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[11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici...

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Alexander A. Foster
Alexander A. Foster
SERPENTARD7ème annéeTu veux être mon ex?
    SERPENTARD
    7ème année
    Tu veux être mon ex?
AVATAR : Tyler Blackburn
MESSAGES : 61
[11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... [11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... EmptyDim 17 Juin 2018 - 17:16

Bureau des Carrow. 16 heures.

- Foster, vous n'êtes qu'une bouse.

Assis au fond de son siège, les mains sur les genoux, Alexander subissait depuis maintenant plus de quinze minutes les remarques désobligeantes d'un Amycus passablement irrité.

- On m'a rapporté vos récents résultats au devoir de Sortilèges. Je n'ai pas non plus besoin de vous rappeler votre performance pitoyable de la semaine dernière, dans la Grande Salle.

Le Carrow faisait bien entendu allusion à la Retenue organisée par sa soeur et lui, où Foster s'était retrouvé face à une jeune Gryffondor qu'il ne connaissait pas... et contre qui il avait dû lancer le Sortilège du Doloris... sans aucune raison particulière. Le Serpentard avait alors lamentablement échoué, et avait assisté, impuissant, à une scène de torture totalement gratuite et insupportable. Pourquoi n'avait-il rien fait ? Pourquoi était-il resté figé, alors qu'il était parfaitement conscient qu'une personne innocente souffrait le martyr, à cause de lui ? La réponse était simple : la Lâcheté. La solution de facilité. Pour espérer s'en sortir sain et sauf.

- C'est décevant, surtout de la part d'un Serpentard.

La voix du Carrow le fit sortir de ses songes. Il releva la tête en direction de ce dernier, sans oser le regarder droit dans les yeux.

- Pour vous remettre les idées en place, vous serez puni. Ce soir, direction la Forêt, à 20 heures précises. Vous y retrouverez une de vos camarades, elle aussi punie.

Le Carrow se releva et s'avança vers le jeune homme.

- Je vous remets cette enveloppe. Ne vous avisez même pas de l'ouvrir avant d'être sur place. Je le saurais, si cela devait arriver. Et vous le regretteriez.

Il marqua une pause.

- Maintenant, hors de ma vue.

Alexander récupéra l'enveloppa des mains d'Amycus, tentant au mieux de contrôler ses tremblements, pour éviter que ce dernier ne comprenne que le Serpentard n'était pas loin de céder à la panique. Mais le rictus affiché sur le viage du Carrow n'était pas anodin : il savait clairement qu'il était en position de force sur le jeune élève.

---

19 heures 45.

Fixant l'enveloppe qu'il tenait entre ses mains, Alexander avançait dans les couloirs, tel un condamné un mort. Il avait passé les deux dernières heures à se demander quelle horrible punition le Carrow lui avait réservé. En particulier si celle-ci se passait dans la Forêt. Et surtout, qui pouvait bien être la deuxième élève concernée ? La connaissait-il ? Etait-elle aussi en septième année ? Chez Serpentard ? Et si les Carrow avaient poussé le vice encore plus loin, en lui imposant un face à face avec la jeune Gryffondor de la retenur, dont il ignorait encore le prénom ? Il ne l'avait pas recroisée depuis la semaine dernière, n'avait aucune idée de l'état dans lequel elle se trouvait depuis cette soirée là, ou si elle était encore à l'école... ou même en vie.

---

19 heures 50.

Atteignant enfin le hall d'entrée, le Serpentard repensa alors à la raison pour laquelle il avait raté ce devoir... et elle était relativement évidente.

