La journée avait été bien longue pour la septième année : elle n’avait pas arrêtée une seconde depuis que son réveil l’avait tiré de son lit. Son temps avait été partagé entre les cours, les repas et les devoirs. Mais à l’heure du dîner Emmy voyait enfin le bout de sa journée. Les journées de la demoiselle étaient d’autant plus longues que ses nuits étaient courtes : la jeune Mac Storm était d’ailleurs une spécialiste de l’insomnie… Pourtant ce n’était pas encore l’heure de rejoindre son dortoir, non il était plutôt l’heure, pour Emmy, de dîner. Néanmoins la jaune et noir n’avait pas trop envie de passer une heure dans un brouhaha incessant et l’appétit venait à lui manquer ces derniers temps. Elle décida donc de s’adonner à son activité favorite : l’exploration de Poudlard. Emmy aimait bien marcher dans le château, découvrir de nouvelles pièces et même de nouveaux couloirs. Parfois il lui arrivait de trouver un passage secret qu’elle explorait de fond en combles. Depuis sept ans de découvertes magiques, Emmy avait appris beaucoup des secrets de l’immense domaine et elle pouvait se vanter de connaître tout les recoins du château. Malgré tout, elle savait que personne ne connaissait entièrement Pouldard et que son rêve restait bien utopique.

Donc en cette fin de journée son exploration s’était tournée vers le troisième étage et en particulier le côté Est. Elle venait assez souvent dans se troisième étage mais elle n’avait jamais eu bien le temps de l’examiner comme elle l’aurait voulue. C’était un très long couloir mais aussi très large. Les couloirs de l’école avaient d’ailleurs toujours eu de grandes proportions. Le plafond était une voute très haute et sculptée en son milieu dans un décor magnifique fait de spirales, fleurs et de portraits de magiciens célèbres. Les tableaux, qui était accrochés tout le long du grand couloir, étaient également la nouvelle maison de magiciens célèbres décédaient souvent depuis des décennies mais qui continuaient de se mouvoir, de parler et d’échanger très souvent leurs cadres. Emmy s’arrêta au hasard devant un tableau : il y avait a l’intérieur un très vieil homme qui portait de grosses lunettes mauves qui laissait reflétait de petit yeux noirs, étrangement rond. Il fumait une pipe et tenait également un livre dans ses mains. Le livre était tenu à l’ envers mais la jeune demoiselle réussit à déchiffrer le titre de l’ouvrage inscrit en lettres dorées sur la couverture de cuir noir : Mots et Citations des plus grands magiciens anglais. Emmy ne pu retenir un petit rire devant le vieil homme, qui l’ignorait sensiblement.

*Il y a vraiment de drôles de personnages a Poudlard.* pensa la jeune Mac Storm qui passait doucement son chemin

Emmy continua donc sa petite promenade de fin de journée. Elle marchait lentement dans un silence quasi-total. Il est vrai que les élèves étaient très peu nombreux dans les couloirs à cette heure-ci. La plupart étaient dans la Grande Salle ou dans les différentes salles communes. Néanmoins le regard azur de la jaune et noir fut interloqué par un élève. Cet élève était manifestement un Serpentard mais il était surtout par terre. Ce n’était pas très courant de voir un élève assis sur le sol, c’était même plutôt rare. Emmy fut plutôt surprise et resta plusieurs instants interdite. Elle se demanda alors quelles positions adoptées. Fallait-il fuir ou au contraire aller a sa rencontre ? En fait c’est la deuxième option qu’elle adopta. Elle fit donc quelques pas en direction de l’élève qu’elle ne connaissait pas et s’accroupit pour être à sa hauteur. Emmy prit alors un large sourire et demanda simplement :

-Ca va ? dit-elle d'un ton qui se voulait calme et plutôt bienveillant.

