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[Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ]

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MessageSujet: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyLun 27 Aoû 2007 - 14:57

Rochelle marchait, sa canne en argent frappant le sol devant elle, écartant les obstacles qui pouvaient entraver sa route. L'odeur caractéristique de la fin de journée emplissait ses narines rapidemment. Un mélange de nourriture qu'on fait cuire dans les cuisines, de végétation qui se ferme après avoir engorgé toute la lumière de la journée. La jeune femme sentit un sourire se déssiner sur ses lèvres. Sa robe rouge en mousseline balayait ses jambes fines et longues, tenues à ses épaules par de fines bretelles. Elle avait choisit cette tenue dans un magasin moldu - d'ailleurs, elle ne s'habillait pratiquement que dans les magasins dits chics chez eux.-. Ses talons claquaient sur le sol londonien de façon répétitive et rassurante, qui donnaient un rythme à ce qu'elle faisait, à son parcours dans l'inconnu.

Rochelle enfonça un peu plus ses grandes lunettes noires sur ses yeux, pour ne pas éffrayer les enfants qu'elle entendait arriver près d'elle. Ses yeux bleus, glacés, figés, presque sans pupilles en avaient presque pleuré certains. Gardant son sourire tendre, elle sentit les petits êtres la frôler tandis qu'ils jouaient à cache cache. Quelqu'un les appella plus loin, sans doute leur mère, et les cris se turent. Quelques bruits de pas et un claquement plus tard, Rochelle comprit qu'ils étaient tout simplement rentrés chez eux. Ils avaient raison. Les rues n'étaient plus sûres durant la nuit, et ce depuis longtemps, elle le savait mieux que quiquonque. La mangemort continua sa route en serrant son sac à main contre son flanc, un sac de courses dans la main gauche. Elle devait rammener encore tout cela jusqu'à l'allée des embrumes, où l'attendaient ses potions et ses ingrédients. Encore travailler toute une nuit...

Elle soupira légèrement et sentit l'odeur caractéristique d'un chien non loin d'elle. Fronçant les sourcils, elle se pencha et fouilla sans son sac, elle devait bien avoir acheté de la viande au passage... oui. Elle attrapa un steak en souriant. Elle qui avait toujours aimé les animaux, peut-être allait-elle pouvoir en contenter un. Il y avait sur ce chien une flagrance humaine, incrustée, mais visiblement le maître n'était pas là. La belle métisse appella dans la rue, consciente qu'elle était seule avec l'animal.


"Hey le chien, viens je te donne mon repas.. " Dit elle d'une voix douce.
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMar 28 Aoû 2007 - 0:44


Il était prêt de 21h, comme l'indiquait la vieille horloge qui recrachait pour la 21ème fois de la journée, cette mélodie aussi douce à l'oreille de Sirius qu'elle ne l'aurait été à un sourd. Assit sur l'une des nombreuses chaises qui gisaient autour de la table à manger, il avait son coude gauche posé sur la table et son front plongé dans la paume de la main qui se trouvait à l'extrémité. Les yeux fermés, il semblait s'abandonner peu à peu au caprice du sommeil alors qu'en réalité il se lamentait secrètement d'être enfermé seul dans cette maison où il était presque aussi bienvenue qu'un chien dans une cage d'oiseaux. D'ailleurs, Sirius avait rapidement appris à ne plus entendre les obscénités que le portrait de sa mère ne cessait de brailler à longueur de journée. De son vivant, elle ne lui avait jamais autant parler que maintenant. A vrai dire, elle semblait plus que jamais intéressé par lui, même si ce n'était pas au meilleur sens qu'on l'entendait. Sirius était doué d'un grand calme quand cela lui convenait, certes, mais il ne fallait pas abuser non plus. Quand le portrait de sa mère recracha une énième fois « Sale traître, comment oses-tu souillé cette mai.. ", il saisit en un éclair la baguette qu'il gardait précieusement au fond de sa poche, ouvrit à grande volée la porte de la salle à manger d'un coup de baguette, et fit voleter l'épais rideau noir sur le portrait de sa mère afin que ses injures ne soient désormais qu'un tissu de grognements.

