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[Avril] sous le masque... - PV Azéline

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MessageSujet: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyDim 6 Sep 2009 - 22:26

Je ne pouvais que me réjouir que la partie du château affectée aux Serpentard soit les souterrains de la grande bâtisse de pierres, plus précisément les cachots, car cela m'évitait ainsi de devoir subir les assauts de mon pire ennemi, à savoir le soleil. Ses rayons qui dardaient ma peau n'étaient pas ma tasse de thé, et j'en détestais non seulement la chaleur bien trop dense et plus que tout les petites rougeurs qui apparaissaient ensuite sur ma peau blafarde - et que je voulais garder comme telle.

Aujourd'hui avait été une journée comme je les aimais; un temps doux mais gris, dont la luminosité était tout aussi importante que celle d'un ciel bleu éclatant. Pourquoi donc en supporter les inconvénients? Comme à l'habitude j'avais suivit mes cours avec ma nonchalance usuelle, qui me semblait grandir avec le temps. Je ne ressentais pas pour l'instant sous le toit de Poudlard ce sentiment d'exaltation qui me faisait frémir et vivre, qui me faisait profiter pleinement de ma petite existence. Les autres élèves, je ne les évitais pas, je les oubliais, presque malgré moi, tellement j'étais habituée à mon unique compagnie, la meilleure au monde. Bien sûr j'avais quelques connaissances, mais si je les entretenais, c'est uniquement parce qu'elles m'apportaient quelque chose: j'étais amie avec une bande de Serpentard parce qu'ils étaient, chez les Vert et Argent, considérés comme "l'élite" et que Père m'avait bien appris à garder un contact avec tout ce qui pouvait avoir de bonnes relations. Je triais, donc, et j'usais de camaraderie calculée quand j'en décidais que l'enjeu en valait la chandelle. Et rien ne pouvait être plus satisfaisant; je déplorais le fait que si peu de personnes agissent ainsi, car comme c'était jubilatoire de se savoir ainsi capitaine de sa vie, j'en tenais les ficelles comme une marionnette et il me suffisait de décider où je voulais aller, de bouger quelques cordes, et le chemin m'était ouvert...

Les cours ne m'avaient pour l'instant pas captivée plus que cela - en même temps je n'étais pas étonnée car j'avais une opinion bien arrêtée à ce sujet... Et mon credo consistait plutôt à croire en l'autodidaxie, plus que n'importe quelle forme d'enseignement. Mais Poudlard existait et je n'avais pas le choix. Il fallait donc que j'y trouve des avantages, et j'avais commencé ma quête, encore peu concluante.

Le repas du soir était passé, je n'avais presque rien mangé, préoccupée par cet état qui m'était bien trop familier et que je haïssais plus que tout... Cet état, c'était mon corps à la santé trop fragile qui s'amusait à me faire défaut quand bon lui semblait; et j'exécrai plus que n'importe quelle misérable poussière cette sensation ou je sentais mon énergie s'évaporer comme de la vapeur d'eau; ou je sentais ma respiration difficile, mes gestes ralentis; et combien d'efforts je devais fournir pour ne rien laisser paraître!! Je ne voulais surtout pas que l'on puisse un instant s'apitoyer, ça non, jamais... J'étais celle que je souhaitais être et rien ne devait en ternir l'image parfaite... Pendant le dîner, légèrement écœurée, je m'étais forcée à participer à la conversation insipide entre mes camarades: surtout ne rien laisser paraître... Je forçais presque sur ma voix pour qu'elle aie la même froideur que d'habitude, et je devais presque serrer mes couverts pour ne pas que mes mains tremblent, comme si j'étais secouée de sursauts nerveux. Je haïssais en cet instant les regards un peu trop appuyés de certains garçons à mon égard; regards que je provoquais d'habitude par mes habits et mon maquillage bien trop osé pour mon âge. Mais combien ils m'étaient douloureux ces regards alors que je sentais, impuissante, le flot de mon sang ralentir et la tiédeur de ma peau s'atténuer. J'avais besoin de calme et de repos si je ne voulais pas finir à l'infirmerie dans quelques jours; aussi le repas terminé, j'esquivai les invitations diverses, j'esquivai les élèves qui se dirigeaient par groupes dans notre salle commune, et j'empruntai un chemin différent dans le dédale des cachots.

