| | | [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] |  |
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Directeur de Poudlard
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![[Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Lumos-4fcd1e6](https://2img.net/h/img110.xooimage.com/files/1/6/8/lumos-4fcd1e6.png) INFOS PERSONNAGE SITUATION AMOUREUSE: DATE & LIEU DE NAISSANCE: SANG: INCONNU ![[Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Mer 3 Sep 2008 - 23:12 | |
| Après la récente attaque d’Arthur Weasley et les mois tumultueux qui l’avaient précédée, l’arrivée de Noël venait insuffler une brise d’espoir dans le cœur d’Albus Dumbledore. L’avenir paraissait toujours aussi tumultueux et incertain mais ce soir, bien que cela soit difficile, on pouvait se permettre d’oublier le danger quelques instants pour célébrer, autour d’un bon repas, le bonheur d’être ensemble. Dumbledore avait toujours apprécié la fête de Noël et l’esprit qui s’en dégageait mais ce soir, une certaine nostalgie le gagnait malgré sa volonté de profiter de l’instant présent. Depuis qu’il était devenu professeur de Métamorphose, puis Directeur, Poudlard et ses résidents étaient devenus comme une seconde famille pour le vieil homme. Une famille qui semblait bien fragile maintenant que l’on ne pouvait savoir de quoi demain sera fait.
Perdu dans ses pensées, Albus Dumbledore laissa errer un moment ses yeux bleu sur les missives qui encombraient son bureau. Elles lui étaient parvenues ce matin mais il n’avait guère eu le temps de les consulter dans leur totalité. Cela n’était pas dû à un acte d’insouciance de sa part mais bien au fait qu’il savait à l’avance ce que les dernières lettres lui révéleraient. Des messages d’inquiétudes pour la plupart. Et peut-être quelques messages d’encouragements. Tout cela envoyé par des parents d’élèves alarmés encore et toujours par tout ce qui leur était donné à lire dans la Gazette du Sorcier depuis des mois. Dans un mouvement d’énergie, le directeur repoussa le fauteuil dans lequel il s’était assis et se redressa. Tout cela attendrait demain. L’heure du banquet de Noël était arrivée et il était hors de question de le retarder à causes de mauvaises nouvelles. Jetant un dernier coup d’œil circulaire dans son bureau, il souhaita un « Joyeux Noël » aux portraits des anciens directeurs et directrices de Poudlard qui s’apprêtaient eux aussi à partir puis referma la porte derrière lui.
Comme chaque année, une grande majorité des élèves manquait à l’appel en ce soir de Noël si bien qu’une grande table, dressée au centre de la Grande Salle, suffisait amplement pour le déroulement du repas. Toutes les autres tables ayant été repoussées contre les murs, la salle paraissait encore plus gigantesque qu’en temps ordinaire et ce malgré les décorations envahissantes. Albus Dumbledore, vêtu d’une longue robe violette, se dirigea vers la longue table, encore vide, et prit place en son centre. Cette fois encore, les elfes de maison avaient mis tout leur cœur à la tâche. La table, illuminée par des dizaines de chandelles de toutes taille était somptueuse A côté de chaque couvert, gisaient de gros pétards surprises de toutes les couleurs. C’était là une petite distraction qui, année après année, conservait tout son charme aux yeux du vieux sorcier. Les yeux pétillant derrière ses lunettes en demi-lune, il s’empara de celui qui lui faisait face et tira dessus avec enthousiasme. Le pétard laissa aussitôt entendre une tonitruante pétarade, son bruit allant se répercuter jusqu'aux quatre coins de la pièce et un chapeau pointu jaune fluo, avec un mini hibou en son sommet, apparut. Le directeur le posa sans hésitation sur sa tête - même si la mauve jurait fortement avec le vert de sa robe - puis se tourna vers la porte de la Grande Salle qui venait de s’ouvrir sur une volée de personnes. Un large sourire illumina son visage tandis qu’il se relevait précipitamment de son siège pour les accueillir, prononçant d’un ton enjoué :
" Joyeux Noël ! Prenez place, prenez place ! Le festin va enfin pouvoir commencer! " |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Ven 5 Sep 2008 - 15:32 | |
| Noël était une fête à considérer avec une certaine prudence. Si les sapins du professeur Flitwick valaient, à eux seuls, l’attente de l’événement, tout le reste n’apparaissait que comme un bon prétexte pour devenir frivole. Chaque année voyait donc sa liste de recommandations s’agrandir, chaque année connaissait pourtant les mêmes tourments. Les armures ensorcelées pour proférer des chansons sexuelles. Les guirlandes étrangleuses qui vous attendent, en riant comme des damnées, aux coins des corridors. Les boules de neige à l’intérieur du château qui, une fois disséminées, fondent sans scrupules sur les cahiers scolaires. Bref, la fête de Noël pouvait bien apporter son lot de magie, de lumières et de frou-frous rocambolesques, il n’empêchait que pour le professeur McGonagall et M. Rusard, c’était une raison bien justifiée d’ôter des points. La coupe des quatre maison, d’ailleurs, connaissait ses basculements les plus importants en cette période de l’année. La clé de voûte de tant d’agitation demeurait, bien entendu, le Réveillon en lui-même. Et le professeur Rpgue ne manquait bien évidemment pas de rappeler à Minerva combien les Gryffondors étaient « prêts à s’abandonner aux moindres débordements ». Certes, le vomi collectif dans le vase Ming du deuxième étage de 1993 restait de sinistre mémoire. Il n’empêchait que – toute digne dans son affront - le professeur de métamorphose avait rétorqué par le souvenir de la fourberie des Serpentards. Eux s’étaient soulagés dans la salle des Trophées, reléguant lâchement les responsabilités du crime sur le dos des Elfes de maison. Alors bon, si chacun surveillait sa prairie, tout devrait aller pour le mieux.
