[Dec] sentier de guerre [Lily et libre]

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Le château était soudainement devenu très calme. Quelque chose de figé, un peu inquiétant comme l’œil d’un cyclone ou cette accalmie qui précède les tempêtes. Oui je sais, mes comparaisons datent un peu mais on ne va pas me demander d’être tout le temps un monstre d’originalité non plus, j’ai autre chose à faire.

***

Et comme pour justifier ses pensées, Saffron se dirigeait tranquillement vers l’un des lieux les moins originaux de Poudlard en hiver, soit le lac. Il était gelé et recouvert de neige mais ses abords étaient noirs de boue. Tellement d’amoureux s’étaient pointés là pour philosopher sur l’éternité et autres sujets à l’eau de rose que la neige piétinée avait fondu et s’était mêlée à la terre.

Il n’y a rien de plus laid et de moins romantique que la neige qui fond.

Cela dit elle était contente d’être là. Il pleuvait. Ces derniers temps, la température avait un peu remonté et Saffron avait comme l’impression que le temps avait décidé d’effacer la neige de Noël. On peut blâmer le réchauffement de la planète, les guerres, les gaz à effet de serre, et les moldus qui détruisent la planète. Ou bien on peut simplement dire qu’il n’y a plus de saisons ma bonne dame.

On était lundi et s’il faisait déjà sombre c’était parce qu’on était pas très loin de l’équinoxe d’hiver. Il n’était pas quinze heures et déjà le crépuscule jouait avec le jour. Pas de couchers de soleil sous les nuages, mais quelques vapeurs de pluie et des zébrures sombres. Comme elle n’avait pas envie de se retrouver avec les fesses gelées ni d’abîmer sa cape, elle lança un rapide sort pour se préparer un coin douillet et sortit son butin. Un gros paquet de bonbons moldus que les gamins lui avaient offerts pour noël. Il y avait là des berlingots, des arlequins, de la réglisse et tout le toutim. Bien sur ils n’avaient pas affrété de hibou. Ils s’étaient contentés de faire le paquet, le donner a la direction, qui l’avait envoyé a un endroit spécial, par la poste et là un cracmol ou un sorcier, Saffron ne savais pas vraiment, s’occupait d’envoyer le hibou. De même quand elle envoyait des colis c’était a ce type que ça arrivait et c’est lui qui se chargeait de le mettre à la poste. Ça engendrait des délais mais il parait que c’était le prix à payer pour préserver le monde magique. Saffron avait été élevée dans la paranoïa, elle savait la reconnaître quand elle la voyait.

A propos de paranoïa, il y en avait une autre, plus sourde à l’intérieur du château même. Les enfants de fermiers savent prédire le temps, les enfants d’aubergistes savent qui peut payer, les enfants de militaires peuvent prédire les guerres. Et il y en avait une a trois partie qui venait de se déclarer. Alenn, Lily et Ombrage. Les deux rouges et la rose. Saf’ était là pendant l’épisode du mur. Joli engagement cela dit en passant. Mais elle savait bien que cela ne faisait que commencer. Profitez de l’accalmie bonne gens ! Lions et lionnes sont sur le sentier de la guerre.

Invité

Il y avait d'abord eu la demande en mariage offerte à Tsu, les roses dans ses cheveux, qui l'avait faire sortir de ses gonds. Ensuite son acolyte n'avait rien fait pour la retenir, les SG faisaient donc parti d'un passé bien agréable. Soit, seulement c'était l'exact moment qu'ils avaient choisit pour mener une nouvelle attaque contre Ombrage. Les décrets qui étaient apparut. Lily s'en était mordue la bouche pour ne pas hurler. Il payerait de toute façon. Il y avait eu son désarois dans les cuisines, ce laissé aller totalement anormal et puis il y avait eu ce réveil ce matin.
La lumière avait enfin percé à travers ses iris vert et noyés, l'avait ramené à la surface. Un grand éclat de rire l'avait secoué. Qu'elle était stupide ! Ces réactions qu'elle avait étaient typique de ces idiotes transits d'amour. Ces idiotes qui essuyait souvant ses moqueries. Lily se mit une claque mentale.

