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[Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal

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JKR
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[Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyVen 7 Mai 2010 - 18:04

ÉPREUVE DE DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL


I. PARTIE THÉORIQUE:
(cette partie se déroule le matin)

    1°) Vous êtes enfermé(e) dans une salle avec pour toute compagnie un Focifère. Quel est le sortilège idéal à lancer pour vous assurer de ne courir aucun risque dans cette situation? Argumentez votre choix.
    2°) Quel est le point commun entre un Détraqueur et un Moremplis?
    3°) A quoi sert le maléfice d'Entrave?
    4°) Citez deux sortilèges capables de repousser les Inferi.


II. PARTIE PRATIQUE:
(cette partie se déroule l'après-midi et doit se faire sous forme de rp)

Pour réaliser votre épreuve pratique, vous allez devoir emprunter un sentier où vous attendent plusieurs obstacles importants à repousser/éviter:
    Dès le début du sentier, vous rencontrez ainsi un Epouvantard qui vous empêche de passer (A).
    Une fois l'Epouvantard écarté, vous continuez le sentier et finissez par tomber sur un Povrebine (B) qui semble sur le point de vous attaquer.
    Lorsque vous vous êtes débarrassé du danger, vous continuez sur une centaine de mètres jusqu'à tomber nez-à-nez avec un Scroutt à Pétard adulte! (C) Trouvez son point sensible et écartez le de votre chemin.
    Enfin, vous entamez la dernière ligne droite. Un examinateur (ou professeur) vous attend près d'une mare profonde. Il vous tend une paire de bottes qu'il vous demande de chausser. Vous vous exécutez: les bottes s'adaptent automatiquement à votre pointure et vous arrivent au genou. L'examinateur/le professeur vous explique que vous devez alors traverser la mare pour finir l'épreuve. Vous entrez donc dans l'eau et commencez à avancer mais trois strangulots (D) veulent vous empêcher d'aller plus loin en tentant de vous faire basculer dans l'eau. Venez-en à bout et sortez de la mare pour terminer votre épreuve.

Le parcours illustré:

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IMPORTANT
: Bien entendu, un instructeur (pour les 5-7ème) ou un professeur (pour les autres) sera présent à chaque endroit où vous rencontrerez un obstacle. Ils seront là pour évaluer la façon dont vous vous en sortez mais aussi pour vous venir en aide au cas où la situation vous échapperait (vous pouvez donc les faire intervenir dans votre rp si vous le désirez)

Bonne chance!

[H.J: Logiquement, vu la tyrannie ombragienne, seuls les BUSES et ASPICS devraient avoir une partie pratique. Mais encore une fois, on n'avait pas le temps de préparer plusieurs types d'examens d'où la partie pratique pour tout le monde ;)]
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptySam 8 Mai 2010 - 23:17

Tout irait bien n'est-ce pas? Ca devait aller bien de toute façon. Il n'y avait aucune raison pour que ça n'aille pas. Ils avaient tout bien travaillé, comme il le fallait, quitte à passer des nuits d'insomnie. La pratique en défense contre les forces du mal, la vraie bête noire d'Ombrage. Une année d'abstention en matière de pratique de sorts, et voilà ce que ça donnait. Deux Serdaigles rouillés, qui avaient travaillé d'arrache-pied pour avoir une note potable dans cette matière. Et ce, en dépit d'Ombrage. Bien évidemment, ils avaient continué à aller en cours. Erin de toute façon n'aimait pas l'idée de sécher les cours. Sagement, ils avaient pris en note ce qu'Ombrage avait dit. Mais ils avaient profité de leur temps libre, quand ils ne révisaient pas d'autres cours, pour travailler tout ce qui normalement aurait dû être au programme cette année. Elle avait vraiment tout passé en revue, des sorts à jeter à leur utilité, en passant par leurs effets, prenant le soin de tout noter sur des fiches. Ce qui avait demandé un travail considérable et bouffé la moitié de leur temps de révisions consacré à la DCFM. Mais le résultat s'avérait probant, si Erin galérait encore sur certains sorts, elle en maîtrisait la plupart. Elle avait étudié les statistiques pour savoir quels sorts revenaient le plus souvent aux examens, et elle avait ainsi échafaudé sa stratégie, en concentrant ses efforts sur les sorts susceptibles de tomber, plutôt que de se concentrer sur des sorts plutôt inutiles, plus difficiles ou moins courants. Sachant que le coup de pute était toujours prévisible le jour J, quand on connaissait les esprits tordus des examaminateurs. Ce qui galvanisait la Serdaigle, ce qui était particulièrement jouissif, c'est que ce n'était pas Ombrage qui allait les évaluer. Encore heureux, sinon elle n'aurait pas donné cher payé de sa note. Qu'importe. Elle pouvait espérer la réussite cette année encore. Elle se tourna alors vers Justin, qui commençait à s'endormir sur son propre manuel. Elle lui adressa un sourire d'encouragement, avant de déclarer solennellement:

« -Je crois que nous sommes opérationnels. »

Ainsi donc était arrivé le jour tant attendu, et tant redouté aussi par ceux qui avaient suivi scrupuleusement les cours d'Ombrage sans chercher à étudier le problème plus en profondeur. Erin espérait qu'elle n'aurait quand même pas de grosse surprise sur ce qu'ils auraient à affronter, ça ne pouvait pas être pire de toute façon que d'avoir supporté un an avec Ombrage. La Serdaigle s'était rendue à la Grande Salle le matin pour la partie théorique. Erin avait eu un sourire mauvais en repensant à tout ce qu'Ombrage leur avait ressassé sur le primat de la théorie sur la pratique. De ses stupides Taxoxomachin truc de Phylliard jusqu'à son art de la négociation. De la foutaise. D'autant plus que sur le questionnaire qu'on venait de le distribuer et qu'Erin avait déjà lu, il n'était pas vraiment question de tout ça. Elle était donc navrée d'avoir perdu son temps à essayer de comprendre les idioties du crapaud rose. Et ne regrettait en rien d'avoir osé se dresser contre elle, même si sa main blessée lui rappelait ô combien le combat avait été rude, long et pénible. Mais elle en sortirait vainqueur. Elle jeta un regard en biais à Justin, un peu plus loin dans la salle, avant de s'emparer de sa plume et de rédiger son parchemin concernant l'aspect théorique de l'examen.

Que fallait-il donc pour repousser un Forcifère? Erin afficha un air méprisant en repensant à la méthode d'Ombrage. Elle aurait sûrement voulu négocier elle. Convaincre la bestiole de ne pas vous bouffer. Mais est-ce que l'animal aurait écouté pour autant? Pas sûr. Comme quoi. Non, ce qu'il fallait, c'est euh...d'abord c'est quoi un Forcifère? N'était-ce pas l'oiseau bizarre qui rendait fous les gens grâce à son chant? Oui, voilà, il fallait le faire taire. Les multiples injonctions réclamant le silence n'auraient aucun effet, c'était clair. Déjà que sur des enfants semblant comprendre un minimum ce qu'on leur demandait, l'ordre n'avait aucun effet, alors sur un animal sauvage, penses-tu. C'est pourquoi il fallait user d'autre moyens que la négocacion. Un sort par exemple. Extinction de voix. Sortilège de mutisme. Silencio. Et la bestiole se tairait. En négociant, vous n'auriez fait que de perdre la tête. Ce qui n'est pas grand chose, compte tenu du fait que vous auriez largement pu être mort. La folie, après tout ça se soigne. Trêve d'humour noir et de médisance. Pour un coup, la Serdaigle se comportait comme une vraie vipère. Elle en aurait eu honte en temps normal. Mais comme ça concernait Ombrage...Bref. Question suivante. Le point commun entre un détraqueur et un Moremplis. Ils se repoussent tous les deux avec un Patronus. Parce que déjà à la base les deux créatures sont physiquement ressemblantes. Et puis elles agissent de façon semblable. Troisième question, le maléfice d'entrave. Instant de réflexion. Il semblait à la Serdaigle qu'elle l'avait vu défiler dans ses notes la veille, ou quelques jours auparavant. Il tient à la fois du sortilège et du maléfice. Il sert à arrêter ou à ralentir quelque chose. Erin sentit l'excitation la gagner, alors qu'elle réalisait que c'est l'un des sorts appris et travaillés grâce à l'AD! Comme quoi, leur organisation secrète avait davantage servi que les bêtes cours de DCFM. Ensuite, concernant les inféri. Uh, déjà, Erin ne souhaitait pas être confrontée à de telles créatures, c'était vraiment immonde. Mais puisqu'il fallait les repousser...Tu crois que la négociation est encore une fois possible? Bref. Les deux sorts capables de les repousser sont euh...L'anneau de feu, et le malédice d'entrave. Voilà, tout avait été dit. Ne restait plus que la pratique.


    EPREUVE DE DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL.
    Erin Milena Van Hall, Sixième année & Serdaigle
    .

    1- LA melleure façon de se protéger d'un Forcifère, cet oiseau dont le chant rend fou, est de lui lancer un sortilège de Mutisme.
    2- Le point commun entre un Détraqueur et un Moremplis est qu'ils se repoussent tous les deux à l'aide du sortilège du patronus.
    3- Le maléfice d'Entrave sert à stopper ou ralentir quelque chose ou quelqu'un.
    4- Les deux sorts susceptibles de repousser les inféris sont le maléfice d'entrave et la création d'un anneau de feu.


La partie pratique consistait en un parcours composé d'obstacles à franchir ou à repousser. Soit. Rien qui n'ait eu quelque chose à voir à ce qui avait été fait en cours toute cette année. Une perte de temps, vous dis-je. Il ne fut pas précisé les créatures ou obstacles à vaincre. Sinon, ça ne serait pas drôle. La défense contre les forces du mal servait aussi à tester les réflexes du sorcier et à tester ses capacités de réagir face au danger. Erin se souvenait qu'Anton et Kristjàn, tous deux Aurors, avaient eu à expérimenter ce genre de parcours au cours de leur formation. Erin cependant doutait d'être aussi douée que ses frères, ayant tendance à se laisser aller à ses peurs les plus profondes. L'air peu rassuré, la Serdaigle s'engagea sur le parcours, délimité par quelques balises. Elle n'eut pas fait beaucoup de pas qu'un Epouvantard avait surgi devant elle, se matérialisant en un mur de flammes, dont la chaleur était telle qu'Erin avait cru qu'elle allait fondre. Le feu. La Serdaigle n'aimait pas ça du tout, les sortilèges de feu avaient tendance à l'effrayer. Face à des flammes, Erin était totalement pétrifiée, et elle regardait avec horreur l'incendie artificiel qui se propageait vers elle, prêt à la flamber sur place. C'était sa peur de brûler vive qui motiva la Serdaigle à lever courageusement sa baguette, quoique la chaleur était vraiment insupportable. Il fallait éteindre ce foutu feu. Eteindre ce foutu feu.

« -Aguamenti! AGUAMENTI! »

Des jets d'eau sortirent de la baguette de la jeune femme, mais cela n'eut aucun effet. Les flammes s'élevaient, toujours menaçantes. Erin ne comprenait plus rien, alors que la panique rendait ses mains moites et glissantes, son impuissance face à sa plus grande peur l'agaçant d'autant plus. Les yeux écarquillés, les flammes rôtissant le bout de ses chaussures, la Serdaigle mis un moment avant de percuter qu'il s'agissait d'un bête épouvantard et qu'elle n'avait, par conséquent, pas prononcé les bonnes formules. Riddikulus. Riddikulus. Dis le bon sang! Pétrifiée, les flammes commençant insidieusement à s'enrouler autour de ses jambes, Erin lança d'une voix forte:

« -Riddikulus! »

Les flammes cessèrent de s'enrouler autour des chevilles de la jeune femme, pour venir se transformer en un tas de cotillons et de serpentins, le parfait matériel pour faire la fête. Erin secoua un instant la tête pour se remettre de ses émotions, avant de se précipiter droit devant sans demander son reste, au cas où l'épouvantard aurait l'idée de l'attaquer de nouveau. Elle n'eut même pas parcourut cent mètres que devant elle se tenait un Povrebine. Ces créatures n'étaient guère sympathiques, et pour cause. Elles terrassaient les gens dans leur propre désespoir, un peu à la façon des détraqueurs., dans le but de les dévorer. Erin vit la créature approcher malgré sa petite taille, et lui jeta un maléfice d'entrave pour la stopper net.

Elle passa son chemin et tomba sur un scroutt à pétard. L'animal était gigantesque et empestait. Erin blêmit. Mais...Mais, ce n'était pas censé être dangereux ça? Mais par Merlin, comment on faisait pour battre ce truc horrible? Qui faisait des étincelles en plus de cela? Erin en avait assez de se retrouver confrontée au feu, cet élément qu'elle abhorrait plus que tout. L'animal semblait sorti de ses pires cauchemars, il ressemblait à un immonde scorpion géant. Erin avait une sainte horreur de ces bestioles. Les membres gourds, elle était incapable du moindre mouvement. Le scroutt à pétard fit claquer ses pinces, en émettant quelques étincelles. L'une d'entre elles brûla le sourcil de la Serdaigle, qui recula vivement. Trouver son point faible! Trouver son point faible! Le ventre purée, viser le ventre! Maléfice d'entrave, maintenant! Mais Erin était incapable de faire le moindre mouvement, tétanisée devant le scorpion géant qui s'approchait d'elle, menaçant, en claquant ses pinces immondes. Elle hurla alors que la créature fondit sur elle. Elle se plaqua au sol, et attendit d'être écrasée, mains par dessus la tête par l'horrible bestiole. Mais la bestiole ne vint pas. La cause? Entravée grâce à un maléfice lancé par l'examinateur. La jeune sorcière rouvrit les yeux et se décrispa. Elle leva la tête et vit que l'animal ne bougeait plus. L'examinateur l'encouragea à poursuivre, d'un signe de tête. Elle fila sans demander son reste à la prochaine épreuve, le coeur tambourinant dans sa poitrine.