Épuisé moralement, l'animagus se leva brusquement et prit la direction de la porte d'entrée sans même réfléchir aux conséquences qui s'en suivrait. Il ne pouvait de toute manière pas resté une seconde de plus dans cette maison. Il étouffait. Il lui fallait de l'air, un peu d'air, était-ce trop demandé ? Bien sur Dumbledore avait les grands espaces de Poudlard et ses couloirs aérer, que connaissaient-ils de la réclusion ? Lui avait passé douze années enfermées à Azkaban. Il était hors de question que sa liberté désormais acquise, il devait encore passer sa vie derrière une porte close. C'est donc le pas précipité que Sirius prit la direction de cette-dernière avant laquelle il prit sa forme d'animagus, soit celle d'un labrador au poil ébouriffé et noir comme les ténèbres. Il sortit ensuite discrètement, après s'être assuré que personne ne se trouvait dans la rue, et partit trottiner à travers le quartier sans pour autant vagabonder sur les trottoirs. Il avait peut-être besoin d'air, il n'en était pas moins fou pour autant. Passant de buisson en buisson, et quand il n'y en avait pas, de voiture en voiture, Patmol tomba au coin d'une rue sur un petit parc où le silence semblait régné. Soucieux de stopper sa marche et de se reposer un peu à l'abri des regards, il traversa la route et entra silencieusement dans le parc en question quand une vive odeur de viande fraîche attira l’instinct animal qui résidait en lui.

Humectant l'air afin de flairer la piste qui le conduirait à cette pièce de viande, Patmol s'engagea discrètement au milieu du parc et en ressortit quelques instants plus tard de l'autre côté. Il s'arrêta alors subitement lorsque ses yeux d'un gris clair se posèrent sur la silhouette fine et épurée d'une jeune femme tenant une canne à la main et le bout de viande tant convoité dans l'autre. L'instinct de l'évadé qu'il était, lui disait de ne pas traverser la rue et de resté tapis dans l'ombre du parc mais son instinct d'homme et encore plus celui de l'animal l'appelait plus que tout à traverser et à s'approcher de cette très jolie femme et de son succulent bout de viande. Sans plus pouvoir se retenir donc, Patmol traversa toujours aussi silencieusement la rue et aboya gentiment avant de se dresser sur ses pattes arrières pour s'emparer vigoureusement de bout de viande. En se remettant à quatre pattes, Patmol joua de son statu et frôla consciemment la longue jambe de la jeune femme de son poil presque aussi doux que la soie, comme pour la remercier. Il s'allongea ensuite à même le trottoir, à ses pieds, et savoura délicieusement le repas qui venait de lui être offert tout en relevant de temps à autres son regard de cabot vers la jolie jeune femme qui se tenait à ses côtés.

Pour le moment, l'instinct animal avait déployé toute son emprise sur l'esprit de Sirius mais qu'en serait-il une fois le bout de viande terminé ?
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMar 28 Aoû 2007 - 1:04

Rochelle constata avec ravissement que le chien s'était approchée d'elle. Son odeur, étrangement masquée par celle de son hypothétique maître, montait jusqu'aux narines de la métisse. Il attrapa le bout de viande et la remercia d'une caresse. Touchée, la jeune femme le sentit s'allonger à ses pieds et manger son steack. Elle se pencha doucement et passa une de ses mains dans ses poils, un peu maladroitement.

"Je n'ai aucune idée de la couleur que tu arbore, mais ton poil est doux !"
Dit elle à haute voix, s'imaginant que son nouvel ami l'entendait. Bien sur c'était un ami par intêret. Mais c'était tout de même un ami !

Oubliant qu'elle était une adulte de 25 ans, Rochelle se mit à genoux et caressa le canidé longuement en souriant largement, comme par reflexe. Un sourire qui lui rendait son air d'enfant, cet air qu'elle avait perdu trop tôt. Elle fouilla encore son sac et vida toutes ses provisions pour le chien. C'était peut-être stupide, mais ça ne pouvait que lui faire plaisir. Un petit problème se cala dans un coin de son esprit : qu'allait-elle manger ce soir ? Pas grand chose, peut-être deux ou trois biscuits. A moins qu'elle ne les lui donne aussi ? Si il voulait bien la suivre jusqu'à chez elle, elle se promit de lui offrir sa boite de biscuits. Ah la méchante mangemort, la cruelle demoiselle, prophête de la mort...
Hum.