Bien, Alenn se moquait de sa présence ? Et bien elle allait redevenir Lily Northfell. La Lily qui sait rebomdir. Evidement la guerre ne cessait pas pour une prise de conscience. Non désormais elle était simplement certaine de gagner ! Un sourire de vainqueur découvrit ses dents. On ne peut que gagner lorsqu'on se moque de son adversaire! Comment avait-elle pû s'attacher autant à quelqu'un ? Elle ne reniait pas Alenn et son exeptionalité, seulement elle trouvait incensé d'envisager une seconde qu'elle ai pu avoir un comportement facilement interprétable comme... Arg. Un comportement amoureux. Insencé, totalement.

C'est de bonne humeur que Lily démara cette semaine. Oui, elle s'annonçait bien, malgré le calme tombé sur le château. Ce calme qui lui évoquait un couvercle de verre. Oui tout allait bien, Lily avait vaincu Ombrage pendant sa retenue. Ruiné un "merveiileux" tapis, sauvé Alenn. Elle était indéniablement gagnante ces derniers jours. C'est donc d'humeur joviale que Lily fit disparaitre la moitié de son visage derrière son écharpe. Cette fois elle ferait un tour vers le lac avant d'aller chatouiller le saul cogneur et ses racines. Glisser jusqu'à la liberté. Avec sa bonne humeurs revennait une grande envie d'action et quoi de mieux que de violer un règlement ? La lionne glissa les restes de son dernier butin chez Honeydukes avant de dévaller divers escaliers jusqu'à l'extérieur.

Le froid lui mordit la peau, sauvagement, la passion de l'air l'étonnerait toujours. Ses paumettes rossirent de la ferveur avec laquelle l'air l'acceuillait. Une réaction scientifique entre la chaleur de son corps, du chateau et la température extérieur ? Mais que vous êtes terre-à-terre, c'est décidément épuisant ! Lily roula des yeux à cette idée absurde. Un regard envieux vers le terrain de quidditch... Il fallait vraiment faire tomber Ombrage, qu'on puisse à nouveau associer Gryffondor et "coupe" . La jeune sorcière avait toujours aimé volé, devoir se cacher de sa mère avait peut-être accentué son goût pour ce sport.. L'adolescente se détourna du terrain pour se rendre au lac. Il fallait bien saluer le calamard. Un sourire derrière son écharpe : Elle serait bien surprise le jour où il se déciderait à lui répondre ce grand timide !

Au abords du lac les habituels couples qui raffolaient de romantisme et de ce genre de paysage lyrique. Lily remonta son écharpe sur son nez. Quand se décideraient-ils donc à devenir originaux ? Lily sourit, rassurée, elle n'avait jamais été amoureuse d'Alenn si c'ets ça être amoureuse. Non elle avait juste été trahis et très justement avait voulu se venger. Quoi de plus normal ?
Une silhouette ésseulée. Le clamard ? Non trop petite. Encore une âme en peine rejetté de son éternel amour ? Une seule solution : Aller s'en rendre compte par soit même.

" J'suppose que t'es pas le calamard géant et que t'as pas non plus enterré ton copain dans un tas de neige... So , tu fais quoi ici ?"

Sans en demander la permission, Lily s'assit à côté de la grande Poufsouffle. Les yeux reflètent son sourire caché derrière son écharpe. La manière dont elle s'imposa, en douceur et joyeusement, lui garantissait presque invariablement l'acceptation de sa présence imprévue.
Son regard quitta le visage de son aînée pour détailler les bonbons. En temps que connaisseuse elle identifia immédiatement leur provenance : Des bonbons moldus. Son regard se fit appréciateur. Elle sorti son propre paquet, des bonbons sorciers.

" Je t'échange ce que tu veux contre un arlequin... Impossible d'en trouver à Honeydukes de ceux-là !"

Sincère, elle était sincère, son air concerné n'était pas calculé. La gourmandise sur son visage découvert par un mouvement brusque encore moi . Lily jaugeait ses chances de faire aboutir la transaction quand la Poufsouffle réagit.

