I. IDENTITÉ DU PERSONNAGE

♦ NOM : Amaryllis Douverisa

♦ ÂGE :15 ans

♦ DATE DE NAISSANCE :16/06/1981

♦ ORIGINE : La famille Douverisa est une famille de sorcier d'origine française, où elle est assez influente. Il s'agit d'une famille aux origines très diverses car bien que très ancienne, de nombreux mariages avec des moldus ont eu lieu. Par ailleurs, les parents d'Amaryllis sont tous les deux sorciers mais sont de sang-mêlé, ayant chacun un parent moldu.

♦ ANIMAL ÉVENTUEL :Une chatte somali, Némésis.


II. APPARENCE & PERSONNALITÉ

♦ PHYSIQUE :
Cela serait inutile de vous décrire le physique actuel d'Amaryllis car il est fort probable que vous ne la reconnaissiez pas si vous veniez à la croiser. En effet, l'adolescente est, depuis sa plus tendre enfance, métamorphomage. Elle ne maîtrise pas encore complètement son pouvoir, ce qui fait qu'elle ne peut pour l'instant changer que son visage : elle modifie souvent ses cheveux ou ses yeux, plus rarement ses traits mais elle n'arrive pas encore à modifier son allure générale et sa morphologie. C'est d'ailleurs à ça que la plupart des personnes qui l'entourent la reconnaissent, bien que la jeune fille tente de leur faciliter la tâche en ne changeant que de petites touches à son physique.

Amaryllis a donc la plupart du temps des traits fins sur un visage ovale avec un menton assez pointu. Ses pommettes saillantes lui donnent un air atypique, qui est accentué par son sourire, qu'elle a presque constamment sur le visage, même lorsque la situation ne s'y prête guère. Sa bouche est charnue et ses lèvres roses dévoilent une rangée de dents blanches. Ses yeux, d'ordinaire malicieux, sont la partie de son anatomie qu'elle modifie le plus souvent. Ainsi, en fonction de son humeur du jour, ils sont soit bleus, soit verts, soit parfois noirs et en amande. Elle aime également modifier ses cheveux, qu'elle peut avoir courts un jour et sous les fesses le lendemain. Elle les porte le plus souvent blonds et ondulés mais il lui arrive de les teinter en roux. Elle les laisse le plus souvent libres sur ses épaules mais il lui arrive de les attacher en tresse.

Parlons à présent de son allure générale, la seule chose qui ne change jamais chez elle. Amaryllis n'est pas très grande, un mètre soixante cinq tout au plus. Elle semble frêle de par sa petite taille mais il s'avère qu'elle a un corps assez musclé étant donné qu'elle joue au Quidditch depuis sa plus tendre enfance avec ses frères. Elle a la peau très claire, qui pourrait lui donner l'air malade si l'adolescente n'était pas constamment en train de sourire. L'un de ses signes distinctifs qui permet à coup sûr de la reconnaître est une tache de naissance en forme de croissant de Lune qu'elle a sur la clavicule gauche.


♦ STYLE VESTIMENTAIRE :
Le style d'Amaryllis n'est pas extravagant. Elle apprécie les vêtements sobres et confortables. Ses couleurs préférées sont le noir, le bleu foncé ainsi que le rose poudré. Elle préférera porter un gros pull en laine tricoté ou une chemise qu'un tee-shirt décolleté. Il lui arrive de porter des pantalons mais son amour des jupes fait qu'elle ne porte quasi-exclusivement que ça. Elle porte des collants en laine en hiver et ceux d'été sont plus fins.
Malgré la sobriété de ses tenues, elle aime porter des accessoires originaux, tels que des barrettes dans ses cheveux ou l'un de ses autres signes distinctifs, un pendentif en argent en forme d'étoile à huit branches. Elle est d’ailleurs très créative et adore fabriquer des bijoux lors de son temps libre.


♦ AUTRE(S) : Comme dis ci-dessus, la tache de naissance en forme de lune sur sa clavicule gauche et son étoile à huit branches qu'elle porte en collier sont deux de ses signes distinctifs. Son sourire quasi-constant pourrait également en être un, mais elle préfère dire que ce sourire est dû à sa positivité en toute situation.

