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[Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous]

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Dolores Ombrage
Dolores Ombrage
PERSONNEL DE POUDLARDProfesseur de potions
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Professeur de potions
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[Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
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MessageSujet: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptySam 15 Aoû 2009 - 11:32

Jamais les événements n’avaient été aussi flatteurs pour Dolores Ombrage. Depuis plus d’une semaine à présent, il lui semblait impossible de se départir de son long et mou sourire. Il était parti intégrante d’elle-même, coincé entre deux commissures rebondies. Sa petite démarche personnelle, même, avait maintenant quelque chose d’altier et de jeune, comme si un second souffle avait élevé la Grande Inquisitrice. Il fallait la comprendre : la plupart des événements fâcheux s’étant déroulés devant elle depuis le mois de septembre perdaient peu à peu consistance. En fait, elle les piétinait avec ses propres escarpins. C’étaient victoires personnelles sur victoires personnelles. Il y avait ce groupe récalcitrant, Les Sales Gosses, mené par Alenn Sulivan. Petite formation anarchique que celle-là, mais démantibulée depuis un sinistre piège mis en place par ses soins. Depuis lors, le chef avait été renvoyé et les agissements scandaleux avaient presque aussitôt cessés. Les professeurs, ensuite – ses collègues – n’offraient plus grande résistance. Elle venait tout récemment de renvoyer le professeur Trelawney, preuve de la puissance de sa décision et de l’importance d’être aimable avec elle. Eh, bien que Dumbledore eût nommé un épouvantable hybride chevalin à la place, elle parvenait encore à considérer l’Acte comme une victoire morale. Le sort de Dumbledore, quant à lui, n’était plus à tracer. Elle le remplacerait bientôt à la tête de Poudlard, il n’y avait là aucun doute. Restait à laisser Cornélius remplir tous les papiers nécessaires. Mieux encore : elle comptait bien ajouter la tête du demi-géant Hagrid à son tableau de chasse.

Grandeur et renommée n’étaient qu’à quelques millimètres de ses doigts boudinés. Voilà tout. Et personne ne pourrait contrecarrer cet état de fait. Ni les quelques Poufsouffles aux réunions secrètes, ni l’affreux groupe musical du Bal de Noël, et encore moins les frères Weasley ou l’énergumène Potter. De lui, elle avait d’ailleurs appris à ne plus se soucier : à force de retenues douloureuses et constates, son esprit se lavait doucement de toute pensée inadaptée.

Il était donc logique qu’elle s’autorise un sourire, ne trouvez-vous pas ?

Néanmoins, en dépit de ces nombreuses activités extra-scolaires, Dolores Ombrage restait avant tout une enseignante chevronnée dont l’efficacité et la pédagogie n’étaient plus à refaire. Son horaire du temps s’était montré relativement chargé, ces derniers mois, il avait fallu jongler entre les cours et les inspections (malheureusement de plus en plus fréquentes – bien que nécessaires) et elle était é-pui-sée. Et, même si ces pauvres petits chéris étaient pour la plupart des crapules sans vergogne, il était de son devoir de les aider à passer leurs B.U.S.E.s. Une préoccupation assez stressante sur les bords puisqu’il était impératif de clôturer la matière du programme avant la fin du trimestre. Les cours n’étaient pas assez longs, elle le dirait à Cornélius.

La fin de la semaine se profilait agréablement. Le temps se réchauffait pour des températures enviables et les averses se faisaient de plus en plus rares. Il restait à Dolores deux heures à prester avant d’enfin savourer son week-end. Elle entra en classe d’un pas joliment surfait, lança :


̶ Bonjour, les enfants.


Ce à quoi un orchestre de voix mornes résonna « Bonjour professeur Ombrage ». Elle ferma la porte derrière elle, monta sur l’estrade, considéra les visages lui faisant face, sourit davantage puis brandit sa baguette et la pointa sur le tableau. Des lettres crayeuses tracèrent le sujet de la journée :

Tableau noir a écrit:
Faire face à une situation offensive


Il y eut quelques murmures surpris dans l’assemblée et, ô surprise, une certaine pointe d’enthousiasme. Sans doute les plus optimistes espéraient-ils une mise en pratique de la théorie, oui, c’était cela, plusieurs élèves sortaient même leurs baguettes. Elle trancha, net :

̶ Rangez vos baguettes.

Déception générale. Le professeur Ombrage agita à nouveau sa baguette et le sous-titre s’inscrivit.

Tableau noir a écrit:
De l’effort de négocier posément.


Elle contempla un instant la beauté d’un titre bien centré, puis se faufila d’un pas lent entre les bancs et prit la parole.


̶ Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas, il ne tient qu’à moi de vous préparer aux mieux à toutes les interrogations éventuelles de la part des Examinateurs. Ainsi, dans un cadre purement scolaire et hautement surveillé, vous serez à même d’accomplir certains sorts approuvés par le ministère, sous l’œil avisé d’un jury expert. Les résultats que vous obtiendrez à ces épreuves seront le fruit de vos travaux personnels et, également, l’aboutissement de la théorie précise et nécessaire qui vous aura été dispensée durant mes cours.

Traduction : vous ne lancerez pas le plus infime rictusempra dans ma classe, faites des heures supplémentaires pour ça en évitant de vous faire prendre. Dolores remonta sur l’estrade.

̶ Le thème d’aujourd’hui porte sur une situation fictive qui n’arrive que très rarement, et encore, dans certains tripots mal famés. Je veux parler de la menace d’une baguette magique pointée sur votre visage. En pareil cas, que convient-il de faire ? Non, non, ne me répondez pas, ouvrez plutôt votre livre à la page 241, s’il vous plait.


Un bruissement de pages retentit dans le local, suivi d’un silence dédié à la lecture.


La page 241 du manuel Théorie des stratégies de défense magique, de Wilburt Eskivdur a écrit:
Les situations offensives de la part d’un quelconque quidam ne sont guère courantes mais présentent cependant, lorsqu’elles ont lieu, un réel danger. Du moins en apparence. La meilleure défense imaginable – entendons par-là : autre qu’une réaction symétrique et donc violente, à savoir l’opposition d’une seconde baguette, prémisses d’un duel aux retombées sévères – reste le dialogue. La compréhension. L’appel à un peu de paix. Il en est de beaucoup qui défendent que la négociation trahit la naïveté de son utilisateur mais il n’en est rien. Il s’agit là du seul vrai réflexe à l’origine des premières formes de communication. La tension violente est détournée puis canalisée en phrases douces à la rythmique calculée destinées à calmer les ardeurs de l’interlocuteur. Si cette théorie a vivement été réfutée par les amateurs barbares des compétitions de duel, son efficacité a été démontrée en 1869 par Edgard Fronteyr, célèbre sorcier politique ayant mis fin à une guerre moldue à lui seul.

L’ouverture à une demande de négociation efficace ne se définit pas par une série de mots jetés au hasard. Il s’agit de sélectionner méticuleuse la meilleure pondération verbale possible. Ainsi, l’on préfèrera « Monsieur, baissons donc nos bras et enlaçons-nous » à un « Du calme, prenons le temps d’être amis », ce dernier appel étant pourtant bien connu.

La tonalité de la voix tient également son importance, si elle est combinée à une gestuelle fluide et peu agressive.

Lorsque la lecture pris fin, la totalité des élèves semblaient avoir avalé un bon livre d’Empestine. Ombrage, elle, se retint de claquer joyeusement des mains.


̶ Vous avez tout lu, n’est-ce pas ? Alors commençons immédiatement l’exercice pratique, voulez-vous ? Vous viendrez individuellement vous placer face à moi sur l’estrade et je ferai semblant de vous menacer de ma baguette. Oh, rassurez-vous, je me contenterai d’un simple crayon en bois. Il ne tiendra alors qu’à vous d’entamer une négociation claire et mesurée, je vous attribuerai alors une note appropriée. Alors, qu’en dites-vous ? Mettons-nous au travail, hop hop hop ! Qui aurait cru que la pratique pouvait être aussi plaisante ?

Apparemment, il n’y avait qu’elle. Elle ne le remarqua pas.

[HJ : C’était bien chiant, hein ? xD]
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyMar 18 Aoû 2009 - 17:17

Malgré le temps radieux d’aujourd’hui, l’heure n’était pas au grand sourire et à la bonne humeur habituelle qui flottait autour de la jeune fille de Serdaigle. En effet, son emploi du temps lui annonçait qu’il était temps de se rendre en cours de Défense contre les Forces du Mal. Certes, le nom de la matière sonne bien. Rien que « Forces du Mal » mets toujours une petite pointe de mystère et le maître mot « Défense » affirme un certain intérêt. Etant en quatrième année, Lara Ventdunord avait déjà eût le temps de se familiariser avec cette matière qu’elle appréciait énormément. Lors de sa première année à Poudlard, le professeur Gilderoy Lockhart l’avait de suite mise la puce à l’oreille. En effet, ce professeur était d’un certain charisme qui l’avait quelque peu séduite. Malgré sa désastreuse aventure dans la Chambre des Secret, le professeur Lockhart restait dans sa mémoire comme un sorcier talentueux et très fort. Lors de sa deuxième année, elle eût très peur… lorsqu’à la fin de l’année elle apprit que Lupin était un loup Garou … elle aurait voulu pouvoir le voir dans son état de loup, certes, mais ce n’était pas très rassurant. En troisième année, le faux professeur Maugrey Fol Œil l’avait dégouté au plus haut point. Sa façon de traiter les animaux était telle que l’enfant avait presque envie de sécher les cours !
Mais cette année, la nouvelle enseignante de la Défense contre les Forces du Mal était très … particulière. En effet ! Non contente de prendre la place de Grande Inquisitrice en chassant Dumbledore, elle prenait aussi un malin plaisir à se mêler dans la vie des élèves pour pouvoir les réprimander sans forcément en ayant une bonne excuse.
Lara admirait cette dame mais sur le point stratégique. Elle avait réussi en quelque mois sans que l’on s’en rende compte à prendre le pouvoir sue Poudlard. Mais bien évidemment, Lara ne l’appréciait guère. D’un point de vue enseignante, elle était pire ! Dans un cours normalement pratique, il était interdit d’utiliser la baguette magique et on ne se servait que de simple théorie dans un livre énorme.
Tout en y pensant, la jeune fille pénétra dans la salle de cours et alla s’assoir au premier rang, tout à fait à gauche, espérant qu’elle ne serait ni interrogée, ni réprimandée. En attendant la prof, Lara lût quelque page et failli s’endormir … Pire qu’un cours d’Histoire de la magie ce bouquin !! Elle sortit son rouleau de parchemin vierge, sa plume, son encrier et, regardant autour d’elle, elle sortit discrètement sa baguette magique pour pratiquer son sort favori. Pointant cette dernière sur sa plume d’oie, elle murmura :


« Wingardium Leviosa ! »

Aussitôt dit, la plume s’éleva lentement et se mit à danser au rythme du poignet de Lara. Un petit sourire aux lèvres, l’enfant continua à s’amuser, guidant sa plume autour du tableau, devant les autres élèves et sous le bureau.
Soudain, une voix mielleuse et parfaitement caractéristique du « crapaud rose » envahi la salle d’un petit :


« Bonjour, les enfants. »

Elle eût un sursaut de frayeur et elle laissa tomber sa baguette au sol. Désemparée et inquiète de la suite du cours, Lara vît sa plume tomber sous la chaise de Dolores Jane Ombrage.
La bleu et argent se baissa furtivement pour ramasser sa baguette et la ranger dans son sac. Comme pour la réprimander encore plus et lui renforcer sa peur, le professeur dit :


« Rangez vos baguette. »

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Lara devînt de suite sérieuse et lût se qui s’inscrivait sur le tableau noir.


« Faire face à une situation offensive »


Il y eût un murmure d’étonnement et Lara fronça les sourcils. Jamais Ombrage n’avait écrit un tel titre. Ce titre laissait entendre que l’on se sert de sa baguette. Mais Lara ne bougea pas. Elle savait qu’il y avait un problème.

« De l’effort de négocier posément »


Evidemment !
Pendant le discours De l’enseignante, Lara rêvait encore de sa belle plume qui voletait comme attaché encore à son oiseau libre. Hélas maintenant, sa plume serait peu être irrécupérable. Elle n’essaya même pas de s’attacher un instant au discours lent et aigu d’Ombrage. Elle ne voulait pas savoir ce qu’il fallait faire.

Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets.

Le chapitre sur quoi ? Lara fronça de nouveau les sourcils. Aucune idée de ce que pouvait bien être cette partie du programme. Essayant de se remémorer les paroles de la prof, Lara retrouva le nom du chapitre. Les « Radis contres les sorts des cons à sonances germaines ». Non, même en cherchant dans sa mémoire, il lui était impossible de se remémorer de ce chapitre.

̶ Le thème d’aujourd’hui porte sur une situation fictive qui n’arrive que très rarement, et encore, dans certains tripots mal famés. Je veux parler de la menace d’une baguette magique pointée sur votre visage. En pareil cas, que convient-il de faire ? Non, non, ne me répondez pas, ouvrez plutôt votre livre à la page 241, s’il vous plait.

Page 241, encore fallait-il réussir à l’ouvrir ! Mais après un mince exploit, elle se mis à lire minutieusement les écritures minuscules. Mais qui pouvait bien être Eskivdur ? Mieux vaut ne pas chercher à savoir car, bien entendu, elle ne sortirait pas vivante de cette recherche.
Pourtant Lara aimait travailler mais hélas elle avait de gros problèmes de rigueur et surtout de concentration. Elle se battait donc avec ces livres en se jetant dedans. Heureusement, l’enfant adorait lire !!

Les situations offensives de la part d’un quelconque quidam ne sont guère courantes mais présentent cependant, lorsqu’elles ont lieu, un réel danger. Du moins en apparence. La meilleure défense imaginable – entendons par-là : autre qu’une réaction symétrique et donc violente, à savoir l’opposition d’une seconde baguette, prémisses d’un duel aux retombées sévères – reste le dialogue. La compréhension. L’appel à un peu de paix. Il en est de beaucoup qui défendent que la négociation trahit la naïveté de son utilisateur mais il n’en est rien. Il s’agit là du seul vrai réflexe à l’origine des premières formes de communication. La tension violente est détournée puis canalisée en phrases douces à la rythmique calculée destinées à calmer les ardeurs de l’interlocuteur. Si cette théorie a vivement été réfutée par les amateurs barbares des compétitions de duel, son efficacité a été démontrée en 1869 par Edgard Fronteyr, célèbre sorcier politique ayant mis fin à une guerre moldue à lui seul.

L’ouverture à une demande de négociation efficace ne se définit pas par une série de mots jetés au hasard. Il s’agit de sélectionner méticuleuse la meilleure pondération verbale possible. Ainsi, l’on préfèrera « Monsieur, baissons donc nos bras et enlaçons-nous » à un « Du calme, prenons le temps d’être amis », ce dernier appel étant pourtant bien connu.

La tonalité de la voix tient également son importance, si elle est combinée à une gestuelle fluide et peu agressive.