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On a souvent plus de mal à supporter le bonheur des autres que son malheur. C’est un peu comme regarder le soleil en face, ça fait souvent mal. Sauf quand on a le cœur cuirrassé et de bonnes lunettes de soleil. On était quelques unes comme ça. Ce n’était pas vraiment une question d’age ou d’origine d’ailleurs, plus une histoire de personnalité. Une envie de dompter le soleil.

***

Saffron galéra un peu pour se trouver un coin tranquille, assez loin des couples pour pouvoir se sentir seule, mais assez prêt du château pour ne pas perdre la jolie vue. Elle ne ressentait ni haine, ni dégoût, ni moquerie en voyant les imbéciles enlacés deux par deux. Elle aussi avait rêvé de ce temps béni à l’époque. Elle avait simplement grandit entre temps et prenait à présent les choses de façon bien plus rationnelles. A savoir qu’à l’intérieur on avait plus d’intimité et de confort. Enfin s’ils préféraient s’exhiber, c’était leur choix.

Sans amis, sans amants, sans personne pour la déranger ou essayer de la juger, la jeune née de moldu avait choisit le plus grand cadre du moment pour déguster les cadeaux des « petits ». Les enfants de l’interna étaient vraiment comme ses petits frères et sœurs et avoir de leur nouvelles lui faisait plaisir. C’était un rappel. Un fil d’Ariane vers un monde moins beau et moins poétique que celui de la magie mais qui recelait en lui une sorte d’appel sauvage auquel on avait du mal à résister.

Un monde en guerre mais d’une guerre lointaine. Alors que celles du monde magique étaient terriblement présente. Et on avait beau hurler que les moldus menaçaient la planète de leurs bombes, les sorts des sorciers tuaient également d’innocents moldus. Lors des combats, il n’y a plus de bien ou de mal de toute façon. Rien que la volonté de survivre pour la plupart, et celle de gagner, pour les plus évolués d’entre eux.

" J'suppose que t'es pas le calamard géant et que t'as pas non plus enterré ton copain dans un tas de neige... So , tu fais quoi ici ?"

En parlant de gagner, voila une gamine qui s’imposait en vainqueur. Pas vexée, plutôt amusée même, Saffron sourit à l’écharpe ambulante baptisée Lily.

« En fait mon copain c’est le calamar et j’attends qu’il sorte pour l’enterrer dans la neige. Tu veux bien servir d’appât ? »

Mais l’écharpe qui ne cachait pas totalement un sourire jusqu’aux zoreilles (oui oui dans le sens créole du terme) ne se laissait pas démonter et lorgnait à présent sur son stock de bonbon. Saffron était généreuse, le plus souvent mais ces bonbons là étaient sacrés. Ils venaient de la Famille. Il allait falloir beaucoup négocier pour en obtenir un…

" Je t'échange ce que tu veux contre un arlequin... Impossible d'en trouver à Honeydukes de ceux-là !"

Elle jeta un coup d’œil sur le paquet et sourit à son tour, les yeux pétillants de malice.

« Ce que je veux hein ? Le problème c’est qu’il n’y a rien ici qui m’intéresse vraiment. J’ai assez d’argent pour m’acheter ce que je veux à Honeyduke. »

Non, les bonbons ce n’étaient pas vraiment son truc. Par contre, une protection contre la guerre qu’elle déclarait à son ancien complice, ça devenait de plus en plus intéressante. Certes, officiellement, elle n’était pas au courant de ces gamins qui ajoutaient des trucs aux décrets et peignaient les murs en rose. Mais à Poudlard, les murs ont des oreilles… magiques !

« Sérieusement, qu’est ce que tu proposes ? »

Le cour de l’arlequin était en train de grimper et en bonne économe, Saffron savait qu’il ne fallait pas vendre trop tôt.