C'était un endroit que j'aimais bien, il était calme, sombre, dangereux, bref quoi de mieux pour me plaire? J'aurais pu en parcourir les couloirs sinueux pendant des heures, à l'affut de la moindre découverte, dans l'attente de quelque chose dont je serais seule à en savoir l'existence; ou d'un corps étranger à combattre, bref les cachots aiguisaient mes sens. C'était là que j'allais quand je trouvais mes nerfs un peu trop calmes: une simple petite marche dans les cachots insufflait dans mes veines un entrain nouveau et j'en ressortais avec les yeux brillants et un air victorieux sur le visage. Alors que j'arrivais à un croisement que je connaissais bien, je fis halte - me diriger vers mon dortoir et me coucher, ou bifurquer et continuer mon inspection? Le râle qui s'échappait de ma bouche et la douleur dans ma poitrine ne me laissaient pas le choix. J'avais besoin de repos. Et pourtant... Je tournai fièrement le dos à la salle commune et m'engageai dans l'autre couloir, mes petites talons résonnants sous les voûtes de pierres. Non, ce n'était pas une erreur ou une bêtise, cette santé fragile que j'exécrai essayer de me contrôler mais je n'allais pas me laisser faire! Si je devais m'accommoder d'elle, elle devait en faire de même de moi, et au diable mon souffle court et mes battements de cœur précipités, je ne voulais juste pas accepter cette défaite... Alors je continuai à marcher, me concentrant pour ne pas trébucher; l'engourdissement me gagnait. Quel cauchemar d'être ainsi l'esclave de son corps, quel cauchemar cette impuissance!

Je marchais depuis un bon bout de temps, peinant dans l'effort, quand je tombai sur une salle désaffectée (ancienne salle de potions?? étrange...) que je connaissais bien, j'y venais parfois m'y installer quand je recherchais la solitude. Et dans cette salle il y avait des chaises; je m'y précipitai pour m'asseoir sur l'une d'elle, toute poussiéreuse. Dans ma hâte, je donnai un coup sur le battant en bois de la porte, qui se referma sur moi. Tant pis. Halte aux intrus, pour peu qu'ils viennent si loin dans les cachots! Mes mains tremblaient et l'air me faisait mal lorsqu'il passait dans ma trachée et mes poumons; je me sentais encore plus faible que tout à l'heure. Il fallait que je retourne au dortoir, que je me couche... Péniblement, je me remis sur pieds et poussai la porte, puis la tirai: impossible. Je m'y repris plusieurs fois, avec toute la faiblesse donc j'étais capable. Elle ne bougeait pas! Mon front était moite, je remis une mèche de ma coiffure qui s'était échappée, la tête me tournait. Il ne fallait pas faiblir, il me fallait retourner en salle commune!

J'étais une sorcière; et le problème de la porte ne pouvait sans doute se résoudre qu'avec la magie. Quel était le sort, déjà? Voyons...


- Aloho...Alohomora! articulai-je péniblement. Alohomora! Je répétai la formule, mais rien n'y fit. Ma voix n'était-elle pas assez puissante? Et cette torpeur qui me gagnait... Dans un dernier sursaut - je n'étais pas genre à me laisser abattre - je répétai le sort plus fort, puis je cognai de rage le lourd battant, toujours inerte. Les temps me bourdonnaient, et je me sentis glisser lourdement sur le sol froid et humide, éreintée.
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MessageSujet: Re: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyLun 7 Sep 2009 - 13:02


    Il était pas loin de 7h30 et Azéline était encore confortablement couchée dans son lit. La grosses couette en plumes, l’édredon le recouvrait. La Verte n’allait pas attraper froid c’était sûr, du moins pas en dormant. Le soleil montra de puissants rayons qui vinrent taper contre le visage de la jeune femme qui grogna et s’enfonça dans sa couette comme un escargot rentrerait dans sa coquille pour se protéger. Seul le dessus de sa tête était visible et laissait apparaître une mignonne touffe de cheveux blond blé. Azéline captait des bruits sous sa couette, les filles de sont dortoir étaient debout et malheureusement pour la Belle blonde, elles chahutaient, ne se souciant pas de la Serpentarde qui n’avait pas les même convictions d’aller en cours. Elle, elle préférait dormir. Les coussins volaient à travers la pièces, à droite à gauche, les cris perçaient les oreilles d’Azéline qui était pourtant bien emmitouflée. Jusqu’au moment où un coussin tomba sur le haut de sa tête recouvrant sa toque blonde. Ce fût le petit trop et Azéline sortit de ses gonds. Elle se redressa.

    Azéline :: QUI A LANCE CE COUSSIN ? cria-t-elle levant l‘objet en tissus.

    Plus un bruit. La jeune femme venait-elle de faire peur aux autres filles qui l’accompagnaient la nuit ? Ca n’était peut- être pas faux. Une voix enrouée et roc, la jeune femme perçait du regard toutes ces filles qui étaient un peu partout réparties dans la pièce. Ces cheveux blonds, non coiffés, ses yeux brillant et cette expression de colère et froideur leur donnaient froid dans le dos. Le silence s’installa dans le dortoir et elle reprit sa question avec un peu plus de poigne et d’autorité. Les plus âgées des Serpentarde se trouvant face à elles sourirent et les plus jeunes eurent tendance à baisser le regard afin d’éviter d’être terrorisées par ce regard vert vitreux. Rapidement Azéline regarda le coussin et calcula qu’une deuxième année fixait avec une peur l’objet que la Blonde avait entre les mains. Elle réalisa que c’était à Elle.


    Azéline :: Petite idiote.. ! elle lui balança le coussin et se recoucha bien emmitouflée.

