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[2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel)

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[2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) [2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) EmptyDim 19 Mar 2017 - 19:34

Tony fit tourner son baromètre dans tous les sens, avec un oeil curieux. Il avait piqué cet objet moldu à sa mère avant sa rentrée à Poudlard et il l'examinait avec une certaine admiration. Ce gadget là, c'était vachement balèze ! Il n'avait l'air de rien, comme ça, et pourtant, il était capable d'indiquer la météo avec une précision pointue. Certes, ça ne devenait pas fiable à 100% mais tout de même, pour des gens qui n'avaient pas de pouvoirs magiques et qui ne basaient leurs connaissances que sur la science, chapeau ! Ces derniers temps, l'intérêt de Garner pour les Moldus avait encore grandi. Sans doute parce qu'il savait que ça pouvait lui valoir des histoires, depuis que Voldemort était de retour et aux manettes. Malgré lui, son côté rebelle prenait de plus en plus d'ampleur. Et déjà qu'il ne disposait que de très peu de considération pour les règlements, voilà qui n'arrangeait rien à sa personnalité. Puis, les mots de Yuyu résonnaient aussi dans sa tête. Lors de leur voyage dans le Poudlard Express, ils avaient discuté un peu de leurs orientations. La vérité c'est que Tony ne savait pas quoi faire de sa vie. Il cherchait une vocation, un truc qui le passionne. Pas question d'aller turbiner comme Théo pour gagner quelques sous. S'il travaillait, et qu'il perdait des heures de sa vie, autant que ça soit dans quelque chose d'amusant et de plaisant. Il hésitait donc entre une carrière de comédien et l'étude des Moldus. Soyons clairs, l'enseignement, personne ne le voyait dedans, sauf peut-être son amie de Serdaigle ! Garner trainait une réputation de grand gamin, turbulent, effronté, hyperactif et foufou. Les six années précédents qu'il passa à Poudlard n'avaient fait que le démontrer davantage. Alors forcément, imaginer que le jeune homme puisse tenir une classe, voilà qui ne manquait pas d'ironie et de drôlerie. La bonne blague faisait rire n'importe quel adulte, membre du corps enseignant ou pas ! Et c'était justement parce qu'on partait du principe que cette ambition avorterait par la force des choses, que Tony sentait de plus en plus sa résolution naître. Plus on lui interdisait ou on le décourageait de faire quelque chose, et plus il en avait envie ! En plus d'être un garnement terrible, l'olibirius s'avérait têtu, tenace et surtout il possédait une grand esprit de contradiction, que son statut d'adolescent n'arrangeait absolument pas !

Baromètre en main, donc, il regarda l'aiguille suivre l'indication beau temps. Pas de pluie annoncée en cette après-midi du 2 octobre 1997. L'automne s'installait petit à petit. Les feuilles des arbres jaunissaient et tombaient au gré du vent doux qui soufflait tous les jours. Parfois, Tony se demandait si arrivé à une certaine période, la nature n'agissait pas dans son propre intérêt. C'est vrai, n'avez-vous jamais remarqué que le vent souffle plus fort en octobre ? Comme s'il se hâtait de décrocher les derniers vestiges végétaux des branches. Décidément, beaucoup de choses continuaient de le surprendre. Tout attentif qu'il était sur son objet moldu, il sursauta lorsqu'il entendit un pas approcher. Il mit le baromètre dans sa besace, et fit mine de faire ses lacets. Il se trouvait au vestiaire de Gryffondor, à côté du terrain de Quidditch, pour s'entraîner. Depuis qu'il était batteur, Tony se sentait tout excité de jouer. Quand Jimmy valida sa candidature, tout le dortoir avait été informé... ce qui lui valut des félicitations, des regards un peu incommodés et une douche froide aussi, puisque Brave annonça qu'elle aussi, elle jouerait et au même poste. C'est dans ces moments là que Garner aurait aimé reconstruire une fusée pour partir sur la Lune ! Quand même ! Sacré malchance que celle de se retrouver à jouer avec son ex ! Surtout que leur séparation avait été particulièrement... tendue et douloureuse. Un peu trop naïf, il n'avait pas fait le lien entre Brave et son père Mangemort, Rozier. Ce n'était qu'après avoir commencé leur idylle que la vérité avait éclaté. Ah si seulement ils s'étaient connus plus tôt, avant que son père ne meure ! Le jeune homme aurait réagi différemment ! Trop tard, désormais... Alors il faudrait cohabiter ! Ca tombait bien, Tony n'avait pas spécialement l'intention de lui parler... et ce, malgré les propos avisés de la Gazette du Sorcier. Oui, un peu mal à l'aise avec cette situation, il avait envoyé un courrier pour recevoir des conseils. La réponse, vague, ne l'avançait pas vraiment. Enfin bon, il verrait bien ce que ça donnerait ! Mais vu l'enfer que faisaient vivre les Mangemorts, dans sa tête, Brave, ce serait une trahison, donc, ce n'était pas demain la veille qu'il se remettrait avec elle ! En plus, de son côté, la mésentente était bien présente aussi ! Donc...