Après cette lecture particulièrement instructive, Lara regarda dehors. IL faisait beau ! Un jour parfait pour une bonne ballade près du lac ou à la lisière de la forêt. Regardant maintenant les élèves, elle reconnu quelques visages et tous avait l’air aussi fatiguée qu’elle.
Après un nouveau bavardage de la part de notre chère Grande Inquisitrice, Lara observa le travail des élèves avant elle.
Apparemment, il fallait entamer une négociation pour se sauver face à un crayon. Lorsque vînt son tour, Lara était prête et savait parfaitement quelle attitude prendre face à son professeur. Maintenant, pour les paroles, elle verrait bien. Toujours en laissant faire le Destin, la petite se leva les jambes flageolantes et alla devant Ombrage. Tout en y allant, elle jeta un coup d’œil vers la chaise et remarqua sa pauvre plume au sol. Une pointe de tristesse l’envahit. C’était une bien jolie plume, fine, droite avec un bout parfaitement lisse et pointue pour tracer de belles lettres sur le papier.
Arrivée devant son interlocuteur, elle n’osa même regarder cette dernière en face. Elle observa le bout de crayon pointé vers elle et se laissa allé, se pensées tournées complètement vers sa plume maintenant perdue pour toujours.


_" Que dois-je dire ? Des mots pour me sauver ? Quelle importance après tout. Mourir n’est pas ma principale préoccupation et je me vois mal demander la vie à quelqu’un qui me menace d’un crayon. Même face à une baguette, ce n’est pas la baguette qui donne le danger, mais c’est la personne qui la tient. Vous par exemple je sais que vous ne pourrez me faire de mal mais une autre personne serait prête à tout pour nous tuer, nous tous réunis. Je pense que vous voyez parfaitement de qui je veux parler. Je commence à croire que celui que je mentionne revient nous voir et je sens que tout recommence. Alors croyez-moi. Ce n’est pas vous ni un malfaiteur qui pourrez me faire peur. Je suis sûre que même avec ces mots, un tueur des rues partirait en courant. Il suffit de mentionner ou juste de sous-entendre ce nom pour faire mourir de peur celui qui veut à tout prix vous voler la vie."

Sur ces mots, sans un regard vers les élèves, elle repartit à sa place et attendit patiemment la fin du cours. Même en réfléchissant, il lui était impossible de savoir si elle avait bien parlé ou non. Il y à des jours comme celui là où les mots vienne plus vite d=que l’esprit et il faut les laisser sortir, c’est parfois une chance de réussir et de se sortir de beaucoup de mauvais pas.
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Damien Swart
Damien Swart
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyLun 24 Aoû 2009 - 22:16

Le stress était de plus en plus présent. Les ASPICs n’étaient plus dans très longtemps. Combien de temps restait-il pour réviser ? Trop peu de temps au goût du Poufsouffle. Damien Enzo Oliver Swart avait bien du mal à se concentrer dans ses révisions. Cette septième et dernière année en tant qu’étudient à Poudlard n’était pas de tout repos. En plus des révisions, il devait gérer ses heures de cours. Et l’emploi du temps était chargé. Et ce jour là, Damien avait cours de Défense contre les Forces du Mal avec la charmante –à vos souhaits- Dolores Ombrage.

L’exercice du jour semblait pour une fois, fort intéressant. Sur le tableau, était inscrit un titre annonciateur d’action. ‘’Faire face à une situation offensive’’. Déjà, le Poufsouffle avait sortit sa baguette, prêt à s’exercer. Enfin, de l’action ! La vieille peau (Ombrage) semblait avoir finalement ravalé ses manières. Du moins, en apparence. Bien vite, les élèves qui comme Damien avaient sortis leurs baguettes furent rappelés à l’ordre par l’adulte. Pas de baguettes ! Et donc si pas de baguettes, pas de travail pratique. Que pouvait-on apprendre sans baguette ? Sa joie perdu, le septième année se laissa retomber sur sa chaise. Commença alors le discours du professeur de Défense contre les Forces du Mal. Long discours. Si bien, qu’au bout de deux phrases, l’attention du jeune homme changea. Il prit un parchemin vierge et commença à gribouiller dessus. Ses talents de dessinateur étant médiocre, il se contenta de dessiner quelque chose ressemblant à une maison. Croyez-le ou non, ce dessin était sensé représenter Poudlard. Bref… Au bout d’un moment, Ombrage cessa de parler et l’agitation de ses camarades autour de lui, indiqua au Poufsouffle qu’il était temps de se mettre au travail. Il se tourna vers sa camarade, avec qui il partageait sa table de cours et comprit qu’il fallait ouvrir le livre de cours à la page 241. Ce que fit le jeune homme. Seulement voilà, à défaut de ne pas s’exercer, les étudiants avaient droit à de la lecture. Beurk. N’ayant pas l’envie de lire tout le paragraphe, le Poufsouffle se contenta de survoler l’ensemble du texte. Après quoi, il écouta les dernières consignes du professeur. Finalement un exercice pratique était au menu. Mais sans baguette. Ce qui n’était pas si intéressant. Mais bon, ils n’avaient pas le choix.
Damien s’installa dans un coin de la salle, observant ses camarades passaient un par un. Quand vient son tour, il se plaça face à Ombrage. Cette dernière pointa son crayon sur lui.


« Allons, allons, professeur… Vous n’allez tout de même pas me menacer avec ce crayon ? Allons, allons, murmura-t-il en essayant de paraître apaisant. »

Il semblait bien commencer. Il gardait ses distances pour que son agresseur –ici Ombrage- ne se sente pas menacer à son tour. Il ne s’imposait pas, mais ne se laissait pas marcher sur ses pieds. L’étudient Swart faisait attention à chacun de ses propos et gestes. Tant de sérieux, tant d’application pouvaient sembler louche. Certaines personnes pouvaient croire que le crapaud avait finalement réussi à ‘’éduquer’’ le septième année.

« Ce combat n’est vraiment pas égal. Je n’ai pas le droit d’utiliser ma baguette. Rangez donc votre arme, s’il vous plait, dit-il insistant sur le ‘’s’il vous plait’’. Et avantageons un combat à armes égales. »

Finalement, les bonnes manières du Poufsouffle s’étaient bien vite dissipées. Il ne fallait pas se fier aux premières impressions. En incitant Ombrage à se battre à armes égale, Damien n’avait pas cherché une bagarre générale – il avait trop peur. Certes en agissant ainsi, le septième année risquait d’avoir un mauvaise note ou une punition. Mais qu’importe. Le jeune homme n’avait pas réfléchi aux conséquences de ses actes. Par ailleurs, il croyait avoir réussi l’exercice ; il avait fait en sorte pour que son agresseur range son arme. Hum… Il finira bien à voir que quelque chose ne collait pas. Le visage décomposé du professeur Ombrage devant sa prestation fut le premier indice.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyJeu 3 Sep 2009 - 20:08

    Grace consulta son emploi de temps en sortant de la salle de cours. Défenses contre les forces du mal... Elle sentit une vague de la submerger en se disant que maintenant, elle se dirigeait vers sa matière préférée mais se rappela vite qu’à présent, c’était Ombrage qui en assurait les cours. Son visage perdit tout signe de joie à cette pensée et elle gagna sa salle en trainant les pieds. Elle entra et s’assit au deuxième rang, à sa place habituelle. Elle sortit un bout de parchemin de son sac et griffonna dessus en attendant l’arrivée du crapaud rose...

    Bonjour, les enfants.

    Grace releva brusquement la tête en auditionnant la voix qu’elle haïssait tant. Pour une fois, Ombrage n’arborait pas son sourire forcé et hypocrite, certes elle souriait, mais c’été plus un sourire de victoire. Ce qui, en soie, était tout à fait logique. Elle avait enfin réussi à dissoudre les sales gosses, mais également à renvoyer Trelawney. Tout allait dans le bon sens pour elle et dans le mauvais pour Dumbledore, alors elle avait de quoi être joyeuse.

    Grace ne trouva ni le courage, ni l’envie de répondre à la phrase habituelle qu’elle déclarait à chacune de ses entrées dans sa salle de cours. Elle attendit seulement la suite. Les doigts boudinés d’Ombrage se refermèrent sur sa baguette qu’elle agita afin d’inscrire quelques mots sur le tableau noir.


    Citation :
    Faire face à une situation offensive.
    Qu’est-ce que cela pouvait bien pouvoir signifier ? C’est ce que Grace se demanda. Un cours de pratique, avec le crapaud rose, impossible. Ils ne touchaient plus leur baguette dans ces cours depuis le début de l’année. Il fallait mieux ne pas avoir trop d’espoir, quelque chose se cachait derrière ces mots. Ils n’utiliseraient pas leur baguette, Grace en était persuadée. Mais alors, qu’allaient-t-ils faire. Cette phrase inspirait sans aucun doute une mise en pratique. Le seul moyen de le savoir était d’attendre la prochaine consigne.

    Rangez vos baguettes.

    Grace n’eut pas besoin de la faire, étant donné qu’elle n’avait pas sortit la sienne. Mais cet ordre confirmait bel et bien les pensées de la jeune fille. A nouveau, Ombrage agita sa baguette. Ils allaient enfin comprendre. De nouveaux mots s’inscrivirent à la suite.

    Citation :
    De l’effort de négocier posément.

    Mais bien, sûr, c’était pourtant évident ! Ils allaient apprendre à négocier.

    Comme si ça allait nous aider, si on se fait attaquer, on ne va pas discuter !

    Grace avait marmonné, et personne ne l’entendit.

    Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas...

    La jeune fille n’écouta pas la suite. Les B.U.S.E.s, à chaque fois qu’elle entendait ce mot, cela la paniquait, même si elle n’avait aucune raison de s’inquiéter plus qu’un autre. Après tout, elle était intelligente et réviser souvent. Néanmoins, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’affoler. Mais pas surprenant de sa part, vu qu’elle s’alarmait pour un rien. Elle se calma et, voyant que tout le monde ouvrait son livre chercha l’indication de la page à trouver au tableau. Comprenant qu’Ombrage ne l’avait pas écrite, elle attendit que l’élève le plus proche d’elle commence à lire pour regarder le numéro de la page. 241... Elle tourna rapidement les pages de son livre avant de se plonger dans la lecture. Il est vrai qu’elle n’appréciait pas lire, mais, néanmoins, elle finissait généralement les lectures en classe avant la plupart des élèves. Elle fut donc une des premières à relever la tête, et du attendre quelques secondes pour connaître les instructions.

    De la pratique... Enfin si on pouvait appeler ça comme ça. De la négociation plutôt, de la négociation pour sauver sa vie face à un crayon en bois... Cela pouvait paraitre comique vu de l’extérieur mais quand on devait préparer un discours pour ça, cela paraissait beaucoup moins drôle. Grace n’était pas plus enthousiasme qu’un autre à l’idée de devoir faire cet exercice, mais elle prépara tout de même quelques phrases, elle n’allait quand même pas improviser ! De plus, elle était bien décidée à faire gagner des points à sa maison.
    Ainsi, quand vint son tour, elle savait ce qu’elle dirait. Ombrage pointa le bâton vers Grace qui déclara de suite :


    Professeur, soyez raisonnable, abaissez ce bâton. Allons nous asseoir tranquillement et avouez moi ce qui vous tracasse, ce qui vous pousse à faire ça par une si belle journée. Je pourrais ensuite vous aider et résoudre vos problèmes. Faites-moi confiance, pourquoi essaierais-je de vous nuire ? Allons, bon, soyez judicieuse.


    Son ton avait été calme et posé tout le long des ces paroles. N’ayant rien prévu de plus, elle alla se rasseoir, ne sachant pas trop ce que son discours valait.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyVen 4 Sep 2009 - 17:06

Je n'éprouvais aucune émotion particulière, ce matin là. Le fait d'assister à mon premier cours de DFCM ne me faisait ni chaud ni froid: un cours était en cours et contrairement à ce que beaucoup d'élèves pensaient, il n'était pas l'aboutissement ultime à quoi devait aspirer chaque apprenti sorcier au sein de ce grand château. Ma logique à moi était bien différente: certes un cours nous donnait quelques notions en la matière mais je restais persuadée qu'apprendre était une faculté propre à l'être humain et qu'il en avait lui seul la clef... "La lanterne de l'expérience n'éclaire celui qui la porte", et cet adage ne pouvait pas mieux correspondre à mon état d'esprit: j'étais, et moi seule, maître de mes capacités et de mon intellect, et une bibliothèque m'aurait suffit pour enrichir mon savoir. Inutile de rester le derrière vissé sur une chaise en écoutant plus ou moins un énergumène gesticulant sur l'estrade habituelle des salles de cours...

Le problème dans cette logique et qu'elle m'était propre et visiblement pas vraiment partagée. Comme tous les jeunes sorciers de mon âge, je devrais suivre sept longues années entre les épais murs de Poudlard pour devenir un sorcier digne de ce nom. Si c'était le prix à payer...

La seule chose qui pouvait peut-être pimenter cette matinée resplendissante - au diable le soleil qui étincelait au dehors, j'avais cet astre en horreur et plus encore l'effet qu'il pouvait avoir sur ma peau, que je tenais plus que tout à garder d'une pâleur maladive - était que le cours auquel j'allais assister était dirigée par la tristement célèbre Dolores Ombrage, et que faisant fi des ragots, je tenais à m'en faire une opinion objective. Père ne m'en avait pas fait les louanges - elle était trop peu intelligente à son goût, trop bornée - et ce que j'avais entendu dans les conversations de mes camarades ne flattait en rien celle qu'ils surnommaient le "crapaud rose". C'était bien trouvé - pour l'aspect du moins. Quand à sa cruauté, sa bêtise, son hypocrite et tout le toutim, j'attendais d'en juger par moi-même.

En tout cas, je n'étais pas effrayée, comme l'était certains petits Poufsouffle que j'avais entendu chouiner et se lamenter hier soir à l'idée de rencontrer Ombrage en personne. Surtout que c'était une de ces journées ou ma santé ne me jouait pas de tours et je me sentais pleine d'une vigueur que j'aurais aimé avoir plus souvent, et cette énergie me coulait dans les veines à la manière d'un venin brûlant... Elle éveillait chez moi tous les sentiments acerbes que je pouvais ressentir et je me sentais pleine d'une ironie cruelle qui pouvait me pousser à faire n'importe quoi du moment que cela me rapporte de la satisfaction... Oui, n'importe quoi...


̶ Bonjour, les enfants.


La voix de la petite femme potelée retentit, et je me gardai bien de répondre à ce timbre si désagréable où suintait l'auto-satisfaction, l'ennui et la mièvrerie; ajouté à cela un minable petit sourire mielleux qui me donnait envie que d'une chose: la gifler... Première constatation: son aspect était à la hauteur de tout ce que j'avais pu entendre. Attendons la suite...

Et bla, bla, je faillis perdre instantanément le fil de son discours tant il était pompeux et alambiqué pour au final ne rien signifier de profond. Pourquoi perdait-elle autant de temps à faire des phrases si longues alors que deux mots auraient suffit pour expliciter ses pensées si plates?

Citation :
Faire face à une situation offensive - De l’effort de négocier posément.

Les écrits au tableau ne m'arrachèrent pas d'émotion particulière tant je m'étais attendu à ce que la suite des évènements s'avère aussi ennuyeuse que son discours d'introduction. Négocier posément... je craignais le pire... Avait-elle au moins déjà une fois dans sa vie été confrontée à un duel? J'en doutais fortement.
La lecture, en revanche, me remplit de joie. Joie que je ne dissimulai pas d'ailleurs; et à mesure que mes yeux survolaient les petits symboles sur le papier, je pouffai plusieurs fois et finis la page en ne retenant pas un grand éclat de rire froid et moqueur. Qu'importe les sanctions qui pouvaient tomber - pour peu qu'elles tombent - mais tout cela était bien trop hilarant pour que je me contienne. L'auteur, voyons... ce Wilbert Eskivdur, vérifiai-je sur la couverture, devait se ranger dans le top 5 des plus grands crétins de la planète. Quel genre d'homme cela pouvait-il être pour écrire de pareilles inepties? Le genre carpette, sans doute... Qui s'incline devant tout, menace, provocation,...
Citation :

(...) Il s’agit de sélectionner méticuleuse la meilleure pondération verbale possible. Ainsi, l’on préfèrera « Monsieur, baissons donc nos bras et enlaçons-nous » à un « Du calme, prenons le temps d’être amis », ce dernier appel étant pourtant bien connu.