Elle appréhendait à présent, se demandant quelles horreurs elle allait devoir combattre. Son sourcil brûlé la dérangeait, et ses jambes, ayant affronté les affres de l'épouvantard plus vrai que nature la lançaient. Ses vêtements frottaient contre sa peau meurtrie, et Erin soupçonnait vaguement de s'être brûlée. Elle arriva au bord d'une mare profonde. Elle enfila les bottes non sans grimacer de douleur. Elle avança dans l'eau, de trois pas, s'attendant à tout moment à ce que quelque chose d'immonde, dans la lignée des créatures précédentes, ne se présentent. La Van Hall se retrouva alors assaillie par trois strangulots, qui tentèrent de l'ammener dans les profondeurs de la mare. Les créatures marécageuses avaient une bonne emprise sur elle, alors qu'Erin était penchée au dessus de la surface de l'eau. Elle essayait de maintenir sa baguette hors de portée des bestioles, qui essayaient de la faire basculer la tête en avant. Erin la brandit droit sur le trio infernal avant de crier:


« -Lashlabask! »

Les strangulots, ébouillantés, déguerpirent. Le coeur battant à tout rompre, elle poursuivit à la nage, pour sortir de là. Elle retrouva l'examinateur de l'autre côté, avant de retirer ses bottes pleines d'eau. L'examinateur la remercia pour sa prestation, autrement dit il la congédia. Erin partit en direction de l'infirmerie, pour soigner ses jambes et chercher un peu de repos, avant de partir à l'assaut des épreuves suivantes. Il lui en faudrait plus que ça pour abdiquer.
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyDim 9 Mai 2010 - 5:52

L'épreuve de Défense contre les Forces du Mal n'avait rien de compliqué. Grâce au règne de la grande Dolores Ombrage, ils auraient à coup sûr droit à un long questionnaire facile à remplir pour l'élève studieux qu'il était. Ce serait simple, il terminerait certainement avant les autres. Et pourtant, le lieu de l'examen n'était pas dans une salle de classe...Prosper comprit alors que contre toute attente, il y aurait une partie pratique à cette évaluation. Heureusement, il n'avait pas pris de chance et avait glissé dans son sac sa chère baguette. Aussitôt arrivé, l'adolescent s'empressa de commençer la partie écrite de l'épreuve, celle qu'il savait réussi d'avance.


ÉPREUVE DE DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL
PROSPER WAGNER; SIXIÈME ANNÉE; SERDAIGLE

PARTIE THÉORIQUE

1. ) Pour se protéger d’un Focifère, il faut s’assurer de ne pas entendre son chant et donc, de lui lancer un Silencio. Celui qui écoute le chant de cet oiseau africain trop longtemps finit par souffrir de folie, l’unique mesure de protection est donc d’empêcher l’oiseau de pousser son cri.
2. ) Le Détraqueur et le Moremplis, créature de l’ombre mortelle l’une comme l’autre, doivent être repoussés à l’aide du sortilège du Patronus. Les deux sont d’ailleurs assez semblables physiquement, puisque le Détraqueur est enveloppé d’une cape noire qui pourrait bien être un Moremplis en devenir – ce dernier n’étant qu’une cape noire justement.
3. ) Le sortilège d’Entrave, Impedimenta, est –comme son nom l’indique- un sortilège qui gêne ou obstrue, un obstacle en somme. Ce sort sert donc à retenir, empêcher et donc ralentir ou arrêter la cible, selon l’intention du sorcier.
4. ) On peut repousser les Inferi grâce au sortilège d’Entrave justement. Et comme ces créatures infernales sont effrayées par le feu, j’imagine que quelque chose comme le sortilège Incendio pourrait être un moyen de défense efficace.

Le parcours qui constituait la partie pratique était nettement plus angoissant que la théorie du questionnaire précédent. Prosper était incollable lorsque les informations pouvaient être trouvées dans un manuel, mais lorsqu’il s’agissait de brandir sa baguette devant un ennemi potentiel, quelque chose de vrai, il n’était plus aussi à l’aise. À vrai dire, il avait même un peu peur. Parce qu’en classe, à côté d’un professeur, face à une créature ridicule, tout était parfait. Mais au milieu d’un parcours quelconque peuplé d’il-ne-savait-quoi, tout était possible. Néanmoins, le jeune Serdaigle sortit sa baguette et s’avança prudemment dans le sentier, révisant mentalement des notions qui dataient. Mine de rien, le Professeur Ombrage ne les avait pas entraînés à faire face aux créatures. Il avait appris bien entendu! La Grande Inquisitrice était parfaite dans son rôle. Sauf qu’il n’avait pas eu une vraie rencontre avec une créature depuis un moment. L’année dernière, les choses avaient été un peu violentes…Mais il y avait eu plus de plus de pratique. Alors qu’il réfléchissait, le Bleu et Bronze arriva à ce qui devait être le premier obstacle puisqu’en levant les yeux, il vit ses parents, accompagnés de Klarissa et de sa tante Roselle. Sur le coup, il n’eut aucune idée de ce qui se passait. Il observa les quatre adultes qui s’avancèrent vers lui et son père prit alors la parole.

« Prosper, vu tes notes médiocres et ton incapacité à faire quoi que ce soit de bien, nous avons décidé de te renier. »

L’adolescent haussa un sourcil et regarda alors sa mère, qui fit un pas en avant.

« Écoute Prosper, c’était une décision difficile mais comme tu ne sers vraiment à rien, c’est mieux pour tout le monde. J’ai déjà fait tes valises et brûlé tous les documents qui te rattachent à notre famille. J’espère que tu comprendras qu’il te faudra changer de nom. »

Pardon? Le jeune sorcier serra plus fermement sa baguette et regarda autour de lui. Un professeur se tenait à l’écart et comme il n’intervenait absolument pas, Prosper comprit alors la première créature à laquelle il devait faire face : un Épouvantard. Pendant qu’il réfléchissait à la façon de contrer le pouvoir de la créature, il entendit sa tante lui dire qu’il faisait honte à la famille et sa cousine lui avouer que côtoyer un jeune homme incapable d’obtenir une note convenable était vraiment inconcevable. Qu’est-ce qui pouvait bien être amusant dans une situation comme celle-là? Alors que sa « mère » reprenait la parole, il pointa sa baguette sur le quatuor et énonça clairement le sortilège.

« Riddikulus! »

Soudainement, l’Épouvantard sous la forme de ses proches se transforma en un petit tas d’escargots qui prirent des directions différentes. Ah! Des escargots…Ces petits invertébrés avaient quelque chose de ridicule. Des limaces avec une carapace. Il adorait embêter les invertébrés, avec une coquille ou pas, lorsqu’il passait son temps chez Slug & Jiggers. Le Serdaigle prit une grande inspiration avant de reprendre son chemin sur le sentier. Même si ces paroles n’étaient qu’un produit de son propre subconscient, les avoir entendu prononcer par « ses proches » était tout un choc. Il n’avait jamais cru qu’il entendrait la voix de sa tante Roselle lui dire à quel point il était inutile. Ni Klarissa lui annoncer qu’elle refusait de le revoir parce qu’il échouait ses études. Pourquoi n’était-il pas effrayé par les poules, les ballons ou les tangerines tiens? L’obstacle aurait été nettement moins éprouvant mentalement. Et s’il échouait pour de vrai? Et si sa famille le reniait effectivement parce qu’il ne servait à rien? Que se passerait-il s’il n’obtenait aucune note passable, si ses résultats étaient une terrifiante série de Trolls? Le Bleu et Bronze s’arrêta un moment et abaissa lentement sa baguette. Pour quelle raison devait-il continuer? Aurait-il seulement un avenir lorsqu’il sortirait de Poudlard? Encore fallait-il qu’il obtienne son diplôme et c’était quelque chose dont il n’était pas… - Prosper releva brusquement les yeux. Un professeur plus loin l’observait attentivement. Il allait donc faire face à une créature? À quoi bon s’acharner à se défendre? Il n’y arriverait pas. Il ne pouvait pas y arriver. Alors qu’il s’enfonçait lentement dans une réflexion déprimante, le jeune homme remarqua devant lui une pierre qui semblait étrange. Une pierre qui, alors qu’il détournait le regard, se releva brusquement et fonça sur lui. Un Povrebine! Il n’y avait aucun doute. Le sorcier pointa sa baguette sur la petite créature.

« Stupéfix! »

Le Povrebine se figea sur place avant de tomber et Prosper se dépêcha de s’éloigner. Il avait étudié cette créature avant même d’arriver à Poudlard. Il avait huit ans la première fois qu’il avait lu des articles sur le sujet. Tout ça parce que lorsqu’il avait été assez vieux pour comprendre l’état de sa cousine Teresia, son oncle lui avait confié qu’il croyait qu’elle avait été victime d’un Povrebine qui l’avait éventuellement noyé dans son désespoir. Aussitôt qu’il fut sorti du champ d’action de l’horrible bestiole, l’adolescent reprit confiance en lui. L’Épouvantard et le Povrebine étaient des créatures qui attaquaient grâce à sa propre insécurité, à ses faiblesses. Si les prochains obstacles n’avaient aucun impact sur son mental, tout irait bien. D’ailleurs, il aperçut bientôt le professeur en charge de la troisième étape et…Par Merlin! Ils n’auraient pas pu choisir une créature issue de l’évolution naturelle au lieu de sélectionner un mutant?! Ces bestioles, en plus d’être immondes, étaient pénibles à maîtriser vu la carapace qui les protégeait. Heureusement, les Scroutt à Pétard étaient vulnérables au niveau du ventre. Mais vu la taille du truc, comment s’approcher assez pour bien viser sans se faire tuer? Prosper prit une grande inspiration, encore une fois, et serra la mâchoire lorsqu’il vit la bestiole claquer l’une de ses énormes pinces. Cette créature ne s’attaquait pas à son cerveau, tout allait bien. Il laissa l’énorme hybride s’approcher et au dernier moment, il visa un point au niveau du poitrail.

« Impedimenta! »

Ce fut un succès. L’adolescent prit son temps pour reculer, évita soigneusement la pince que le mutant avait failli refermer sur lui et adressa un signe de tête à l’examinateur qui avait tout de même sorti sa baguette, prêt à intervenir. Le Bleu et Bronze retourna une nouvelle fois sur le chemin du parcours qui paraissait interminable, jusqu’à ce qu’il atteigne la mare. Il ne put s’empêcher de s’exclamer « Je vais devoir entrer là-dedans?! » avec indignation lorsqu’on lui tendit les bottes, mais les enfila néanmoins. Il avança alors d’un pas ou deux, avant de sentir sur sa cheville de longs doigts. Avant même qu’il n’est le temps de réagir, une petite main gluante s’empara de son poignet et le tira sous l’eau. Il perdit pied et glissa, se retrouvant entièrement plonger sous l’eau. Il reconnut les Strangulots, ces ignobles petits démons aquatiques. Tentant d’échapper à leur emprise, Prosper repoussa l’un d’eux d’un coup de coude et pointa sa baguette sur un autre. Mais le premier, indigné par le coup qu’il venait de recevoir, mordit le bras du jeune sorcier et ce dernier laissa tomber sa baguette. Le professeur dut alors intervenir et aida le Serdaigle à sortir de la mare après avoir éloigné les Strangulots. Le jeune homme complètement détrempé se vit alors indiquer le chemin de la sortie et conseiller de passer à l’infirmerie vu la morsure qui ornait son bras. La prochaine fois qu’il verrait un Strangulot, il le tuerait de ses propres mains.
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyDim 9 Mai 2010 - 22:42

Mh, encore une autre épreuve devant laquelle Plensbok devrait prouver ses compétences. Heureusement pour lui, la matière Défense contre les forces du Mal était l'une de ses préférées, si ce n'est Sa préférée. Confiant, il répondit assez rapidement aux questions.


I- PARTIE THÉORIQUE

1°) En cas de danger face à un Focifère, s'offrent deux solutions: se rendre sourd temporairement (ce qui n'est pas des plus pratique) ou tout simplement faire taire le Focifère à l'aide du sortilège de mutisme qui n'est autre que Silencio. Non pas que le gryffondor n'apprécie la musique, mais le problème est que le chant d'un Focifère peut avoir de graves conséquences. Mieux vaut donc se priver de sa douce mélodie.


2°)Le point commun des terribles détraqueurs et des effrayants Moremplis est le sort qui permet de s'en débarrasser - du moins de les écarter - c'est-à-dire le sortilège du Patronus.

3°)Le sortilège d'entrave, comme l'indique son nom, permet d'inhiber quelque chose quelqu'un dans son action, de gêner.

