[Juin] Régalez-vous une dernière fois l'esprit tranquille

PERSONNEL DE POUDLARD · **Dolores Ombrage**

La tension régnait depuis son arrivée à Poudlard, et Dolores adorait cela. Elle aimait avoir le pouvoir sur ceux qui étaient plus bas qu'elle, qui ne méritaient aucun rang. Les élèves de Dumbledore égalaient cela à sces yeux : aucune valeur. Seuls certains arrivaient à tirer leur épingle du jeu, et ceux-ci étaient à sa botte. Elle pensait notamment aux bons éléments qui s'étaient engagés dans la Brigade Inquisitoriale afin de pister les insouciants qui osaient braver le règlement. Il fallait de l'ORDRE ! Et c'est bien pour cela que le Ministère de la Magie avait accepté de lui donner la place de cet hurluberlu d'Albus ! Elle trouvait qu'elle avait plutôt bien réussi d'ailleurs. Tout ce carnage autour de Harry Potter avait cessé et beaucoup d'élèves avaient fini par être contre lui et ses déclarations ignobles au sujet de Vous-Savez-Qui.

Aujourd'hui était un grand jour. Dolores allait pouvoir mesurer les capacités de chacun à travers les différentes épreuves de B.U.S.E.S et A.S.P.I.C.S qui s'ouvraient. Bien entendu, seules les classes de 4ème, 5ème, 6ème et 7ème année étaient conviées. Tout en étant dans ses pensées, Dolores avançait dans le petit couloir qui menait aux sièges des professeurs dans la Grande Salle. Il y avait un grand rassemblement afin d'annoncer l'ouverture officielle des épreuves. Que ceux qui n'avaient pas pris le temps de réviser s'en mordent les doigts et prient pour ne pas être virés de l'école (c'est ce qu'elle essaierait de faire passer comme décret dans le règlement de l'école de l'an prochain mais chaque chose en son temps. Elle avait bien l'intention de faire de Poudlard une école d'Élite!).

Dolores Ombrage arriva donc à la table des professeurs qui étaient déjà tous présents et vit que certains élèves trainaient toujours à s'installer.
Plutôt que d'aller s'asseoir afin d'attendre la venue de tous, elle se dirigea directement sur l'estrade pour s'adresser aux garnements.
Après tout, même s'il n'était pas encore neuf heures, les meilleurs sont ceux qui prennent leur précaution et sont en avance! Elle utilisa sa baguette afin de faire en sorte que sa voix porte dans toute la pièce.

- Hum, Hum !

Elle attendit que les élèves se taisent afin de commencer à parler. Ce n'était pas nécessaire d'en faire plus pour que ceux-ci n'ouvraient plus la bouche. Ils connaissaient ses méthodes et ils n'avaient pas intérêt à déranger ce discours qu'elle était fière d'avance de tenir.

- Mes très chers élèves. J'ai l'honneur de vous annoncer que les épreuves de B.U.S.E.S et A.S.P.I.C.S sont officiellement ouvertes ! Celles-ci vous se dérouler tout au cours du mois dans un ordre précis qui vous sera communiqué sur un parchemin à votre nom. Chaque professeur veillera à ce que vous soyez présents. Il est hors de question, pour le bon déroulement de ces épreuves, que l'un de vous se soustrait à l'une de celles-ci, sous peine de renvoi !

Elle attendit quelques secondes que cette déclaration fasse son effet en regardant attentivement chaque table, avec un sourire satisfait. Puis elle reprit :

- Je vous souhaite donc à tous "Bonne Chance", puisque c'est ce qui est de coutume. Bien que cela ne suffira pas à ceux qui n'en ont pas eu à leur naissance et qui ne sont garnis d'aucun signe d'intelligence, susurra-t-elle pour terminer.

Elle les remercia d'un regard pour leur attention sans se départir de son sourire et se dirigea vers sa place à la table des professeurs. Une fois à son poste, elle fit un geste avec sa baguette, qui entoura toutes les tables des maisons et fit apparaitre un long parchemin en face de chaque élève. C'était le planning des épreuves correspondant à chaque élève. Elle fit ensuite signe à un elfe de l'école que le banquet du petit-déjeuner pouvait commencer.

*Autant que vous vous régaliez une dernière fois l'esprit tranquille, mes chers petits. Car lorsque les épreuves commenceront, il ne sera pas étonnant de voir une bonne partie d'entre vous dans le désarroi et la détresse.*

A cette pensée, elle sourit encore plus largement, mais ne mangea pas. Elle se délecta de l'ambiance pesante qui était née dans la salle et les regardait tous attentivement.

