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[Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression

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[Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression  Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression  EmptyMar 19 Juil 2016 - 17:12

C'était la pire semaine de sa vie. La jeune sorcière ne savait combien de fois elle s'était répété cette phrase depuis le lundi matin. Elle avait dû perdre le fil entre la quinzième et vingtième fois, c'était pour dire.
Depuis que le Ministère de la Magie avait décidé de fouiller dans les affaires de Poudlard, et de dépêcher sur place cette immonde bonne femme au visage de crapaud, la vie au château avait pris un tournant décisif. Outre les cours de défense contre les forces du mal d'une qualité médiocre qu'elle dispensait, Raven ne s'en était véritablement rendue compte que lorsque les premiers décrets étaient parus.
Les interdictions et obligations s'étaient multipliées, tissant insidieusement une toile autour des élèves pour les forcer à rentrer dans un moule bien spécifique. La petite corbelle n'avait pas spécialement l'esprit politique, mais il fallait bien le dire, même pour elle, les intentions du Ministère étaient assez claires sur ce point là.

Même après la prise de conscience de la situation, elle ne s'en était pas préoccupée plus que cela, avant qu'Ombrage ne décide de fermer (jusqu'au tous les clubs et autre forme d'organisation ne rentrant pas dans le programme scolaire. Tous. Les. Clubs. Elle avait ressassé l'information plusieurs fois dans sa tête, trois jours auparavant. Une sensation l'avait alors prise, brûlante, là, juste là derrière le sternum. La stupéfaction d'abord, qui s'était effacée presque à regret pour faire place à une colère sourde et vicieuse, qui ne présageait rien de bon. Certes, Raven n'était pas quelqu'un de colérique, loin de là. Provocante, peut-être, sarcastique et moqueuse sûrement. Mais pas colérique. Sauf que là, la fermeture touchait également tout ce qui lui permettait de pratiquer ses seuls loisirs et passions : l'expérimentation scientifique et la musique. Surtout la musique, bon sang ! Elle avait parlé à quelques membres du club, et d'après le décret, il faudrait une autorisation de la grande inquisitrice elle-même, rien que ça !

Depuis ce fameux lundi, depuis trois jours donc, elle ruminait sa colère et sa frustration. Puis, une idée un peu folle, un peu pernicieuse, germa dans son esprit. Le club de musique avait fermé temporairement, soit. Mais rien ni personne ne l'empêcherait d'aller jouer du piano, de son piano, comme elle aimait l'appeler . La musique était l'un des rares moyens pour elle de s'échapper un tant soit peu, de couper du quotidien des cours -qu'elle continuait d'apprécier à leur juste valeur toutefois, c'est-à-dire énormément. Elle n'était pas téméraire, ni si effrontée d'habitude devant l'autorité. Mais elle restait obstinée, et cela, on ne pouvait lui enlever. Elle avait donc repoussé tous les motifs rationnels qui l'auraient poussée en temps normal à abandonner l'idée -retenue, et autre menace de sanction, et s'était dirigée d'un pas décidé vers le local.

Ses doigts fins de pianiste de longue date dansaient avec frénésie sur les touches noires et blanches. Un rare sourire était venu égayé ses lèvres quelques minutes avant, tandis qu'elle se sentait s'apaiser. La mélodie qui s'échappait de l'instrument avait été dans un premier temps classique, puis elle s'était laissée aller, et le chant du piano était maintenant teinté des couleurs du jazz, de ses notes bleues et de ses rythmes imprévisibles. Mais la mélodie était peut-être un poil plus martiale que d'habitude, alors que Raven appliquait la seule règle que son père lui ait jamais donné en ce qui concernait ce genre de musique.