4°)Les deux sort permettant de repousser un Inferi sont les sortilèges de l'Impedimenta (maléfice d'entrave précédemment expliqué) et Incendio. Comme les Inferis ne supportent aucune source de chaleur, L'Incendio (permettant de créer du feu) est donc parfait.



II- PARTIE PRATIQUE


L'épreuve du matin s'était bien déroulée et déjà venait celle de l'après-midi. Plensbok, d'une allure rapide s'engagea alors pour la seconde épreuve, décidé à la réussir coûte que coûte.

Peut-être était-il trop audacieux car entrant à peine sur le parcours, il trébucha et atterrit un genoux et une main au sol, manquant de s'étaler sur toute la surface du sol. Se relevant doucement, il s'interrogea - *fait-ce partie de l'épreuve ou ne suis-je qu'un misérable maladroit?* - tout en continuant de marcher, baguette à la main.

Alors qu'il était en pleine réflexion sur cette question sans intérêt, un épouvantard apparu devant lui, le faisant sursauter et reculer d'un pas. Son visage se transforma en une expression effarée lorsqu'une vague de trois mètres de hauteur sur une largeur de deux mètres et une profondeur de un mètre et demi (valeur bien entendu approximatives), menaçant de s'écraser sur lui, se dressa juste devant ses yeux.

[Il faut dire que depuis la mort de sa petite soeur, sa plus grande phobie était l'eau et tout particulièrement l'océan, la mer. En effet, il n'arrive toujours point à s'excuser de n'avoir su la sauver de la noyade.]

Regardant l'examinateur un instant, il soupira afin de se donner du courage, se redressa face à la vague et s'exclama: RIDDIKULUS!
L'abominable vague se transforma en un éclair en un lutin borgne et unijambiste dansant la polka. Quelque peu étonné de cette transformation, Isaak observa le lutin et finit par continuer sa route, un petit sourire en coin.

Seconde épreuve: le Povrebine!
Plensbok eut à peine le temps de se remettre de sa précédente frayeur, qu'un povrebine fit son entrée devant le jeune garçon. Un air mauvais pouvait se lire sur le visage de la bête qui bougeait de manière étrange, telle une félin analysant sa proie avant de l'attaquer. Le gryffondor réfléchit rapidement à la formule la plus efficace puis racla brièvement sa gorge s'apprêtant à clamer la formule mais l'alien fut plus rapide que lui et lui sauta dessus. Pour l'éviter, Isaak dut se projeter sur le côté. A peine eut-il le temps de se relever que le povrebine s'élança vers lui. Plensbok tendit sa baguette et cria: IMMOBILIS!

La bête fut immobilisée en position d'attaque, les dents prêtes à mordre, les mains (si l'on peut appeler cela ainsi) déjà en position pour déchiqueter son adversaire.

Avant d'enchaîner sur la suivante épreuve, le rouge et or croisa le regard perplexe de son observateur.

*Que pourrait-il m'arriver de pire... l'océan s'est dressé sous mes yeux apeurés... un mutant affamé tentant de me dépecer... je me le demande, que pourrait...*
Le jeune élève fut dérangé en pleine réflexion par une affreuse bête, nommée Scrout à Pétard adulte qui semblait être un croisé entre un crabe - au ventre excessivement dégoulinant d'une matière visqueuse (de quoi écœurer tout personne ayant faim, tant cela est repoussant) - avec une tête de poisson orné d'une crête hostile.
Ayant déjà eu affaire à ce genre de bêtes, Isaak prononça un simple KARASCROUT avant que le monstre n'ait pu attaquer.

Arrivant devant le dernier obstacle, le garçon enfila ses bottes, et pénétra dans l'antre de la marre. Eut-il fait trois pas que trois strangulots surgirent.
Si il y existait bien des bestioles dans ce monde de sorciers, les strangulots étaient parmi ceux que le jeune garçon détestait le plus.
Le premier tenta de le mordre à la jambe, et alors qu'Isaak se déplaça vivement vers la gauche pour l'éviter, un second strangulot se précipita entre les jambes de l'étudiant qui s'en retrouva déséquilibré et tomba à moitié dans l'eau boueuse. Plensbok se munit de sa baguette, résolu à en finir avec cette épreuve, et hurla en direction du premier et second, LASHLABASK puis un IMPEDIMENTA vers le troisième, ce qui permit au Gryffondor de sortir de cette marre de l'enfer.

Sceptique face à cette dernière petite épreuve, le rouge et or enleva ses bottes et s'en alla en direction du château tout en maugréant dans sa barbe.
-Pas le moins du monde mouillé par la vague de détresse qui m'a attaqué à l'épreuve de l'épouvantard, mais il a fallu que ces gueux de strangulots me trempent! Maudites soit ces horribles mutants!
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyMar 11 Mai 2010 - 11:46

Dans la Grande Salle, Lara ne parlait à personne. Tout le monde se concentrait et elle aussi. Aujourd’hui l’attendait l’épreuve de Défense contre les Forces du Mal. Lara se demandait bien qu’est ce qu’on allait lui demander ? Sa battre contre un examinateur ? Cela serait étonnant. En effet Poudlard était ‘’gouverné’’ par la Grande Inquisitrice et cette dernière n’appréciait pas la force des armes. Avec un petit sourire distrait, la jeune Serdaigle se souvenait de son premier cours de défense contre les Forces du Mal avec Dolores Ombrage.
Le sujet était : « De l’effort de négocier posément », quelque chose comme ça. Elle sentait bien que l’Inquisitrice ne souhaitait pas voir les élèves apprendre à se battre, au risque que ces derniers se révoltent. Des révoltes il y en avait eu mais Ombrage était la plus forte.
C’est donc l’esprit rempli de question que Lara s’approcha de sa prochaine épreuve. Ce matin la, elle passait l’épreuve théorique de la Défense contre les Forces du Mal. Et l’après-midi, la partie pratique. Sans doute un parcours l’attendait avec des épreuves à passer. Lara se sentait prête pour l’épreuve pratique, elle avait toujours préféré les examens pratiques que théorique. Elle faisait moins confiance à ses connaissances. Il lui arrivait même parfois, lorsqu’elle répondait à une question, qu’elle se dise * ma pauvre petite, tu te goure sur toute la ligne !*. Elle s’avanca alors dans la salle baignait des rayons matinal du soleil et s’installa face à son sujet.




~~ Epreuve de Défense contre les Forces du Mal~~
Lara Ventdunord - 4ème Année – Serdaigle.


I. PARTIE THÉORIQUE:

1°) Les Focifères sont des créatures ailés redoutables pour leurs chants. Le mieux à faire lorsqu’on se trouve face à un tel rapace est de lui envoyer le sortilège « Silencio » pour bloquer ses cordes vocales et aussi garantir votre propre sécurité et celui de vos tympans.

2°) Un Détraqueur et une créature vêtue de cape, employée pour garder la prison d’Azkaban. Un Morenplis, tout comme un détraqueur, ne supporte pas la vue et la lumière bénéfique du Patronus. Le Patronus est un gardien qui protège son sorcier. Le sortilège se prononce « Spero Patronum » et est l’un de sorts les plus difficiles à effectuer.

3°) Le maléfice d’Entrave bloque les mouvements d’un être visé, soit en le paralysant complètement soit en l’entravant, ce qui le fera chuter.

4°) Le Inferi ne supporte pas le Feu, le Sortilège « Incendio » ou « Lacarnum Inflamare » sont efficace, sachant que le sortilège « Incendio » est plus puissant. De plus, on peut aussi utiliser les différents maléfices d’entrave sur eux.

--

L’épreuve du matin n’avait pas posé de difficulté à la jeune fille, de plus, idée de passer son premier examen pratique l’enchantait. C’est avec entrain et un petit sourire satisfaite qu’elle se présenta à l’épreuve de l’après-midi.

--

II. PARTIE PRATIQUE:

Lentement Lara s’enfonca dans le parcours prudemment en sortant sa baguette qu’elle tendit devant elle. Tous les sens en éveil, elle marchait sans faire le moindre bruit. Elle était heureuse de pouvoir utiliser sa magie. Une première épreuve l’attendait un peu plus loin et elle voulait l’accomplir du mieux qu’elle pouvait.
Soudain apparût devant elle. Un corps au sol. Un corps baigné de sang. En s’approchant un peu plus, elle vît avec horreur qu’il s’agissait de Jessicayumi. Effrayée sa respiration se bloqua et elle serra si fort sa baguette que se doigts devinrent bleus. Un peu plus loin un homme se tenait debout et l’observait. Un sorcier ? Tout d’abord elle pointa sa baguette vers lui puis comprit qu’il s’agissait d’un professeur. Elle baissa les yeux vers le cadavre de son amie et tout devînt clair. Il lui fallait combattre un Epouvantard, créature qui prenait l’apparence de la chose qui la traumatisait le plus. Elle pointa sa baguette sur le corps ensanglanté et prononça d’une voix calme et déterminée.


« Riddikulus !! »

La forme se métamorphosa aussitôt en un cadavre multicolore et qui dansait au sol, puis elle s’éclipsa. Fière d’elle, la jeune fille observa le professeur, ce dernier nota quelques petites choses et lui fît signe de continuer. Avec un nouveau sourire, elle s’avanca sur le sentier. Une prochaine épreuve l’attendait. ET en effet, un peu plus loin, quelque chose l’attendait avec un regard méchant.
Un nouvel examinateur se tenait en face d’elle, et entre eux deux une horrible bestiole. Un Povrebine. Lara se concentra sur la bête et plongea son regard menaçant dans les fentes des yeux de la créature tout en attendant. Elle avait sa propre stratégie. C’est alors que la bête s’élança vers elle avec toute sa puissance. Lara pointa sa baguette en plein sur lui et prononça distinctement et avec force :


« Stupéfix ! »

Et encore une fois, Lara avait vaincu une créature car cette dernière fût immobilisée au sol. Le professeur lui fît un nouveau signe pour lui dire de continuer son chemin, c’est ce qu’elle fît. Mais Lara n’eût pas le temps de souffler un peu car un Scroutt à Pétard l’attendait à une centaine de mêtres d’elle. Lara ne craignait nullement ces êtres repoussant. Sans ralentir l’allure elle pointa sa baguette et prononça un simple sortilège efficace.

« Impedimenta ! »

La créature fût repoussée de plusieurs mêtres et se retrouva coincée dans d’épaisses longues herbes dont elle n’arrivait pas à s’en défaire. Lara sourit une nouvelle fois et le professeur lui fît signe de continuer son chemin.
C’est alors qu’un peu plus loin elle se retrouva devant la première et sans doute la seule difficulté de cette épreuve. Une grande mare s’étendait devant elle. Un professeur s’approcha alors d’elle et lui tendit des bottes qu’elle enfila sans attendre. Une fois mise, Lara comprit qu’il lui fallait traverser la mare. Elle s’enfonca alors dans l’eau et marcha avec difficulté vers l’autre rive. Soudain, trois énormes monstres surgirent de l’eau et foncèrent vers elle. Dans un mouvement d’une très grande rapidité, Lara pointa sa baguette vers la créature la plus proche et cria :


« Impedimenta ! »

Lara eût le temps de discerner qu’il s’agissait de Trois Stangulots d’une férocité sans pareille. Elle se mit en position d’attaque et pointa une nouvelle fois sa baguette vers le deuxième Stangulot en prononçant :

« Incarcerem ! »

Le Strangulot fût aussitôt ligoté et donc hors d’état de nuire. Il n’en restait plus qu’un, ce dernier ne bougeait pas et la toisait du regard. Lara n’attendit pas une minute de plus. Elle marcha droit vers la créature et dit d’une voix posée et rempli de courage :


« Supéfix ! »


Ce dernier sortilège marqua la fin de l’épreuve pour la jeune fille. Elle sortit de l’eau, retira les bottes en remerciant le professeur et s’en alla vers sa salle commune. Elle était plutôt fière d’elle-même si les sorts qu’elle avait utilisé n’était pas des maléfices très compliqués à utiliser, Lara finit par se dire qu’elle aurait dût un peu plus réfléchir et aurait dût utiliser des sorts plus complexes pour montrer à quelle point la partie pratique de la Défense contre les Forces du Mal avait été un jeu d’enfant pour elle.

~~ Fin de l'Epreuve ~~
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyJeu 13 Mai 2010 - 13:49

De toute façon, on ne pouvait pas y couper. La défense contre les forces du mal, qu’on se le dise, exigeait AUSSI des compétences pratiques. Le programme ministériel qui préconisait l’apprentissage renforcé de la théorie comportait des erreurs. Comme quoi, on pouvait faire de la politique et être con comme un manche. Irina n’a jamais aimé Ombrage, dès le départ. Le dégoût par mimétisme, très probablement. Mais contrairement à d’autres, elle n’avait jamais cherché à l’afficher d’une quelconque façon que ce soit, cachant le désamour qu’elle avait pour la Grande Inquisitrice. De toute façon, se foutre dans un camp n’aura fait que de coller une étiquette sur le front. Les pro-Ombrage sont des lèche bottes qui brossent l’animal dans le sens du poil pour se faire bien voir des gens du Ministère, embrassant ainsi l’espoir d’avoir une belle et grande carrière. Les agitateurs quant à eux étaient sévèrement réprimés, et avaient eux aussi une étiquette plus que négative. Irina, elle, s’était bien gardée de rejoindre un quelconque mouvement. Malgré les suggestions appuyées de Cennyd elle avait toujours refusé de rejoindre la Brigade Inquisitoriale, qui si on caricaturait un peu représentait les partisans d’Ombrage. La Collins ne voyait pas comment on pouvait gagner quelque chose au change en intégrant une telle organisation, si ce n’est que d’être totalement assujettis et un pantin potentiel pour le Crapaud Rose. En fait, la Collins était plutôt du genre révolutionnaire, du côté des agitateurs donc. Mais sa dignité l’avait incitée à ne pas se rabaisser à semer la zizanie pendant les cours pour ne pas se retrouvée piégée dans le bureau d’Ombrage à écrire ses punitions en lettres de sang. Alors, elle n’avait rien dit, rien fait, se contentant d’être la plus neutre possible afin de ne rien laisser paraître de ses opinions, ce qui était rare quand on connaissait l’oiseau.

