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Johann Ivanov [En cours]

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Anonymous
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Johann Ivanov [En cours] Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: Johann Ivanov [En cours] Johann Ivanov [En cours] EmptySam 25 Mar 2017 - 23:20


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Johann Ivanov
FICHE DE PRÉSENTATION

Johann Ivanov [En cours] Degrade_contexte-4fcdda4


IDENTITÉ DU PERSONNAGE
Johann Ivanov [En cours] Degrade_contexte-4fcdda4

PRÉNOM(s) & NOM : Johann Klaus Ivanov.
DATE DE NAISSANCE & ÂGE : 17 Mars 1975. Il vient donc de prendre ses 22 ans.
ANNÉE : Johann n'est plus à l'école depuis cinq ans déjà. Mais il a fait ses études dans l'école prestigieuse de Bulgarie, Durmstrang. Il appartenait à la maison Uzem. (La maison des rois.)
ORIGINE * : À son grand malheur, sa famille comporte un moldu dans son arbre généalogique, ce qui fait par conséquent de lui un sang-mêlé.
METIER: Mercenaire officieusement. Rafleur depuis son arrivée en Angleterre.
AUTRE : Il soutient activement le Seigneur des ténèbres et ne s'en cache aucunement, bien au contraire.
BAGUETTE : Baguette en bois de Noyer, cœur en ventricule de dragon, longue de 27,5 centimètres et faisant preuve d'une incroyable souplesse.
PATRONUS : L'oiseau Lyre ou autrement appelé l'imitateur, pouvant reproduire les sons entendus avec une fidélité stupéfiante.

HORS JEU
Johann Ivanov [En cours] Degrade_contexte-4fcdda4

COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CE FORUM ?
DC.
ÂGE IRL : 20 ans.
PERSONNALITÉ ÉVENTUELLE SUR L'AVATAR : Dane Dehaan.
EST-QUE VOTRE PERSONNAGE POSSÈDE(RA) UN POUVOIR SPÉCIAL ? Être un incroyable fanatique en est-il un ?
DÉSIREZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ(E) ? Non merci, je devrais m'en sortir.
AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? :
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TEXTE PERSONNEL (1500 mots)
Johann Ivanov [En cours] Degrade_contexte-4fcdda4


Bulgarie, Décembre 1995


« Messieurs, vous souhaitez une boisson chaude ? Par ce temps, il n'y a rien de tel. », demanda le jeune homme qui venait d'entrer dans le compartiment, interrompant par son entrée remarquée, le discours soporifique auquel s'adonner depuis plus d'une heure Monsieur Dimitrov. D'un mouvement qui se voulait détacher et las, son vis-à-vis de plusieurs années son cadet s'éveilla, détachant son front rendu humide par la buée formée par la respiration du jeune homme, de la vitre. Les yeux encore mis-clos, il observa d'un regard lourd d'un sommeil qu'il avait sérieusement besoin de rattraper, au vu des cernes violacés qui s'étaient formés sous ses yeux pâles, le serveur qui s'était avancé d'un pas supplémentaire, visiblement inquiet par le visage devenu blafard par de longues heures de surveillance forcée du passager. Les iris bleutés passèrent sur les plis froissés d'une chemise blanche, pendant comme un drap sur le corps svelte de leur interlocuteur, dont la cravate vermeille était coincée entre les boutons mal recousus. Aleyxei, lut-il sur le badge qui se balançait à chaque mouvement. Paisiblement, il détailla les traits juvéniles, où sur un menton rond se laissait deviner une faible pilosité qui devait certainement faire sa fierté depuis leur apparition. Les pupilles dilatées sous l'effort pour maintenir un équilibre précaire du plus jeune, interceptèrent celles parfaitement fixes de son client. La pomme d’Adam se tendit, laissant passer un filet de salive et la langue passa rapidement sur les lèvres de cet être, que le châtain lui faisant face, aurait pu qualifier de brebis apeurée, par un prédateur camouflé sous un épais manteau noir, recouvrant un costume taillé sur-mesure. Un sourire joueur étira les lèvres pâles de l'individu, avant que ses jambes ne se croisent dans une posture identique à celle de Dimitrov. Si jeune.

Le coude encore appuyé sur le rebord de la fenêtre, il se redressa, dans le but de faire rouler ses muscles ankylosés par de longues heures de voyage. Les longs cils noirs battirent lentement, chassant de ce simple fait les volutes brumeuses qui s'étaient accumulées dans ses prunelles, offrant ainsi la vision claire d'un ciel en plein été.