    La jeune serra fort son coussin contre elle et partit le cacher dans le bas de son armoire. Essayant de regagner son sommeil la verte n’entendit plus un bruit à part des claquements d’armoire ou de glingling dans la salle de bain. Pendant quelques longues, très longues minutes Azéline somnola et ne réussit pas à regagner son sommeil. L’horloge affichait 8h45. Dans un soupir démoralisé, la blonde s’étira sur le bord de son lit et partit faire sa toilette. Ce ne fût qu'à 9h20 que Azéline daigna à sortir du dortoir. Elle s’était vêtue d’un débardeur gris avec un petit cache coeur noir accompagné de sa jupe courte de la même couleur. Cheveux lâchés, juste une pointe de noir entourait son oeil vif et vert. Comme tous les matins, elle était recherchée par certains élèvent avec qui elle était en TP où qui avaient des services à lui demander. La Blonde passa vite fait aux cuisine choppant une pomme bien verte comme tous les matin où elle ne s’était pas présentée au petit déjeuner. Rapidement, elle arriva au cours du Professeur Trelawney. Avec 10 minutes de retard la jeune femme fit son entrée sous le regard des autres comme à son habitude lançant un signe de tête au professeur qui la salua à son tour de manière désagréable. Deux heures de calvaire.

    Les cours s’enchainèrent et Azéline passait son temps à jouer avec ses mèches blondes ou bien à perturber le reste de la classe. Bah oui écoutez.. Quand on a des facilités à quoi ça sert de travailler surtout si ce sont des choses que vous avez déjà utilisées. Elle s’ennuyait, elle s’ennuyait. Les heures étaient si longues, ça en devenait insupportable et Azéline devenait grognon a force. L’heure du déjeuner sonna et Azéline partit en compagnie de quelques camarades manger un bout. Le menu était comme toujours très consistant et appétissant. Après avoir regardé les autres de goueller et s’en mettre pleins les panses, la jeune femme partit dehors avant de retourner en cours. Le temps était gris et l’air était assez doux. Azéline n’était pas fan c’est bien pour cela qu’elle décida de retourner dans l’établissement et d’aller embêter des petits sans défense. Après s’être quelque peu amusée à martyriser les jeunes de première année voir seconde, elle fila avec Kark en cours. Ils se séparèrent et rentrèrent chacun dans leur salle de cours. Et c’était reparti pour 2heures voir 3heures de cours non stop ! Azéline ne supportait plus être enfermée de la sorte.

    C’était long beaucoup trop long. Azéline s’était endormie sur sa table pendant de longues heures et fût réveillée par la cloche qui annonça l’heure de fin de cours pour aujourd’hui. Enfin. Prenant toutes ses affaires contre elle, elle rejoignit son meilleur ami et ils partirent discuter. Pendant une bonne heure ils restèrent assis au bord de la lisière et observèrent ce coin obscure que Azéline aimait par dessus tout fréquenter. Les critiques, les jugements, les nouvelles se déblatérèrent entre les 2 meilleurs amis. Puis vint l’heure du dîner, pour une fois Azéline avait l’appétit ouvert et elle avait faim. Prenant à droite à gauche sur la table, elle observait de loin les premières et secondes années se demandant qui serait sa prochaine proie. Deux l’intéressaient assez à vrai dire : La petite Joey Turner et Reem Mc Keeney lui semblait-elle. L’une d’elle l’intrigua un peu plus dans la faiblesse de ces déplacements, sa tenue. Azéline on ne pouvait vraiment rien lui cacher. Un petit sourire aux lèvres, elle reprit sa conversation avec ses camarades. Elle la croiserait certainement plus tard mais Azéline ne put s’empêcher de faire remarquer à son meilleur ami ce qu’elle observait.

    Azéline :: Hé ‘Toki regarde Mc Keeney là bas.
    Motoki :: Oui , bah quoi , elle a quoi ?
    Azéline :: Tu vois rien ?
    Motoki :: Euh.. Non. Tu vois quelques chose toi ?
    Azéline :: Je t’aurais pas fait la réflexion si je voyais rien idiot !
    Motoki :: Tu sais Azé dès fois je te comprend pas.

