plats préparés avec amour et l’impatience des veilles de noël mais elle avait un autre vécu. Elle savait trouver la tristesse dans un regard. Connaissait la joie de voir un des petits vaincre ses peurs, celle d’avoir toujours un « grand » pour vous protéger. Elle savait les débats infinis devant la télé le soir, la montagne de cadeaux sous le sapin, les chorales, les prières, la rigueur et la volonté de se détacher du lot. De ne pas être qu’un de plus dans la multitude mais de forger un caractère que personne ne devait oublier. L’histoire de Saffron était simple, c’était celle de la vie, en accéléré. Rien qui pouvait intéresser Manech. Il y avait entre la jaune et le bleu une connivence étrange et, sans vraiment savoir pourquoi, la jeune fille sentait en son compagnon une histoire semblable à la sienne. Lui aussi savait s’imposer dans le nombre.

Le Serdaigle avait une idée en tête. Cela se voyait à l’assurance qui se dégageait de lui, cette façon qu’il avait de la conduire sans même réfléchir un seul instant. Pendant une seconde, la jeune fille se demanda s’il n’avait pas tout prévu depuis le début et si toute cette histoire n’était pas un piège. Mais non, c’était peu probable. Cela aurait supposé qu’il sache parfaitement qu’elle n’avait pas de cavaliers et surtout qu’elle allait venir quand même alors qu’elle-même l’ignorait quelques heures plus tôt à peine. Ou alors il faisait le coup à toutes les filles. C’était nettement moins flatteur mais plus probable. Quoique. Manech était un joueur. Il l’avait montré lors de la danse et au début de la soirée. Et un joueur aime le risque, pas la routine. C’était probablement que du bluff. Elle ne risquait rien. Elle connaissait le château comme sa poche.

Les rires reprirent un moment possession des pierres tandis qu’ils passaient à nouveau devant la porte de la grande salle. Un couple confortablement installé dans un recoin sombre à quelques pas à peine de la fête – c’était bien adolescent ça de se cacher juste sous les yeux de l’autorité. Parfaitement stupide aussi – leur lança un regard de reproche comme s’ils avaient interrompu quelque chose. Saffron leur rendit leur regard mais, son guide ne s’arrêtant pas, les dépassa rapidement. Le silence et le calme reprirent leurs droits dans le château. Et la chaleur des joues de l’adolescente tandis que son adversaire joue avec ses doigts et ses nerfs. Toutefois, elle ne rompra pas le silence qui s’était installé entre eux. Il était trop confortable, trop complice et le moindre bruit semblait être une intrusion dans leur petit monde.

Troisième étage. Elle était perdue dans les couloirs et bien incapable de dire dans quelle aile du château ils pouvaient bien se trouver mais elle avait eu la présence d’esprit de compter les escaliers. La battante en elle combattait la femme pour se forcer à se concentrer. Qu’est ce qu’il y avait de si exceptionnel au troisième étage ? Rien. Rien du tout. C’était un étage comme les autres. Banal et scolaire, et au fond bien différent maintenant qu’il y était avec lui. Merlin. Il avait drogué son verre pour la rendre aussi idiote ou quoi ?

La main lâcha la sienne, la faisant instantanément frissonner tandis que la chaleur quittait son visage. Elle jeta un coup d’œil dedans pour retrouver le décor familier d’un réfectoire. Tables blanches aux pieds verts, marron ou noirs. Murs blancs, plafonds blancs, sol carrelé, blanc pailleté de vert, de marron ou de noir. C’était le monde des meubles bon marchés, des verres avec l’âge au fond, des brocs ventrus et des grosses dames peu aimables. C’était chez elle. Comment pouvait-il savoir ça ? Et comment un tel endroit s’était-il retrouvé à Poudlard ? Peu importait. Il n’allait pas gagner.


« Je connais cette pièce. Ce que je ne sais pas c’est comment tu la connais toi. Mais si tu voulais m’emmener dans un endroit qui nous ressemble, c’est raté. Cette pièce ne ressemble ni à toi, ni à moi. »

Perdue dans sa réflexion, elle avait parlé d’un ton neutre, pas froid mais plat, sans rien du petit sourire qui l’accompagnait parfois. Elle sortit sa baguette et lança un premier sort qui disposa les tables en une étoile aux nombreuses branches. Elle lança ensuite une illusion de parquet sur le sol carrelé, mit de la couleur aux murs (du jaune) et éclaira le tout de chandelles aux couleurs de la maison de son ami.

« On entre ? »

Elle reprit d’elle-même la main de Manech, victime volontaire pour une fois, recherchant sans doute inconsciemment la chaleur que son contact semblait lui procurer. Cela faisait étrange de voir l’internat au château. Les deux vies étaient pourtant totalement séparées à ses yeux. C’était probablement pour ça que la surprise lui faisait autant d’effet. Pas d’autres raisons. Non monsieur.

