[Sept.] La faim justifie l'inconscience [Pv ZéZé]

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

[Désolée, les débuts de topics ça m’inspire pas tellement ><]

Seul le bruit des respirations régulières venait troubler la douce quiétude qui s’était installée dans l’un des dortoirs de Gryffondor. Se tournant et se retournant dans ses draps, l’un des jeunes garçons peinait à se rendormir, encore habité par l’angoisse que lui avait laissé son cauchemar de la nuit. Seuls quelques détails, flous et insignifiants, lui revenaient en tête mais il ne pouvait s’empêcher de rester sur le qui-vive. L’oreille aux aguets, le cœur battant à un rythme effréné, la respiration saccadée, tout son être semblait s’attendre à ce que l’horreur de son rêve vienne rejoindre le monde de la réalité telle une silhouette rampant sinueusement pour s’extraire de l’obscurité.
D’un mouvement brusque, Théo ouvrit les yeux et se redressa silencieusement dans son lit. Plissant les yeux, il lui fallut plusieurs minutes pour accoutumer sa vue à la pénombre. Sans la lumière du jour, le dortoir, lieu si familier pour lui, semblait quelque peu hostile. Ou était-ce simplement l’obscurité, peur enfantine d’autrefois, qui venait prêter main forte à la terreur de son cauchemar ? Se trouvant fortement idiot et grotesque, le gryffondor s’extirpa des draps qui le recouvraient et glissa hors de son lit. Enfilant vite fait son pantalon de la veille et passant sa cape par-dessus son pull, il jeta un coup d’œil furtif autour de lui avant de se frayer un chemin jusqu’à la porte d’entrée. Le rouge et or avait l’intention de passer les quelques heures précédant l’aube dans l’un des fauteuils de la salle commune. Avec un peu de chance, il parviendrait peut-être même à se rendormir. Malheureusement c’était sans compter cette méchante faim qui lui tiraillait le ventre sans raison apparente depuis son réveil. Il s’était empiffré la veille et il n’avait pas pour habitude de faire un quatrième repas.

Au bout d’un quart d’heure, n’y tenant plus, Théo sauta de son fauteuil, la faim l’ayant emporté sur la raison. Avec le plus de précaution possible, il sortit de la salle, prenant bien garde à ne pas réveiller la Grosse Dame qui dormait dans son tableau. Jamais à sa connaissance, cette dernière n’avait rapporté une quelconque escapade nocturne à l’un des membres du personnel de Poudlard mais mieux valait être prudent, les temps avaient bien changé depuis l’arrivée du crapaud. S’arrêtant à chaque tournant de couloir pour tendre l’oreille quelques secondes et descendant les escaliers à pas feutrés, il fallut un bon moment au garçon pour arriver dans les cachots, seul chemin possible vers les cuisines.

Sa vigilance s’était estompée à l’idée d’être si proche du but mais lorsqu’un léger bruissement se fit entendre à sa gauche, Théo se figea, de nouveau en alerte. Rusard, pas de doute, il n’y avait que lui pour se promener en pareil endroit à cette heure. Il était trop tard pour s’éclipser… Se plaquant au mur, essayant de se fondre dans l’obscurité, le rouge et or attendit donc silencieusement, espérant que l’affreux bonhomme ne passerait pas près de lui.

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Les yeux fermés, l'eau l'émergeant, une chaleur constante recouvrant son corps. Azéline dormit. Elle était dans un endroit réduit et ne pouvait pas bouger plus que cela. Toute cette eau voulait-elle sa mort ? Non pas du tout. La jeune Evans, voyait des vision effrénées de sa mère se faire tuer. Les mêmes images rebelottent qui défilaient, cela devaient insupportable. Elle secoua la tête dans tout les sens comme si elle voulait de réveiller mais se cogna contre le rebord. Sur ce gros point, elle eut une petite douleur, puis glissa d'un seul coup. Quelques minutes plus tard, elle réalisa que l'air lui manquait. Mais ou était-elle ? Tout simplement dans la baignoire. Oui la jeune Evans c'était endormie dans son bain. Allez vous rire. Elle remonta a la surface essoufflée, vu qu'elle avait manqué d'oxygène. Une respiration saccadée, un regard apeuré, elle ferma les yeux quelques secondes. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres. Un sourire sadique qu'elle avait l'habitude de faire quand elle pensait à a quelques chose qui pourrait l'emmener loin , voir même au-de-là de celle pouvait imaginer ou vouloir. Venant sortie de son bain, la jeune s'habilla d'un shorty kaky ainsi que de son débardeur de la même couleurs par en haut. Une petite paires de sandales aux pieds, elle regardait dehors, ce qui se passait. Bizarrement, il y avait du mouvement dans les arbre, alors que le vent n'était pas au rendez-vous. Bizarre ! Enfin bon cela devait être les écureuils qui s'amusaient a faire tomber des branches quelqu’onques.Son ventre commença alors a crier famine et décida d'aller manger un petit bout de quelque chose.