En ce mois de décembre 95, cependant, Poudlard s’avéra presque vide. La perspective de rester deux semaines complètes en présence d’Harry Potter et ses prétendus mensonges n’enchantait guère ; aussi les parents s’étaient-ils empressés de retirer leurs petiots de l’école. Les articles de la Gazette n’aidaient pas vraiment au peuplement, dénonçant Albus comme un « dangereux affabulateur aux idées tordues ». Oui, il n’y avait pas à dire, la vie sorcière devenait de plus en plus sombre pour les combattants de la justice et de la vérité. Pour parachever l’œuvre, Dolores Ombrage pourrissait les dernières parcelles de tranquillité. Dieu merci, elle avait prévu de déboucher le champagne en compagnie des différents directeurs de Départements, l’emmenant pour les vacances au Ministère. Un poids en moins.
Le jour C (pour «chaos »), Minerva investit la Grande Salle d’un pas de conquérante. Plus que d’habitude, elle avait bien serré son chignon en arrière. Une longue robe à carreaux écossais balayait la poussière des dalles et un chapeau noir - et certainement pas festif – achevait de lui conférer une aura austère. Une seule et unique table avait été dressée, accueillant sans peine le nombre privilégié d’élèves restés à Poudlard. Quelques collègues sirotaient leur apéritif avec grand calme, parmi lesquels figuraient Filius Flitwick, Severus Rogue et Sibylle Trelawney (la soirée allait finir en beauté, tiens). Comble de la malchance, la seule place lui étant réservée se situait entre le Maître des Potions, sarcastique à souhait, et l’exaspérante médium, tremblante de tous ses membres. Et d’un soupir très digne, très contenu et plein de discrétion, Minerva McGonagall prit place au milieu de ce qui promettait d’être une bonne tranche de rigolade. (Sentence ironique, évidemment).
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| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Dim 7 Sep 2008 - 16:03 | |
| Martin détestait les lendemains de fête. Et pour cause. si certains répugnaient à se lever à cause d'une gueule de bois fracassante, Martin, lui, était groggy, ses yeux se fermaient d'eux mêmes, à cause d'une fatigue qui était dûe à...A quoi déjà? Il avait veillé trop tard. Booon, il fallait dire que hier, il avait passé une super soirée. Il avait squatté le buffet tout seul lors de la première partie de la soirée -sa cavalière était sur scène à ce moment là- et il l'avait ensuite rejointe. Voilà aussi pourquoi c'était si difficile les lendemains de fête. Parce que le temps d'une soirée, il s'était retrouvé dans une dimension à part, un peu perdu dans cette ambiance bonne-enfant, en se laissant porter par la musique. D'ordinaire, Martin fuyait les fêtes. Mais c'était d'un côté la dernière année où il pouvait se permettre de participer à une telle fête. Qu'on se le dise, l'an prochain, il n'aurait plus l'occasion de participer à un bal. Alors il avait fait un effort. Il s'était mêlé aux autres élèves alors qu'il était plutôt réservé. Le Gryffondor se demandait pourquoi le château était aussi vide, comparé à la masse d'élèves qu'il y avait la veille. Quand toutà coup ça lui revint. Noël. Le premier jour des vacances. Du coup, tout le monde était parti dans leurs familles respectives pour festoyer. Martin n'était pas rentré chez lui. En demandant à Marvell, son père, qu'il lui fasse parvenir un costume pour la soirée d'hier, avait dit qu'il ne préférerait pas rentrer à la maison cette année. Parce que ça serait sans doute sa dernière chance de voir le château aussi vide, pendant cette période de fêtes. Des fois, on pouvait repousser une échéance, mais d'autres fois, elle était inévitable. Comme maintenant. En quittant Poudlard l'an prochain, Martin n'aurait plus les mêmes privilèges, les mêmes choix. Comme le Quidditch, par exemple. ca lui manquerait vraiment les entraînements, son équipe était vraiment sympathique et motivée. Et tous ces gens qui lui manqueraient aussi. Le Gamin, Lily, qu'ils trouvaient vraiment adorables, June aussi, bref, tous ceux qui pendant ces sept ans passés ici avaient fait la pluie et le beau temps. Martin soupira, nostalgique. Le temps n'était sans doute pas au bilan, mais le temps filait. Quatre mois étaient déjà passés, et ce n'était pas rien. Dans quatre autres mois, ils seraient à deux mois des ASPICS.
Martin n'était pas reparti chez lui pour une autre raison, mais celle là était connue de lui seule. Il resterait là, en mission de surveillance, pour noter et espionner ce qui se passerait. Il se demandait présentément où le vieux Crapaud d'Ombrage était. Il afficha un sourire narquois en repensant à cette affreuse bonne femme. Oh que non, il ne l'aimait pas. de toutes façons, qui l'aimaient, mis à part les fayots et les lèche-bottes? Une fois arrivé dans la Grande Salle, ses pas résonnant étrangement dans les couloirs vides du château; il allongea le cou pour voir si elle était là. mh. Il ne l'avait pas encore vue, c'était peut être bon signe. Puis même. Il n'allait quand même pas boycotter le repas de Dumbledore juste parce qu'elle était là! Et si il fuyait à son approche, elle en déduirait, immanquablement, qu'il avait le comportement de quelqu'un de pas net et qui, par extension, avait quelque chose à cacher. Il hésita en voyant Rogue. Il n'aimait pas beaucoup ce prof. Sûrement parce qu'il prenait un malin plaisir à descendre les Gryffondor et à lui coller des Troll à chaque fois que l'occasion s'en présentait. Trelawney était ici. Martin ne l'avait pas comme enseignante car il ne suivait pas les cours de divination. mais d'après les dires de certains, elle était carrément toquée. Boarf. Après tout, les mediums étaient toujours des sacrés cocos. C'est comme les profs de philo. Pour enseigner une telle matière,il fallait avoir un grain à la base. Martin vit ensuite...Mc Gonagall. La directrice de sa maison, et accessoirement prof de métamorphose. Il ne détestait pas cette prof, mais elle avait cette fâcheuse propension à lui coller des mauvaises notes. Bah quoi. C'est pas de sa faute, que quand il a voulu transformer un rat en verre à pied, son verre avait des pattes, une queue et des moustaches. En pratique, il y avait toujours cette part de hasard qui n'était pas souvent là pour arranger les élèves. Martin souffla, puis entra dans la grande salle.