" Ton maître va me tapper sur les doigts si il voit ca je pense !" S'exclama t elle soudainement en lui gratifiant encore plus de caresses tendres. Ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Ah la solitude la poussait à faire des choses qu'elle n'aurait jamais pensé. Mais l'amour d'un chien... Qu'il a t-il de plus fort et de plus beau ? Qui peut être aussi fidèle qu'un chien ? Qui peut prétendre être aussi affectueux. Rochelle songea un instant a kidnapper le chien et pensa qu'il devait tenir aux yeux d'autres personnes qu'elle. Elle le câlina d'autant plus, toute chose. Etais-ce dû au fait qu'il faisait beau, qu'elle était desesperemment seule, qu'elle en avait assez d'être confinée dans son lieu de travail ou chez elle ? Non, elle s'était prise d'une affection sans limite pour un chien. Comme ça, sans raisons. Elle chantonna et posa un baiser sur le front du chien, sans voir ce qu'elle faisait, elle se fiait à son toucher.

" Toi tu comprend ma solitude je pense. Etre enfermée, tout le temps, à obéir... Le monde nous semble si grand... mais toi, tu le vois au moins."
Dit elle en déballant tout ce qu'elle ressentait. C'était sa façon à elle de décompresser.

" Mais tu as de la chance toi au moins, la souffrance ne t'atteint pas, l'émotion c'est pour les humains... "
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMar 28 Aoû 2007 - 20:32

Tout en continuant à dévorer son bout de viande, Patmol fut attendrit par les douces caresses de la jeune femme. Chaque fois que sa main tendre venait se perdre dans son pelage ténébreux, il en fermait même ses yeux de plaisir. C'est donc le plus silencieusement possible, et toujours en guettant les alentours, que Patmol mangea son bout de viande sans réellement se préoccuper de ce qu'il était entrain de faire. Pourtant, quand la jeune femme vint déposer un baiser sur son front, l'instinct animal s'effaça presque instantanément de sa mémoire, chassé par celui de l'homme qui sommeillait à l'intérieur de lui. Happant le dernier bout de viande, d'un bon coup de mâchoire, le labrador se redressa et détourna son regard vers le visage de la jeune femme. A ce moment précis, il réalisa qu'elle n'avait absolument pas fait attention au fait qu'il s'était redressé et que son corps n'avait donc pas bougé en conséquence. Etait-elle.. aveugle, derrière ses lunettes d'un noir absolu ? Patmol ne sut le dire avec exactitude, il abaissa donc sa nuque jusqu'à ce que son museau frôle la pierre du trottoir puis il la releva en un éclair vers elle, mais rien, aucune réaction de surprise.. étrange. A l'écouter parler de solitude, d'enfermement, d'obéissance, Patmol crut presque s'entendre parler à son vieil ami Remus et pourtant, c'était loin d'être le cas. A la fois étonnement surpris et intrigué par ce discours, mais également touché inconsciemment au plus profond de lui, il se dit que puisqu'elle semblait aveugle, il n'avait donc rien à craindre s'il reprenait forme humaine. Néanmoins, certaines personnes risquaient encore de passer par ce quartier malgré l'heure qui tournait à grande vitesse. Il lui fallait donc trouver un stratagème afin de l'attirer dans un coin un peu plus propice à la discussion sans qu’il ait grand besoin de se cacher. Immédiatement, il pensa au petit parc qui se trouvait derrière lui et échafauda un plan extrêmement bien ficelé de manière à ce qu'il ne puisse être reconnu même s'il venait à s'adresser à cette jeune femme.

