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[Mai 1997] La défense et l'attaque en pratique

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Severus Rogue
Severus Rogue
DIRECTEUR DE POUDLARDMangemort
    DIRECTEUR DE POUDLARD
    Mangemort
AVATAR : Alan Rickman
MESSAGES : 194
[Mai 1997] La défense et l'attaque en pratique Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Amoureux frustré de très longue date
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 9 janvier 1960, dans une petite ville moldue sans intérêt
SANG: mêlé
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MessageSujet: [Mai 1997] La défense et l'attaque en pratique [Mai 1997] La défense et l'attaque en pratique EmptyDim 24 Jan 2016 - 12:49

Peu de risques que Drago bouge ou ouvre les yeux avant encore un long moment, même s’il essayera sans doute, par peur de perdre du temps ou de ne pas réussir à mener à bien son projet avant le mois de juin. L’infirmerie était vide, sinon le jeune Serpentard allongé dans ce lit, vide et ne souffrant d’aucun bruit. Seule la faible lumière diffusée par la Lune levait le léger voile de l’obscurité sur la grande pièce et le visage si pâle du jeune Malefoy. Rogue était debout à côté de lui, le teint aussi cireux que s’il venait à peine de se relever d’une longue et épuisante maladie. Ses cheveux si noirs et raides encadraient un visage n’affichant qu’une froideur de glace et des yeux aussi noirs que la nuit elle-même. Il était bien tard, le professeur n’avait pas fermé l’œil de la nuit restant simplement là, à garder un œil sur le jeune homme. Le mois de Mai touchera bientôt à sa fin, il agira bientôt, il sera bientôt prêt. Rogue tendit la main pour attraper un bout de la manche blanche pour la tirer, la relever sur un bras maigre, dévoilant la Marque des Ténèbres qui y était gravée. Le Seigneur des Ténèbres aimait ce genre de stratagèmes visant à faire souffrir le plus possible, une torture mentale tout à fait délicieuse à ses yeux. Utiliser la famille, les liens affectifs, cela fonctionnait même dans le monde froid et hautain des Sangs-Purs. Ceux dont on pensait que l’amour et l’affection familiale n’avaient guère leur place. Mais Lucius et sa femme étaient comme tant d’autres parents, ils aimaient leur fils… et n’avaient pourtant jamais été capables de le protéger.

Remettant avec lenteur la manche en place, le directeur de Serpentard observa encore longuement son élève endormi avant de quitter l’infirmerie, ses longues robes de sourciers très noires, qui lui donnaient une allure si propre à terrifier les premières années, claquant autour de lui comme d’immenses ailes de chauves-souris. Il traversa les couloirs vides de l’école, les longs escaliers trompeurs, passant devant les tableaux endormis, dans une ambiance assez lourde et pesante, une ambiance qui ne fera que s’empirer au fil des mois. Si Potter avait tué le gamin… Comment ce simplet à lunettes avait-il pu penser que crier un sort dont il ne connaissait même pas les effets puisse être une bonne idée ?! Il était encore tellement idiot, naïf, complètement inconscient ! Tellement… Immature, oui, c’était cela. Un mioche profondément immature et simple d’esprit qui n’avait absolument aucune idée des forces véritables qui l’entouraient. Il devra apprendre assez vite s’il ne voulait pas terminer bêtement sa vie dans une allée obscure à agoniser dans son propre sang, étouffé par l’amertume de la défaite. Rentrant dans son bureau, Rogue claqua la porte derrière lui avec violence avant de s’y appuyer lourdement, regardant chacun des objets qui s’y trouvaient, les poings serrés, le regard brûlant comme celui d’un fou sur le point de commettre un meurtre. C’était proche, à présent, si proche ! La fin arrivait avec une force qui le faisait trembler autant de rage que d’impuissance. Dumbledore faiblissait, le sortilège aura raison de lui cet été. Mais il mourra avant.

Il allait mourir très bientôt…

Lorsque le matin arriva enfin, Severus remonta dans la Grande Salle, affichant une expression prouvant aux élèves qu’il croisa qu’il s’agissait de l’un de ses meilleurs jours. Le professeur était d’une telle humeur qu’il aurait pu en martyriser tous ceux qu’il croisait pour le simple plaisir, brûlant d’envie de leur hurler qu’ils étaient tous de parfaits abrutis illettrés incapables de se défendre, de se battre, de faire quoi que ce soit d’utile de leurs dix doigts, qu’ils allaient tous y rester comme de vulgaires moins-que-rien s’ils ne se décidaient pas à se bouger plus que ça ! Insouciants, souriants bêtement, si confiants en l’avenir alors qu’ils n’étaient promis qu’à des mois de souffrance pure, continuant pourtant à se préoccuper de choses aussi insignifiantes que leurs devoirs ou qui avait embrassé qui la veille pendant le cours de sortilèges. Pathétique. Il repoussa très vertement un première année de Serdaigle de son chemin, le faisait littéralement fuir avec un petit cri de terreur. C’est ça, cours donc tant que tu le peux ! Il ne résista qu’à très grande peine de lui jeter dans le dos un maléfice d’entrave, rentrant plutôt dans la grande salle. Dumbledore semblait aussi calme et serein qu’à son habitude, ce qui ne fit qu’énerver le professeur un peu plus. Pourrait-il au moins faire semblant de se sentir un minimum plus concerné par la situation ?! Rogue s’installa à sa place habituelle, près de McGonagall, mangeant à peine en foudroyant du regard tous les élèves de la salle qui avaient le malheur d’élever un peu trop la voix. Il repéra le petit Serdaigle de toute à l’heure, lui adressant un sourire mauvais pour le seul plaisir de le voir pâlir et se mettre à pleurer. Impressionnable, celui-là.