Elle regarda le jeune homme qui était en face d’elle et a en voir son visage, il n’allait pas vraiment bien. Après un instant, elle comprit qu’il souffrait de quelques choses. Mais Emmy était incapable de comprendre de quoi souffrait le Serpy et elle attendait donc patiemment qu’il lui explique son mal en priant pour ne pas se faire rembarrer…

Jake est immobile. Appuyé contre la pierre, il compte les secondes qui défilent. Le temps est long et il s’ennuie, inévitablement. Le couloir est désert. Il n’y a personne pour le distraire, personne pour lui venir en aide. Il pourrait crier, appeler au secours ou bien simplement mentionner sa présence. Toutefois, il préfère se taire. Fierté masculine (bien mal placé) l’oblige. À la place, il se plaint intérieurement du plafond terne et des tableaux jacasseurs. Il regrette les nuages, le vent et ses cigarettes. Pourquoi, par merlin, a-t-il préféré une balade dans les couloirs au lieu d’une sortie à l’extérieur? Il réfléchit, grogne, puis réussit à extraire la réponse du fin fond de sa mémoire. Une tempête de neige fait rage dehors. Il déteste la neige. Surtout lorsqu’elle tombe du ciel en espèce de gros flocons ouateux et désagréables. Jake soupire avant de fermer les yeux.

Au loin, il entend des pas. Les talons claquent contre le sol et résonnent fortement. Il est impossible de les ignorer. Jake reste immobile, il risque encore d’être déçu. Personne ne s’arrêtera pour l’aider, il en est certain. Alors, pourquoi ouvrir les yeux? Pourquoi observer un autre de ses camarades passés son chemin? Pourquoi être témoin d’une autre raison de se morfondre et de s’apitoyer sur son sort? Un nouveau soupire retentit dans le couloir. Les pas s’arrêtent, le son a disparu. Quelques secondes filent, une dizaine pour être plus précis, il les a comptés.

« Ça va? »

Subitement il ouvre les yeux. Devant lui, il découvre un regard bleuté, éclatant. Il cligne les paupières. Un deuxième coup d’œil et il avise une chevelure dorée encadrant un visage pâle aux traits délicats. Il penche la tête et aperçoit le blason des poufsouffles épinglé sur la robe de sorcière noire. Un sourire moqueur s’étend sur ses lèvres. La Pouffy semble particulièrement fragile et peu sûr d’elle, ça se lit dans ses yeux. Elle ne veux pas se faire ''rembarer''. Elle espère une bonne entente. A-t-elle peur des confrontations? Préfère-t-elle les fuir? Jake plisse les yeux. Il a attendu cette main secourable depuis qu'il s'est blessé, mais maintenant, il oublie tout. Il ne peut s’empêcher d’être désagréable.

« Parfaitement bien, merci! Je me sens comme sur un petit nuage. »

Politesse forcée et fin de phrase ironique. Il lève les yeux au ciel. Bien sûr qu’il n’allait pas bien! Il ne s’amuserait pas à s’asseoir par terre et à afficher un air de martyr s’il ne souffrait d’aucun mal! Les gens pouvaient parfois sembler si stupides.

« Maintenant, aide-moi à me relever avant que je ne te jette un sort à la figure! »

Un brin d’agressivité dans sa voix, mais rien de bien menaçant. Il sait qu’agir de la sorte n’est pas la meilleure tactique pour obtenir de l’aide, mais c’est vraiment plus fort que lui. Il aime tester les gens. Sera-t-elle une de ces blondinettes si prévisibles ou arrivera-t-elle à le surprendre? Jake sourit malicieusement, impatient.

Les apparences sont parfois trompeuses. Voilà un proverbe que les adultes aimaient citer ici et là dans l’espoir de paraître un peu plus sages et réfléchis qu’ils ne l’étaient vraiment. Souvent, ils employaient la jolie phrase dans des situations totalement incongrues ou simplement inadéquates. Toutefois, dans le cas de la jeune Poufsouffle, l’expression s’appliquait à merveille. Jake n’avait aucune honte à l’utiliser. La demoiselle, malgré ses apparences frêles, faibles et apeurées, était dotée d’une force de caractère et d’une répartie qu’il n’aurait jamais soupçonné. D’accord, ce n’était pas encore du grand art, mais la jaune et noir savait utiliser la Vérité. C’était la plus simple mais la plus puissante des armes. Que pouvait-on répondre à cela? Jake ne le savait pas. Il se vantait souvent d’être un Grand Méchant Rusé, mais, entre nous, il lançait, la plupart du temps, des vannes à 2 noises, sans creux ni fonds.