    Roooh c’est bon. C’était peut être parce qu’elle avait divers pouvoirs que sa mère lui avait légués à sa mort. Le repas terminé, la jeune femme sortit de table et partit dans les couloir en direction de la salle commune avec les autres. Suivant pas à pas Cennyd qui était devant elle, elle restait au côté de Kark qui était en plein délire avec quelqu'uns de ses amis, jusqu’au moment où Azéline détourna le regard et arqua un sourcil, voyant la petite Reem s’égarer du chemin de la salle commune. Un soupire lui échappa et elle se détacha des autres leur lançant un "Je reviens". Ces camarades continuèrent leur chemin et Azéline partit aux trousses de la mini Verte. Qu’allait-elle bien pouvoir faire dans les cachots à cette heure ci ? Azéline la suivait lentement avec toujours ce questionnement. Rapidement elle s’arrêta au virage de l’ancienne salle de cours de potions. Azéline observait la gamine et arquant un sourcil se demandant ce
    que cette dernière pouvais bien y faire. Elle voyait bien que la jeune était faible et avait du mal à articuler ce fameux sort que Azéline n’utilisait plus. Quand soudain la jeune fille s’effondra sous ces yeux. Azéline ne bougea pas d’un pied se demandant ce qui se passait. C’est que après quelques secondes qu’elle soupira et se dirigea vers la jeune fille au sol. Regardant la porte, elle l’ouvrit d’un coup de main et y pénétra pour se remémorer les bêtises qu’elle avait pu y faire et faire subir à Rogue. Un petit sourire vint sur ces lèvres quand elle fit le tour de la salle. C’est que après quelques minutes qu’elle tilta que la gamine était au sol, encore. Revenant vers elle, elle lui donna un petit coup de pied dans la cuisse afin de la faire réagir et la secoua du bouts des doigts.

    Azéline :: Allez debout feignasse !

    Lui dit-elle d’une voix froide et intimidante. Fixant son regard sur la jeune fille faible, elle finit par avoir une minute de bonté et l’amena sur une chaise qui était poussiéreuse dans l’ancienne salle de cours. Azéline s’assied sur la table face à elle , lui donnant des petites gifles pour la réveiller. Arquant un sourcil, Azéline savait que la nuit serait longue.


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MessageSujet: Re: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyLun 7 Sep 2009 - 15:14

J'entendais comme dans un rêve des coups sourds et répétés régulièrement; et je n'arrivais pas à me figurer si c'était moi qui tapais ainsi contre la porte ou si c'était quelqu'un d'autre... Mais quel étrange bruit, il me rappelait autre chose en même temps; et alors que j'esquivais un dernier mouvement, le bruit s'intensifia et les coups s'accélérèrent, tandis que je percutai que ce n'était que le bruit de mon cœur, amplifié, qui battait à mes tempes. Je ne sais ensuite combien de temps il passa alors que mon esprit errait dans un brouillard cotonneux et que je restai prostrée sur le dallage glacé et suintant d'eau; mais tout d'un coup, j'entendis au loin, comme venant du fond d'une crevasse:

- Allez debout feignasse !

Je ne pouvais que rêver car jamais quiconque ne pouvait m'adresser de telles paroles; mais ce songe eu au moins le mérite de me ramener un peu à la réalité. Mon esprit était de retour dans les cachots et j'essayai de me concentrer comme jamais pour reprendre pleinement conscience de mon corps complètement mou et inerte... Et je me sentis qu'on me touchait; un coup dans ma cuisse d'abord puis des doigts sur mes épaules et sur mon visage, mais que se passait-il donc? A mesure que mon étourdissement s'évanouissait peu à peu je reprenais plus clairement conscience de la situation et je devais bien me rendre à l'évidence: j'avais de la compagnie, compagnie qui m'avait traité de feignasse et qui tentait visiblement de me remettre sur pieds. Je me sentis soulevée et brusquement plus en hauteur, tandis que j'essayai de me maintenir en position assise sur la même chaise que tout à l'heure. Une bonne âme m'avait donc ramassée après que j'ai chu sur les pierres du sol mais je n'aimais pas ces manières un peu brusques, et comme je n'avais aucune force pour dire quelque chose encore, je m'entendis gémir de protestation tandis qu'on me déplaçait de la porte vers la chaise. Je sentis encore des mains fraîches sur mes joues, et je finis par ouvrir complètement les yeux, un peu hébétée. Le monde autour de moi m'apparaissait étrange; épais et instable, mais je savais que je subissais encore les effets de mon manque d'énergie. Une jeune fille me faisait face, et à cause de ma vision un peu trouble pour l'instant je ne distinguais qu'une masse de cheveux blonds étincelants. Beuark. Le genre vélane parfaite, avec la silhouette élancée et les yeux papillonnants qui vont avec: type de physique que je détestais, tellement banal de nos jours!

Je la fixai de toute l'intensité de mon regard - du moins j'essayais, j'étais bien trop affaiblie - et je plantais sur elle mes yeux bleus électriques fardés de noir. Je me redressai aussi, histoire ne pas paraître trop misérable devant cette fille qui avait eu par malheur la chance de me voir dans un état si piteux. Mais elle n'allait pas s'en tirer comme ça. Je la détaillai, donc, et la reconnus: Serpentard, elle partageait ma salle commune, et cette tignasse blonde et ses grands airs - que je refusai d'associer aux miens même si ils étaient furieusement similaires - ne m'étaient pas non plus inconnus. C'était une fille de sixième ou septième année, assez populaire, son nom de famille était Evans si ma mémoire ne me faisait pas défaut. Quand à son prénom... Hmmm... Il ne me revenait pas mais je faisais plus généralement attention aux noms de famille qu'aux prénoms. C'était avec eux qu'on connaissait l'origine des gens et donc l'histoire de leur famille... Chose des plus importantes quand on descendait d'une des plus grandes familles de sorciers.