♦ CARACTÈRE :
Comme vous avez pu le remarquer, la positivité d’Amaryllis transparait même à travers son physique. C’est une jeune fille qui a dû apprendre très tôt à voir la vie de manière positive et à aller de l’avant. Elle arrive toujours à trouver le côté positif d’une situation, aussi triste et compliquée soit elle. D’ailleurs, il lui arrive souvent de consoler ses amis car elle est pleine d’empathie. Cependant, elle-même a beaucoup de mal à se confier aux autres et elle reste très secrète quant à ses angoisses, ses sentiments ou ses peines. Cependant, elle sait si bien cacher ses soucis qu’elle semble aller bien en permanence alors que c’est bien souvent loin d’être le cas.

Toujours très douce, elle sait se faire apprécier de quasiment tout le monde. En effet, rare sont ceux qui ne l’apprécie pas puisqu’elle n’est animée que de bonnes intentions et il ne lui arrive presque jamais d’être blessante. Cependant, sa joie de vivre peut en déranger certains qui sont probablement jaloux de son apparente sérénité.  Il arrive donc à la jeune adolescente d’être manipulée, et ce n’est pas chose difficile puisqu’elle est d’une très grande naïveté. En effet, elle persiste à croire que tout le monde a une part de bien en soi et qu’il ne suffit que d’avoir envie de l’exprimer. Elle reste donc à la disposition de tous puisqu’elle aimerait que tout le monde trouve sa part de bien. De plus, elle reste une cible facile puisque la vengeance semble être une notion abstraite pour elle.

Amaryllis est très studieuse et elle adore littéralement les cours, qui sont un domaine dans lequel elle s’épanouit tellement. Avide de connaissance, il n’est pas rare de la retrouver à la bibliothèque. Cependant, elle est une élève moyenne car elle a de grandes difficultés à restituer ses connaissances. En effet, son cerveau est tellement en effervescence constante que ses pensées s’emmêlent et il devient difficile pour elle d’être concise. Elle a tout de même réussi à trouver un point positif à ce « bouillonnement cérébral » : elle s’amuse à rédiger des textes, qui sont souvent des poèmes, complètement loufoque. Ces poèmes sont une sorte de thérapie pour elle, qui lui permettent d’extérioriser une partie des sentiments qu’elle ressent.

Pour finir, Amaryllis peut être très entêtée, elle est très attachée à ses convictions et elle ne change que rarement d’avis. Pour cela, il faut que la personne en face d’elle soit très convaincante et qu’elle prouve que sa thèse est la bonne puisque l’adolescente est une adepte du « Je ne crois que ce que je vois. ». Cependant, Amaryllis sera ravie de partager son point de vue car elle adore échanger avec des personnes et défendre son point de vue. Il est possible de parler de quasiment tout avec elle puisqu’elle reste très ouverte et étant très curieuse, elle peut rebondir sur n’importe quel sujet.



III. HISTOIRE & RP

♦ HISTOIRE PERSONNELLE :
La petite Amaryllis naquit en un beau mois de Juin, dans un petit village sorcier situé dans les Alpes françaises. Elle était la troisième enfant d’une famille qui semblait parfaite en tout point. Elle avait deux parents aimants, Thaddeus et Magnolia, qui travaillaient ensemble à la tête du journal « Chroniques du Clair-Obscur », un journal qu’ils avaient fondé quelques années auparavant et qui rassemblaient de nombreuses anecdotes magiques du monde entier. Ils étaient amenés à beaucoup voyager, si bien que la petite Amaryllis n’a pas vraiment connu la France, qui était pourtant son port d’attache lors de ses huit premières années de vie. Amaryllis avait deux frères plus âgés, Loup et Jasmin, des jumeaux qui avaient trois ans de plus qu’elle. Bien qu’eux deux se disputaient souvent, ils étaient très protecteurs envers leur petite sœur dès sa naissance. A peine dix-huit mois après la naissance d’Amaryllis, une petite Azalée vint agrandir la famille. Les parents décidèrent que la famille était au complet et dès que la petite dernière eut six mois, ils partirent en voyage autour du monde.

