[Oct.] Audrey et sa solitude... [TERMINE]

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La jeune Serpentarde était revenue d'une expédition en laquelle elle ne voyait pas la fin. Et pourtant, si, elle était revenue à Poudlard, une école de magie, son école de magie. Cela faisait un an qu'elle en était partie, mais rien n'avait changé. Un sourire dérappa de ses lèvre pulpeuses. De plus, elle n'avait pas revêtue son habit de sorcière. Elle était habillée en Moldue. Sa main effleura un arbre, et sous sa paume, elle sentit toutes les veines du puissant élément. Elle leva la tête, et s'apperçut que ce n'était pas n'importe quel arbe, mais le Saule Cogneur de Poudlard. Il avait l'air de dormir, mais comme Audrey avait posée sa main fraiche sur lui, cela avait dut le réveiller, et ses branches se mirent à trembler doucement. La Serpentarde souriait, et pourtant, en quelques secondes, elle se retrouva à terre. Elle avait réveillée le très grand arbre. Pourtant elle s'était promis de ne réveiller personne, de se faire discrete....D'aller donner à Dumbledore sa dérogation pour devenir une adulte puis repartir, mais elle avait dut réveiller des gens.

Les deux coudes au sol, la jeune fille regardait le bel arbre toujours en souriant. C'était pathétique. Mais elle restait figée. L'arbre lui remit une rouste. Mais même les mains sur le haut de sa tête, elle avait était propulsée à quelques mètres plus loin, hors de portée du monstre. Audrey sortit sa baguette avec une agilitée parfait, les yeux beaucoup moin attendris par le géant de bois et de feuilles, puis la pointa dessus. Elle murmura une formule dans sa tête et le sort fut jetté impecablement. L'arbre s'immobilise. La jeune fille se relève, mais avec beaucoup de difficultée, puis se regarda de haut en bas. Elle n'était pas en bon état. Elle se lança un sort de *récurvite*, et en fut très satisfaite. Au loin, elle entendais dans l'herbe des pas, ainsi qu'un bruit de cape qui bruissait aussi dans l'herbe, avec un son qu'elle connaissait, puisque lors de ses petites sorties nocturnes, l'herbe était dans le même état. C'était peut-être sa qui la faisait sourire autant. Plus que d'habitude.

En fait, il y avait un problème. Le pourquoi du comment qu'elle était partie était en fait une mission secrète. Pour Celui Dont On Ne Doit Pas Pronocer Le Nom.....Qu'allait-elle trouver ? Oh si, elle savait =]

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Ron était souvent en retard. Aux cours – actes manqués – ou au dîner – distraction pure – il se faisait toujours remarquer par ses manières gênées, maladroites, lorsqu’il était le dernier à pointer le bout du nez. Parfois Neville le devançait, parfois pas. Ici, et le Gryffondor s’en horrifiait, le lieu concerné était Pré-au-Lard. Trop affamé par une longue nuit de sommeil, il s’était attardé sur son petit déjeuner, envoyant Harry et Hermione devant en les gratifiant d’un « je vous rejoindrai » plein de confiance (et d’œufs brouillés).

Son estomac à présent plein à craquer, il sortit du château à une allure digestive, une cape de sorcier rabattue sur ses épaules. Le fond de l’air était frais, matinal, réveillant un à un la totalité de ses sens. Déjà les pores de sa peau le picotaient, stimulées par l’environnement. Les cimes des arbres alentour se pliaient selon un va-et-vient progressif, constant, faisant penser aux mâts d’un bateau tanguant. Le soleil s’était déjà arraché à l’horizon, et illuminait à présent toute chose, les englobait d’un halo orangé et bienfaiteur.

Ron consulta sa montre. Dix heures trente. Il avait donc vingt minutes de retard. En ce moment même, selon ses calculs, Harry et Hermione devaient arriver à Pré-au-Lard. En hâtant l’allure, il les rattraperait bientôt. Il négocia la pente douce qui coulait de Poudlard jusqu’à l’enceinte des lieux. Au loin sur sa droite, à la lisière de la Forêt Interdite, la cabane de Hagrid dormait, grise et inerte. Le Gryffondor s’apprêtait à presser l’allure lorsqu’un craquement le retint. Il tendit l’oreille, sondant la profondeur de l’atmosphère. Un second craquement, boisé et sec, fouetta l’air. Même un individu d’intelligence médiocre aurait pu y reconnaître le cri du Saule Cogneur.

Le cœur en plein dilemme, Ron hésita. Soit il rejoignait Pré-au-Lard dans les plus brefs délais – profitant ainsi de cette superbe journée en compagnie de ses deux meilleurs amis – soit il assouvissait sa curiosité en vérifiant la cause d’un tel remue-ménage. En temps normal, la question ne se serait même pas posée. Mais aujourd’hui plus que d’habitude, Ron se sentait dévier de ses habitudes. Aussi, lorsque le murmure d’une incantation pétrifiante mourut dans le vent, il bifurqua sur la droite, en direction du Saule Cogneur.

L’arbre s’était figé, ses branches tendues vers le ciel en une attitude d’incompréhension ; une fresque de douleur. Même ses feuilles demeuraient inertes, taches vertes suspendues dans le temps. Et à ses pieds, une fille de mince stature, baguette en main et férocité dans les yeux. Serpentard, comme l’indiquait son blason.

Son visage lui était vaguement familier, comme un fantôme soudain resurgit du passé. Mais Ron ne parvenait pas à la remettre. La jeune fille tourna sur lui son visage blafard, et le déclic se produisit. Bien sûr, c’était cette peste d’Audrey Boon. Dans la même année que le Gryffondor, elle avait subitement disparu au mois de septembre, sans laisser le moindre motif ou statut ; déstabilisant aussi bien les enseignants que les élèves.
Boon, soit l’une des filles – avec Pansy Parkinson – la plus désagréable que Ron ait connu. Durant le Tournoi des Trois Sorciers, elle avait contribué à la mise en place de badges anti-Harry, s’était enchantée à alimenter les potins de Rita Skeeter, avait sourit à l’annonce de la mort de Cédric Diggory.
Le Gryffondor s’avança d’un pas décidé dans sa direction, les traits soulevés par la rancune.

- Qu’est-ce que tu fiches ici, Boon ? demanda-t-il d’une voix rauque.

Il avait conservé une main en poche, solidement refermée sur sa baguette.

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Une fois que le bel arbre fut épris au piège d' Audrey, la jeune fille souriait, pensive, radieuse, pour une fois. Elle n'allait pas rester beaucoup plus longtemps que ça dans cette écolé de toute façon. Elle allait juste donner le parchemin à Dumbledore, puis repartirrepartire tranquillement. La jeune silhouette fine de la jeune fille se tourna très gracieusement, et, son coeur ne fit qu'un tour. Elle qui pensait n'éveiller aucuns soupçons, en ne faisant aucuns bruis, c'était perdue d'avance, car Weasley Junior était là, planté devant elle, comme un épouvantail attendant quelques pauvres oiseaux à qui faire peur. Les yeux d'Audrey se fixèrent sur la pauvre silhouette du garçon, ainsi que ses cheveux, puis termina par une moue de la bouche en apercevant avec horreur les cheveux d'un roux criard du Gryffondor.

La baguette près du corps, Audrey le regardait toujours. Celui ci ne lâchait aucuns mots. La fillette pensait à tout se qu'elle pouvait dire, ses moindres faits et gestes, mais surtout ses moindres paroles qui pourraient faire référence à son absence de longue durée....La blondinette pinça sa lèvre pulpeuse, cligna ses beaux yeux verts, puis ouvrit quelques peu la bouche, comme pour parler, mais le roux lança, d'une voix rauque, endormie, comme quelqu'un qui n'avait pas parlé depuis quelques heures, ou tout simplement quelqu'un qui venait de manger.

- Qu’est-ce que tu fiches ici, Boon ?

La jeune fille afficha une mine radieuse, avant même de répondre. La baguette toujours près le corps, elle avança vers le garçon, mais pas trop près, on ne sais pas se qu'on peut attraper avec cette race près de vous. C'était limite si Audrey n'allait pas faire apparaître un masque à gaz... . Assez près de lui, elle plongea ses yeux verts dans ceux de Weasley. Non pas qu'elle voulait l'amadouer, ni lui faire peur, mais juste montrer sa supériorité....Du moins, elle essayait....Et en même temps, elle ne voulait pas perdre trop de temps avec cette chose qui n'aimait pas les fréquentations d'elle même, cette chose aussi qui n'aimait pas Rita Skeeter, la meilleure journaliste, et qui n'avait à vrai dire pas trop apprécié les badges de la jeune blonde. D'une voix toute cristalline mais à coller les frissons dans le dos, elle lui répondit, avant d'avoir placée sa baguette sous la gorge du jeune Weasley.

- Cela ne te regarde pas Weasley.

En déclarant cette phrase, la jeune Boon avait était très claire. Elle ne voulait en aucun cas se répéter....Par contre, elle, elle lui demanda.

- Mais toi, par contre, tu n'a rien à faire ici, je me trompe ?

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Une douleur rétrécie en un seul point, tendue vers son cerveau, comme une aiguille malicieuse. Ron ne songea même pas à se dégager : l’extrémité de la baguette d’Audrey lui frottant chaque fois un peu plus la mâchoire. Et dire qu’il serrait son propre moyen de défense, occulté dans sa poche. Il s’imagina un instant, invincible et vainquant Boon à plates coutures en l’espace d’un sortilège surpuissant. Mais il n’esquissa pas le moindre geste, la nuque raidie, les yeux portés vers le ciel.