Une fois le petit-déjeuner pris, ou plutôt une fois qu’il eut terminé d’avaler la malheureuse tartine qu’il tenait en main après avoir terrorisé du regard la moitié de la salle, il se rendit dans les étages pour son premier cours de la matinée. Défense contre les forces du mal avec une tribu de cornichons de quinze ans tous plus incapables les uns que les autres, naïfs au possible et à peine capable de tenir leur baguette droite tout en se concentrant. Fort heureusement pour eux, sa classe semblait avoir capté que ce n’était guère le on jour pour jouer avec les nerfs du plus acariâtre professeur de toute l’équipe enseignante de la célèbre école. Bien, bien, bien, peut-être étaient-ils légèrement moins idiots qu’ils n’en avaient l’air. Rogue traversa la classe d’un pas lent pour se rendre à son propre bureau avant de se tourner vers eux, toujours avec cet air à la fois vibrant de colère et fébrile de la tension qui l’habitait. Il détaillait chacun d'eux avec une attention accru, passant sur le visage rêveur d'une Serdaigle à celui concentré d'un Poufsouffle, voyant l'air un peu mal à l'aise d'un Gryffondor qui faisait écho à celui d'un Serpentard minuscule. Quel silence parfait, dans cette classe, cette journée ne débutait pas d'une trop mauvaise façon.

– Vous êtes censés comprendre, à présent, commença-t-il d'une voix aussi glaciale que l'hiver lui-même, qu'il ne reste qu'un temps infime avant que les examinateurs des des BUSES ne puissent voir votre niveau pitoyable dans cette matière, pourtant importante pour votre avenir. J'ose espérer que la plupart d'entre vous ont assimilé qu'ils en auront un besoin plus ou moins urgent selon les situations et qu'il serait temps de se mettre au travail. Commençons donc par quelques... Révisions. Debout et sortez vos baguettes.

Il sortit la sienne pour faire s'envoler tables et bancs pour les repousser le long des murs et libérer un grand espace vide dans la classe, où ses élèves se tenaient. Un autre coup nonchalant avec un sortilège informulé et un matelas apparu au fond de la salle, prévu pour les atterrissages brutaux. Il n'avait guère envie de se coltiner encore de longs cris de la simplette d'infirmière pour des blessures dans ses cours car il ne prenait pas assez de "précautions quand il enseignait". Des "précautions", vraiment ? Comme si les mangemorts ou leur maître lui-même prendront des précautions lorsque viendra une attaque ! Humph. Il balaya la classe du regard puis fit signe à l'un d'eux, à Poufsouffle, de se placer devant lui. Un petit cobaye pour débuter la séance, cela motivait toujours les autres se bouger assez vite s'ils ne voulaient pas être le prochain. Le gamin, dont il ne se souvenait même plus du nom, obéit assez vite, quoi qu'en tremblant un peu.

– Aujourd'hui, vous allez vous entraîner sur des sorts censés être assimilés, pour cette fin d'année. En groupe de deux ou trois. Commençons par un grand classique. Stupéfix !

Le sort rouge fusa avec violence en frappant l'élève en plein torse avant de l'envoyer valser contre le matelas au fond de la salle, matelas qui accueillit le corps inerte dans un bruissement sourd. Parfait. Rogue réveilla son élève avec nonchalance en jetant au reste de la classe et de se bouger, se mettre en petits groupes, et plus vite que cela ! Il passa ensuite entre les groupes avec lenteur, les regardant s'entraîner, s'arrêtant parfois pour les observer plus attentivement. La plupart d'entre eux étaient assez "mûrs" pour servir dans l'un ou l'autre camp, dès l'année suivante ou même dès cet été. Seize ans, dix-sept ans, c'était le bon âge. Restait à savoir qui servira qui... Depuis quelques années, Severus avait remarqué que des gamins issus de familles pro-Seigneur des Ténèbres atterrissaient dans des maisons étranges, selon leur sang et se faisaient des amis qui eux soutenaient Dumbledore. D'autres, de Sang-Pur, n'avaient pas non plus l'étoffe qu'on attendait d'eux, ils étaient faibles, sans saveur, encore trop peu impliqués alors que la guerre allait reprendre tant de force. Le professeur s'arrêta devant d'autres élèves, croisant les bras en regardant la gamine Peverell s'exercer. Cette fille pourrait être une bonne candidate pour devenir mangemort, las, elle n'avait pas la même carrure que le reste des membres de sa famille. Il l'observa un moment avant de se rapprocher, lui jetant un regard froid.

– Avez-vous fini de vous amuser ?! Ce n'est pas comme ça que vous allez réussir vos examens ! N'êtes-vous donc pas capable de jeter ce simple sort ? Recommencez, montrez donc un peu ce que vous avez dans le ventre.
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