C'était impossible... Je ne pouvais me figurer qu'il pense vraiment ce qu'il avait écrit. Qui d'autre d'ailleurs le pensait? Ombrage apparemment... Ou bien était-ce une simple tactique pour nous lobotomiser et faire des incapables juste bon à bafouiller des niaiseries au moindre problème qui s'imposerait à nous... Au secours... Jamais je n'aurais imaginé qu'on pouvait nous apprendre de telles crasses dans cette célèbre école qu'était Poudlard! Si Père savait ça...

Mais il n'était pas là et j'étais seule face à la bêtise de cette femme et de cet écrivain de bouquin à deux sous qui n'avait sûrement jamais, jamais connu le plaisir provoquer par l'affront; la poussée d'adrénaline qui accompagnait la colère, la peur peut-être, et enfin la jouissance et l'ivresse de la bataille, surtout quand elle était gagnée... Tout cela avait l'effet inverse de ce qu'espérait Ombrage car un tel déni de la nécessité d'apprendre la défense éveillait en moi une envie monstrueuse de bataille, de défi, et bien que je n'étais que débutante en la matière j'aurais tout donné pour pouvoir me battre en duel avec toute la cruauté dont j'étais capable. Un problème à ne pas négliger était que je ne connaissais que l'Expelliarmus et que même fasse à un deuxième ou troisième année, pour peu qu'il soit bien à l'aise en duel, je n'étais pas à mon avantage. Mais ce n'était qu'une question de temps... Ah, si je ne le perdais pas là à lire des âneries et si on pouvait nous enseigner des choses plus concrètes! Comme quoi... Il ne fallait rien attendre de l'enseignement.

J'observai la suite d'un air désabusé - j'avais vraiment l'impression que tout cela était une grosse blague. Même le professeur dans son tailleur rose, qui la boudinait, sa coiffure et son sourire débile. Quelques élèves passèrent avant moi, tous plus âgés, et derrière mon regard nonchalant je les scrutais intensément, bien amusée par avance de leur réaction. Aucun ne semblait vouloir se plier, les deux Poufsouffles baragouinèrent quelques phrases qui montraient bien leur désapprobation mais qui manquaient de piquant, à mon goût. Quand au discours de la Serdaigle, je le trouvai un peu trop plat au début, comme si elle se pliait sans rien dire à ce que demandait le professeur, mais la fin me plut d'avantage. C'était une façon plus douce de montrer son insoumission et de remettre Ombrage et ses idées qu'on connaissait tous à sa place. Je reconnaissais bien là l'esprit intelligent des Serdaigles, seule maison digne à mon avis après la mienne. J'essayai de capter le regard de la jeune fille et d'y plonger le mien, froid et scrutateur.

Vint mon tour. Je me levai lentement, gravis les marches de l'estrade dans un froufrou de tissu provoqué par ma robe de sorcière. Mes petits talons faisaient un léger bruit sur le sol et lorsque je me retrouvai devant Dolores Ombrage, je fus surprise de constater qu'elle était encore plus petite qu'elle ne le paraissait... J'avais les bras croisés sur la poitrine et un sourcil levé; pour marquer mon incompréhension. Je la regardai bien en face en usant de mon arme la plus fatale, mon regard électrique et glacial qui faisait la plupart du temps baisser les yeux à n'importe qui. Je voulais qu'elle sente combien je la méprisais, elle et son cours, et combien je m'amusais de cette situation si parfaitement ridicule. Puis, sans bouger, je lui demandai d'une voix neutre et plate:


- Avant toute chose, professeur, je voudrais savoir si d'une part vous croyez sérieusement à toutes ces âneries que vous essayez de nous faire apprendre, car elle ne sont pour moi pas le reflet de la réalité et juste bonnes à nous rendre aussi incapables que ce Wilbert Eskivdur; et d'autre part, j'aimerais aussi que vous m'indiquiez quand va cesser cette plaisanterie et quand va VRAIMENT commencer le cours de Défense contre les Forces du Mal...

Je savais pertinemment qu'il n'y en avait pas d'autres, mais comme elle était douce cette sensation de provocation! Le même sentiment que tout à l'heure, ce sang qui bouillait dans mes veines et me donnait l'impression d'être remplie d'un feu dévastateur, revint en s'amplifiant, et je me délectai par avance de ce qu'elle pouvait ressentir elle, humiliée par chaque élève qui lui avait fait face. La punition ne m'effrayait pas, au contraire, elle me faisait l'effet d'un trophée qui récompenserait mon impertinence. Un petit sourire amusé aux lèvres, je la regardai toujours, en prenant un air de petite fille sage, avant de retourner à ma place.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyMer 9 Sep 2009 - 19:12

Souvent, pour Erin, défense contre les forces du mal, depuis qu’Ombrage enseignait la matière, rimait avec ennui profond. Bon, d’accord, dans les deux expressions, il n’y avait pas à proprement parler de sonorités voisines, mais l’idée était là. Les cours d’Ombrage, c’était barbant. La défense contre les forces du mal, avec Ombrage, ce n’est plus ce que c’était. Mais n’importe comment, quoiqu’on puisse dire, elle n’avait pas trop le choix. Elle devait y aller, point. Peu importait le dégoût par mimétisme qu’elle éprouvait envers cette affreuse bonne femme, ni même ses retenues immondes en lettres de sang. La main de la jeune Serdaigle s’en souvenait encore. Tout ça parce qu’elle avait eu le cran de se montrer plus forte en gueule que d’autres crétins lèche bottes de sa connaissance et qui disaient « amen » à tout ce que ce vieil iguane fripé disait. Non, non et non! C’était de l’arnaque ses cours! Si Ombrage disait qu’il y avait une chance infime de se faire attaquer une fois en dehors de Poudlard, Erin, elle, estimait qu’au contraire, moins ils pratiqueraient, plus ils auraient de chances d’y passer si jamais ça tournait mal. Entendons par tourner mal se trouver piéger en plein traquenard. Si les Aurors existent, c’est pour une bonne raison, non? Ils ne sont pas là pour faire joli. Parce que ce qu’Ombrage proposait plus ou moins, avec ses cours où l’attaque était prohibée, c’était ni plus ni moins qu’un affreux remake de la philosophie Baba Cool, pas de haine ni de violence. Paix et amour, comme dirait l’autre. Allons, ça ira peut-être mieux si elle voyait cela dans cet angle là. Ainsi, Dolores serait donc atteinte du syndrome bisounours, en plus d’être croisée avec une espèce de hippie. Il fallait bien voir ce qu’elle portait, tout ce rose, c’était carrément psychédélique. Et si certains se contentaient du Flower power, chez Ombrage, c’était plutôt Cat Power. Et plus encore que ces éléments, ce qui faisait la personnalité hippie du professeur de défense contre les forces du mal, c’étaient ses paroles délirantes, comme si elle était sur hallucinogènes ou quelque autre drogue du genre.

Mouais. Erin jeta un regard discret à Ombrage, alors qu’elle jouait toujours avec l’élastique qui retenait ses cheveux quelques instant plus tôt, les coudes sur la table, la tête appuyée contre la paume de sa main. Bon. La théorie sur Ombrage embrassant la philosophie hippie était largement à revoir. Parce qu’Ombrage, ce n’était pas un bisounours. Parce qu’Ombrage, prôner la paix et l’amour, on aura tout vu. Il suffit de subir une de ses retenues immondes pour voir qu’elle n’était absolument pas peace and love. En fait, Ombrage était atteinte du syndrome mégère aigrie devant la fougue de la jeunesse. C’est tout à fait ça. Ombrage, vieille fille, pas mariée, pas de gosse, préférant la compagnie des animaux à celle des humains, c’était tout à fait le stéréotype de la peau de vache rendue aigre par le temps qui passe. Les jeunes vivaient, avaient des amis, connaissaient l’amour, les déceptions qui allaient de pair, ils vivaient leurs vies. Ombrage, elle, n’avait personne. Mais Erin n’allait pas prendre cet ignoble professeur en pitié, encore moins quand cette vieille pie s’obstinait à les traiter comme des gosses. Son bonjour les enfants en témoignait. Avait-elle oublié que bon nombre d’entre eux avaient d’ores et déjà atteint la majorité magique, et ils étaient légalement responsables? Apparemment, non. Certes, en voyant le comportement puéril de certains spécimens, on pourrait se poser des questions, mais non. Ils ne sont plus des bébés. Des gosses de maternelle grande section à qui on dit de se ranger dans les couloirs, et de donner la main à celui à côté. Seuls les amoureux se retrouvant dans la même classe faisaient ça. Mais bon, c’était Ombrage, il n’y avait plus que deux mois à faire avec elle, et basta, on n’en parlerait plus. Après tout, aucun prof de défense contre les forces du mal, de mémoire d’Erin, n’étaient restés plus d’un an d’affilé, le préféré de la jeune femme restant Lupin, quoique Fol Œil était quand même bien en son genre, même si c’était un imposteur. En parlant d’imposture, Ombrage avait noté magiquement quelques mots au tableau, mots qu’Erin étudia distraitement, n’en ayant que faire de ces âneries. Toute une stratégie, je vous dis!




Fumisterie, va. Depuis le début de l’année, ils n’avaient fait que de la théorie, c’est limite si ce vieux crapaud visqueux aux yeux globuleux ne leur confisquait pas leurs baguettes dès entrée de jeu. C’est sans surprise, donc, que la préfète lut ces mots. Si elle s’attendait à quelque chose de nouveau, autant dire que c’est raté.



Euuuh…C’est une blague, hein? Erin aurait ri tout haut si elle ne s’était pas retenue de justesse, se contentant d’étouffer son fou-rire naissant dans sa manche. Apparemment, certains de ses voisins ne s’offusquèrent même pas de la réaction de la jeune femme, puisqu’ayant eu sensiblement la même réaction. Ainsi donc, elle n’était pas la seule à penser que tout ceci était de la foutaise, purement et simplement. La né-go-ci-a-tion. Plus Erin détachait chaque syllabe dans sa tête, essayant d’admettre cette idée qui avait quand même bon fond puisqu’ayant pour but d’éviter un affrontement brutal et violent, plus l’envie de rire la saisissait aux côtes et ne la lâchait plus. Bon d’accord, la négociation, c’est toujours le must pour éviter un conflit. Mais quand l’autre en face a envie coûte que coûte de vous jeter en pleine tête un avada kedavra, vous croyez sincèrement qu’il s’embêterait à écouter un discours plein d’emphase pour qu’il vous épargne? Hum. Sans commentaires. Erin n’écouta pas le discours fade et insipide de son professeur -enfin, si on peut considérer cela comme tel, cela va de soi- et se perdit dans la contemplation de son élastique, jusqu’à ce qu’elle mentionne la page 200 et quelques, qu’elle ne prit même pas la peine de consulter. Parce que quitte à passer son temps à lire un bouquin en classe, autant le lire de son côté et se dispenser d’aller en cours, pour faire quelque chose de constructif, genre les trente centimètres de parchemin pour l’histoire de la magie, exposant les causes de la révolution des gobelins, et les solutions adoptées pour régler le conflit, notamment l’amélioration de leurs conditions de vie. Mais bref, passons. Arriva le moment tant déplaisant -si encore, il n’y avait que cela dans ce fichu cours!- de la confrontation. Erin arqua un sourcil en voyant Ombrage brandir un crayon devant elle. Alors, elle commença le pénible exercice, retenant le fou rire qui menaçait à tout instant de surgir.

« -Euh…Déjà…A la base, celui qui me menace avec un crayon en espérant me battre avec, je le ligote avec un Incarcerem et je m’arrange pour lui obtenir une chambre dans le département psychiatrie de Sainte Mangouste. Mais comme apparemment il s’agit d’une simulation de combat…Je…Vous savez, je suis contre la violence, moi. Je trouve ça inutile et dégradant, surtout qu’en êtres civilisés, on est quand même censés ne pas se comporter comme des sauvages, si vous voyez ce que je veux dire. Après, concernant le fait qu’on peut se faire attaquer ou non…Je vais peut être me la jouer parano, mais oui, le danger existe. Et non, je ne me jetterai pas à corps perdu dans un combat, non parce que j’aurai adulé vos cours théoriques de cette année, mais parce que comme je vous l’ai déjà dit, je suis contre la violence parce que ça ne résoudra rien. Alors, il y a diverses solutions qui s’imposent à nous. Déjà, parler. Parce que les mots, mine de rien, ça fait gagner du temps. Je ne sais pas pour vous, mais en vous parlant ainsi, j’ai peut-être gagné cinq minutes. Après, je trouve que vous seriez une duelliste excellente. Loin de moi l’idée de vous fayotter, parce que non, je ne vous aime pas, qu’on se le dise, mais vous avez l’art et la manière du discours soporifique à souhait, beaucoup plus efficace que si on avait mis une dose de goutte du Mort Vivant dans votre jus de citrouille. Le point de départ donc, d’une véritable négociation, est de trouver les mots qu’il faut, et composer un discours assommant pour endormir l’adversaire. Parce que voyez vous, les élèves expérimentent assez le truc pendant les heures de cours. Les enseignants parlent, parlent, encore et encore, et on voit bon nombre d’élèves somnoler, ce qui les tient, entre parenthèses, au respect. Ce qui évite donc une confrontation profs et élèves. Si le discours assommant ne fonctionne pas, uh…Il faut d’autres arguments. Vous savez, je pourrais vous parler pendant des heures du temps qu’il fait, de mes frères, de ma famille en général, de la peinture, des arts. Oui, il faut toujours baser ses discours sur l’insignifiant, dans le cadre d’une négociation. Parce que plus vous vous efforcerez d’avoir l’air sérieux, et plus l’autre aura envie de rire. C’est…euh…un réflexe. Et puis oh, tant qu’on y est. Pourquoi ne pas proposer un verre à son adversaire, et une partie de belote tant qu’on y est, histoire de le distraire comme il se doit, et de le saouler, au sens propre comme au sens figuré. Le faire boire par exemple, pour diminuer ses capacités. Parce que comme chacun le sait, l’alcool altère fortement la vision et déforme le décor, si bien qu’il devient difficile de viser comme il se doit. Et puis l’alcool, ça tourne la tête, essayez vous de prononcer un Expelliarmus sous l’effet de l’alcool, et vous verrez, déjà que je n’arrive pas à le prononcer correctement en temps normal. Et aussi, histoire de bien en rajouter une couche, parler psychanalyse ça s’avère très probant, l’autre n’en a rien à faire de ce que vous avez à dire, mais en même temps, parler de vos tourments, je vous assure que ça peut aider certains à décharger leurs pulsions négatives, et donc de les ramener à une certaine paix intérieur…Et si après tout ça, il tient encore debout, eh bien…Chantons leur une chanson. Après tout, les hippies le faisaient bien, eux. Ils chantaient des chansons appelant à la paix et à l’amour pour faire passer leurs messages et protester contre la violence, si c’est pas négocier, ça…Et une dernière chose…Vous avez fait tomber votre crayon, professeur. »

Erin adressa après coup un sourire radieux à Ombrage, avant de retourner à sa place d’un pas guilleret. Parce que quand on avait de la tchatche, ça servait, bien plus qu’on ne pouvait le penser. Elle était largement hors sujet, elle ne donnait pas cher payé de sa note, elle avait tenu des propos insensés et délirants, mais au moins, pour une fois, elle s’était bien amusée. Même si pour avoir eu une fois de plus le culot de s'exprimer elle allait écoper probablement d'une retenue.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyJeu 17 Sep 2009 - 13:45

[j'ai l'autorisation de jouer Ombrage pour ce post.]

