INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: En coupla avec Amarylllis Douverisa ♥ DATE & LIEU DE NAISSANCE: 7 Août 1982 SANG: mêlé
Sujet: [2 Juillet 97] Lettre à Amaryllis Dim 24 Jan 2016 - 16:39
Jimmy avait eu du mal pour trouver ses mots. L’écriture n’était pas son truc à lui. Tout du moins, l’avait-il cru, au début. Mais sa mère était venue l’aider en lui disant qu’écrire une lettre, c’était un peu comme écrire une chanson. La suite était venu tout seul, ou presque..
Jimmy a écrit:
Chère Amaryllis, Je crois bien que c’est la première fois que j’écris une lettre. C’est étrange. Même si cela ressemble à l’écriture d’une chanson.
Mais peu importe.
J’avais besoin de parler à quelqu’un, de surtout savoir comment tu te sens ? On a essayé de me raconter en détail ce qui s’était passé. Je n’arrive toujours pas à y croire. C’est comme vivre un cauchemar qui ne se terminera jamais. Et de penser que je n’étais pas là pour t’aider m’est encore plus insupportable. Je suis vraiment désolée Amaryllis, si tu savais…
J’espère que tout s’arrange de ton côté. Pour ma part, je suis rentré chez ma mère et ce n’est pas la grande joie. Ma famille ne parvient pas à comprendre que ce qui s’est passé à Poudlard cette année ne m’empêchera pas d’y retourner dès que j’en aurais l’occasion.
Mais ma vie n’est pas intéressante.
Je te souhaite un très bon rétablissement, et j'espère te revoir bientôt.
Jimmy
PS : Goûte ces bonbons moldus, pas de goûts bizarres je te le promets, et dis m’en des nouvelles!!
Les bonbons .. ♥:
Amaryllis Douverisa
POUFSOUFFLE6ème annéeCapitaine de Quidditch
AVATAR : Chloë Grace Moretz
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INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: En couple avec le plus beau des lionceaux aka Jimmy DATE & LIEU DE NAISSANCE: 16/06/1981 dans les Alpes françaises SANG: mêlé
Sujet: Re: [2 Juillet 97] Lettre à Amaryllis Sam 30 Jan 2016 - 22:03
Plume à papote a écrit:
« Cher Jimmy, Tu ne peux pas imaginer à quel point cela me fait plaisir d’avoir reçu ta lettre. Les journées se ressemblent tellement que te lire a éclairé un peu ma journée.
Les journées sont horriblement longues ici. J’ai changé de chambre il y a trois jours, et maintenant je peux recevoir des visites un peu plus longtemps. Mes parents et mes frères se relaient pour passer, et Carlie et May sont passées hier matin. On m’a fourni une plume à papote pour que je puisse écrire, non pas que je n’en sois pas capable mais j’ai peur que tu ne puisse pas lire mon écriture.
Ca fait déjà une semaine que tout est arrivé, et ça me parait à la fois lointain et extrêmement proche. Les médicomages sont obligés de me donner des somnifères pour dormir, mais ça n’empêche pas les cauchemars. Je t’avais déjà dit que j’en faisais souvent depuis petite, mais maintenant c’est encore pire. Le psychomage m’a dit qu’avec le temps ça s’atténuerait, et que sinon il existait des potions pour dormir sereinement.
Mon Jimmy, tu n’as pas à te sentir coupable, ou désolé. Ce n’est de la faute de personne, si ce n’est de ceux qui nous ont fait ça. J’ai toujours pensé qu’il y avait une part de bien en chacun de nous, mais ce soir-là, j’ai vu leurs yeux, j’ai vu la folie et j’ai vu qu’ils prenaient plaisir à nous combattre. J’ai peur, Jim.
Cette lettre n’est pas pleine d’optimisme comme d’habitude, je suis désolée. Peut-être pourrais-tu me rendre visite ces prochains jours ? Tu peux venir à partir de dix heures, tous les jours. Sauf le samedi, j’ai rendez-vous avec le psychomage à dix heures trente. Et pourquoi pas vendredi ?
J’ai hâte de te voir,
Ama
PS : merci beaucoup pour les bonbons ! Ca a intrigué les médecins, mais ils ont décrété qu’ils étaient sans danger et me les ont rendus. Je n’en ai mangé que deux pour le moment, je garde les deux autres pour demain. Merci ! PPS : pourrais-tu emmener ta guitare ? La musique me manque, en particulier la tienne...»
Amaryllis relut une dernière fois sa lettre, puis elle tenta tant bien que mal de la plier et de la mettre dans une enveloppe. La plume à papote inscrivit l’adresse de Jimmy sur l’enveloppe, qui s’envola ensuite vers Jasmin, le frère ainé d’Amaryllis. Ce dernier fit un clin d’œil à sa petite sœur et lui déposa un baiser sur la tempe, puis s’empressa d’aller porter la lettre à un hibou.