C'étant bien habiller, la jeune femme traversa le dortoir sur la pointe des pieds. Il ne fallait pas qu'elle se fasse chopper ici dans se dortoir. Surtout que quasiment toutes les Serpentarde qui occupaient son dortoir étaient des Serpentarde balance. Si si je vous assure, des balances ambulantes. Elle passa devant le lit d'Audrey Boon. Non elle ce n'était pas une balance mais rien que a penser qu'elle était avec Davis la dégoûtait. Enfin bon ce n'était pas le problème. Venant alors pousser la grande porte qui grinçait, elle se rangea a l'extérieur doucement pour éviter de se faire prendre. Elle descendait dans l'obscurité en pas de crabe. Après tout rien de plus discret. Malgré qu'elle essayait de se cacher dans cette pénombre, ses yeux verts clairs la trahissaient. Elle avait ds yeux de chats. Bizarrement Azéline, plissa les yeux et continua d'avancer avant de laisser échapper un petit soupir très discret. Quand elle entendit une personne : Rusard. Sans aucuns doutes il faisait sa ronde comme tous les soirs. Azéline tira une petite grimace puis remarqua de que l'autre côté, il y avait une personne. Elle semblait guetter Rusard qui s'avançait et reculait sans cesse. Impossible de traverser pour aller rejoindre ou voir l'individu. Elle haussa un sourcil le voyant plaquer au mur. Elle soupira donc et prit par terre un petit cailloux que un élèves avait certainement ramener ici sans le vouloir sur une chaussure.

Elle fixa Rusard puis regarda le petit cailloux noir qu'elle avait dans sa main. Elle se demanda quoi faire. Soit elle le lançait vers le fond pour leurs permettrent de partirent en avant pour aller ou ils désiraient certainement aller donc aux cuisines. Son ventre gargouilla une nouvelle fois et Rusard revint tendre son oreilles vers eux. Elle se mordit la lèvres puis regarda la personne en face d'elle. Juste une petite silhouette se dessinait et cela agaçait Azéline. Elle soupira de nouveau puis décida de lancer le petit cailloux vers l'arrière pour lui permettre de sortire. Venant alors bien le faire cogner contre une plaque ne métal, Rusard se mit a trottiner légèrement pour arriver a l'endroit. Azéline prit le risque alors de traverser pour arriver a l'autre mur. Le vieux cherchait éperduement ou était bien " la proie ". Azéline quand a elle continuait de longer le mur puis arriva a la silhouette. Elle lui dit cash sans penser a quoi que se soit :

" Si tu veux sortir c'est maintenant "

Une fois lui avoir dit cela, elle se remit a courir doucement, en direction des cuisines. Maintenant son but était de manger une pomme par exemple. Elle se demandait bien que ferait la personne qui elle avait parlée.

[ Bon te moque pas si Azéline a faillit se noyer toute seule XD ah moi inspiré XD Désolée d'avoir mis un peu de temps mais j'avais trop trop de topic T __ T ]

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

Collé au mur comme si sa vie entière en dépendait, Théo épiait chaque mouvement de l’hideux bonhomme, priant silencieusement pour qu’il retourne sur ses pas. S’il le trouvait à cette heure, à moitié habillé et en cet endroit insolite pour un gryffondor, nul doute que les conséquences seraient désastreuses. Malheureusement Rusard gagnait du terrain et bientôt ce coin d’ombre ne lui serait plus d’aucun secours. Toute son attention étant focalisé sur son inéluctable destin, le rouge et or sentit son sang se glacer lorsqu’un bruit, très discret mais proche, se fit entendre juste en face de l’endroit où il se tenait. Luttant pour ne pas succomber sur le champ à un arrêt cardiaque, Théo tourna légèrement la tête et essaya de distinguer la silhouette qui se tenait de l’autre côté du couloir et qui semblait le scruter elle aussi.
Bon, le point positif là-dedans était que la mystérieuse silhouette était du même camp que lui puisqu’il ne devait s’agir sans aucun doute que « d’un élève fauteur poursuivi par la saleté de concierge de l’école ». Oui, qui donc hormis un élève pouvait se soucier de se retrouver nez-à-nez avec Rusard ?

Prenant le temps d’inspirer et d’expirer pour tenter de calmer les rythmes effrénés de son pauvre petit cœur fragile, Théo sursauta lorsqu’un bruit sourd se fit entendre, bruit très vite suivi d’un chuchotement, presque indicible : « Si tu veux sortir c'est maintenant ". Le rouge et or eut à peine le temps de tourner la tête que déjà la tête blonde filait discrètement en direction des cuisines. Assez déconcerté, le jeune garçon ne se fit toutefois pas prier et trottina silencieusement à la suite de la mystérieuse jeune fille qui venait de lui sauver la mise. Qui était-elle et comment pourquoi trainait-elle dans les cachots à cette heure ? Ainsi donc, il n’était pas le seul à avoir eu l’inconscience de se faufiler hors de son lit en plein milieu de la nuit.