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Arg misère ! Lily était tombée sur une de ces grande ET intelligente qui habitent poudlard. Shit.
Parce que non, la répontation de Mlle Draig n'est pas parvenue jusqu'aux oreilles de la Gryffondore. Il est certain que vivre entre nuage et gouttes de pluies n'aide pas à connaitre les évènements terrestres, mais on fait avec. Bref, il allait falloir negocier. Comment l'avait-elle comprit avant même que Saffron n'ai prononcé sa première phrase ? Simple. La grande n'avait pas fondue devant la si "kawaiiii" gryffondor.
Franchement croyez là, les temps sont durs. On optient plus tout avec un sourire.

D'ailleurs la Poufsouffle n'avait vraiment pas l'air du genre à se faire avoir par un sourire. La fourbe projetait d'attraper son copain le Calamard pour ensuite l'enterrer. Vouloir faire participer Lily à cette combine ! Quel manque de tact ! Et ce calamard ! Sans gêne, à ne jamais lui répondre alors qu'il sortait avec une Poufsouffle détentrisse de rares denrées.

" Tu crois vraiment que je participerais à un tel crime ? Franchement si je veux garder un asile politique dans le lac je vais pas attaquer mon principal alié !"

Bref, on sait bien que la Poufsouffle bluff, comme Lily. Et qu'aucune d'elles n'a de relation avec le Calamards. Cyril surement, mais il n'a pas besoin de s'en approcher pour être sur la même longueur d'onde. Enfin c'est Lily qui dédui ça... Le calme de son ami, vous comprenez ?

Pourquoi Lily oubli toujours de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ? Cette Poufsouffle est une négociatrice et si elle lui apprenait d'où elle vennait Lily n'hésiterait pas une seconde avant d'affirmer que dans l'armée moldue c'est la p'tite Saf' qui gère les rançon des prises d'otage. Hmmm. Pourquoi ces réflexions ?
Parce que le regard de la demoiselle pétille à l'instar du sien et qu'elle sait bien ce que ça veut dire : On ouvre les discutions et son Arlequin va lui coûter cher !

Comme Lily Northfell est ce qu'elle est, elle ouvre les enchères haut :

" Le chat de mes coloc', il est cool et plus besoin de bouillote ."

Lily affiche un air on ne peut plus sérieux. Oui cette proposition c'est du flan. Du flan industriel même, parce que Lily sait bien que la grande se fout du chat de ses coloc' et au pire le chat serait bien content de changer un peu de crèmerie. Oui, si Saffron acceptait là maintenant ça serait plié comme un origami.
Evidement Lily avait prévu d'autres solutions. Elle voulait cet Arlequin et elle l'aurait. Bien sûr en toute légalité, par troc, un service un rêve où un objet. Elle voulait même bien troqué quelqu'un. Lily ne vole pas, elle triche, il ne tiens qu'à vous de vous assurer que ce qu'elle vous offre tiens la route. Par chance c'est une tricheuse à principes. Quelqu'un qui possède des Arlequins est respectable et Lily à le sens du respect.

" Maman est moldue mais elle veut jamais m'offrir de bonbons."

Lily sourit. Oui sa mère est moldue et elle le crirait haut et fort à ces idiots de sang-purs s'ils la provoquaient.
Elle hausse les épaules :

" Honeyduke m'évoque pourtant pas les carries quand je rempli mes poches."

Sourire. Again. Adorable. Again.

Invité

De toutes les intelligences, la sociale est la plus difficile a garder car elle doit prendre en compte l’intelligence des autres. Saffron pourtant, avait reçu très jeune un bon entraînement pour ce genre de choses. C’est que pour rester soit même en étant sans arrêt entouré d’une petite centaine d’autres individus et ce dans un univers ultra-repressif, il en fallait une bonne dose, couplé à une certaine insensibilité. Le genre d’insensibilité qui vaccine contre la honte.

***

Et donc non, Saffron n’avait pas fondu devant la Kawaitude de la petite fille. Des sourires craquants et des yeux petillants, elle en avait déjà croisé un certain nombre dans sa carrière de « Grande » de l’internat. Il en fallait plus pour la faire craquer. Beaucoup plus. Il était même probable que la jeune poufsouffle ne soit pas craquable.