Adieu le décor enchanteur de la veille, aujourd'hui, le décor était plus formel, bien que les décorations de Noël était toujours aussi grandioses. De mémoire de Martin, il n'en avait jamais vu de plus belles. Ca n'avait pas grand chose à voir avec les marchés de Noël qu'il avait l'habitude de visiter quand il était gamin, avec ses parents. Le capitaine des Gryffondor, muré dans son silence et sa superbe, remarqua qu'il était le seul élève à être là. Les autres ne tarderaient pasà arriver, enfin l'espérait-il, car il ne se voyait pas en train de faire le pot de fleur à écouter les conversations des profs sans y prendre part. de toutes façons, de leur côté, qu'auraient-ils à faire d'un élève? Résolument, Martin s'approcha de l'unique table qui occupait la pièce. somptueusement décorée, comme d'habitude. A Poudlard, on ne faisait jamais les choses à moitié, constata-t-il. Le Gryffondor s'installa le plus loin possible du goupe de professeurs. Non, vraiment, il ne voulait pas être mêlé aux intéractions professorales. Il s'empara du pétard surprise, après avoir salué le petit groupe d'adultes. Après un grand BAM, qui auraient sans doute fait trembler les fenêtres si il avait été chez lui, il découvrit un chapeau de clown rose à pois verts, avec une jolie fleur orange sur l'arrière. Martin roula des yeux, blasé, puis il s'en coiffa, en ayant l'air totalement ridicule. Il prit ensuite le sifflet, qui se déroula quand il souffla dedans, produisit un curieux son de trompette. Youpi. Finalement, pour un peu, il en aurait regretté de ne pas être retrourné chez ses parents. [Désolée pour ce post minable >.<] |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Dim 7 Sep 2008 - 16:14 | |
| Noel était une fête étrange ou la magie semblait changer de monde. Si les moldus la voyait plein de sorts, d’elfes, de lutins et autres merveilles. Il semblait que les sorciers la considéraient plus comme une corvée familiale. Certes, l’attrait des cadeaux était le même pour tout le monde mais nombreux étaient ceux qui faisaient grise mine. Que ce soit parce qu’ils rentraient chez eux ou parce qu’ils restaient au château.
***
Saffron était de ceux de la seconde catégorie mais cela ne l’attristait pas outre mesure. Ses parents étaient souvent à l’étranger quand tombait le 24 décembre et passer les fêtes avec les enfants de l’internat moldu ou ceux de l’internat sorcier lui était assez égal. Elle avait elle-même choisit de rester cette année, curieuse de savoir comment la trêve habituelle du solstice d’hiver allait se passer entre Ombrage et Dumbledore.
Ce soir, c’était donc un autre jour de fête, fort différent du bal mais demandant toutefois un effort particulier. La jeune fille avait donc passé son uniforme le mieux coupé, vérifié plusieurs fois que sa tenue était impeccable, puis, avec un sourire amusé, elle avait enlevé sa cravate jaune et noire pour passer un collier de pâtes sèches peintes aux mêmes couleurs et qu’elle avait reçu quelques jours auparavant de la part d’un petit de l’interna. Oui, c’était laid et ridicule mais elle en était fière. Et puis la réputation des poufsouffle était en jeu. Ils n’allaient pas se laisser détrôner par des Luna Lovegood.
Souriante, comme d’habitude, elle sortit de la salle commune et entreprit de se rendre dans la Grande Salle en évitant les pièges qu’elle savait placés sur la route. C’était un jeu pour elle que de trouver l’itinéraire auquel ses condisciples n’avait pas pensé. Et cette année, elle avait perdu. Deux boules de neige enchantées se ruèrent vers elles, détruites d’un sort négligeant avant même de l’atteindre. Fallait pas déconner non plus.
La salle était presque vide mais quelques élèves étaient déjà là, encadrés par un Dumbledore toujours aussi dingue et une McGonagall encore plus pincée que d’habitude. On sentait quand même une certaine lourdeur dans l’air que la jeune fille voulut dissiper. Elle s’assit donc à table, un peu excentrée mais sans s’isoler et lança tranquillement un « Joyeux noël à tous. Vous aussi Professeurs » Avant de reprendre son rôle d’observatrice critique. Le chapeau du Directeur était franchement encore plus ridicule que son collier… |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Dim 14 Sep 2008 - 10:33 | |
| Noël ! Noël ? Mais ne vous rendez-vous donc pas compte de la gravité du mot ? Filarment Thorn est mort à Noël ; il s’est pendu avec une guirlande. Et, Merlin, personne ne se souvient-il des Boules Sanglantes de 1852 ? Ou du Sapin Sadique ayant sévi dans l’Oregon ? Vraiment ! Noël n’était pas une fête de paillettes et de joie. Plutôt une célébration morbide du sang et des cris. Et chaque année, aux alentours du 25 décembre, quelqu’un perdait la vie dans d’atroces circonstances. C’était catégorique. Personne ne le voyait, personne ne s’en doutait. On buvait, on trinquait, on riait et s’empiffrait comme des animaux. Et pendant ce temps, un pauvre être agonisait au son des cloches de minuit. Ah ! Qu’il était cruel d’être médium ! Qu’il était lourd et encombrant, ce Don de voyance ! Sibylle Trelawney était la seule à compatir pour tous ces malheureux, ces assassinés du Père Noël.