Quelques minutes plus tard, la petite blonde qui n’avait pas laissé échappé un mot ni même un regard vers lui, s’arrêta, leva la main et s’engouffra par la porte des cuisines qui venait de s’ouvrir. Sans prendre la peine de jeter un coup d’œil derrière son épaule, Théo l’imita et referma la porte derrière lui. Mieux valait ne pas allumer, ils risqueraient d’attirer l’attention avec Rusard dans les parages. Optant pour la deuxième solution, Théo plongea la main dans sa poche avant de s’apercevoir que ses doigts ne faisaient qu’effleurer le tissu de sa robe. Sa baguette ! Comment avait-il pu oublier sa baguette dans les dortoirs ? Jamais au grand jamais il ne sortait sans son précieux morceau de bois qui était son meilleur compagnon. Se retrouver sans celle-ci signifiait se retrouver désarmé, faible et inutile. Et pourtant ce soir il l’avait bel et bien oublié sans doute en raison de l’état agité dans lequel il s’était réveillé. Soupirant d’agacement, Théo releva les yeux lorsqu'une légère lumière éclaira la pièce et se rappela soudainement qu’il n’était pas seul. A quelques pas à peine, la jeune fille blonde lui faisait face, le regardant d’un air mi-interrogatif mi-soupçonneux. Soutenant son regard, le rouge et or se creuse les méninges mais ne parvint pas à se rappeler le nom de la jeune fille. Oh ils ne se connaissaient pas mais il savait toutefois que cette fille était une serpentard et qu’elle sortait avec l’une des coqueluches de l’école. Un certain Alex, petit blondinet de Serdaigle qui faisait tourner la tête de pas de filles. Il avait aussi entendu que cette fille était très jalouse envers quiconque mettait la patte sur son copain et qu’elle avait un tempérament de feu. Des ragots tout ça ? Peut-être bien… Après tout, la fille qui se tenait devant lui en ce moment n’avait pas l’air bien
méchante et hormis ses cheveux mouillés, elle ne dégageait rien d’étrange en particulier. Toutefois, il resterait sur ses gardes. Après tout elle n’était pas à Serpentard pour rien. Quant aux visages d’anges, il était bien placé pour savoir qu’il ne fallait pas se fier aux apparences.

- Pourquoi t’as les cheveux tout mouillés ? T’as pris un bain de minuit ?

La question venait de lui échapper malgré lui et il s’en mordit les lèvres. Drôle de façon de rompre le silence. Un « merci » ou un « moi c’est Théo et toi ?» auraient été plus de circonstance. Mais bon avait-on idée aussi de se promener en pleine nuit dans les humides cachots en tenue d'été, sandales et avec les cheveux mouillés ? Pas nette la fille, vraiment pas nette.

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Venant poser la main sur la poigné,la jeune femme était décidément bien entrée dans la grande pièce ce disant de cuisine. Elle cherchait alors par mis les étalage la grande corbeille de pommes qu'elle venait souvent fréquenter. Vous diriez vous qu'elle est folle de venir fréquenter une corbeille de fruits. Mais non mais non tout simplement qu'elle adorait les pommes et que cette corbeille en était toujours autant remplie. Azéline c'était mise a marchée se faufilant dans la cuisine, a la recherche de super corbeille comme elle aimait l'apeller . Venant alors a la toruver, elle se pencha au dessus de l'évier et prit une pomme verte. Elle eut un petit sourire et entendit la porte se pousser ne un grincement. Non se n'était pas Rusard étant donner qu'il avait sa lanterne. Tout était noir. Juste une fenêtre au plafond éclairait les cuisines telles qu'elles devaient être éclairées. Azéline était alors placée au beau milieux de la pièce et regarda les grandes tables qui étaient sur le côté. Leurs rencontre. Elle eut un petit souvenir de sa rencontre avec la Serdaigle qu'elle portait dans son coeur. Elle soupira puis retourna pour passer sa pomme sous l'eau. Venant alors l'essayer, elle frissonna et égouta légèrement le sur plue d'eau qu'il pouvait rester dans ses cheveux blonds. Elle regarda parla suite la lune haute dans le ciel qui brillait. Venant alors se retourner et croquer sa pomme a pleine dent, elle sentait la présence de la personne avancer vers elle. Elle avait donc décidé de la suivre ce qui allait être pas mal pour faire peut être une bonne rencontre mais qui sais peut être serait-elle mauvaise. En se moment Azéline n'avait pas trop le coeur a faire des rencontres après ce que lui avait fait Davis. Balancer tant de choses en pleine figure alors qu'il n'était pas mieux sauf qu'elle ne lui avait pas dit elle.

