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Wilhelmine Rosier

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AuteurMessage
Wilhelmine Rosier
Wilhelmine Rosier
    P'tit nouveau
AVATAR : Miss Mosh
MESSAGES : 1
Wilhelmine Rosier Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Soumise aux intérêts du sang
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 16 mai 1980 à Vidin en Bulgarie
SANG: pur
Wilhelmine Rosier Empty
MessageSujet: Wilhelmine Rosier Wilhelmine Rosier EmptyLun 14 Mai 2018 - 1:02


Wilhelmine Rosier
FICHE DE PRÉSENTATION

Wilhelmine Rosier 904520degrade2


IDENTITÉ DU PERSONNAGE
Wilhelmine Rosier 904520degrade2

PRÉNOM(s) & NOM : Wilhelmine Rosier
DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 16 mai 1980 - 17 ans en décembre 1997
ANNÉE : Septième année
ORIGINE * : Sang-pur
REJOIGNEZ-VOUS NUNCABOUC? * : Il n'en est pas question
ANIMAL ÉVENTUEL : Chat - Angora turc nommé Iskra
CLUB(S) : texte explicatif (pas obligatoire d'y appartenir)
BAGUETTE : Actuellement bois de chêne rouge, plume d'oiseau-tonnerre, 34.5 cm, fine et souple. Autrefois bois de châtaigner, ventricule de dragon, 24 cm, fine et rigide.
PATRONUS : Crocodile
MON PERSONNAGE EST :  Inventé

HORS JEU
Wilhelmine Rosier 904520degrade2

COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ?
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ÂGE IRL : 23 ans
PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : Miss Mosh
EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ?
Legilimens
DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? Non merci
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? : Validé


TEXTE PERSONNEL (1500 mots)
Wilhelmine Rosier 904520degrade2

Une porte battante se referma derrière la jeune blonde. Le courant d'air moite qu'elle déplaça souleva jusqu'aux narines de l'adolescente des relents olfactifs assez déplaisants pour la demoiselle. Des odeurs mêlant sueur, désinfectant et autres joyeusetés propres à un univers hospitalier auquel elle s’était malheureusement habituée.

« Mademoiselle Rosier, l'interpella une blouse blanche s'avançant vers elle. Merci pour votre patience, je suis navré de ce contretemps. Je vous en prie, suivez-moi, l'enjoignit l'homme après lui avoir mollement serré la main.

Discrètement, la sorcière camoufla son dégoût et essuya sa main sur un pli de sa veste. Sous le soleil de la banlieue londonnienne, il faisait une chaleur étouffante. Le praticien en souffrait et omettait possiblement les plus élémentaires règles de bienséance envers une lady, peut-être l'effet secondaire d'une surchauffe neuronale.

- Madame votre mère ne réagit plus à son traitement habituel, l'informa-t-il comme ils passaient une succession de couloirs. Nous avons changé ses dosages il y a de cela trois jours, mais ses capacités en souffrent. Je vous prierai de faire preuve de patience encore une fois et d'agir avec douceur...

- Comme d'habitude, docteur, la coupa doucement la presque femme.

Il se tourna à moitié pour jeter un œil à son interlocutrice qui avait déjà le visage et le regard plongés vers son sac à main. Les rayons du soleil à travers les fenêtres et la lumière blafarde de l'institut se mêlaient dans la chevelure dorée. Cette dernière, cascadante, ondulante, cachait le visage fin d'une enfant délicieusement balbutiante sur les prémices de la maturité.

- Combien de temps pensez-vous que je puisse rester ?

Elle s'était redressée après avoir finalement rangé ses lunettes de soleil et tiré un petit paquet de son sac. Ses doigts graciles se glissaient presque timidement dans sa crinière pour placer délicatement cette mèche indisciplinée derrière une oreille à peine trop décollée. Quelque part, l’homme l’avait constaté après avoir vu se répéter ce manège depuis quelques années maintenant, la petite Rosier n’était plus une enfant et, le temps passant, il se prenait à la détailler un peu plus à chacune de ses visites.

- N'excédez pas vingt minutes, concéda-t-il en se mordant la lèvre inférieure.

Wilhelmine sourit, fit tomber son sac de son épaule à son poignet et entra dans la chambre de repos d'une femme bien trop éprouvée par la vie.

