[Oct] Un retour inopiné

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Longtemps. Ca faisait trop longtemps. Elle n'avait pas mis les pieds dans le coin depuis des lustres. En fait, depuis que son Maître avait été défait par Potter. Et elle avait attendu ardemment son retour, elle avait espéré, de toutes ses fibres que le Seigneur des Ténèbres était encore. Et, à force d'avoir attendu, sa patience a été récompensée. Tout arrive à qui sait attendre, disait t'on. C'était bien vrai. Constance avait attendu, dans l'ombre, aidant ses collègues, espionnant ça et là, quand elle ne s'occupait pas de ses filles et de son mari. Elle aimait toujours autant les antiquités et les objets anciens, mais elle aimait plus son Maître. Elle aimait aussi son mari, mais c'était encore autre chose. Elle n'admirait pas Dean. Alors qu'elle admirait son Maître. Jonas n'a jamais vu ça. Il ne le verrait jamais. il n'a pas vu sa fille dans son moment de gloire, il a pas connu ses petites filles, et c'était dommage pour lui. Constance en voulait à son père. Comme elle en voulait à Duncan d'être parti. Sa famille n'était plus là. et c'était une famille de substitution qu'elle avait, une famille qu'elle avait elle même fondée.

Constance était vêtue d'une robe en coton. La robe était longue, et elle tenait chaud dans les frimas d'Octobre. Elle portait les bijoux de sa famille. Les boucles d'oreille et le collier de Bérénice, le bracelet en argent terni d'Anuta. Ses cheveux étaient rassemblés en une masse vaporeuse au dessus de sa nuque, formant un chignon, et d'où quelques mèches s'échappaient. Constance était maquillée trés sobrement. Elle avait du mascara, un trait noir sous les yeux et les paupières poudrées. Ses lèvres étaient d'un beau rouge carmin. Où qu'elle aille, Constance était toujours tirée à quatre épingles, elle voulait faire bonne impression, elle voulait avoir l'air d'une femme rigide et charismatique. Constance était vêtue d'un long manteau noir, et une écharpe était enroulée autour de son cou qui aurait pu se rompre au moindre coup de vent, tellement il était fin et long. Elle portait également des gants de cuir noirs, et un chapeau noir orné de quelques fleurs en tissu, prolongé par un voile noir en résille qui lui occultait ses yeux. On ne pouvait pas la reconnaître, surtout qu'elle était dissimulée sous un parapluie.

Elle marchait, à pas rapides, luttant contre le vent qui déversait contre elle des litres d'eau de pluie, et bientôt, elle fut trempée. Le parapluie n'était plus d'une grande aide vu qu'il était retourné. Constance tenta le tout pour le tout pour le remettre en ordre. Plusieurs gouttes d'eau ruisselaient sur son visage.Elle arriva devant un bâtiment délabré. Un attrape moldu. Les Moldus voyaient une maison en ruine, mais ils ne se doutaient pas que, à l'intérieur, le décor était flambant neuf. Constance avait le coeur qui battait à tout rompre. Qu'allait t'il dire en la revoyant? allait t'il lui confier une mission? a vrai dire, elle n'en savait trop rien. L'ex Serpentarde vérifia que personne ne l'épiait, puis elle rentra dans le bâtiment. Elle égoutta son parapluie dans l'entrée. Elle s'avança, puis elle se rendit directement au bureau du Seigneur. Elle fut frustrée quand elle vit qu'il n'était pas là. Mais, comme à son habitude, il allait sûrement transplaner ici, et surprendre ses visiteurs.

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Ces derniers temps, le repaire était relativement actif. Voldemort sentait les présences de plusieurs de ses mangemorts. Stark y était venu quelques fois malgré ses nombreuses missions qui devaient lui prendre un temps considérable. Il avait visité la salle d'entraînement, ainsi que la bibliothèque une fois... Même Bella s'était aventurée dans le repaire, alors qu'elle se faisait très rare ces derniers temps... Elle avait d'ailleurs visité la salle d'entraînement en même temps que Stark... Ensuite quelques uns de ses mangemorts étaient venus lui rendre visite après la longue absence du Seigneur. Même Jezebelius Yaxley avait pénétré le repaire, mais il ne s'était pas encore présenté chez son Maître...