[Vous pouvez poster à la suite pour dire les impressions de vos personnages]

Invité

Aujourd'hui était un grand jour. Enfin pas tellement pour tout le monde. Surtout pas pour notre jeune et chère Alexandra Montaigne. Elle détestait plus que tout, les us et coutumes de Poudlard. Mais quand on rajoutait une petite touche de notre crapaud rose ambulant, c'était chose plus qu'irritant ! Elle se mordit les lèvres et passa le porche, menant vers le Hall d'entrée. Là elle croisa quelques amis, notamment Bill et Hélène qui se dirigèrent bien vite vers leur table respective. De même, Justin se tenait déjà bien droit, face à ses couverts et son assiette vide. Alexandra ne prêta pas attention aux sarcasmes des vert et argent qui se trouvaient derrière elle. Bien qu'elle n'ait plus de relation avec notre chère Lucy Maléfice, ils avaient apprit bien vite, qu'elle avait crée des liens avec notre jeune Russe. D'ailleurs, où était-il ? Alexandra le chercha du regard sans pour autant le trouver dans cette masse. C'était un grand brouhaha et les étudiants venaient à compte gouttes, de-ci de-là essayant de trouver une place pour s'asseoir. Mais à quoi bon ? Écouter le discours puéril de ce pantin rose du Ministère ? Non, on venait simplement parce qu'on avait pas vraiment le choix.

Alexandra trouva une place aux cotés d'Enzo Cloud. Elle ne le connaissait pas vraiment, du moins de vu, mais il semblait être quelqu'un de sympathique. Ce n'est pas pour autant qu'elle lui adressa la parole. La table était couverte de couverts et assiettes vides, ainsi que de petits saladiers argentés rempli de fruits: pommes, raisin, bananes, oranges... Alexandra ne se priva pas, en attrapant quelques raisins, qu'elle prit soin de loger dans le creux de sa main. Tout en se penchant en arrière, elle jeta un coup d'oeil à la table des professeurs. La voilà maintenant debout sur l'estrade. Elle devait jubiler sur son petit dôme. Penser qu'elle maitriser tout le monde du bout de sa baguette magique. Alexandra avait juste envie de lui jeter un maléfice en pleine poire, pour qu'elle se torde la cheville et s'écroule face au public. En effet, c'était une dame qui aimait ça non ? Se donner en spectacle avec ses airs théâtral...

Comme à son habitude, Ombrage céda trois petits raclement de gorge agaçant à l'adresse des élèves. En un rien de temps la Grande Salle fut plongée dans un silence de glace. Mais il fut très vite rompu par la voix fluette et désagréable d'Ombrage.

« Mes très chers élèves. J'ai l'honneur de vous annoncer que les épreuves de B.U.S.E.S et A.S.P.I.C.S sont officiellement ouvertes ! Celles-ci vous se dérouler tout au cours du mois dans un ordre précis qui vous sera communiqué sur un parchemin à votre nom. Chaque professeur veillera à ce que vous soyez présents. Il est hors de question, pour le bon déroulement de ces épreuves, que l'un de vous se soustrait à l'une de celles-ci, sous peine de renvoi ! »

Le renvoi... Pfff, elle croyait vraiment avoir le plein pouvoir cette bonne femme ? Bon, de toute façon, Alexandra n'avait pas le droit de sécher un seul examen. Son père lui avait fait quelques remontrances à propos de son attitude de fille rebelle et qu'il fallait vraiment qu'elle se prenne en main. En plus de ça, l'année prochaine, notre jeune Montaigne aura le plaisir de participer aux B.U.S.Es. Elle prit un raisin et l'ingurgita dans sa bouche. Toujours le regard fixe sur le tailleur rose magenta du professeur.

« Je vous souhaite donc à tous "Bonne Chance", puisque c'est ce qui est de coutume. Bien que cela ne suffira pas à ceux qui n'en ont pas eu à leur naissance et qui ne sont garnis d'aucun signe d'intelligence. »

C'était vraiment les mots de trop. Alexandra se sentait légèrement visée par cette remarque déplacée... Mais bon, elle avait l'habitude depuis l'arrivée du Ministère de la Magie dans l'école. D'ailleurs, rien que d'entendre le mot Ministère, ça lui donnait des frissons de rage dans les bras. Un parchemin représentant les horaires et le planning des examens apparut devant ses yeux. Alexandra se pencha dessus, comme s'il s'agissait d'un objet non identifié. Son visage se contracta, et ses yeux n'avaient pas vraiment envie de parcourir les écritures roses. Elle rangea vite fait ce papier trop horrible à lire dès le petit déjeuner. Heureusement qu'Ombrage n'était pas une sadique née, elle fit tout de même apparaître les délicieux mets du petit déjeuner anglais.