- Mайка ! s’exclama une voix mûre en apercevant la jeune blonde.

Ainsi commençait la rencontre entre la mère et la fille. La quadragénaire vêtue comme une adolescente des 70's s'avançait en sautillant et la conversation se poursuivit en bulgare, langue maternelle de la veuve Rosier. L'étudiante en visite soupira et ferma la porte en reportant une attention attristée sur celle qui perdait désespérément la notion du temps et de l'espace.

- Aleksandra, que se passe-t-il ? demanda la dorée en constatant l'effervescence régnant dans la chambrette.

Sous ses yeux, un capharnaüm improbable avait pris place. Les chaises étaient renversées, les tapis et les murs indéfinissables, l’intégralité d’une armoire vidée sur le moindre centimètre carré de support exploitable et le lit couvert de deux malles de voyages qui peinaient à se remplir sous une inénarrable indécision de la propriétaire de ces lieux.

- Je fais ma valise pour Durmstrang, la rentrée est dans moins d'un mois !

Qu'était-ce encore que cette crise ? Durmstrang ? Se pensait-elle revenue aussi loin ? Bientôt la sorcière scandinave se mit à parler de ses examens, de son amour inavoué pour un beau et jeune sorcier de son établissement. Sa fille serra les dents. Ce vieil amour perdu était un homme mort depuis 1996 qu’elle n’avait jamais revu depuis son mariage et qui ne se souvenait pas d’elle quand il avait été donné à son héritière de croiser son chemin. Il l’avait oubliée comme elle avait oublié les secrets des murs de son école, comme elle avait oublié son époux et son enfant. Wilhelmine ne savait plus comment répondre aux folies de cette femme, cette mère qui l’avait mise à ban de son esprit - ou ce qu’il en restait.

- Qu’y a-t-il, mère ? demanda soudain l'aliénée en voyant son interlocutrice s’affaisser sur un siège.

- R-rien, mentit Wilhelmine en souriant faiblement.

Abattue, la tristesse voila les iris d’un gris verdoyant et une détresse profonde étreignit le coeur de la jeune fille. Chaque fois qu’elle se pensait prête au pire, Aleksandra inventait un nouveau trouble, une nouvelle dégénérescence. Jamais cela ne s’améliorait et la petite dernière du clan Rosier perdait un peu plus l’espoir de voir son monde recouvrer un semblant de douceur. Pour un fois, elle aurait aimé que cette grande blonde de l’Est se souvienne avoir enfanté, qu’elle se souvienne que sa fille grandissait dans un royaume insensé, juste…

- Je dois y aller, balbutia l’étudiante submergée par ses émotions en tentant de reprendre pied.

La fausse adolescente paniqua en la voyant se lever. Elle commença à hurler et à s’accrocher à sa fille. Wilhelmine cria à son tour et le personnel médical entra en trombe pour séparer les deux femmes. L’aliénée appelait sa mère, celle qu’elle avait confondu, par oubli, imprégnant dans l’esprit de sa progéniture une image de décadence absolue qui tétanisait la jeune sorcière.

- Est-ce que tout va bien, mademoiselle Rosier ? interrogea le praticien qui l’avait amenée jusqu’ici.

Non ! Rien n’allait bien ! Elle aurait voulu exploser, s’emporter, crier, pleurer, mais elle ne le pouvait pas. La sorcière avait le Sang-Pur, toute sa raison, et, à ce titre, un devoir de paraître qu’on lui avait fait sentir depuis sa venue au monde.

- Oui, docteur, sa violence m’a surprise, voilà tout, narra-t-elle en reprenant son souffle.

- Elle n’avait plus manifesté un tel comportement depuis deux ans...Je suis navré, mademoiselle.

Pas autant qu’elle. Passant ses doigts tremblants entre ses cheveux, la blonde remit avec fébrilité de l’ordre dans sa tenue et rangea encore une fois la boîte au fond de son sac à main. Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ? Mais telle était la fierté de la jeune ingénue.

- Rentrez chez vous et n’ayez crainte, nous continuons à prendre soin d’elle, assura le médecin qui l’éloignait de la chambre de la forcenée. Vous retournez bientôt à Poudlard, si je ne m’abuse ? détourna-t-il en la raccompagnant vers la sortie.