Cela faisait tant d'années qu'il n'avait plus parler à une nouvelle personne, à quelqu'un de différent. C'était l'occasion rêvée ou jamais. Caressant donc une dernière fois la jambe fine et élancée de sa nouvelle rencontre, Patmol aboya puis il partit en courant en faisant croire qu'il avait aperçut quelque chose d'étrange un peu plus loin. Patmol partit tout droit et prit la première rue à droite puis encore la première droite pour ainsi revenir à son point de départ: le parc. Là, à l'abris des regards, il reprit forme humaine. Comme toujours, enfin depuis qu'il s'était échappé d'Azkaban et qu'il avait retrouvé le 12 Square Grimmaurd, Sirius était vêtu de manière très chic quoi qu'un peu sombre, voir très sombre. En effet, il portait une très longue veste noire qui se terminait à hauteur de ses genoux et dont les très très fins filaments cousus main décrivaient des courbes entrelacées sur tout le long du tissu. En dessous de cette veste, Sirius ne portait qu'une chemise d'un bleu nuit très sombre voir presque noir. Il avait bien évidemment prit les soins de s'habiller d'un pantalon noir et de chausser des chaussures si parfaitement cirée, qu'elle en aurait reflété la lumière des étoiles. Le pas lent et le regard observateur, Sirius se posta à la sortie du parc sur le trottoir qui faisait face à celui de la jeune femme. A la regarder de ses yeux d'homme, Sirius la trouva un poil encore plus attirante que quand il la regardait de ses yeux de chien. Passant machinalement sa main dans ses longs cheveux noirâtre pour dégager une mèche qui s'était abattu devant son oeil droit, l'animagus toussota pour dégager ses cordes vocales puis il s'exclama à voix haute à l'intention de la jeune femme:

. Excusez-moi madame, n'auriez-vous pas aperçut un labrador noir dans les environs ? Je m'excuse de vous importunez ainsi mais cet animal a une très grande valeur sentimentale à mes yeux, je le recherche depuis des heures entières..


Bien sur, Sirius avait bien compris qu'elle était aveugle mais il devait se faire passer pour un autre, le temps de faire connaissance avec elle tout du moins. Les deux mains enfoncées dans les poches avant de sa veste, il attendit donc silencieusement une réponse.
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMar 28 Aoû 2007 - 21:03

Rochelle sentit le chien s'agiter un instant et resta dans la même posture, éssayant de decrypter ses gestes. Puis, sans crier gare, il lui donna une dernière caresse le long de la jambe et s'éloigna à toute allure. La jeune femme se releva la gorge sérrée, elle avait l'impression qu'il l'avait fuie. Avait-il apperçut ses yeux inhumains, cachés pourtant dérrière les verres fumants. Elle resta plantée, sans avoir conscience que la lumière orangée du crépuscule indiquait la venue immente d'une nuit noire.

La jeune femme lissa les plis de sa robe et tenta de l'allonger un peu, elle n'avait jamais aimé sentir le froid de la nuit sur ses jambes fines, lui donnant cette impression de vulnérabilité, mais elle n'avait jamais eu vraiment le choix. Bien qu'elle soit indépendante, Rochelle avait besoin constamment de présence, comme pour lui rappeller qu'elle n'était pas faible, qu'il n'y avait pas que les ténèbres sous ses yeux. Bien qu'elle fut au service du seigneur des tenêbres, cela ne l'empêchait pas d'avoir parfois une impression de fragilité profondemment encrée. De plus que ses chaussures à talons ne lui offraient pas toute l'équilibre qu'elle aurait voulu. Rochelle soupira et attrapa sa canne, qu'elle avait déposé au sol, avant de se relever doucement.

Soudainement, une odeur familière emplit ses narines, c'était assurémment celle d'un humain. Celle qui empreignait le chien. Elle sourit légèrement et se tourna vers la provenance de cette flagrance, délicate, comme celle de tout les hommes.

. Excusez-moi madame, n'auriez-vous pas aperçut un labrador noir dans les environs ? Je m'excuse de vous importunez ainsi mais cet animal a une très grande valeur sentimentale à mes yeux, je le recherche depuis des heures entière
Rochelle sursauta et sembla chercher où se tourner pour ne pas parler un poil décalé à son interlocuteur. Elle avait plusieurs fois cru parler à quelqu'un à sa droite, qui s'était revélée se trouver juste face à elle, ce qui avait perturbé la conversation. Une fois plus ou moins sûre de sa position, elle balaya le sol avec sa canne devant elle et alla plus près de celui qui s'était adréssée à elle. Cette voix grave, aux teintes quelque peu brisées mais profondemment douces rêvelaient déjà une petite partie de sa personnalité. Elle sourit largement, toujours aussi délicate.