Eve se dirigea vers la classe avec l'air d'un condamné vers l'échaffaud. Déjà qu'elle n'aimait pas la prof, mais depuis "l'incident" du mois dernier, elle en était venue à la mépriser. Elle savait déjà que les droits des enfants n'étaient pas respectés dans le monde sorcier: On était supposer protéger les enfants, et Harry Potter s'était quand même retrouvé confronté à des épreuves dangeruese. Sans parler de ce qu'elle entendait dire de certains cours, ou des retenues qu'elle avait déjà eu avec Rogue à ses débuts. Mais là, Ombrage avait dépassé les bornes. On ne giflait pas un malade à lui en dévisser la tête, même elle le savait! Ce qui rendait à ses yeux Ombrage incompétente, et stupide. Oui, stupide. Bien sur, elle n'était pas assez sotte pour le crier sur tous les toits. Elle avait tu l'affaire, et s'appliquer à rester calme en cours (ce qui n'était pas difficile, il suffisait de lire son chapitre), et de se taire lorsque la prof lui rendait ses devoirs, en général notés T, même pas lus, et avec ses commentaires stupides.

Bref, une longue heure arrivait pour l'enfant. Elle s'installa, posa ses affaires, sorti son livre. Plus d'une fois, elle avait pensé remplacer les pages, en braille, par celles d'un roman à elle. Ombrage ne savait pas lire le braille, de toutes façons... Elle ne savait exactement si c'était la crainte d'être découverte, le refus d'abimer un livre, ou un reste d'honnêteté qui l'en empêchait. Mais l'envie restait tentante.

La fillette ne voyait pas ce qu'il y avait écrit au tableau, aussi ne fut elle pas surprise par l'ordre de rangement des baguettes. Elle n'avait même pas sorti la sienne. Le discours l'intrgua cependant. Travaux pratiques? C'est pas vrai, elle avait enfin potassé le "être un prof interressant pour les nuls?" enfin, si tant est qu'il existait... La suite du discours lui prouva que non, elle ne l'avait pas lu. Faudrait que quelqu'un pense à le lui offrir pour son anniversaire...

La fillette ouvrit son livre, comme demandé, et laissa glisser son doigt sur les petites bosses. Après trois minutes, elle se demandait déjà POURQUOI n'avait-elle pas trafiqué un roman?! Même son cours d'histoire de la magie lui semblait préférable à de telles absurdités! Surtout quand elle entendait qu'EN PLUS il allait falloir jouer le jeu!

La fillette laissa donc ses camarades passer, faisant mine d'être absorbée dans sa lecture. Elle n'avait pas besoin de voir de toutes façons...Quand son tour arriva, la fillette ne bougea pas, mais posa la question qui avait fini par lui venir en tête.

"Je ne comprends pas quelque chose, madame... Vous avez dit que ce genre de rencontres ne pouvait se faire que dans des... tripots mal famés. Mais dans ces endroits, les gens ont de fortes chances d'avoir bu! La théorie de monsieur Eskivdur fonctionne sur vous parce que vous êtes en état de penser. Mais est-ce que ça fonctionnera sur une personne saoule?"

Non parce que c'est pas que, hein? Mais des gens saouls, la petite en avait déjà rencontrés. Et qu'ils étaient pas franchement réceptifs aux appels au calme...

"Ma chère petite, si les méthodes de Monsieur Eskivdur ne vous conviennent pas, vous pouvez toujours essayer de proposer mieux."

Proposer mieux? Ooooooh... Evelyn avait une idée, là... Une idée ABSOLUMENT PAS raisonnable mais oh combien tentante...

"Mon père m'avait montré quelque chose... Si vous permettez..."


Ah, elle, elle était tout à fait d'accord pour proposer plus efficace! Et sans même sortir sa baguette! Elle la posa d'ailleurs sur sa table, n'en ayant pas besoin, avant de s'avancer vers son professeur, qui se mit en position.

Ni une ni deux, la fillette attrappa le bras de son professeur, et se laissa tomber de tout son poids, entrainant Ombrage avec elle. Une gifle sèche sur l'oreille eut raison de la professeur. La fillette, pas folle non plus, se releva, et, prit pour prendre la poudre d'escampette, avant que le crapaud ne reprenne totalement ses esprits. Bon sang, mais qu'est-ce qui lui avait pris?! Elle allait prendre cher, tiens... et en plus, son poignet lui faisait mal... L'infirmerie, c'était chouette comme refuge, non?

[si un élève ou un prof, bref quelqu'un à envie d'engueuler mon perso, j'suis d'ac pour un RP XD]


Dernière édition par Evelyn Eleïrya le Sam 24 Oct 2009 - 14:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyJeu 8 Oct 2009 - 3:22

Il avait beau essayer, il n’arrivait à rien. Pas même une pensée pour philosopher, pas un indice, une couleur, une saveur qui sortirait ou rentrerait dans l’ordinaire. Rien. Un néant presque aussi absolu que celui qui l’avait saisit à la mort de sa sœur. Elle lui manquait. Il ne savait pas depuis combien de temps il ne l’avait pas vue, mais elle lui manquait. Il avait besoin de sa colère pour secouer son indifférence. Sans Elle, il n’était plus rien. Et il s’ennuyait.

Il avait passé la journée comme un zombie, encore plus indifférent que d’habitude, plongé dans son absence de pensée comme certains dans les yeux d’une amante. Il ne savait pas comment il faisait pour tenir encore debout, pourquoi ses poumons s’obstinaient à se remplir d’air, son cœur continuait à battre. Dans quel but ? Quel avenir ? Pour quel souvenir ?

Sans vraiment porter attention à ce qu’il faisait, il s’assit à sa place habituelle, dans sa salle habituelle, entourée de la foule, anonyme…habituelle. Des yeux, il chercha son visage mais ne la vit pas. Il soupira. Premier son que l’on pouvait entendre sortir de sa bouche de la journée. Le seul depuis bientôt une semaine. Elle lui manquait. Quand reviendrait-elle ?

Rose et verte, Ombrage arriva, son sourire mielleux polluant jusqu’aux murs de pierre. Elle les salua, écouta les petites voix faire de même (la sienne, déjà grave, ne se faisant naturellement pas entendre, il ne se donnait même pas la peine d’ouvrir la bouche) et commença à les assommer de mots, tous plus lourds et roses les uns que les autres. L’atmosphère, jusqu’ici studieuse, sentait la rébellion et le mépris. Tous venaient avec la résolution d’être prudents et sages. Aucun ne pouvait retenir la haine que le crapaud inspirait à tous les élèves, quelques soient leur maison. Elle leur ordonna de ranger leur baguette, il n’avait pas sortit la sienne. De sortir leur livre, le sien était ouvert devant lui. De chercher une page, il ne bougea pas. Ce n’était pas la bonne qu’il avait sous les yeux mais quelle importance ? Elle ne le punirait pas, il était bien trop lisse pour être d’un quelconque intérêt.

Des mots, des mots, encore et toujours des mots. Passant au dessous de la tête du garçon manquant son cœur pour filer droit dans l’estomac où ils étaient détruits. Des sons sans suite, sans sens, sans intérêt. Et puis l’exercice. Parler. Hum.

Toujours aussi absent, il regarda les autres. Ceux qui criaient leur vérité, ceux qui entraient dans le jeu, et même la petite aveugle frapper leur professeur à la stupéfaction de la plupart. Quelques autres se précipitèrent, espérant qu’elle soit assez sonnée pour ne pas voir leur incompétences, véritables vautours humains, lâches et stupides. Les vrais charognards étaient beaux cependant, derrière leur masque de putréfaction. Alors que les humains, eux, le faisaient sans besoin, sans beauté, juste par sadisme.

Son tour vint. Il se leva, prenant soin de ne pas faire crier le sol sous sa chaise. Ses jambes se déplièrent, interminables, puis son dos, bien droit, et enfin sa tête, surplombant tout le monde du haut de ses presque deux mètres. Silencieux, il s’avança. Un pas. Deux, trois, le regard vide et l’air absent, imposant malgré tout, comme une statue de glace que l’on n’aurait vue qu’au dernier moment. Il s’arrêta juste devant elle. Baissa les yeux. Elle ressemblait à un bibendum rose. Ridicule avec son crayon dans la main. Et c’est alors qu’il se souvint. Elle la détestait. L’appelait le roquet. En conclusion, il ne l’aimait pas non plus.

Son regard devint alors encore plus vide. Il n’avait toujours pas ouvert la bouche, n’avait pas l’intention de le faire, se contentant de la surplomber et de fixer son visage. Pas ses yeux, il ne voulait pas communiquer mais la ride qu’elle avait au milieu du front. Le silence s’installa dans la pièce, les enfermant tous deux dans une bulle étrange. Jusqu’à ce qu’elle cède. Pâlisse et recule. Lui ordonne de retourner à sa place. C’est alors seulement qu’il se permit un regard. Une étincelle au fond de ses prunelles grises. Un rien d’allégresse. Il avait gagné. Elle allait revenir.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyDim 18 Oct 2009 - 9:27

La bonne humeur était au rendez-vous. Pour Prosper du moins, et la raison était bien simple. La veille, il avait reçu de sa mère un livre qui promettait d’être intéressant. Sa cousine lui avait envoyé de quoi remplir son nécessaire de potions, sa tante une magnifique cravate de la plus haute qualité. Accompagnés de lettres, les cadeaux qu’il avait reçus avaient une raison bien particulière : il venait d’avoir dix-sept ans. Ce n’était pas grand-chose mais dans la vie d’un sorcier, c’était le dernier pas vers la liberté. À présent, il avait le droit d’apprendre à transplaner et n’avait plus à faire le moindrement semblant d’être obéissant envers son père. Ah le doux parfum de la liberté; dès que viendrait la fin des cours, il passerait l’été où il le voudrait et comme il le voudrait. Il irait peut-être même passer quelques jours chez Jacob tiens. Il flânerait avec Klarissa, irait embêter Tobias et sa charmante épouse, il aurait l’occasion de voir son petit cousin aussi, né tout récemment. Ce serait certainement le meilleur été de sa vie et le début d’une nouvelle vie. Alors qu’il réfléchissait à toutes les nouvelles possibilités qui s’offraient à lui, l’adolescent se dirigeait vers le cours du Professeur Ombrage; une autre raison d’être exagérément de bonne humeur comparé à son habituelle froideur. Il espérait déjà la lecture d’un nouveau protocole ministériel ou un exercice pratique des plus éducatifs. De toute façon, il n’y avait pas de quoi s’en faire : il suffisait de se joindre au bon camp pour éviter de se battre une fois sorti de Poudlard. Ou alors d’être particulièrement diplomate et/ou paranoïaque. Prosper esquissa un sourire amusé à la pensée d’éviter un combat; il feignait d’être tout à fait d’accord avec Ombrage pour les notes, les commentaires et la réputation. Rien de mieux que d’être le lèche-botte favori de l’enseignante la plus influente. À l’extérieur de Poudlard par contre, quand il aurait son diplôme, il apprendrait aux crétins comment se conduire grâce à sa baguette.

Un sourire discret aux lèvres, le Serdaigle entra dans la classe à la suite de deux élèves de Gryffondor qui discutaient tout bas. Il s’installa devant, dans le premier rang, déposa son sac sous le pupitre, sortit son manuel et s’adossa confortablement au dossier de sa chaise en attendant l’arrivée de l’enseignante. Alors qu’il réfléchissait à l’influence d’Ombrage sur leur prestigieuse école, la sorcière entra dans son tailleur rose, saluant poliment la classe. Le Bleu et Bronze jeta un coup d’œil aux élèves qui regardaient le tableau, les yeux pleins d’espoir, comme s’ils espéraient réellement que « Faire face à une situation offensive » ait quoi que ce soit à voir avec leur baguette. Et puis quoi encore, souhaitaient-ils aussi que l’on serve du whiskey au déjeuner, qu’on ouvre un night club dans les cachots et qu’on organise des journées « shopping » sur le budget de l’école ? Un cours du Professeur Ombrage ne faisait pas l’utilisation des baguettes, ils devraient s’y faire. Terminés les démonstrations gores, le chaos, les professeurs incompétents; ils avaient à faire à une professionnelle maintenant. D’ailleurs, l’enseignante ordonna aux élèves de ranger leurs baguettes et pendant que les concernés s’exécutaient, Prosper se redressa sur sa chaise, prêt à suivre le cours attentivement.


« Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas, il ne tient qu’à moi de vous préparer aux mieux à toutes les interrogations éventuelles de la part des Examinateurs. Ainsi, dans un cadre purement scolaire et hautement surveillé, vous serez à même d’accomplir certains sorts approuvés par le ministère, sous l’œil avisé d’un jury expert. Les résultats que vous obtiendrez à ces épreuves seront le fruit de vos travaux personnels et, également, l’aboutissement de la théorie précise et nécessaire qui vous aura été dispensée durant mes cours. »

Il n’était pas concerné par les B.U.S.E.s, ni même par les A.S.P.I.C.s, mais l’adolescent n’avait pas l’intention d’être moins motivé pour autant. Il se donnerait à cent pour cent pour des félicitations de la part du professeur Ombrage. Elle n’était pas qu’une simple enseignante après tout; elle travaillait au Ministère, et au département de la justice magique qui plus est ! Être dans les faveurs d’un membre du Magenmagot était sûrement un bon début pour une carrière au Ministère de la Magie.

« Le thème d’aujourd’hui porte sur une situation fictive qui n’arrive que très rarement, et encore, dans certains tripots mal famés. Je veux parler de la menace d’une baguette magique pointée sur votre visage. En pareil cas, que convient-il de faire ? Non, non, ne me répondez pas, ouvrez plutôt votre livre à la page 241, s’il vous plait. »

Prosper s’empressa d’obéir, tournant rapidement les pages de son manuel tout en prenant garde à ne pas les abîmer. La réponse évidente à ses yeux était de riposter sans avertissement, mais la méthode d’Eskivdur était bien entendu différente. Se doutant déjà du contenu de la page, le jeune homme baissa les yeux sur son livre et lut le paragraphe consacré à Mr. Wilbert. La négociation…Le Serdaigle grimaça légèrement à l’idée d’enlacer qui que ce soit prêt à lui jeter un sort. Pour quelle raison aurait-il envie de faire un câlin à un crétin ? Où à qui que ce soit d’ailleurs ? Bon, il avait embrassé Richester alors qu’ils se disputaient mais c’était différent. Enfin, sûrement…Bref. Un peu déçu par l’exercice qui promettait d’être le plus bel exemple de lâcheté, le jeune homme releva les yeux vers le professeur. Elle expliqua en quoi consisterait exactement la partie pratique du cours d’aujourd’hui, trop enthousiaste au goût de la plupart des élèves. Néanmoins, Prosper les vit se lever un à un pour aller affronter Ombrage. Il y eut Van Hall, qui fit un grand discours assommant, qui n’avait même pas le mérite d’être structuré. Elle aurait pu au moins composer de vrais arguments au lieu de discuter durant des heures de tout et de rien…Avait-elle lu les méthodes d’Eskivdur ? Négociation, amour et amitié, diplomatie ! Il y eut une petite Serdaigle aussi, qui eut l’audace de s’attaquer physiquement à l’enseignante : elle aurait droit à une de ces corrections…Cette pensée fit sourire le Bleu et Bronze intérieurement, qui d’un autre côté avait plutôt honte des gens de sa maison. Silver se pointa aussi à son tour et…ne fit rien, quoi de plus normal. Afin de rétablir l’honneur de sa maison, Prosper se leva lentement et s’approcha d’Ombra, les mains biens en évidence, une expression sereine au visage.