- C’est exact.

- Lorsque vous reviendrez pour les vacances, son traitement aura eu le temps de se stabiliser et nous éviterons la répétition d’un tel événement, tenta-t-il de rassurer en prenant la main de l’adolescente entre les siennes.

Un vague sourire et une timide pression lui répondirent, la sorcière faisait tous les efforts du monde pour duper son interlocuteur. Les mains moites l’irritèrent et Wilhelmine mit fin à ce contact humain.

- Merci, docteur, passez une bonne journée, récita-t-elle mécaniquement. »

L’homme lui répondit peut-être. Ce n’étaient que de vulgaires banalités et l’adolescente remonta dans la voiture qui l’avait conduite jusqu’ici. Un signe de la main dans le rétroviseur donna le top du départ et le cracmol qui lui servait de chauffeur mit le contact avant de démarrer pour déposer sa benjamine et maîtresse dans les rues de Londres.

Wilhelmine, plongée dans ses pensées, menton pris dans son poignet, laissait le paysage défiler devant elle. Effectivement, elle retournait bientôt à Poudlard, à sa maison quelque part. Un soupir lui échappa. Cette dernière année s’annonçait bien sombre et la jeune sorcière ne savait hélas pas ce qu’il allait advenir d’elle.

« Nous sommes arrivés, mademoiselle, annonça le domestique. »

Pas de merci. Il était normal qu’il la servit, qu’il exécutat le moindre de ses ordres. N’était-elle pas l’être supérieure parmi l’élite que représentaient les sorciers parmi les moldus ? La blonde retint un soupir et la portière s’ouvrit pour la laisser descendre dans les rues animées de Londres. Un discret mouvement de poignet referma le battant métallique et la berline repartit doucement, laissant l’adolescente s’enfoncer dans des rues qu’elle ne connaissait que trop bien.

Regard droit, déhanché discret, la jeune sorcière se glissait entre les murs de la capitale pour retrouver le Chemin de Traverse. Ses cheveux d’un blond tirant sur le platine en cette saison estivale cascadaient sur ses épaules et les ondulations dorées tressautaient à chacun de ses pas. Ses yeux clairs, d’un gris tirant sur un vert délavé, ne se posaient plus sur ce monde avec l’émerveillement des quelques premières années qu’elle pouvait croiser… À la réflexion, elle n’avait jamais été émerveillée par ce lieu, c’était son enfance, son monde naturel et la sorcière était devenue experte de l’évitement rapproché en marche méditative.

Son pas, gracieux par acquis, la faisait se mouvoir avec une fausse facilité entre les passants et elle se dirigea d’un air résolu vers des recoins moins animés. Là, quelques regards se tournèrent vers la Rosier. Elle avait troqué son jean et sa veste pour une robe de sorcière et l’uniforme de sa maison qui seyaient bien mieux à ces lieux. Wilhelmine tourna son visage vers la devanture d’un tailleur et continua son chemin en tournant sur l’allée à gauche de la boutique.

« Mademoiselle Rosier, c’est un honneur de vous recevoir, salua un serveur qui se précipita pour ouvrir la porte à son auguste cliente.

Pas un mot de la part de la noble sorcière qui était de toute évidence connue et attendue. Cela faisait partie intégrante des privilèges que son Sang lui accordait et l’homme impur la mena en une part discrète de l’établissement où l’attendait une femme bien plus fière en apparence.

- Bonjour, ma tante, entama doucement la plus jeune une fois l’employé disparu.

- C’est un plaisir de te voir, Wilhelmine, répondit solennellement son interlocutrice.

Dans l’ombre, rongée par le stress, mais brillante de supériorité, l’autrefois Black semblait terriblement vieillie. Ses yeux pâles furetaient malgré eux, surveillant le monde à la recherche de la prochaine attaque dont elle se faisait trop souvent victime ces temps-ci.

- Je vois que vous ne vous êtes guère reposée depuis la dernière fois, glissa-t-elle en lissant les plis de sa robe avant de poser ses prunelles sur celles de son aînée.