Azéline s'aseilla alors sur le rebord d'une table ou plutôt d'un petit établie ou les corbeilles de pain étaient proprement posées. La jeune verte et argent, regardait autour d'elle et avait décidément hâte de voir qui c'est qui se cachait derrière ce mur dans les couloirs. Vous diriez vous que Azéline était insociable, oui c'était le cas qu'elle était insociable, mais la cette personne qui la suivait la stressait. Bien sur elle lui avait demander de la suivre si il ou elle voulait sortir. La jeune femme croqua de nouveau dans sa pomme sans dire un mot. Une longue mèche tomba devant ses jolis yeux verts qui regardait en face d'elle. Que c'était passionnant de voir un mur . Azéline soupira et vint regarder a droite puis a gauche quand elle aperçut un jeune homme qui arrivait. C'était donc lui... Elle savait que c'était un Gryffondor qu'elle avait pas mal croisés dans les couloirs mais elle ne le connaissait pas juste son nom de Famille : Garner. Oui il y en avaient plusieurs Garner dans l'école. Si la mémoire de la jeune femme était bonne, il y avait une Serpentarde nommée Kiarah qu'elle ne connaissait guère non plus, Zoé une petite Serdaigle ainsi que un autre Garçon mais qu'elle n'avait pas encore croisé dans les couloirs du château. Quand il lui demanda pourquoi elle avait les cheveux mouillés, Azéline arqua un sourcil. Qu'est ce que sa pouvait bien lui faire ? Elle lui répliqua alors avec une froide des plus froide et mystérieuse en restant assise sur le meuble tout en prenant appuis :

" Non ... Simplement un bain . Cela te va comme réponse ? de toute façon que sa t'ailles ou non c'est comme sa"

dit-elle ne venant le fixer dans les yeux. Elle soutenait le regard du Gryffondor. Sayait elle se souvenait de comment il s'appelait : Théo Garner. Oui c'était cela , Théo. Elle eut un petit demi sourire en coin de bouche plus ou moins sadique puis soupira. Il allait encore lui demander certainement, si c'était un bain de minuit ou autre mais Azéline n'y répondrais pas étant donner qu'elle savait juste qu'elle c'était endormie dans son bain et qu'elle avait même faillit se noyer enfin bon .. Elle était la donc sa allait. Elle se demandait toujours pourquoi il était venu la lui aussi. Son ventre gargouilla de nouveau quelques secondes , ce dernier allait certainement en tirer une conclusion.

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

Théo avait fait mine de ne pas entendre le ton de voix désagréable emprunté par la jeune fille ni de voir le regard glacial qu’elle lui avait lancé. Il faut croire qu’une discussion entre « personnes civilisées » n’était pas l’ordre du jour sans doute parce que les serpentard n’étaient pas, pour la plupart du moins, des gens civilisés. Des individus prêts à grogner et à frapper à la moindre incartade voilà plutôt ce qu’ils étaient en général. Par chance, le rouge et or avait appris à ne pas se fier à sa première impression et surtout, à ne pas prendre sa sœur Kiarah comme modèle. Certains serpentard valaient finalement le détour. Oh ils n’étaient pas nombreux et bien souvent il fallait creuser trèèèèèès profondément pour trouver quelque chose de bon sous la carapace mais au final, le résultat était assez surprenant. Prenez Sofia Susuke par exemple. Serpentard de 5ème année, cette fille avait une réputation de peste à faire pâlir d’envie la plupart des filles reptiles et pourtant, passé outre les apparences, on découvrait en la demoiselle Susuke une fille sincère (ou presque), capable d’affection et courageuse. Bon évidemment elle avait un caractère de cochon, prenait rapidement la mouche et était excessivement rancunière. Mais finalement, qui donc peut oser prétendre n’avoir aucun défaut ?

Observant la jeune serpentard assise sur le rebord d’une table, Théo se prit donc un instant au jeu de découvrir ce qui se cachait derrière cette statue d’arrogance et de froideur. Non, elle ne devait pas être si mauvaise que ça si un Serdaigle avait daigné rester en sa compagnie. D’après ses souvenirs, il lui avait même semblé l’apercevoir en tête à tête avec un Gryffondor. Quand on sait le conflit unissant les deux maisons, on pouvait donc supposer qu’elle devait sans aucun doute être plus large d’esprit que ses « collègues ». Ou peut-être s’était-elle arrangée pour asservir les deux garçons par un quelconque sortilège obscure afin qu’ils lui soient dévoués corps et âme. Ou peut-être avait-il trop d’imagination…

Poussant un soupir à son tour, le jeune garçon s’arracha à la contemplation de la dévoreuse de pomme pour jeter un coup d’œil à la pièce. Ce n’était pas la première fois qu’il venait ici et cela ne serait certainement pas la dernière connaissant son estomac. Cependant, la nuit, les cuisines donnaient une étrange impression de froideur sans doute en raison du peu de lumière ou de l’absence des elfes de maisons. Un gargouillement troubla l’épais silence qui régnait dans la pièce depuis quelques minutes. Assez stupidement, Théo redirigea son attention vers la serpentard puis lui tourna aussitôt le dos pour ouvrir le premier placard dans son champ de vision. Que la jeune fille aie faim ou non cela n’était pas son problème, elle était assez grande pour se trouver quelque chose à se mettre sous la dent comme il s’apprêtait à le faire lui-même. Marmonnant plus pour lui-même qu’à l’intention de la serpentard, Théo commença son inspection, chose peu aisée vu le peu de lumière qui régnait dans la pièce :

"On devrait obliger les elfes de maison à faire des permanences de nuit. Ca éviterait de devoir chercher dans tout ce fouillis quelque chose de mangeable. Bon voyons, des petits pois ? Boarf… Conserves de riz, biscottes, sardines…pas terrible tout ça, ça manque de sucre… J’suis sûr qu’ils planquent la bonne bouffe dans un endroit top secret"