Cette année encore, rien de bon ne couvrait l’horizon. De ses doigts fébriles, le professeur de Divination avait caressé sa boule de cristal et avait vu. Les images atroces s’étant reflétées dans le verre n’étaient à décrire (c’était son fardeau à elle), mais il lui fallait les endurer avec toute la superbe et la dignité dont elle était capable. Elle avait peur, dans un sens. Peur d’un jour tomber sur le reflet de son propre visage. De se tirer une carte mortuaire. De ne plus être là l’année prochaine. Emmitouflée dans ses châles, cependant, elle avait trouvé un moyen d’éviter de trembler seule. Allumer un bon feu, me direz-vous. Non, pas cette fois. Plutôt de participer au dîner annuel tenu dans la Grande Salle. Certes, elle devrait supporter les sarcasmes de Minerva et le regard éloquent de Severus, mais ce serait toujours mieux que de grelotter comme une possédée dans son fauteuil. Tout du moins une nuit en société aurait-elle le privilège de lui faire oublier son récent affront – soit une mise à l’épreuve cuisante de la part de D… Oh ! Elle ne pouvait se résoudre à prononcer son nom ! Quelle abominable femme c’était là. Toujours à rôder comme un Diable dans son sillage, à vouloir récolter la moindre miette de ses erreurs. Le simple fait d’apercevoir une teinte rose avait de quoi rendre malade. Merlin merci, la Grande Inquisitrice était retournée au Ministère pour les vacances. La différence d’atmosphère, d’ailleurs, s’était immédiatement fait ressentir. Les sourires revenaient sur les visages. L’habitude de sans arrêt se retourner dans les couloirs se perdait progressivement. Une ambiance calme et détendue reprenait peu à peu sa place. Aussi comptait-elle bien en profiter.
Quand la nuit eut développé ses apparats, Sibylle descendit prudemment de son perchoir, avec toute la magnificence qui lui était due. Son trajet jusqu’à la Grande Salle ne fut qu’un concert de breloques s’entrechoquant. Chose peu banale, elle serrait contre elle un large sac en toile. Que contenait-il ? Les hypothèses pouvaient fuser, mais tout le monde savait qu’il ne s’agissait que de bouteilles de Xérès – au cas où le vin se ferait fade. Le comité de cette année était un peu réduit. Cinq ou six élèves, ce cher Albus, Severus (bien sûr) et Filius. Minerva n’était pas encore là. Petite réunion toute intime. Posant sa voix sur un fantôme de silence, le professeur Trelawney lança un « Bonsoir » empreint de drame et s’assit en tremblant comme un feu follet à la gauche d’Albus. Une seule question paraissait se presser dans sa tête : « Qui donc va mourir ce soir ? »
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| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Mar 30 Sep 2008 - 14:46 | |
| Fallait-il vraiment qu’il y aille ou pas? Telle était la question qui lui torturait l’esprit depuis un bon moment déjà. Le fait étant qu’il aurait préféré rester tranquillement dans sa chambre à papouiller son chat d’amour et à lire un bon bouquin sur les créatures qui peuple notre monde. Mais le fait étant que son corps avait certains besoins, dont celui de se nourrir. Et ce dernier commença d’ailleurs à se faire sentir et pas de a plus douce des façons. Entendez par là que son ventre commençait à lui faire mal et émettre quelques protestations, pas toujours très discrètes et élégantes. Et cela aller en empirant depuis cinq minutes qu’il réfléchissait pour se décider s’il pouvait se passer de manger et donc rester dans sa chambre.
Finalement, en ayant marre d’entendre son ventre quémander bruyamment une collation, Nikita se décida à en finir, et donc à sortir de sa chambre pour se rendre à la grande salle où avait lieu un banquet de Noël. Or qui dit banquet dit nourriture. Mais qui dit banquet de Noël, dit sûrement guimauve et niaiserie à volonté. Rah, il n’y avait rien de pire pour lui donner une indigestion!! Mais bon, s’il ne descendait pas, il risquait de mourir d’anémie. Donc, il n’avait pas tellement le choix en fait…
Kita pris son courage à autant de mains qu’il put, puis sortit de son dortoir, tout en vérifiant que Shiro ne pouvait pas s’échapper et mettre le foutoir dans l’école. Puis il descendit les escaliers sans trop se presser avant de sortir de la sale commune et atterrir au milieu du dédale d’escaliers. Là, il profita d’une courte immobilité de leur part pour se diriger abruptement sur le couloir qui le mènerait directement à la grande salle. Dans ce couloir, il marcha tranquillement, toujours sans trop se presser.
Une fois devant les battants de la grande porte, il prit de nouveau cinq minutes pour s’exercer à un exercice de respiration censé amener calme et sérénité dans tout le corps… Ouais ben si ça marchait chez les moldus, ben pas chez lui sorciers apparemment. En tout cas, chez lui ça ne marchait pas!! Il prit donc une grande inspiration et entra dans la grande salle. Et là devant lui, il put voir des professeurs et des élèves en train de joyeusement s’amuser avec des chapeaux ridicules sur la tête.