Le soir précédant la fameuse interrogation, alors qu'il se rendait dans sa salle commune, il avait aperçu un duo d'élèves au détour d'un couloir, une fille et un garçon. Il ne mit pas bien longtemps à reconnaître Carlie, SA Carlie... en compagnie de Schepper. Son coeur se serra, et il s'arrêta net, se cachant dans l'angle, pour ne pas être repéré. Ils ne faisaient que discuter, mais le simple fait de les voir ensemble suffit à Foster pour que les rumeurs de rapprochement entre les deux jeunes lui reviennent en tête. Il n'avait jamais eu aucune preuve visuelle d'une quelconque relation amicale ou physique entre eux deux - et il préférait largement ne jamais y assister - mais les simples ragots avaient réussi à le faire douter. Il savait pertinemment qu'à Poudlard, les plus petits potins n'étaient jamais anodins, et n'apparaissaient pas comme par magie. Alexander avait bien sûr oublié que Carlie ne lui devait rien, que c'était encore lui qui avait mis un terme à leur relation... mais pour autant, il ne pouvait s'empêcher de se sentir piqué, chaque fois qu'elle se rapprochait d'un autre garçon.

Une fois partis, Alexander avait fini par rentrer dans sa salle commune, en avait profité pour lancer un regard des plus noirs en direction de Schepper - qui devait se demander ce qui pouvait bien encore arriver à Foster - et s'était enfermé dans son dortoir, à maronner toute la soirée. Il était alors arrivé le lendemain au cours de Sortilèges, totalement déphasé, et avait de ce fait complètement raté son devoir.

---

20 heures 15.

Alexander avançait sur le sentier qui menait à la lisière de la Forêt. Au loin, et malgré l'obscurité, il distingua les citrouilles géantes qui appartenait à Hagrid, le garde-chasse de Poudlard. Plissant les yeux, il constata alors qu'une silhouette fine se trouvait sur l'une d'elles, assise en tailleur, et lui faisant face. Ce ne fut qu'en arrivant à quelques mètres d'elle qu'il la reconnut immédiatement : Breckenridge junior. Son coeur rata un battement, et il haussa un sourcil. Qu'est-ce qu'elle foutait ici ?

Il s'arrêta devant elle et enfouit ses mains dans ses poches pour récupérer l'enveloppe.

- Salut.

Revoir Meredith fit remonter de nombreux souvenirs au jeune Serpentard. Il l'avait souvent croisée cette année, mais ne lui avait quasiment jamais reparlé depuis leur excursion dans les bois, l'année dernière, qui ne s'était pas très bien terminée. Il repensa également à Aloysius, qui avait totalement disparu.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Toi aussi t'es punie... ? Evidemment, sinon tu ne serais pas là...

Thanks Captain Obvious.

Attendant sa réponse, il songea alors aux différentes rumeurs qui se répandaient au sujet de Meredith, depuis la rentrée scolaire. Des rumeurs de collaboration avec le camp des Carrow, contrastant totalement avec la jeune fille qu'il avait connue. Alexander ne l'avait jamais vu faire quoi que ce soit qui puisse approuver ces on-dit mais le Serpentard était particulièrement bien placé pour savoir qu'il y avait toujours une part de vérité. Tout comme les ragots concernant Carlie. Il secoua la tête. Ce n'était pas le moment de penser à cela.

Il se concentra de nouveau sur Meredith. Il ne pouvait s'empêcher de se demander quelles étaient les réelles intentions de Meredith, cette année. Etait-elle comme lui ? A agir par lâcheté, par facilité ?

Il lui montra l'enveloppe.

- Carrow m'a donné cette enveloppe, qu'on ne doit ouvrir que maintenant.

Il la décacheta, en sortit une petite carte, sur laquelle se trouvaient des instructions qu'il lut à haute voix.

- Vous me rapporterez cinquante champignons, d'un diamètre compris entre trois et cinq centimètres. Tâchez d'être précis. Sinon je ferai en sorte de l'être pour votre prochaine punition.