Elle s’était contentée de travailler, sans pour autant cautionner ce que faisait Ombrage, afin d’avoir les meilleures notes possible. Le but ultime étant de décrocher son papier, et c’était là l’enjeu. Bien plus que d’asseoir le règne d’Ombrage à Poudlard ou encore tenter vainement de la destituer. De toute façon, le poste de professeur de défense contre les forces du mal n’était jamais occupé plus d’un an. Irina ne croyait pas vraiment à cette histoire de malédiction, selon la Serpentard c’était surtout une histoire de compétence. Quand on voit en même temps les cassos’ qu’ils ont eu comme profs jusqu’alors, Ombrage persévère dignement dans la médiocrité. Contrairement à ses prédécesseurs elle avait au moins su se démarquer de la masse, il fallait le reconnaître. Elle avait su s’imposer, contre vents et marées, et à mater une bonne partie de la population Poudlardienne, instaurer un climat de terreur digne des plus grands dictateurs qui ont façonné l’histoire du monde. Oui, on ne pouvait pas non plus cracher dans la soupe, elle avait au moins réussi sur ce plan là. Ceci dit, si les gens du Ministère avaient jugé bon qu’Ombrage occupe un tel poste, destituant Dumbledore au passage, c’est qu’il y avait une bonne raison. Même si Irina avait du mal à l’envisager. La prééminence d’Ombrage selon elle, n’était pas une bonne chose.

C’est sans surprise que l’examen en lui-même contenait une partie théorique et une partie pratique. De toute manière, dans une telle matière, les deux étaient indissociablement liés, l’une ne devait pas être privilégiée au détriment de l’autre. C’est pourquoi Irina ne s’était pas contentée d’étudier uniquement la théorie. Elle s’était exercée, mais elle n’avait aucun souci particulier dans cette matière. Son père, dans son éducation quasi-militaire, avait prévu le coup. Elle savait utiliser bon nombre de sortilèges. Bien entendu, Irina n’avait jamais été confrontée aux créatures en tant que telles, ils avaient eu recours à un épouvantard, même si ces copies ne valaient pas les originaux –comme toute copie en fait-. La Collins avait littéralement adoré les cours dispensés l’an dernier par le faux Maugrey. Ils avaient enfin fait quelque chose d’intéressant, loin des trucs cucul la praline qu’ils apprenaient habituellement pour ne pas choquer les âmes sensibles. Les Sortilèges Impardonnables, on est bien d’accord, c’est tabou, on n’en parle pas. Mais statistiquement parlant, il y avait beaucoup plus de morts par Avada Kedavra que par créature. Et ce n’est pas en négociant, méthode phare du crapaud rose qu’ils allaient parvenir à dissuader l’ennemi de les avadakedavriser. Soit. De toute façon, pour cette année, avoir un vrai cours de DCFM relevait de l’utopie. Alors que faire d’autre à part répondre à ces bêtes questions et à se plier aux consignes de l’examen pratique ?


    EPREUVE DE DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL.
    Irina Collins. 5e Année. Serpentard.


    1- Le Forcifère est un oiseau africain dont le chant est capable de rendre folle toute personne y restant exposée trop longtemps. Afin d’éviter le danger, il est préférable de lui jeter un sortilège de mutisme.
    2- Le Moremplis et le Détraqueur sont des créatures semblables tant par leur aspect que par leurs effets. Si le Détraqueur provoque un désespoir immense en sa victime, afin de mieux la neutraliser pour aspirer son âme –le baiser du détraqueur-, le Moremplis quant à lui attaque les personnes dans leur sommeil. Ils peuvent être tous deux repoussés grâce au sortilège du Patronus.
    3- Le Maléfice d’Entrave sert à ralentir quelqu’un, sinon l’arrêter. Cela marche également sur les créatures.
    4- L’inféri craint le feu, c’est pourquoi on peut les repousser à l’aide d’un sort capable de produire des flammes. Une torche enflammée peut être tout aussi efficace si on n’a pas sa baguette magique sur soi, bien que les chances de survie soient quasi moindres. Outre le feu, le Maléfice d’Entrave est capable d’arrêter un inféri.


En théorie, tout était parfait, comme réglé sur du papier à musique. Mais en pratique, il y avait des lacunes que la théorie ne saurait combler. Parce que la configuration était différente. On ne pouvait pas prévoir quelles seraient les réactions de la créature en face, ou même sa propre réaction face au danger. C’était ce que se disait Irina pour se convaincre d’y aller, une légère appréhension lui nouant le ventre. Elle brandissait sa baguette en avant, pour se préparer en cas d’une éventuelle attaque. Aux aguets, l’adolescente guettait de tout côtés, s’attendant à voir surgir n’importe quelle créature de nulle part. Elle fronça les sourcils en voyant qu’à défaut de créature, il y avait Majandra, sa cousine. Gné ? Mais que faisait-elle là ? La jeune sang pur fronça les sourcils, Majandra était visiblement furieuse. Qu’avait-donc fait Daphné (ou les autres crétins de sa fratrie) pour attiser ainsi sa fureur ? Décidément. Ce n’était VRAIMENT pas le moment. Mais Majandra visiblement s’en fichait, puisqu’elle continuait d’avancer vers Irina, tout en vociférant.

« -TOI ! Oui, toi ! Comment oses-tu ? Tu as fait affront à la famille entière en t’acoquinant d’un Sang-Mêlé, tu es une honte pour la famille ! Qu’as-tu donc fait de tout ce que ton père t’a appris ? Des valeurs de notre famille ? Tu te permets des fantaisies tout ça pour obéir à tes désirs d’enfant gâtée ! Je n’arrive pas à croire que t’aies pu comme ça nous trahir tous. ME trahir ! Je croyais que tu valais mieux que Daphné ! En réalité tu es tout aussi stupide et inconsciente qu’elle ! »

Euh…Ouais ? Irina déglutit avec difficulté, sous le choc. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait, ni même les griefs qui lui étaient faits. Il y a erreur sur la personne là ! Irina n’était pas Daphné à ce qu’elle sache. C’était l’autre idiote de Collins qui s’était éprise d’un Sang-mêlé, pire, un Sang de Bourbe même ! Mais les faits étaient là. Majandra l’accusait d’une infâme trahison, la rabaissant du même coup au même niveau que Daphné, ce qui avait tendance à blesser gravement son orgueil. Irina cligna des yeux, sonnée. Elle avait oublié qu’elle était en plein examen, et que l’examinateur là bas attendait d’elle une réaction, non pas qu’elle reste plantée là comme une imbécile, à écouter sa cousine lui hurler dessus tout en laissant le doute s’insinuer dans son esprit. Et si Irina était effectivement capable de trahir sa cousine, qui était à ce jour la personne qui comptait le plus pour elle ? Et si Majandra l’estimait beaucoup moins, lui retirant effectivement sa confiance ? Ce serait le pire. Et là…La Serpentard comprit. Elle était face à un épouvantard qui avait exprimé ses pires craintes. Le cœur battant à tout rompre, Irina finit par se rendre compte qu’elle avait baissé la garde, mais que ses doigts étaient toujours aussi crispés. Elle était déconcentrée par sa cousine qui lui hurlait tout un tas d’autres griefs, aussi invraisemblables les uns que les autres, qu’Irina rejetait avec véhémence, ne les laissant pas s’infiltrer dans son esprit. Ca serait le comble qu’elle soit à présent parano vis-à-vis de sa cousine, à cause d’un foutu épouvantard ! Par Merlin, était-ce donc si difficile de repousser un épouvantard qui pour une fois ne crachait pas du feu, du venin, ou autre truc bien sympathique du genre ? Elle inspira profondément, pressée d’en finir avec sa fausse cousine vociférante. Alors, Irina brandit sa baguette, avant de lancer haut et fort un…

« -Riddikulus ! »

Majandra tout à coup devint aphone. Elle porta ses mains à sa gorge, prise de hauts le cœur. Elle ne faisait que de gesticuler, l’air démentiel animant ses prunelles sombres, alors que de ses lèvres remuantes dans la vaine tentative de parler s’échappaient des signaux de fumée, comme la chenille au narguilé d’Alice au Pays des Merveilles. D’ailleurs, il lui semblait que sa cousine devienne aussi bleue qu’elle, et se transforme progressivement en joli papillon, qui s’envola alors loin de la vert et argent. Ca, c’est fait . La suite du parcours maintenant. La jeune Collins s’avança prudemment, ayant relevé sa garde. Elle s’efforçait d’oublier le doute qui s’insinuait à elle, son subsconscient qui lui murmurait qu’elle devait en toucher mot à Majandra. Hypothèses qu’elle rejeta sans appel. La brune arriva face au second examinateur. La baguette brandie droit devant elle, la Collins se demandait ce qui pouvait bien l’attendre. La jeune femme vit alors qu’une vulgaire pierre, plutôt sombre, était à ses pieds. Un povrebine. La créature sortit de son état statique pour jaillir sur elle, dans le but vil et sournois de l’attaquer. Collins brandit sa baguette, et lança un :

« -Petrificus totalus ! »

Qui figea la bestiole dans son élan. La Serpentard fila vers le dispositif suivant. Haut, massif, terrifiant, horrible, se tenait devant elle un scroutt à pétard, ce vulgaire croisement entre les manticores et les crabes de feu, qui avaient laissé un souvenir cuisant lors d’un cours de soins aux créatures magiques quand Hagrid enseignait encore. Ils étaient nettement plus grands que ceux qu’ils avaient eu à s’occuper ceci dit. C’est illégal, bon sang ! Et potentiellement dangereux en plus de ça, ils étaient tombés sur la tête ou quoi ? Si un élève était blessé accidentellement, ils étaient responsables. Mais là n’était pas le moment de pester contre ceux qui avaient fait les sujets, il s’agissait de trouver le point faible de la créature pour mieux l’arrêter. Le ventre. Il fallait viser le ventre. Le maléfice d’entrave. Alors, Irina leva sa baguette, une nouvelle fois. Avant que l’animal ait le temps de foncer sur elle, la Collins l’avait touché. La carcasse immense s’immobilisa, lui cédant le passage. Elle arriva enfin à la dernière épreuve, et grimaça en voyant qu’elle était face à une mare profonde. Qui disait mare disait eau, et qui disait eau disait plus grande phobie d’Irina.

Irina ne supportait pas les grandes surfaces d’eau, parce qu’elle a failli s’y noyer quand elle était petite. Elle restait plantée là, la paire de bottes à ses pieds, sans qu’elle ne les ait enfilées, à regarder se ses yeux clairs la surface trouble de la mare, en se demandant quel genre de créature elle allait devoir combattre. On était vraiment obligés d’aller dans l’eau ? Elle jeta un regard suppliant à l’examinateur, qui resta impassible, attendant qu’elle bouge. Elle ne pouvait pas abandonner, pas alors qu’elle était si près du but. En lâchant un soupir résigné, elle se baissa pour enfiler les bottes. Prudemment, avec appréhension, la brune s’avançait dans l’eau, voyant avec consternation qu’elle continuait de s’enfoncer. L’eau à présent lui arrivait à la taille. Et toujours rien. C’était une blague n’est-ce pas ? C’était un vaste complot destiné à l’éliminer, pas vrai ? Tremblante, Irina regardait à la surface du lac, pour voir si par hasard il n’y avait pas quelque chose à combattre. Enfin, les créatures se manifestèrent. L’une d’elle attrapa Irina par le poignet, la désarmant instantanément. Les deux autres l’attrapèrent par les chevilles, et tentèrent de la faire basculer dans l’eau. Irina hurla, ayant la cruelle impression de déjà-vu. A force d’acharnement, les immondes bestioles accomplirent leur ignoble besogne, précipitant la Serpentard dans les profondeurs de la mare. Elle avait à présent la tête sous l’eau, la panique la gagnant alors qu’elle se débattait pour se soustraire à l’emprise des strangulots. Irina était au bord de l’asphyxie, l’impuissance la désespérait. Elle était en train de se noyer. Les strangulots finirent par la lâcher, éloignés par un jet d’eau bouillante qu’elle n’avait même pas utilisé. L'examinateur la tirait à présent hors de l’eau, alors qu’Irina toussait et recrachait la flotte qui s’était infiltrée dans ses poumons, persuadée qu’elle ne se remettrait jamais de la peur qu’elle avait eue de se noyer, encore une fois. Plus jamais ça. Plus jamais. Finalement, elle aurait largement préféré que l’épreuve ne soit que théorique.
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyVen 14 Mai 2010 - 0:44

Martin était prêt. Même si aujourd’hui il passait la défense contre les forces du mal. Martin n’avait pas fait grandement d’efforts pour avoir la moyenne avec Ombrage. Les Troll, il les avait ramassés en série. Motif ? Il passait son temps à dormir au fond de la classe, près du radiateur. Il fallait dire que le Gryffondor trouvait les cours du crapaud rose pour le moins…Assommants, c’est le mot. Mais comme il avait participé à l’AD, où lui et toute l’équipe avait participé, alors il ne se faisait pas de soucis, il avait l’impression d’avoir progressé de toute manière. En dépit des Troll qu’il amassait depuis. Et même que l’AD lui avait donné envie de s’investir un minimum dans la matière, ce qui relevait de l’exploit quand on connaissait son côté vraiment fainéant. Ne serait-ce que pour prendre une revanche comme il se doit contre Ombrage. Lui foutre en plein dans la gueule qu’il n’est pas une brêle quoi. Et puis même, il pouvait au moins essayer de décrocher une bonne note dans cette matière. Parce que ce n’était pas bien compliqué, c’était essentiellement de la pratique, quoique puisse en dire Ombrage. Alors qu’il achevait de s’encourager mentalement, on distribuait les copies, et Martin était attablé devant la sienne. Il s’attela ensuite à la rédaction de son questionnaire, qu’il acheva vite fait, les questions n’ayant rien d’insurmontable.