Jake la dévisagea un instant, avant d’accepter son aide en un grognement boudeur. Au diable la fierté, il ne voulait pas passer la nuit ici… Il se releva avec difficulté puisqu’il faisait bien attention à ne pas trop s’appuyer sur sa camarade. De fine constitution, elle pourrait bien se briser sous son poids. Une fois debout, il laissa son pied douloureux au-dessus du sol, sans prendre la peine de remercier la Poufsouffle. Elle lui demanda, de sa voix calme et douce, comment sa cheville avait été foulée. Il fut bien tenté de lui inventé un mensonge mais, manque d’inspiration, il choisit plutôt son célèbre :

« Ça ne te regarde pas! »

Il évita tout de même de la regarder. Il avait un peu honte de sa brusquerie. Emmy faisait preuve d’une trop grande gentillesse pour que Jake prenne vraiment plaisir à la rabrouer. Il existait très peu de personnes qui seraient restés pour l’aider après qu’il les ait menacés.

*Mon pauvre Jake, tu te ramollis! *

Il secoua la tête, découragé et continua de prendre appui sur elle. Sa grande main s’étendait sur son épaule, la recouvrant entièrement. Par Merlin, elle était vraiment minuscule! Alors qu’il faisait cette merveilleuse constatation, elle se présenta. Emmy… Plutôt ordinaire comme nom… Mais agréable à l’oreille, il pouvait l’avouer. Ah! Elle faisait partie de la classe des finissants. Elle était donc âgée d’un an de plus que lui. Voilà pourquoi son visage ne lui disait pas grand-chose. Enfin, maintenant, il devait faire preuve d’un peu de politesse. Allez Jake, ça ne te tueras pas!

« Je suis en sixième année et à Serpentard, voilà pourquoi on ne s’est jamais parlé. Personnellement, ça m'est bien égal. Tu n'es pas la plus intéressante des personnes…»

Il demeura un instant silencieux avant d’ajouter :

« Mon nom c’est Jake, Jake Cleaver. Mais appelle-moi seulement Cleaver, d’accord? »

Pour une fois, il tourna la tête et la regarda dans les yeux. Il commençait à se faire tard et le Serpentard n’avait plus envie de lambiner.

« Ça te dérange si on bouge un peu? Je ne voudrais pas rester coincé ici pour l’éternité. »