C’est ainsi que les enfants Douverisa découvrirent le monde entier en quelques années à peine. Ils restaient rarement plus de quelques mois au même endroit, et pendant cette courte période, ils vivaient selon les coutumes du pays dans lequel ils étaient. Comme les sorciers n’étaient pas installés dans toutes les régions du monde, ils vécurent aussi au contact de Moldus ayant des traditions complètement opposées aux leurs. Amaryllis a toujours des souvenirs de son voyage au Népal ainsi que de celui au Kenya. Ils voyagèrent même en voilier pendant plus d’une année. Ce fut d’ailleurs à cette époque que la fillette découvrit ses pouvoirs, causant une situation délicate puisque la fillette ne comprenait pas tout le temps comment se manifestaient ses pouvoirs. Ainsi, tous les membres de sa famille finirent au moins une fois chacun à l’eau à cause d’elle. Elle se rappelle même avoir influencé la mer alors qu’elle était très en colère contre l’un de ses frères, causant de grosses vagues qui inondèrent le bateau. Heureusement, ses parents comme ses frères lui apprirent à canaliser son trop plein d’énergie pour éviter les dégâts de ce genre. Sa mère lui apprit même à développer son don de métamorphomage qu’elle était la seule à posséder parmi sa fratrie. L’un des souvenirs les plus heureux que possède Amaryllis était la première fois qu’elle réussit à modifier ses cheveux, qui passèrent d’un châtain clair terne à une belle chevelure rousse bouclée.  Ce don rendait d’ailleurs jaloux ses frères, frustrés de ne pas avoir également hérité de ce don familial. Cependant, la petite famille restait soudée et leurs voyages se déroulaient toujours dans une ambiance joyeuse et relâchée.

La famille Douverisa vécut les plus belles années de sa vie en tant que globe-trotters. Les enfants grandirent dans la tolérance et dans la découverte de l’autre.
Cependant, une ombre vint noircir le tableau du bonheur. Amaryllis avait huit ans, et ce jour resta gravé dans sa mémoire à jamais, celui de leur dernier voyage. La famille était alors établie depuis quelques semaines en Egypte. Ce jour-là, les parents avaient décidé de leur faire visiter les pyramides mythiques. La petite famille partit donc à la découverte de ces merveilles antiques comme à leur habitude, uniquement équipés de leurs sacs à dos et des baguettes des parents. Amaryllis ouvrait la marche, suivie d’Azalée puis des jumeaux et leurs parents fermaient la marche. Les fillettes prirent de l’avance et décidèrent de se cacher derrière une statue pour faire une farce aux autres membres de leur famille, comme elles le faisaient souvent. Cependant, la statue pivota et révéla un passage secret. Les filles, animées d’une grande curiosité, décidèrent de s’aventurer seules dans ce passage. Ce qui les attendait au fond de ce couloir fut atroce.

Personne ne sait ce qu’il s’est passé dans ce passage secret, excepté Amaryllis. Toujours est-il que Thaddeus et Magnolia passèrent de nombreuses heures à chercher leurs filles dans la pyramide. Ils finirent par retrouver Amaryllis debout devant la pyramide, les yeux fixés dans le vague et le cerveau comme déconnecté. Ils voulurent se précipiter sur leur fille, mais ils trébuchèrent sur une masse qui se trouvait dans le couloir. Amaryllis reprit soudain conscience et se mit à hurler. Le hurlement de sa mère vint alors se joindre au sien, car elle venait de se relever et de se rendre compte qu’elle avait trébuché sur  sa plus jeune fille et que cette dernière était pleine de sang. Thaddeus, qui perdait rarement son sang-froid, fit sortir ses fils et sa femme et il se retourna vers Azalée. La fillette était en effet pleine de sang, mais elle ne présentait aucune blessure. Cependant, une chose était sûre, toute vie avait quitté son corps. Ses jambes étaient inclinées dans un angle étrange et sa tête penchait en arrière. Ses yeux étaient entrouverts et se bouche légèrement entrouverte. Thaddeus serra sa fille dans ses bras et lui ferma les yeux. Ainsi, elle semblait dormir.

La famille rentra immédiatement en France, profondément sous le choc. Toute la famille était dévastée, mais la petite Amaryllis se sentait terriblement coupable, et elle semblait constamment effrayée par la moindre petite chose. Voyant que cela ne passait pas au bout de quelques mois, les parents décidèrent de prendre un nouveau départ tous ensemble et décidèrent d’aller de l’avant. Certes, ils avaient perdu une fille, mais il leur restait trois beaux enfants à élever, et ce malgré ce qui c’était passé ce jour-là en Egypte. Ils décidèrent donc de s’installer en Angleterre, en plein cœur de Londres,  ce qui les changeait de leur vie dans la nature depuis de nombreuses années. Les jumeaux entrèrent à Poudlard quelques mois après et voyant que l’état de leur fille ne s’améliorait que peu, ils prirent la décision de l’envoyer à l’Hôpital Sainte Mangouste. Quelques semaines à peine après l’y avoir envoyé, la fillette en revint changée. Le changement fut radical, la fillette redevint sereine, elle semblait avoir accepté la mort de sa sœur et décidé à nouveau de profiter de la vie. Ses parents, qui étaient à présent seuls avec elle, la distrayaient souvent en l’emmenant au théâtre, en promenade ou en lui faisant rencontrer de nombreuses personnes. La fillette était une habituée du chemin de Traverse, si bien qu’elle connaissait déjà tous les commerçants quand fut venu son tour d’aller faire ses premiers achats pour Poudlard.