    EPREUVE DE DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL.
    Martin Antall. Septième Année. Gryffondor.


    1- Le chant du Forcifère peut être stoppé grâce à un sortilège de Mutisme, autrement dit un Silencio.
    2- Le Moremplis et le Détraqueur se ressemblent par l’aspect, même si le Moremplis n’est qu’une cape en apparence et que leurs modes d’action sont différents, mais ils se repoussent tous les deux grâce au sortilège du Patronus.
    3- Le maléfice d’Entrave sert à bloquer quelqu’un ou quelque chose dans ses mouvements, au mieux à le ralentir.
    4- Les inféris craignent le feu. C’est pourquoi tout sortilège capable de produire des flammes, comme l’Incendio, le plus connu, mais aussi le Flambios. Ceci dit, un simple maléfice d’entrave peut suffire.


Martin avait rendu sa copie, plutôt satisfait de son écrit. Il était tombé sur des questions pas trop difficiles, dont il connaissait les réponses notamment grâce à l’AD. Ils avaient, en séance, pratiqué le sortilège du patronus. Si au départ le Gryffondor avait pas mal galéré, il était capable d’en produire un correct, même que le sien s’avérait être un lièvre. Il ne savait pas pourquoi cet animal, mais bon, il était fier de lui pour le coup. Grâce à l’AD toujours, il maîtrisait le maléfice d’entrave. Les autres, il ne les connaissait qu’en théorie. Pour ne pas dire que de vue. Bref. L’après midi, le jeune homme s’était rendu dans le parc où devait avoir lieu la partie pratique. Encore une fois, cela ne devrait pas trop lui poser de problème, surtout que généralement, pendant les examens, ils avaient droit à des trucs plus que basiques. Il se félicitait néanmoins d’avoir participé à l’AD, ça au moins ça avait été utile, plus au moins que les vulgaires cours d’Ombrage ! Le jeune homme marchait le long du sentier, baguette serrée dans son poing. Il guettait, se demandant ce à quoi il allait bien être exposé. Il arqua un sourcil en voyant un type en blouse blanche, un stéthoscope autour du cou. Il écrivait des trucs sur une planche, puis rajusta son monocle dès qu’il aperçut le Gryffondor. Un médecin ? C’est quoi cette arnaque?

« -Monsieur Antall ? J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Je crains que votre accident de balai n’ait entraîné plus de séquelles que nécessaire. Les récentes analyses tendent à laisser penser qu’il vous sera difficile, voire impossible de reprendre une activité sportive un jour. »

Martin encaissa la nouvelle, sous le choc. Le médecin semblait être sûr de son diagnostic, ce qui au fond lui faisait vraiment peur. En lui brillait néanmoins l’espoir absurde qu’il se trompait, qu’il pourrait effectivement reprendre le Quidditch. Son immobilisation ne pouvait être définitive, c’était impossible. Purement et simplement impossible. Le Gryffondor refusait d’y croire. Il devait obligatoirement y avoir une erreur. Pour être sûr, Martin préféra demander.

« -Et le Quidditch, Monsieur ? »

Oui, il était poli. Mais il n’allait pas non plus parler au médecin comme à un chien, non ? Martin vivait dans l’angoisse du verdict, la tension montant de seconde en seconde. Le médecin continuait de noter, l’air concentré. Martin quant à lui voulait tellement savoir qu’il était prêt à jeter sa baguette dans l’herbe pour lui prendre sa foutue planche, de façon à ce qu’il s’intéresse enfin à lui, au lieu de l’ignorer comme il le faisait. C’était son côté impatient qui ressortait. Le docteur leva enfin son regard de sa planche, pour regarder le jeune homme, lui assénant le coup fatal.

« -Eh bien, il vous faudra trouver une autre carrière jeune homme. Vous m’en voyez navré. »

Pas tant que ça ! avait envie de s’insurger Martin. Comment osait-il lui vouer autant d’indifférence alors que tous ses rêves venaient de s’effondrer, à cause de ce foutu médecin ? Oui, Martin avait la haine. Oui, il aurait voulu qu’il se pende à son stéthoscope, qu’il bouffe son foutu monocle. Et l’autre type là bas il ne réagissait pas, tu parles d’un soutien moral ! Mieux, il attendait une réaction de la part du jeune homme. Quoi ? Il cautionnait le fait qu’il pouvait faire bouffer son monocle au médecin ? C’était bon à savoir ça. Quoique… Attends une minute ! Martin avait complètement oublié l’examen, avec tout ça. Défense contre les forces du mal. Examen. Créature. Sort à lancer pour s’en débarrasser. Et non pas rester comme un con planté là en s’entendant dire des horreurs. Horreurs qui pourraient être vraies, ceci dit. Martin comprit alors. Il était face à un épouvantard. Epouvantard qui venait de matérialiser sa plus grande peur. Qu’à cause de sa chute de balai, qui l’avait gravement endommagé, il doive renoncer à ses projets de carrière sportive, à défaut de devoir les repousser. Martin leva sa baguette, avant de crier :

« -Riddikulus ! »

Tout se passa alors comme il l’avait imaginé. Le médecin s’étouffa bel et bien avec son monocle, qu’il avait avalé par on ne savait quel miracle de la nature. Il se prit les pieds dans le bas de sa blouse, alors qu’il toussotait et crachotait, en se tenant la gorge. LE jeune homme ne prit même pas la peine de l’aider, trop offusqué de ce qu’il avait entendu alors. Il partit en courant vers le prochain examinateur, qui l’attendait alors qu’il faisait face à une petite pierre sombre. Encore un truc qui en apprence se voulait inoffensif mais qui s’avérait être la pire des saloperies, n’est-ce pas ? Martin s’aperçut alors que la pierre avait en réalité des yeux. C’est quoi ce truc ? Martin ne savait pas trop ce que c’était, car à sa connaissance, les pierres n’avaient pas d’yeux, mais en tout cas ce truc se réveillait. Qu’importe. Un maléfice d’entrave ferait l’affaire. Si c’était capable d’arrêter un inféri, c’était forcément capable d’arrêter cette chose, quand même ? Martin prit les devants, et lança rapidement un :

« -Impedimenta »

Qui immobilisa la petite créature inconnue au bataillon, laissant le temps au jeune homme de filer dans l’herbe, laissant l’examinateur en plan, qui de toute façon avait été plus qu’obsolète. Il aperçut ensuite une silhouette massive, à la forte odeur de soufre, ou quelque chose d’aussi détestable, qui s’avançait vers lui, en crachant des étincelles. Martin n’eut pas de peine à reconnaître les Scroutt à Pétard, qui avaient laissé un souvenir cuisant –c’est le cas de le dire- aux élèves lors des cours de soins aux créatures magiques les années précédentes. L’expérience avait été un véritable fiasco, et les bestioles avaient fini par s’entretuer. Cette créature devait être l’ultime survivante du bataillon car de mémoire de Martin il devait y en avoir bien plus. Au départ en tout cas. Avant que ces bestioles n’aient l’idée de se détruire les unes les autres, portées par leurs bas instincts et leur désir de violence. Qu’on se le dise, les hommes n’étaient pas mieux dans leur genre. Bref. Là n’était pas la question. Il s’agissait tant qu’à faire de ne pas se faire bouffer par l’immonde créature. Car nous étions bien d’accord, c’était bien laid. En plus d’être inutile. Le tout était à présent de trouver son point faible, pour que le jeune homme puisse continuer son parcours pour le moment sans faute. Il remarqua que le ventre n’était pas protégé de la même cuirasse que le dos, ainsi il visa là pour lancer son maléfice d’entrave bis. Le scroutt à pétard s’immobilisa, ouvrant le passage au jeune homme.

Il alla alors au dernier point de rencontre, qui se trouvait être près d’une mare. Mh, ça n’allait pas lui poser de problèmes particuliers. Le jeune homme allait bien pouvoir réussir cette épreuve, comme il le désirait. Encore fallait-il que les créatures de l’eau ne soient pas trop impitoyables. C’était trop demander ? Martin chaussa les bottes qu’on lui tendait, sans rechigner. Vaillant, le Gryffondor fit honneur à sa maison en ne s’enfuyant pas devant le danger. Les premières réactions ne tardèrent pas à se manifester quant à son intrusion. Quelque chose venait de lui effleurer la cheville, avant de jaillir pour le mordre au genou. Le Gryffondor siffla de douleur alors que le Strangulot avait planté ses petites dents dans sa chair, juste à hauteur de l’os. D’ailleurs, il lui semblait que ce truc l’avait mordu jusque là. Les autres l’avaient agrippé aux chevilles, tentant de le faire tomber. Ah ? Parce qu’en plus ils étaient trois sur lui ? Bande de lâches va, vous n’êtes pas au courant que c’est déloyal de s’attaquer à plusieurs à une seule personne ? Le jeune homme secoua la jambe dans la vaine tentative de faire lâcher prise l’immonde bestiole. Il espérait que la masse d’eau l’aide à le faire lâcher prise, mais visiblement ce n’était pas assez. L’eau en réalité ralentissait considérablement ses mouvements. Alors, il opta pour une autre tactique. Il leva sa baguette, qu’il avait réussi à maintenir hors de l’eau, par sûreté, avant de lancer son sort ultime :


« -Lashlabask ! »

Le jet d’eau ébouillanta les Strangulots qui s’éloignèrent en piaillant. Il avait désormais le champ libre. Martin sortit de la mare vite fait, sa jambe saignant abondamment. Une auréole sombre s’était formée sur son pantalon d’uniforme, déchiré au niveau de son genou. Il était gelé, il était blessé, mais au moins il était sorti de là en un seul morceau, et avec une belle réussite dans la poche. On ne pouvait pas tout avoir non plus.
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Jessicayumi Belmontet
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyMer 9 Juin 2010 - 21:46

EPREUVE DE DEFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL.
JESSICAYUMI Anthéa BELMONTET

SERDAIGLE – 4ème ANNEE

    I. EXAMEN THÉORIQUE

    • 1°) VOUS ÊTES ENFERME(E) DANS UNE SALLE AVEC POUR TOUTE COMPAGNIE UN FOCIFERE. QUEL EST LE SORTILÈGE IDÉAL A LANCER POUR VOUS ASSURER DE NE COURIR AUCUN RISQUE DANS CETTE SITUATION ?
Il faut trouver un moyen de faire taire le volatile, avant qu’il ne commence à chanter. Sinon, nous risquons de devenir fou. Je pense donc que le sortilège idéal est le sortilège de Mutisme : « Silencio ». Grâce à ce sortilège, la personne visée (à l’occurrence l’oiseau) se verra privé de parole. Ce sortilège doit être renouvelé tous les mois.

    • 2°) QUEL EST LE POINT COMMUN ENTRE UN DETRAQUEUR ET UN MOREMPLIS ?
J’irais jusqu’à dire qu’il y a plusieurs points communs entre le Détraqueur et le Moremplis. Déjà l’apparence. Les deux monstres sont vêtus de capes et n’ont pas une apparence réjouissante. Lorsqu’ils attaquent leurs victimes, ils ne laissent irrémédiablement aucune chance de remédier à l’attaque ; le détraqueur laisse le corps de sa victime vidé de son âme, alors que le Moremplis la bouffe sans rien laisser derrière son passage. Le seul sortilège connu pour se débarrasser de ses deux créatures est le sortilège du Patronus.

    • 3°) A QUOI SERT LE MALÉFICE D’ENTRAVE ?
« Impedimenta » est la formule à employer pour utiliser le maléfice d’Entrave. Il permet au sorcier qui l’emploie de ralentir un agresseur ou la personne visé. L’effet du sortilège est temporaire et peut cesser à tout moment. Il est donc recommandé de fuir, une fois le sortilège envoyé.

    • 4°) CITEZ DEUX SORTILÈGES CAPABLES DE REPOUSSER LES INFERI.
Les Inféris craignant la lumière, je dirais « Incendio » et « Lumos ».