Après quelques minutes de vaines inspections, Théo lança un regard circulaire autour de la pièce puis son visage s’illumina subitement. Juste à côté de la tête de la blondinette, se trouvait une toute petite étagère blanche qui semblait être l'endroit idéal pour planquer quelques petites sucreries. Guidé par sa faim qui lui tiraillait méchamment le ventre, le rouge et or traversa en quelques mètres la pièce et ouvrit précipitamment la porte de l'étagère....un peu trop précipitamment peut-être...
Un léger "ponk" se fit entendre, suivi presque aussitôt d'un cri de douleur. Avec horreur, le rouge et or comprit que la porte venait tout simplement d'heurter de plein fouet le visage de la pauvre Azéline [Sept.] La faim justifie l'inconscience [Pv ZéZé] 63912

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Edit June : Désolé du petit squatte, mais Théo je retiens [Sept.] La faim justifie l'inconscience [Pv ZéZé] 942611

x]
Edit Angie : C'est ma couleur June ! Théo, retire ce que tu dis sur Sofia là-dedans... --" Je ne te permets pas ! :fusil:
Hééééé arrêtez de squatter MON post !! Nan mais [Sept.] La faim justifie l'inconscience [Pv ZéZé] 942611

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La jeune femme suivait le jeune homme du regard. Il cherchait a manger a première vue et Azéline venait de soupirer après lui avoir dit pourquoi elle avait les cheveux mouillés. Un regard se décala vite fait sur le frigo qui semblait l’endroit logique de source de nourriture dans la logique des choses mais la aparament d’après le jeune homme rien était déposer dans le grand frigo qui devait alimenter les bouches de tous les élèves malgré le grand nombre de gaspillage. Azéline restait assise sur son meuble près de l’évier et alluma l’eau pour venir se laver les mains. Les mains gouttantes , elle regarda Théo d’un air lassé de le voir chercher et termina par poser ses mains sur ses deux cuisses pour que l’eau si dépose. Vous devez vous dire pourquoi ici et pas sur un torchon ? Ben tout simplement parce que la jeune femme n’avait guère remarquer de bout de tissus servant a s’essuyer les mains depuis sont arrivé. Elle le vit venir vers elle et ne rajouta rien. Le regard venant regarder ses deux mains remonta d’un seul coup quand elle vit la porte du placard lui arriver en plein dans la figure. La première réaction d’Azéline a chaud fut de crier un certain juron :

« BORDEL ! »

Oula était vraiment sortie franco celui la. Azéline avait les yeux fermer la main droite appuyée sur son front et la tête baisser en avant. Mais il l’avait fait exprès cet imbécile ? Azéline hésita a poser des accusations mais ne le fit pas. Après tout elle ne savait pas si il avait fait exprès ou pas mais la façon dont il avait ouvert le placard était ma foi comment dire … brusque. Azéline gardait les yeux fermer se frottant le front et soupira. Restant assise sur le l’évier, elle jeta un regard noir a Théo et enleva sa main. Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre de la cuisine. La seul fenêtre dans la quel on pouvait voir son reflet. Arf sa y est elle avait une grosse bosse pas belle toute bleu sur le front. Venant essayer de cacher les dégâts, elle chercha Théo lui regard. Ah il était la encore a fouiné dans le placard blanc. Il voulait de la bonne bouffe ? il allait en avoir. Azéline d’un pas tout a fait normale commença aussi a chercher pour sa poire après tout elle aussi avait faim mais elle n’en resterait pas la. Etant assez rancunière, elle ouvrit le frigo et parcoura se dernier des yeux. Et aperçu vite un gros peau de crème glacé puis une tarte ou plutôt mousse au chocolat. Elle eut un petit sourire :

« Hum j’ai faim »

dit-elle. Elle venait de prononcer ses paroles tellement bas qu’elle venait de les dire a première vu que pour elle seule. Venant sortire le gros peau de crène glacé, Azéline prit une chaise et s’aseilla a l’envers dessus et choppa une cuillère qui était rangée dans un des tiroir au dessous de l’armoire jaune. Venant planter sa petite cuillère dans l’énorme pot de crème glacé ,elle commença a manger petite cuillérées a la suite. Son petit ventre n’allait pas tarder a être combler. En faites elle n’avait pas tellement faim , c’était plus pour combler le petit creux. Mais n’allons pas oublier quelques minutes auparavant elle avait mange rune belle pomme verte. Le regard qui jonglait entre Théo qui fouinait toujours et elle qui mangeait. Azéline sentit alors lever du cœur , sa y est c’était bon elle ne pouvait plus rien avaler. Venant bien refermer le gros pot de crème glacé a la vanille , elle retourna vers le frigo pour le ranger ; Elle s’appretta a fermer la grand porte du frido et les réouvrit. Cette mousse au chocolat sera parfait comme vengeance envers Théo. Elle la prit dans ses bras et se dirigea doucement vers Théo. Un sourire sadique aux lèvres, elle se mis derrière lui et de sa main droite prit une grosses poignée de mousse au chocolat et l’étalla sur le visage du jeune Gryffondor. La jeune Serpentarde gardait ce sourire sadique et continuait d’étaler cette texture fort bonne. Elle recula et regarda Théo. Elle ne put s’empêcher de rire et de lui dire :

« Cadeau de la maison ! »

Elle venait de dire cela juste pour l’embêter. Le saladier de mousse dans les bras elle le lâchait pas et restait prostrée devant lui. Allait-il riposter. Certainement … Azéline était prête a jouer si il le fallait !