- Cela ne te regarde pas, Weasley, cracha la Serpentard avec un hargne peu contenue.

Ce disant, elle tourna méticuleusement – avec un sadisme tout calculé – son arme dans la gorge de Ron, comme voulant perforer son audace.

- Mais toi, par contre, tu n’as rien à faire ici, je me trompe ?

A chaque mot, un souffle mauvais embuait le menton du Gryffondor, lui apportant une odeur âcre de cerise confinée.

- Je… commença-t-il.

« Garde ton calme, lui murmura une petite voix intérieure. Surtout ne t’énerves pas, il n’en ressortira rien de bon. »

Mais l’impulsivité légendaire des Weasley commençait de le ronger, usant cruellement sa patience. Après tout, il était un garçon, et elle, une fille. Le sexe fort ne pouvait se faire dominer, du moins, pas de cette manière.

- Je… risqua-t-il nouveau.

Et une nouvelle pression appliquée le fit taire. C’en était de trop : sa frustration, sa colère, son embarras, fusionnèrent et explosèrent. Ses deux mains glissèrent hors de ses poches, empoignèrent la Serpentard, la repoussèrent avec une violence peu contrôlée. Audrey tituba en arrière, hagarde, mais ses sens toujours alertes. Juste le temps qu’il fallut à Ron pour brandir sa propre baguette, étincelante de fureur. Au moins, ils se retrouvaient à armes égales.

En ce moment même, cette fille l’écœurait au plus haut point : symbole du souvenir retrouvé, des lamentations d’antan, elle refaisait à nouveau surface pour semer le chaos. La zizanie dans Poudlard.

- Tu ne m’empêcheras pas d’aller à Pré-au-Lard ! grogna-t-il maladroitement.

C’était une réplique futile et très peu argumentative, il le savait, mais l’innovation n’avait jamais orné son blason.

- Maintenant calme-toi, ou je te jette un sort !

Encore une fois, rien de cinglant, mais un impact suffisamment convaincant. Du moins le croyait-il…

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Rien de mieux qu'une journée à Pré-au Lard pour se changer les idées et retrouver sa motivation ! Du moins c'était ce qu'Ann essayait de faire comprendre à Yun. Il avait déjà réussi à la faire sortir de la bibliothèque (ce qui était un exploit en soi) mais il restait à la convaincre de l'accompagner. Pas qu'il désirait tellement qu'on les voit ensemble (bien assez de rumeurs couraient sur leur compte sans qu'on ai besoin d'en rajouter) mais il se trouvait qu'il considérait l'asiatique comme une amie et il n'en pouvait plus de la voir aussi renfermée.

Pour l'occasion il s'était habillé d'une tunique vert-de-gris qui lui descendait jusqu'aux genoux sur un pantalon moulant noir et attachée à la taille par une ceinture noire à boucle d'argent. Ses bottes, noires également lui montaient jusqu'à mi-mollet et une cape argentée le protégeait du froid. Cela faisait du bien de laisser l'uniforme au vestiaire une fois de temps en temps !

Mais bien qu'il ai la joie au cœur à la perspective d'une journée entière loin des salles de classe, son visage était renfrogné.

-Fait pas ta mauvaise tête Yun ! On peut pas rester tout le temps à bouquiner ! Puis au pire tu n'auras qu'a aller lire au Trois Balais avec une Bierreaubeurre ! Mais je refuse que tu restes ainsi esseulée dans ce sombre castel !

Sa dernière phrase sonnait médiévale mais Ann n'avait pu résister à se projeter dans la peau d'un noble et courageux sauveteur de demoiselles en détresses prisonnière de l'affreuse bibliothèque de la cour du château.

Dans un grand geste, il ramena sa cape sur son épaule, se retourna, et aperçu Weasley et Boon sous le saule pleureur. Ils devaient avoir tout entendu. Mais qu'importe.

-Hey ! Weasley, Boon ! Vous n'allez pas à Pré-au-Lard ? Vous voulez bien dire à cette demoiselle ici présente,il désigna Yun du bras A quel point il serait dommage qu'elle ne nous accompagne pas ? Elle ne veut pas me croire !

C'est seulement alors qu'il remarqua les visages fermés et les regards assassins que se lançaient le griffondor et la serpentard. Il soupira intérieurement. Il trouvait ces rivalites entre maisons ridicule et la haine entre le chaton et le lézard plus qu'ennuyeuses. Serpentard et Griffondor étaient amis à la base ! Et ils ne se seraient sûrement jamais entretués ! Or on avait l'impression que les rejetons de leurs écoles ne pensaient qu'à se disputer !

-Euh…j'vous dérange pas au moins ?

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Oh, comme Yun était contente ! Certes, Ann ne lui avait pas permi de finir son chapitre de Seigneurs des Ténèbres en Angleterre, mais il avait tant insisté, que finalement, ça voulait forcément dire qu'il l'aimait bien.
Et donc qu'elle avait d'autres amis que ses livres ! N'était-ce pas merveilleux ? Et comme en plus Ann avait décidé qu'on se trimbalait habillé comme on voulait, Yun avait put sortir l'une de ses plus belles tenues ! C'est donc avec un charmant... col roulé que la petite Serdaigle trottinait derrière Ann, argant de sa voix fluette : Mais je ne fais pas ma mauvaise tête !, puis, Je ne passe pas tout mon temps à bouquinner !, et enfin Non non, je préfère rester avec toi ! d'une petite voix timide. Qu'aurait-elle fait si Ann l'avait laissée en plan ? Elle aurait eu l'air bête, voilà !

A force de rester le nez fixé sur le dos d'Ann, Yun n'avait même pas remarqué le petit combat de pie des deux autres, et quand Ann s'arrêta, c'est à peine si elle ne lui rentra pas dedans. Gênée, Yun fit un pas en arrière, son regard noir se posant sur le couple devant lui, d'une manière que certains auraient jugée trop... fixe ? insistante ?

Mais si, mais si ! Je... je le crois ! begaya Yun, gênée qu'Ann ai attiré l'attention sur elle.

Mais alors qu'Ann avait mis un "certain" temps pour remarquer la tension entre Ron et Audrey, Yun avait tilté tout de suite : habituée à observer les autres, il lui était bien plus facile de tomber sur ce genre de "détails" que d'y réagir. Ces regards entre les deux lui glacèrent le sang, et elle se demanda aussitôt si ce n'était pas encore une querelle pour savoir qui de Dumbledore ou du Ministère avait raison.
Non, non, il ne fallait pas se battre !

Est-ce que... est-ce que ça vous dirait... de venir avec nous ? proposa doucement Yun, on pourrait se prendre une bière au beurre, fit elle ensuite d'une toute petite voix, sûre et certaine que ça ne marcherait pas. Mais au moins, elle avait essayé !

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La nature de Ron ne le poussait pas à cascader des sorts à tort et à travers. Généralement, Hermione avait toujours une bonne petite réplique qui plongeait la cible dans une affliction chaotique, ou bien Harry prenait toutes les injures en pleine face. Ron, dans son coin, se contentait de lancer des « Ferme-la, Malefoy ! » ou encore des « Dégage ! Je suis préfet ! » du plus bel effet. Mais il fallait dire que de ces temps-ci, en réaction aux décrets pernicieux d’Ombrage et aux injustices de sa foutue Brigade, Ron avait eu tendance à poser un pied sur ce que l’on pourrait appeler « la voie de Fred et George. » Du coup, et par une légitimité tout à fait appréciable, il s’était spécialisé dans les sortilèges de couloir. Ainsi - dans le dos d’Hermione – il s’était rendu maître de deux maléfices d’ouvre-sac, d’une assez jolie langue de serpent dans la bouche de Crabbe, et d’un sortilège dit « du croqueur d’orteils ».
Et là, en ce moment même, il hésitait entre deux éventualités existentiellement profondes pour la charmante Audrey : « Crache-limace » ou « Furunculus » ? Apparemment, Boon se tracassait de la même question, ses yeux mauvais plissés en deux fentes hargneuses.

Jusqu’au moment où le hasard brisa leurs réflexions, se manifestant sous forme d’un « Hey ! » sonore.
Ron tourna rapidement la tête, sa baguette toujours prudemment pointée sur Audrey.

- Weasley, Boon ! Vous n'allez pas à Pré-au-Lard ?

Ann gravissait la pente menant au Saule Cogneur, habillé comme à son habitude en palefrenier de luxe. Ron aimait bien Ann : il était une de ces personnes marginales mais agréables à côtoyer, basant plus ses priorités sur la sympathie que la méfiance. Un exemple que Ron – et Harry d’ailleurs – auraient mieux fait de suivre plus souvent envers les Serpentards.

- Vous voulez bien dire à cette demoiselle ici présente à quel point il serait dommage qu'elle ne nous accompagne pas ? Elle ne veut pas me croire !

Alors seulement le Gryffondor remarqua la présence de Yun, timidement dissimulée derrière la cape d’Ann. Les moqueries allaient bon trains à leurs sujets ; on les appelait Lancelot et Guenièvre, boutade auxquelles Ron éclatait d’un rire mitigé.

- Mais si, mais si ! Je... je le crois ! s’empressa de protester Yun d’une voix fluette.

Et d’adopter une petite mine déterminée.
Les yeux d’Ann se posèrent tour à tour sur les baguettes de Ron et d’Audrey, et ses pupilles se rétrécirent à mesure qu’il tirait des conclusions.