Mais en cette journée pluvieuse et sombre, une mangemorte pénétrait le repaire pour la première fois en de très nombreuses années. Constace Klein. Son aura atteignit presqu'immédiatement le Lord qui lui, se trouvait dans la salle de réunion pour une perfection quelquonque des sortilèges en effet sur cette salle. Et alors qu'il la sentait s'approcher de plus en plus de lui, il arrêta ce qu'il faisait et se dirigea lentement vers la porte qui menait au couloir. Elle se dirgieait vers son bureau, et plus elle avancait dans cette direction, plus sa colère montait. Il ouvrit finalement la porte de la salle de réunion et ce qu'il vit le mit hors de lui.

Il avait laissé la porte de son bureau entrouverte, et Constance eut la prétention et le culot de regarder à l'intérieur sans en avoir l'autorisation. Non seulement avait-elle eut l'insconscience de faire ceci, mais contrairement à ce que Voldemort avait toujours ordonné avec clareté, elle s'était présentée au bureau du Lord sans le prévenir par hibou... Seule Bellatrix, le bras droit, pouvait faire ainsi.

Pris par la fureur du moment, il leva sa baguette d'un geste brusque en direction de la mangemorte effrontée.
Il la forca à se mettre à genoux, toujours de dos à lui, et l'empêcha de respirer.
Une grimace de plaisir se dessinait sur son visage alors qu'il marchait lentement le long du couloir vers son bureau, là où Klein était à terre, tentant désespérément de respirer.

Ne voulant pas la tuer mais simplement la punir, il lâcha l'emprise en baissant sa baguette, lorsqu'il se trouvait à à peine un mètre d'elle. Alors qu'elle reprenait son souffle, il passa devant elle et se positionna aux côtés de son bureau. La colère étirait les traits de son visage alors qu'il regardait Constance de haut, une lueur de mépris dans le regard.

As-tu oublié, avec le temps, que l'on ne se pointe pas dans le bureau du Seigneur des Ténèbres à l'improviste ? Que l'on ne voit pas le Seigneur quand bon nous semble ?

Il marqua une pause pour laisser Klein réfléchir à ses actes. Il positionna ses deux mains et sa baguette derrière son dos, puis il se mit à marcher de droite à gauche tout en gardant son regard posé sur elle.

Que je ne te revoie plus être aussi effrontée et arrogante... Ou ca pourrait être la dernière chose que tu ferais...

Il continua à marcher de droite à gauche, le regard rivé sur le sol cette fois-ci. Il pensait à son cas. Bien sûr, il était satisfait qu'elle revienne parmi eux. Car des doutes sur son retour avaient été émis. Cependant, une chose restait un peu floue pour le Lord, et il se devait de l'éclarcir.

Qu'as-tu fait pendant mon absence, Constance ?

Sa voix été froide et sèche. Sa réponse allait sûrement déterminer la mission qu'elle aurait...

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Ce qui frappa la jeune femme, c'était le silence qui régnait. Elle s'imprégna de l'ambiance des lieux. Il ne l'avait pas rappelée. Ca voulait dire qu'il n'avait pas besoin d'elle. Logique, non? Mais c'était plus fort qu'elle. Elle avait besoin de revenir ici. Elle était attachée au Maître. Elle était son esclave. Un peu comme les femmes esclaves de l'antiquité qui se promenaient, attachées à la cheville de leur maître, pour qu'elle ne soit pas tentée de fuir. Elle s'immobilisa, ses vêtements mouillés gouttant sur le tapis de l'entrée. Le rouge du tapis était fané et usé, rien à voir avec le fameux Tapis Rouge qu'on déployait sous les pieds des vedettes de cinéma. Mais, ici, quelque chose clochait. Constance sentit avec consternation qu'elle n'était pas la bienvenue ici. Et le fait qu'elle réapparaisse comme par magie, comme si un magicien l'avait sortie de son chapeau, n'allait forcément pas intercéder en sa faveur.