Un soubresaut fit tanguer le pauvre garçon au moment de leur rencontre visuelle, qui buta contre le chariot métallique qu'il traînait à sa suite dans le couloir exigu. Une tasse en porcelaine cogna contre le fer du sucrier, envoyant une gerbe de café sur la carafe, faisant grimacer de mécontentement du vieil homme, sur lequel il darda un œil méprisant. « Pauvre sot, vous ne pourriez pas faire attention ! », le réprimanda-t-il, en lissant les plis de son veston, dont les attaches semblaient prêtes à se rompre sous la force d'un ventre bien trop arrondit. « Je suis désolé Monsieur.. », marmonna l'accusé en retour, en essuyant avec maladresse les éclaboussures brunes de son plateau argenté. « Allons Monsieur Dimitrov, un nouvel employé dans la compagnie, ne peut se montrer exemplaire, n'est-ce-pas jeune homme ? », lança l'homme qui accompagnait le vieillard, dont le barbe grisonnante et broussailleuse était désormais malmenée par des doigts aux ongles jaunis et crasseux des biscuits qu'il ingurgitait depuis le début du trajet. La voix de baryton de l'inconnu,au léger accent russe presque imperceptible, fit froncer les sourcils fournis du Russe, avant que les joues rouges et rondes ne se contractent dans un rictus, que l'on pouvait apparenter à un sourire. Les dents tachées par une consommation excessive de caféine, cessèrent d'être cachées par des lèvres gercées, sur lesquelles étaient collées des miettes blondes. Un rire gras retentit dans le silence qui s'était fait depuis de longues minutes, faisant de nouveau sursauter le serveur, dont les mains tremblantes n'échappèrent pas à son sauveur.

« Vous avez raison mon cher Ivanov. », il tapa dans ses mains boudinées, quémandant une boisson chaude. Celle-ci s'y déposa, non sans tapisser les ongles sales et rongés de gouttes de café brûlant. Un tremblement secoua les membres de Dimitrov, sous le regard indifférent d'Ivanov, qui se releva pour se saisir de la carafe remplie du liquide brun, dont il se servit à son tour une tasse. « Tu ne sers définitivement à rien ! », l'injonction fût ponctuée par le bruit sec, d'une main claquée sur la joue du maladroit. Les lèvres fines d'Ivanov se trempèrent dans le breuvage, tandis que dans son dos, retentissaient les sanglots incontrôlés du gamin. Avec lenteur, il avala une gorgée d'Arabica, ne grimaçant aucunement à cause de l'amertume. Un corps chuta. Les pleurs contrôlés redoublèrent d'intensité, avant qu'un débris de verre ne s'échoue près de son talon. Un long silence s'en suivit, uniquement entrecoupé de gémissements de douleur, qui habituellement auraient ravit Ivanov. Un soupir lui échappa, emprunt d'une lassitude et d'un agacement certain. Une de ses mains, aux longs doigts si fins, que l'on aurait pu le penser musicien au premier abord, remonta le long de son menton rasé de près, pour finalement s'échouer sur son front. L'une de ses mèches à la blondeur terne sous les rayons blafards des néons du train qu'ils avaient empruntés avec Vlad Dimitrov, il y a de cela trois heures. Avant cela, il n'aurait jamais imaginé son pays natal aussi vaste. Sa main s'engouffra bientôt dans sa chevelure blonde cendrée, comme il en avait l'habitude dans des moments où le stress était palpable, où que l'irritation montât le long de ses entrailles, pour venir étreindre sa gorge. Un nouveau coup fut porté, suivit d'un hoquet, d'un cri s'étranglant dans une gerbe de bile, dont le jeune épargna les narines des deux occupants du compartiment, fort heureusement. « Incapable. », la voix grave de Dimitrov cingla le pauvre homme couché à plat ventre, comme le ferait le vent sur une branche trop sèche. Quand bien même, il ne le voyait pas, Ivanov pouvait sentir la peur lancinante, faisant vibrer les membres du martyr. Il pouvait entendre son cœur battant la chamade sous une panique, une terreur, qu'il n'avait certainement jamais connue jusqu'ici. Sous les doigts gras du criminel, il ressentait pour la première fois, ce que les gens appelaient à tort : la peur. Celle qui clouait sur place et que le châtain avait vu naître dans de nombreuses prunelles, pour finalement admirer l'extinction progressive, de la lueur qui faisait d'eux des êtres vivants. Sa tête se pencha sur le côté, laissant choir des fils cendrés devant ses yeux clairs. Pathétique