" Il me serait très dur d'aperçevoir... Ni même de voir." Dit elle en riant légèrement.
"Noir, je ne sais pas, mais oui j'ai partagé un peu de mon temps avec un chien, adorable. Je crois qu'il est parti par là" Dit elle en montrant vaguement la direction par laquelle elle avait entendu Patmol s'enfuir.
"Je suis désolée, je lui ai donné à manger, je crois que j'aime beaucoup votre chien moi aussi ! Je peux vous aider à le trouver si vous voulez ? Je ne vois peut-être pas, mais je sentirais son odeur à coup sur. Je serais votre guide !" Ajouta t elle en souriant.
"Rochelle Ward" Dit elle maladroitement en tendant la main.

Elle avait tout sauf envie d'être seule à la nuit tombante, et cet homme lui inspirait confiance... de toutes façons elle était mangemort, si il l'attaquait il comprendrait rapidemment l'erreur de son action avant même d'avoir atteint les tréfonds de la mort.
Mais au fond d'elle, elle suppliait le ciel - si il y a quelqu'un là haut, faites qu'il soit clean ! - de lui donner enfin quelqu'un avec qui parler d'autre chose que de la fin du monde des moldus...
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMar 28 Aoû 2007 - 23:32

Sirius observa la jeune femme se saisir de sa canne et traverser la rue en tâtant le sol à l'aide de cette même canne. Par réflexe, bien qu'on aurait facilement crut à de la courtoisie, il s'avança et se plaça à ses côtés afin de la prévenir d'un danger éventuel jusqu'à ce que ses talons reposent enfin sur le trottoir où il se trouvait quelques secondes auparavant. L'air légèrement gené, Sirius observa ses traits de visage et sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. Assurément, elle possédait des traits magnifiques, fins et allongés comme des courbes tracées par la main d'un artiste. Pourtant, malgré toutes les qualités qu'on pouvait trouver à son visage, elle était condamnée à vivre dans l'obscurité jusqu'à la fin de ses jours. Quelle triste sort, pensa-t-il. Immédiatement il s'en voulu presque de crier après les membres de l'Ordre du Phénix, chaque fois qu’ils le condamnaient à ne pas sortir du quartier général par mesure de précaution. S'il était enfermé, il pouvait encore voir les beautés que renfermaient ce monde, ce qui n'était pas le cas de cette jeune femme. Quand elle lui dit qu'il lui serait dur d'apercevoir le "chien" en question, Sirius se prit au jeu de son personnage et eut une expression triste sur son visage pourtant d'habituel si rayonnant.

. Oh.... et bien... veuillez m'excuser madame, je n'avais pas remarqué que vous étiez... ― Sirius ne parvint pas à prononcer le mot exact de peur de blesser la jeune femme ou il ne savait trop pourquoi ― mais vous dîtes qu'il est partit par là ? Très bien, je vous fais confiance. De toute manière, je n'ai pas vraiment d'autres choix qui s'offrent à moi malheureusement. Je lui cours après depuis si longtemps que toute piste est désormais bonne à prendre. Et puis ne vous inquiétez pas pour la nourriture, je crois que si son estomac le pouvait, il ingurgiterait tous les aliments qui pourraient passer sous sa truffe.

Il attrapa ensuite tendrement la main douce qui lui était tendue et la serra légèrement, ou on pourrait dire qu'il la prit juste dans la sienne sans même vraiment exercer une pression dessus.

. Merci infiniment pour votre aide madame Ward ― Sirius se mit à sonder sa mémoire pour sortir un prénom et un nom de famille plausible pour son personnage, quand tout d'un coup, dans un éclair de génie, il trouva ! ― je me nomme James, James Howard, pour vous servir. Je n'aimerai pas abuser de votre gentillesse madame, vous m'avez déjà indiqué le chemin par lequel il était partit, je ne voudrai pas en plus vous écarter du chemin que vous vous apprétiez à prendre si je ne m'étais permis de vous dérangez. Une si belle dame, doit sûrement avoir mieux à faire que de chercher un labrador à la nuit tombée avec un inconnu, vous devez sûrement avoir des amis ou plus probablement un mari qui vous attend à la maison à l'heure actuelle ? Si c'est le cas, je ne peux me permettre de vous retenir plus longtemps. Mais si vous insistez et bien je serais bien évidemment très honoré de faire quelques pas avec vous jusqu'à ce que nous retrouvions mon chien ou que le désespoir me fasse abandonner cette poursuite.