La bouche entrouverte, il releva la tête et fixa Meredith, partagé entre le rire et la lassitude. Etait-il sérieux ?
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Meredith Breckenridge
Meredith Breckenridge
GRYFFONDOR5ème annéePréfèteModo Cœur de Lion
    GRYFFONDOR
    5ème année
    Préfète
    Modo Cœur de Lion
AVATAR : Saoirse Ronan
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[11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire.
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 15 mars 1982, à Plymouth.
SANG: mêlé
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MessageSujet: Re: [11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... [11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... EmptyMar 3 Juil 2018 - 12:03

[11 Décembre 1997] Nous n'aurions vraiment pas dû être ici... Giphy

Punie ? Elle ? Au quotidien. Mais ce coup-ci, les Carrow avaient fait fort. Ils ne cessaient jamais de l’étonner, et Meredith ne pouvait que leur concéder qu’ils débordaient d’imagination. La situation les amusait beaucoup, sans aucun doute, et elle n’avait d’autre choix que de participer sans broncher à ce festival ridicule et macabre qu’était leur vie. Leur dernière fantaisie avait été de ne plus l’assigner chaque soir à la ronde nocturne : depuis la nomination des nouveaux préfets, ils préféraient laisser cette tâche à Schepper et Nolan, et Meredith commençait doucement à faire réintégrer la notion de « nuit complète » à son organisme. Elle n’en était pas pour autant  exempte, loin de là, mais il fallait bien que Charybde et Scylla innovent dans leurs traitements de défaveur.

Alors ce soir-là, aux alentours de huit heures, la lionne chaussa ses vieilles contrefaçons sorcières de doc Martens (d’une qualité déplorable, les fabricants n’ayant jamais saisi les rouages du miracle de conception britannique) puisque ses véritables chaussures étaient désormais interdites, bien trop moldues pour la sensibilité collective. Elle rangea sa chère baguette avec soin dans la doublure de sa veste, resserra sa ceinture dans laquelle au moins quatre nouveaux trous avaient été percés pour tenir convenablement son pantalon, attacha ses longs cheveux en une haute queue de cheval, et quitta le dortoir sous le regard blasé de ses camarades. Ils étaient désormais habitués à la voir sortir dans le froid à l’heure où tout le monde se blottissait devant la cheminée, quand ils en avaient une et qu’il était possible de s’y blottir sans être assailli par les cafards. Malgré sa persévérance en matière de sévérité, elle commençait doucement à réduire le nombre de méchancetés gratuites. Elle n’avait plus à faire ses preuves auprès de la direction, pourquoi s’imposer un travail si désagréable qu’inutile ? Alors en même temps qu’elle s’adoucissait et que la fatigue se marquait plus profondément dans ses traits, les membres de sa maison sentaient malgré eux l’ardeur de leur haine s’apaiser lentement. Ils ne lui pardonnaient certainement pas, mais la routine et la lassitude prenaient le dessus sur leur colère.

C’est ce constat en tête que la jeune femme prit la direction de la grande porte centrale, déjà fermée. On lui ouvrit sans poser de questions, ce genre de corvée nocturne n’étant pas rare et son insigne épinglée bien en vue à sa veste. Fredonnant un air triste de Radiohead, un de ces airs qui lui rappelaient ce qu’elle aimait, elle descendit le sentier menant à la cabane d’Hagrid. Le pauvre homme était tourmenté depuis le début d’année, ses origines mixtes ayant fait de lui un « sale mutant » moins qu’humain, et son quotidien n’avait rien d’enviable. Heureusement, elle n’avait pas à le croiser bien souvent, car son regard meurtri la blessait profondément. Vérifiant qu’il était bien enfermé chez lui, la lionne s’installa en tailleur sur une des citrouilles géantes du garde-chasse et attendit que son partenaire de la soirée la rejoigne.