« Tu devrais mourir comme le chien que tuAllons, calmez-vous, Monsieur Dimitrov. », l’interrompit le plus jeune, en reposant le récipient sur la soucoupe blanche prévue à cet effet, prenant garde à ne renverser aucune goutte de son breuvage. « Me calmer ? Je ne tolérerai pas une seconde de plus – nouveau coup, cette fois-ci de talons contre l'abdomen, produisant un nouveau couinement- que cet impertinent me manques de respect. ». Avec des gestes emprunt d'une profonde paresse, il fit face au spectacle qui s'était jusque-là déroulait dans son dos. Ne s'attardant qu'à peine une demie-seconde sur le corps aussi animé qu'une marionnette dont on aurait coupé les fils, pour se concentrer sur les débris éparpillés sur le sol inégal du wagon qu'ils occupaient, puis sur le visage tordu dans une grimace d'une cruauté, qu'il n'avait entraperçu que chez peu de personnes, sorciers et moldus confondus. Méticuleusement, il ramassa l'un des morceaux tranchants de la main gauche, le coinçant entre son majeur et son index. « Calmez-vous, Monsieur Dimitrov. » , l'intima-t-il une seconde fois, en faisant un pas dans sa direction, ses talons frôlant les jumeaux de son arme de fortune. « Vous n'avez pas à me donner d'ordre Ivan- », sa phrase se termina par un gargouillis de surprise, qui fit fleurir un sourire que l'on pouvait qualifier de doux, sans connaître la nature d'Ivanov. Les yeux globuleux du tortionnaire suivirent le regard bleuté de son vis-à-vis, descendant le long d'un bras fin, malgré l'épais manteau qu'avait enfilé le jeune homme avant leur départ. Il continua son chemin jusqu'à une main d'une pâleur diaphane, tenant entre deux doigts d'une finesse artistique, un morceau de porcelaine affûtée. « Mais qu'est-ce que.. ? Ivanov ? » , le sourire de celui-ci s'accentua, avant qu'il ne dépose son autre index sur sa bouche, comme le ferait un parent face à un enfant bruyant. « Chuuut. Je vous ai demandé de vous calmer, nous n'allons tout de même pas jouer au roi du silence Monsieur Dimitrov ? L'un comme l'autre, avons dépassé l'âge. » , il augmenta la poussée sur la gorge du vieillard, qui leva ses mains caleuses et bouffies, en direction du plafond, en signe de reddition. « A moins, que vous ne vouliez que votre sang ne rejoigne le café que votre colère a envoyé sur les banquettes ? ». Une seconde s'écoula. Suivit d'une vingtaine d'autres, durant lesquelles Dimitrov se dandina sur place, le menton relevé par la pression exercé sur sa carotide. Il pouvait le sentir faiblir sous sa main, respirer comme un bœuf, transpirant de peur et implorant sa pitié d'un œil vitreux. Minable.

« Je blaguais. », il détacha la pointe de la chaire tendre, pour porter sa main à sa poitrine, secouée d'un rire qu'il tentait de contenir. Ses lèvres se pincèrent pour tentait de freiner l'amusement qui s'était emparé de son être, quand il avait admirer l'être abject qui s'était plié à sa volonté. En vain. Car un éclat de rire, franc et spontané, s'échappa de lui. Faisant ressortir ses pommettes saillantes et briller de joie ses saphirs, rendant son visage plus juvénile qu'il ne l'était en réalité. « Vous.. - Il toussa pour reprendre contenance, écartant d'un même mouvement le col de sa chemise- Vous m'avez bien eu Johann. ». Le rire de Johann, puisque tel était son prénom, redoubla d'intensité, agitant son corps frêle de spasmes d'hilarité. Un son grave, qui aurait pu s’apparenter à un éclat de rire tel que le siens, s'il n'avait pas été forcé et nerveux, finit par se joindre à lui. Ce n'est que lorsqu'une plainte parvient à ses oreilles toujours attentives, provenant de ses pieds, ou tout au moins de la chose y gisant, qu'il s'arrêta presque brusquement. Son visage revêtit le masque impassible que l'on lui connaissait si bien depuis son enfance. « Tu as mal ? », demanda-t-il d'une voix tant doucereuse que curieuse. Son genou se posa sur la moquette bordeaux brodée d'or. Un grognement lui répondit. D'un geste nonchalant, il sortit un mouchoir de la poche intérieure de sa veste, caressant subrepticement le schlass s'y trouvant. Avec le tissu blanc, il empoigna l'une des mèches blondes d'Aleyxei, pour découvrir un visage tuméfié et ensanglanté. Il fixa un instant l'unique œil ouvert, empli d'une rage et d'une crainte sans nom. « Voyez-vous Monsieur Dimitrov, j'aime le travail bien fait.. », il laissa sa phrase en suspens, le temps de se saisir d'un deuxième linge, pour venir essuyer la larme de sang coulant de la paupière gauche du jeune homme. « Et ceci, n'en est certainement pas. », pour preuve, il pointa du menton les tâches de café tapissant la banquette rembourrée qu'il avait occupé un instant plus tôt. Une fois le liquide écarlate disparu, il relâcha avec une douceur que l'on pouvait qualifier de chirurgicale, la tête pendante du blessé, de sorte à ne pas occasionner de blessures supplémentaires. Dans un même mouvement, sa main droite, tenant toujours un des mouchoirs (celui étant resté intact), migra jusqu'au col de chemise du plus jeune, pour l'aider à se relever, tandis que son autre main, protégée par le tissu devenu rouge, se posait sur le bras douloureux.