La fillette était tellement pressée d’aller à l’école où étaient ses frères que les trois ans qu’elle passa loin d’eux lui parurent durer une éternité. Et pourtant, elle entra à Poudlard à l’âge de 11 ans. La fillette n’avait jamais connu de salle de cours puisqu’à cause de leurs voyages, ce furent ses parents qui lui avaient enseigné la lecture, l’écriture, le calcul et beaucoup d’autres choses. Cependant, elle s’adapta très vite au système scolaire de Poudlard et elle devint même très studieuse. Elle restait fascinée par cette grande bibliothèque où elle aimait se rendre quand elle avait du temps libre. Elle s’est découvert une passion pour les cours de vol, et elle fait partie depuis sa 4ème année de l’équipe de Quidditch de sa maison en tant que remplaçante au poste de poursuiveuse. La matière dans laquelle elle est la plus douée est la métamorphose, car elle a compris depuis très jeune comment cela fonctionnait, et cela est presque naturel pour elle maintenant.
Amaryllis a toujours été très épanouie dans sa vie à Poudlard, et elle n’y a presque jamais rencontré de problèmes puisque sa nature douce et gentille lui permet d’éviter toute sorte de problèmes. Elle a rencontré de nombreux gens sympathiques et rares sont les personnes qui lui veulent du mal, si bien qu’elle ne se voit pas quitter Poudlard dans seulement deux ans puisqu’elle est à présent à la fin de sa cinquième année.


♦ EXEMPLE DE RPG :

« Allez, debout p’tite sœur !
-On va sur le chemin de Traverse aujourd’hui ! »

Amaryllis fut debout en moins d’une seconde. Elle avait veillé très tard la veille, ne pouvant s’endormir à cause de l’impatience causée par la journée qu’elle attendait. Cependant, toute trace de fatigue fut effacée par l’excitation que la petite ressentait. Ses vêtements étaient déjà préparés depuis plusieurs jours, si bien qu’elle n’eut qu’à enfiler sa longue robe bleu-nuit par-dessus un pull léger et un pantalon noir. En effet, même s’il s’agissait de la fin de l’été, il ne faisait pas très chaud à Londres. Amaryllis descendit prendre son petit déjeuner avec sa famille, et une fois tout le monde prêt, ils partirent pour le Chemin de Traverse, situé à moins de cinq minutes de l’appartement où vivaient les Douverisa. La fillette menait la troupe, toute fière d’aller faire ses premiers vrais achats sur le Chemin de Traverse. Elle connaissait même le code qui permettait d’accéder au Chemin de Traverse depuis le Chaudron Baveur. La fillette adorait l’ambiance qui régnait dans le quartier magique de Londres. Au milieu de toute cette effervescence et ces sorciers, elle se sentait vraiment à sa place. Une fois entrée sur le Chemin de Traverse, Amaryllis prit son air sérieux et elle sortit la lettre qu’elle avait reçu quelques jours plus tôt de Poudlard.

« On commence par aller chez Madame Guipure. Pour les vêtements.
-Tu ne veux pas plutôt que l’on commence par le magasin de chaudron ? Il est juste-
-Non ! Je veux tout acheter dans l’ordre, Papa. »

La petite famille se dirigea donc chez Madame Guipure, le magasin de prêt à porter pour sorcier. La petite Amaryllis connaissait bien la boutique ainsi que la sorcière qui la tenait, puisqu’elle venait souvent ici avec ses parents pour acheter ses vêtements. Elle ressortit une heure plus tard avec ses trois robes noires, son chapeau pointu, ses gants protecteurs et sa chaude cape d’hiver, tout cela adapté à sa taille par la talentueuse couturière. Ses parents lui offrirent également un pull bien épais en laine noire. A ce moment-là, ses frères ainés décidèrent de se séparer de la famille pour faire leurs courses de leur côté, avec leurs amis. Amaryllis se rendit donc chez Fleury et Bott avec ses parents. Elle prit moins de dix minutes pour trouver les huit livres que l’école demandait pour un élève de première année, puisqu’elle connaissait tous les rayons de la librairie par cœur, les ayant parcourus des heures entières. Elle avait par ailleurs déjà lu une bonne moitié des livres qu’elle dû acheter, notamment Histoire de la magie de Bathilda Tourdesac et Vie et habitat des animaux fantastiques de Quentin Jentremble. La fillette confia ses livres à ses parents et elle leur demanda de la laisser aller seule chez Ollivander, le fabriquant de baguettes. Ses parents lui donnèrent de quoi acheter sa baguette et la laissèrent seule.