- Je ne suis pas une feignasse, blondinette.


Ma voix n'avait rien à voir avec celle de d'habitude, sèche et glaciale; là elle sortait difficilement de ma gorge et était tout faible, comme si je n'osais pas m'exprimer devant cette fille de cinq ans mon aînée. N'importe quoi! Justement, Evans ne me faisait pas peur et pis encore je la haïssais de m'avoir trouvée dans cet état que jamais personne ne devait connaître. Je cachai mes poings crispés sous mes cuisses et frissonnai légèrement, engourdie par l'air vicié et froid des cachots. Je n'avais que des collants et une robe courte sur moi, et ma cape de sorcière ne me tenait pas assez chaud. Ne tenant pas à ce qu'elle le remarque, je respirai plusieurs fois avant de me remettre à parler, d'une voix nettement plus assurée cette fois:

- Merci quand même,
dis-je platement et sans conviction, car j'avais calculé qu'il me fallait rester un minimum courtoise. Je ne pouvais décemment pas me conduire de la même façon avec une Serpentard qu'avec une fille des autres maisons, que j'aurais déjà tué du regard et sermonné de ne jamais répéter ça à quiconque, sans aucune précaution. Ce qui n'autorisait pas Evans à en parler, mais je me devais de garder un certain...le mot m'arrachait la bouche...respect. Respect plus ou moins grand; elle avait bien commencé par me traiter de feignasse.

J'hésitai ensuite quand à la conduite à tenir: lui dire que j'avais eu simplement un petit accès de fatigue d'un air désinvolte, ou bien la menacer pour qu'elle ne répète rien, mais n'était-ce pas là aiguiser sa curiosité? Si je tenais à tout prix à ce que cela ne se sache pas c'était bien que ce n'était pas anodin... Et pourtant elle était là face à moi et me regardait d'un air un peu interrogateur, comme si elle attendait des quelconques explications. Pourquoi diable n'avais-je pas pris plus de précautions afin de m'assurer que j'étais seule? C'était bien la dernière fois que cela se passait ainsi... A l'avenir j'irai me verrouiller dans un placard à balais ou j'irai marcher au fin fond de la forêt interdite! Mais le temps n'était pas aux plaisanteries et je jetai une nouvelle fois un regard nonchalant à Evans, puis je remis en place mes cheveux qui s'étaient un peu éparpillés sur mes épaules. Comme c'était beau la maîtrise de soi; je me sentais aussi lasse et harassée que tout à l'heure mais parce que je ne voulais pas que les autres le voient je reprenais possession de mes moyens comme si c'était la chose la plus facile du monde...

En tout cas le meilleur des comportements était sans doute de faire comme si de rien n'était; et je sentis dans ma cage thoracique un petit battement de cœur d'excitation, alors que je déclarai un petit sourire sarcastique aux lèvres et avec ma froideur habituelle:


- Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me suives ainsi? Si tu voulais un autographe il fallait juste le demander... A moins que tes soupirants soient tous occupés? Blondie est désoeuvrée, la pauvre; personne devant qui se pâmer...


Non je n'y allai pas trop fort; la situation m'était désagréable alors autant m'amuser un peu... Et puis c'était aussi l'occasion de tester un peu cette Vert et Argent avec qui je n'avais pas eu la chance de faire connaissance...
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MessageSujet: Re: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyLun 7 Sep 2009 - 17:04

    Bon elle se réveille ou quoi ? Azéline commençait à perdre patiente. Elle lui donnait de petites gifles pour la faire réagir mais rien n’y faisait jusqu’au moment où elle augmenta la violence de ces coups. La jeune laissa sortir quelques gémissements de réactions. Il fallait en arriver jusque là pour la faire se réveiller ? Eh béh, Azéline aurait déjà sautée à la gorge de celui ou celle qui avait osé la toucher. Cependant se n’était pas le cas et la jeune reprenait ces esprits petit à petit. Mine de rien Evans se demandait pourquoi la gamine c’était effondrée de la sorte. C’était assez étrange mais se qui la satisfaisait le plus c’était que lors du dîner elle n’avait pas rêvé, il se passait bien quelque chose de pas normal. Ses deux prunelles verts pétillantes, figeaient le regard de Mc Keeney qui semblait avoir du mal à voir très clair. Azéline avait limite envie de lui faire des signes de moqueries lui montrant qu’elle était là. Bref , elle passerait pour une débile profonde et c’était pas vraiment ce qu’elle était véridiquement. Mc Keeney répliqua. Blondinette ? Mais d’où venait cette insulte qu’Azéline n’accepta pas forcément mais bon.. Elle se tût et sourit à la gamine, ça ne servait à rien de continuer à part partir sur une discussion sans queue ni tête.