« Aleyxei, c'est bien cela ton prénom jeune homme ? », il attendit qu'il approuve.« Ne me tuez pas, s'il vous plaît ... », l'implora le serveur, d'une voix chevrotante. « Je ne vais pas te tuer Aleyxei, mais pour ça, il va falloir que tu fasses quelque chose pour moi. Tu comprends ce que je dis ? », Johann le positionna à genoux, de sorte à ce qu'il le regarde droit dans les yeux, tout en parlant d'une voix douce et avenante. « Oui, je comprends, mais.. - Bien, dans ce cas, tu vas dire à ceux qui te verront dans cet état, que tu es tombé en apportant un café à l'un des passagers. Une secousse du train qui t'a fait trébucher sur ton chariot, une tasse t'ayant entaillé le front. Monsieur Dimitrov et moi-même .. - Il pointa son acolyte d'un signe de tête- t'avons aidé à te relever. Maintenant, tu vas aller dans le compartiment qui vous est réservé, pour ne plus en bouger jusqu'à la prochaine escale. Si jamais l'on te pose la moindre question, tu répondras exactement ce que je viens de t'énoncer. Est-ce suffisamment clair ? Alors, que t'est-il arrivé ? », il releva le visage du garçon, dont les épaules s'étaient voûtées au fur et à mesure de son explication, pour absorber jusqu'à la moindre parcelle de peau de sa face. Le bleu des yeux d'Ivanov capta celui plus foncé de son interlocuteur, dont le corps fut pris de convulsions à mesure qu'il semblait prendre conscience de la signification profonde des paroles tout juste prononcées. Si la chaleur faisait briller le visage du châtain, ainsi que sa voix grave, c'était bien une froideur polaire qui faisait luire, comme de la neige en plein soleil, les prunelles du Bulgare. Il faisait parti de cette caste de gens, dont ses parents lui avaient dit tant de mal, que de bien, par peur, certainement. « Alors Aleyxei ? Tu sais, ma patience n'est pas infinie. ». Un sursaut manqua de le faire tomber sur le dos, avant qu'il ne s'humecte les lèvres, dans l'espoir, certes insuffisant, d'oublier sa gorge sèche et la douleur vrillant chaque endroit de son corps. « Je … - sa voix se brisa, déclenchant un nouveau sourire de la part de ce qui semblait-être à ses yeux, présentement un loup. Un prédateur d'une faim insatiable.- Je suis tombé sur mon chariot à cause d'une secousse, m'entaillant le front avec l'une des tasses qui s'est cassée sous le choc. Vous et votre ami m'avaient relever bien gentiment. Et maintenant, je vais aller dans le compartiment réservé aux serveurs jusqu'à la prochaine escale. J'ai bon ? S'il vous plaît, ne me faîtes pas de mal..», le supplia le pauvre blondin, les larmes aux yeux, qui gesticulait difficilement à présent, pour échapper à la poigne d'acier du tueur qui lui faisait face. Un tueur. Un meurtrier de sang-froid, il en était certain. Si malléable.

« Parfait. », lui répondit Johann, en bondissant sur ses pieds, tendant sa main droite, toujours protégée par le mouchoir, en direction de la marionnette qu'était devenu en si peu de temps, à moins qu'il le fût depuis sa naissance, comme beaucoup de personnes en définitive, le jeune homme. Maladroitement, celui-ci s'en saisit, pour se mettre au niveau de la personne qu'il devrait appeler pour la prochaine heure à venir « Son sauveur. ». « Quelle est notre prochaine escale ? », lui demanda le Bulgare, en déposant le mouchoir dans la carafe encore pleine de café, le faisant de nouveau ainsi sursauté. « Has-Haskovo Monsieur ... », lui répondit-il péniblement, avant d'enchaîner d'une voix rapide, « Puis-je y aller ? ». Se saisissant de la tasse qu'il avait délaissée, Ivanov prit une gorgée salvatrice, ne bronchant pas en constatant qu'il avait hélas refroidi. « Bien, au plaisir de recroiser ta route dans ce cas. », il ponctua sa phrase d'un sourire délicat, en ouvrant du plat de la main la porte coulissante qui s'était refermée peu après qu'il ne soit servit son breuvage, laissant le chariot dans le couloir étroit séparant les compartiments de la première classe. Sans demander son reste, il prit ses jambes à son cou, emportant avec lui, le meuble à roulettes sur lequel il allait prétendre avoir trébuché. « Nous ne sommes plus qu'à quelques heures de notre destination Monsieur Dimitrov. », lança le châtain, en faisant coulisser sa baguette le long de sa manche droite. Un applaudissement retentit, forçant Johann à détacher son regard des tâches infâmes qu'il allait devoir faire disparaître. Il pencha la tête devant l'étrange numéro se déroulant devant lui, un de ses sourcils s'arquant. Sur la banquette qui lui était réservée, Vlad Dimitrov s'agitait, ses bras, aux mains gonflées se tapant à un rythme continu. « Alors là, je dois vous avouer mon cher Johann, que vous m’époustouflez. », lui dit-il en arrêtant la chorégraphie qu'il entreprenait, pour le bien des yeux du plus jeune. « Et dîtes... », Johann agita sa baguette et d'un mouvement de poignet habile, nettoya les résidus qui avait provoqué chez lui, un vif agacement. « Les mouchoirs, c'était pour éviter de laisser vos empreintes sur lui ? Vous les mercenaires, faîtes souvent cela ? ». Il reprit sa place initiale, sa baguette d'un bois foncé tapant à un intervalle régulier sa cuisse, tandis qu'il reprenait une lampée de café froid. « Mes empreintes, vous dîtes ? Non, c'est uniquement parce qu'ils me dégoûtent. », répondit-il d'une voix neutre, comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle au monde. Il observa les yeux bruns de client s'agrandir, avant de se rétrécir comme ceux d'un rongeur. « Les moldus vous dégoûtent ? Comme je vous comprends. Ce ne sont que des rats. », son air suffisant, tout comme la façon dont il bomba le torse, fit légèrement ricaner le mercenaire. Des rats. Certes. « Nous sommes d'accord dans ce cas. », conclu le jeune sorcier d'un ton badin, avant de laisser le liquide couler une fois de plus le long de sa trachée. Influençable.