Narcissa chassa d’une main les inquiétudes de sa cadette et tourna de l’autre la petite cuillère remuant un thé encore chaud. Sa petite cousine n’était pas dupe et se doutait bien de se qui trottait sous l’impeccable chignon de Lady Malefoy, mais elle ne pouvait s’immiscer dans ses pensées, cela n’aurait pas été bien perçu de la part de la noble Black-Rosier. Elle se prit à jalouser son cousin, le fils indigne qui ne réalisait pas la chance qu’il avait en possédant cette femme à ses côtés.

- Ne t’en fais pas pour moi, rassura-t-elle malgré le fait que les mots claquèrent comme une suggestion impérieuse. Drago est assez grand pour assumer ses choix maintenant, comme son père, tentait-elle de se persuader en chassant les soupçons de son interlocutrice. As-tu vu ta mère récemment ?

Un tressaillement parcouru involontairement le bras de l’adolescente. Narcissa comprit, haussa un sourcil et n’insista pas. Les deux sorcières avaient toujours fait montre d’une certaine promiscuité et l’amour maternel d’une Narcissa ne pouvant couver son fils autant qu’elle avait pu le souhaiter avait quelque peu débordé sur une Wilhelmine bien vite privée de ce qui faisait une enfance heureuse. Aleksandra Rosier née Vulchanov, la belle sorcière bulgare, s’était perdue à l’instant où on lui avait annoncé la mort de son époux. Violence, perte de raison, inconscience de la réalité, elle s’était montrée un danger pour son enfant et le patriarche des Rosier avait préféré faire interner sa belle-fille avant qu’un drame ne se produisit.

Wilhelmine plaça ses mains sur la table et repositionna son corps de manière plus digne. Une légère introspection reprenait le dessus sur le fil de ses pensées et, fixant d’un air hagard le tissu immaculé, elle se demandait quelle avait pu être l’atmosphère au manoir Malefoy après le retour de Lucius. Un regard sur son aîné. La chose était tentante, Narcissa ne pouvait savoir ce qu’elle faisait, peu de gens s’en rendait compte dans les faits, mais...non. La jeune sorcière ne pouvait ainsi violer l’intimité psychique de sa cousine et resta sur sa curiosité insatisfaite. Cela ne faisait rien, peut-être même que cela donnerait l’occasion à son cousin et elle d’échanger dans un débat un tantinet plus intéressant que d’ordinaire.

Une heure s’écoula à échanger ainsi à mi-mot, les deux femmes s’adonnant à ce qui pouvait s’apparenter à des banalités pour qui ne connaissait pas leur connexion profonde. Regards intenses, voix grave, gestes mesurés, il était un monde où elles évoluaient toutes deux, un monde qui les avait façonnées et menait aujourd’hui l’environnement sorcier à une apothéose bien trop espérée par leurs ancêtres.

- Que comptes-tu faire après tes ASPICS ? questionna finalement Narcissa comme la conversation s’éternisait.

Question bien étrange dans le contexte actuel. Wilhelmine trancha son regard, éloignant ses pensées profondes de l’éclat clair que dévoilait ses iris. Comment dire à sa tante qu’elle ne comptait pas participer à ce simulacre de domination ridicule ? Quelle comptait partir loin de la Grande-Bretagne et de sa mesquinerie intestine ? La jeune sorcière avait d’autres rêves, d’autres ambitions, un besoin d’apprendre et de se construire autrement que sous la coupe d’un sorcier qu’ils étaient tous trop apeurés pour défier.

Son ventre se tordit à son tour, elle aussi avait peur. Elle ne voulait pas affronter le Seigneur des Ténèbres, elle ne voulait pas se soumettre à lui, elle voulait le fuir, vivre leur idéologie dans des contrées échappant encore à son influence. Un battement de cil et un éclair fugace de délivrance. Peut-être délivrer sa mère et partir sur leur terre de sang, s’établir en Bulgarie et s’afficher en Vulchanov, elle pourrait alors intégrer l’équipe de quidditch Bulgare ou le corps enseignant de Durmstrang. Un soupir franchit ses lèvres en sentant ses rêves de liberté s’éloigner.