    La Verte observait la gamine de sa maison. Celle qu’elle avait observée à table et qui lui semblait bizarre. Restant assied sur sa table face à Reem, Azéline soupira et se frotta les mains avant de regarder les cuisses de la gamine qui était frigorifiée. Pauvre bichette , elle à froid. Un brin de froideur dans le regard, une touche de malice, Azéline voyait bien que Mc Keeney avait froid mais ce n’était pas ça qui l’intriguait le plus. Azéline voulait savoir pourquoi un tel malaise, pourquoi elle semblait si faible. Problèmes de santé ? De pouvoirs ? Psycologique ? La Grande Evans, cogitait fortement mais n’arrivait pas à
    cerner se qu’avait la verte. Pendant de longues secondes, elles se fixèrent yeux dans les yeux. Elle dégageait quelques chose, un regard connu, un regard qui parlait seul. Azéline fut perturbée intérieurement par cette pensée et finie par passer sa main dans ses longs cheveux blonds et venir appuyer son coude sur ses genoux afin d’être posé et de pouvoir cerner la jeune. Evans n’attendait qu’une chose que la jeune s’abaisse à elle, la remercie de son geste même si c’était pas du tout dans ces habitudes elles l’avait comme même fait. Il fallait savoir une chose, tout ce que faisait Azéline c’était par intêret et non pas envie ou gentillesse, là , en l’occurence elle attendait d’avoir en retour des explications. Mc Keeney parla.

    Reem :: Merci comme même.

    Ah que c’était bon de se sentir supérieur. Azéline eut un petit sourire et se redressa sans quitter le regard de la jeune fille qui soutenant. Etonant pour une gamine de 1ère année d’avoir autant d’assurance. Azéline finie par se lever et laisser la jeune cailler sur place. Bah écoutez il faut pas s’habiller si court si on sait que ’on est frileuse, tout de même. Azéline se dirigea vers les grands vitraux qui étaient au dessus de l’estrade. La lune perçait les quelques bouts de vitraux clair. Passant le bouts de ces doigts sur les carreaux, Azéline enlevait la poussière en grimaçant et laissant entrer la lumière de l’astre lunaire. Rapidement la jeune femme, redescendit et revint aux côtés de Mc Keeney qui n’avait pas bouger et reprenait doucement ces esprits. Azéline se décida à lui répondre.

    Azéline :: Crois pas que je serais là à chacun de tes malaises pour te ramasser à la petite cuillère.

    Elle eut un sourire narquois et commença à se frotter les mains. Il faisait frais ici c’était vrai mais Azéline était suffisamment couverte que si elle enlevait sa cape elle n’aurait pas froid. après tout, elle avait des ancêtre fourchelangue, elle avait quelques notions et qui disait fourchelangue disait serpents. Le serpent à le sang froid, Azéline ne craignait pas le froid c’était bien pour cela qu’elle était été comme hivers habillée court. Passons ce n’était pas le sujet, rapidement Azéline s’approcha de a porte de la pièce dans laquelle, elles étaient et ferma la porte à clef. Reem était désormais bloquée avec Evans dans la grande salle lugubre et froide. Azéline ne tarda pas à faire apparaitre 6 grosses bougies qu’elle posa autour d’elles sur les tables afin de les illuminer et les réchauffer par la même occasion. Mc Keeney ouvrit à nouveau sa bouche, Azéline se trouvant de dos , elle allumait les bougies et l’écoutait attentivement.

    Reem :: Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me suives ainsi ? Si tu voulais un autographe il fallait juste le demander... A moins que tes soupirants soient tous occupés ? Blondie est désoeuvrée, la pauvre, personne devant qui se pâmer...

    Azéline cessa d’allumer les bougies quand la jeune fille osa s’attaquer verbalement à elle. Se retournant doucement, Azéline eut un regard mauvais envers Reem qui ne semblait pas se soucier du danger. Elle risquait beaucoup si Azéline s’énervait, vraiment beaucoup. La Grande Blonde fixa la gamine dans les yeux et se rapprocha d’elle et lui pris le visage entre deux doigts. Proche, très proche, leurs yeux se croisaient, se complétaient. Azéline laissa échapper quelques mots.

    Azéline :: Je t’interdis de me parler sur ce ton morveuse.. Si je n’avais pas été là tu aurais moisis toue la nuit dans l’humidité et demain matin tu te serait fait marcher dessus alors fait attention à se que tu dis. J’ai plus qu’a me laver les mains , elle la lâcha brusquement et se recula en la toisant, Maintenant dis moi pourquoi tu tes effondrée comme sa ? Déjà au repas je te voyais tu n’allais pas bien. Je t’écoute.

    Azéline recula et continua d’allumer ces bougies. Elle ne lui laissait pas le choix, elles étaient cloisonnées et la jeune Reem ne bougerait pas de là tant qu’elle ne lui aurait rien dit. La chaleur montait doucement entre les deux sorcières. Azéline ne s’avait pas trop où porter son attention. Revenant s’asseoir face à la jeune Serpentarde, Azéline soupira. Elle attendrait le temps qu’il fallait mais elle le saurait. Après quelques secondes de réflexions, Azéline réalisa qu’elle ne c’était pas présentée mais à quoi bon se présenter, tout le monde la connaissait à Poudlard et puis si elle, elle connait la jeune Reem Mc Keeney, Mc Keeney devait forcément la plus sadique des vipère .. Dans le cas contraire c’est qu’elle n’avait pas été mise au courant de tout ce qui se passait à Poudlard. Dommage pour elle, elle en apprendrait des mauvaises. Azéline voulue se rassurer pendant un millième de secondes.