*Ne pas faire demi-tour, ne pas faire demi-tour, ne pas faire demi-tour. . .*
Hé ben voilà c’était plus fort que lui, il faisait demi–tour!! En même temps comment voulez-vous manger tranquillement en présence d’énergumènes pareils? Non, c’était impossible. De toute façon, il n’avait pas faim alors il allait remonter dans chambre et dévorer (au sens propre comme figuré) un bon livre qui le rassasierais pour la soirée. Kita entreprit donc de faire le chemin inverse jusqu'à sa chambre. Sauf qu’une sorte de "grrmbelebeleum" le stoppa net dans son élan. Autant dire que ce fut un véritable regard noir emplit de haine qu’il envoya à son estomac (même si ce dernier ne pouvait le voir).
Nikita poussa un soupir à fendre l’âme et se résigna donc à entrer pour de bon. Il se dirigea, un peu à contre cœur il faut bien le dire, vers l’unique table située au centre de la pièce. Plus il avanaçit, plus il devait se faire fureur pour ne pas faire demi-tour. Non mais regardez-les!! Tous à faire le pitre avec leur chapeau et leur serpentins à la c**!! A ce demandez si on entrait pas dans une cours de maternelle. Comment ça rabat-joie? Meunon, pas du tout!! Réaliste monsieur. Arriva un âge où il faut savoir être mature. Vous savez l’âge où on commence à se prendre en main à vouloir voler de ses propres ailes. Précoce? Non, disons qu’on avait juste forcé un peu la main à Nikita. De ce fait il fallait dire qu’il avait parfois des réactions d’adultes qui ont oubliés qu’ils avaient été jeunes. Vieux jeu? Sûrement un peu sur certains bords. Mais bon, était-ce vraiment de se faute s’il n’aimait pas les soirées bon enfant où tout le monde était sensé rire et s’amuser. Il ne s’y était jamais vraiment sentit à sa place. Mais bon, ça c’est une autre histoire, on dérive un peu du sujet là…
Donc, pendant ce débat intellectuel et philosophique en son for intérieur entre Kita et sa conscience, le jeune garçon arriva finalement à la table. Là, il s’installa le plus à l’écart du monde possible, comprenez par là qu’il s’assit sur le bout du banc laissant au moins une dizaine d’assiette entre lui et la personne la plus proche. Remarquant alors le petit pétard posé pas loin de son assiette, il le poussa discrètement du doigt un peu plus loin, comme s'il eu presque s'agit de la chose la plus répugnante au monde (ce qui dans son esprit n'était pas loin d'être vrai). Déjà qu’il avait fait l’effort de venir, il allait pas en plus se rendre ridicule avec un chapeau idiot? Si certains prétendaient que le ridicule ne tue pas, ben chez lui, c’était pas sûr que ce fait soit avérer véridique…
[Me permet de me taper l'incruste si ça gène personne ^^] |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Mer 1 Oct 2008 - 18:04 | |
| [Mwahahaha.]
"MERRY CHRISMAF !"
Le ridicule ne tue pas. Alenn en était donc la preuve vivante.
Mais si vous le voulez bien, retournons un peu en arrière, bien avant que le gnome ne débarque dans la salle en criant cela avec son accent relatif. Quelques heures avant, le jeune homme s'amusait avec G'luck dans la salle commune déserte. Sa mère malade ne lui avait pas permis de venir embêter les infirmières et son père en tournée était trop occupé pour lui. Voici les raisons pour lesquels la Tornade rouge était resté dans l'enceinte du château, il sautait sur le tissus des fauteuils en essayant d'attraper l'avion en papier ensorcelé qui avait eu la délicieuse idée de se bloquer à trois mètres du sol. Le gamin avait calculé un axe de projection du chat pour que celui-ci aille le décrocher, tenant donc le chat qui miaulait le plus fort possible avec l'air de dire : "Pourquoi moiiii ?" , il se préparait au décollage.
Un élève, alerté par tant de bruits rauques, regarda hors du dortoir.
"Sullivan...C'est Noël."
L'élève en question ne devait pas être trop stupide. Et oui, pour toi lecteur, cette phrase ne représente rien. Non, non. Rien. Pour Sullivan, elle représente des étoiles dans les yeux ! L'effet fut immédiat : Le chat retomba mollement au sol. Alenn se mit alors en tête d'aller chercher le père. Non pas Lachaise, mais bien entendu, le père Noël ! Nom d'un chien, suis un peu ! Je ne suis pas assez payée pour t'expliquer la logique d'Alenn à chacun de ses gestes.
Sullivan savait que le père Noël n'existait pas. C'était un alien déguisé en humain.
Toute âme de Poudlard avait donc pu voir Alenn se baladant avec un filet à attrape Noël. Fier de lui, lorsqu'il passa devant professeur Trelawney, il annonça avec fougue qu'il allait attraper noël. Celle-ci lui parla longuement du bien fondé de son action.
Malheureusement le filet, bricolé à la base de guirlandes et autres accessoires asocié à cette fête. Se trouva pour son passage lorsqu'il fit demi-tour. Ce fut donc en roulant qu'il descendit l'escalier du Hall. Pour toi lecteur , les paroles qu'il prononça :
"Aïe !Ouille ! Aïe Aïe Aïe !Outch !AHHHH !Non pas le mur ! Nonnnn !"
Boum. Le mur.
A croire qu'Alenn était Noël. C'est enroulé dans ses guirlandes qu'il entra dans la grande salle, son fofoment dû à la dent qu'il avait perdu en embrassant passionnément le mur. Merde. Il allait encore se faire enguirlander par Lily. (Ahah. Le narrateur à un de ses humours, je vous dis pas.)
"MERRY CHRISMAF !"