La gamine avait l’air intérieurement frustrée. Ce n’était pas de la colère qui se dégageait de l’aura si forte de l’enfant mais une sorte d’agacement avec un soupçon d’incrédulité. Amusant n’est ce pas ? Elle la pensait sérieuse lorsqu’elle parlait de sortir avec le calamar et pourtant ne pouvait arriver a croire qu’un être humain puisse être capable d’une telle cruauté. Pauvre enfant qui comprenait la vie dans le mauvais sens. Les hommes étaient capables de toutes les cruautés. Mais ils ne sortaient pas avec les poissons.

" Tu crois vraiment que je participerais à un tel crime ? Franchement si je veux garder un asile politique dans le lac je vais pas attaquer mon principal allié !"

Un sourire. Oui, elle courrait bien la gryffondor. Et elle avait une morale bien à elle. Elle n’avait aucun problème avec les humains mourrant d’hypothermie mais les poissons ça l’ennuyait. Ou alors elle plaisantait ce qui était probable. Aucune importance. La plus légère des blagues a toujours un fond de vérité.

« Je pensais que c’était la coutume chez les sorciers d’enterrer son petit copain. Et puis pour un arlequin tu ferais bien ça non ? »

Mais déjà on lui proposait le chat. Saffron secoua la tête avec le sourire. Elle aimait bien les chats mais elle voulait quelque chose qui appartienne à Lily, pas qu’elle aurait volé à ses colocataires.

« Non. Les chats sont trop félins pour moi. Essaie encore. »

L’enjeu, aux yeux de la jeune fille, dépassait de loin un simple bonbon. Elle n’oubliait pas que les sourires de l’enfant étaient des armes. Et que dans le combat qui avait lieu, elle n’aurait pas trop de toutes les défenses possibles. Se défendre pour mieux attaquer, voila quel était son motto. On ne servait pas à grand-chose blessé par la première salve. Il fallait trouver un moyen de rester toujours debout. Et comme elle n’avait pas envie de rivaliser de force avec des gamins, elle avait décidé de se servir de deux grandes armes dans le domaine de la négociation. L’estime (qui conduit même parfois a l’amitié) et le chantage (ou parfois nommé commerce mais nous savons tous ce qu’il en est). Je te donne des armes, et toi en échange, tu te bats loin de moi.

« Sorcières ou moldues, je crois que les mères sont toutes les mêmes. »

Je crois. Finalement elle n’en savait pas grand-chose. Elle n’avait jamais eu de mère très présente. C’était plutôt l’adjudant qui refusait les sucreries. Ça et le fait qu’il n’y en avait pas dans la caserne. Pour ça, Poudlard était une bénédiction. Ils avaient vraiment presque tous les droits, c’était plutôt agréable. Même lorsqu’on n’aimait pas les bonbons plus que ça.

« Non, honneyduke évoque les poches vide de gallions. Ils font de bons trucs mais ils ont oubliés d’être bon marchés. »

Un schtroumpf pour gagner l’estime de la gamine. Seuls les arlequins sont en négociation pas vrai ? Il faut parfois donner un peu pour recevoir beaucoup. Et puis avouons le, ce sourire a beau être faux, il est absolument adorable.

Invité

Saffron était differente. Elle n'avait pas envoyer pêtre Lily, elle ne la méprisait pas et mieux elle ne gagatisait pas. Négocier avec elle devennait un plaisir. Une grande interessante, qui lui résistait un peu, voilà ce qu'il lui manquait ces derniers temps. Du divertissement. L'avantage d'avoir douze ans c'est qu'on se remet des plus grandes peines grace à cinq minutes de jeu. Et Lily jouait.

" C'est une coutume qu'on m'az pas transmise mais j'pense que c'est quelque où les personnes exterieur ne doivent pas intervenir, alors je me mèle pas de vos problemes de couple."

Voilà, Saffron s'imaginait que Lily était corruptible ? Certes elle l'était, mais que lorsqu'elle en avait envie. Peut-etre ne l'était-elle donc pas. Passons.
Première proposition refusé, propre, net. Saffron lui permet tout de même de nouveaux essais, tant mieux l'adolescente n'avait pas l'intention d'abandonner.