    Azéline :: Tu sais face à qui tu es au moins ?

    Elle lui avait dit si froidement qu’elle s’en était presque donner des frissons. Mc Keeney semblait toujours avoir aussi froid. Comme pour la narguer , la Blonde enleva sa cape et la posa à côté de sa cuisse gauche dénudée. Les bras à l’air, elle avait la peau froide mais le sang bouillant. Le regard sérieux et à la fois nargeur, Azéline savait très bien se qui allait suivre. Mc Keeney, regarderait la cape et prendrait avant tout mal, le fait que la jeune femme la traite de la sortes. Evans n’attendait qu’une chose : Que Mc Keeney lui montre se qu’elle avait dans les tripes. Face à la Blonde rares étaient les chances de la blesser. Un coeur de pierre, un regard froid, une présence hors du commun, Mc Keeney avait intêret de se plier aux règles du moins pour l’instant..




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MessageSujet: Re: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyJeu 10 Sep 2009 - 19:33

- Crois pas que je serais là à chacun de tes malaises pour te ramasser à la petite cuillère.

La blonde croyait-elle que j'espérais rester en sa compagnie plus souvent?!... Quelle idée... Déjà qu'en temps normal ma petite personne me suffisait amplement et je ne chérissais nullement l'idée d'une compagnie plus garnie, ce n'était pas dans des moments pareils où je faisais preuve de trop de faiblesse et où mon propre corps me faisait honte que j'allais rechercher les autres!... Je voulus lui rire au nez mais j'avais présumé de mes forces, et à la place d'un rire sarcastique jaillit de ma bouche un râle étouffé qui me fit l'effet d'une lame glacée me déchirant les poumons.

- Je n'y compte pas,
dis-je aussitôt d'une voix cassée pour me rattraper. Décidément, la situation me filait entre les doigts comme rarement cela m'arrivait. Impossible que cela continue ainsi.

Je faisais des efforts surhumains pour garder le visage de marbre, la tête haute et le buste droit sur ma chaise tandis que je grelottai et que la tête me tournait; mais combien la satisfaction d'avoir le strict minimum de self-contrôle était appréciable. Evans se mit à bouger dans la pièce et...ferma la porte! Mais qu'espérait-elle donc? Qu'avais-je peut-être en commun avec elle et que j'ignorais pour qu'elle souhaite que notre entretien reste secret? Je la regardai sans ciller, froidement, d'un œil fixe qui mettait mal à l'aise les autres gens d'ordinaire car ils avaient l'impression que je lisais en eux. Moi, les regards flipants, j'adorais ça. Puis une lumière jaunâtre arriva tout d'un coup dans les cachots; il n'y avait que pour les moments les faibles rayons de lune qui filtrait par les fenêtes poussiéreuses et que j'appréciai bien plus que ceux du soleil. Les rayons diaphanes de l'astre de la nuit rendait ma peau encore plus blanche et pâle qu'elle ne l'était vraiment. Cette lumière différente, c'était Evans qui l'avait créée puisqu'elle avait fait apparaître quelques bougies qui flottaient dans les airs - je me gardai bien de le laisser paraître mais les actes de magie que je n'étais pas encore capable de faire m'impressionnait toujours.

Elle était bien trop à son aise à mon goût; elle bougeait dans la pièce avec cette insupportable attitude de blonde et semblait trouver qu'aucun endroit au monde n'était plus chaleureux et propice au bonheur qu'une salle de potion désaffectée, poussiéreuse et sale au fond des cachots sombres de Poudlard... Certes j'aimais particulièrement cet endroit mais apparemment pas pour les mêmes raisons...


- Je t’interdis de me parler sur ce ton morveuse... Si je n’avais pas été là tu aurais moisis toute la nuit dans l’humidité et demain matin tu te serais fait marcher dessus alors fait attention à ce que tu dis. J’ai plus qu’à me laver les mains. Maintenant dis moi pourquoi tu t'es effondrée comme ça ? Déjà au repas je te voyais tu n’allais pas bien. Je t’écoute.

Haha, touchée, ma jolie! La morveuse que j'étais avait piquée au vif la grande Evans, pourtant bien à l'avantage dans ce rapport de forces peu équitable. Au moins les choses étaient claires à présent; je n'étais pas une Mc Keeney pour rien. Je ne me laissai pas marcher sur les pieds et je le montrais crânement, comme Père m'avait toujours enseigné: puissance est mère de réussite. Evans pouvait peut-être m'écraser si elle le souhaitait mais je n'avais pas à rougir de m'être aplatie devant elle. Et quelle ivresse tout cela pouvait procurer, comme j'aimais les conflits, comme le danger et l'imprévu pouvait faire couler dans mes veines un sentiment d'extase!