Tony vit entrer sous la tente un garçon. Ouf ! Pas de crise couple en vue alors ! Il le regarda rapidement. Il le reconnaissait. Il était batteur dans l'équipe avant ! Et il l'avait croisé, probablement dans la salle commune, à de multiples reprises. Mais sans plus. Il faut dire que Gabriel Asher entamait sa cinquième année et par conséquent, ils n'avaient pas pour habitude de traîner ensemble. Qu'importe, toujours ouvert à de nouvelles amitiés, Garner le salua amicalement d'une voix énergique. Et il continua de se préparer. A vrai dire sa tenue lui plaisait. Il portait un pantalon de couleur beige qui s'enfonçait dans de hautes bottes noires, comme le jais. Il avait enfilé un t-shirt rouge et ses gants, à la même teinte que les chaussures. Il ne manquait plus que la robe, à l'effigie de Gryffondor, qu'il enfila. Cela eut pour effet de désordonner complètement sa tignasse anarchique. Rien de grave, il avait l'habitude que ses cheveux partent dans tous les sens, sans aucune logique quelconque ! Il aurait bien discuté avec le nouveau venu, mais celui-ci ne semblait pas dans son assiette. Il avait l'air... énervé... D'habitude, Tony sortait une blague pour détendre l'atmosphère, mais là, il ne savait pas si ce serait de bon aloi ! Il prit son balai, souriant. Ah ça, il était fier de faire partie de l'équipe ! Elle l'avait fait rêvé pendant six ans, avec le prodige Potter et tous les autres joueurs, talentueux qui se succédaient. Désormais, Jimmy lui faisait le délicieux privilège de contribuer aux victoires. Rien de tel que le sport pour oublier tous ses tracas ! Ne tenant plus en place, il se tourna vers Gabriel et lui dit, tout excité :

- Je suis super content de pouvoir jouer dans l'équipe ! Je vais tout faire pour ne décevoir personne ! Et c'est un honneur de jouer aux côtés personnes comme toi !

Il se frotta les mains, gantées, avec énergie. Enthousiaste, il ajouta, ne supportant que très peu le silence.

- On devrait avoir ce temps magnifique jusqu'à demain au moins ! Et le terrain pour nous, Jimmy m'a dit qu'il l'avait réservé ! J'ai tellement hâte de jouer ! Ca te dirait qu'on commence ? Les autres ne vont pas tarder, je pense ! Ca nous permettra de nous échauffer ! Non ?

Peut-être que de jouer changerait les idées de Gabriel, que ça le détendrait. En tout cas, Tony débordait d'énergie ! Difficile pour lui de se canaliser, on le sentait prêt à s'envoler et à crier comme un petit fou, en tourbillonnant tout autour du château. C'était bien évidemment sans compter sur les Détraqueurs qui rôdaient dans le ciel... et qui à tout moment pouvaient calmer ses ardeurs. Inconscient du danger vous dites ? Faux ! Il connaissait les risques, mais il avait un besoin viscéral d'adrénaline pour ne pas s'ennuyer !
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Gabriel Asher
Gabriel Asher
GRYFFONDOR5ème année
    GRYFFONDOR
    5ème année
AVATAR : Robbie Kay
MESSAGES : 266
[2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Libre comme le vent
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: Londres, 18 Novembre 1984
SANG: mêlé
[2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) Empty
MessageSujet: Re: [2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) [2 octobre 1997] Quand la souffrance est un terreau (ft. Gabriel) EmptyMer 17 Mai 2017 - 6:02