Annonca-t-il avec sang et bonne humeur. Après être passé se faire vaguement soigné par Tsuyosa (Replante pas la dent dans la gencifes...), il avisa le Serdaigle tout seul en bout de table. Oubliant cet Incendio de la part de Prosper et les crises de folie de celle qui l'avait soigné, il se dit intérieurement qu'il pouvait peut être allé le voir, un serdy, ce n'est pas dangereux. Il se débarrassa de ses guirlandes et s'assit en face de celui qui ressemblait en tout point à ses contraires, un sourire maintenant complet sur les lèvres. Ce qui le frappa fut l'étrange regard du Serdaigle, comme constamment peiné mais pourtant avec une lueur que Sullivan ne saurait définir. Le Gryffou se servit puis remarqua le manque de réaction de son voisin (qui pestait intérieurement contre Noël, mais ça, seul le narrateur le sait.) , il passa alors un bonhomme en nougat sous le nez du Serdaigle pour voir sa réaction. Regard blasé ? Il allait lui mordre la main ? |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Mar 11 Nov 2008 - 15:11 | |
| France s'était réveillée avec qu'une idée en tête ce jour-là : Ce soir j'aurais quinze ans. Sa montre indiquait onze heures et trente-neuf minutes. Dans septs heures et dix minutes, elle aura quinze ans. Elle se rendait compte à cet instant présent que la vie était courte, très courte et qu'il fallait se dépêcher de vivre, se dépêcher d'aimer. France se souvient l'un des rares livres qu'elle avait lu et surtout aimer. Le résumé commençait ainsi : « Dépêchez-vous de vivre, dépêchez-vous d'aimer. Nous croyons toujours avoir le temps, mais ce n'est pas vrai. [...] »
19 heures. L'attente était insupportable. D'habitude, France passait les grandes fêtes avec sa famille mais pour ces vacances c'était impossible.
19 heures 15. France se rongea les ongles. Normalement pour se destrésser, elle répondait à des questions bêtes. Mais aujourd'hui Ted n'était pas là pour lui poser.
19 heures 30. L'ongle de son index était déchiqueté et maintenant son doigt lui fait mal.
19 heures 40. Dans 9 minutes et 4 secondes seulement !
19 heures 45. Mais pourquoi se faire un sang d'encre alors que sa allé être son anniversaire ?
19 heures 47. Elle aurait du être contente !
19 heures 48. Enthousiaste !
19 heures 49. Excité !
« Trois... Deux... Un... Zé...
- J'AI QUINZE ANS ! » cria France débordante de joie.
Ses amis et elle se trouvaient dans la salle commune, quand ils avait comptés les derniers instants où elle avait encore 14 ans. Presque toute la salle commune cria un Joyeux Anniversaire et France déballa enfin les cadeaux que lui avait envoyé le matin même ses parents. Elle n'eut que dix minutes pour tous ranger ensuite, embrasser tout le monde et de filer avec les autres dans La Grande Salle où le repas de Noël les attendait. La Grande Salle était merveilleusement bien décoré. De gigantesques sapins avaient été décorés grâce à Flitwick. Le ciel, lui était gris et froid d'où s'échappait des flocons qui ne tombaient jamais sur les élèves ou le sol. Qu'une seule table se dressait au milieu de la Salle, révélant sa grandeur. La table des professeurs n'avaient pas bougés d'un poil et France fut heureuse d'apercevoir Albus Dumbledore. La Poufsouffle se sentait en sécurité lorsqu'il était présent, or c'est derniers temps il l'était de moins en moins et Ombrage en profitait avec ses décrets minables. Maqis même le crapaud ce soir là ne pouvait la rendre de mauvaise humeur. Cette soirée était trop parfaite. Avec ses quelques amis qui n'étaient pas rentrés chez eux elle s'installa entre des Serdaigles de quatrième années. Grâce à cette unique table les maisons étaient mélangés bien que les Serpentards restaient dans leur coin. Avec enthousiasme, France prit un pétard et tira dessus. Celui-ci fit une détonation particulièrement bruyante échappant une fumée blanche et épaisse. Les Serdaigles de quatrième années et elle furent aveuglé puis lorsque la fumée s'évapora, France découvrit une multitude de petit lapin blanc et de Chocogrenouilles. Les lapins s'enfuirent mais France en prit un pour elle. Plusieurs élèves se jetèrent sur les Chocogrenouilles et autres sucreries qui se s'échappaient des pétards. D'un côté de la table France sourit en voyant Alenn Sllivan. Le Clown des Gryffondors et même de Poudlard. France fit un signe de main à une connaissance de Serdaigle et entendit le Professeur Dumbledore déclarait : « Joyeux Noël ! Prenez place, prenez place ! Le festin va enfin pouvoir commencer ! »
France sourit à la table des enseignants puis à une Poufsouflle qui venait de répliquer : « Joyeux noël à tous. Vous aussi Professeurs. »
Elle pouvait avoir un air bête avec ce sourire qu'elle adressait à tout le monde, mais elle s'en fichait. Rien ne pouvait gâcher ce réveillon et cet anniversaire en quelque sorte. Le festin apparut enfin et se fut avec joie que tous les élèves attaquèrent leurs assiettes. Tout mangeant et buvant, France réfléchit. Il fallait qu'elle arrête de stresser avec l'heure exacte de son anniversaire. Juste parce qu'elle ne savait pas si oui ou non, il y avait ce qu'elle espérait comme cadeaux. * Heureusement, Ted avait bien tout dit à papa et maman. * pensa France après avoir éclaté de rire grâce à une blague sur Ombrage. France se retourna vers elle. C'est fou, ce qu'elle pouvait avoir une tête de crapaud !