Elle vit juste quand elle sentit sa Marque la picoter. IL était en colère. Contre elle. Avait t'elle fait quelque chose de mal? La réponse s'imposa à elle comme une évidence. Oui, elle avait fait quelque chose de mal. Elle s'était invitée chez le Lord alors qu'il ne l'avait pas invitée. Jonas aurait eu honte. Il aurait vigoureusement réprimandé sa fille de s'imposer, ce qui était la dernière des impolitesses. Et Constance, en son for intérieur, savait qu'il allait la punir. Et elle le méritait. Elle s'était montrée d'une effronterie et d'une prétention qui auraient pu lui valoir d'être exilée du cercle, voire bien pire. Mais n'y avait t'il pas pire que d'être répudiée par le Maître? Elle en doutait. Et elle était pris en flagrant délit. Si on voulait avoir Constance, on l'avait par la curiosité. En tant qu'antiquaire, elle fouinait partout, pour dégotter les objets rares et dangereux. Il suffisait juste d'un truc pour l'appâter et elle était faite comme un rat, si on avait cherché à lui tendre un piège. C'était un trait de caractère chez les filles Klein, paraissait t'il. Jonas lui avait souvent parlé de sa mère décédée. Il paraissait qu'elle était trés curieuse, elle aussi. Normal, pour une Pouffsouffle...Mais ce qui différenciait Constance de sa mère, c'était peut être que Bérénice avait été dans une maison différente que celle de sa fille. Constance avait élu domicile à Serpentard pendant sept années de sa vie. Des années pendant lesquelles elle s'était forgée son caractère et elle s'était imprégnée des caractéristiques de la maison. Ce qui en résultait, c'était cette femme froide, à l'allure stricte, aussi peu aimante et peu aimable qu'une porte de prison. Et superbement prétentieuse. Pour un peu, on disait que Constance était snob. Ce n'était pas tout à fait faux. Elle aimait le luxe et le confort. Mais pas au point de mépriser ceux qui n'avaient pas eu la chance de grandir dans un milieu aisé, comme elle.

Elle fut coupée en plein dans sa réflexion par une douleur aigüe. Elle ne savait pas d'où cela pouvait provenir. Elle ne s'en étonna pas. Elle le méritait. Elle sentit son échine se courber, ses jambes se dérober sous elle. Un instant, elle était prostrée, à terre, suffocant. Dans de tels moments, n'importe qui aurait perdu sa dignité, en étant, ainsi, manipulé comme un vulgaire pantin par un ennemi invisible. Mais la personne qui la châtiait était son Maître, et non un ennemi. Ils étaient dans le même camp, mais pas au même niveau hiérarchique. Il était le maître, elle n'était qu'un de ses sous-fifres. Il pouvait se débarrasser d'elle comme on pouvait se débarrasser d'un Kleenex, elle n'aurait rien à dire à cela. Sinon on risquait de se débarrasser d'elle pour de bon. Et là, il n'y aurait pas de retour en arrière possible.

Elle suffoquait. Elle avait l'impression de subir un interorgatoire musclé, où on l'aurait saisie par les cheveux et plongé la tête dans l'eau glacée, pour la forcer à parler. Sauf qu'il ne la torturait pas pour lui faire avouer quelque chose. Elle n'avait commis aucun crime, mis à part celui de se pointer à l'improviste, croyant effrontément qu'elle serait reçue les bras ouverts. Elle avait l'impression que ses poumons allaient éclater. Ses yeux papillonnaient, et son cereau s'engourdissait sous l'effet du manque d'air. Ca avait tout l'air d'une mort par noyade, d'une noyade sans eau, cependant. Et tout à coup, plus rien. Elle ne tomba pas raide morte. Elle sembla revenir à la vie, inspirant allègrement deux goulées d'air. Haletante, elle écoutait le Seigneur lui faire ses reproches, sans ciller. Elle assumait. Une Klein assumait toujours ses torts, aprés les avoir reconnus. Elle jeta un regard neutre au Maître, puis dans toute sa classe, dans toute son élégance, elle murmura.