« Allons, professeur, le combat n’est pas une manière de régler un conflit. Discutons plutôt calmement de cette situation et faisons la paix. Il serait préférable pour nous deux d’éviter des blessures inutiles et, pourquoi pas, de partager l’un des meilleurs thés de la ville pour enterrer la hache de guerre. Il ne sert à rien d’être ennemis alors que nous pourrions nous entendre à merveille. Se battre ne serait qu’une perte de temps et ne nous apporterait certainement pas autant de satisfaction qu’une accolade amicale. »

Il adressa un sourire aimable à l’enseignante et un bref signe de tête avant de retourner s’asseoir à sa place, fier de sa performance. Il n’avait pas discuté inutilement, il avait proposé une alternative agréable au combat et n’avait jamais insulté son adversaire. Tout semblait parfait, il suffisait qu’Ombrage est la même vision que lui à ce sujet.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyDim 18 Oct 2009 - 15:36

Soupir. Les bras croisés sur la table, le nez enfoui dans ses manches, Emily laissait son regard glisser du bois de la table à la porte, suivre les pas de quelques élèves puis retomber sur le bois, ses aspérités, ses inscriptions avec l'encre qui imbibait le matériau trop poreux. Nouveau soupir, seule réaction de l'étudiante pour accueillir le professeur Ombrage et ses rosissantes joues, ses vêtements on ne peut plus roses et sa mocheté... rose. Pas la peine de lever les yeux pour voir à quoi ressemblait la petite sorcière. Elle était vieille (pas tant que ça), rose bonbon et ronde comme un ballon. Un garçon, sans doute un peu plus jeune qu'elle, lui demanda s'il pouvait s'asseoir à côté d'elle et elle grommela une réponse vague, signifiant son accord. D'une main, ne levant pas la tête, elle tira sur son sac pour le faire tomber au sol, et ainsi libérer la chaise. Troisième soupir. Pourquoi était-elle de mauvaise humeur déjà ?

Le cours promettait d'être ennuyeux, certes. Mais c'était de la DCFM, et c'était Ombrage aux commandes. Comment aurait-il pu en être autrement avec ce Marshmallow qui se prenait pour une enseignante ? Rien de nouveau, pas de quoi lui arracher ces grognements malheureux. Alors quoi ? Avant qu'elle n'entre dans la salle, tout allait bien. Très bien même, puisque Sir avait accepté de lui rendre sa baguette. Pas qu'elle risque d'en avoir besoin ici, mais bon. L'évènement s'était donc produit entre son arrivée en classe, et celle d'Ombrage la Ronde.


« L...rs...mm...ce. »


« Quoi ? »

Se redressant, conservant tout de même un coude sur la table pour que sa main puisse soutenir sa tête, l'adolescente fixa son voisin de table, intriguée.

« Le cours commence. »

« Oh. »

Il lui montra d'un signe de tête l'inscription au tableau et la galloise prêta un semblant d'attention au monologue (sans doute homologué par le ministère) de l'enseignante. Qu'est ce qui pouvait bien la rendre si lasse ? Toujours un peu absent, son regard suivit les élèves qui commençaient à défiler, un par un, et elle soupira de nouveau, puis sourit. C'était ça ! Le truc, l'incident, le problème, c'était les autres ! Quand elle était arrivée aussi. Elle avait passé la porte et les avait vu. Eux. Les terribles protagonistes de sa tragédie personnelle. Et ils étaient tous là, tous superbement représentés. Tous les vices, tous les malheurs. Si la vie était comme une boîte de chocolat, la salle de classe était la boîte de Pandore, renfermant tous les maux de l'humanité autour de l'ultime catastrophe naturelle, celle qui serait la cause de l'apocalypse : Ombrage... C'était quoi son prénom ? Bref. Le souci, c'était ça. Ils étaient tellement neutres, tellement tristes, désespérés et désespérants... Et là encore, alors qu'ils se présentaient devant Ombrage la Maléfique, ils étaient... malheureux.

Tous y allaient de leur remarque, de leur réflexion, mêlant réalité et fiction. Comment en étaient-ils arrivés à parler ainsi à la femme la plus horrible de tout Poudlard (Trelawney exceptée. Elle n'était pas bien méchante, mais qu'est ce qu'elle était moche !) ? Ils se moquaient, comme des lutins sur les planches d'un drôle de théâtre. Ils étaient tristes, et ils la rendaient malheureuse. Un coup de coude dans les côtes là fit revenir sur le sol écossais et elle adressa un nouveau regard surpris à son voisin de table.


« Page 241, tu devrais suivre un peu. »

Un sourire d'excuse étira ses lèvres et l'adolescente obéit à son camarade. Page 241... Du livre de Wilburt Eskivdur qu'elle... n'avait pas dans son sac. Oh. Cette fois, le soupir vint de son compagnon qui fit glisser son propre livre vers elle. Alors. Nous disions... Un énoncé ridicule pour un cours idiot. Parfait. Pas besoin de plancher des heures sur le sujet pour se rendre compte que ça ne tenait pas debout. Quel imbécile irait discuter de tout et de rien, échanger des banalités avec un imbécile encore plus idiot qui voudrait le tuer. Aberrant. Et elle allait devoir passer. Elle se leva doucement, avança lentement et se planta devant ombrage, un sourire timide sur les lèvres. Bon. Le crayon se leva, et la gamine réfléchit. Que dire, que faire ?

Proposer un thé, comme cet idiot de Prosper ? Mh. S'il s'agissait de Cadfael, elle pourrait proposer une tranche de bara brith. Cadfael ou n'importe quel autre gallois d'ailleurs. Mais l'expression sévère de la bonne femme en face d'elle lui indiqua que ça ne marcherait pas. Damn ! Quel idiot discuterait en face de ça ? Trouver une idée, vite, vite.


« Euh... »

Cherche encore Emily, imagine. En face d'un méchant. Deux mètres de haut, autant de large. Une véritable armoire à glace. Une baguette à la main, un sourire édenté. Une barbe de trois jours et un oeil injecté de sang. Le regard vicieux, malsain. Imagine Emily. Plus que deux minutes avant qu'il ne lance un sort. Éviter l'inévitable. Pas de violence. Fuir. Il fallait fuir très très très loin. Allez Emily. Deux mètres de haut !

« Euh... »

Le rouge lui monta aux joues et elle se mordit la lèvre, absorbée par son imagination débordante. Elle déglutit, blêmit pour rougir de plus belles et serra les poings nerveusement.

« J'peux aller aux toilettes ? »

C'était idiot, mais elle n'avait rien trouvé d'autre. Personne ne pourrait résister à une telle feinte. Pas même son demi-géant monstrueux et imaginaire, pas même Ombrage qui, d'un signe de tête agacé, donna son accord. Gagné. Un grand sourire fendit les lèvres d'Emily qui inspira à pleins poumons, qui sortit, heureuse et soulagée, non sans avoir adressé un signe victorieux à son voisin. Elle passa la porte, la referma dans son dos et se figea. Bon, et maintenant ? Parce qu'elle n'avait pas vraiment envie d'aller aux toilettes, en y songeant.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyVen 23 Oct 2009 - 16:51

Parfaitement vêtu, avec un masque de parfait élève vissé sur la figure contenant en proportions parfaites ce qu’il fallait d’attention, de concentration et d’ennui, Cennyd restait parfaitement stoïque sous les caresses d’un pied féminin jouant avec sa jambe sous la table. L’on passait le temps comme on pouvait et son statut de Chef de la BI lui donnait un prestige tel que certaines filles se battaient pour avoir l’honneur de lui être agréable. Sans mauvais jeu de mot, c’était le pied.

La moitié supérieure de son corps, évidemment, ne montrait rien. Le Serpentard notait religieusement chaque mot sortant de la bouche du crapaud rose, ne tombant évidemment pas dans le piège grotesque de la partie pratique. Ils étaient donc si bornés que près de six mois après la rentrée scolaire ils n’avaient toujours pas compris ? Le but d’Ombrage n’était pas de leur apprendre à se défendre mais bien de les inhiber pour qu’ils ne sachent pas comment agir en cas d’attaque et les rendre plus facile à contrôler, plus crédules et apeurés afin d’étendre le pouvoir politique de son ministre bien aimé. C’était pourtant clair et il n’y avait que les imbéciles pour ne pas avoir saisit un objectif aussi transparent. En même temps, ils utilisaient toute leur énergie à se battre contre le courant au lieu de l’utiliser à leur dessein. Quand il pensait qu’ils étaient idiots !

En tout cas, Eskivdur (qui n’avait de dur que le nom) entrait parfaitement dans ses vues. L’irlandais se demanda une seconde si le manuel n’avait pas été écrit pour cette seule année voir si l’éminent professeur n’était pas simplement un alias de la femme rondelette qu’ils avaient devant les yeux. Ce n’était pas impossible et, étendant les jambes pour ordonner à la midinette (il faudrait qu’il essaie de se souvenir de son prénom d’ailleurs) de le laisser tranquille, il se mit à comparer attentivement les différences de style et de discours entre le professeur et le manuel. Cette tâche, simple au demeurant, réussit à l’occuper au moins jusqu’à la partie pratique. C’était là que la partie vraiment chiante du cours commençait. Parce qu’écouter la Grande Inquisitrice, ça allait, ce n’était au fond qu’une question d’habitude mais devoir se farcir les argumentaires bancals de ses condisciples, c’était plus qu’un McAyr normalement constitué pouvait supporter sans un moins une ou deux grimaces de déplaisir.

Enfin, son tour vint. Souriant, sur de lui, le jeune homme se leva, prêt à faire agir son charme légendaire sur la vieille femme qu’il savait déjà toute acquise à sa cause. Il marcha vers elle, tranquille, fit une pause pour bien se mettre dans son personnage et tomba à genoux, bras écartés, en un joli « boum » destiné à faire sursauter toute la classe et attirer l’attention sur lui. Ce n’est d’ailleurs qu’une fois qu’il sentit les regards dans son dos qu’il commença.


« Tuez moi, Madame, tuez moi, car depuis que j’ai eu le malheur de vous avoir offensée, rien ne me parait plus doux. Je donnerais ma vie, ma jeunesse, mon argent, mon titre même si cela pouvait m’assurer de trouver grâce à vos yeux et de rattraper une erreur que seule mon innocence et mon désir de vous plaire ont pu provoquer. Si vous me donniez ne serait-ce qu’une infime chance de réparer mon erreur, je deviendrais à jamais votre serviteur le plus dévoué, votre admirateur le plus fervent. »

Doucement, il se releva d’un mouvement souple du bassin, baissant poliment les yeux pour laisser à son interlocuteur sa pseudo supériorité. Il hésita une ou deux fois, comme pris d’une timidité feinte, puis, en un acte de bravoure qu’Eskivedur aurait probablement réprouvé, il se saisit de la main tenant le crayon et la serra dans les deux siennes.

« Imaginez seulement, Madame, ce que nous pourrions faire ensemble, avec moi sous votre conduite éclairée pour illuminer mes pas, mon enthousiasme et mon amour totalement à votre service. Imaginez. Vous, moi, nous. »

Il enleva sa main droite, garda celle d’Ombrage dans la gauche et, poli, doux mais ferme, la porta délicatement à ses lèvres dans le plus pur respect des traditions sorcières. Il la redescendit alors, la serra très brièvement, la lâchant enfin, comme à regret. Il était temps de conclure. Dans tous les sens du terme.

« La décision, comme mon être, vous appartiennent. »

Si avec ça il ne battait pas le nul à plate couture, c’était que la Grande Inquisitrice n’avait plus rien d’une femme.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyVen 1 Jan 2010 - 3:12

Ayez pitié de moi !
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Vium ! C’était la course. Elle ne devait pas arriver en retard. Sinon ce serait le drame pour elle. Elle courait très vite, les bras derrière le corps. Elle évitait sans difficultés les obstacles. Elle commença à descendre les escaliers.
Elle rentra en courant dans la grande salle. Elise venait de terminer son parcours. Elle se dirigea à pas rapide vers la table des Poufsouffles. Sur la table, il y avait un gros gâteau au chocolat. Toute la matinée, elle avait rêvé de ce moment. Elle était au paradis. Gourmandise, gourmandise quand tu nous tiens… Elise prit le gâteau et le mangea en une bouchée. Elle contempla sa montre. Il fallait qu’elle se dépêche pour ne pas arriver en retard… En voyant qu’il restait un dernier bout de gâteau au chocolat dans une assiette, elle fut tenté d’en manger un, mais il ne fallait pas. Non, il ne fallait pas être trop gourmande. Pourtant, elle ne put s’en empêcher. Le gâteau lui marmonna :
« Mange-moi ! Mange-moi ! » Croyant à ces hallucinations, c’est avec un grand sourire qu’elle répondit : « D’accord ! ». C’est ainsi que la dernière part finie dans le ventre de l’ogre Welston. Elise prit son temps pour déguster ce bout de chocolat. Il ne restait plus que quelques miettes sur l’assiette. Elle prit la serviette la plus proche d’elle et s’essuya tout doucement la bouche en gardant son sourire coquin. Elise mit son sac sur son épaule et se dirigea vers la sortie de la grande salle. Son prochain cours était avec MADAME Ombrage. C’est fou comme elle était moche !

La petite Elise Welston, arriva enfin en cours. Elle s’assit à sa place habituelle et sortit sa baguette et ses bouquins de cours. Il ne suffisait plus qu’à patienter le crapaud rose ! La Poufsouffle se tourna les pouces en regardant le plafond ! Zut alors, Ombrage était toujours à l’heure ! En effet, elle était déjà présente, en train de donner les consignes. Quand Ombrage leur dit qu’il fallait ranger les baguettes, Elise perdit complètement tout espoir de faire cours. Elle prit avec violence et colère sa baguette et ses livres puis les rangea dans son sac à dos.

« Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas, il ne tient qu’à moi de vous préparer aux mieux à toutes les interrogations éventuelles de la part des Examinateurs. Ainsi, dans un cadre purement scolaire et hautement surveillé, vous serez à même d’accomplir certains sorts approuvés par le ministère, sous l’œil avisé d’un jury expert. Les résultats que vous obtiendrez à ces épreuves seront le fruit de vos travaux personnels et, également, l’aboutissement de la théorie précise et nécessaire qui vous aura été dispensée durant mes cours. Le thème d’aujourd’hui porte sur une situation fictive qui n’arrive que très rarement, et encore, dans certains tripots mal famés. Je veux parler de la menace d’une baguette magique pointée sur votre visage. En pareil cas, que convient-il de faire ? Non, non, ne me répondez pas, ouvrez plutôt votre livre à la page 241, s’il vous plait. »

Qu’est-que ça pouvait bien raconter ce baratin ? C’est du bla-bla oui ! Elise avait plus envie de s’occuper de son petit estomac qui gargouillait que ce qu’Ombrage disait. Complètement rabattue sur sa table, elle avait les yeux lourds. Elise fermit petit à petit ses yeux. D’un coup, elle se claqua elle-même. Elle devait se préoccuper du cours de Défense contre les forces du Mal et non de son appétit. Chacun a leurs tour, un après un , les élèves passèrent devant le crapaud rose. Rien d’intéressent pour Elise… Elle sortit un gros livre qu’elle avait emprunté dans la bibliothèque de Poudlard puis posa sa tête dessus. Elle ferma les yeux. Elle compta : *1 mouton, 2 moutons, 3 moutons, 4 moutons, 5 moutons etc…* Mais il y avait un problème, ces moutons n’étaient pas normaux. Ils avaient tous la tête d’Ombrage ! Etait-ce un beau rêve ? Non, c’était tout le contraire ; cela voulait dire qu’elle s’était endormie en classe ! Elise se réveilla en sursaut. Elle regarda le professeur de défense contre les forces du mal avec de gros yeux rond. De toute façon, elle ne pouvait plus réfléchir, c’était à son tour de passer devant Ombrage. Mais qu’est ce qu’il fallait faire ? Elle n’avait toujours pas comprit. Elise se mit devant le professeur qui tout à coup lui pointa sa baguette. Elise se mit à paniquer. Comme dans les films d’horreur, elle éleva ses mains :

« Mais Professeur ! Vous n’allez tout de même pas me tuer ?! Ayez pitié de moi ! dit Elise en tremblant. Ce n’est pas ma faute si j’ai mangé le gâteau, c’est lui qui m’a forcé ! Ce n’est pas ma faute aussi si je sens mauvais des pieds ! Et je suis désolé d’avoir mis en bordel dans votre bureau ! Elise se mit à genoux. Ayez pitié de moi professeur ! »

Des larmes coulèrent sur les joues de l’enfant. Ayant peur du professeur, elle se dépêcha de se faufiler derrière une table qui était au fond de la classe et se cacha derrière son sac. Le reste de l’heure, elle y resta dissimulée. A la sonnerie, elle sortit en courant de la salle pour prendre l’air et respirer un bon coup.
[Premier RPG de l'année 2010]
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Clara Lenoir
Clara Lenoir
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    NUNCABOUC
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyJeu 18 Fév 2010 - 21:33

    Les élèves passaient un par un, sous le regard attentif de la petite Clara. Il pouvait être intéressant de garder le meilleur de chacune des prestations. Sa surprise fut totale, lorsque des étudiants tels que Ventdunord, Swart, Van Hall et d’autres osèrent exposer leurs quatres vérités. C’était bien courageux, mais complètement fous. La prestation de Silver, quand à elle, fut d’un spectacle grandiose. Clara arrivait en quelque sorte à ‘’s’identifier’’ à ce garçon. Oui, il était silencieux, mais il dégageait quelque chose… Pas de la vitalité, mais autre chose. La petite Serdaigle n’avait jamais osé aller vers lui. Silver avait perdu toute la notion de la vie. Elle, elle en avait encore. Il fallait peut-être mieux ne pas le suivre dans sa dépression.
    Puis, il y avait ceux qui respectaient les consignes. C’était le plus sage à faire. La petite Clara se sentait obligé de respecter cette voie. En effet, elle ne souhaitait pas se faire remarquer et l’idéal était de faire l’exercice, comme une élève studieuse. Pas de révolte, pas de non participation. Certes, elle n’aimait pas le professeur de Défense Contre Les Forces du Mal. Mais la vieille femme l’intimidait aussi. De plus, elle craignait trop le renvoi, si son statut de loup-garou été découvert. Discrétion était donc de mise. Clara se fondrait dans la foule. Ombrage n’y verrait que du feu. Une petite fille, timide. Rien de plus.
    Ce fut bientôt son tour. Clara prit place devant son professeur. Lorsque le crayon d’Ombrage fut pointé sur elle, elle le contempla un moment, songeuse. Comment réagirait-elle ? Elle repensa à la nuit où Greyback avait débarqué chez elle. Chez les Lenoir. Ce soir là, elle était resté immobile, pétrifiée par la peur. Elle avait alors 7 ans. Mais sa mère, elle, était intervenue. Qu’avait-elle fait ? Dialoguer ? Clara ne savait plus. Elle s’était évanouie, avant d’être mordue.
    Elle continuait de rester immobile. Le regard fixait sur le crayon. Silence. Clara ne savait comment réagir. Elle ne cherchait pas imiter Cyril Silver. Elle cherchait les mots justes. Mais c’était le trou noir. Et la pauvre Clara sentait les regards de ses camarades viraient sur elle. Elle ne voulait pas être le centre d’attention. La panique s’empara de la gamine. Elle recula d’un pas. Son regard se tourna vers ses camarades, puis vers le crayon. Elle voulait quitter cette salle. Mais pour cela, elle devait faire un minimum. Elle devait dialoguer avec Ombrage, essayer de remplir les critères d’évaluation.


    « Je ne vous veux aucun mal, marmonna-t-elle. Baissez votre baguette, s’il-vous plait. Un combat ne nous mènera à rien… »

    Un silence. Un nouveau pas en arrière. Sa prestation était médiocre. Mais elle ne chercherait pas à rattraper le coup. Ombrage était toujours devant elle, son crayon toujours pointé sur elle. Tant pis pour la note. Elle avait essayé. Un nouveau pas en arrière. Elle se mordit la lèvre et baissa la tête. Puis elle tourna les talons. Elle se réfugia dans un coin, s’accroupit par terre et se frotta les yeux. Elle ne devait pas pleurer. Ce n’était qu’un exercice après tout. Mais, voilà, Clara n’était pas fière d’elle-même. Oh non. Pas fière du tout.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyVen 19 Fév 2010 - 22:18

Mathieu Lenoir entra dans la classe de défense contre les force du mal. Il n'était pas en retard, ni en avance. Et comme tout ceux qui arrivent à l'heure pile, il n'y a plus de place au fond ! Il balaya du regard la salle et aperçut la personne qu'il recherchait. Elle était là, assise toute seule, l'esprit un peu ailleurs. Elle regardait par la fenêtre et la lumière qui pénétrait par les vitres illuminait ses boucles brunes. Ses yeux clairs se posèrent sur ses ongles qu'elle rongeait toujours. Mathieu l'observa quelques secondes de plus, puis s'avança vers elle. Un sentiment de protection s'était répandu en lui, et il se sentait obligé d'être auprès d'elle pour toujours. Comme il aurait toujours du le faire. Mais le passé c'est le passé Mat'. Il a tourné la page, lorsqu'il a enfin retrouvé sa petite soeur. Son innocente, timide et ravissante petit soeur. * Je serais toujours là pour toi, Clara. Je te le promets. * Cette promesse... Il se l'était faite des centaines de fois cette année. Et pour l'instant tout se passait bien, il espérait de tout son coeur que ça continue. Il se prit les pieds dans un sac, mais se rattrapa à la table voisine de celle de Clara Lenoir. Celle-ci se retourna surprise. Il se redressa et lui fit un grand sourire. Elle lui sourit à son tour. Sans s'excuser auprès de la serpentard dont il avait bougé le sac, il s'assit auprès de sa soeur. Il ouvrit la bouche pour lui dire au moins un "salut", mais le professeur Ombrage venait d'entrer et de lui couper la parole. La tradition impose, le crapaud leur dit son magnifique : « Bonjour les enfants ! » et comme tous les autres Mathieu répondit d'un ton lasse et blasé. Il se retourna vers sa soeur se demandant comment elle allait. Ils parlaient souvent mais Mathieu était pudique et il n'osait pas poser à Clara des questions embarrassantes. Il aurait bien aimé lui demander si elle avait un petit copain ou si elle avait déjà essayer de fumer. Des questions qui paraissent banales aux yeux de certains adolescents, mais Mathieu avait peur. C'est sûrement l'émotion qui le dévore le plus. Avant que Clara ne se fasse mordre, il ne la possédait pas encore. Enfin si, mais pas autant. Il avait peur du noir, peur du grincements des pas dans l'escaliers, mais rien de plus. Or, après la transformation de sa soeur, il avait changé. Ca avait été le déclencheur. Il dormait mal, toujours secoué de cauchemars les plus terrifiants les uns que les autres. Peur que quelque chose aille mal, que Clara ne guérisse jamais. Peur, peur... Et elle n'avait fait qu'augmentée lors de la disparition de la jeune fille. ll pensait que le fait de la retrouver, le calmerait. Il pensait qu'il allait changer, redevenir un adolescent des plus normaux. Mais non, rien. Tout s'était peut-être accentué, à vrai dire. Maintenant, il avait peur qu'elle disparaisse de nouveau. Que lors d'une de ses transformations, le remède n'agisse pas correctement. Qu'elle se blesse dans ces bois dangereux, qu'elle se perde et se fasse attaquer par je ne sais quelle bête.
Mathieu entendit les élèves autour de lui, prendre leurs affaires, tel des robots programmés à cette heure précise et faire ce geste ci, ce geste là. Soupirant légèrement, Mathieu prit son livre comme les autres. Ils avaient loupé les explications du crapaud trop occupé à penser dans son coin. En fait, il ne faisait que cela en ce moment : penser. Il était devenu beaucoup trop préoccupé. Rapidement, Mat' lut les titres notés au tableau puis jeta un coup d'oeil sur la page de Clara. La 241. Il calcula rapidement, deux plus quatre plus un égal à sept. Le chiffre sept, le chiffre qui symbolise la perfection. Les sept merveilles chez les moldus, les sept couleurs de l'arc en ciel. Mathieu médita dessus. Il ne croyait pas trop en ces choses là, c'était pour lui, un simple jeu, qu'il faisait lorsqu'il voyait des nombres. Il le faisait pour les dates, mais aussi pour les prénoms. Son prénom correspondait au chiffre 4. Le quatre qui correspond symboliquement au destin ou au libre arbitre. Mathieu ne croyait pas non plus au destin. Pour lui, personne n'avait écrit un jour que sa soeur deviendrait un loup-garou. Et si cette personne existait vraiment, c'était un monstre. Rien de plus. Ce sujet énervé, en effet Mat'.
Le Serdaigle venait de finir de lire ce texte assez court heureusement. Court mais toujours aussi ennuyeux. Mathieu se demandait comment pouvait exister un homme tel que Wilburt Eskivdur. Mathieu pensait que cet homme était soit fou ou inexistant, c'était juste un livre écrit par quelqu'un du ministère de la magie et qui devait l'écrire pour Ombrage. Bref, un torchon de stupidité sans queue ni tête. Mathieu jeta un nouveau coup d'oeil vers Clara. Il aimerait lui parler. Il se tourna vers Ombrage qui regardait de son regard hautain les élèves, son sourire toujours aussi figeait sur ses lèvres. Il ouvrit la bouche, profitant de l'occasion mais de nouveau Ombrage l'interrompit. De sa petite voix de fillette, elle invita ses élèves à venir se faire menacer.
*Mon dieu !* pensa Mathieu. *Elle est vraiment folle !*
Mathieu observa impressionner, la première élève se lever et s'avançait face à Ombrage qui pointa son crayon sur la jeune fille. Mathieu écouta Lara puis Damien Swart qui fit plus court. Grace, une Poufsouffle, elle joua le jeu suivit de Reem, la rebelle et Erin Val Hall. A peine avait-elle dit ses deux premières phrases, Mathieu s'endormit. Comme les trois-quart de la classe. L'autre quart résista jusqu'à la moitié. Tout le monde se réveilla en un même mouvement lorsque la Serdaigle termina magnifiquement en répliquant au crapaud : « Vous avez fait tomber votre crayon, professeur. » Mathieu sourit, se retenant de pouffer de rire. Certains ne se gênèrent pas et reçurent comme réponse un regard glacial du crapaud qui tout de suite après repris son sourire mielleux, ce qui fit désespéré Monsieur Lenoir. De l'action suivit Erin, encore une Serdaigle qui, elle utilisa une méthode un peu moins bavarde. Le souffle coupé par l'audace de la Serdaigle, Mathieu l'observa se remettre à sa place plus rapidement que quand elle l'avait quittée. D'autres élèves passèrent ensuite, chacun utilisant leur stratégie. Arrivé à une certaine Elise, jeune Poufsouffle, Mathieu pensa qu'il allait bientôt passer. Juste après Clara ! Et il n'avait pas pensé à son discourt ! Non, il était au spectacle ici, au théâtre ou chaque acteurs avaient un rôle précis qu'il jouait parfaitement. Tout ceci amusé bien sûr Mathieu, bien qu'il ne le montrait peu. Mais trêve de plaisanterie Mat', tu dois travailler maintenant ! Et il ne perdit pas son temps. Il réfléchit rapidement à, lui aussi quelle stratégie il pourrait utiliser. Il décida de se plier aux conditions de Ombrage. Il ne pensait pas qu'il était soumis, mais il préférait juste éviter les ennuis et remonter un peu sa moyenne. Ou du moins essayer. Il regarda Clara et remarqua qu'elle avait pâlit. Elle semblait un peu stressée. En tout cas, son refus d'y aller se lisait parfaitement sur ses traits. Il voulut lui prendre la main pour la rassurer mais, elle se levait déjà et Mathieu retient sa main et se contenta de regarder avec anxiété sa petite soeur s'avançait telle une condamnée à la peine de mort. Clara était la petite mouche jeune et inoffensive devant le crapaud aussi laid qu'une tarentule mais dans un autre genre. Mathieu oublia aussitôt son travail oral et inquiet, observa avec attention la prestation de sa petite soeur. *Allez Clara ! Défends toi !* Mais Clara n'était pas en télépathie avec son grand frère. Le silence se fit assez long, sans que personne ne parle et encore moins l'intéressée. Mathieu entendit à peine se que venait enfin de dire Clara qui déjà courait vers le fond de la salle qui allait devenir son refuge. Mathieu voulut instinctivement allé la rejoindre, mais c'était à son tour de passer. Il se leva, les yeux tournés vers sa soeur puis regarda le professeur Ombrage qui l'attendait. Hésitant d'une seconde, Mathieu finit par se diriger vers Ombrage. Il réglerait d'abord son problème à celle-là, puis irait rassurer sa protégée. D'un pas déterminé mais en allant pas trop vite non plus, il se positionna devant l'estrade. Il n'était quand quatrième année, mais Mathieu était grand pour son âge est dépassé d'une tête Ombrage debout sur l'estrade. Mais cette avantage de taille n'avait jamais aidé Mathieu ou rarement. Il suivit la main du professeur, tenant la baguette, se dirigeait vers son nez.

« Professeur, j'ai du travail. Excusez moi. Je vais me retourner et si vous m'attaquez vous ne serez qu'un lâche devant ses témoins... Un lâche, qui attaque quelqu'un avec un crayon. Original. » suivit d'un petit sourire provocateur. Oups, le fait que Clara n'aille pas très bien, l'avait mit dans tout ses états !

Aussitôt dit, aussitôt fait, il tourna le dos au crapaud et se dirigea vers la jeune fille recroquevillée dans le fond de la pièce. Il s'assit à côté d'elle et prit sa main dans la sienne.