La fillette traversa donc la rue et poussa la lourde porte du magasin de baguettes. C’était la deuxième fois qu’elle rentrait dans cette boutique. En effet, elle y avait accompagné ses frères lors du choix de leur baguette, mais elle n’y avait pas remis les pieds depuis. Une petite cloche tinta lorsqu’elle passa le pas de la porte. La boutique n’avait pas changé depuis quatre ans. Il régnait toujours cette odeur caractéristique : un mélange de bois, d’encens et de vieux parchemins. Amaryllis appréciait cette odeur, tout comme elle appréciait l’odeur des vieux livres. Elle était seule dans la boutique et il n’y avait aucun bruit. Elle s’approcha du bureau qui trônait au milieu de la pièce en regardant autour d’elle. Il y avait des centaines, non, des milliers de baguettes, rangées dans des boites empilées les unes sur les autres, rangées dans un ordre qui ne devait avoir de sens que pour le propriétaire de la boutique. La fillette attendit quelques instants, et, vu que personne ne s’approchait, elle s’approcha des étalages. Elle passa sa main sur les boîtes qui se trouvaient à sa hauteur en lisant ce qui était écrit sur les boites. Merisier, saule, ébène… Plume de phénix, ventricule de dragon, cheveu de Vélane… 22 cm, 26 cm, 31 cm… La jeune fille ne se doutait pas qu’autant de baguettes et de combinaisons différentes existaient. Elle était émerveillée, quand soudain une étiquette attira plus son attention que les autres : Noisetier, Crin de licorne, 24.5 centimètres, Souple. La fillette tenta d’extirper la boite sans déranger les autres. Elle était en train de la sortir quand elle entendit un bruit derrière elle. Elle sursauta et se retourna, pour se retrouver face à Ollivander.

« Bon… Bonjour monsieur. Je viens pour acheter ma baguette.

-Je pense que vous l’avez déjà trouvée, mademoiselle. »

La fillette se retourna vers la boite à moitié sortie de l’étagère. Ollivander la saisit et l’ouvrit pour présenter la baguette à Amaryllis, qui s’en saisit les yeux pétillants de joie. Elle ressentit alors une intense plénitude, une sérénité qu’elle n’avait jusque-là jamais ressentie. L’extrémité de la baguette s’alluma d’une jolie couleur dorée et des petits serpentins blancs en jaillissaient. Elle leva les yeux vers le fabricant de baguette et lui demanda :

« C’est celle-là ? Ma baguette ? Mais comment est-ce possible que je l’ai trouvée si facilement ?
-Rappelez-vous une chose, Mademoiselle Douverisa : c’est la baguette qui choisit son sorcier. Il était écrit que cette baguette serait la vôtre. Cela vous fera dix pièces d’or. »

La fillette paya le fabricant et ressortit de la boutique avec un grand sourire, sa baguette entre les mains. Ses parents l’attendaient devant. Elle s’avança et dit d’un air solennel :

« Je vous présente ma baguette. Noisetier, Crin de licorne, 24.5 centimètres, souple. »

Ses parents sourirent et la félicitèrent pour l’acquisition de sa baguette. Amaryllis se sentait fière, puisque le fait qu’elle possède à présent une baguette faisait d’elle une vraie sorcière. Et dans quelques jours seulement, elle partirait à Poudlard pour commencer une nouvelle vie. Mais avant ça, il lui fallait finaliser ses achats. Elle se dirigea donc avec ses parents vers une boutique tenue par des amis de ses parents. Elle y trouva ce qui lui manquait, à savoir son chaudron standard en étain, sa boîte de fioles en cristal, un télescope et une balance en cuivre. Une fois parée, ses parents passèrent à la caisse et ils sortirent tous les trois. Il lui restait cependant une dernière chose à acheter. Après avoir tanné ses parents pendant des semaines pour pouvoir emporter un animal à Poudlard, ces derniers avaient finalement accepté. La petite famille se dirigea donc vers la Ménagerie magique.