Le temps passait bien lentement dans se grand couloir morbide car morbide était l’adjectif idéal pour ce décor. Les lumières étaient très faibles à la limite de l’extinction ; les tableaux restaient anormalement figés, un silence lourd tombait sur les deux élèves et un courant d’air passait sans discrétion en procurant un frisson le long de l’échine d’Emmy. Elle n’aimait pas trop Poudlard dans des moments là où il y avait tellement de choses glauques et étranges. Pour dire vrai Emmy se sentait d’un seul coup assez mal a l’aise : comme si elle venait de se réveiller d’un mauvais rêve ; son cœur paraissait s’emballer sans qu’elle ne comprenne pourquoi… Une voix parcourait son esprit en la suppliant de se reprendre mais quelque chose n’était pas naturel dans cet endroit… un mauvais pressentiment s’installait en elle.
L’anglo-russe se décida alors de faire abstraction de cet étrange sensation en se disant que ce n’était que son imagination débordante qui lui jouait de mauvais tours. Puis Jake reprit la conversation sur un ton ironique : il lui raconta que cette soirée serait surement palpitante avec deux êtres insignifiants comme eux. Emmy préféra alors ne rien dire et prendre sur elle car au fond elle ne se sentait pas banale d’ailleurs elle ne trouvait personne banale : tout le monde a une qualité, une chose, une pensée unique qui le rend différent du voisin. Elle détestait les gens qui se croyaient supérieurs aux autres où qui tout simplement pensaient que leur vie valait mieux qu’une autre. Pour Emmy s’était tout le contraire ; il lui semblait que sa vie n’était pas plus primordiale que celle de l’enfant qui vient de naître ou du vieillard sur son lit de mort. Au fond une vie reste une vie…
Alors le silence retomba après les quelques mots du serpentard, ils étaient décidément bien seuls ce soir. Mais où étaient les élèves du vieux château ? Emmy rêvait de voir quelqu’un arriver pour lui reléguer le sauvetage de Mr Cleaver. La jaune et noir ne regrettait pas de s’être arrêter pour aider le Slytherin néanmoins la grande sympathie du jeune homme ne l’aidait pas dans cet exercice. Ensuite il répondit à la suggestion de la demoiselle. Elle avait pensée que ce n’était pas la meilleur solution de marcher jusqu'à l’infirmerie car cela allait empirer la foulure mais apparemment le vert et argent n’était pas de cet avis et paraissait bien décider à marcher jusqu'au dispensaire. Emmy n’était pas très déterminée à suivre le serpentard et sa moue en disait long sur sa décision. Mais Jake insista en jouant sur le chantage et effectivement Emmy ne pouvait pas le laisser dans le besoin. Elle répondit donc un peu a contrecœur :

-Bon d’accord je vais t’aider mais tiens ta langue de serpent derrière tes dents!

Elle avait dit cela avec calme et sérénité malgré la relative violence des mots utilisés. Emmy ne souhaitait pas être méchante mais donner une mise en garde au jeune homme qui n’avait pas conscience de l’agressivité qui émanait de lui. Après quelques secondes d’hésitations elle se rapprocha alors de lui et passa le bras du serpentard autour de son épaule. De cette façon il pouvait aisément s’appuyer sur elle. La situation relevée alors du ridicule car Emmy était petite et frêle mais Jake était un jeune homme grand et même musclé. Ils commencèrent alors à se diriger vers l’infirmerie : la marche était lente et difficile et le serpentard semblait souffrir. Mais au bout de quelques minutes la jeune poufsouflle s’aperçut qu’elle aussi commençait à avoir mal : ses épaules étaient écrasées et elle pensa alors qu’elle n’était pas une bonne béquille… Alors elle s’arrêta et en reprenant son souffle la demoiselle reprit :

-Je crois que je devrais aller chercher quelqu’un : a deux je pense que ça irait mieux non ?

Il remarqua tout de suite qu’elle n’était pas dupe. L’éclat dans ses yeux et le ton de sa répartie ne laissaient pas présager le contraire. Néanmoins, elle continua sa marche, le forçant à la suivre. Jake, tout en boitillant, se demandait que lui répondre. Il l’observait en catimini, essayant de percer son cœur, de comprendre son esprit. Elle était certes une bonne samaritaine, mais il y avait plus que cela. Quelque chose de spécial et d’unique. Quelque chose qu’il n’arrivait pas à identifier avec certitude. Il sourit, cependant, avec gentillesse. Impressionné par la personnalité de la demoiselle, il ne pouvait qu’apprécier son choix de l’aider malgré tout. Elle n’abandonnait donc jamais? Bizarre. Vraiment bizarre cette fille. Mais d’un bon bizarre, d’un bizarre positif.