L’examen de la matinée avait été réalisé sans trop de difficultés. Jessicayumi était plutôt fière du travail fourni. Il n’y avait que la question quatre qui ne lui avait posé problème. Deux sortilèges. Elle n’en connaissait qu’un. Elle avait préféré rajouter « Lumos » sans conviction. Elle verrait bien. Il lui restait toujours l’épreuve pratique, qu’elle devait passer dans l’après-midi, pour se rattraper en cas d’échec. Elle s’était rendue à l’extérieur à l’heure indiqué sur sa convocation. Elle ne savait pas vraiment à quoi s’attendre, en s’engageant (sans poser la moindre question) dans le sentier qu’un professeur lui désigna. Candide, elle n’avait pas songé à sortir sa baguette de sa poche.

Deux silhouettes l’attendaient un peu plus loin. Jessicayumi reconnut Rita Skeeter. Que faisait-elle là ? L’idole de la jeune fille se tenait fièrement devant la pauvre étudiante. A ses côtés, Neville Londubat, le petit ami (l’ex ? à voir par rapport au RP actuellement en cours) de la jeune fille. Le jeune homme semblait gêné. La jeune fille s’approcha timidement des deux personnes, qui étaient celles qu’elle aimait le plus. Elle avait comme un mauvais pressentiment. Neville n’était pas un fanatisme de la grande journaliste. De plus, elle ressentait une certaine atmosphère tendue. Et la Serdaigle ne savait comment réagir à celà. Incapable de dire quoi que ce soit, ce fut l’adulte qui coupa le silence en s’adressant à la jeune fille.


« J’ai entendu dire que vous souhaitez devenir journaliste. Bien que vous n’arriverez jamais à atteindre mon talent, je veux bien vous prendre sous mon aile. Il vous faudra cependant faire le tri dans vos relations. Certaines laissent à désirer.
- N’écoute pas cette folle ! Elle a une mauvaise influence sur toi ! »

Ses dernières paroles prononcées par Neville sonnèrent comme un coup de tonnerre. La Serdaigle fut incapable de prononcer quoique ce soit. Elle restait immobile, silencieuse, regardant ce qui lui été de plus précieux se déchirer. Elle craignait tellement une telle situation. Il ne manquait plus qu’une chose pour que son cauchemar se réalise…

« Il va falloir que tu fasse un choix : Moi ou l’autre imbécile !
- Il va falloir que tu fasse un choix : Moi ou l’autre imbécile ! »

Le tout en chœur. Et paf ! L’annonce eue l’effet d’une gifle.

« NON ! NON ! Vous ne pouvez pas me demander ça ! N… NON ! »

Elle était incapable de pleurer. Elle s’était laissée tomber à genou. Elle voulait disparaître. Ne pas affronter les deux personnes qui lui demandaient de faire un choix. Non. Non. Elle allait exploser. Mais alors qu’elle se lamentait sur son sort, un adulte intervient et lança le sortilège « Ridiculus ». A ses mots, Neville Londubat et Rita Skeeter disparurent. Reprenant ses esprits, la jeune fille se redressa, tremblante. Alors toute cette mise en scène était fausse. Elle n’avait eu affaire qu’à un Epouvantard ?! Par Merlin, qu’est ce qu’elle avait été ridicule. Elle s’en voulait de ne pas l’avoir comprit plus tôt et/ou de ne pas s’être laissé emporté par ses sentiments. Il avait fallu l’intervention d’un professeur. Ahhh ! Qu’elle soit maudite !
On lui demanda de poursuivre l’épreuve et de reprendre le sentier. Ce qu’elle fit, sans un mot, encore un peu sous le choc.
Traînant les pieds, la baguette dans sa main droite, elle se tenait prête à affronter la prochaine créature. Elle ne serait pas trompée une deuxième fois.
Elle marchait depuis un certain moment et elle n’avait rencontré aucun obstacle apparent. Pourtant, il lui semblait à certains moments entendre des pas derrière elle. Elle s’empressait de se retourner vers l’origine du bruit, baguette levée, prête à attaquer. Mais à chaque fois, elle ne voyait rien. Par conséquence, elle reprenait sa route. Elle se sentait vider. Cette maudite épreuve de défense contre les Forces du Mal commençait à lui taper sur le système. Elle n’arrivait pas à oublier cette première épreuve loupée. Oh Neville ! Emparée par le désespoir, elle se laissa tomber à genou pour se lamenter. Crack ! Un bruit sourd attira son attention. Et lorsqu’elle vit une forme grisâtre lui sauter dessus, elle eut le réflexe de s’écarter. Sans prendre le temps d’identifier la chose, elle lui donna un coup de pied, dans le but de l’assommer. Ce ne fut qu’après cela qu’elle lança un ensemble de sortilèges – mieux valait lancer trop de sortilèges que pas assez.


« IMMOBILUS ! STUPEFIX ! »

Le corps se figea. Ce ne fut qu’à cet instant que Jessicayumi Belmontet se risqua à identifier de son agresseur. Un Povreline. Elle avait lu certaines choses dessus. Cet être ressemblant à un caillou était un démon. Il suivait ses victimes, les rendant dans un état dépressif – un peu comme les détraqueurs qui effacé tout signe de bonheur. Il attendait qu’elles soient désemparées (et non apte à se défendre) pour attaquer. Cela expliqué les pensées sombres qui avaient traversés l’esprit de la Serdaigle. Le Povreline devait la suivre depuis un certain moment. Quoiqu’il en soit, la jeune fille s’empressa de quitter les lieux avant que l’effet des sorts employés ne se dissipe. Adieu le Povreline !

Cette épreuve ne serait-elle constituée que d’épreuve la mettant fasse à ses plus grandes peurs ? La jeune fille redoutait ce type d’exercice, puisqu’ils la mettaient toujours en difficulté. Elle priait pour que la suite ne soit pas du même genre. Par conséquent, elle fut presque heureuse de croiser un Scroutt à Pétard adulte sur sa route.


« Immobilus ! »

Le sort frôla la carapace. Le monstre s’avança alors dangereusement de la jeune fille. Le cœur battant, elle lui envoya un nombre incalculable de sort de tout genre : (On eu même droit à « Aguamenti » et « Wingardium Leviosa »). Heureusement, elle finit par envoyer le sortilège d’entrave au niveau du ventre de la créature. La jeune fille put donc filer.

Ses pas la menèrent au niveau d’une mare. Là un professeur lui confia une paire de bottes. La jeune fille les enfila avant de s’aventurer dans la mare. Il était évident qu’une créature l’attendait. Elle se tenait prête à se défendre, avançant prudemment. Lorsque quelque chose s’agrippa à sa jambe, la jeune fille tenta de se débarrasser de la chose en secouant la jambe. Si elle put reprendre son équilibre, la créature n’était pas vaincue. Pire ! Il n’y avait pas qu’une. Il y en avait trois. Trois strangulots si elle ne faisait pas erreur. Concentrée, la jeune fille ne les quittait pas du regard. Jusqu’à présent elle n’avait pas réussie un seul exercice avec perfection. Son approche avec les démons des eaux serait une réussite ! Parole de Belmontet !

Elle avait fait le tri des sortilèges pouvant être employés contre eux. Elle jugeait préférable de varier les sortilèges. Ainsi, le professeur qui l’observé pourrait juger de ses bonnes connaissances en matière de sortilèges. Bien. Lorsque le premier monstre s’approcha d’elle, elle lui lia les mains et les pieds et lui bloqua la mâchoire à l’aide d’un
« Petrificus Totalus ». Ainsi immobilisé, la jeune fille serait libre de s’occuper des deux autres créatures. Mais pour plus de sécurité, elle songea préférable de mettre aussi ‘’hors-jeu’’ le deuxième strangulot. Un « Aresto Momentum » suffit à le ralentir considérablement, pour permettre à la Serdaigle de se concentrer sur le troisième et dernier Strangulot. Ce dernier s’approcha à son tour. Sans attendre d’être attaqué, la Serdaigle pointa sa baguette vers l’ignoble créature et s’écria :

« Furunculus »

Le corps du Strangulot fut bientôt recouvert de furoncles. Horrifiée, la créature s’enfuit dans les profondeurs. Un de moins. Fière, la Serdaigle ne se déconcentra pas pour le moins du monde. Il lui restait encore deux créatures à éliminer. Ensuite, elle pourrait crier victoire. Mais pas avant. En attendant que les sortilèges d’immobilisation ne soient plus d’actualité, la Serdaigle entama une partie de la traversée dans la mare. Elle avançait avec difficulté et par conséquent, avec lenteur. Elle gardait malgré tout un œil sur les deux monstres qui commençaient à reprendre de la vivacité. Elle finit par stopper sa course pour faire face aux deux monstres. A son plus grand malheur, les deux créatures furent ré-animés presque au même moment. Elle fut donc attaquée au même moment. Elle devait en arrêter un. Elle ne pouvait gérer deux attaque en même temps.


« Confundo »

Le monstre touché fut saisi d’un trouble soudain et fut incapable d’attaquer. La jeune fille pu donc se tourner vers l’autre Strongulot et s’écrier :

« Flipendo »

Ce sortilège lui avait été conseillé si elle souhaitait se débarrasser d'une invasion de gnomes. Il était apparemment également utilisé pour traverser les parterres de champifleurs (reste à savoir ce que s’était). Plus généralement, le sortilège lui avait été suggéré pour détruire une créature ou un objet. Le Strangulot répondant au premier critère (étant une créature), la Serdaigle espérait qu’il lui serait utile. Apparemment oui. Bientôt, elle se retrouva face au dernier et ultime monstre.

« Lashlabask »

Sous l’eau, la formule employée produisit un jet d’eau bouillante. L’année précédente, la Serdaigle avait entendu dire qu’Harry Potter l’avait utilisé pour se débarrasser des mêmes créatures. Elle savait donc qu’elle employé le bon sortilège. Elle ne put cependant retenir un grand sourire lorsque la créature s’éloigna. Elle avait réussi cette dernière épreuve. Et ce serait mentir si je disais qu’elle n’était pas fière. Elle quitta la mare, heureuse d’avoir fini. C’était toujours ça te finit. Les épreuves avaient été émouvantes, surtout celle avec l’épouvantard.
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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyJeu 24 Juin 2010 - 9:20

Evelyn n’était pas particulièrement enchantée de devoir se lever pour aller s’asseoir devant un questionnaire. Parce que mine de rien, à force de se réveiller chaque matin pour aller écrire durant des heures, elle en avait un peu beaucoup marre. Vivement les vacances. Dès que les épreuves seraient terminées, arrivederci Poudlard, elle allait se terrer chez sa grand-mère. La Jaune et Noire se traîna sous la douche, s’habilla paresseusement et quitta la salle commune une dizaine de minutes plus tard pour aller prendre son petit-déjeuner. Elle mangea comme quatre –comme d’habitude- et profita d’un instant pour appuyer sa tête contre l’épaule de son voisin, qui lui adressa un sourire compatissant.

« T’inquiètes Evy’, on y arrive bientôt. Ensuite t’auras toutes les vacances pour dormir jusqu’à midi. »

L’adolescente esquissa un sourire rêveur à cette idée : s’étendre de tout son long dans sa chambre chez sa grand-mère, dans un lit des plus confortables. Se prélasser dans la cour, allongée dans l’herbe, le soleil sur son visage. Se coucher sur le canapé du salon, avec un édredon tricoté par grand-mère, en écoutant de la bonne musique. Ah la, la. Ce serait fantastique. Ça ne durerait que trop peu de temps, mais au moins elle les aurait, ses vacances bien méritées. Bercée par ce merveilleux rêve, la Poufsouffle se leva et se dirigea aussitôt vers la salle où avait lieu l’épreuve de Défense contre les Forces du Mal. Elle arriva un peu en avance, au milieu des autres, trouva une camarade de sa maison et emprunta son épaule pour se reposer de nouveau en attendant qu’on les laisse entrer et s’installer. Ce ne fut pas bien long avant qu’un examinateur vienne leur ouvrir et leur montre les pupitres alignés sur lesquels trônaient les plumes anti-triche. Les questionnaires furent passés entre les rangs et on donna enfin le signal. Evelyn soupira et baissa les yeux vers le parchemin.