Quelque chose couina, mais personne ne put l'entendre à cause du vacarme qui reniait dans la salle. Pour se faire un peu plus comprendre, Devil utilisa une nouvelle méthode ! Il ouvra grand sa machoire, découvrant ses dents pointus et attaqua.
« Outch ! » fit France en s'empêchant de crier. Elle avait complètement oublié son rat se trouvant dans sa poche droite. France le sortit discrètement et le mit sur ses genoux. Cachés des yeux de tous. Ainsi elle put le nourrir tranquillement tout comme son nouveau petit lapin blanc. Bien que France ne l'ai remarqué. Devil était très jaloux ! |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Sam 6 Déc 2008 - 19:10 | |
| Cinq. En dépit des avertissements de la Grande Inquisitrice, cinq élèves étaient restés à Poudlard cette année. Cette anecdotes vaut d’ailleurs la peine d’être contée.
A l’occasion des fêtes, Dolores Ombrage avait cru bon de décorer son bureau d’une multitude de boules de Noël rosâtres et autres guirlandes maladives. Une neige magique tombait en flocons continus depuis le plafond. Chose très agaçante, par ailleurs. Lorsque Minerva était venue récupérer son rapport dans ledit endroit (et qu’elle eût accepté une tasse de thé), des fragments neigeux eurent tôt fait d’investir le liquide bouillant. Mais bref. A l’occasion des fêtes, donc, en dehors des artefacts commerciaux, Dolores avait lancé une prédiction. Cette particularité s’apparentait généralement à Sibylle mais, cette dernière étant hors service pour un temps (une bien cruelle mise à l’épreuve), Ombrage avait cru bon de reprendre le rôle. Ainsi avait-elle déclaré à qui voulait l’entendre :
« Vous verrez ! Vos efforts pour entraver mes désirs d’amélioration vont arriver aux oreilles de parents, ça oui. Ils prendront peur et reprendrons leurs enfants chez eux pour les vacances. Et, croyez-moi, il ne restera plus un enfant pour partager votre bûche de Noël. Une solitude qui sera bien méritée, n’est-ce pas ? ». Après quoi l’on pu apprendre avec force de détail que la mère de Cornélius Fudge lui avait tricoté des moufles et l’invitait avec beaucoup de chaleur à passer les fêtes chez elle. Pouah.
Et cette bien maigre sentence se voyait fort heureusement contrée par la présence de cinq braves et loyaux étudiants. Une résistance fort noble de leur part.
- MERRY CHRISMAF !
Elle avait parlé trop tôt. Titubant et la joue à moitié enflée, Alenn s’assit aux côtés d’une Nikita dubitative. Etrange assemblage que celui-là. Du plat de sa fourchette, Minerva tapota son verre de champagne pour ramener le calme.
̶ Allons, Sullivan, un peu de tenue, voulez-vous ? Sans quoi vous serez obligé de réveillonner chez Hagrid.
Ce dernier avait préféré rester à l’abri de sa cabane pour la soirée, trois de ses Serpencendres étant affectés d’un Rhume Abrasif. Dangereuse contamination. Les portes de la Grande Salle se montrant définitivement muettes, Minerva en conclut que plus personne ne risquait de se montrer. Un bref mouvement de tête de la part d’Albus la fit se lever et joindre les mains. Prise de parole sèche.
̶ Bien. Avant toute chose : joyeux Noël à tous. Je suis contente de voir qu’il reste encore à Poudlard des élèves enclins à accepter notre méthodologie et notre organisation en pareilles circonstances. Cette chère Inquisitrice ne s’étant pas jointe à nous ce soir, je ne peux que spéculer sur l’excellente soirée qui se profile. Je vous propose sans plus attendre de commencer à manger… proprement ! (Sullivan avait déjà empoigné une cuisse de poulet à pleines mains).
Minerva se rassit, Albus applaudit vigoureusement et la populace put se jeter sur les mets proposés.
̶ Au fait, articula Minerva d’une voix tranchante, heureux anniversaire, Miss Kearny. Passez-moi la sauce, voulez-vous ? Et Sybille, je vous serai gré d’ôter votre manche de mon assiette.
Le professeur Trelawney retira distraitement son bras, la bouche pleine de nourriture. |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Lun 8 Déc 2008 - 6:32 | |
| Le 25 décembre...Qui disait 25 décembre disait Noël, et qui disait Noël à Poudlard disait banquet de Noël. Et Gray était un des grands fans de cette tradition. Certes, ce symbole de joie et de magie était devenu grandement commercial, mais quand on était sorcier on ne pouvait oublier la joie et la bonne humeur qu'apportait généralement cette fête.
Bonne humeur qu'une seule et même petite femme avait pourtant réussie à amoindrir. Non d'un scrout à pétard! Déjà que ce bonbon sur pattes n'en finissait pas de faire des siennes pour des soi-disant améliorations, si en plus elle rendait Noël triste mais alors où va le monde?????
Enfin pour le moment Gray pensait surtout à finir son paquet de copie qui ma foi n'était pas mauvais. Bien au contraire, il avait déjà mis plusieurs très bonne notes, comme quoi les élèves n'étaient pas si ignare que certains semblaient le penser. Tout à son paquet de copie, le professeur d'Etude des moldus ne faisait plus attention à l'heure qui tournait ainsi lorsqu'il eut finit ses corrections et regarda sa montre, il se rendit compte d'une horrible chose...
"Je suis en retard pour la banquet de Noël!!!!!!!!!"