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« BORDEL ! »

Théo sursauta lorsque la voix injurieuse de la jeune fille perça le silence de la nuit et les yeux écarquillés d’horreur par tant de maladresse, attendit malgré lui les déferlements de haine qui n’allaient sans doute pas tarder à arriver chez la serpentard. Mais aussi bizarre que cela puisse sembler, la jeune fille ne broncha pas davantage, se contentant seulement de lui jeter un regard assassin avant de lui tourner le dos. Gêné par ce silence qu’il trouvait encore pire, Théo se racla la gorge comme pour prendre un semblant d’assurance avant de troubler à son tour la quiétude de la pièce :

« Je…J’suis vraiment… »

Mais la vert et argent ne l’écoutait pas, trop occupée à examiner son reflet dans l’une des fenêtres de la pièce. Sans doute essayait-elle de réparer les dégâts qu’il venait d’occasionner malgré lui à son joli minois. Il ne semblait pas y avoir eu effusion de sang mais il va sans dire que la demoiselle devait bouillonner de rage. Ne sachant pour quelle stratégie opter, Théo préféra garder le silence. Pas de doute, la vert et argent luttait pour garder son calme et mieux valait ne pas compliquer les choses en lui faisant entendre ses excuses qui de toute façon ne serait d’aucune efficacité. N’oublions pas qu’il avait une élève de Serpentard devant lui et que ces derniers étaient pour la plupart insensibles à toute manifestation de remords ou d’excuse. Après quelques minutes de parfaite immobilité, Théo reporta son attention vers le placard. Quitte à attendre autant attendre le ventre plein. D’un œil expert, le garçon examina les étages avant de jeter un regard furtif vers Azéline qui s’était elle aussi déplacée vers une source de nourriture probable. Sans doute cherchait-elle de la glace ou quelque chose pour se réconforter ? D’ailleurs elle sembla trouver presque aussitôt son bonheur puisque quelques secondes plus tard, elle prononça une phrase que Théo ne comprit pas vraiment, parce que prononcée trop indistinctement, mais dont il saisit l’élément central « faim ». Il en eut d’ailleurs confirmation lorsque, tournant à nouveau la tête vers la jeune fille, il la vit s’emparer d’un énorme pot de crème glacée et s’installer sur une chaise pour commencer le festin. Pas de doute, elle le narguait tout en faisant mine d’ignorer totalement sa présence ce qui en soi valait mieux que de subir sa colère. Soulagé, le rouge et or s’absorba totalement dans l’inspection de l’armoire qui contenait de nombreux mets, certes, mais guère appétissants à ce moment.

* N’y a-t-il donc rien de gras ou de sucré dans ces fichues cuisines. Dommage que j’ai failli assommer cette serpentard sinon je lui aurais bien piqué un peu de crème glacée. *

Théo entendit le raclement d’une chaise dans son dos et quelques autres bruits indéfinissables mais cette fois ne leva pas le regard. Avec un peu de chance, la vert et argent allait s’en aller sans qu’il ait dû à nouveau subir les assauts de son regard assassin.

«Ah voilà ce que je cherchais ! »

D’un mouvement vif et impatient, le jeune garçon s’empara de la boite de riz au lait sur laquelle ses yeux venaient de se poser et l’ouvrit précipitamment, la quémande de son ventre se faisant de plus en plus pressante à l’approche imminente de nourriture. Absorbé dans cette tâche, il ne prêta guère attention aux bruits de pas dans son dos qui semblaient se rapprocher lentement.

« Héééééééé ! Qu’est-ce que ??! Arkkkkk ! »

Une substance froide sur le visage, une vive odeur de chocolat dans les narines et une voix amusée recouvrant le tout « Cadeau de la maison ! ». Le garçon battit des paupières et rouvrit les yeux, quelques secondes égaré par ce qui venait de se passer. Cramponnée à un saladier rempli de mousse au chocolat, la serpentard se tenait immobile devant lui dans une attitude manifeste de défi. Son visage tantôt terne rayonnait maintenant d’une lumière nouvelle, un savant mélange de sournoiserie et de malice. La réaction de la serpentard était à ce point inattendu que Théo ne réfléchit pas une seconde et lui balança en un clin d’œil la boite de riz au lait qu’il tenait entre les mains sur sa chevelure encore humide. Profitant de l’effet de surprise, il plongea ensuite la main vers l’armoire et en sortit le premier sachet à sa portée, du thon, avant de relever la tête vers son agresseur et de lâcher aussitôt, entre deux éclats de rire.