Mon regard s'était perdu dans le vague, dans mes douces pensées voyageant entre fierté et provocation; puis je fixai la Vert et Argent de nouveau. Qu'avait-elle dans la tête? D'accord elle m'avait ramassée alors que je m'évanouissais mais je ne serais sûrement pas morte sans elle... Il n'y avait pas de raisons... Quand à savoir la raison de mon malaise inutile d'espérer quoi que ce soit, personne ne devrait jamais savoir... J'étais celle que je voulais être, une fillette de onze ans arrogante, fière, méprisante, froide et inaccessible; "à la santé fragile" faisait un peu tache dans la description...


- Je t'ai remerciée, dis-je d'un ton insolent et en la toisant de haut en bas, tu ne veux pas que je te chante des louanges non plus? Quand à tes mains... là je ne retins pas un ricanement cruel, il résonna dans la tête et me fit mal, encore plus mal que je n'avais déjà, mais qu'importe. La remarque d'Evans était trop comique, comment lui faire comprendre l'hilarité de la situation? Moi, lui salir les mains??... n'aie crainte, mon sang est pur, comme peu de personnes autour de toi, alors si il y a bien une personne qui ne va pas te salir les mains, c'est moi...

En y réfléchissant bien, trop peu de sorciers considéraient le statut de Sang-Pur comme l'une des plus importantes choses pour notre communauté. Il était trop associé au mal, à la magie noire... Les gens étaient-ils si terrifiés pour ne pas y voir autre chose? Pour ne pas y voir toute la grandeur de notre communauté, et surtout, l'essence même de celle-ci? Moi j'y étais immergée depuis toujours, dans ce monde de Sang-Pur, de la haute société des sorciers, mon père Lord Mc Keeney était puissant et surtout bien connu pour être l'un des premiers héritiers de la grande famille des Mc Keeney... comment aurais-je pu penser autrement? Quand au côté obscur du statut Sang-Pur... je ne me prononçai pas encore... J'avais tout à apprendre de l'avenir.

J'éludai la question pourtant bien appuyée d'Evans au sujet de mon état critique. Et j'avais la désagréable impression que si je répondais "oh, je suis juste fatiguée", elle ne me croirait pas - à raison - car elle semblait bien perspicace. C'était tout à son avantage. Alors que, son visage tout près du mien, elle m'avait foudroyée du regard dans les règles de l'art, je n'avais pas bronché et j'avais même soutenu répondu par un regard semblable; je m'étais tout de même dit qu'elle avait un certain style. Elle avait beau être blonde et tout ce qui allait avec, c'était certain qu'elle avait du caractère qui ressemblait à ceux que j'aimais et elle ne manquait pas de cruauté et de lucidité; bref, au final tout pour me plaire... une vraie Serpentard.

Mais ce n'était pas parce que je pensais cela que nous allions devenir les meilleures amies du monde. Il ne faut pas se fier aux apparences et si pour l'instant je la soupçonnai d'être un minimum intéressante et digne d'attirer mon attention, je pouvais aussi me tromper et découvrir qu'elle n'était finalement qu'une stupide blonde comme je l'avais pensé au début. Patience.


- Tu sais face à qui tu es au moins ?


Je la regardai en levant un sourcil, la moue aux lèvres. Elle allait presque réussir à m'exaspérer si elle continuait de me narguer ainsi avec sa fichue cape alors que je crevais de froid et que je me sentais fièvreuse en même temps, ce qui au final me faisait grelotter douloureusement. Ce que je donnerai pour être au fond de mon lit en cet instant, ou mieux dans ma chambre au manoir avec tout ce qu'il fallait pour me soigner! Mais je restais dans mon attitude impassible. Etait-ce là sa façon de faire les présentations? Je haussai les épaules, les poings toujours crispés. Le sang battait toujours aussi fort contre mes tempes.


- Et toi, le sais-tu? Je connais ton nom, Evans; tu connais le mien sans doute; tu es en sixième ou septième année; nous partageons la même maison... Voilà à qui je fais face et vu que tu n'es ni le plus grand mage de tous les temps ni mon père alors je ne vois pas pourquoi je devrais te vouer un respect particulier... Mais peut-être vas-tu me faire une révélation inattendue?

Je la scrutai à mon tour. Clignant des yeux, j'essayai vainement d'ignorer mon état fébrile. Je tremblais de plus en plus. Mais la réaction d'Evans m'intéressait. En y réfléchissant bien, il me semblait qu'elle était assez connue dans le château. Peut-être qu'elle en valait la peine...
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MessageSujet: Re: [Avril] sous le masque... - PV Azéline [Avril] sous le masque... - PV Azéline EmptyDim 18 Oct 2009 - 15:23

    J'ai choppé une vieille Grippe :S & j'ai été hospitalisé donc pas trop eut le temps d'écrire ces dernière semaines. Je m'y remets aux vacances promis :) Donc tu auras une réponse la semaine prochaine ;)
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