On n’avait pas pris la peine de lui indiquer qui est-ce qu’elle devait traîner dans la forêt avec elle, mais il suffit d’un regard pour que la lionne le reconnaisse. Le retrouver ici, dans ces circonstances, lui tira un sourire dépité. Moins d’un an auparavant, avec Foster, ils avaient passé une partie de la nuit à fuir des Botrucs, l’autre partie à se moquer de leur incompétence stratégique respective. Elle revoyait la jeune fille qu’elle était alors, aventureuse, espiègle, pas totalement innocente mais sans commune mesure avec la noirceur de ses mains actuelles… et elle ne se reconnaissait plus. On l’avait faite grandir si vite, sans  préparation, sans avertissement. Tout s’était précipité, s’était enchaîné comme une avalanche de boue. Le dos droit et l’œil rendu vif par l’arrivée de son partenaire, elle le détailla quand il se campa devant elle.

« Salut. », fit-il, d’un ton égal, son expression trahissant cependant sa surprise de découvrir en elle sa compagne de retenue. Il n’avait pas changé, toujours cette attitude fière, ce visage charmant et cette voix basse, marque de fabrique des serpents de son espèce. Elle chassa immédiatement l’image de Stefan de son esprit, pesta quand celle de Léon voulut s’imposer, et céda face à celle de son frère. Il lui manquait. Sa flegme attentive, ses cheveux chaotiques, ses surnoms ridicules… même sa permanente désapprobation lui manquait. Elle aurait tant voulu retourner dans son ombre, maintenant qu’on ne voyait plus qu’elle ! Troquer cet odieux « Mere-b*tch » contre le sempiternel « Brecky Junior ». Revivre un jour dans la discrétion de désirs simples, de rires francs et de promenades insouciantes.

« Salut. » répondit-elle pourtant. Toute sa fantaisie disparut instantanément, s’évaporant dans la nuit plus noire que bleue, et Mery retomba brutalement sur sa citrouille géante. « Punie ? » Moi ? Au quotidien. « Pas vraiment. On m’a seulement dit que je devais surveiller une retenue, puis on m’a précisé que c’était dans la Forêt Interdite, puis que c’était de nuit, et là j’ai commencé à me demander si en effet je n’étais pas punie pour quelque chose … » Sa voix mordait d’ironie, mais son propos était somme toute plutôt honnête. Quittant le creux de son siège improvisé, elle tira sa baguette et l’alluma d’un petit geste de poignet quand Foster ouvrit la carte pour la lui montrer. Ce qu’il lut à voix haute lui fit fermer les yeux de dépit. Une cueillette de champignons. Au milieu du mois de décembre, et d’une forêt mortellement dangereuse. Ces déments n’avaient-ils donc aucun respect pour eux-mêmes ? La tragédie tournait à la farce, et renforçait le sentiment de Meredith que toute cette mascarade n’avait d’autre but que de divertir ses responsables.

Rouvrant les yeux pour croiser ceux du serpent, elle confirma d’un « Ouais. » et d’un soupir qu’en effet, ce serait cette corvée ridiculement périlleuse qui occuperait une grosse partie de leur nuit. « Entre trois et cinq centimètres … et puis quoi encore, roses à rayures bleues ? » marmonna-t-elle. Toujours sans prononcer de formule, elle renforça l’éclat de sa baguette et prit le court chemin descendant vers la forêt dont on ne voyait déjà plus que les premiers troncs grisâtres. Habituée à la ronde nocturne en solitaire, elle avait presque oublié qu’elle était accompagnée, et comptant bien profiter de l’aubaine, elle lança une amorce de conversation, sans se retourner.  

« Bon alors, qu’est-ce que t’as fait pour inspirer cette mauvaise plaisanterie à nos nouveaux profs préférés ? »

Elle le laissa la rattraper à leur arrivée dans les bois, afin d’éclairer leurs pieds à tous les deux et favoriser leurs chances de trouver les sacrés-saints champignons. La nature idiote de cette retenue rendait presque son lieu d’exécution moins macabre. Mais même si Mery n’était plus si effrayée par les Botrucs, savoir qu’il s’en cachait là, tout près, suffisait à lui donner envie d’en finir au plus vite.
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