« On dit que les œufs c’est bon pour les cheveux alors le riz au lait l’est sûrement aussi ! Par contre le thon ça le fait moins alors pose immédiatement ce saladier sur le sol ma mignonne. Sinon je serais obligé de te tartiner les oreilles avec ce thon…. »

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Qu’allait devenir la cuisine dans les heures qui suivaient ?! Aïe dur à savoir ma foie. Azéline avait toujours cet énorme saladier de mousse au chocolat calé sous le creux de son bras ou du moins l’arrondis de son bras faisait qu’elle le tenait fermement. Les yeux rivés sur le jeune homme qui ne tarda pas à se retourner, elle plongea son doigt dans le saladier de mousse au chocolat et l’amena à sa bouche pour venir savourer le peu de chocolat se présentant à ses papilles. Un sourire coquin et mystérieux aux lèvres, elle se redressa bien et baissa le regard une fraction de secondes quand elle remarqua que l’ombre de Thoé s’approcha d’elle. Oula mauvais sa ! Avait-elle pensé juste ? Oui justement trop juste. Le jeune homme l’attaqua avec du riz au lait. ARG ! tout sauf du riz au lait, il n’y avait rien de tel pour la faire envie de vomir. Cependant elle ne vomira pas quand ce dernier vint lui adresser quelques phrase qui fit tirer à Azéline une mine de malade.

« On dit que les œufs c’est bon pour les cheveux alors le riz au lait l’est sûrement aussi ! Par contre le thon ça le fait moins alors pose immédiatement ce saladier sur le sol ma mignonne. Sinon je serais obligé de te tartiner les oreilles avec ce thon…. »

Ah ouais ? Il voulait lui mettre du thon aux oreilles ?! Et puis ce « ma mignonne » ne marcherait pas avec elle malheureusement pour le Gryffondor qu’elle commençait à bien aimer avec ses petits jeux de « provocations » si on pouvait appeler cela ainsi. Azéline arqua un sourcil et se rapprocha de Théo doucement changeant de côté le saladier de mousse au chocolat, elle soupira et plongea son autre doigt dedans. Etait-ce prudent de s’approcher de Théo ainsi alors qu’il avait du thon dans les mains. Elle voulait tenter. S’avançant encore un peu de lui, elle le fixa du regard et posa son doigt recouvert de mousse au chocolat sur les lèvres du jeune homme et l’enleva se mordant la lèvre inférieur. A quoi jouait-elle ? A rien voyons.. Elle s’approcha de son oreille et lui dit d’une voix très lente et malicieuse au creux de l’oreille.

« Je suis d’accord … les œufs sont bon pour la chevelure … cependant… mon choux je te trouve encore bien propre … »

Dit-elle avant de reculer doucement. Qu’est-ce que sa allait devenir. Non non il fallait absolument pas que sa dérape ! Elle le contourna et posa le saladier de crème au chocolat sur l’évier et s’appuya doucement contre le meuble. Le fixant de dos, elle sortie doucement sans faire de bruit huit œufs et un gros paquet de farine. Il voulait jouer au coiffeur non ?! Oh mais c’est qu’il allait y passer aussi le petit Garner. Azéline était rancunière et n’aimait pas rester sur un échec. Elle soupira doucement et prit le paquet de farine dans sa main gauche et la boîte d’œufs de l’autre mains c’est à dire de la droite. Posant le paquet de farine, elle fixait toujours Théo qui ne semblait pas bouger. Après tout temps mieux. La jeune femme , prit quatre œufs dans chacune de ses mains et s’approcha derrière de Théo et lui murmura à l’oreille.

« … d’ailleurs je te propose aussi … DES ŒUFS »

Sur le coup Azéline se recula pour crier des œufs et lui écrasa les huit œufs sur la tête. BIEN FAIT ! Elle enchaîna directement et prit le gros paquet de farine qu’elle déversa sur la tête de Théo. Oh qu’il était beau en blanc. Les œufs collait à sa peau et la farine devenait pâteuse. Ark qu’est-ce qu’elle n’aimerait pas être à sa place. Elle éclata de rire voyant Théo ainsi et soupire venant de nouveau prendre son saladier de crème au chocolat. Elle vint s’asseoir sur la table devant Théo et le regarda dans les yeux ou plutôt le regardant en voyant une grosse masse blanche. Regardant la coupelle de fruits, elle prit une cerise qui était disposée sur le coin et s’approcha de Théo. Venant se mettre sur la pointe des pieds, elle posa la cerise sur le dessus de la tête de Théo et lui dit en se penchant au creux de son oreille de nouveau.

« Surtout ne me dit pas merci … C’était gratuit »

Azéline se recula et tourna une fois sur elle même venant caresser le bout de ses propre cheveux dégueulasser par le riz au lait de Théo. Arg quel gâchis tout de même. Elle savait que le jeune homme allait l’attaquer de nouveau mais qu’est-ce qu’elle s’en fichait. Pour le moment le la provocation et le jeux était au rendez-vous et Azéline ne voulait pas l’avouer mais qu’est-ce qu’elle s’amusait en compagnie du plus âgé des Garner. Alala qu’allait-il faire maintenant ?! Il allait lui fixer son thon aux oreilles ?! Faudrait-il encore qu’il voit quelques chose !