Sirius avait tellement parlé qu'il en oublia qu'il tenait encore la main de la pauvre jeune femme. D'un geste aussi délicat que possible, il glissa ses doigts le long des siens et délaissa les contours de sa main pour venir croiser les siennes dans son dos. Le sourire aux lèvres, il fit le premier pas en avant sans quitter son accompagnatrice du regard afin de voir si elle le suivrait, ce qu'il espérait bien malgré ce qu'il lui avait dit, ou bien si elle rebrousserait chemin et rentrerait chez elle sans que plus rien ne se passe. Sirius avait une envie irrésistible de faire connaissance avec cette femme, il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être parce qu'elle était la première personne qu'il rencontrait depuis son évasion d'Azkaban et qui ne criait pas à l'horreur en le voyant, du fait qu'elle ne voyait pas justement. Il se sentait l'âme à la fête en cet instant et pour rien au monde il n'aurait souhaité retourner dans les plus brefs délais au 12 Square Grimmaurd.
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyMer 29 Aoû 2007 - 15:45

Rochelle écouta attentivement celui qui disait s'appeller James. Elle sourit, c'était charmant comme prénom. Elle pencha la tête sur le côté et sentit un autre de ses sourires fendre son visage. A cet instant, elle se demandait quelle impression elle donnait, quelle était son image... Il avait dit "si belle dame". Son coeur se réchauffa. Qu'il y a t-il de pire que d'avoir une image négative de soi? Ne pas en avoir du tout. Mais visiblement, elle paraissait assez bien pour les autres. Touchée, elle absorba jusqu'au dernier mot de son discours, telle une enfant subjugée par un boys band. La comparaison était stupide, mais véridique.

Seulement, elle tiqua au mot : mari. Un mari ? Elle ? Elle était bien bonne. Rien ne lui prouvait une telle chose. Elle n'avait jamais rencontré un homme pour une relation stable, a vrai dire, elle s'était réveillée seule bon nombre de fois. Ou même pire, le seul homme qu'elle ait jamais aimé et pour qui elle aurait changé, l'avait virée sans ménagements, avec pour seules paroles : Marre de tes excuses, marre des héroïnes, et de ton regard vide et inhumain.
Secouant la tête légèrement, elle embraya dès la dernière parole prononcée.

" Non, non je suis seule, et bien seule. Votre chien est au courant !" Dit elle avec une pointe d'humour.

Rochelle Ward n'était pas du genre à se laisser abbattre, et une petite pointe d'ironie ne pouvait que donner une image un peu plus positive de sa personne. Après tout, elle était une grande fille, indépendante et qui savait se relever, à tâtons et dans le noir, comme chaque jour.

" Allons le chercher, James. Je m'appelle Rochelle Ward, a votre service également, bien que je ne sois pas des plus pratiques, je peut vous aider au mieux !" Dit elle tout sourires.

" Et j'ai besoin d'air ! " Ajouta t elle en partant d'un bon pas. Elle se mit près de lui, pour ne pas avoir à trop faire attention où elle marchait, il s'en chargerait automatiquement, comme toutes les personnes avec qui elle s'était promenée. Sa canne balayait tout de même le sol, par précautions.

Le vent frais du soir lui parut, pour la première fois, un peu différent. Même si ce n'était que depuis quelques minutes, cette rencontre marquait sur elle une empreinte. Non seulement parcequ'il était le propriétaire du chien le plus adorable qu'elle ai jamais nourri et caressé, mais aussi parcequ'il semblait un peu hésitant, soulagé à la fois. Il temoignait envers elle une attention sans failles, chose qui ne se produisait pratiquement jamais. Entre les mangemorts qui la considèraient comme une moitié de femme et ceux qui étaient là pour lui reprocher tout ce qui n'allait pas dans sa façon de faire, Rochelle n'avait jamais ressenti sa vie comme étant une existence parmis les autres. Et là, avec cet inconnu, les choses se simplifiaient tellement, comme si il n'y avait pas ce stupide handicap, comme si elle voyait clairement les contours de ce qui l'entourait. Une vague impression de déjà-vu, très lointaine. Peut-être comme ses rêves, où elle était comme monsieur tout le monde, égale aux autres...

Se voir belle et interessante dans les yeux d'un homme qui attire, c'était une des choses que les femmes adoraient plus que tout. Elle ne se voyait peut-être pas, mais elle se sentait comme telle.