Amaryllis n’avait pas d’idée bien précise de l’animal qu’elle voulait. Elle voulait avoir un coup de cœur pour l’animal qu’elle allait choisir, un peu comme l’évidence qu’elle avait eu pour sa baguette. Elle commença par regarder les crapauds, mais elle s’écarta rapidement du rayon où ils étaient installés car elle aurait aimé un animal qui pourrait lui démontrer de l’affection. Elle passa donc aux chouettes et hiboux, et elle fut bien tentée d’en prendre un, d’autant plus que cela s’avérerait pratique pour correspondre avec ses parents. Mais elle voulut quand même aller voir les chats, pour être sûre de n’avoir rien raté. Et heureusement d’ailleurs, puisqu’elle eut une révélation en voyant un chaton âgé de trois mois tout au plus. Le propriétaire de la boutique lui indiqua qu’il s’agissait d’une femelle somali, à la robe bleue. Cela se traduisait par des poils mi-longs allant du blanc au gris foncé. Ce chat avait de magnifiques yeux verts émeraude. Quand Amaryllis la saisit, la petite chatte lui lécha la main et se blottit dans ses bras. Elle leva les yeux vers ses parents qui acquiescèrent avec un grand sourire. Une fois la petite bête achetée, la famille sortit de l’animalerie et se rendit au Chaudron Baveur pour y boire un coup en attendant les frères ainés d’Amaryllis.

« Je vais l’appeler Némésis. Comme la déesse grecque ! »

La fillette sourit, comme à son habitude. Maintenant, elle était prête. Prête à devenir une élève de Poudlard, et à tourner définitivement la page sur son enfance et sur la mort de sa sœur.



IV. HORS JEU

♦ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ?Google :)

♦ ÂGE IRL :17 ans

♦ PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR :Chloë Grace Moretz

♦ EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? Métamorphomage, si possible ^^

♦ DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? :Pourquoi pas :)

♦ AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? :C'est tout bon!

Oups désolée, je n'avais pas vu qu'il y avait un deuxième message après la description des pouvoirs ! Merci de l'avoir fait remarquer :)

Pouvoir désiré : Métamorphomage
Pourquoi voulez-vous ce pouvoir/cette particularité pour votre personnage? Parce que ma petite Amaryllis est un personnage assez simple, et que du coup pour la rendre plus agréable à jouer, et apporter quelque chose de plus original dans mes RPs puisque je n'ai jamais joué de personnage ayant cette capacité.
Sous forme de texte RP :
>> Racontez la première fois où votre personnage a réellement découvert qu'il possédait ce don, racontez la réaction de son entourage. Expliquez également, s'il y a lieu de le faire, l'évolution de ce don [Minimum 50 lignes].



Ce matin-là, quand la petite Amaryllis s’était réveillée, elle sentit que quelque chose d’important allait se passer aujourd’hui. Elle sortit de la couchette qu’elle occupait dans le voilier où elle vivait depuis quelques mois déjà avec toute sa famille. Elle jeta un œil vers la couchette qu’occupait sa petite sœur. Cette dernière dormait toujours, la couette au bout du lit et un bras pendant dans le vide. Amaryllis s’approcha d’elle, remit son bras dans le lit et remonta la couette sur sa sœur. Elle quitta ensuite leur chambre pour se rendre dans leur petite salle de bain. Quelle tête allait-elle trouver face au miroir ? En effet, elle savait depuis toute petite qu’elle était métamorphomage, comme sa mère, elle était donc habituée à changer fréquemment de tête. Cependant, cela arrivait toujours contre son gré puisqu’elle n’avait encore jamais réussi à modifier son apparence selon ses souhaits. Il lui arrivait donc de se réveiller un matin avec des traits complètement différents de la veille. Cela perturbait beaucoup la fillette, qui n’arrivait pas à savoir quel était son vrai visage alors qu’elle avait tout de même sept ans. Elle se regarda donc avec appréhension dans le miroir qui se trouvait dans leur salle de bain, et elle découvrit avec stupeur qu’elle était le portrait craché de sa petite sœur. Elle avait donc des cheveux châtains clairs fins et sans brillance, des yeux verts et une peau très blanche constellée de taches de rousseur.  
La petite Amaryllis sortit donc de la salle de bain en riant intérieurement en imaginant la réaction de ses parents. Elle alla dans leur cuisine, qui servait également de salle à manger, et elle y trouva ses deux parents en train de préparer le petit déjeuner.