***

Vide. Vérité. Deux mots-clés pour réussir. Un rite d'initiation, c'était ainsi que son père l'avait nommé. Une simple épreuve, où il devrait dire la vérité, quand bien même, elle n'était pas bonne à dire. Vide. Il l'était, et ce, depuis que la potion avait fait son effet. Ses paupières se fermèrent un cours instant, avant qu'une voix grave lui ordonne de les soulever. Il obtempéra, regardant, sans pour autant le voir réellement, son nouvel interlocuteur. Sa bouche s'ouvrit, mais aucun mot n'en sortit. Il n'y était pas invité. Vide. Conscience endormie par un liquide transparent, qu'il allait devoir apprendre à fabriquer, quand il atteindrait l'âge recommandé. L'homme attrapa une feuille, suivit d'une plume. « Nous pouvons commencer. », lança-t-il autour de lui, plus que pour le jeune garçon. Les mains le long du corps, il se laissa guider au centre de la pièce mal éclairée. Ses poings encore couverts ecchymoses se crispèrent imperceptiblement, avant de se détendre, comme le reste de ses muscles.

- Ton nom complet.
La réponse ne se fit pas attendre, et sans qu'il ne le contrôle réellement, il ouvrit la bouche.
- Johann Klaus Ivanov.
- Quelle est ton arme favorite ?
- Un couteau.
- A ton avis, quel serait l'endroit idéal où le planter, pour tuer quelqu'un rapidement ?
- Entre deux côtes pour viser le cœur.
- Un contrat doit-il être rempli, en dépit de ta propre vie ?
- Oui.

Le temps s'écoula, lentement et le schéma fut toujours, inlassablement le même. Une question posée, exigeant une réponse directe et spontanée. Son esprit embrumé par une potion que son jeune âge ne lui permettait pas de dompter, il s'endormit, préférant l'oubli de ce moment, à un souvenir perpétuel, certaines questions lui échappant comme du sable l'auraient fait entre ses doigts. Vide. Il cligna des yeux, quand la conclusion sonna à ses oreilles. « Infiltration. »


***

Ayant retrouvé le confort relatif d'un coussin moelleux, Johann s'autorisa un soupir, en refoulant le souvenir qui était venu l'assaillir comme un loup l'aurait fait sur un mouton. Un délicat sourire étira ses lèvres, tandis qu'il posait son regard sur l'extérieur. Le paysage distordu par la vitesse du train, permettait néanmoins de discerner la couleur brune d'un arbre ayant perdu ses feuilles, ou le blanc virginal d'une neige tout juste tombée. La fraîcheur de la tasse posée contre sa lèvre inférieure, lui envoya un frisson qui monta le long de sa colonne vertébrale. Contrairement à son homologue, qui grinçait des dents, en râlant après un temps nuageux habituel dans cette région du pays, il appréciait la neige et le froid mordant le clouant sur place durant de longues minutes, quand le matin, il se risquait à la frôler d'un talon découvert. Son pouce passa sur la gravure du pommeau de sa baguette, dont il retraça les contours avec douceur, y trouvant un certain réconfort. Une fleur de Lys. Elle lui rappelait sa mère, restée au manoir qu'occupait sa famille. D'Eva Ivanov, il ne tenait que les yeux et deux prénoms d'une consonance tout sauf bulgare. C'est d'ailleurs ce que remarqua l'homme face à lui, dont les joues avaient repris une couleur plus humaine. « Johann, votre prénom n'est pourtant pas Bulgare, n'est-ce-pas ? Allemand si je ne me trompe pas. », il sortit un cigare de la boîte en bronze qu'il gardait dans la poche de son veston à carreaux, qui n'était pas sans rappeler les motifs se trouvant sur les kilts écossais, il alluma le bout d'un simple coup de baguette. Le mercenaire esquissa un sourire énigmatique, avant d’acquiescer paresseusement, son index caressant la hanse de sa tasse. « Allemand, c'est exact. Je le suis du côté de ma mère, Bulgare du côté de mon père. Et vous-même ? Russe, c'est bien cela ? », répondit-il d'une voix faussement enjouée, en reposant le récipient désormais vide à ses côtés. Si Eva était un sujet qu'il abordait avec un calme olympien, et ce, malgré le passif qu'ils entretenaient dorénavant. Il n'en était pas de même concernant l'homme lui ayant transmis son nom de famille, par un mariage que le garde du corps de Dimitrov, savait arrangédepuis la naissance. D'un geste presque nerveux, il porta son pouce à une bague se trouvant à son index droit. Une chevalière pour être exact. Il apprécia la douceur de l'argent, passant délicatement sur l'irrégularité située au milieu de l'anneau. Si lâche.