- Je pense intégrer la filière communication du Ministère de la Magie, peut-être pour devenir ambassadrice ou interprète, poursuivit-elle en remuant le fond de sa tasse de thé. Je ne suis pas encore certaine. »

La Malefoy leva un sourcil, mais aucune autre question ne franchit ses lèvres et l’entretien toucha à sa fin. L’adolescente avait encore une année pour y réfléchir et, les temps changeants, tout pouvait encore basculer. L’atmosphère bascula d’ailleurs. Après avoir quitté les rues de traverses et sa tante, l’adolescente s’en était retournée chez elle. Elle fit un pas en dehors de l’imposante cheminée du domaine familiale et épousseta la poudre de cheminette traînant sur ses épaules. Son regard parcourut la pièce à la recherche d’elle-ne-savait-quoi. Indécise, songeuse, peut-être fatiguée par les événements de sa journée, Wilhelmine s’étonnait seulement après avoir quitté sa tante de ne pas l’avoir entendue parler d’un futur plus personnel encore. Ca, les messes basses et autres cachotteries de ses aînés étaient loin de la ravir depuis sa majorité...

« Bon retour, mademoiselle, gloussa un elfe de maison qui astiquait un cadre dans le fond du salon. »

Ainsi interrompue dans ses pensées, la Rosier secoua la tête. Elle était encore seule. Ses pas résonnèrent dans les couloirs menant à sa chambre et elle jeta un regard triste sur sa valise d’ores et déjà prête. Au fond, elle n’avait pas envie de retourner à Poudlard et les changements lui faisaient peur. Hélas, la peur était un sentiment bannis chez les sorciers au Sang-Pur, au même titre que la plupart des sentiments excepté le sadisme et le mépris de ce qu’elle savait.

Elle inspira lentement. À la peur succéda soudain la colère et la sorcière qui souhaitait se reposer referma presque violemment la porte de son intimité. Un elfe couina dans la bousculade que provoqua ce brusque revirement d’intention. Elle serra les dents. Ne pas s’excuser, ne pas demander, exiger, commander, châtier. Comme elle avait vu moult fois les siens le faire, l’adolescente se saisit de sa baguette et le crépitement fumant qu’elle dégagea cibla sans vergogne la créature incapable à ses pieds. Un cri, une trace, une odeur, Wilhelmine ne se retourna pas et poursuivit sa quête annexe.

Ses pas la guidèrent jusqu’à une lourde porte de bois. Fermée, taillée dans un arbre massif dont la dénomination l’importait peu, la jeune sorcière se planta devant et caressa un instant les bas reliefs en cherchant au plus profond d’elle-même le calme nécessaire à son petit avantage sur le commun des sorciers. Par-delà la porte, se trouvait le patriarche de la maison Rosier, un homme d’importance dans cette demeure que l’on ne pouvait absolument pas déranger sans y avoir été invité.

Invariablement, la règle de cette porte infranchissable s’appliquait. C’était d’ailleurs un jour où elle guettait l’instant où son grand-père était disposé à la recevoir qu’elle avait pour la première fois porté ses pensées au travers de celles d’une tierce personne. Fermant les yeux à ce souvenir, elle se rappela de la figure austère du Black qui l’avait ainsi surprise du haut de ses sept ans. Cygnus avait par la suite été un fieffé moralisateur plus qu’un pédagogue de talent, mais la prédisposition naturelle de la jeune Rosier avait malgré tout été canalysée par le vieux sorcier.

Wilhelmine inspira doucement et frappa ses phalanges contre la sculpture patinée. L’esprit en vrac, incapable de s’amuser dans ses habituelles devinettes psychiques, elle attendit l’autorisation grave que le maître des lieux lui refusait. Le silence régnait, les secondes s’égrenaient au rythme des battements de son coeur qui se faisait sourd à mesure que la frustration et la colère se conjuguaient.

« Entrez, finit par lâcher le sorcier comme son héritière portait vulgairement la main à sa baguette.

Elle ne se fit pas prier et le bois grinça violemment sous la pression que l’adolescente lui faisait sentir. Une odeur âcre de tabac mêlée à une transpiration de vieille personne mal dissimulée par un entêtant parfum saisit la sorcière, mais elle contint son haut-le-coeur et ferma sans grande grâce la porte derrière elle. Wilhelmine était dans ses plus mauvaises dispositions et elle tenait à le faire savoir.