« Bonjour !
-Bonjour Azalée ! Bien dormi ?
-Oui Papa, mais Amaryllis a ronflé toute la nuit ! »

Ce fut là l’une des premières fois qu’Amaryllis jouait de son pouvoir pour faire des blagues. Ses parents étaient tombés dans le panneau, ne percevant pas la différence entre, avec le visage de sa sœur, et sa sœur elle-même. Elle commença à prendre son petit déjeuner tout en répondant aux questions de ses parents sans que ceux-là ne remarquent quelque chose. Cependant, quand ils eurent fini de petit déjeuner, la vraie Azalée apparut. Cette dernière regarda sa sœur avec étonnement, puis elle prit peur et aller se réfugier dans les bras de son père. Ses parents la dévisageaient maintenant, ne comprenant pas ce qui se passait. Amaryllis éclata de rire devant les mines déconfites de sa famille. C’est alors que ses parents comprirent ce qui se passait et se mirent à rire également.

« Mamaaaaaan, pourquoi la fille elle a le même visage que moi ?
-Ce n’est rien Azalée, c’est simplement Amaryllis qui a changé de tête aujourd’hui, ne t’inquiète pas !
-Oui mais moi j’aime pas quand elle est comme moi… »

La famille se remit à rire devant la moue boudeuse que faisait à présent Azalée, probablement vexée de ne plus être l’unique fille aux yeux verts. La mère de famille s’avança d’Amaryllis et lui dit :

« Tu nous a bien eu petite chipie ! Mais c’est vrai que c’est tout de même perturbant de vous voir ainsi, toutes les deux identiques. J’ai l’impression d’avoir une autre paire de jumeaux ! Ma chérie, je pense qu’il est temps que je t’apprenne à maîtriser ton don, pour éviter ce genre de situation. »

La fillette regarda sa mère avec des grands yeux pétillants de bonheur. En effet, depuis qu’elle avait pris conscience de son don, elle ne rêvait que d’une chose : savoir le maîtriser comme sa mère pour changer de physique à volonté. La mère emmena donc sa fille sur le pont pendant que le père restait avec Azalée pour qu’elle n’aille pas les déranger puisque la séance promettait d’être ardue.

« Tout d’abord, tu dois être bien détendue. Assieds-toi sur la chaise et ferme les yeux. Maintenant, concentre-toi sur le bruit des vagues, le son du vent dans les voiles, la houle qui te caresse le visage. Inspire profondément puis expire lentement. Tu dois vraiment prendre conscience de ton corps. »

Amaryllis était suspendues aux paroles de sa mère, écoutant le moindre de ses mots et appliquant tout ce qu’elle disait. Elle se tenait sagement sur sa chaise, attendant que sa mère lui explique ce qu’il fallait qu’elle fasse.

« Maintenant que tu es détendue, visualise dans ta tête un détail que tu aimerais changer. Tes cheveux ou tes yeux par exemple. Une fois que tu as bien cette image en tête, il faut que tu crispe fort ton visage et tout ton corps pour amorcer la transformation. Allez, quand tu es prête, lance-toi. »

La fillette s’imagina très grande dans sa tête, aussi grande que sa mère, voire plus grande encore. En effet, elle se trouvait trop petite par rapport à ses frères et elle rêvait d’être un jour plus grande qu’eux. Cependant, elle eut beau crisper son corps de toutes ses forces, aucun changement physique ne se manifesta. Elle se relâcha et ouvrit les yeux, regardant sa mère d’un air désespéré.

« Ne t’inquiète pas Amaryllis, tu n’es qu’au début de ton apprentissage, c’est normal si tu n’y arrives pas du premier coup. Qu’est-ce que tu avais visualisé ?
-Je voulais être aussi grande que toi. Non, aussi grande que Papa !
-Ah… C’est quelque chose de bien compliqué que tu te demandes là ! Tu places la barre un peu trop haut, ma chérie. Commence par quelque chose de plus simple. Imagine-toi une chevelure rousse et bouclée par exemple ! »

La fillette recommença le rituel, en commençant par se relâcher puis en visualisant dans sa tête une magnifique chevelure rousse bouclée. Elle se concentra bien fort avec cette image en tête, et commença à contracter tous les muscles de son visage, puis tous les muscles de son corps. Elle ne cessait de voir cette chevelure, mais là encore, ses cheveux restaient châtains et ternes.