[ PAS TAPPER !!! Désolé pour le retard mais j’ai eut mon opération etc et puis j’avais pas trop le temps =S Donc voilà j’ai juste une chose à dire quand tu lira le post … PAS TAPER !!! ]

EMPLOYE AU COMPTOIR DES AFFAMES · **Théo Garner**

Sa phrase à peine lâchée, Théo regretta immédiatement son geste et son rire mourut presque aussitôt. Avait-il perdu la tête ? Il se retrouvait dans un lieu sombre et isolé avec une serpentard et voilà qu’il se mettait à se comporter comme un suicidaire. En plus de manquer d’assommer la serpentard, voilà qu’il venait de répondre ouvertement à sa provocation.
Jeu dangereux, très dangereux. Pourtant, étonnamment les insultes ne vinrent pas. Pire même, Azéline ne montra aucun signe d’exaspération ou de rage. La colère présente chez la jeune fille semblait avoir définitivement laissé place à quelque chose de sans doute beaucoup plus nuisible. Par ses mouvements lents et ses regards provocants, il était évident qu’elle touchait en effet à un tout autre registre.

Assez déconcerté par l’attitude de la jeune fille qu’il trouvait de plus en plus surprenante au fil des minutes, Théo ne fit pas un mouvement lorsque cette dernière s’avança lentement vers lui. En silence... Que voulait-elle ? Question stupide évidemment. Ses regards appuyés et sournois ne faisaient que montrer l’évidence… Une petite voix souffla au rouge et or de s’en aller sur le champ, de mettre le plus de distance entre lui et cette Azéline. Il n’était jamais bon de s’attarder en compagnie de serpentard. Ceux-ci ne lui attiraient que des ennuis. Théo l’avait appris à ses dépens plus d’une fois. Le rouge et or tenta de prononcer quelques mots mais ses paroles moururent instantanément dans sa gorge. La vert et argent venait de poser son doigt tartiné de mousse au chocolat sur ses lèvres pour le retirer presque aussitôt, son regard sournois le scrutant avidement. Tout n’était que provocation chez cette fille. Ainsi donc la réputation de la miss Evans n’était pas exagérée. Et dire qu’il s’était laissé abusé quelques secondes…

« Je suis d’accord … les œufs sont bon pour la chevelure … cependant… mon chou je te trouve encore bien propre … » murmura-t-elle avant le contourner pour se diriger vers l’étagère. Ainsi la serpentard était bien décidée à continuer son petit manège jusqu’au bout ? Très bien, il ne demandait qu’à voir. Il n’était plus à ça près...
La riposte ne tarda pas à arriver...Un murmure se fit à nouveau entendre au creux de son oreille. Théo eut un mouvement de recul pour faire face à son adversaire mais trop tard, celle-ci venant tout simplement de mettre ses paroles à exécution. La garce ! Le rouge et or grimaça en sentant un épais coulis froid et visqueux lui dégouliner le long du front et du reste du visage. Il leva la main mais ne fut malheureusement pas plus habile pour se protéger de l’épaisse couche blanche qui l’étouffa littéralement. A moitié aveuglé, Théo entendit un rire sonore. La jeune fille s’éloignait. Décidé à garder un semblant de dignité, le rouge et or conserva une attitude stoïque et ne bougea pas d’un poil tandis que le bruit de pas se rapprochaient à nouveau : « Surtout ne me dit pas merci … C’était gratuit ».

Les lèvres pleines de farine, le rouge et or se mit à sourire malgré lui. Sa petite échappée nocturne partait complètement en sucette. Pourquoi fallait-il toujours que la situation lui échappe lorsque son chemin croisait celui d’un serpentard. Il voulait simplement donner pitance à son pauvre bidon et voilà qu’il se retrouvait couvert de la tête au pied de farine, d’œuf et de chocolats. Un mélange certes appétissant mais dont il se serait bien passé en cette heure avancée. Du bout de sa manche, le garçon se frotta maladroitement les yeux puis avança d’un pas maladroit vers la jeune Evans. Un épais nuage de poussière blanche s’éleva derrière lui tandis qu’il avançait mais il n’en s’en souciait guère pour l’instant. Laissant négligemment tomber la boite de thon au fond de sa poche, les doigts du rouge et or se refermèrent ensuite sur la baguette qui n’avait pas quitté sa poche. Elle allait lui payer son impertinence, foi de Garner.

Brisant enfin le silence « Je ne savais pas les verts généreux. Tu es décidemment un drôle de spécimen chérie. Soit... le gentleman qui est en moi doit reconnaitre que tu as gagné la partie. Bravo ! En bon perdant que je suis, je ne peux que tenter de réparer les dégâts occasionnés sur ta pauvre personne » soutenant toujours son regard, il sortit sa baguette dans un mouvement et visa le visage de son "adversaire" "Aguamenti !!" [Sept.] La faim justifie l'inconscience [Pv ZéZé] 63912

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