« Je suis là Clara. Ce n'est rien. Je serais toujours là pour toi. » * Une sorte de moi et toi contre le monde. Toi et moi toujours ensemble, plus jamais séparés. * « Je te le promets. »
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptySam 20 Fév 2010 - 15:24

« Cap de te foutre de la tronche du prof aujourd'hui ?
- C'est comme si c'était déjà fait et après tout c'est une habitude chez moi.
- Quand tu te fais interroger alors ! Si elle ne te pose pas de question, tu lèves la main alors.
- Je pourrais te parier cinquante gallions pendant deux heures de cour même ! Mais je ne veux pas te ruiner, mon cher Tony chéri ! » Elle accentua "mon cher Tony chéri" en prenant un fort accent de duchesse, en rouant bien les "r" et en faisant duré le "ri" de chéri, tout en souriant. Là elle venait de ce moquer de lui. Un point pour elle. Les deux élèves entrèrent en classe. Le Gryffondor, Tony, s'assit avec des camarades de sa maison et France rejoignit les siens qui imaginés une nouvelle façon de faire hurler Ombrage pendant cette heure de cour. France lança de grands sourires à ceux qu'elle connaissait, impatiente de commencer son spectacle. Quoi de mieux que de se produire devant une salle bondée d'élèves qui haïssait Ombrage ? France arriva aux quatre tables de Poufsoufles et posa ses deux mains sur une, sûre d'elle, en les regardant tous les uns après les autres.

« Moi j'ai déjà mon pari. Qui renchérit ? » dit-elle avec un sourire qui aurait put illuminer la salle tellement il était grand.

Le professeur Ombrage entra dans la salle et les voix cessèrent presque aussitôt. France ne se gêna pas et finit de rire pendant que les autres saluaient le crapaud. La Poufsouffle n'avait pas besoin de beaucoup réfléchir pour trouver le moyen de ridiculiser Ombrage, elle pensait à se lever et complimenter la tenue du professeur en expliquant que sa grand-mère moldu possédait la même. C'était peut-être pas assez explosif, mais en attendant, elle n'avait pas trouver mieux. Elle pouvait se servir de Devil, son fidèle animal de compagnie qui dormait dans un coin de son sac mais elle l'avait déjà utiliser pour la métamorphose, où le professeur Mac Gonagall lui avait mit une retenue. Pas de chance ! La cinquième année posa le pour et le contre puis décida que le moment venu, elle improviserait. C'était ce qu'elle préférait le plus au théâtre ! L'improvisation. A chaque fois qu'elle avait l'occasion d'improviser, elle se sentait libre. Pas de texte écrit à apprendre. Elle n'était plus la marionnette de quelqu'un qui voulait qu'elle pleure ou qu'elle cri de fureur. Comme vous pouvez l'avoir deviner, France est une folle amoureuse du théâtre et depuis toute petite. Ses parents, grands bourgeois moldus de Londres amenaient souvent leurs enfants voir des pièces de théâtre. Sarah Tyler Kearny les emmenait plus voir leur père faire du piano, mais France réclamait toujours du théâtre. Que ce soit des comédies ou des tragédies, peu lui importé. Quand elle était revenue pour l'été à la fin de sa quatrième année, sa mère lui avait acheté une place pour une pièce de théâtre qui était un grand classique : Antigone de Jean Anouilh. C'était une tragédie peut-être, mais France avait adoré. Elle ne pouvait pas vraiment expliquer pour, Craig sûrement, son frère, l'aurait pu car il savait manier les mots, mais elle non. A six ans, sa mère lui avait payé des cours de théâtre, malheureusement le jour J où il présentait leur spectacle sur scène devant les parents, elle avait modifié tout son texte et l'histoire ne voulait plus rien dire et ses camarades s'étaient enfuis dans les loges tellement ils ne savaient plus quoi dire. Finalement, France se fit virer.
La Poufsouffle revient de son petit nuage de souvenirs, lorsqu'une amie lui donna un coup de coude dans les côtes. Elle voulait faire un nouveau pari en fonction de l'activité proposé pas Ombrage. France n'avait rien écouté et rien lut de ce qui était demandée, sa camarade lui expliqua donc ce qu'il était demandé de faire en ajoutant son avis personnel. France lut la page 251 et remarqua que sa ne collait pas avec ce qu'on venait de lui raconter. Elle vit le bouquin d'un voisin ouvert à la page 241 - 242 et décida de lire la première page. Cette fois c'était plus approprié. France se pencha vers sa camarade Wendy.


« Tu proposes quoi alors comme nouveau pari ? La Poufsouffle sourit, ravit que France soit intéressée.
- Es-tu cap d'utiliser une phrase de toutes les prestations qui passent avant toi et les redire dans ta prestation ? »
France se reconstitua la phrase de Wendy dans la tête et lorsqu'elle comprit enfin accepta sur le champs. De quoi n'était-elle pas capable, après tout ? Doucement, France déchira une feuille de son livre où il y avait peu d'écriture et beaucoup d'espace blanc puis joua le jeu en notant une phrase que chaque élèves disaient en passant devant le crayon de Ombrage. La première a passé était une Serdaigle de quatrième année du nom de Lara. France écouta avec attention ce qu'elle disait. Et croyez moi, c'était la première fois, qu'elle écoutait aussi attentivement dans un cours de Défense Contre les Forces du Mal depuis que Ombrage y enseignait. Un fois finit, France nota la phrase qui lui convenait : "Que dois-je dire ?" Avec ça, elle pouvait faire tout ce dont elle voulait. C'était au tour de Damien Swart en septième année, qu'elle connaissait de vue puisqu'il faisait partie de la même maison qu'elle. Celle-ci nota : "Je n’ai pas le droit d’utiliser ma baguette." Là aussi elle pouvait faire ce qu'elle voulait avec cette phrase. Les trois gallions qu'elle avait parié avec Wendy se rapprochaient, mais il restait de nombreux élèves à passer avant qu'elle y aille à son tour. Grace Geller passa ensuite. France la connaissait mieux, puisqu'elles étaient de la même maison et de la même année. Celle-ci joua le jeu comme il était demandé, ce qui était préférable pour éviter les ennuis et les sales notes. France releva : "Faites-moi confiance, pourquoi essaierais-je de vous nuire ?" Une très jeune Serpentard passa. Une certaine Reem. France resta sans voix. Elle avait dit son texte en une phrase, sans point, que le point final. *Sa ça va être chaud !* Elle se tourna vers Wendy et lui demanda si elle pouvait prendre qu'une partie. Celle là accepte, et heureusement. France ne nota donc que : " J'aimerais aussi que vous m'indiquiez quand va cesser cette plaisanterie et quand va VRAIMENT commencer le cours de Défense contre les Forces du Mal... " Les choses se compliquaient et encore plus quand Erin Van Hall passa. France crut qu'elle allait mourir d'ennui. Après tout elle avait le choix, mais elle avait du mal à ne pas tomber de sommeil. Elle choisit une phrase du début, puisqu'elle avait somnoler pendant la deuxième : "Alors, il y a diverses solutions qui s’imposent à nous." Son texte commençait à germé dans son esprit, ce ne serait pas facile du tout, elle le savait. Une méthode beaucoup plus musclé et audacieuse arriva avec une jeune Serdaigle du nom de Evelyn. France n'est que le choix de prendre : "Si vous permettez". Après l'action, suivit le silence. Dominant de deux tête toute la classe, Cyril s'avança vers Ombrage. Ce fut elle qui parla la première. France ne nota rien, donc pour cette prestation qui lui coûtera cher. Arriva encore un autre Serdaigle du nom de Prosper, tout le monde le connaissait comme l'intello méchant. Bizarrae, souvent les intellectuels étaient à lunettes. Il fut l'un des rares à jouer vraiment le jeu et à respecter toutes les consignes. France releva sa phrase : "Il ne sert à rien d’être ennemis alors que nous pourrions nous entendre à merveille." Une fois Prosper eut finit son charabia d'idiotie arriva une camarade de maison de France. Elle s'appelait Emy et France devient aussi rouge qu'elle lorsque celle-ci dit :
« Je peux aller aux toilettes ? »
Elle devait dire ça aussi dans son discourt ? France réfléchit et opta plutôt pour le "heu...". Après tout ça faisait partit de sa prestation. Non ? Après la Poufsouffle, se présenta face à Ombrage, l'élève de Serpentard Cennyd. Connu pour avoir conquis toutes les filles de Poudlard. *Laisse moi rire.* Celui-ci avait conquis, on aurait bien dit, Ombrage. D'habitude ses conquêtes étaient plus jeunes et jolies. Mais bon... Pourquoi pas. France releva de son de sa prestation "Imaginez" qu'il avait dit avec un tel ton qu'Ombrage avait littéralement voyagé sur ce mot. Aurait-elle la même réaction lorsque France le prononcera ? Pas sûr !
Une jeune Poufsouffle du nom de Elise passa et France retenue : "Mais professeur !". Celle-ci observa les larmes de la jeune fille et se dit qu'Ombrage en avait fait couler bien d'autres. Laissant échapper un léger soupire de tristesse, elle observa l'avant dernière prestation avant que ce soit à son tour. La petite Clara Lenoir perdit elle aussi tout ces moyens et France garda comme phrase : "Un combat ne nous mènera à rien."C'était au tour de Mathieu Lenoir à présent, le frère de la jeune Serdaigle. Celui-ci fit court et France nota : "Excusez moi."
C'était maintenant au tour de la Poufsouffle de cinquième année, connue pour dvéorer un gâteau au chocolat entier en ayant toujours faim après avoir manger les dernières miettes en un temps record de une minute et quarante secondes. France avait peut-être fait que un an de théâtre à l'âge de six ans mais elle avait continué à en faire toute seule. Elle écrivait ses propres pièces, très très courtes bien sûr mais elle les apprenait pas coeur. Ainsi sa facilité à mémoriser les choses avait augmenté au fil des années. Et aujourd'hui, elle connaissait par coeur les phrases qu'elle venait d'écrire. Elle n'avait pas une mémoire photographique mais elle était tout de même excellente. France se leva, lança un clin d'oeil bien appuyer et voyant à ses amis puis remonta l'allée. Tous les regards étaient tournés vers elle, elle n'aimait pas vraiment ça. Etre le centre d'attention n'était pas son but, ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Elle arriva à l'estrade, tourna à gauche puis se postionna face au professeur Ombrage qui ressemblait plus que jamais à un crapaud ! France retient malgré tous ces émotions qui étaient un mélange de dégout et d'envie de rire laissant son visage devenir lisse. Ombrage pointa son crayon sur elle et France commença son rôle. Ses traits se modifièrent, elle se recroquevilla légèrement, se lisant sur son visage et peu de peur mais surtout de l'étonnement. Elle n'attendit pas trois milles ans pour commencer son discours. Secouant légèrement la tête de droite à gauche elle débuta :


« Comment est-ce possible ? Mais professeur, qu'ai-je fais ? Que dois-je dire ? Il y a diverses solutions qui s'imposent à moi : Je pourrais me mettre à genoux et vous supplier, ou je pourrais ne rien dire et vous laissez faire. Mais devant ses témoins, vous aurez des ennuis, donc je vous propose que nous parlions toutes les deux. Ensemble. Je n'ai pas le droit d'utiliser ma baguette, mais je vous assure que je ne comptais pas l'utiliser ! Jamais je n'aurais essayer de me défendre avec la violence contre une personne telle que vous ! Faites-moi confiance professeur, pourquoi essaierais-je de vous nuire ? Doucement , France cligna des yeux et mit sa main devant eux, pliant légèrement les genoux, le dos un peu en arrière. Excusez-moi. Votre, heu... beauté m'éblouit et je ne peux qu'être horrifier devant ceux qui osent dire qu'il vous aurait lancer un sort. Je ne suis pas de leur avis, professeur. Ceux qui vous disent, je cite : j'aimerais aussi que vous m'indiquez quand va cesser cette plaisanterie et quand va vraiment commencer le cours de Défence Contre les Forces du Mal, je n'en crois pas mes oreilles. Vous qui en faites tant pour nous ! Mais vous êtes entrain de me menacer et je peux que de me demander pourquoi. Un combat ne nous mènera à rien et il ne sert à rien d'êtres ennemis alors que nous pourrions nous entendre à merveille ! Réfléchissez, professeur quelques instants et imaginez ! »

Sur cette fin, France écartait les bras comme pour montrer autour d'elle et que Ombrage s'imagine autre chose. Pour le coup, France s'était bien moquée de Ombrage (pour être polie), et sa note serait sûrement très salé, mais d'un autre côté elle avait répondu aux consignes et elle venait de remporter ses deux paris. Elle avait bel et bien utilisé une phrase des élèves passés avant elle. Ils auront sûrement vu le plagiat de France, mais qu'importe pour elle, elle était juste cap de tout !
France retourna à sa place où Wendy faisait de grands yeux de surprise et de joie.


« Tu sais bien qu'il ne faut jamais parier avec moi ! » dit-elle avec un grand sourire pendant qua sa camarade lui donnait trois gallions.


[Ce RPG n'a pas été facile >.<]
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptySam 20 Mar 2010 - 11:02

    Justin sorti de son cours de Sortilèges et Enchantements. Il avait eut de bons résultats et semblait être fier de lui. Bosser jusqu'à 2h du matin avait enfin payé ! Non pas qu'il se mit dans la tête de bosser comme un arrache pied, mais au moins continuer dans cette voix là. Le jeune préfet marcha d'un pas céleste, jusqu'à son dernier cours de la journée. Défense Contre les Forces du Mal... Aie, il le sentait mal. Devoir faire face au crapaud rose n'était pas une mince affaire. Il savait pertinemment que tous les élèves de l'école détestaient cette vieille Harpie. Du moins, ceux qui n'appartenaient pas à la maison des Serpents. Pourquoi toujours privilégier les vicieux et tordus ? Ça n'avait aucun sens. Le sorcier prit place au premier rang avec une boule au ventre. Il n'aimait pas l'idée de se trouver face à face avec Ombrage... Mais vu le manque de place, il n'avait pas vraiment le choix. Le jeune homme sorti son manuel scolaire, et l'ouvrit à la première page, lisant les quelques lignes d'introduction.

    Bonjour, les enfants.

    Justin leva brusquement la tête, suivit d'un léger rictus sur son visage. Elle était là. Se tenant droite, une baguette dans les mains, et un sourire vicieux sur sa face de crapaud. Justin la détestait deux fois plus depuis qu'elle avait réussi ses derniers coups pervers. Déstabiliser notre cher directeur et renvoyer notre bien aimé Trewlaney. Enfin, Justin n'aimait pas spécialement les cours de Divination, mais tout de même ! Il trouvait ça injuste que cette pauvre femme dut quitter le château sous les coups de foudre du démon rose.
    Justin plaqua la paume de sa main sur son menton, et laissa échapper un soupire d'ennui. Il n'avait pas l'intention de faire un quelconque effort, face à Ombrage.



    Citation :
    Faire face à une situation offensive.

    Qu'est-ce que cette phrase voulait dire ? Peut-être qu'ils allaient enfin faire usage de leurs baguettes magiques ? Ca serait un exploit pour Ombrage. Quoique Justin n'y croyait plus trop. A la vue de son regard, elle semblait jubiler dans son fort intérieur, de voir les élèves se tromper sur cette petite phrase, étalée sur la tableau noir.

    Rangez vos baguettes.