Comme quoi, même après une journée comme les autres, avec les mêmes ingrédients, les mêmes livres à paroles rabachant les recettes de potions et les mêmes chaudrons en fonte, on pouvait avoir d'agréables surprises.

Rochelle se sentait sourire comme jamais, une étrange chose se déversait dans ses veines peu à peu, comme une nouvelle façon d'esperer quelque chose de la vie. Non, elle n'était pas si seule après tout.

" Si on ne le trouve pas ce soir, nous le trouverons demain. Nous n'avons qu'à le chercher durant une semaine, avec un stratagème d'appat avec de la viande !" Proposa t-elle en tournant son visage vers lui.
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyJeu 30 Aoû 2007 - 19:27

Sirius eut un sourire discret en entendant que son accompagnatrice était belle et bien seule. Son regard filant droit devant lui, les mains toujours dans les poches avant de sa veste, il avançait d'un pas lent, tout du moins assez lent pour qu'il puisse profiter de la ballade. A certain moment, il devait toutefois se couvrir le visage dans l'ombre quand le chemin qu'ils empruntaient venait à croiser celui d'un passant ou d'une passante. Sirius ne devait après tout pas se faire remarquer malgré le désir qui le parcourait d'en connaître d'avantage sur cette jeune femme. Il était recherché par toute la communauté magique, bonne ( enfin si on pouvait appeler les membres du Ministère la bonne partie de la communauté magique ) tout autant que mauvaise, en la personne des Mangemorts. Il se devait donc de rester prudent et de tenir sa baguette à porté de main au cas où une étrangeté surviendrait sur son parcours.

Si Sirius veillait attentivement aux allez et venu de la moindre personne qui passait non loin de lui, il portait également une toute autre attention à la jeune femme qui l'accompagnait dans ses fausses recherches. L'oreille tendue, il écoutait chacune de ses paroles et surtout cette voix mélodieuse qui s'échappait de ses lèvres.. ses lèvres que Sirius contempla un court instant avec toujours ce même sourire aux coins des siennes. Quand il l'entendit dire qu'elle n'était pas des plus pratiques, l'animagus reporta immédiatement son regard sur ses yeux, bien qu'il ne pouvait les apercevoir. Lui aussi se sentait peu pratique à l'Ordre depuis qu'il en avait retrouvé les rangs.. tout comme il avait également besoin d'air. Oui, beaucoup d'air. Plus leur pas les enfonçaient dans les ruelles sombres de Londres et plus Sirius se trouvait de plus en plus surpris d'entendre des paroles qu'il aurait lui-même put dire au vu de sa condition. Cette jeune femme était des plus surprenante, vraiment très surprenante. C'est donc d'une voix chaleureuse qu'il lui dit:

. Ne dîtes pas ça, vous m'êtes plus pratique que tous les passants que j’ai pu rencontrer jusqu’à maintenant. Vous m'avez bien plus aidé en quelques minutes que la quinzaine de personnes à qui j'ai demandé mon chemin depuis deux heures ― Sirius eut un sourire amusé et poursuivit ― de l'air.... mon dieu ce que j'aimerai l'humer plus souvent, surtout si cela me permettait chaque fois de faire aussi heureuse rencontre que celle que je viens de faire.

Les deux individus longèrent pendant une bonne dizaine de minutes la rue par laquelle Patmol s'était évanouit. Ils avaient bien évidemment dépassé la rue qu'il avait ensuite emprunté pour revenir prêt du parc mais Sirius l'avait une nouvelle fois exprès. Qu'aurait pensé Rochelle s'il lui avait demandé de tourner à cet embranchement alors qu’il était sensé chercher son animal perdu. Peu crédible non ? Ne s'en souciant donc absolument pas, il continua son chemin. La cécité de son accompagnatrice ne cessait de parcourir ses pensées, comme s'il tentait de s'imaginer ce que pouvait être une journée dans le noir. Lui qui se plaignait de l'insalubrité de la demeure dont il avait hérité, il se trouvait désormais bien bête de la considérer ainsi alors qu'une magnifique jeune femme ne pouvait distinguer rien de plus que l'obscurité. Le cœur quelque peu chamboulé, Sirius sortit sa main gauche de sa poche et arqua son bras de manière à ce qu'un autre put y être passé. La voix claire et délicate, il proposa à la jeune femme:

. Et si vous sortiez un peu de votre quotidien et que vous n'utilisiez plus cette canne dont le son doit vous être presque aussi commun que votre voix ? ― à ce moment là, il s'approcha un peu plus d'elle, de manière à ce qu'elle put sentir son coude frôler le sien ― je vous propose mon bras. Je serai vos yeux et vous serez mes oreilles et mon nez, qu'en dîtes-vous ?