Loin de la connaître en profondeur, Jake pensait toutefois la comprendre un tant soit peu. Jamais dupe ou manipulable, elle choisissait d’aider les autres parce qu’elle le voulait bien. Elle ne souhaitait rien en retour. Même si elle n’appréciait pas ses commentaires, elle ne semblait pas vraiment affectée par eux. Comme si elle ne se laissait pas atteindre par quelques vacheries lancées au hasard. Une belle force de caractère, en somme. Le serpentard ne pouvait que se régaler, en plus, de sa répartie intéressante et jamais gratuite. Elle semblait vraiment croire qu’il y avait quelque chose de bien en lui. Dans ce sens, elle était l’une des premières à ne pas s’arrêter sous ses discours, à ne pas rouler les yeux sous ses sarcasmes. Elle ne tournait pas les talons, elle n’allait pas voir ailleurs. Elle endurait sans jamais se laisser marcher sur les pieds. C’est donc avec plaisir qu’il lui répondit ces quelques mots.

« T’inquiètes, le courage empli mon cœur. Tant que tu es la je ne désespère pas! »

Un clin d’œil amical suivit ses mots sincères, quoiqu’un peu teintés d’ironie. Il voyait bien qu’elle ne le laisserait pas tomber et cela l’emplissait de reconnaissance. Mais affirmer que son courage dépendait d’elle… Rien n’était plus exagéré! Il secoua la tête avant de diriger son regard vers une fenêtre qui ornait joliment le couloir. Il n’y voyait que la nuit noire, sans étoiles. La tempête avait du se calmer à l’extérieur, il n’y avait plus aucunes traces des rafales de neiges glaciale qui étaient tombées du ciel plus tôt dans la soirée. Jake étouffa un bâillement. Il se faisait tard. Il laissa ses yeux divaguer dans le château. Parcourant toiles, pierres et tapis, ils ne tardèrent pas à reconnaître les lieux. Ils se souvenaient d’une jeune fille mise en colère par des sarcasmes continus. Une jeune fille assez simplette et à l’emportement facile. Ils se souvenaient d’une course pour échapper à des sortilèges. Ils se souvenaient d’un passage secret découvert au hasard. Jake sourit.

Bon, assez perdu de temps! Il voulait accélérer les choses, ne pas passer la nuit à déambuler dans les couloirs. Encore quelques pas et il s’arrêta brusquement, forçant Emmy à faire de même. Il n’attendit pas qu’elle s’offusque ou qu’elle le questionne. Il donna un violent coup de talon, avec sa jambe valide, sur une pierre un peu surélevée.

« Si ça ne te déranges pas, on va prendre un raccourci.»

Un bruit subtil mais bruyant pour ce couloir désert retentit. Peu à peu, les dalles se regroupèrent. Peu à peu, elles glissèrent sous leurs semblables, donnant naissance à un trou béant. Un toboggan se dévoila alors au deux élèves en s’illuminant magiquement. Jake tourna alors un visage malicieux vers la demoiselle, fier de sa trouvaille, fier de son passage secret. Puis, plus gentiment, il lui dit :

« Tu me suis ou tu préfères rentrer dans ta salle commune sans attendre? Après cette glissade, il n’y a qu’un couloir avant l’infirmerie… Je peux me débrouiller seul, sincèrement. »

S’il pouvait se débrouiller seul, pourquoi lui proposait-il de l’accompagner? Lui, l’éternel solitaire qui refusait que quiconque ne se mêle de sa vie? Lui qui crachait à tous de s'occuper de leurs affaires et de le laisser tranquille? Eh bien, mine de rien, il souhaitait profiter encore un peu de la présence de sa camarade. Elle avait une personnalité hors norme, un caractère spécial qui lui réchauffait le cœur. Ne vous trompez pas, il n’éprouvait pour elle aucun sentiment amoureux… Seulement, il était heureux de voir que des gens comme elle existaient. Des gens au grand cœur qui ne reculaient devant rien, qui n’abandonnaient jamais leurs idéologies. Des individus qui faisaient honneurs à leur genre. Inconsciemment, Jake voulait lui rendre un dernier hommage, la remercier de qu’elle avait fait pour lui, la féliciter de son courage. Toutefois, il ne savait pas comment s’y prendre et il souhaitait avoir quelques instants de plus pour y réfléchir… Les lui accorderait-elle?