Si tu es heureuse, joue grand. Si tu es triste, joue petit. Si tu es en colère, joue fort.
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MessageSujet: Re: [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression  EmptyMer 20 Juil 2016 - 17:04

Mardi, 4 Oct 1995.
Drago ▬ Raven

Il faudrait être complètement fou, pour penser que l'arrivée du Ministère -à l'école de Sorcellerie Poudlard, fut une bonne idée. Que ce soit pour les autres professeurs, ou les centaines d'étudiants qui y vivent à l'année, l'arrivée de Dolores Ombrage n'a fait que transformer le rêve qu'était Poudlard, en un cauchemar sombres qui vous mange les entrailles à chaque fois que vous faites un pas de travers. Toutes les maisons sont au même niveau, tous les étudiants sont plus bas que terre. Ils n'apprennent plus la magie, ils apprennent des formules. La pratique, que devient-elle ? Quelque chose d'inexistant, quelque chose de contrôlé. Quelque chose qui n'existe plus, au final. (A quoi bon être un sorcier, si l'on ne peut utiliser la magie?) Telle est la question que tout le monde se pose, à l'intérieur de cette vieille bâtisse. Et même le Prince des Serpents, pour qui la magie est l'essence même de la vie. Lui-même, n'a pas le droit d'utiliser la magie. Alors, vous pouvez imaginer à quel point il l'utilise, en secret. En cachette. Ou sur des élèves, qu'il sait d'avance, incapables d'aller se plaindre à la nouvelle Grande Inquisitrice. Le célèbre Drago Malefoy fraude, comme tous les autres. Ce n'est qu'arrivé dans sa salle commune, qu'il sort sa baguette. Et peu importe la personne qui se trouve en face de lui, elle sera sa prochaine victime. Alors, elle ferait mieux de garder le sourire.

Pourtant, quelque chose est venue illuminer ses journées sombre. Quelque chose d'autre, que Mlle Parkinson qui fait des pieds et de mains pour lui faire plaisir. Quelque chose d'autres, que ces friandises envoyées par Narcissa, autre chose que d'épingler des Elfes de Maisons de Poudlard. Une idée amusante, lui donnant plein pouvoir -en plus de son statut de préfet, tout droit sortie de l'imagination du Crapaud que vous avez pour professeur de Défense contre les Forces du Mal. Elle l'appel: la Brigade Inquisitoriale. Comment est-ce que le jeune Malefoy, n'aurait-il pas pu s'y inscrire, à la minute même où la liste a été mise en place ? Vous le connaissez tous, aussi bien que moi. Drago Malefoy n'est pas le genre de personne à rester caché au fond de son dortoir. Alors, avoir un nouveau badge sur sa poitrine, montrant aux autres à quel point il leur est supérieur, était devenue la chose la plus importantes à ses yeux. (A cause du pouvoir, ou est-ce l'autorisation d'utiliser la magie?) Drago ne sait pas réellement ce qui l'a poussé à s'y inscrire. Même Millicent Bullstrode, et ses kilos en trop, est entrée dans la brigade. Mlle Parkinson n'y a pas échappé non plus. Après tout, n'est-elle pas celle qui a fait parvenir la rumeur, de cette brigade, aux oreilles de l'héritier des vert et argent ?

- « Quarante points pour Gryffondor, c'est une blague, n'est-ce pas ? » La voix de McGonagall est tendue, presque fébrile, lorsqu'elle pose son regard sur les membres de la Brigade face à elle.
« Absolument pas, Minerva ! » Clama de sa voix grave, le Crapaud vêtu de rose de la tête aux pieds. De sa petite taille, elle regarde pourtant de haut la directrice des Gryffondors. Drago s'est toujours demandé ce qui pouvait lui donner tant de confiance en elle, pauvre sorcière du Ministère qui n'a pas le physique d'un leader.
- « Vous devriez surveiller Potter, Professeur. » Lâcha alors d'une voix lente et pleine de sarcasmes, le jeune Malefoy. Son regard gris, encré dans celui du Professeur de Métamorphose. « S'il respectait ne serait-ce qu'un minimum les décrets du Ministère, votre Maison ne serait pas dernière au classement. »

La crise d'adolescence est-elle encrée dans le jeune Malefoy ? Absolument pas. Il reste fidèle à lui-même, et profiter de son statut dans la Brigade n'est pas un problème pour lui. Surtout quand c'est pour s'en servir pour rabaisser les autres. La preuve est faite, face au Professeur McGonagall qui ne trouve même plus à répondre aux agissements et aux paroles du blond. Il n'a pas fallut bien longtemps pour qu'il daigne détourner son regard du Professeur, pour le poser à ses côtés. Sur le visage d'une Pansy qui cache mal ses ricanements, face à la réaction d'une des seules professeurs qu'elle ne s'est pas mise dans la poche. Suite à quoi, Ombrage les a gentiment envoyer ailleurs. Ne leur donnant pas spécialement de tâches à accomplir, leur indiquant juste de la laisser seule, avec la Directrice des rouge et or.