-Euh…j'vous dérange pas au moins ?

Sensiblement embarrassé, il avait laissé percer une pointe d’accent français, particularité qui lui valait l’admiration de ces dames. Ou plutôt de ces gentes damoiselles.
Le Gryffondor remballa son attitude offensive, plongea ses poings dans ses poches, et sourit d’un petit air coupable.

- Tout va bien, rassura-t-il maladroitement. Je… euh…

Il s’éclaircit la gorge, cherchant au fond de lui-même des mots d’excuse toute valable.

- Je discutais avec Audrey, rien de plus.

Et il préféra porter son attention sur divers petits détails inintéressants ; allant du col roulé plucheux de Yun au craquement diffus du Saule en plein réveil. Les deux Serdaigles observèrent quelques trop courtes secondes d’étonnement discret, puis le timbre aigu de Yun s’éleva à nouveau :

- Est-ce que... est-ce que ça vous dirait... de venir avec nous ? On pourrait se prendre une bière au beurre.

Une invitation ? C’était bien la dernière chose à laquelle Ron aurait pu s’attendre. La proposition le déstabilisa complètement, le faisant même tanguer comme un bateau incertain.

- Euh ouais, dit-il lentement. Pourquoi pas ?

Il pensa à Harry et Hermione qui devaient l’attendre à Pré-au-Lard, à Audrey qui revenait subitement, aux Serdaigles qui proposaient un peu d’amitié. Alors son choix fut fait :

- Ce sera avec plaisir, acheva-t-il.

Et tournant une expression mauvaise sur Boon, il ajouta :

- Et tant qu’à faire, Audrey nous accompagnera.

Après tout, Harry et Hermione pourraient tout aussi bien se joindre à eux par la suite…

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Pour une fois, Audrey se retrouvait seule devant une cible, sans Machin pour l'aider ou bien truc pour faire une diversion, comme ça c'était passé pendant sa mission... . Là, même devant ce gamin, elle avait quand même un peu peur...de perdre, même si elle savait qu'elle ne pouvait que gagner contre lui. Bah oui, que connait-il apart " Crache-Limaces" façon Weasmoche, ou bien "Furunculus" façon " JeCroisQueJeNeMeSouvientPlusDeLaFormule" ? Elle, Audrey, elle en connaissait beaucoup plus, et même des sorts qu'il n'arriverait pas à faire même dans ses plus beaux rêves. Puis, tout en réfléchissant à quel sort elle pourrait lui faire subir sans trop faire de dégat, elle plissa les yeux hargneusement, et un "Hey" brisa le silence qui s'était mis en place entre les deux élèves.

- Weasley, Boon ! Vous n'allez pas à Pré-au-Lard ?

Ron tourna la tête, mais garda sa baguette pointée, mais frêle, sur Audrey. Elle, elle ne fit que déplacer sa tête de quelques centimètres. C'est alors qu'elle s'apperçut que Ann avait fait son apparition, tel une histoire de contes de fées, avec sa tenue de carnaval qu'Audrey détestait, et, bien sûr, suivit de Geneviève ! Il étaient toujours ensembles, et Audrey et ses quelques amis prenaient leur pied à les appeler Lancelot et Geneviève. Et, sur se point, Ron et Audrey rigolaient tout les deux quelques fois, lors d'un passage furtif entre deux cours, où tout les quatres se passaient à côtés. Un faible sourire apparut sur les jolies lèvres de la Serpentarde, et Ann continua sur sa lancée.

- Vous voulez bien dire à cette demoiselle ici présente à quel point il serait dommage qu'elle ne nous accompagne pas ? Elle ne veut pas me croire !

Le visage de la jeune Audrey ne changea pas d'expression, mais seulement ses yeux d'un bleu sauvage se posa sur le regard noir de Yun, une jeune fille timide et maladroite. Elle répliqua.

- Mais si, mais si ! Je... je le crois !

Dans sa voix, et même dans son expression, tout laisser à deviner que Yun n'était pas à l'aise à la vue de Ron et d' elle, baguettes toutes deux pointées. Ann demanda à son tour s'il ne dérangeait pas, les yeux de plus en plus plissés, et Audrey avait un terrible envie de changer sa baguette de trajectoire, et ainsi, d'envoyer Ann faire coucou aux oiseaux. Soudain, sortant Audrey de ses pensées, Ron abaissa sa baguette, et répliqua d'une faible voix que tout allait bien, qu'il ne faisait que parler avec Audrey. C'est alors que Yun proposa à Ron et Audrey d'aller boire avec eux une Bierre au beurre avec eux, à Prés Au Lard, mais un porblème se posait. Si Audrey répondrait oui, elle se fairait rapidement repérer par des Mangemorts en compagnie de l'ami de Harry Potter...Mais en même temps, pourquoi ne pas chopper une occasion d'en savoir plus sur lui ?? Ron répondit oui avec enthousiasme, et ....

- Et tant qu’à faire, Audrey nous accompagnera.

Audrey n'avait même pas eu le temps de montrer sa propre opinion que le Gryffondor l'emporta avec elle. Qui sais ? POurquoi ne pas se montrer serviable avec lui, l'amadouer, et lui faire avouer des choses, lui qui est si...maladroit, comme ses frères. Ses frères ? C'est bien dommage, Audrey les trouvés drôles avec leurs inventions. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle se montrait docile avec eux. Cependant, elle ne les avaient pas vus depuis un certain temps....Bref, c'est avec un sourire puissant, une mine alaise, une baguette baissée, mais un regard aux agêts que la jeune Serpentarde accepta.

H.J: Ann, j'attend que se soit Ron ou Yun qui poste, sinon je l'aurais bien fait, mais il n'y aurait plus de suspense ! Sinon, faudrait faire durer se topic là, avant d'aller à Prés Au Lard....Voila ! Bisous !

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Les relations IRL ce n'était pas pour Ann. Lui ne comprenait pas les remarques et les rires que ses tenues faisaient parfoit éclater, tout comme il n'aurait pas su répliquer s'il savait qu'on le surnommait Lancelot. Surtout si Guenièvre était représentée par Yun.

Pour commencer la couleur de Lancelot était le rouge. Ce qui était plus que suffisant pour prouver que ce surnom ne lui allait pas du tout. Il avait beaucoup étudié les légendes Arthuriennes (comme tout bon rôliste) et aurait beaucoup eu à dire sur la curieuse relation entre Arthur, Lance et Guenièvre. Après tout, bien que les deux derniers se soient aimés au premier regard, ils ne s'étaient jamais permi de cocufier Arthur. Lance était le champion de la reine mais pas son amant, en tout cas pas avant que sur son lit de mort, Arthur n'ai finalement pardonné à son ami et lui avait confié sa femme. Par contre la légende disait qu'il avait été l'amant d'Arthur à une époque et cela ne lui plaisait pas du tout. Ann n'aimait pas les garçons ! Sans compter que Guenièvre avait finalement prit le voile et...

Mais revenons à notre histoire. Guenièvre...euh...pardon, Yun avait beau dire, Ann ne la sentait pas convaincue. D'abord on ne sortait pas col roulé à Pré-au-Lard. Comment s'étonner après si les autres filles se moquaient d'elle ou si les garçons ne la regardait pas ? Lorsqu'on sortait il fallait faire attention à sa tenue. Comme lui le faisait toujours, à sa façon. C'était pas une preuve ça ?

Quand à la situation présente, il était clai qu'ils dérangeaient. C'était flagrant. Yun avait toujours su voir les choses plus vite qu'Ann qui n'était jamais totalement sur terre. Et elle avait cru bon de les inviter à venir avec eux. Alors qu'elle n'osait que rarement attirer l'attention sur elle. C'était donc qu'elle sentait que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait agir.

L'air embarrassé de Ron ne fit que confirmer les choses mais finalement les baguettes se rangèrent. Weasley avait hésité mais s'était montré enthousiaste au bout du compte, Boon n'avait rien dit mais son sourire et sa baguette abaissée avaient acquiescé pour elle.

- Allons y alors...

A tout les coups un silence pesant allait s'installer et Ann n'aimait pas les silences.
Du plat de la main, il poussa doucement Yun pour la faire passer devant lui. Il ne savait pourquoi mais il voulait fermer la marche. Il serait l'arrière garde et veillerait à la sécurité de tous, foi de chevalier.

- Fait beau...

Laissa finalement tomber le jeune homme qui n'avait pas réussi à trouver un autre sujet de conversation. Son accent français ressortait plus que jamais l'empêchant de se montrer locace. Pour lui c'était toujours un défaut à cacher. S'il avait su que les filles trouvaient ça craquant nul doute qu'il ne soit tenté de l'exagérer mais non, il était, comme tous les garçons de son âge, aveugle aux signaux de l'autre sexe.

Euh...ah oui, un sujet de conversation. Alors voyons...on était dans une école...trois maisons sur les quatres étaient représentées même s'il n'avait pas eu l'impression d'avoir revu Aufrey cette année...soyons original et parlons....des profs.

- Vous parliez de quoi ?

Mais non ! Ce n'était pas ce qu'il voulait dire ! Même s'il était vrai que voir Boon et Weasley...seuls...parler...était étonnant. Pour commencer Weasley était très rarement seul. Quand à Boon il ne se souvenait pas d'elle comme d'une associale. Elle était Serpentard.

Perdu et honteux, il se tourna vers Yun

- Help

laissa-t-il échapper dans un murmure sentant que s'il tentait quoique ce soit d'autre, il allait empirer la situation.