Mais déjà Saffron attaque et Lily se fait avoir. Il faut l'avouer elle n'a pas le niveau de la Pouffsouffle. Elle prend le shtrouph avec un vrai sourire. Un sourire qui fait pétiller ses yeux.
Le shtroumph passe entre les lèvres gercées de l'enfant. Décapité au premier coup de dent. Dommage.

" Sullivan Tu connais ?"

Les dents collées, ont s'informe. Saffron est surement passée au dessus de leur guéguerre. Non elle n'a pa pu échapper aux restes sur le champ de bataille : la fausse déclaration et les décrets en guise de carrelage.
Lily enfonce ses mains dans la neige, profondément. Très très profond, pour avoir froid, se geler les mains et se rendre compte à quel point elle à perdu les limites du jeu. Le principe du jeu est dangereux, il faut toujours garder en tête que tout n'est qu'illusion et voué à se terminer par une victoire ou une défaite. Lily à l'âme gagnante mais c'ets fait roulé et c'ets pour ça qu'elle doit retourner sur terre. Rouler son adversaire et repartir du bon pied. Sullivan n'est qu'un distributeur détoiles en plastique.

" Je te l'offre ?"

Elle s'en débarasse oui. Les mains dans la neige elle cherche à se faire une nouvelle aliée. Finallement cette histoire d'Arlequin n'est que secondaire. Noyaux des négociation mais n'est ce pas plutôt l'affection de Saffron que la demoiselle tenter d'acheter ? Elle ne peux évidemment pas tomber sur tout le monde.
Appliquer les expression à la lettre ne mènent pas à grand chose. Lily cesse de regarder le trou où se trouve ses mains pour regarder Saffron. Elle sourit.

" Ou bien tu sait qu'on est en froid et que je t'offre d'être une alliée, comme ça Sullivan ne s'en prend pas à toi.... Oui ça peut paraitre étrange, mais il n'a aucune logique et l'élement le plus virulant de notre désaccord c'est moi. Si tu es mon allié il ne t'arrivera rien."

Allez Mlle Draig, accepte. On prend une Gryffondor sous son aile de Blaireau et on tend un arlequin pour signer le contract. S'il te plaiiiit. Et puis surtout ça aiderait bien la gryffondore en question, une alliée comme toi on s'en occupe. Tu veux bien dis ?
Un apperçut des promesses qui passent des les iris vert de la gamine. Une demande au fond. Peut-être.
Amusons nous.

Invité

La magie telle que la concevait les sorciers n’existait pas. Ce qui était bien plus magique, c’était cet étrange conformisme social que l’on trouvait partout. Cette façon de se plier aux règles qu’on observait depuis l’enfance. Et même la petite gryffondor, cette boule d’énergie et de rébellion qui n’attendait que l’adolescence pour exploser dans toutes les directions, parlait calmement de coutumes, de devoir, et d’éthique.

***

Oh , la jaune n’était pas totalement dupe. Il était peu probable qu’une gamine aussi intelligente (dans le sens ou elle savait s’adapter à son interlocuteur et ne persistait pas dans ses erreurs) n’était certainement pas dupe de ses feintes.

« C’est bien, tu es une jeune fille bien élevée. »

Léger sourire pour qu’on ne puisse pas savoir si elle était sérieuse ou si elle se moquait (probablement un peu des deux la connaissant), et première proposition enterrée dans la neige à la place du gros poisson. Heureusement, tout n’était pas joué, il restait encore l’arlequin dont le cours était en train de grimper de façon impressionnante.

Ah. Schtroumpf prit. Premier point pour la Poufsouffle et tant pis pour ceux qui prenaient les jaunes et noirs pour des idiots. Les yeux petillants de la gamine étaient le meilleur des cadeaux. Saffron aimait faire plaisir et s’occuper des plus jeunes. Peut-être pas au point de leur donner des arlequins gratuitement (quoique, là elle ne négociait que pour s’amuser), mais quand même.
Contre-attaque en règle. Parade.