Le groupe de Serpentards a finit par se séparer. Les filles prétextant une excuse bidon, et lui, mentant une nouvelle fois à ses amies. Parlant du fait qu'il irait à la volière pour voir son Hiboux grand duc, bien qu'il sache déjà qu'il n'en ferrait pas tant. Drago, il n'a pas l'amour inconditionnel envers les animaux. Et pourtant, il adore son oiseau. Mais ce n'est pas une raison pour se rendre dans cet endroit puant la fiente, n'est-ce pas ? Alors, il a décidé d'airer dans les couloirs. Se promenant au travers des escaliers, montant dans les tours pour en redescendre aussi vite. Comme s'il était à la recherche d'une nouvelle proie. Ou au fond, comme s'il était en fuite de ses propres démons. Mais, ce n'est pas un nouvel élève, qui va attirer son attention.


Mais une douce musique,
Mélodieuse,
Parcourant l'air tranquille du Château.


« Si tu es heureuse, joue grand. Si tu es triste, joue petit. » Cette voix, il ne l'a pas reconnaît pas. Et pourtant, Drago l'entend distinctement, alors qu'il s'approche en douceur de la pièce dont émane cette musique.

Au fond, il s'était peut-être attendu à voir Mlle Parkinson, jouer du piano. Mais, ce ne fut pas le cas. Le jeune Malefoy s'était toujours demandé, comment la brune des Serpentards pouvait-elle jouer si bien, de cet instrument. Avec sa taille de guêpe cachant des doigts boudinés. Lui qui aime tant la musique classique, résonnant à ses oreilles comme une mélodie qui onctueuse et délicieuse, s'était surpris a apprécier la façon de jouer de Pansy. Avec sa brutalité, son côté bourru et pourtant, tout l'amour qu'elle puisse connaître. Elle partage, malgré ce qu'elle ressent, ce qu'elle connait. Elle apprend, et aime s'améliorer. C'est certainement ce qui lui plait le plus, chez elle. Même s'il faut être honnête, (Pansy est loin d'être difficile à regarder.).

« Si tu es en colère, joue fort. » Bizarrement, la jeune femme semble être dans cet état d'esprit. (Et bien, tu n'as encore rien vu.)
- « Si tu te fais prendre au milieu d'un délit, prend tes responsabilité, et casses-toi. » Clama-t-il alors, faisant légèrement sursauter la jeune fille au bord du piano. Drago ne peut s'empêcher de rire, sourire en coin, alors qu'il la regarde. Non parce qu'il la trouve joli -il ne s'attarde même pas là-dessus, mais plutôt à cause de sa réaction. « T'as trente secondes pour partir d'ici, avant que je n'enlève 50points à ta maison pour avoir délibérément bafouer le Décrets n°23. La fermeture de tout les clubs, dont celui de Musique. »

Pourquoi est-il presque clément, sur le coup ? Peut-être parce que la mélodie qui tu étais en train de jouer, a su animer chez lui une certaine bonne humeur. Différente des autres, différentes de ces moments où il a besoin de rabaisser les autres pour se sentir mieux. (Prends la fuite, avant d'avoir des ennuis. Avant que je change d'avis.) Rares sont les moments où Drago Malefoy laisse à sa proie, une porte de sortie. Et celle-ci ? Elle est grande ouverte. Une gamine de ton âge -tes traits de mentent pas, devrait s'enfuir à toutes jambes face à un Préfet, membre de la Brigade. En soit, ayant presque tous les droits.