Oui maître. Mais vous venez de me rafraîchir la mémoire, et dorénavant je saurai qu'il faut vous avertir avant de venir. J'ai été stupide et indélicate.

Elle soutint le regard de son Maître quand il commença à arpenter la pièce. Il la menaça, comme elle l'avait imaginé. Elle avait vu juste quant à la portée de ses actes. Et elle ne referait plus la même erreur, car une Klein apprenait toujours de ses erreurs.

Qu'as-tu fait pendant mon absence, Constance ?

Elle sembla réfléchir un instant. Elle avait fait pas mal de choses, pendant son absence. C'est tout naturellement qu'elle déclara.

J'ai élu domicile à Pré Au Lard, pour aller voir ce qui se passait là bas. J'ai racheté Derviche & Bang. Je pars à la recherche d'objets rares et anciens, je les revends, ou je les neutralise. Je me suis occupée de mes filles. J'ai surveillé mon mari. Et j'ai encore surveillé à Pré Au Lard.

Constance regarda le Seigneur. Sa réponse était t'elle suffisante pour qu'il lui confie une mission? Elle était venue pour cela, aprés tout. Mais elle ne se plaindrait pas si elle rentrait bredouille.

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[Desolé pour le retard :lol: ]

Elle n'avait pas changé. Même après toutes ces années passées éloignée de son Maître, elle était toujours la même. Constance assumait ses torts dignement, comme une Klein digne de ce nom. En réalité, elle avait intérêt à agir ainsi ou elle ne serait plus de ce monde à ce moment précis. Mais quelques mangemorts desfois osaient vouloir s'expliquer et trouver des excuses minables devant leur Maître. Mais Constance, à l'exception de cet oubli bénin, avait toujours agit comme une fidèle servtieuse dévouée pour son Maître. Et ceci, Voldemort le retenait, il n'oubliait jamais rien.

Sa baguette était toujours derrière son dos, tenue par ses mains croisées. Nagini se hissa sur le bureau de son Maître, et l'odeur reptilienne était maintenant plus présente que jamais après que Nagini ait passé ses trois dernières journées enfermée dans le bureau sans jamais en sortir. Une sortie allait d'ailleurs être exigée, ce qui permettrait au Lord d'entamer une recherche qu'il avait préparé depuis un moment maintenant.

Constance lui révéla ses activités durant les dernières années. Derviche & Bang... Voldemort ayant toujours été fasciné par les objets de valeur, cette révélation ne pouvait que l'enchanter. De plus elle se trouvait à Pré-au-Lard, et même si Stark y travaillait déjà, cette nouvelle ravissait le Lord. L'un de ses objectifs étant d'être partout, le plus il y avait de mangemorts répartis dans le pays, le mieux c'était.

Il continua de marcher de droite à gauche, le regard rivé sur le sol mais pensif. Il réfléchissait à quelle était la mission qu'il pourrait lui attrivuer. Mais il n'eût pas à réfléchir longtemps, il y avait un objet qu'il recherchait depuis un moment, et continuer lui-même à le rechercher serait une perte de temps.

Je veux que tu partes à la recherche d'un grimmoire. Tu ne le trouveras pas dans une librairie ou n'importe quelle boutique. Au contraire, il est bien caché et c'est ce qui m'insupporte depuis quelques années. Tu peux cependant demander des informations à des libraires, ou à n'importe qui que tu connaisses. Son nom est le Grimoire de Pennae, et tu ne le trouveras uniquement là où la lumière est noire, là où l'effroi est Maître, et là où les fantômes et la folie sont complices.