« J’en ai entendu parler je crois. Il a ton âge c’est ça ? »

Non, elle n’était pas passée au dessus de leur champ de bataille. En fait elle était là ce jour là, cachée dans la foule, observant les deux enfants se débattre dans une bataille perdue d’avance. A tous les coups ils allaient faire match nul. On ne gagne jamais contre soi-même.

« Tu n’as pas compris le jeu petite sœur, je veux quelque chose qui t’appartienne, pas un prisonnier de guerre. Je ne fais pas dans la prise d’otage. »

Les gestes de Lily n’ont aucun impact visible sur Saffron qui reprend sa contemplation du lac. Son sourire amusé soudain figé sur ses lèvres tandis que ses yeux prenaient un reflet plus sérieux. Peut-être devait-elle sortir avec le Calamar ? Cela ferait moins de petites sœurs et de petits frères et une famille plus à elle. Enfin, c’était un peu tôt pour tout ça et le titre qui avait échappé de la bouche de la grande était tout à fait pensé. Lily reprend la parole, le nuage passe, le jeu reprend.
« Tu vois, ce n’était pas si dur finalement. Il t’en a fallu du temps. »

Ça, ça veut dire oui. Après tout, une gryffondor sous son aile vaux bien un Arlequin. Oh, elle sait qu’elle s’est faite avoir. Elle avait perdu avant même le début des négociations mais ce n’était pas important. Les Arlequins pouvaient être distribués gratuitement et le véritable don de Lily avait été le divertissement procuré. Il est des choses qui n’ont pas de prix.

Saffron prit un Arlequin dans son sac et le tendit à sa nouvelle alliée. Elle qui voulait rester neutre, c’était rapé. Enfin, peut-être que la Lily-putienne avait raison. Peut-être que le seul moyen de rester neutre dans une guerre était l’alliance.

« Mais que ce soit bien clair, je ne participe pas a votre petit combat…"

Invité

Saffron se jou de Lily et même si la demoiselle en à conscience elle ne peut s'empêcher de tomber dans les pièges de son aînée.
Bien élevée ? Pas vraiment, à vrai dire Lily était même plutôt petite pour son âge. Elle étouffa un rire dans son écharppe, d'ordinaire on ne comprennait pas ce genre de blague légère. "On" excluait Sullivan. Lily hausse les épaules pour elle même et reporte son attention sur Saffron.

" Oui est légèrement plus vieux je crois."

Ce n'est pas un mensonge de toute façon inverser les informations n'est pas sanctionnable. Même si ça létait ça n'arrêterait pas Lily. Ses mains commencent à se faire douloureuses ainsi enfoncées dans la neige. Seulement l'engourdissement progressif de ses mains ne suffit pas à altérer son sourire et c'est avec une innocence feinte qu'elle annonce, les yeux dans les yeux :

" J'ai très bien compris le jeux."

Son sourire s'élargit, ses iris se teintent de doute.

" Sullivan ne m'appartient pas ?"

Comment savoir si cette question est innocente ? Deceler le vrai du faux . L'air si sérieux de l'enfant et l'absurdité de sa demande. Lily s'amuse.

Saffron cède après sa dernière proposition . La gryffodor écarquille les yeux une seconde. Quoi ? C'était si simple ? Lily sourit, si seulement elle ne s'était pas faite avoir par la première impression quelle avait eu de la Pouffsouffle elle aurait gagné bien avant. Elle lève les yeux au ciel, celui-ci est ensoleillé malgré le froid omniprésent.
Finallement c'est le côté maternel de Saffron qui l'aurait perde. Tant pis pour elle, Lily sourit et déloge une main gelé de son tombeau pour saisir l'arlequin. Elle aurait du prévoir que le froid aurait engourdit ses mains, que la douleu était le signe qu'elle devait les retirer de la neige. L'enfant se mord les lèvres pour ne rien montrer de sa bêtise et se saisit tant bien qe mal de l'arlequin. Un sourire avale la sucrerie et malgré a douleur Lily savoure la friandise.

" Mais noooon je ne te demande rien de ce genre..."

Lily fait de grands gestes afin d'appuyer ses propos et grimace aussitôt. Quelle andouille elle faisait à s'être gelé les mainsde la sorte ! Elle les glisse illico dan son immense écharpe et ajoute.