    Justin avait envie de rire, mais ne laissa échapper aucun son. Il n'avait pas besoin de la ranger, car depuis le début de l'année, il avait prit l'habitude de la laisser au fond de son sac, à chaque cours de Défense Contre les Forces du Mal.


    Citation :
    De l’effort de négocier posément.


    Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas...

    Justin avait peur. Il ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Surtout venant d'Ombrage. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien manigancer derrière son petit air sournois ? Une partie pratique avec elle ? C'était de la pure folie ! La seule partie pratique c'était peut-être ses interrogatoires illégales qu'elle prenait plaisir à entreprendre avec de pauvres élèves. Justin se redressa sur son siège. Si c'était pour avoir une bonne note à ses BUSES, alors, il fallait s'y abonner. Suivre les directives de l'inquisitrice n'était pas une mince affaire. Du moins, Justin n'en avait pas le goût. Il regarda avec malice les quelques élèves passer avant lui. Ils firent face à un crapaud rose qui leur pointait un crayon en bois. C'était juste pitoyable. Si le père de Justin savait ça... Le pauvre Montaigne ne pourrait plus remettre les pieds dans l'école l'année prochaine.
    Il regarda Erin déballer le plus long discours qu'il n'avait encore jamais entendu. C'était assez incroyable tous les arguments qu'elle pouvait sortir de sa petite bouche. Heureusement pour Justin, d'autres étaient bien plus bref. Ça l'arrangeait bien, parce qu'il ne savait pas trop quoi dire. D'ailleurs, il trouvait ça ridicule, parce que lorsqu'il fera face à une vraie baguette pointée dans sa direction... La négociation oral n'aura surement aucun effet.


    "Allons professeur... Je ne crois pas que ce soit une bonne chose de pointer cette arme vers moi ! Imaginez un peu les conséquences qu'il pourrait y avoir après ? Si par exemple vous me blessez je pourrais très bien vous poursuivre en justice, moi qui n'avait pas de baguette pour me défendre. Et si je meurs, vous vous retrouverez à Askaban. Donc quelle est la solution selon vous ?
    Je pense que régler nos problème tout en parlant ne posera ni de problèmes pour moi, ni pour vous. Tout se passera bien, et vous pourrez enfin retourner à vos activités préférées. Il n'y aura pas mort d'homme, ni même de nouvel article dans la Gazette à propos d'une personne dangereuse se baladant dans la nature. Vous voulez un thé ?
    "

    Bien sûr, Justin était tout de ce qu'il y a de plus ironique au monde. Il ne se baladerait jamais sans sa baguette magique. Et négocier n'est pas du tout un point fort pour sa petite personne.
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyLun 5 Avr 2010 - 14:36

    Ce matin là, Lindsay avait Cours de Défense contre les Forces du Mal, ce qui voulait dire une seule chose : Ne pas être en retard, car comme vous le savez tous, Ombrage n'est pas quelqu'un de spécialement amical. La Serpentard venait de se réveiller et la plupart des filles de son dortoirs étaient déjà dans la Grande Salle, mangeant une bonne tartine de pain griller ! Se levant de son lit, la jeune fille prit ses habits qui étaient posés sur une chaise, puis se changea vite fait, bien fait ! Elle sortit une brosse, se peigna les cheveux puis les attacha en laissant sa mèche sur son front. Lorsqu'elle eut finit de s'occuper d'elle, Lane sortit de la chambre et descendit les quelques escaliers qui menaient au Salon de la Salle Commune. Il y avait une de ses camarades de chambre qui était posée sur le canapé, s'amusant avec sa baguette. Lindsay se dirigea vers la personne, la salua puis toute deux partirent prendre leur petit déjeuné dans la Grande Salle. Les deux jeunes adolescents s'installèrent à la table des Serpentards, puis prirent quelques bouchés de gâteau qu'il restait.

    Après avoir finit de manger, Lindsay et son « amie » partirent en direction du cours de madame rose bonbon. Plusieurs élèves y allaient, et tous avaient l'air mécontent de participer à ce cours. Depuis qu'Ombrage était là, il est vrai que ce cours de Défense devenait calme et barbant, mais il y avait toujours quelque chose à faire, comme se moquer du professeur ou même des élèves.

    Arrivée, la cinquième année entra dans la Salle de cours. Il y avait déjà quelques personnes, attendant patiemment l'arrivée de la femme qui servait de professeur. Lindsay regarda la salle en se demandant où elle allait pouvoir s'assoir sans être dérangée. Le premier rang vous dîtes ? Hors de question de recevoir un postillon de Crapaud Rose ! Le deuxième rang peut être ? Non plus, trop de gens intéressés y étaient. Lindsay décida alors de s'assoir au fond et non loin du mur. À côté d'elle s'installa sa camarade. Attendant que le cours commence, la jeune Lane sortit sa baguette et s'amusa à la faire tournoyer entre son index et son majeur, comme les majorettes !


    « Bonjour, les enfants. »

    Ahh mon Dieu. Qui ne reconnaîtrait pas cette voix insupportable ? Dolorès Ombrage venait enfin d'arriver, il était temps. Cette dernière prit sa baguette et écrivit un titre au tableau.

    Citation :
    Faire face à une situation offensive

    Chouette, peut être un peu de pratique ? Lindsay en doutait, pratiquer avec Ombrage, c'était comme demander à Vous-Savez-Qui de devenir un bon St Maritain ! Le professeur continua d'écrire après avoir prévenu les élèves de ranger leur baguette.

    Citation :
    De l’effort de négocier posément.

    Elle est marrante elle.
    Comme si on avait le temps d'un peu de diplomatie lorsque quelqu'un nous attaque avec une baguette magique ! Bonbon rose se retourna alors vers les élèves, et reprit la parole avec sa petite voix stridente.


    « Bien, bien, bien. Nous avons récemment clôturé le chapitre concernant le radical des contre sorts à consonances germaniques, il est donc temps d’aborder un aspect capital des enseignements de Wilbert Eskivdur, aspect comprenant d’ailleurs quelques abords pratiques, je l’admets. Vos B.U.S.E.s approchant à grands pas, il ne tient qu’à moi de vous préparer aux mieux à toutes les interrogations éventuelles de la part des Examinateurs. Ainsi, dans un cadre purement scolaire et hautement surveillé, vous serez à même d’accomplir certains sorts approuvés par le ministère, sous l’œil avisé d’un jury expert. Les résultats que vous obtiendrez à ces épreuves seront le fruit de vos travaux personnels et, également, l’aboutissement de la théorie précise et nécessaire qui vous aura été dispensée durant mes cours. »

    Lindsay n'avait écouté que la moitié, à vrai dire, elle n'avait rien écouter car cela était dur d'écouter une petite dame avec une voix aigüe et habiller comme un bisounours.

    « Le thème d’aujourd’hui porte sur une situation fictive qui n’arrive que très rarement, et encore, dans certains tripots mal famés. Je veux parler de la menace d’une baguette magique pointée sur votre visage. En pareil cas, que convient-il de faire ? Non, non, ne me répondez pas, ouvrez plutôt votre livre à la page 241, s’il vous plait. »

    Lindsay prit son manuel et tourna les pages jusqu'à être arrivée à la bonne. Elle regarda la première phrase puis continua de lire. Ce n'était pas très passionnant, voir complètement inintéressant ! « La tension violente est détournée puis canalisée en phrases douces à la rythmique calculée destinées à calmer les ardeurs de l’interlocuteur. » Si vous le dîtes. « Ainsi, l’on préfèrera « Monsieur, baissons donc nos bras et enlaçons-nous » à un « Du calme, prenons le temps d’être amis » ». Lindsay ne comprenait pas, pourquoi ne pas directement sortir sa baguette et attaquer, après tout, si quelqu'un nous menace ou nous cherche, eh beh cette personne nous trouve non ? Enfin, c'était ce que Lindsay pensait, et ce qu'elle pense, c'est toujours vrai, d'après elle.

    « Vous avez tout lu, n’est-ce pas ? Alors commençons immédiatement l’exercice pratique, voulez-vous ? Vous viendrez individuellement vous placer face à moi sur l’estrade et je ferai semblant de vous menacer de ma baguette. Oh, rassurez-vous, je me contenterai d’un simple crayon en bois. Il ne tiendra alors qu’à vous d’entamer une négociation claire et mesurée, je vous attribuerai alors une note appropriée. Alors, qu’en dites-vous ? Mettons-nous au travail, hop hop hop ! Qui aurait cru que la pratique pouvait être aussi plaisante ? »


    Plaisante ? Qu'est ce qu'il y avait de plaisant à monter sur une estrade et à se faire menacer par un ridicule crayon en bois ?! Lindsay referma son livre et regarda les élèves passer un par un. Certains se prenaient bien au jeu, quand à d'autre, ils mettaient un soupçon d'ironie dans leur négociation avec Ombrage. C'était bientôt le tour de Lindsay, et cette dernière ne s'inquiétait pas du tout de la prestation qu'elle allait offrir à ses camarades. Après tout, qu'importe le regard des autres, tant qu'elle réussissait. Ce fut alors le tour de Lane. La demoiselle se leva de sa chaise et traversa la salle avec un sourire au coin droit de sa lèvre - Attention, précision ! Coin droit ! -.

    Arrivée devant le professeur, la jeune Serpentard posa son regard sur le crayon inoffensif, puis sur Ombrage. Tiens, Lane était plus grande qu'elle en taille... Elle la regarda donc de haut.

    « Vous savez professeur, me menacer devant tous ses élèves, ce n'est pas un bon plan. Imaginez que, malencontreusement, vous me jetiez un terrible sort même si cela m'étonnerai vu l'efficacité de votre arme. Voyons Madame Ombrage, ne pourrions nous pas parler tranquillement dans votre bureau si joliment décoré ? A moins que vous ne vouliez vraiment me voir souffrir sur cette estrade... Mais cela ne vous mènera à rien ma chère. Vous n'en êtes pas capable, votre bonne conscience vous l'interdira. Donc, s'il vous plaît, je vous demande aimablement de poser cette « baguette », et nous irons faire une balade sous ce soleil printanier... Qu'en dîtes vous ? »

    Une balade avec Ombrage ? Qu'elle me tue sur le champs oui !
    Gardant son petit sourire, Lindsay partit se réinstaller au fond de la salle de cours pour reprendre la discussion avec sa voisine. La négociation qu'elle venait de faire n'était en aucun cas ce qu'elle aurait dit si elle se faisait menacer par une vraie baguette... D'ailleurs, je ne pense pas qu'elle aurait dit quoi que ce soit, elle aurait directement dégainé son arme.



Dernière édition par Lindsay Lane le Jeu 19 Avr 2012 - 14:29, édité 1 fois
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Dolores Ombrage
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MessageSujet: Re: [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] [Avril] Faire face à une situation offensive [Pour tous] EmptyDim 2 Mai 2010 - 19:21

[Navrée pour le retard mes chers petits]


Évaluation



Lara Ventdunord:- 10 points pour Serdaigle. Quand vous cesserez de dire les stupidités qui vous passent par la tête, peut-être que nous pourrons faire quelque chose de vous. En attendant, un conseil Miss Ventdunord : si vous voulez que votre adversaire vous prenne au sérieux, regardez-le au moins dans les yeux !

Damien Swart: Désolant, 10 points pour Poufsouffle. Avez-vous réellement compris le but de cet exercice Mr Swart ou bien est-ce trop vous demander ? Vous deviez éviter la situation conflictuelle au moyen d’une négociation intelligente et pas au contraire inciter votre adversaire au combat! Je vous mets quand même un « Désolant » pour récompenser votre ton courtois qui vous sera très utile lors de prochaines négociations.

Grace Geller: Optimal, 50 points pour Poufsouffle. Empathie… calme… voilà ce que j’appelle une négociation efficace. Excellent travail miss Geller.

Reem Mc Keeney: - 10 points pour Serpentard. Votre impertinence ne vous mènera nulle part Miss Mc Keeney. Si je vous dis que vous venez de faire perdre 10 points à votre maison, cela vous suffit-il à comprendre que le cours a commencé?

Erin Van Hall: - 10 points pour Serdaigle. Mon enfant, qu’est-ce que vous cherchez au juste à prouver ? Que vous avez une langue ? Ou peut-être souhaitez-vous donner cours à ma place puisque selon vous les enseignants sont tout juste bons à endormir leurs élèves? Il semble que vous n'avez toujours pas compris que votre avis m'importe peu.

Evelyn Eleïrya: - 10 points pour Serdaigle. Miss Eleïrya, vous viendrez me voir dans mon bureau à la fin de ce cours. Et je me fiche que votre poignet vous fasse mal. Il est temps de vous montrer qu'ici c'est moi qui fait la loi et pas votre cher père.

Cyril Silver: Troll, 5 points pour Serdaigle. L’attitude y est Mr Silver, mais encore?

Prosper Wagner: Optimal, 50 point pour Serdaigle. Très bonne maitrise de soi... Négociation posée et efficace. Bravo Mr Wagner, vous au moins vous faites honneur à votre maison.

Emily Moore: Pas de points pour Poufsouffle Quand vous serez prête à définir vos réelles priorités, faites-moi signe.

Cennyd McAyr: Optimal, 50 points pour Serpentard. Excellente négociation Mr McAyr mais je n’en attendais bien sûr pas moins de vous. Que diriez-vous de venir boire une tasse de thé dans mon bureau la semaine prochaine?

Elise Welston:- 10 points pour Poufsouffle. Ma très chère enfant, j'ai déjà donné un rendez-vous à votre petit camarade, Enzo Cloud. Il sera certainement ravi d'apprendre que vous viendrez nous tenir compagnie. Et séchez donc vos larmes voyons, je puis vous assurer que nous allons bien nous amuser.

Clara Lenoir: Acceptable, 30 points pour Serdaigle. Comment diable voulez-vous influencer votre interlocuteur avec une telle attitude? Imposez-vous Miss Lenoir et tout ira bien.

Mathieu Lenoir: Pas de points pour Serdaigle Du travail vous dites? Il vous faudra en effet en fournir si vous espérez réussir votre examen de fin d’année. Et cessez d'être sans cesse sur le dos de votre soeur, vous allez finir par en faire une véritable pleurnicheuse.

France Kearny: Effort Exceptionnel, 40 points pour Poufsouffle. Votre prestation mériterait un Optimal mais j’ai cru discerner une légère ironie dans vos propos.

Justin Montaigne: Effort Exceptionnel, 40 points pour Serdaigle. Évitez de menacer votre interlocuteur en lui faisant peur Mr Montaigne. Mis à part ça, bonne prestation dans l’ensemble!

Lindsay Lane: Effort exceptionnel, 40 points pour Serpentard. Vous frôlez l'Optimal Miss Lane. Essayez d'être un peu moins directive dans vos propos la prochaine fois et cela sera parfait.


Miss Ventdunord, Miss Van Hall et Miss Mc Keeney, vous viendrez vous aussi dans mon bureau, mardi prochain (H.J: c'est juste pour du beurre car vu que nous sommes en fin d'année ce ne sera pas possible à jouer)


Les notes:

GRYFFONDOR: Pas de points
POUFSOUFFLE: 10 + 50 + (-10) + 40 = 90 points
SERDAIGLE: (-10) + (-10) + (-10) + 5 + 50 + 30 + 40 = 95 points
SERPENTARD: (-10) + 50 + 40 = 80 points

+ 500 points personnels pour chaque participant

[H.J: Bravo, vous avez tous fait d'excellents topics!]
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