Cria-t-il presque, seul dans son bureau. Observant rapidement sa tenue, il estima qu'elle irait ainsi. Un beau costume bleu foncé finement strié de rouge, c'est parfait pour un noël non? Ah! Cravate! Il allait oublier la cravate, mais laquelle mettre??? Oh! Et puis au diable la cravate. Jetant par dessus son épaule les trois cravates (respectivement rouge, verte et bordeaux), qu'il avait sorti de son tiroir de bureau à peine une minute plus tôt, ces dernières allèrent atterrir sur son fauteuil derrière son bureau. Il n'avait plus le temps de se préoccuper de choses aussi futiles que de la couleur de sa cravate, franchement. Aussi sortit-il de son bureau en trombe, son costume parfaitement en ordre, bien que sa chemise bleue nuit ait les deux premiers boutons ouvert laissant apparaître alors son t-shirt de corps (qu'il mettait en dessous de ses chemises dès que l'hiver montrait le bout de nez).
Courant à travers les couloirs déserts à cette heure-ci (notamment à cause du fait que de nombreux élèves étaient retournés chez eux durant les vacances), Gray évita comme il put les différents pièges que des petits plaisantins avaient posés sur la route menant à la grande salle, avant d'enfin réussir à atteindre l'imposante porte en bois brut. Alors qu'il allait la pousser, il entendit une voix. Collant alors son oreille calmement sur le battant de la lourde porte, il reconnut la voix de sa chère collègue McGonagall qui visiblement faisait le discours de début de banquet. Ouch, il était plus en retard que prévu...
Se décidant à faire alors un détour pour passer par une plus petite porte, afin de ne pas déranger Minerva et surtout de se faire le moins remarqué possible, il entra deux ou trois petite minutes plus tard dans la grande salle. A pas feutré, il approcha, étant dans le dos des autres professeur mais bien visible des élèves, il fit à ces derniers un petit signe de ne pas le faire remarquer accompagné d'un petit clin d'œil complice et un de ses sourires caractéristiques puis continua sa route jusqu'à atteindre la première place libre qu'il trouva, à savoir à coté du professeur Flitwick, le saluant silencieusement, il s'installa avec le moins de bruit qu'il put. Se faire remarquer de Filius ne le dérangeait pas plus que ça, c'est un homme très sympathique et aimable, par contre McGonagall c'était une autre affaire. Il avait l'impression d'être momentanément redevenu un élève qui arriverait en retard à un cours.
Une fois que sa collègue eut finit il lança lui aussi un "Joyeux Noël" de sa voix joyeuse et rieuse, avant de se servir des mets proposés. Puis il prit pour la première fois le temps d'observer attentivement le peu d'élèves qui se trouvaient là. Cinq seulement. Si peu pour une si grande occasion. Cela rendait Gray légèrement triste, mais il n'en montra rien, la joie dont faisait preuve certains élèves à ce banquet suffisant à lui faire garder le sourire. Chose qui de base est généralement là. |
| | | | Invité | | Sujet: Re: [Soir de Noël] Banquet restreint [Ouvert à tous] Dim 14 Déc 2008 - 12:11 | |
| Hin, hin, hin. Etait-on obligé de patienter la venue de tout le monde pour enfin plonger sur son assiette ? Sibylle se trémoussait nerveusement sur sa chaise, les lunettes de travers. S’il y avait bien une chose qui la rebutait plus que tout, c’était de rester immobile et d’écouter. Peut-être était-ce là un côté immature lui étant resté, trace incurable de l’adolescence, mais elle se voulait d’un tempérament nerveux et peu enclin à adopter une attitude posée. Elle jeta de grands yeux fascinés sur le nez crochu de Severus, laissa tomber sa fourchette, prétexta de la ramasser mais, en vérité, en profita pour se servir une bonne lampée de Xérès. Trois bouteilles s’entrechoquaient dans son sac, de quoi passer un excellent réveillon. L’esprit un peu embrumé (du moins, plus qu’à l’accoutumée), elle tenta un sourire de travers trouva le courage de hausser le ton. Ainsi, quand Minerva cita Dolores Ombrage, le professeur Trelawney s’exclama d’une voix forte :
̶ Farpaitement ! Cette femme est abominable ! Elle…
Début de réquisitoire auquel on lui répondit que oui, c’est très bien, maintenant on va se calmer et laisser parler les grands, mmm ? Rabrouée dans sa prise de parole, Sibylle ressera ses châles d’un air frustré et laissa tomber son couteau.
Gloups.
Raaaah, le monde paraissait bien plus gai, soudain. La tête s’émerveillait dans les vapeurs de l’alcool et même Severus paraissait sympathique. Le sourire rêveur, elle se laissa aller sur la table, posant son coude dans l’assiette de sa voisine. Aucun scrupule à avoir. De toute évidence, personne n’avait jamais pris la peine de lui déconseiller de boire de l’alcool à jeun. Le résultat n’en serait que plus fleuri. D’une voix sèche, Minerva lui commanda une tenue correcte. Nouvelle frustration. Et vas-y que je t’enfile le fond de la bouteille.
Aaaah, la bouffe, à présent. Magnifique interlude hivernal. Un œil extérieur aurait pu s’amuser à comparer Sullivan et Trelawney, allant jusqu’à parier qui tacherait le plus ses vêtements. Car c’était bien là un spectacle porcin d’engloutissement à l’état pur. Les doigts tremblants serrés sur une cuisse de poulet grasse, elle déchiquetait la chair à pleines dents. Rogue, tout à sa dignité légendaire, claqua de la langue avec impatience. Sibylle y trouva une occasion pour s’excuser :
̶ Vous sssavez, en règle générale, je ne mmmange pas ici. Je préfffère rester au chaud, dans mmma tour. Glarps (morceau de poulet craché sur la nappe). Mon nnn’Oeil n’aime pppas la compagnie. Alors, bon, je… Breuh ! (rot sonore). Je peux avoir du vin ? |
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