« Maman, ça marche pas. Je suis nulle… »

Les yeux de la fillette s’embuèrent et des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Sa mère la prit dans ses bras et la rassura. Elle lui dit qu’elle ne pouvait pas tout réussir du premier coup, et qu’il lui fallait de l’entraînement. Elle raconta que la première fois qu’elle-même su modifier une partie de son corps, elle avait neuf ans et il lui avait plusieurs semaines de travail sur elle avant d’y parvenir. Ce récit eu pour effet de redoubler les pleurs de la petite Amaryllis, profondément dépitée. Elle ressentait un fort sentiment d’échec, et elle pensait qu’elle ne réussirait jamais à rien dans sa vie si elle n’était pas capable d’utiliser son don pour transformer ses cheveux en un beau roux flamboyant. C’est alors que, le visage tendu par ses sanglots, elle sentit ses cheveux pousser et se boucler. Abasourdie, elle ouvrit les yeux et découvrit qu’ils avaient pris une jolie teinte rousse, qui luisait à la lumière du soleil. La fillette sécha ses pleurs et se releva, admirant ses cheveux qui sautaient sur ses épaules.

« J’ai réussi, Maman, j’ai réussi ! »

La fillette courut montrer le résultat à son père et sa sœur, fière d’exhiber sa nouvelle chevelure rousse. Sa mère lui expliqua ensuite que les émotions fortes comme la peine qu’elle avait ressentie ce matin avaient une réelle influence sur son don de métamorphomage. Ainsi, au début de l’apprentissage pour maîtriser son don, Amaryllis ne parvint à modifier quelques éléments de son corps que lorsqu’elle ressentait ces émotions fortes. Il arriva ainsi que de nombreuses fois ses yeux devinrent rouges après une disputes avec ses frères, ou que ses cheveux prirent une couleur pastel quand elle était heureuse. Sa mère lui apprit donc à canaliser ses émotions et à connaître et comprendre le fonctionnement de son corps. Au bout d’une année, Amaryllis su modifier la couleur de ses yeux sans avoir à ressentir une quelconque émotion, puisant à l’intérieur d’elle-même la dose suffisante d’énergie pour opérer au changement. Au cours de cette même année, Amaryllis découvrit enfin son vrai visage : de beaux cheveux blonds foncés qui encadraient un visage doux au menton pointu. Ses petits yeux étaient d’ordinaires bleu-vert mais ils changeaient selon la luminosité. Après cette découverte, la fillette décida que pour sa vie de tous les jours, elle chercherait à rester le plus fidèle possible aux traits que ses parents lui avaient transmis.

Après la mort de sa sœur, le don d’Amaryllis ne lui répondait plus et les émotions que ressentait la fillette étaient si fortes qu’elle ne cessait de changer d’apparence, même au cours de la journée. A cette époque, Amaryllis ne progressa pas dans la maîtrise de son don, et ce jusqu’à son séjour à Sainte Mangouste. A son retour, étant plus sereine que jamais, elle fit de rapides progrès et appris rapidement à modifier la forme, la couleur et la longueur de ses cheveux à volonté. Durant sa dernière année avant d’entrer à Poudlard, elle parvint à modifier légèrement ses traits, en rapetissant son nez ou agrandissant ses yeux par exemple. Une fois entrée à Poudlard, elle perfectionna son don ce qui lui a permis aujourd’hui, alors qu’elle est en cinquième année, de pouvoir modifier entièrement les traits de son visage ainsi que de changer légèrement le teint de sa peau. Elle cherche donc à présent  à transformer son allure générale, car elle souhaite toujours pouvoir être plus grande que ses frères au moins une fois dans sa vie.

Très bien ! J'attends la réponse avec impatience :)

Bienvenue à toi !
J'espère que tu te plaira ici, si tu veux voir à quel point on est barrés, je t'invite à nous rendre visite sur la chatbox, c'est le meilleur moyen et le plus rapide de s'intégrer à la communauté (je sais de quoi je parle).

Bieeeeeenvenuue ! :'D

Bienvenue à toi !
Je suis sûre que tu te plaira sur ce forum ! J'espère te croiser bientôt en Rp   

Bieeeeeenvenuuuuue o/  

Merci beaucoup à tous !   

Bienvenue à toi !
Une pouffy en plus et une ! ^^

Bienvenue sur le forum, en espérant que tu te plairas ici :3

Bienvenue !!! :D

Encore merci !   

Une pouffy waaaaaaaaaaaaaaaai o/
Bienvenue =D

Bienvenue jolie pouffy   

Bienvenue parmi nous Amaryllis :)

Petite Poufsouffle de 5ème année, je te souhaite la bienvenue dans la meilleure des maisons **
Je vais venir te demander un lien, tu peux me croire !
Bref, j'espère que tu vas te plaire avec nous :D