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Je discutais avec Audrey

Yun ne put s'empêcher de cligner des yeux. Est-ce que Weasley les prenait pour des idiots ? Depuis quand est-ce qu'on discutait à coup de baguette ? Quel mauvais mensonge, vraiment !

Rien de plus...

Ah non, elle ne pouvait décemment pas y croire. Certes, Weasley n'avait jamais été une lumière et si Yun l'aimait bien (elle aimait tout le monde ou presque, de toute façon), il fallait avouer que ce nouveau "trait d'esprit" ne l'étonnait pas.
Ah, les garçons...

La Serdaigle eu un léger froncement de sourcils, incapable de comprendre le brusque retournement d'Audrey, et à peine soulagée que Ron ai accepté sa demande. Parce que maintenant, ça voulait dire qu'ils avaient deux duelistes potentiels sur le dos, et Yun n'avait vraiment, vraiment pas envie de se retrouver au milieu d'un échange de sorts.
Fallait toujours qu'elle l'ouvre au mauvais moment !

Yun fit cependant apparaître un parfait petit sourire timide, et aucun mécontentement ne vint assombrir ses yeux. Oui, on y va ! fit-elle, presque joyeuse. L'imitation était à peine convenable, mais si Yun avait été plus qu'une bonne menteuse, elle aurait certainement attérit à Serpentard et non à Serdaigle.

Yun se mordillait pensivement les lèvres, à peu près aussi à l'aise que Ann pour faire la conversation. Elle ne connaissait personnellement ni le Gryffondor, ni la Serpentarde, si ce n'est parce que les deux avaient trouvé le moyen de la traiter de rat de bibliothèque à un moment ou à un autre de leur scolarité. Et elle n'avait pas envie de parler du temps.
Si seulement Granger avait été là, elles auraient pu parler de sortilèges, ou Yun aurait pu lui demander si elle avait lu ce scandaleux livre sur les Arts Sombres et leurs potentielles utilisations bénéfiques (vu le prix qu'il coûtait, mieux valait être sûr de sa qualité avant de l'acheter...). Enfin, s'aurait put être pire, si Harry Potter avait là (Dieu qu'il l'intimidait ! Il était tellement courageux et fort et héroique qu'elle n'aurait même pas osé le regarder !).

Mais Yun se sentit rougir : voilà qu'Ann repartait dans ses gaffes d'énergumène paumé, et qu'en plus elle allait devoir encore ouvrir la bouche ! Alors qu'elle était elle même en train de rêver sur les fabuleuses aventures d'Harry Potter !
Elle s'éclaircit la gorge pour avoir le temps de réfléchir. Réfléchir. Une fille. Un garçon. De deux maisons ennemies. Il devait bien y avoir un ragot qui serait assez neutre pour leur plaire à tous les deux et les lancer dans quelques longues tirades...

Eye, j'ai entendu dire qu'Abbot, de chez Poufsouffle, allait demander à Drago Malefoy pour... enfin vous savez, pour sortir ensemble. Vous y croyez ?

Hem. Elle aurait pu faire mieux, mais c'est toujours moins pire que les trois-mots-d'affilé d'Ann, et puis Yun n'aurait pas vraiment besoin de participer...

[Edit Kiarah : Excuse-moi de m'incruster comme ça Yun, mais est-ce que tu pourrais mettre les actions en Italique ? C'est pas contre toi, mais ce sont juste les règles ^^. Merci !!!]

Invité

[Ok, là, je suis vraiment déprimé par le tome 7… Du coup mon post est pas vraiment brillant >_<]

-Allons-y, alors, encouragea Ann d’une voix hésitante, ce à quoi Yun rétorqua un « Oui, on y va ! » plus soulagé qu’enthousiaste.

Le français poussa sa comparse en tête de file, comme pour la désigner chef involontaire, laissa passer Ron et Audrey devant lui, puis ferma tranquillement la marche, enserrant le Gryffondor entre deux maisons étrangères. Ron calqua ses pas sur ceux de Yun, un grognement montant du fond de sa gorge tandis qu’il se risquait à ranger sa baguette. La respiration embarrassée d’Ann lui parvenait par-dessus l’épaule d’Audrey, se muant presque en souffle rauque. Il ne pouvait s’empêcher de penser à sa mère, Molly Weasley, lorsqu’elle se trouvait confrontée à la tante Murielle. La réaction était similaire à celle d’Ann : une interdiction muette d’entrouvrir les lèvres, sous peine de se voir balayé par une remarque acide.

Très chère tante Murielle, et très chère Audrey Boon.

- Fait beau, lança soudainement la voix d’Ann dans son dos.

Ron écarquilla les yeux, les poings à présent enfoncés dans ses poches.

« Le temps ? s’étonna-t-il en continuant d’avancer au rythme de Yun. Il ne trouvait pas meilleur sujet d’intérêt ? Juste la météo et ses désagréments… »

Par politesse partiellement feinte, le Gryffondor leva la tête, plongea son regard dans le ciel, les nuages, et le peu d’émerveillement qu’ils lui apportaient. Il n’avait aucune réponse toute prête, aucune moquerie – même – à émettre à ce sujet, et il jugea préférable d’adopter le mutisme, ami de bien des situations. Ann dut sentir ce trouble soudain car il dévia presque immédiatement sur un autre sujet :

- Vous parliez de quoi ?

Et plus que jamais, son accent français trahissait ses origines, le pointant presque d’un doigt langagier et accusateur. Ron ne connaissait pas vraiment cette langue compliquée, qui lui avait titillé les oreilles durant sa quatrième année. Et l’espace d’un instant, il revit l’époustouflante Fleur Delacour rire et lancer « Au revoir Arry » d’un ton enjoué.

- Nous échangions les derniers potins, j’imagine, marmonna Ron entre ses dents.

Yun parut profiter de cette perche inespérée pour embrayer quelques « on dit » quotidiens, des ragots tout justes bons à faire glousser Lavande Brown et Parvati Patil.

- Eye, j'ai entendu dire qu'Abbot, de chez Poufsouffle, allait demander à Drago Malefoy pour... enfin vous savez, pour sortir ensemble. Vous y croyez ?

Le Gryffondor leva à peine les sourcils, songeant plus à rejoindre Harry et Hermione qu’à affronter seul cette gêne palpable.

- Hannah est à Poufsouffle, fit-il remarquer. Ca m’étonnerait que Malefoy daigne s’intéresser à quelqu’un d’une autre maison. Il lui faut une « Sang Pur ».

Et sa bouche se tordit en une grimace.

- Pas vrai ? ajouta-t-il furieusement à l’adresse d’Audrey.

Il la savait partisane de la continuité des lignées pures.

Invité

[ Oh non ! Il se passe quoi ? Dis mwwaaah !!! :cassécoeur: ]

Les quatres élèves de maisons différentes, auquel il manquait cependant Poufsouffle, marchaient d'un pas normal, presque sacadé par le bruit que l'herbe faisait lorsque Ann marchait en fermant la marche. Cela gênait Audrey. Mais cherchez quelque chose qui ne gêne pas notre MademoiselleJeSuisFaiteEnSucre...Bref. Ann lança un sujet disons...pathétique, par rapport au temps. Cela montrait et prouvait bien que l'ambiance était très tendue, lourde, et que Ann voulait à tout pris chasser cet esprit de désaccord. Ron ne répondit pas, se contenta seulement de regarder les nuages, peu nombreux cependant, ce qui montrait bien qu'il faisait effectivement beau. Audrey jetta un coup d'oeil derrière son épaule et Ann lui lança un sourire furtif, suivit d'un regard bisare.

Quelques secondes après, lorsqu'ils passaient dans un tout petit chemin, Ann lança, avec un accent qui trompait ses origines françaises, une langue, certes, qu'Audrey ne négligeait pas, quel était leur sujet de discussion, à Ron et Audrey, lorsqu'ils étaient tout les deux, devant le Saule Cogneur, baguette en main. Audrey aurait voulut répondre qu'ils faisaient du tricot, et que si Ann voulait, elle pouvait lui tricotter une belle écharpe aux couleur de Serpentard, mais Weasley s'en chargea, en expliquant qu'ils se racontaient les derniers ragots. Ni une ni moins [ se qui n'étonna en aucun cas Audrey ], Yun répliqua sur un ton beaucoup plus enjoyé, sautillant, comme une petite fille qui voudrait vous révéler un secret qu'on lui a dit de ne pas répetter. Elle lança d'une voix fluette.

-Eye, j'ai entendu dire qu'Abbot, de chez Poufsouffle, allait demander à Drago Malefoy pour... enfin vous savez, pour sortir ensemble. Vous y croyez ?

Audrey équarquilla ses deux yeux bleus, la bouche presque ouverte, puis écouta la voix rocailleuse et neutre en même temps, de Ron.

- Hannah est à Poufsouffle. Ca m’étonnerait que Malefoy daigne s’intéresser à quelqu’un d’une autre maison. Il lui faut une « Sang Pur ».

Audrey ferma la bouche, et revint à la réalitée en entendant cette phrase si réaliste. Il est vrai que Malfoy ne va pas aller souiller son sang avec cette....A vrai dire, Audrey ne savait pas si elle était une Sang de Bourbe, ou bien tout simplement une Sang Mêlée...Le prôblème qui posait à Audrey était de savoir si elle n'était pas quand même une sang pûre, car ayant un joli physique, quoique trop jeune.... . La voix du Gryffondor perça ses pensées, et Audrey pointa son regard sur la nuque de celui-ci, avant qu'il ne se retourne, mais ayant terminé sa phrase...