ÉPREUVE DE DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL
Evelyn Meredith Ophelia Twynam, Cinquième année, Poufsouffle

PARTIE THÉORIQUE

1. Vous êtes enfermé(e) dans une salle avec pour toute compagnie un Focifère. Quel est le sortilège idéal à lancer pour vous assurer de ne courir aucun risque dans cette situation? Argumentez votre choix.
Il faut lancer au Focifère le Silencio. Ce bel oiseau exotique au plumage coloré est originaire des forêts les plus verdoyantes de l’Afrique. Ses belles plumes régulièrement utilisées pour écrire se retrouvent dans les couleurs de jaune, vert, rose ou orange, ce qui s’agence très bien à un kit de calligraphie chic et coloré. Le seul problème du Focifère est son chant. Lorsqu’il ne subit pas un sort de silence, l’air qu’il siffle conduit rapidement celui ou celle qui l’entend à la folie. Le sorcier/la sorcière devient alors délirant(e) et c’est un état irréversible. Je crois que ce n’est que justice, parce que si les gens cessaient de prendre les Focifères comme des animaux de compagnie alors qu’ils sont de majestueux animaux sauvages, il n’y aurait aucun cas de démence.
2. Quel est le point commun entre un Détraqueur et un Moremplis?
Ce sont deux créatures hautement diaboliques et dangereuses! Capables de tuer qui que ce soit, même les plus innocents, sans le moindre remord, la moindre pensée au sujet de la famille de ces gens qu’ils tuent! Le Détraqueur est utilisé à la prison d’Azkaban pour surveiller les prisonniers et exécuter ceux qui sont condamnés à mort. D’ailleurs la principale différence entre eux est leur capacité à « raisonner ». On peut communiquer avec les Détraqueurs et leur confier une tâche –comme la garde d’Azkaban- mais les Moremplis n’ont aucun raisonnement. On ne peut pas négocier avec cette étrange cape flottante et bornée. Mon grand-père maternel a essayé, c’était le grand Corwin Audley, un sorcier qui faisait d’énormes recherches sur les créatures. Il avait conçu une cage à Moremplis avec ma mère mais il a été dévoré en essayant d’attraper le monstre. Ma mère m’a dit qu’il n’y a qu’un sortilège qui fonctionne pour repousser le Moremplis, celui du Patronus. Comme pour les Détraqueurs!
3. À quoi sert le maléfice d’Entrave?
En situation d’urgence, le maléfice d’Entrave est un moyen efficace de gagner du temps pour fuir ou élaborer un plan de contre-attaque. Il sert à ralentir ou stopper la cible; les effets peuvent varier selon la personne/créature visée, la puissance du sorcier qui utilise le sort, la situation, la concentration, etc. Dans tous les cas, c’est un sortilège utile pour gagner du temps –plus qu’un télégramme chanté. Parce que ça peut effectivement désarçonner un adversaire quand on chante « J’voudrais pas que tu t’inquiètes, j’ai brisé ta baguette, j’suis vraiment désolé, j’ai mangé ton déjeuner! », mais une fois la surprise passée, il vaut mieux s’arrêter de chanter et s’en remettre à l’Impedimenta.
4. Citez deux sortilèges capables de repousser les Inferi.
Les Inferi étant des sorciers morts-vivants, en principe tout ce qui nous atteint peut les atteindre non? Mis à part le sortilège de Mort, vu qu’ils sont déjà morts…Pour les « tuer » donc, j’imagine qu’employer les mêmes techniques que dans les films d’horreur –ça se regarde sur un téléviseur chez les moldus, c’est super populaire! Faut donc les brûler, avec un Incendio, ou les décapiter tiens, avec Diffindo probablement.

PARTIE PRATIQUE

Evelyn avait profité du déjeuner pour refaire le plein d’énergie; après une épreuve théorique, il y avait de quoi vider la moitié de la table des Poufsouffles. Et ce qui l’attendait méritait bien un bol de bouillon et une part de tarte. Elle avait ensuite pris la direction de l’épreuve pratique, sa baguette glissée dans sa manche et coincée dans un ruban de tissu à son poignet –c’était plus pratique que de la mettre dans les poches trop petites de son pantalon. Durant le trajet, elle avait revu quelques sortilèges pratiqués avec l’A.D. Sortilèges défensifs, maléfices quelconques, sorts utiles en cas d’urgence…Elle répéta certains mouvements de poignet sans sa baguette, récita à haute voix des formules et se demanda longuement quelle sorte de créatures se retrouveraient dans l’examen. La Jaune et Noire arriva finalement au lieu de départ où se trouvaient les autres, un air déterminé sur son visage de porcelaine, et adressa un sourire encourageant à un élève qui s’engageait dans le sentier. Ce serait bientôt son tour et elle était prête; l’adolescente défit le lien pour sortir sa baguette et noua le ruban noir dans ses longs cheveux blonds. Elle referma sa main sur le manche de son arme, le bout appuyé dans sa paume, puis exécuta quelques cercles et projeta un jet d’étincelles pour s’assurer que tout était fonctionnel. Enfin, on lui fit signe de s’avancer et la jeune sorcière se risqua lentement sous le couvert des arbres. Elle hésita un moment avant d’adopter un pas plus régulier, baguette tendue droit devant elle. Elle était prête, et malgré la voix de ses camarades qui s’estompait lentement, Evelyn ne craignait pas les obstacles.

La Poufsouffle leva les yeux vers la cime des arbres juste au moment où une feuille quittait sa branche pour venir s’écraser près d’elle. La jeune fille suivit la course du végétal des yeux et capta un mouvement du coin de l’œil. Elle releva la tête pour apercevoir une femme agenouillée par terre, au milieu de dizaines de piles de papier. Elle était dos à Evelyn et cette dernière ne put donc voir son visage, mais elle prit le temps de la détailler. La femme avait de longs cheveux blonds ternes et portait un tailleur –comme celui d’Ombrage!- gris souris. Elle avait à ses pieds des chaussures à talons plats noires et classait inlassablement ses papiers. La Jaune et Noire s’avança de quelques pas et remarqua qu’un homme armé d’un calepin se tenait à l’écart. S’il y avait un instructeur, ce devait être une épreuve donc…Lentement, Evy’ abaissa sa baguette et alla s’accroupir face à la femme.


« Je peux vous aider? », demanda la jeune sorcière avant de tendre la main vers l’un des documents. La femme releva alors brusquement la tête vers elle et la Poufsouffle tomba à la renverse. Devant elle se trouvait…elle-même. Son visage était trop pâle, elle avait d’horribles cernes et ses lèvres étaient gercées; ses mains aux ongles rongés se crispaient sur des feuilles couvertes d’encre noire qui formaient des mots trop compliqués. Chaque feuille avait un entête du Ministère de la Magie. L’adolescente poussa un gémissement d’animal blessé lorsque son double se mit à vomir un flot d’encre et de cafards, avant de se lancer dans un discours composé de termes si complexes que la petite cinquième en avait la migraine. Mais qu’était cette terrible apparition? Qu’est-ce qu’elle faisait là, cette double Evelyn, avec un air de zombie et des documents ministériels? Ça ne pouvait qu’être qu’une illusion, elle n’accepterait jamais de perdre sa joie de vivre, de devenir un pion dans la masse, elle ne se laisserait jamais encastrer dans un moule sinistre qui la mènerait à la dépression, jamais, JAMAIS! Au bord des larmes devant un portrait aussi affligeant d’elle-même, le cœur lourd et une sensation oppressante au niveau de la poitrine, la jeune fille leva sa baguette et la pointa sur son double misérable.

« Riddikulus! »

L’Evelyn du Ministère se figea brusquement et porta une main à son crâne alors que du sommet de sa tête jaillit une poignée de plumes jaunes. Le plumage couvrit rapidement toute sa tête et s’étendit sur son corps en un temps record, alors que les jambes trop frêles de la femme se transformaient en pattes d’oiseaux écailleuses. Elle battit ses bras couverts de plumes, paniquée, se redressa sur ses jambes mutées et se mit à courir en cercle. Enfin, elle ouvrit la bouche pour s’adresser à la jeune fille mais elle se retrouva pourvue d’un magnifique bec et ne put qu’exclamer un « cot-cot-codeeeet » avant de se remettre à courir. La petite Jaune et Noire éclata de rire devant le spectacle de son elle-même minable transformé en oiseau, vraisemblablement en hybride canari-poule, et se releva maladroitement. Elle épousseta la terre sur ses genoux, jeta un dernier coup d’œil à son double mutant et reprit son chemin en tentant de calmer ses gloussements hystériques. Elle dût prendre un moment pour respirer lorsque son hilarité fut enfin sous contrôle, puis brandit de nouveau sa baguette et s’engagea sur le sentier. Sentier qui d’ailleurs commençait à être plutôt répétitif : arbres, arbres, arbres, feuilles, pierre, brindilles, arbres, arbres, pierre, feuilles, arbres, brindilles…Un écureuil passa en vitesse devant elle et la Poufsouffle le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il disparaisse dans les feuilles d’un arbre. La jeune fille se remit lentement à marcher, surveillant du coin de l’œil la possibilité de voir un autre rongeur. Ce serait plus divertissant que le parcours; quand est-ce que la prochaine épreuve se présen- Evelyn trébucha soudainement et s’étala de tout son long. Avant même qu’elle est le temps de bouger, elle sentit un poids s’abattre sur elle et une douleur aigue dans le molet droit. L’adolescente poussa un cri strident, secouant tous ses membres furieusement. Elle roula sur le côté, serrant sa baguette dans sa main et –sans cesser d’hurler incontrôlablement- pointa son arme sur ce qui venait de l’attaquer. Il s’agissait d’une petite créature grise et chétive, avec une tête démesurée, et une poigne d’enfer.

« Expulso! »

La bestiole fut projetée en arrière, laissant la chance à la jeune sorcière de se relever. Elle jeta un coup d’œil à sa jambe mais sa blessure n’avait rien de grave : c’était une égratignure, elle avait eu pire au Quidditch. Evy’ pointa de nouveau sa baguette sur le petit être qui revenait à la charge.

« Petrificus Totalus! »

La créature fut aussitôt paralysée et s’écroula, ses petits yeux mauvais s’agitant dans tous les sens. La Poufsouffle s’approcha alors légèrement pour voir à quoi elle avait affaire exactement. Peau grise, légère fourrure, mains griffues, stature frêle, une taille ridicule…Peu importe de quoi il s’agissait, ce n’était pas bien joli et ça avait des dents, des dents tranchantes, de quoi manger quelqu’un. D’ailleurs, c’était probablement ce qu’il avait essayé de faire en aggripant son molet. Malgré toutes ses observations, l’adolescente n’arrivait pas à mettre un nom sur son assaillant et décida finalement de s’éloigner pour atteindre la prochaine étape. De toute façon, elle s’était défendue et c’était le but, non? On ne lui avait jamais demandé de savoir ce qu’elle affrontait. Elle s’avança cette fois plus rapidement, sans s’attarder sur les détails du sentier parce que mine de rien, elle avait envie de terminer cette épreuve et de retourner au château. Elle voulait un truc à grignoter, peut-être de la glace chocolat-pistache, vanille-fraise, caramel-arachide? Un petit gâteau au moins…Alors qu’elle réfléchissait à son futur goûter, Evelyn déboucha sur une sorte de clairière où…

« Par Helga! Merlin, Honoria, Greta, Falco et…Je dois me battre contre lui?! J’ai pas envie moi! Monsieur! Je veux pas lui jeter de sorts! J’ai pas envie! Il m’a pas- »

L’adolescente s’arrêta brusquement dans son discours et évita de peu la pince du Scroutt à Pétard qui se referma tout près de sa tête blonde. Elle roula au sol, rampa vers des buissons et s’y cacha un instant. La créature lança une gerbe d’étincelles et fit un bond en avant, ce qui força la Jaune et Noire à sortir de sa cachette et à se précipiter dans l’autre sens. Elle pointa sa baguette sur son adversaire mais son Stupéfix ricocha sur la carapace de l’hybride. La jeune fille lança plusieurs autres sortilèges qui se cognèrent à l’armure naturelle du Scroutt et dût plonger au sol une bonne dizaine de fois avant de comprendre que le point sensible de l’animal se trouvait probablement là où il n’avait pas de coquille.

« M’attaque pas, truc-muche scorpiocrabihomardàfeu! Couché! Assis! Arrête! »

Evy’ courut derrière le monstre pour se mettre hors d’atteinte de ses énormes pinces, oubliant malheureusement que les Scroutt à Pétard avait la capacité de projeter des flammes de leur extrémité arrière. Une gerbe d’étincelles précéda une flamme unique, qui atteignit la jeune sorcière. Ce furent ses longs cheveux blonds qui s’enflammèrent et avec un cri d’horreur et de douleur, la demoiselle se jeta à terre. Heureusement, l’examinateur se précipita à sa rescousse avec un Aguamenti bien placé, neutralisa la créature et retourna ensuite s’occuper de la Poufsouffle qui s’était assise et ne pouvait retenir les quelques sanglots effrayés qui lui échappèrent. Il y avait eu plus de peur que de mal –il n’y avait que quelques centimètres de sa chevelure qui affichait les traces du feu- mais elle ne s’attendait pas à être attaquée. Les créatures étaient animées par une intention particulière non? Elles n’attaquaient pas sans raison, qu’avait-elle fait de mal? L’Épouvantard attaquait parce que c’était sa nature, il n’avait aucune autre raison d’être…La deuxième créature avait probablement faim! Mais pourquoi le Scroutt à Pétard s’était-il attaqué à elle? Elle ne l’avait pas provoqué! Elle avait même dit qu’elle refusait de se battre contre lui! Et pourtant, elle avait dû mener un combat parce que l’hybride en avait décidé autrement.