« Tu as gagné une demi histoire. Choisit la partie qui t’intéresse le plus. »

Elle le lâcha et s’installa sur une table, les pieds battant dans le vide, le buste légèrement penché vers l’arrière et les mains sur la table pour ne pas se retrouver totalement couchée. Elle fixait le plafond. Blanc, familier, incongru. Un peu comme son compagnon du soir.
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MessageSujet: Re: [Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech] [Dec] Père Castor, raconte moi une histoire [Manech] EmptyJeu 2 Juil 2009 - 14:53

Pourquoi n’avoir pas simplement demandé à Saffron de lui expliquer qui elle était ? La jeune sorcière n’était pas si cachotière, elle aurait probablement cédé. Il aurait pu glisser ses doigts le long du bras de sa cavalière, la faire frissonner un peu plus. Oui, il aurait put. Il aurait put, mais Merlin que le jeu est drôle ! Enivrant même. Voilà pourquoi Clyfford joue aux devinettes.
Et il ne joue pas qu’aux devinettes, il joue avec Saffron. La fait tourner dans le château, elle ne se perd pas pour autant. Son visage n’affiche pas l’angoisse légère et inévitable d’une jeune femme seule avec un quasi inconnu. Il joue avec ses doigts et ces frissons qui, par moments, trop violent secouent légèrement sa peau. Oui, cette soirée aurait été perdue s’il n’avait pas finalement décidé de se pointer à ce bal.

Arrivé à destination le Serdaigle eu la satisfaction de lire l’étonnement sur le visage de sa cavalière. Elle ne connaissait manifestement pas cette salle. Tant mieux. Que pouvait-il bien avoir de nouveau au troisième étage ? Rien. A moins que ?...
L’amusant fut la réaction de Saffron, évidemment Manech s’attendait à une certaine surprise. La surprise, il y eu droit, mais ce qu’il n’avait pas prévu c’est cette expression sur le visage de sa cavalière. Celle qu’on aborde lorsqu’on retrouve un endroit familier. Comment Saffron pouvait-elle connaitre le réfectoire de l’orphelinat ? Une seconde suffit à envisager d’autres solutions. Tout le monde savait que la demoiselle était d’origine moldue, chez les moldus ont prend parfois des repas en groupe. Lors des journées scolaires, d’ailleurs à Poudlard la grande salle pourrait s’apparenter à un réfectoire. A condition qu’elle ne soit pas si majestueuse.
Rapidement Saffron finit d’examiner l’endroit, il n’y avait d’ailleurs rien d’autre à voir qu’un univers aseptisé, fade. Sans le regarder elle déclara qu’ici rien ne s’apparentait à eux, comme elle se trompait la pauvre. La perspicace Poufsouffle se plantait complètement sur cette idée. Oui, mais n’était-ce pas là le but de Manech, éloigné quiconque de la réalité. De qui il était vraiment ? Froid et efficace, comme cet endroit.
Trois sortilèges, trois sorts suffirent à transformer l’endroit. Anonyme devenu chaleureux, le réfectoire était désormais plus accueillant qu’une seconde auparavant. Un sourire étira les lèvres de Clyfford. Amusé, clairement, attendrit, un peu. Il sentit la main de Saffron se glisser dans la sienne alors qu’il la détaillait avec attention.

Il avait eu l’intention de refermer l’endroit et de faire changer d’apparence à la pièce pour lui prouver combien il avait gagné. Elle l’avait devancé. N’oublions pas que Saffron n’est pas n’importe qu’elle jeune sorcière. Bien moins manipulable qu’une midinette enamourée. Bien plus intéressante donc.
Le Serdaigle se laissa entrainer dans la salle, reprit son jeu avec la main de Saffron. Caressant doucement sa paume. Une zone sensible chez les femmes, sachez-le. Du moins, il le sait. Il en joue. La main de sa captive lui échappa bien vite, le temps qu’elle s’assoit sur une table. Les pieds dansant dans le vide, un geste naturel, automatique. Si elle reprenait ses droits sur son corps alors il s’adapterait.


« Bien. Je m’en contenterais. »

Un sourire, adorable, charmeur et irrésistible. Et à son tour, il se perche sur la table. A la droite de la jeune sorcière. Assis en tailleur il observe son profil, doux visage. Elle ne quittait pas le plafond des yeux. Qu’avait-il de si intéressant ? Mr Tomate était vite relégué au rang de vieux souvenir. Heureusement pour Manech il ne pouvait être un souvenir puisqu’il était encore là, physiquement. L’amusement marqua clairement son visage et ne le quitta plus. Le regard aiguisé et profondément intéressé par sa cavalière. Sa main quitta la surface lisse de la table et glissa jusqu’à Saffron, ses doigts se mirent à courir un instant le long de son avant bras. Découvert, offert.

« Donc, une demi histoire. »

Un silence, une seconde. Il fallait poser la bonne question pour obtenir plus que ce qu’on lui accordait. Comment comprendre cette prestance qu’elle possédait, cette manière de se détacher de la masse et ce l’air naturel ? Ce genre de choses n’est pas naturel, travaillé ou consécutif à telle ou tel évènement.

« Comment tu connais ce réfectoire ? Qu’est-ce qu’il t’évoque ? »

Après tout il savait déjà qu’elle était moldue et il pourrait apprendre son histoire à Poudlard par d’autres moyens s’il l’estimait nécessaire.
Il ne l’avait pas quitté du regard, attendait qu’elle baisse le sien. Elle jouait elle aussi, d’ailleurs elle attendrait peut-être quelque chose de sa part.
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