- Pas vrai ?

Weasley avait prononcé cette phrase sur un ton furieux [ pour reprendre ses mots XD ], alors qu'Audrey ne lui avait, encore, rien fait ! Justement ! Elle avait acceptée l'invitation, chose qu'elle aurait pu bien évidemment refuser en un rien de temps, mais il fallait qu'elle sache des choses....Alors, au lieu de répliquer un:
" Weasley ? Tu parles ? Depuis quand les gens comme toi savent parler ? Est-ce Dumbledore qui t'a appris à lire ? Ou bien ta vieille mère ?" Et se contenta d'un:
"*Sourire, remet ses cheveux* Bien sûr Ronald, les sangs-pûrs sont les meilleurs, il faut dire que c'est mieux de savoir quel sang coule dans nos veines..."

Mais s'arretta, de peut que MissJeSaisTout#2 ne réplique par des phrases préfêtes et sorties d'un dictionnaire.

Invité

[HP reçu ce matin, stop. Suis au chap 9, stop. Dirait rien sauf sous la torture. Terminé]

Ann ne crut pas un mot de ce qu'avait répondu Ron à sa question et se contenta de regarder bizzarement Audrey. Penser que Boon puisse faire attention aux ragots lui semblait étrange. Aussi étrange que d'entendre Yun en parler d'ailleurs.

Comment...comment était-elle au courant de ce genre de choses ? Elle écoutait donc les conversations lorsqu'elle lisait ? Ann fronça soudain les sourcils, terriblement gêné. Avait-il dit des secrets alors qu'il croyait qu'elle n'écoutait pas ? Et s'il avait parlé de ...
Il se sentit alors terriblement rougir. Non, il n'en parlait à personne. Elle lui appartenait. Bon en rêves mais au moins c'étaient les siens ! Il était impossible que Yun puisse savoir quoique ce soit de...d'elle ! Vite, re-changer de sujet, vite vite...

- Je sais pas Boon. Tu crois vraiment que ça change quelque chose ? Granger est d'origine moldue et c'est la meilleure de notre année. Alors que Fred et George... sans rancune hein Ron, mais on sait tous que les études ça les interesse pas. Pourtant les Weasley ont le sang pur aussi non ?

Il ne savait pas trop s'il devait être considéré comme pur ou sang de broube. Cela faisait longtemps que sa famille, des deux côtés était sang mêlé. On ne savait même plus d'ou venaient les origines moldues. Peut-être pouvait-on dire qu'en ce qui le concernait, il était un pur sang-mêlé ?

En tout cas son accent avait décidé de se faire un peu oublier pour une fois et son anglais redevenait compréhensible. C'était le bon moment de revenir aux ragots.

- Mais j'pensais qu'Abbot était une sang pur bien qu'elle soit à Poufsouffle ? De toute façon Mark m'a dit il y a deux jours que le Drago il en avait une autre en tête. Une plus agée que lui qui n'est plus à Poudlard. Il l'a su par son grand-frère Eliot qui les a vu se prendre la main sur le chemin de traverse. C'est du sur qu'il dit.

Mouais, en même temps le "sur" de Mark, un de ses condisciples de Serdaigle qui n'aimait rien moins que de collectionner les amourettes et les histoires courant sur toutes les filles qu'il n'avait pas eu, ça ne valait pas un peut-être de Yun. Drago était si célèbre depuis qu'il était chef de la BI que des dizaines de rumeurs couraient sur lui. Si on croyait les bruits de couloirs il changeait 3 fois de fille par jour. Ann n'y croyait plus trop. Drago était bien trop arrogant et froid pour se laisser tomber amoureux.

Invité

Je crois que Drago irait bien avec Hannah, moi, répondit Yun d'un air un peu absent. Il fait beaucoup de bruit mais c'est un garçon sensible. Elle est gentille et pourrait lui donner plus de confiance en lui.
Ne demandez pas comment elle le savait : des petits gestes constants, un besoin constant d'attirer l'attention, une jalousie évidente à l'encontre de Potter et de ses amis...
Sans parler de son père. Yun l'avait croisé, une fois, sur le Chemin de Traverse, et Drago ne devait pas rigoler tous les jours avec lui.

Mais si Yun avait osé donner son avis sur le sujet, ce n'était certainement pas elle qui allait en parler avec le Serpentard : au mieux, il l'ignorait royalement et, la seule fois où ils avaient vraiment intéragit, elle l'avait heurté au détour d'un couloir et il avait pris la fuite devant son flot d'excuses sanglotantes.

Yun serra les dents et ses doigts, dans sa poche, se crispèrent sur sa baguette. Bien sûr, il fallait en revenir à ces histoires de sang... et bien en toute franchise, Yun n'aurait échangé ses parents contre rien au monde, et sa mère était sans doute plus forte et plus courageuse que celle qui avait donné naissance à cette peste d'Audrey !

Boon, tout le monde sait ce qui coule dans nos veines, coupa Yun d'un ton neutre, mais aussi légèrement pédant. Des globules rouges, composés très exactement de quatre globulines et d'un ion fer. A moins que tu ne puisses me prouver que les sangs-purs ont un ion en plus ou en moins... ce qui est impossible puisque le contraire a déjà été découvert, on peut affirmer qu'un sang pur a exactement le même sang qu'un moldu.

La serdaigle avait imperceptiblement pressé le pas, sa main toujours sur sa baguette. Elle ne voulait pas en arriver à un duel (elle détestait se battre), mais elle craignait un peu qu'Audrey ne veuille se venger de ses paroles : ce qui était scientifiquement prouvé ne pouvait être réfuté que par des arguments caduques, digne d'un obscurantisme qui aurait dû être révolu.
Yun aurait volontier rappelé à la Serpentarde que, bien que fille de moldus, elle avait toujours eu de meilleures notes qu'elle, mais s'aurait été trop... provoquant.

Invité

A la remarque d’Audrey, la main de Ron s’était imperceptiblement serrée sur sa baguette, geste défensif pour contrer l’impact des mots. Il n’avait jamais pu s’accommoder à toutes ces histoires de sang ; une polémique qu’il trouvait plus ridicule qu’autre chose. D’autant plus que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom était, dans le temps, un grand protecteur des lignées dites « pures », se battant contre les mariages avec des Moldus, qu’il désignait comme « un gangrène notre arbre généalogique ». Le père de Ron avait initié ses enfants très tôt au rejet de telles pratiques, prônant un monde unifié et mélangeant les coutumes. Il avait appuyé ses idées en prenant l’exemple d’un ancien dictateur Moldu, qui avait créé des sortes de prisons à sang-impur. Un acte aussi inutile qu’écœurant.

Toujours était-il qu’entendre Boon relancer une telle erreur lui mettait les nerfs à vif. Critiquer les enfants de Moldus, c’était critiquer Hermione, et ça, il ne le supportait pas. Mais avant qu’il n’ai pu répliquer quoi ce soit de haineux, Ann prit les devants moralisateurs, mentionnant Hermione (mais sans mépris dans la voix, ce qui lui attira un soudain élan d’affection de la part de Ron), puis Fred et George et leur flemmardise légendaire. A bien y réfléchir, il était vrai que les jumeaux étaient mal, très mal partis pour réussir leur année. Quand on abordait le sujet des ASPIC, ils s’esclaffaient bruyamment et vous proposaient un berlingot de fièvre, évacuant d’un simple rire les soucis de fin d’année. La mère de Ron en serait devenue folle. Le souvenir des trois BUSE était resté solidement coincé dans la gorge des parents, qui avaient vu la continuité des exploits scolaires de leurs enfants voler en éclat sous les frasques répétées de Fred et George, véritables anticonformistes. Et puis, Ann qualifia l’ensemble des Weasley de « sang-pur », ce qui eut pour résultat de dessiner à Ron un sourire amer :

- On est des traîtres à notre sang, dit-il lentement. On estime que toutes ces histoires de lignée, c’est de la rigolade. Je me moque pas mal d’épouser une…

Mais il fut interrompu par une soudaine prise d’inspiration de la part de Yun.

- Boon, tout le monde sait ce qui coule dans nos veines ! Des globules rouges, composés très exactement de quatre globulines et d'un ion fer.

Ron laissa s’échapper une onomatopée de surprise. Il avait l’impression d’entendre parler Hermione ; cette même pointe de culture dans la voix, mêlée à un élan d’agacement aigu. L’espace d’un instant, il fut même surpris d’avoir en face de lui les yeux bridés de Yun, et non une tignasse de cheveux châtains.

- A moins que tu ne puisses me prouver que les sangs-purs ont un ion en plus ou en moins, poursuivit Yun avec véhémence, ce qui est impossible puisque le contraire a déjà été découvert, on peut affirmer qu'un sang pur a exactement le même sang qu'un moldu.

Ron applaudit discrètement, une expression sauvage sur le visage. Voilà qui avait suffit à désigner la Serpentard comme seule, isolée dans un camps que personne n’approuvait. Une vague de tension se profila parmi la petite troupe, promenant un frisson de mal-être sur les peaux et faisant claquer les capes au vent. Le regard de Yun se fit plus perçant, presque alerte, tandis qu’Ann se tordait les mains en cherchant une échappatoire. Et la porte de sortie prit encore une fois l’apparence de Drago Malefoy, et des rumeurs qui galopaient dans son sillage. La possibilité d’une liaison entre Malefoy et une fille plus âgée n’avait rien d’étonnant, c’était presque quelque chose d’inévitable, étant donné qu’il n’était sympathique à personne dans l’école… sauf peut-être ce pékinois de Panky Parkinson. Et de toute manière :

- On s’en fiche. Malefoy fait ce qu’il veut, c’est pas mon problème. Maintenant, si tu as à me dire qu’il s’est tué en se jetant de la tour d’astronomie… Mais ne rêvons pas.