- « On dit que les Serdaigles sont les plus intelligents. Pour contourner les règles et décrets, ils sont bien loin derrière ! »
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MessageSujet: Re: [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression [Mercredi 4 octobre 1995] Le jazz est la révolte de l'émotion contre la répression  EmptyLun 25 Juil 2016 - 10:47

Emportée par la musique, Raven ne s'était même pas rendue compte qu'elle avait déclamé la susdite phrase à haute voix, mettant définitivement fin à tout espoir de rester tranquille dans le petit local où elle se trouvait. En effet, une poignée de secondes plus tard, une voix retentit à ses oreilles sans qu'elle ait entendu son propriétaire arriver, la faisant violemment sursauter, et plaquer un accord maladroit et dissonnant sur le clavier.

« Si tu te fais prendre au milieu d'un délit, prend tes responsabilité, et casses-toi. T'as trente secondes pour partir d'ici, avant que je n'enlève 50points à ta maison pour avoir délibérément bafouer le Décrets n°23. La fermeture de tout les clubs, dont celui de Musique. »

La danse folle de ses mains au-dessus du clavier cessa complètement. Tressautement des épaules, brève bouffée d'adrénaline qui lui laissa un sillon acide dans le thorax, inspiration sèche. Ce furent les seules marques de sa surprise. Avec des gestes précautionneux, d'une lenteur exagérée, elle referma le couvercle sur les touches bicolores, avant de se retourner vers son interlocuteur.

Drago Malefoy pouvait bien se vanter d'une chose, c'était que nombreux étaient ceux qui connaissaient ou son nom ou son visage. Raven n'était pas du genre à juger en fonction des apparences ou des bruits de couloir. Pourtant, la fourberie et le désir de rabaisser les autres à tout instant -pour flatter son propre ego ?- étaient des faits avérés. Dans ce cas, pourquoi lui laissait-il un échappatoire ? C'était fait, il avait piqué sa curiosité à vif, et ce sentiment était bien plus fort que son envie d'échapper à la sanction. De toute façon, pour la sanction, elle se doutait bien qu'elle n'y aurait pas échappé. Elle resta donc interdite, se levant toujours avec la même lenteur calculée. Mais son regard onyx s'était fait plus profond, sondeur, inquisiteur. Brillant d'une certaine lueur ironique qui outrepassait celle de son ancienne frustration. Sa raison lui criait de sortir sans se retourner et de profiter de cette porte de sortie gracieusement offerte.  Mais elle sentait qu'il y avait moyen de gagner du temps autrement, et maintenant qu'elle voulait savoir ...

-Tiens, Malefoy. Te voilà bien magnanime aujourd'hui, ne penses-tu pas que lécher les bottes d'Ombrage ne te ramollirait  pas un peu ? Rétorqua -t- elle, de son ton satirique habituel.

Du Raven tout craché. Elle ne se sentait pas particulièrement agressée par sa présence, mais assez menacée pour attaquer directement au lieu de se défendre. Elle ne ferait peut-être qu'empirer les choses, mais s'il ne l'avait pas sanctionnée directement, c'était que quelque chose pouvait l'avoir fait renoncer à cette perspective.

« On dit que les Serdaigles sont les plus intelligents. Pour contourner les règles et décrets, ils sont bien loin derrière ! »

La moquerie, plus directe, la fit froncer les sourcils. Il était préfet, à la botte d'Ombrage, et somme toute, son aîné de deux ans. Elle aurait dû se sentir impressionnée. Mais elle avait plutôt l'impression qu'il la rabaissait à son statut insignifiant de petite Serdaigle de 3ème année, et rien ne pouvait l'agacer plus que cela. De plus, il était un poil cliché, là ! A l'entendre, les Serdaigles n'étaient que les petits intellos bien sous tout rapport de l'école. Son orgueil la perdrait sûrement un jour, mais elle se sentait dans l'obligation de rétorquer, à présent.

-Ah, vraiment ? Pourtant, c'est ce que je fais en ce moment, et pour la seule et unique raison que je trouve ce "décret" d'une profonde stupidité et illogique au possible. Pas toi ? Lança -t- elle, provocatrice.

Voilà, pour une fois, elle s'était rebiffée. Pour une fois, elle avait répondu. Et c'était à Drago Malefoy. Elle allait s'en mordre les doigts. Jusqu'à la dernière phalange.
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