Gabriel s'était levé avant que le soleil ne borde l'horizon de son aurore. Il avait beaucoup de mal à dormir et faisait sans cesse de mauvais rêves. Des choses récurrentes lui traversaient l'esprit. Il n'arrivait pas à calmer les monstruosités qui se déroulaient en sa psyché. Il aurait voulu une pensine pour se débarrasser de toutes ses pensées. Il fixa silencieusement la nuit dehors et se leva. Près de lui, Kenneth marmonnait dans son sommeil et semblait faire de mauvais rêves. Il s'habilla et descendit les escaliers jusqu'à la salle commune bien calme en ce début de matinée. Il avait espéré croiser Meredith, mais elle n'était pas là. Il se mit de travers sur le fauteuil de l'endroit, celui devant le feu de bois. S’il y avait bien une chose qui n'avait pas changé, c'était bien celle-ci. Il se pelotonna dans sa cape et entreprit de finir sa nuit à la lueur des langues de feu. Parfois très légèrement éveillé par le passage d'un elfe posant une bûche dans l'âtre.

Il s'extirpa de sa camisole de chaleur aux alentours de la fin de matinée. Finalement endormi comme un loir, il se leva difficilement. Les courbatures s'étaient paisiblement nourries de ses positions orthodoxes et tout son corps rayonnait de douleurs sporadiques. Il décida alors brusquement que les cours ne seraient pas pour lui et que -bon temps, mal temps-, c'est le terrain de Quidditch qui lui permettrait de reprendre plain pied en son propre corps. Trop conscient de combien la douleur physique serait sertie de celle de son esprit alors qu'il remettrait les pieds dans l'endroit. Jimmy  -à chaque rencontre dans les couloirs- le pressait un peu plus de reprendre les entraînements. Aujourd'hui ou jamais. Il devait y aller.

S'ignorant soi même, il fila dans le froid octobre vers le terrain, traînant sans penser, son balai. Dès lors un pied posé dans les vestiaires, son estomac tourna. Ses pommettes saillantes étaient blanches, ses lèvres se pincèrent. Il devait tenir. Plus que jamais, cette année, il ne tiendrait. La rage prit le pas sur la tristesse, déformant ses traits trop émotifs. Malgré les fantômes qui dansaient devant ses yeux. C'est le salut énergique de Tony qui le déstabilisa le plus, il l'avait à peine remarqué tant il était enfermé dans ses pensées. Il grimaça d'autant plus.

Tony continuait de parler tandis qu'il se préparait. Il s'habilla sans en faire des tonnes, juste de quoi se protéger. Il laissa la robe rouge prendre la poussière dans son casier. En chemise, botté et ganté, il se fixa dans le miroir. Il attrapa sa batte -finalement, Jimmy lui avait redonné son poste - et la soupesa un peu.

" Ouais. lança-t-il pour répondre quelque chose. On va s'échauffer un peu."

Il se dirigea vers Tony, malgré leur différence d'âge, la grande perche qu'était Gabriel rejoignait bien en taille son aîné. Il joua de sa batte dans les airs.

"T'es nouveau sur le terrain, non ? Tu vas être mon nouveau partenaire de…"

Gabriel se mordit les lèvres, plus blanc que neige en pensant à Catherine. Pouvait-il déjà la faire disparaître de son esprit ? Il serra les poings avec un sourire douloureux.

"Le nouveau batteur."

Il passa vite devant Tony pour filer le terrain, cachant la rage et la tristesse qui bouillait dans ses yeux. Il attrapa le coffre avec les balles en passant, le tirant d'une poignée. Elle était morte. Morte. Pourtant, il s'attendait chaque seconde de la voir débarquer sur le terrain pour faire semblant de frapper son camarade avec sa batte. Elle rugissait, le traitait d'imbécile heureux. Elle souriait si fort ce jour de Juin dernier, quand ils avaient gagné. Ils avaient gagné ensemble. C'était douloureux. Que c'était douloureux. Il lâcha le coffre peu après être sorti.

Ils l'avaient tué. Ce n'était pas un accident. Pas une maladie incurable. Ce n'était pas la faute au destin. Elle avait été assassinée. Il ouvrit le coffre et fixa les cogneurs qui tentaient de s'échapper de leurs liens. Il se mordit la lèvre inférieure, tout en évitant le regard de Tony qu'il supportait mal. Il souriait trop. Il lui ressemblait trop.

"Tu as déjà frappé un cognard ? demanda-t-il d'une voix blanche."

Sur les bords du précipice, Gabriel marchait tant bien que mal. Lentement. Doucement. Mais ce n'était que retarder lentement la chute.
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