Voldemort se glissa derrière son bureau et s'installa dans son fauteuil. Nagini rampa jusqu'à ses pieds et monta sur ses genoux tandis que le Lord caressait ses écailles de ses longs doigts blancs. Il posa ses yeux rouges sur Constance.

Des questions ?

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IL l'avait deviné. Oui, elle acceptait toujours ses torts. Dignement, la tête haute, sans aucun mépris ou ironie, elle acceptait toujours les réflexions avec humilité, sans s'insurger, sans se rebeller contre qui que ce soit. Ca avait toujours fait partie intégrante de sa personnalité, et ce depuis qu'elle était gamine. C'était ce que son père lui avait appris. Rester humble face aux réflexions, accepter ses torts. C'est d'ailleurs le seul truc positif que Jonas a appris à sa fille. C'est d'ailleurs ce qui venait de lui sauver la vie. En se montrant arrogante et insolente, elle l'aurait payé, c'était certain. Elle agissait toujours avec raison, suivant scrupuleusement chacune des instructions, effectuant un travail rigoureux et complet. Constance était passé à côté de Serdaigle de peu. Le Choixpeau avait préféré Serpentard.

Constance regarda Nagini, à la fois admirative et respectueuse. Constance adorait les serpents. Elle avait envisagé de s'en procurer un, mais Dean avait catégoriquement refusé, sous prétexte qu'il avait une peur bleue de ces bestioles là. Constance appréciait les serpents, pour leur côté imprévisible. Ils pouvaient bondir et avaler leur proie. Et le venin qu'ils avaient les digéraient, doucement. L'animal avait l'occasion de profiter de son agonie. Les humains, ça mourait trop vite. Certains venins les tuaient instantanément. C'était bizarre. Mais c'était comme ça.

Dean savait qu'elle était une serviteuse du Seigneur des Ténèbres. Il avait vu la marque à son bras. Quand Constance était à l'extérieur, elle portait des robes, par dessus desquelles elle enfilait un gilet, cachant sa Marque. Mais quand on était en couple, c'étaient des choses auxquelles on ne pouvait pas échapper. Il avait eu du mal à l'accepter, mais il avait juré qu'il ne la trahirait pas. Tant mieux. si il venait à parler, Constance aurait de bons arguments pour le faire taire. C'était un peu ignoble de faire un tel chantage à son mari, mais envoyer sa femme en prison, en l'ayant dénoncée, c'était pas top non plus...Enfin bon. L'intimidation était toujours un moyen d'obtenir ce qu'on voulait.

Je veux que tu partes à la recherche d'un grimmoire. Tu ne le trouveras pas dans une librairie ou n'importe quelle boutique. Au contraire, il est bien caché et c'est ce qui m'insupporte depuis quelques années. Tu peux cependant demander des informations à des libraires, ou à n'importe qui que tu connaisses. Son nom est le Grimoire de Pennae, et tu ne le trouveras uniquement là où la lumière est noire, là où l'effroi est Maître, et là où les fantômes et la folie sont complices.

Constance acquiesça lentement. Son statut d'antiquaire pouvait lui permettre d'accéder à des tas d'informations et d'avoir de l'influence sur de nombreuses personnes, ce qui était utile pour obtenir un coup de main. Dean, qui était un passionné de livres pourrait sûrement l'aider...Quoique. Il était préférable qu'il ne sache pas qu'elle est en mission pour le Seigneur des Ténèbres. Constance demanderait peut être au libraire qui lui avait vendu un bracelet, quelques semaines plus tôt. Elle regarderait aussi dans la bibliothèque de son mari. Tant mieux. Elle aimait la recherche. Parfois, pour trouver une antiquité, le travail d'investigation était trés important, et ça faisait qu'on se documentait, tout en ayant cette délicieuse idée qu'on s'approchait du but.Quand le Lord lui demanda si elle avait des questions, elle déclara d'un ton ferme.

Non, maître.

Elle s'inclina. Et attendit que son Maître lui donne l'ordre de partir.

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