***

« Mère, ne vous êtes vous, jamais, demandez pourquoi ? Pourquoi le monde tourne de cette façon ? Pourquoi nous sommes, finalement ce que nous sommes ? », le jeune homme, tout juste sorti de Durmstrang, tourna son visage blafard couvert de rouge en direction d'Eva Ivanov, qui se laissa tomber contre la chambranle de la porte, le corps secoué de spasmes, laissant tomber sur le parquet la bouteille de vin qu'elle avait été cherché il y a de cela une heure dans la cave. Sous son regard vide et dénué du moindre regret, il suivit le parcours des larmes qui sillonnèrent sur les joues d'une pâleur convenant parfaitement aux poupées de porcelaine, qu'elle aimait collectionner depuis sa plus tendre enfance. « Pourquoi mère, suis-je ainsi ? », essaya-t-il, en portant une main recouverte d'un liquide poisseux sur sa poitrine, laissant sur sa chemise blanche une longue traînée écarlate. Les mains de sa mère remontèrent sur sa bouche, dans le but d'en étouffer un cri perçant, emprunt d'une terreur et d'un effroi sans pareils. Elle n'osa laissait ses prunelles bleutées dériver vers le fond de la pièce, baignée dans l'ombre, de peur d'y apercevoir le visage décharné de son défunt époux. Les lèvres fines de Johann se mirent à trembler, se relevant en un sourire maladroit, avant qu'une unique perle salée ne roule jusqu'à son menton. Il ouvrit la main, qu'il avait jusque-là gardait hors de la vue de l'allemande, dont les jambes se dérobèrent à la vision de l'objet qu'il lui montra presque fièrement. Au creux de sa paume, trônait un doigt, un index pour être précis, coupé par elle ne savait quoi, où se trouvait encore une bague. Une chevalière, dont le dessus ouvert, se referma pour laisser luire les armoiries des Ivanov. Une rapière, où grimpait une araignée. « Pourquoi mère ? Pourquoi ? » Pourquoi suis-je un monstre ?

***

« Johann ? Vous m'écoutez ? », la question le ramena sur Terre, l'arrachant brutalement à un souvenir qui avait forgé son patronus quelque temps après. La mort d'un être qu'il n'aurait pu qualifier autrement qu'abjecte. Lentement, il cessa de retracer la rapière présente à son doigt, pour venir placer sa main sur sa cuisse, sur laquelle il pianota mollement. « Je vous écoute, Monsieur Dimitrov. », répondit-il nonchalamment, en rangeant sa précieuse baguette dans sa manche, avant de joindre ses mains sur ses genoux. « Vous me sembliez dans vos pensées. », lui dit le vieil homme en recrachant un large nuage de fumée, qui vint caresser les traits du bulgare, dont le nez ne se retroussa aucunement sous l'odeur agressive. « Aucunement. », sur cette affirmation, la conversation reprit de plus belle, clôturant ce qui semblait-être un sujet à éviter. « Je vous disais donc, que vous devriez venir visiter Omsk, si ce n'est pas déjà fait, bien entendu. », il reprit une nouvelle bouffée de ce tabac si particulier et le recracha après l'avoir savouré longuement, sous l’œil dubitatif du plus jeune. Après tant d'années passées au milieu des soirées mondaines, les vêtements s'imprégnant d'une odeur de tabac provenant d'un riche commerçant de La Havane, il ne cernait toujours pas l’engouement que cela pouvait susciter. Quel était l'intérêt de détruire un corps que les premiers sorciers, ou n'importe qui d'autre, s'étaient acharnés a créer avec tant d'entrain ? L'oubli.