" Loin de moi cette idée!"

L'arlequin craque ente ses dents et Lily se demande se que Saffron pourrait bien lui apprendre comme sortilèges à son inssu. Un air malicieux qu'elle ne peut réprimer vient s'installer son son visage.

C'est entre deux nuages de buée visat à réchauffer ses mains qu'elle remercie sa nouvelle alliée. Si seulement elle n'vit pas attendue si longtemps les mains dans la neige pour atterir sur terre elle aurait put se servir de sa baguette pour se réchauffer.

Invité

La vérité est un mensonge qui s’est perdu. Nous avons chacun notre réalié et notre vérité. Ce sont des notions comme cela qui déclanchent les guerres. « Je n’ai rien à m’reprocher dont tu ne sois coupable. » Ce vers est toute la justification des guerres. Non, je ne cherche pas la vérité. Pourquoi faire ? Je trouve nettement plus intéressant de savoir ce que vous pensez.

***

Les yeux de Lily se teintèrent de doute, légèrement écarquillés. Théâtre ou sentiment ? Difficile à dire surtout que la phrase avait de quoi briser le cœur par son énormité. Lily la jouait sérieuse mais dans l’excès. Saffron décida donc de répondre sur les deux registres.

« Tu fais souvent la guerre à ce qui t’appartient ? »

Mais là n’est pas le problème. Saffron avait beau être gentille, elle n’était pas de celle qui pansent les maux de la terre. Que Lily se débrouille, c’est la seule façon de grandir. Aimer n’est pas entourer de coton dans une vitrine. Lily apprendrait en se cassant les dents sur l’armure d’Alenn. Et aux yeux de la jeune fille, elle allait le faire souvent. Les filles maturent plus vite que les garçons. Lily s’en rendrait compte assez tôt.

Revenons à nos bonbons. Un sourire accueillit la surprise de la gryffondor. Non, elle n’avait absolument pas eu conscience de ce qu’elle avait donné à Saf’ en échange de l’arlequin. Pas besoin de le lui dire alors n’est ce pas ? Le sourire de la poufsouffle se teinte soudain de nostalgie tandis que le lac prend les nuances du ciel. Gagner et perdre est souvent si trivial. Et la main de Lily est gelée. Comme si elle avait été enfouie de longues minutes sous la neige. Saf’ connaissait ce genre de défis personnel. Connaître ses limites, subodorer celles des autres. Tout enfant soldat connaissait ce principe. Ce qui était étrange était que Lily suive d’instinct ces exercices. Peut-être quelque chose de plus complexe que de prévu dans le cœur de la gryffondor. Ou pas.

Mains sous l’écharpe et sourire amusé de la « grande ». On est courageux mais pas insensible. Saffron se garda bien toutefois de taquiner sa nouvelle amie là-dessus, on ne montre pas que l’on voit les faiblesses de ses alliés. Ça aussi c’était un précepte d’enfant soldat. Et vu ce que préparait le futur, toute préparation était bonne à prendre. Poudlard était déjà en butte à de minies esacarmouches. La guerre n’allait pas tarder à ébranler l’Angleterre. Heureusement que ses parents n’y étaient que rarement !

« Prend pas froid petite sœur. »

Saffron se leva tranquillement, posa sa cape sur le corps frissonnant de la frêle enfant et s’étira. Instinct maternel ou pas, elle n’avait pas pu s’empêcher d’agir. Encore. Il faudrait vraiment qu’elle soigne cette impulsion qui la poussait à prendre soin de son prochain. C’était vraiment pathétique. Nouveau sourire. Tant pis, elle se fichait pas mal des opinions des autres. Elle était qui elle était, et c’était tout. Troisième sourire. Et là, elle était sur le départ.

« A plus je suppose. »

Elle se retourna vers le lac et mit ses mains autour de sa bouche pour son grand final.

« BYE LE CALAMAR ! A LA PROCHAINE »

Et la dessus, elle partit tranquillement vers le château, les mains dans les poches et le cœur allégé d’un schtroumpf et d’un arlequin.

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