« Allez-vous vous en sortir Miss? Préférez-vous abandonner? »

La Jaune et Noire leva les yeux vers l’examinateur et essuya ses quelques larmes d’un revers de main. Elle se releva ensuite, assura au sorcier qu’elle allait bien et ramassa sa baguette avant de retourner sur le parcours. Est-ce que toutes les créatures pouvaient ainsi décidé de se retourner contre l’homme sans raison? Et pourquoi donc décidaient-elles de s’attaquer aux gens? Qu’est-ce qui pouvait bien pousser un animal à blesser un humain? Est-ce une sorte d’instinct? Est-ce que tous ces petits –ou très gros- êtres avaient un gène qui les encourageait à sauter à la gorge du premier sorcier venu? Était-ce vraiment une bonne idée de vouloir travailler avec les dragons…? Si elle était incapable de maîtriser un Scroutt à Pétard, il était impossible qu’elle réussisse à contrôler une telle bête. Et s’il décidait de la brûler vive? De la manger? De poser sa lourde patte sur son corps frêle? Il pourrait la tuer en une fraction de seconde et peut-être n’arriverait-elle jamais à se défendre contre ces énormes créatures. Peut-être même était-ce mieux de devenir…éleveuse de Boursoufs. Au moins elle ne risquait pas la mort avec ces petites choses. Durant sa triste réflexion, Evelyn parcourut le chemin jusqu’à une marre où on lui remit une paire de bottes hautes. L’examinateur s’enquit de son état en voyant ses yeux mouillés, sa mine basse et ses cheveux brûlés, mais l’adolescente esquissa un faible sourire et enfila les bottes.

« Je suis prête, ne vous inquiétez pas! Le Scroutt à Pétard m’en a fait voir de toutes les couleurs, mais je ne me laisserai pas abattre. »

Sur ses mots, elle brandit sa baguette et avança de quelques pas dans l’eau boueuse. Elle perçut une forme mouvante tout près d’elle et n’attendit pas l’attaque pour réagir.

« Stupéfix! »

Le petit corps verdâtre d’un Strangulot remonta à la surface, arrachant une grimace à la jeune fille qui n’appréciait pas particulièrement ces petits êtres. On ne pouvait pas réellement aimer une créature qui prenait plaisir dans le fait de noyer les gens. Elle lança deux Reducto sur deux ombres sous la surface, sans chercher à savoir s’il s’agissait d’un autre Strangulot ou pas et se dépêcha d’avancer pour sortir de l’étang au plus vite. Elle s’éclaboussa elle-même de nombreuses fois alors qu’elle courait presque pour atteindre l’autre côté, manqua tomber à plusieurs reprises, lança deux sortilèges de Stupéfixion dans sa fuite et sauta finalement sur la rive avant de se retourner. Elle visa une main aux longs doigts qui sortait de l’eau pour attraper sa cheville et cria un Reducto presque paniqué. Elle recula ensuite loin de bord, retira les bottes tout en essayant de faire sécher l’eau sur son pantalon et le bas de sa chemise. Dans le même mouvement, elle remarqua une légère brûlure sur son bras gauche, résultat de son combat avec le Scroutt à Pétard. Elle détacha ensuite sa queue-de-cheval et ramena ses cheveux vers l’avant pour voir l’étendue des dégâts; la Poufsouffle décida qu’elle donnerait un coup de ciseaux à la pointe noircie par endroits. Elle courut les quelques mètres qui la séparaient de la sortie et émergea finalement, détrempée, brûlée, les yeux rougis, une déchirure dans son jeans qui laissait voir une petite entaille. La jeune sorcière adressa néanmoins un sourire à ses camarades qui attendaient leur tour dans le parcours et prit la direction du château avec la ferme intention de manger de la glace. Beaucoup de glace.

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MessageSujet: Re: [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal [Juin] Epreuve de Défense contre les Forces du Mal EmptyMer 14 Juil 2010 - 16:23

    Assis, le nez plongé dans un bouquin, Justin ne prêtait pas attention aux regards des autres élèves, ni même aux conversations futiles. Il était trop concentré dans ses révisions depuis bien une semaine déjà. Aujourd'hui c'était examen de DCFM. Il n'aimait pas spécialement cette matière, même s'il savait qu'elle était importante pour son futur métier. Etre auror était quelque chose qu'il espérait de plus au monde. Mais quand il s'agissait de se remettre en question, il se voyait plutôt siégeant au ministère de la magie avec un poste important. C'est vrai, après tout il était capable d'aller jusque là. Il n'avait jamais eut de mauvaises notes et maitrisait plutôt bien la magie. Puis son poste de préfet lui donnait une certaine responsabilité. Du coup, se retrouver derrière un bureau et être aux commandes des opérations ne lui semblait guère improbable. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux noir de jais, puis jeta un coup d'oeil en direction de la grande porte dorée. Le flux d'élèves devenait de plus en plus important au fur et à mesure que l'heure avançait. Justin prit une gorgée de son jus de citrouille posé devant lui, et croqua dans une pomme verte. Il n'avait pas spécialement faim, mais il était vitale de prendre des forces quand on savait qu'Ombrage allait faire passer les épreuves de DCFM. Il se leva doucement et aperçut ce vieux crapaud rose qui crachait son venin sur le professeur de Divination. La pauvre n'était pas très appréciée par le gouvernement. Il plissa des yeux dans leur direction et tendit l'oreille pour essayer d'y percer un brin de conversation. Mais rien du tout. Il y avait bien trop de brouhaha pour entendre une conversation aussi loin. Hana était assise à la table des Serpentard entrain de discuter avec un groupe de filles de sa maison. Alexandra était elle accrochée au bras de son nouvel ange gardien. Justin désapprouvait totalement l'idée qu'une Gryffondor puisse trouver sympathie dans le coeur d'un vert et argent. Ce n'était pas vraiment dans les mœurs de la famille. Mais de toute façon Alexandra n'avait jamais respecté les uses et coutumes de la famille Montaigne. Comme si elle s'était mise à l'écart essayant de faire profil bas. Alors qu'il s'en alla quitter la Grande Salle pour rejoindre la cabane d'Hagrid, Hana l'interpella. La jeune asiatique s'arrêta face au Serdaigle et lui accorda un large sourire.

    «  J'ai entendu dire que c'était l'examen de DCFM pour les sixième année aujourd'hui ? »
    « Oui c'est bien ça... Pourquoi ? »
    « Je voulais simplement te souhaiter bonne chance ! Avec Ombrage ce n'est pas toujours évident ! »

    Elle l'embrassa sur la joue, puis partie tout en gloussant. Justin n'avait même pas eut le temps de la remercier qu'elle disparut de son champ de vision. Il resta bouche bée pendant quelques secondes, et reprit vite ses esprits lorsque la cloche sonna. Il accéléra la cadence et courut jusqu'au point de rendez vous. Là se trouvait déjà ses camarades de classes et autres élèves de 6ème année. Par la barbe de Merlin ! C'est là première fois que notre jeune ami stressait pour une épreuve de magie. Allons bon, il ne s'agit que d'un bref parcours sans grand intérêt. Et puis, Alexandra lui avait dit que ce n'était pas une grande misère non plus. Mais Justin n'arrêtait de pas s'imaginer l'impossible. Affronter un dragon, ou bien devoir pétrifier une horde d'inféris ou contrôler des Strangulos.

    Il se plaça dans le groupe, sa baguette en main et ses bouquins sous le bras. Il écouta les consignes avec grand intérêt. Enfin, le jeune homme entra dans une vaste salle sombre. La Grande Salle qui était réservée pour les BUSES n'était donc plus autorisée d'accès. Le jeune homme se plaça puis sorti un parchemin vierge.


    ÉPREUVE DE DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL
    Justin MONTAIGNE; SIXIÈME ANNÉE; SERDAIGLE


    PARTIE THÉORIQUE

    1. ) Pour ne pas sombrer dans la folie du chant d'un Forcifère, il faut le rendre muet. Pour se faire, il existe le sortilège de mutisme, « silencio ». Celui-ci nous permettra donc de rendre la créature muette. En l'absence de son, nous pouvons leur faire face sans craindre la folie.

    2. ) Le Détraqueur et le Moremplis sont deux créatures maléfiques, toutes aussi effroyables l'une que l'autre. Leur point commun serait d'un point de vu esthétique, rien qu'à leur apparence. En effet, ces deux créatures possèdent une cape noire, et sont toutes les deux des créatures de la mort. On peut aussi rajouter un point essentiel. Pour se débarrasser d'un détraqueur ou d'un moremplis, il faut utiliser le sortilège du patronus.

    3. ) Le sortilège d’Entrave sert à retenir, empêcher et donc ralentir ou arrêter la cible, selon l’intention du sorcier.

    4. ) On peut repousser les Inferi grâce au sortilège d’Entrave et Incendio vu que les Inferi craignent le feu.

    La partie théorique était donc assez simple. Justin suivi le mouvement et se retrouva dehors, face à un parcourt. Il n'aimait pas trop ce genre de pratique, mais il n'avait pas le choix. Le jour de l'examen tu ne peux pas te dire, tient, si je séchais ce cours ? Non, tu dois faire face, même si ça ne te convient pas. Au pire des cas … Il ne s'agit que d'un mauvais moment à passer. Un professeur expliqua aux élèves les consignes et les dangers qui les attendaient. Justin se débarrassa de sa cape de sorcier et retroussa les manches. Il était prêt à tout affronter. Une fois parti, il marcha pendant quelques minutes sans rien trouver. Puis il découvrit quelque chose de terrifiant à ses yeux. Il s'agissait d'une énorme crevasse, dont la profondeur n'en avait jamais encore était égalée. Le jeune garçon déglutit, puis ferma les yeux. Sans s'en rendre compte, il avançait tout doucement, les membres tremblant vers le danger. Il avait réellement peur, même si au plus profond de lui, il savait pertinemment qu'il s'agissait d'un épouventard. Mais oui bien sûr ! Ce n'était qu'un épouventard, tout était dans sa tête, il n'y perdrait pas la vie. Parfois il faut affronter ses démons, se ressaisir et arrêter d'esquiver ses peurs les plus profondes. Justin serra des dents, puis tendit sa baguette magique vers l'immense vide. Il ne savait pas bien en quoi transformer cette chose... Quelque chose de rigolo ? Quelque chose de paisible ? Il prit la deuxième option, puis s'exécuta d'un ton ferme.

    « Riddikulus ! »

    L'immense crevasse se recouvrit très rapidement d'herbe rase, de jonquilles, et de multiples couleurs douces et pâles. Agréable à voir, le préfet des Serdaigle afficha un sourire au coin de ses lèvres, puis passa l'étape sans rechigner sur sa transformation. Il n'était pas plus fier que d'habitude, vu qu'un sentiment de peur intense l'avait envahi quelques secondes auparavant.
    Il continua son chemin et quelques minutes plus tard il tomba nez à nez avec une étrange créature. Les moldus auraient peut -être appelé cette chose un monstre, mais dans le monde des sorciers, elle est bien connu. Le scroutt à pétard semblait n'avoir pas découvert la présence du jeune homme. Il continuait à émettre de grosses étincelles plutôt dangereuses dans son coin, et émettre d'étranges bruits. Justin dévisagea la créature avec curiosité. Hagrid leur avait toujours interdit d'approcher ces créatures, par le simple fait qu'elles soient trop dangereuses. Mais Justin savait comment s'en débarrasser. Il avait lu ça dans un bouquin de la bibliothèque. Ils possèdent une grosse carapace, bien épaisse qui leur permet de ne pas se blesser eux même. Mais leur ventre est aussi mous que du chewing gum ! Le jeune sorcier pointa sa baguette magique lorsque la créature s'ébranla, pour se cambrer en avant. Il le stupefixa et prit la prochaine direction. Au final, ce gros animal n'était si dangereux que ça, il suffit d'être patient et de savoir où viser.
    Enfin arrivé au bord du lac, un professeur attendait Justin. Il avait l'air plutôt sévère et le jeune Serdaigle ne se souvenait pas de l'avoir déjà vu dans l'école. Enfin bon, aucune importance, il enfila les bottes qu'on lui donna et se mis dans l'eau à mi-genou.

    Justin regarda pendant quelques minutes autour de lui et ne vit rien. Il s'attendait bien à voir quelque chose jaillir de l'eau, sinon pourquoi l'avoir demandé d'entrer dans cette vase brunâtre ? Il respira fortement et resta concentré. C'était la clé de la réussite. Soudain des petits bulles firent leur apparition à la surface de l'eau. Puis trois Strangulots sortirent des eaux pour s'agripper aux chevilles. Justin qui fut légèrement surpris par cette attaque, tomba dans l'eau. Les monstres ricanèrent tout en se jetant sur le sorcier. Perdant sa baguette dans la vase, il commença à paniquer. Mais surtout ne pas montrer ses émotions face au professeur qui devait sûrement essayer de comprendre ce qu'essayait Justin pour ce défaire de cette piètre situation. Il tâtonna de ses mains la vase afin d'y retrouver sa baguette. Dans toute cette éclaboussure, ces morsures et ces ricanements difficile de se concentrer. Enfin il retrouva le manche de sa baguette magique et se releva. Les Strangulots tombèrent dans l'eau puis se jetèrent une deuxième fois sur le sorcier. Mais d'une rapidité et d'une justesse éloquente, Justin visa les Strangulots un à un.


    « -Lashlabask ! »

    Une fois mis hors d'atteinte, Justin sorti de l'eau trempé jusqu'aux os. Il avait une sale tête couverte de morsures et griffures, ainsi que les bras complètement entaillés. Il continua son chemin tout en boitant, n'essayant pas de regarder ce que pouvait bien écrire le professeur sur sa feuille. Il trouvait que cette dernière intervention était totalement raté, incapable d'avoir pu maitriser parfaitement cette scène... Enfin Justin est quelqu'un de très peu confiant. Si Alexandra avait été là, elle lui aurait sauté au cou, tout en lui disant qu'il avait bien géré.
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