***

Vide. Le vide, paradoxalement bienfaiteur et pourtant source d'un tourment sans mesure. Il était des moments, où l'on préférait le noir le plus total, à une clarté aveuglante. Un moment de repos, à une conversation animée. Ou encore, les gestes, bien que violents, à une parole que l'on est dans l'impossibilité de prononcer. D'un geste douloureux, le jeune homme de dix-neuf ans plaqua sa main couverte d'ecchymoses et de sangs coagulés, sur ses paupières toujours fermées, dans le but de préserver ses yeux devenus sensibles de la lumière filtrant au travers des volets. Il caressa de ses longs doigts, les cernes bleutés qui ne l'avaient plus quitté. Allongé sur le parquet jonché de débris de verres brisés, et de tissus imbibés de rouges, il laissa retombé son bras fraîchement bougé, comme si toute force l'avait abandonnée. Ses phalanges claquèrent durement sur le sol, ne déclenchant qu'un tressaillement sur les traits impassibles de Johann. Il pinça des lèvres, faisant perler une goutte écarlate, provenant de la coupure s'y trouvant. Celle-ci, roula le long de son menton, se mêlant à la sueur qui faisait briller le visage d'une pâleur cadavérique, pour venir s'échouer sur le col de la chemise blanche. Plus par gêne, que par réel intérêt, il amorça le même mouvement que précédemment et passa le bout de son pouce, le long du sillon, non sans que son index ne vienne frôler l'une des nombreuses blessures qui maculaient son visage, auparavant si juvénile. Les souvenirs qu'il avait sciemment occultés de sa mémoire, le fouettèrent avec la fraîcheur d'un vent d'hiver, le glaçant jusqu'aux os. La trahison. La peur. La douleur. La colère. Le manque. Ses poings se serrèrent, faisant éclater les plaies à vif. Mû par un énervement soudain, il sauta sur ses pieds, balayant la nausée qui manqua de franchir sa bouche d'un simple revers de main, titubant d'avant en arrière, dans le but d'acquérir un équilibre qui se voulait convenable. Il ne réussit tout au plus, qu'à se courber, ses mains sur ses genoux pour ne pas retomber, la bile remontant le long de sa trachée. Le froid qui l'avait attrapé, redoubla d'intensité, le tétanisant presque sur place. Presque, puisque ses membres furent secoués de spasmes incontrôlés, qui le firent poser un genou à terre. La respiration rauque, le front recouvert d'une pellicule brûlante, il inclina la tête, ses paupières se refermant instinctivement.

« Johaaaann. », l'appela une voix grave, chantant son prénom. Les dents serrées, il se releva brutalement, ses yeux se braquant sur le mur blanc lui faisant face. Dans l'obscurité relative, il discerna son ombre se reflétant sur celui-ci, dansant pour venir se superposer à la commode. « Johaaaann. », Ivanov tourna la tête dans toutes les directions, avant de se saisir du couteau qu'il gardait à sa ceinture. Il le braqua devant lui, inclinant son buste à gauche et à droite. « Tu es mort ! Je t'ai tué enfoiré ! Tu ne me toucheras plus ! C'est fini ! », hurla-t-il en retour, en tranchant le vide à ses côtés.Le souffle erratique, il laissa tomber l'arme à ses pieds, dont le cliquetis métallique résonna à ses oreilles, avec la force d'une cloche sonnée à quelques centimètres de son oreille. Par réflexe, il abattit ses mains sur ses tympans, essayant d'une pression ferme, de dissiper le bourdonnement qui s'était manifesté à la suite de la voix, qu'il avait assimilé à celle de son père. « Tu es mort.. Je t'ai tué.. Tu es mort.. Je t'ai tué... », psalmodia-t-il d'une voix éteinte, vidé du peu de force qu'il lui restait. Johann allait se laisser tomber au sol, une fois de plus, quand la porte heurta l'étagère se trouvant non loin, renversant le peu de bibelots, que sa rage n'avaient pas encore atteint. Il força sur ses yeux, qu'il avait bien du mal à garder ouverts, pour tentait de reconnaître le visage de la personne ayant fait irruption dans son appartement. Une nouvelle nausée le prit, le forçant à baisser la tête, ses mains migrant sur son ventre, pour recracher le reflux acide qu'il avait retenu jusqu'à présent. La douleur provoquée par la brûlure, lui arracha un gémissement, dont le sens était, pour l'heure, impossible à déchiffrer.