Les ragots n’étaient pas vraiment son truc ; du moins pas quand ils l’atteignaient directement. Là c’était un autre problème, mais honnêtement – et c’était bien l’un des rares avantages à être moins connu que son meilleur ami – la plupart prenaient Harry pour cible. Avec une pensée pour ce dernier, il se remit à marcher.

Invité

-Boon, tout le monde sait ce qui coule dans nos veines ! Des globules rouges, composés très exactement de quatre globulines et d'un ion fer.

C'était exactement ce qu'Audrey voulait que Yun réponde. Il fallait toujours qu'elle sorte sa science à tout bout de champ, et il fallait aussi qu'elle prenne la même façon de parler que cette Granger. C'est à croire qu'elle veut prendre sa place tellement elle n'a d'yeux que pour Potter. Cette pensée fit faire à Audrey une moue de la bouche. Elle s'imaginait elle et Potter, en train de s'embrasser, et petit à petit, la tête de Potter prenait la forme de celle de Drago, et elle, elle se changeait en....Granger ! C'était horrible. Audrey secoua lentement sa tête, mais cela se voyait sur son visage que sa n'allait pas. D'ailleurs, une douleur au ventre apparut, très forte, et constante. Audrey posa une main sur son ventre, mais de toute façon, personne ne ferais attention à elle.

- A moins que tu ne puisses me prouver que les sangs-purs ont un ion en plus ou en moins, poursuivit Yun avec véhémence, ce qui est impossible puisque le contraire a déjà été découvert, on peut affirmer qu'un sang pur a exactement le même sang qu'un moldu.

Audrey leva les yeux au ciel. Yun se prenait encore une fois pour un dictionnaire embulant, et continuait sur sa lancée, alors que ce que voulait dire Audrey était bien diférent par rapport à la science. C'était très gamin ce qu'elle pensait, mais en même temps, elle avait été élevée comme cela, elle n'y pouvait rien,elle ! Qu'ils aillent dans son manoir tout les trois, ils s'raient mignons devant la tête de son père, à la vue de quelques sangs.....Bref. Audrey s'arretta, la main toujours sur son ventre, et répliqua.

"C'est loin de s'que j'voulais dire, ça. Alors remballe ta science, Granger, euh....Liang..."

D'appeller Yun Granger l'avait elle même choquée. Mais elle se resaisie, puis reprit.

"Ce que je voulais dire, c'est que je trouve plus logique qu'un sorcier ai du sang sorcier dans les veines. Un moldu qui fait de la magie, c'est...enfin, je trouve sa plus logique."

Après cette phrase, tout le monde s'était arretté. Ron relança, tout en remarchant, se qui refit avancer le petit troupeau.

-On s’en fiche. Malefoy fait ce qu’il veut, c’est pas mon problème. Maintenant, si tu as à me dire qu’il s’est tué en se jetant de la tour d’astronomie… Mais ne rêvons pas.

Audrey regarda Ron dans les yeux, énervée, la baguette crispée sous la gorge de ce dernier. Elle avait plus que les nerfs lorsqu'on pouvait abborder le sujet sur Malfoy. Elle détestait les gens qui méprisaient cette famille. Elle même les connait très bien. Ses yeux lançaient des éclairs dans les deux trous noisettes de Weasley. Elle répliqua, tout dans un murmure qui glaçait le sang, une voix emplit de haine.

"- Ne t'avise jamais de souhaiter la mort d'un membre de cette famille."

LA doulauer dans son ventre était toujours présente, et après sa phrase, Audrey s'assaya sur une grosse pierre qui trainait par là, faisant tomber sa cape par terre. Elle avait chaud. Et mal.

Invité

[HP fini. stop. me aime HP7. terminé]

Ann se tordait les mains. Plus que ça même, il se tordait les méninges pour trouver un moyen d'appaiser toute cette tension. Il eut envie de dire à Ron que si l'on avait pas le choix de ne pas être sang pur, les sangs purs ne pouvaient se renier eux même vu que c'était dans les veines et pas dans le comportement. Il fallait rester logique tout de même.

A propos de logique, il lui semblait que les réponses suivaient les sentiers battus. Yun parla science. Elle avait raison, comme toujours mais ce n'était pas la peine de l'appeler Granger ! Yun valait mieux qu'Hermione, et pour cause, la gryffondor était protégée par Potter et son aura. Yun était toute seule !

Inconsciemment, Ann quitta sa position d'arrière garde et accelera pour se mettre entre Audrey et Yun. Celui qui touchait un seul cheveux de son amie devrait lui passer sur le corps d'abord ! Il était nul en duel mais protecteur envers la jeune asiatique.

Heureusement personne ne sortit sa baguette et Ron changea de sujet en souhaitant tout haut que Malefoy meure dans un accident. Ann sourit. L'inimité entre le clan Potter et le clan Malefoy était connue et visiblement toujours aussi forte. C'était d'un stupide ! N'étaient-ils pas tous des élèves de Poudlard ?

Evidemment Audrey réagit avec haine et menace. Elle s'était assise sur un rocher et se tenait le ventre mais menaçait toujours le Gryffondor de sa baguette.

Oubliant Yun, le jeune homme s'agenouilla à coté de la serpentard et posa une main sur le poignet tendu de la jeune fille. Il voulait la convaincre de ranger son arme. Ils n'étaient que des enfants ! Et puis elle avait l'air de souffrir.

- Boon ? Ca va pas ?

Son ton était doux et inquiet mais l'on pouvait interpréter sa phrase de deux façons. Il pouvait aussi bien lui demander si elle avait mal que lui reprocher de menacer un de ses camarades. Le jeune français ne savait même pas laquelle des deux interprétations il avait voulu donner.

Invité

[ Aïe, et alors, tu raconte quoi de beau ? ]

Toujours perchée sur son rocher, la main sur le ventre, Audrey ne se sentait pas bien. Et, contraire à ce qu'elle pensait, Ann lui avait demandé si tout allait bien. A vrai dire, non, sa n'allait pas. Elle ressentait une puissante douleure au creux de son ventre, une brulure, horrible... . Elle ne savait pas se qu'il se passait en elle. Peut-être n'était-ce qu'une brûlure d'estomac ? Mais pourtant, la petite blonde, ex-brune, savait que ce n'était pas anodin. Il n'y avait pas de hasard dans le fait que son père décède, qu'elle apprenne ensuite qu'elle à un frère jumeau enfuis, puis, pour finir en beautée, sa mère tombe sois disant amoureuse d'un Moldu. Peut-être était-ce parsequ' Audrey appréhendait de rencontrer cet homme, ou bien il y avait un lien à tout ça. La jeune Boon Flincher baissa la tête, et sentis sur son poignet la main froide et puissante d'Ann, qui le lui baissa, en signe de ne pas se battre. La Vert et Argent leva la tête à se contact de la main, et souria au Bleu et Argent. Celui la devait se demander pourquoi tout à coup se changement d'attitude, mais elle même ne savait pas... .

Ses yeux se mirent à regarder dans toutes les directions, elle parraissait affolée... . Elle ne savait pas quoi faire. La seule chose qui lui vint à l'idée, c'est de se lancer un sort pour mettre fin à cette torture. Elle empoigna de plus belle sa baguette, mais la rebaissa. Non, elle tomba par terre, aux pieds de Boon Flincher. Elle regarde ensuite Ron et Yun, puis lança, d'une voix douce, chaleureuse, même si se n'était pas le ton sur lequel elle aurait voulut leur dire...

"-Excusez moi, je sais pas s'qui m'arrive...Je vous rejoindrez au pire aller..."

Ensuite, elle passa sa langue sur sa lèvre inférieur, signe qu'elle ne savait vraiment pas quoi faire. C'était pire que de se retrouver devant une feuille blanche d'examen quand vous n'avez rien appris. De la sueur prenait forme sur le front d'Audrey, et ses mains devinrent moites. Le premier geste qu'elle émit, se fut de saisir la main d'Ann, étant le plus près. Elle lui déclara, après avoir passée sa manche sur son front.

"-Ann...Je me sens pas bien, aide moi..."

Puis, plus bas...

"- Il m'appelle Ann, aide moi..."

Sur cette pharse, la belle blonde ferma ses yeux quelques minutes, puis, elle voyait moin trouble, la sueur avait l'air de s'arretter, tout redevenait normal, même sa douleur au creux de l'estomac.

Invité

[Juste pour qu'on se couche moins bête, je voudrais rappeller l'intérêt du tour de post. C'est à dire qu'on poste dans l'ordre suivant : Ron, Audrey, Ann et moi, histoire que mon perso ne reste pas planté comme un poteau sans rien répondre pendant que les autres roucoulent. Merci d'avance.]

Yun aurait voulut répliquer un cassant "la culture, c'est comme les balais, quand on en a pas on s'écrase", mais elle n'avait jamais eu assez de cran pour ce genre de duels. Elle rougit, ses doigts se crispèrent sur sa baguette et elle serra les dents, mais elle ne fit aucun geste en direction d'Audrey, ni pour lui répondre, ni pour l'attaquer.
Elle savait qu'elle aurait dû laisser filer. Elle le savait ! Cela ne servait à rien de se mettre dans des embrouilles si on avait pas le culot de s'en sortir et Yun, et bien... elle ne l'avait pas.