APPRENTI(E) · **Damien Swart**

- Hum, Hum !

Damien Enzo Oliver aurait reconnu cette voix parmi tant d’autre. Dolores Ombrage venait de prendre la parole, imposant le silence autour d’elle. Damien laissa un soupir lui échapper, avant d’écouter le crapaud rose. Qu’est ce qu’elle leur voulait la vieille peau ? Mais lorsque cette dernière acheva son discours, la panique gagna le septième année. Les épreuves de fin d’année étaient ouvertes. Les ASPICs. Les épreuves finales. Et merde ! Le jeune homme ne se sentait pas prêt. Il ne connaissait pas encore l’ensemble de ses leçons. Faisait-il donc partie de la catégorie d’élèves qu’Ombrage avait qualifié comme étant « peu chanceux » et « dépourvus de signe d’intelligence » ? Sans vraiment savoir pourquoi, le jeune homme s’était sentit visé. Et alors que le professeur regagnait sa table, le jeune homme resta un moment immobile, comme pétrifié par la nouvelle. Les examens arrivaient trop rapidement. Il devait faire preuve d’organisation pour réussir ses examens. Hum voyons. Dès maintenant il devait profiter de chacun de ses instants libres pour réviser. Il pouvait aussi réviser pendant l’heure du repas. Lire une fiche de révision tout en mangeant ne semblait pas être impossible à faire. S’il y avait quelque chose qui dérangé plus que tout le Poufsouffle s’était d’être vu en train de bosser. C’était peut-être con comme réflexion, mais il pensait que c’était une honte. Comme avouer qu’on n’était qu’un cancre. Il passerait pour un attardé, en travail dans des lieux ‘’public’’ (comme la Grande Salle). Hum… Encore avec des spécimens comme Wagner, ils n’étaient pas ridicules, puisqu’on était habitué à les voir travailler. Pour Swart, c’était différent. Il ne bossait quasiment jamais – ou plutôt, il faisait le strict minimum. Un changement d’attitude ne passerait pas inaperçu…

Il regarda autour de lui. Il était toujours installé à la table des Poufsouffles. Son assiette encore remplie n’attendait qu’une chose : être vidé. Seulement après une annonce pareille, l’appétit du jeune homme s’était évaporé. Il n’avait plus faim. Il n’avait pas non plus envie de rester dans cette salle, surpeuplée à son goût. Il était peut-être temps de retourner dans la salle commune. Songeur, le jeune homme admit que c’était là, l’endroit le mieux adapter pour bosser. Il ne serait jamais le seul. Hum. C’était peut-être la solution : Bosser dès qu’il en avait l’occasion dans la salle commune. Réviser ne devait pas être sorcier, comme aurait dit un moldu.

Il quitta donc la salle (laissant son assiette à moitié remplie), le cerveau fonctionnant à 100%. Il devait se coordonner un emploi du temps. Les épreuves passant en premier devraient être vu en premier. C’était logique. Mais les matières dans lesquelles il avait des difficultés devaient aussi être vues à l’avance. Pour avoir le temps de rattraper ses lacunes. Hum… Peut-être devait-il aussi faire le tri dans les matières à réviser. Il n’aurait jamais le temps de tout faire en quelques semaines à peine. Il supprimerait donc certaines matières de son emploi du temps de révision. Après réflexion, le jeune opta pour les matières suivantes : Vol, Divination et Etude des Moldus. Vol, parce qu’il ne voyait pas qu’est ce qu’il pouvait réviser. Il irait éventuellement faire un tour au terrain de Quidditch pour s’exercer sur son balai, s'il en avait le temps. Etant un né de moldus, l’étudiant Swart songeait qu’il aurait les connaissances nécessaires lors de l’épreuve. Quand à la divination, il avait tout simplement laissé tomber la matière. Il fallait croire qu’il n’avait aucun don. Tant pis. Il improviserait et essaierait d’assurer ailleurs.
Malgré ses matières mises de côté, il restait beaucoup à faire. Et peu de temps. Il devrait travailler tard le soir. L’idée ne lui plaisait guère, mais il ne voyait pas d’autres solutions. Et merde ! Pourquoi diable n’avait-il pas eu un déclic et bossé avant ?

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