Il la dévisagea et eut une idée, ou tout du moins un désir qui avait besoin d'être comblé. Prenant donc le risque de le lui demander, Sirius poursuivit ses demandes :

. ... je ne sais pas si je peux me permettre de vous demander une telle chose mais.. pourquoi ne pas enlevez vos lunettes également ? Accrochée à mon bras et sans vos lunettes, les gens que nous croiseront ne jureront jamais que vous êtes aveugle. Vous pourrez vous sentir aussi libre que si vous aviez retrouver votre vu... ― Sirius passa une main dans ses longs cheveux et sembla soudainement gené ― oh non laissez, je m'excuse de vous avoir demandé cela.. je n'aurai pas du

Sirius semblait soudainement avoir oublié qu’il cherchait son chien..
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MessageSujet: Re: [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] [Sept.] Les rencontres du crepuscule [ Privé ] EmptyJeu 30 Aoû 2007 - 19:56

Rochelle et Sirius parcoururent ce qui semblaient a la jeunes femmes de longs kilomètres. Bien sur, elle avait l'habitude de marcher dans le noir, ainsi. Elle n'avait scrictement aucune idée de la route qu'ils prenaient. La jeune femme avait depuis longtemps abandonné l'idée de se rappeller chaque rue empruntée. Elle se laissa donc guider, sans craintes, dans l'obscurité grandissante qui les entourait peu à peu et dont elle n'avait pas conscience.

C'était tellement différent, comme si une autre femme avait pris son corps pour pouvoir respirer a pleins poumons, oublier les contraintes et les menaces, pour se laisser aller sans retenue, sans apprioris, et surtout, sans tristesse. Sa mémoire disparaissait un peu plus à chaque pas, l'air frais qui caressait ses bras ne lui donnaient même plus la chair de poule, puisque quelque chose caressait son coeur et le rechauffait. L'espoir. Elle esperait passer le plus de temps possible avec cette nouvelle rencontre, lui raconter ses gouts et ses couleurs, à elle.

James lui proposa son bras au bout d'un long moment. Elle fut tout d'abord surprise, puis touchée. Il avait raison, le bruit de sa canne, inssuportablement familier et monotone ne faisait que lui rappeller son handicap. Rochelle plia sa longue canne tandis qu'il continuait de parler. Elle en vînt a penser que c'était un rendez vous et non un hasard. Mais la mangemort chassa cette idée de son esprit en posant la canne dans son sac à main, heureusement assez grand. Glissant son bras caramel dans celui qui lui était proposé, elle éssaya de distinguer la matière de la veste de son compagnon, quel genre de vetements portait il ? Elle distigua des motifs sans doute cousus mains. L'etoffe devait être chère et rare. Rochelle n'osa pas parcourir les motifs du bout du doigt et enroula son bras autour de celui de "James".

L'homme lui demanda soudainement d'enlever ses lunettes. Sa gorge se serra et la dure réalité sembla lui éclater au visage. Que devait-elle faire ? Enlever enfin ses grands carreaux sombres et dévoiler ses yeux vides et si étranges, ou les garder et donner l'impression d'être agaçée par une question pareille ?
A choisir, elle préférait bien sur être honnête. Doucement, elle sourit et commença à parler en ôtant les verres solaires.

" Non pas que la demande soit indécente mais voyez vous-même l'éclat morbide de mes deux yeux. Ils sont affreux." Murmura Rochelle en serrant ses lunettes au creux de sa main droite.

Elle possédait deux prunelles bleus, colorés presque uniformément, exepté un point noir, vitreux, qui devait etre une pupille. Ces yeux n'étaient en eux-même pas horribles, pas insoutenables au regard, mais étranges et voilés. Un voile qui ne plaisait pas à beaucoup de personnes, leur rappellant les morts.

Gênée, la jeune femme baissa la tête et soupira légèrement.
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