La jeune anglaise aurait bien volontier nuancé les paroles de Ron, car elle croyait dur comme fer que tout le monde (sauf peut être Vous Savez Qui) avait au moins un fond de gentillesse. Après tout, elle l'avait lu, donc c'était vrai ! Et si Drago était au moins un peu gentil, alors peut être qu'il ne méritait pas de tomber du haut d'une tour... et puis il ne l'avait jamais embêtée plus que ça... et zut, elle se sentit de nouveau rougir, se sentant très, très cruche : évidemment que Ron allait en dire du mal, du jeune Malefoy, parce que tout le monde savait qu'il ne l'aimait pas ! Tout à son malaise, Yun remarqua à peine le geste protecteur d'Ann, qui l'aurait sincèrement touchée si elle n'avait pas été si occupée à piquer un fard en se lamentant intérieurement qu'un livre ne puisse pas la sortir de cette facheuse situation.

Elle allait emboîter le pas à Ron, presque contente d'avoir quelque chose à faire de son corps au lieu de rester plantée là, quand Audrey commença ce qui, aux yeux de Yun, se présenta comme une odieuse (et pas crédible) comédie pour apitoyer les deux garçons.
Opération séduction, encore une serpentarderie ! Yun pinça les lèvres : quoi, parce que cette blondasse était trop inculte pour lui répondre, il fallait qu'elle veuille mettre le grapin sur son ami ? Si elle avait été Poufsouffle, ça aurait marché, mais Yun, si elle était gentille tout plein, avait été plus que blessée du dédain d'Audrey envers le savoir. Comme si c'était mauvais de connaître des choses !
Intérieurement, elle souhaita qu'en effet, Ann laisse la Serpentarde sur son rocher et qu'ils aillent tous les trois à Pré Au Lard. Ron n'était peut être pas une lumière, mais lui au moins était sympa !

Se tournant vers le Gryffondor en présentant son dos à Ann et Audrey, dans un vain effort de calmer sa subite jalousie, Yun chercha un nouveau terrain de conversation qui : a) ne contienne pas le mot "serpentard", b) ne permette pas à Audrey de la ramener.
Bien fait.

Dis... je me demandais... est-ce que c'est vrai que Harry Potter sait faire des Patronus ? fit doucement la Serdaigle, une lueur d'intérêt dans le regard, mêlée à la peur d'être indiscrète. J'ai lu beaucoup de chose... parce que... parce que je me dis que c'est important que le Professeur Ombrage ne va sûrement pas nous le montrer et ce n'est pas pareil si c'est en vrai et je... est-ce que tu crois que...

Puis, d'une toute petite voix : Qu'il voudrait bien m'en montrer un ?

Invité

Ron abhorrait beaucoup de gens : Zacharias Smith, les amours éperdus de Ginny, Zacharias Smith, les manières détestablement pompeuses d’Ernies McMillan, Zacharias Smith, et – figurant en première place avec une palme d’or bien plantée sur le torse - Drago Malefoy. Et en ce moment, il se demandait avec une franchise intérieure si Audrey Boon n’allait pas rattraper cette liste déjà désastreuse. Avec sa façon d’attirer l’attention sur elle, sur son ego qui n’avait rien de particulier, sur une vie marquée par la fierté et l’ennui, elle dépassait toutes les limites du culot poudlarien. Et aujourd’hui, mesdames et messieurs, en direct du Saule Cogneur, le grande tragédienne Audrey Boon nous offre le numéro – pas vraiment réaliste -des contractions de la femme enceinte.

« Et vas-y ! songea Ron avec une hargne méprisante qu’il ne se connaissait pas. Assied-toi sur ton rocher de mousse en roulant des yeux. Comme si quelqu’un allait plonger dans ta tentative de… de… »

Le Gryffondor béat la bouche dans une attitude de franc étonnement : un frôlement discret sur sa droite, le claquement d’une cape, et Ann Snow se précipita à la rescousse de la Serpentard. Il apposa même un genoux sur le sol, offrant son aide dans la plus complète dévotion. Manières des plus salvatrices qui trahissait une besoin maladif de s’accrocher à la moindre parcelle (ou plutôt le moindre arpent) de façade médiévale. Comme si l’aspect rustique de Poudlard ne lui suffisait pas ! Il fallait en plus qu’il secoure la veuve et l’orphelin. Une grande déception envahit les tripes de Ron, lui faisant voir Ann sous un jour nouveau mais plus sombre, presque crépusculaire. Un monde où les ombres dansaient et virevoltaient comme autant de lambeaux de cauchemar compact, et où les humains se reniaient eux-même pour ensuite s’adonner à des activités paradoxales. Et dans ce monde venait de s’ouvrir une porte – invisible, imperceptible – mais ayant des conséquences bien visibles sur ce présent stupéfiant. Quand le Serdaigle s’empara délicatement du poignet d’Audrey, l’indignation de Ron gradua d’un cran supplémentaire.

« Mais demande-la en mariage tant que tu y es ! »

Sa main se mit à trembler sur sa baguette magique. S’il avait écouté son instinct, s’il s’était laissé imprégner par ce vent fétide venu de la porte parallèle, il aurait décoché une cascade de sorts, histoire de remuer ce tableau comme la surface d’une eau trop calme. Trop plongé dans son offuscation grandissante, il ne remarqua pas le frisson de tristesse qui glissa sur l’être tout entier de Yun, tandis que ses petits yeux bridés ne perdaient pas une miette du spectacle. Dans un acte tout aussi indifférent à Ron, elle leur tourna le dos, et s’exprima d’une voix dure, lointaine. Elle aurait tout aussi bien pu s’adresser à un interlocuteur de son propre esprit, tant elle paraissait à côté de ce qu’elle était vraiment. Le Gryffondor sursauta presque en remarquant que la litanie désespérée était dirigée sur lui, dans une tentative d’oubli d’Ann et d’Audrey. Elle parlait de Patronus. De Patronus Corporel.

Elle mentionna aussi Harry.

Harry. Avec une lucidité acérée qu’il ne se connaissait pas, Ron se rendit compte qu’il devait aller à Pré-au-Lard, qu’il avait promis à son meilleur ami de le rejoindre, qu’il…

- Qu'il voudrait bien m'en montrer un ? demanda la voix fluette de Yun.

Mais au même moment s’éleva le timbre aigrelet d’Audrey, tandis qu’elle suppliait :

- Il m’appelle… Ann, aide-moi.

Beaucoup de choses explosèrent en Ron, en une gerbe d’étincelles destructrices, colériques ; presque une ire intolérable. Sans vraiment remarquer ce qu’il faisait, il pointa sa baguette sur le couple, et murmura d’un ton qui parut provenir – non seulement de sa propre gorge, mais également de l’entrebâillement de cette porte d’un autre monde :

- Lashlabask !

Et Ann fut projeté en arrière, jeté au sol, sous le cri apeuré de Yun. La baguette se mit à trembler dans la main de Ron, les couleurs réintégrèrent le visage blafard de la Serpentard, la porte se referma violemment en claquant de triomphe. Le Gryffondor cligna des paupières, et ce fut comme si un voile s’abaissait sur le monde, puis s’ôtait, purifiant tout le reste. Et Ron se sentit à son tour nauséeux, sur le point de vomir. Qu’avait-il fait ? Il venait d’attaquer Ann Snow, sans raison aucune, sans fondement véritable. Sous une impulsion qui ne lui appartenait pas. Ronald Weasley ne jetait pas de sorts à tort et à travers. Pas lui. Pas dans ce genre de circonstances. La tête lui tourna et il posa deux doigts sur ses tempes. Parler, il fallait parler. Rompre ce lien d’horreur qui venait de se tisser. Yun lui avait posé une question…

- Le… le Patronus, marmonna-t-il.

Et cette simple évocation parut le raviver quelque peu, comme si un Patronus - intérieur celui-là – chassait les ténèbres de son cœur.

- Je ne sais pas… bafoua-t-il lentement. Il faudrait demander à Harry. Lui saurait te montre un… un Corporel.

Harry. Jamais Ron ne s’était senti aussi proche de son meilleur ami. Il devait lui raconter ce qui venait de se passer, lui transmettre cette peur qui le rongeait à présent, une terreur que, Ron n’en doutait pas, Harry Potter avait déjà combattu maintes et maintes fois.
Il tourna les talons, tituba comme un ivrogne, et effectua quelques pas maladroits. Il fallait vraiment qu’il aille à Pré-au-Lard.

Invité

[ BOUYAKA ! T'as trouvé que je faisait la comédie, c'est plus drôle... :sniff: ]

Audrey, toujours assise sur le rocher, se sentait à présent mieux. Il était vrai qu'elle avait eu mal au ventre, mais le fait qu'il l'appelle était totalement faux. Elle voulait attirer les regards sur elle. Surtout qu'elle devait accomplir sa mission à se moment même. Elle ne souriait plus, et la voix fluette de Yun résona près d'elle. Ann était toujours accroupi devant elle. Ron, lui, avait un air franchement agacé. Audrey émit un sourire que se vaut une grimace. Elle se demandait pourquoi tout à coup il devenait comme ça. La Vert et Argent se pencha pour ramasser sa baguette, tout en fixant son regard bleu sur le couple Weasley/Liang. Elle ne comprenait pas pourquoi cet attitude envers Ron. Ok, peut-être faisait-elle trop de comédie ? Mais ce n'était pas une raison, elle s'était calmée, voila. Ronald ne répondit même pas à la question de Yun qui fut: " Harry peut-il me montrer un Patronus ? " et se contenta de pointer sa baguette sur Ann. Il lança un Lashlabask sur le corps agenouillé devant Audrey, et le coprs, à présent inerte du Serdaigle se retrouva ejecté beaucoup plus loin. Audrey écarquilla ses yeux bleu lagunes. Elle courut vers le corps de Ann.