- Que t’arrive-t-il pour que tu t’abaisses ainsi à jouer les vélanes ? interrogea l’homme sans relever la tête de son ouvrage.

- Cessez vos insinuations mesquines, tonna la plus jeune avec agressivité. Où est-elle ?

- Quoi donc ?

- Vous le savez très bien… Qu’en avez-vous fait ?

- Si tu ne mets pas plus de mots dans tes phrases, ne t’étonnes pas d’être prise pour une sang-de-bourbe, asséna-t-il d’une voix sèche.

Wilhelmine serra les dents. Son grand-père était un homme lâche, peureux au possible, et qui se donnait de grands airs dans l’espoir que l’on ne s’aperçût pas de ses faiblesses. Ah ! Il était beau le partiarche suprémasiste du Sang-Pur, le Mangemort de la première heure ! Elle le détestait pour ce qu’il lui avait déjà fait faire avant de fanfaronner sur ses qualités de précepteur dans le vent de leur caste.

- Oh moins les sang-de-bourbes sont-ils couillus, cracha-t-elle en estomaquant cette fois son interlocuteur. Où avez-vous mis ma baguette ?

- Ce vieux machin ? C’était du gachis de le laisser traîner là, je l’ai vendu. Qu’y a-t-il ? Ne me regarde pas ainsi, tu ne pouvais plus t’en servir. C’est bien pour ça que tu as été en chercher une autre, non ? »

Sourire en coin bien visible entre les rides d’homme respectable qu’il se plaisait à être. L’adolescente n’était pas dupe. Voilà comment son honorable grand-père l’éduquait : à coup de trahisons, d’épreuves grotesques et de coups dans l’orgueil trop bien placés. La sorcière en rage devinait là les nouvelles folies pédagogiques du Rosier et, se passant de la plus élémentaire des politesses, s’échappa du bureau comme elle était entrée.




Dernière édition par Wilhelmine Rosier le Jeu 21 Juin 2018 - 14:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Wilhelmine Rosier Wilhelmine Rosier EmptyVen 25 Mai 2018 - 15:49

Bonjour et bienvenue parmi nous,

J'interviens pour te signaler que la réponse à "avez vous bien lu le règlement ?" n'est pas tout à fait celle que nous attendons au cas où tu n'aurais pas fais attention. Je t'invite donc à retourner y faire un tour ;)

Du reste je te laisse terminer ta fiche tranquillement, n'hésite pas à signaler lorsque ce sera terminé ! En attendant, bonne rédaction. N'hésites pas à poser des questions si tu en as. A très bientôt,

Yuyu
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MessageSujet: Re: Wilhelmine Rosier Wilhelmine Rosier EmptyMar 26 Juin 2018 - 16:34

Wilhelmine Rosier 494652
Bonjour,

J'ai vu que tu avais pris en compte mon dernier message et avait lu le règlement dans son intégralité. Merci à toi.
Je me permets de poster pour te demander si tu avais terminé ta fiche ? Tiens-nous au courant.

(PS : Pour rendre la lecture plus agréable, penses à mettre de la couleur pour différencier les paroles de chacun de tes personnages)

A très vite !
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MessageSujet: Re: Wilhelmine Rosier Wilhelmine Rosier EmptyMar 24 Juil 2018 - 16:02

Jessicayumi Belmontet a écrit:
Wilhelmine Rosier 494652
Bonjour,

J'ai vu que tu avais pris en compte mon dernier message et avait lu le règlement dans son intégralité. Merci à toi.
Je me permets de poster pour te demander si tu avais terminé ta fiche ? Tiens-nous au courant.

(PS : Pour rendre la lecture plus agréable, penses à mettre de la couleur pour différencier les paroles de chacun de tes personnages)

A très vite !

Salut,

Je reviens aux nouvelles, car je vois que tu t'es connecté dernièrement.
Ta fiche est-elle terminée ? As-tu besoin du moindre renseignement ?

Bien à toi,

Yuyu
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MessageSujet: Re: Wilhelmine Rosier Wilhelmine Rosier EmptyLun 20 Aoû 2018 - 12:19

Bonjour,

Sans nouvelles de ta part, je déplace ta fiche. Néanmoins, n'hésites pas à poster à la suite de ce message, si tu souhaites qu'on étudie ta fiche.

Bonne journée.
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