"- Ann, sa va ? Tu m'entend au moin ?"

Le Serdaigle ne répondit pas, mais se releva tout de même. Audrey posa un regard interrogateur sur Ronald, qui avait totalement changé. Il retait tout de même figé sur Ann, à terre, puis reprit sa conversation avec Yun. Cette dernière émit un petit cri, les mains postées sur ses deux joues. Elle s'empressa elle aussi sur le corps du Serdaigle. Le rouge et Or répliqua.

- Le… le Patronus... Je ne sais pas…Il faudrait demander à Harry. Lui saurait te montre un… un Corporel.

Audrey se leva, mais Ron partit continuer sa route, vers près au lard, d'une marche assez alcoolique. Audrey haussa un sourcil, puis posa son regard sur Yun et Ann. Elle se mit à courrir derrière Ron, puis, le retourna d'une seule main.

"- Quesqu'il n'va pas chez toi, hein ? "

Avait-elle répliquée d'un regard froid et d'une voix totalement aigüe. Elle le fixait de son regard totalement froid.

Invité

Ann était un bon Serdaigle. Entendez par là qu'il n'était pas complètement stupide. Mais il était naif et ouvert ce qui le conduisait souvent à dire des bêtises, à en faire des encore pire et à ne pas comprendre les ennuis qui en découlaient. Il pensait sérieusement qu'Audrey avait mal. Après tout ce n'était pas parce qu'on était de Serpentard qu'on ne pouvait pas souffrir. Pour être franc, Ann se disait (avec force rougissement intérieur) qu'elle devait avoir ce truc de fille qui arrivait tous les mois et leur faisait mal au ventre.

Etonnant pourtant qu'Audrey ne l'ai pas prévu. Pour ce qu'il en savait (il avait lu un livre la dessus au début de l'adolescence, curieux qu'il était de connaitre les filles et trop timide pour demander directement), c'était assez régulier pour pouvoir être prévu.

L'adolescent allait d'étonnement en étonnement. Qui l'appelait ? Il n'avait rien entendu ! Elle devait se tromper. Et pourquoi Yun ne l'aidait pas ? C'était un truc de fille, il pouvait rien faire lui. Et c'était quoi cette colère dans les yeux de Ron ?

Le sort le toucha en pleine poitrine et il fut projetté en arrière, ou il s'écroula sur le sol, complêtement sonné. Il n'entendit pas le cri de Yun et mit quelques secondes à reprendre ses esprits. Il secoua la tête, ferma et ouvrit plusieurs fois les yeux et la bouche, avant de s'assoir silencieusment sur le sol.

Oh, il entendait Audrey mais elle faisait tellement de bruit ! Et puis il ne savait pas s'il allait bien. En tout cas il n'avait pas lâché sa baguette. Pour ce qu'elle lui avait servi celle-là !

Le serdaigle chercha sa condisciple du regard. Peut-être elle pouvait lui expliquer ce qui c'était passé ?
Se décidant à ouvrir la bouche, il voulut demander ce qui c'était passé.

-A... ... ... ... ïe.*

Réussit-il à articuler avec difficulté. Sa cheville le faisait souffrir, son torse aussi et ne parlons pas de sa tête. Pourquoi les héros de livres n'avaient jamais mal eux hein ? Qu'est ce qui n'allait pas chez lui ?

- Euh, il s'est passé quoi là ?*

Sonné il avait tout naturellement utilisé la langue qu'il parlait petit. La langue de sa mère. Celle que personne ici ne devait comprendre. Mais pourquoi était-il si différent ?
Il cligna une nouvelle fois des yeux.

- Hey ! Vous allez ou ? Vous allez me laisser là ?

Ils l'abandonnaient ? Il était sonné, avait mal et ils le laisseraient tomber juste pour mieux se disputer ? C'était pas juste, il avait rien fait lui !

Invité

Yun retint une exclamation de colère. C'était quoi, cette école de fou ? D'abord la Serpentarde qui jouait (très mal) les souffrantes, ensuite le Gryffondor abrutit qui attaquait le seul du lot à n'être qu'à moitié cinglé ?
Ah, il était beau le monde sorcier !

Cette fois, Yun sortit sa baguette, la mâchoire serrée. Ils voulaient des sorts, ses crétins ? Ils allaient en avoir ! Furieuse, la petite Serdaigle repassa tous les maléfices les plus mesquins et violents qu'elle avait, jusqu'à ceux qui, touchant plus que légèrement le domaine de la magie noire (bon, d'accord, y'en a qui était carrément de la magie noire, mais elle les avait appris par curiosité !), et tous les moyens en sa possession pour réduire ces deux abrutis finis en charpie.

Heureusement pour Audrey et Ron, il y avait une différence cruciale entre Yun et Hermione Granger : le culot. Si toutes deux avaient les connaissances suffisantes pour pouvoir sans doute envoyer bouler le rouquin et la blondasse, Yun, elle, n'avait pas le cran nécessaire pour faire ne serait-ce que lancer un simple "silencio !" à l'un ou à l'autre (même si pour Audrey, elle n'en était pas loin). Oh, ouvrir un livre de magie noire, ça elle pouvait ; lire un essai de cinq cent pages sur les glorieux effets des poisons mortels, idem. Mais bien sûr, entamer un simple duel de sorcier contre deux élèves qu'elle savait pourtant moins doués qu'elle, c'était au dessus de ses forces !

Et toi, alors ? cria-t-elle à Audrey en désespoir de cause. Tous les deux, vous n'êtes que des sales gosses ! Allez donc vous écharper ailleurs puisque vous y tenez tellement mais laissez nous en dehors de ça !
Voilà pourquoi elle préférait les livres. Eux, au moins, ne faisaient pas de mal aux gens !

Ah, saleté ! Comme elle aurait voulut avoir du courage ! Des larmes de honte lui montèrent aux yeux et elle laissa là Ron avec son patronus et son Potter (Harry était bien plus gentil que lui, na !) pour se porter au secours d'Ann. Est-ce que ça va ? demanda-t-elle d'une voix douce dans laquelle perçait des sanglots d'inquiétude.

Invité

[Je suis assez fatigué, donc post plus court et de qualité moindre, désolé >-<]

Ann s’en sortirait avec une grosse bosse et éventuellement une pointe de mauvaise humeur. Rien de vraiment grave. Et c’était tant mieux, songea Ron. Déjà il s’effarait pour ce qu’il avait fait. Ainsi donc c’était vrai : son caractère impulsif ne pouvait le mener qu’à sa propre perte. Il avait toujours accueilli ces remarques d’un geste de pur dédain, mais maintenant, il les considérait avec une horreur grandissante. Comment se pouvait-il qu’il soit autant contrôlé par ses émotions, ses pulsions, ses colères ? La leçon de sa dispute avec Harry – souvenir amer de la quatrième année – aurait dû suffire. Et à présent, le voilà qui réitérait ses erreurs. Qui plus est, il venait de se faire deux ennemis supplémentaires – pourtant des gens qu’il appréciait.

L’engueulade salée et méritée de Yun lui claqua les pieds sur terre avec une force étonnante. De sales gosses. Elle n’avait que trop raison. Yun, Hermione, les filles intelligentes avait raison en général (même s’il aurait préféré s’offrir aux Scroutts plutôt que de l’avouer). Ronald manquait de maturité, tout simplement. Mais peut-être que le simple fait de le remarquer trahissait une poussée d’âge mûr ? Les pensées se mélangeaient dans sa tête. Tout avait bien commencé : il devait retrouver Harry et Hermione à Pré-au-Lard, il s’était vu accompagné par Ann et Yun, et maintenant, voilà qu’il allait sans aucun doute s’attirer leurs foudres les plus légitimes.

- Je… bafouilla-t-il.

Quoi ? Qu’y avait-il à dire ? « Je suis désolé » ? La phrase la plus banale, tellement courante qu’elle en perdait tout son sens ? « Mes excuses » ? En plus il manquait de tomber dans le vieux-jeu. Non. Dans quel pétrin s’était-il encore fourré ? Lui, Ronald Weasley, le Roi des bouffons. Weasley est notre roi. Les paroles de la chanson s’abattirent avec d’autant plus de cruauté sur ses épaules. Si seulement Audrey n’avait pas été là, si seulement elle avait…

- Tout ça c’est ta faute ! cracha-t-il au visage de la Serpentard. A cause de toi j’ai… j’ai…

Oh et puis peu importe ! La colère grignotait peu à peu la déception du Gryffondor, il allait très certainement se lancer dans un autre sort, et mieux valait l’éviter. Il tourna les talons, sa cape ondulant sans grâce, et se dirigea droit vers le portail ; escorté de sangliers ailés. Si Ann et Yun voulaient le suivre, ils seraient les bienvenus.

Si pas…

- Bah ! se dit Ron.

Et il sortit de l’enceinte de l’école comme un spectre accablé ; un ectoplasme aux cheveux roux.

[Topic terminé pour moi :) Ce fut un plaisir très haut placé]

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