« Jo'.. », essaya l'inconnu, qui n'en était plus un, quand le surnom fut énoncé. Jo. Un diminutif que son géniteur n'affectionnait aucunement, et ce, depuis son obtention, ce qui n'avait finalement qu'encourager les deux jeunes hommes à le prononcer le plus souvent possible. « Vik.. », marmonna le châtain pour réponse, en se reculant, pour se laisser choir sur le canapé. Vik. Viktor. Son cousin. Fils de la sœur de son père, il était presque certain, et ce, depuis leur rencontre au cours d'un entraînement organisé au sein de la famille Ivanov, qu'ils allaient se détester, tout au moins du côté du plus jeune des deux enfants. Johann, fils unique, n'était pas ce que l'on pourrait appeler pour autant un prince, comme il aurait pu pourtant l'espérer. Pas de couronne dorée, seulement celle recouverte d'épines, lui offrant les traits d'un martyr, que l'on devait montrer comme un trophée, ramené d'une chasse particulièrement sanglante, au milieu d'une réception. De huit ans, son aîné, Viktor Ivanov, était déjà très tôt considéré comme un prodige, et ce, par ses deux parents. Pas spécialement adoré pour autant, il se contentait de la place de second que l'on lui accordé, l'ordre de naissance ayant eu un impact sur toute son enfance et adolescence. Il fut le premier au courant des agissements de son oncle, qu'il tenta d'arrêter à deux reprises, et sans que son cousin, qu'il avait appris à considérer comme un troisième frère, ne l'apprenne. L'école pour l'un, les missions pour l'autre, ils n'eurent d'autres choix que de s'éloigner progressivement. Si loin, que Viktor craignait de ne plus l'atteindre. « Qu'est-ce que tu fous là ? Les coups que tu m'as foutus n'ont pas suffit ? Tu veux qu'on remette ça Viktor ? », déclara hargneusement le plus jeune sans le moindre préambule, d'une voix enrouée, en empoignant un morceau de verre brisé, provenant sans doute de l'une des fioles traînant sur la table, pour venir le coincer entre ses doigts. « Tu vas arrêter ce petit jeu Johann. Est-ce que ça t'amuse de te mettre dans cet état ? Il faut bien que quelqu'un t'arrête. », lui répondit son vis-à-vis d'un ton las, en avançant, la lumière s'allumant à son passage, aveuglant le jeune Ivanov. « M'arrêter ? Mais qu'est-ce que ça peut te foutre ? Je fais ce que je veux de mon corps Viktor, tu n'as pas à me dicter ma conduite, comme mon bâtard de père ! - il hurla cette phrase, levant son bras, menaçant- Tu veux que je te tue toi aussi ? », la rage faisait vibrer ses yeux clairs, qu'il dardait sur, ce qu'il voyait pour l'heure comme un ennemi, un traître. La douleur qu'il avait enterrée sous d'importantes doses de potions, servant habituellement à anesthésier les malades lors de leurs soins, resurgit, palpitant dans ses veines. Les épaules larges de Viktor fléchirent sous la colère de son « frère », ses yeux ambrés se posant sur les diverses fioles vides, puis sur le corps frêle. L'une de ses mains passa dans ses cheveux frisés, qu'il caressa dans le but de freiner la progression de la migraine à laquelle il savait qu'il n'échapperait pas, s'il s'obstinait sur cette voie. Après tout, qui était-il pour forcer la main, à cet être ayant perdu toutes consistances à la suite du meurtre qu'il avait lui-même perpétré ? Viktor releva les manches de sa chemise et détacha à l'aide de son index et de son annulaire la montre à gousset se trouvant sur son gilet. Il l'enclencha, puis la posa sur une des commodes présentes dans la pièce. « Deux minutes. Je m'occupe de ton cas en deux minutes... CHRONO EN MAINS ! »

Lévine, c'était à cause de lui, en partie, que Johann se droguait. Viktor était certain que c'était l'ami de son cousin qui l'avait conseillé... Un ami. Il fallait l'arrêter, arrêter Johann avant qu'il ne sombre complètement, arrêter Lévine avant qu'il détruise la Maison. Johann serrait les poings et les dents, près à, sans doute, l'attaquer à nouveau. Viktor soupira, puis fit demi-tour, s'arrêtant à la porte. « Si tu touches encore à une fiole de la réserve, Johann, je te brise les deux bras. Je préfère te tuer moi-même plutôt que te regarder te suicider lentement. » Il laissa là, hagard, le jeune homme, qui murmura son nom et essaya d'attraper l'ombre de l'homme qu'il considérait comme un frère, avant que ses yeux ne se ferment, l'Ivanov sombrant lentement dans l'inconscience à cause des trop nombreuses drogues ingurgitées et des blessures causées par l'affrontement.


***

« Vous ne m'écoutez vraiment pas, Monsieur Ivanov. » Johann secoua légèrement la tête, ses yeux se plongeant dans ceux de son client, face à lui. « Non, en effet, je ne vous écoute pas. » Sans se soucier du regard outré que lui lança le fumeur, le bulgare sortit sa montre avec lenteur, observant rapidement où se situaient les aiguilles. 20 heures 32. Il restait encore une bonne heure avant leur arrivée, une belle heure de torture mentale à écouter palabrer le riche sur une vie qui ne l’intéressait aucunement. Lévine voulait sa peau pour lui envoyer de pareils contrats où voulait-il simplement le rendre chèvre avant son arrivé en Angleterre ? Un soupir, puis Ivanov tourna son regard vers l'extérieur, observant le paysage défiler devant ses yeux sans plus faire ne serait-ce qu'attention à son client. Il voulait bien se montrer courtois en temps normal, surtout que l'homme lui promettait une belle somme de galions, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Pas une fatigue physique, le blond étant bien trop entraîné pour ne pas supporter un long voyage en train, mais bel et bien mental. Après tout, se servir des transports moldu en compagnie d'un homme qui se pensait intouchable était fatiguant. « Pourquoi ne pas avoir transplané, au lieu de voyager ainsi, Monsieur Dimitrov ? » Le rougissement des pommettes de l'homme ne passa pas inaperçu, alors que Johann se retournait à nouveau vers lui. « Je ne sais pas transplaner... » Faible.



Dernière édition par Johann Ivanov le Lun 17 Avr 2017 - 0:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Johann Ivanov [En cours] Johann Ivanov [En cours] EmptyMar 11 Avr 2017 - 17:10

Bonjour.

Etant en vacances depuis peu, je trouve moins le temps de continuer. Ça devrait se tasser d'ici peu, mais dans le doute, ne mettez pas la fiche en attente s'il vous plaît ! Merci d'avance, des bisous !

Merci de nous avoir prévenu Johann Ivanov [En cours] 1902676879
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MessageSujet: Re: Johann Ivanov [En cours] Johann Ivanov [En cours] EmptyMer 24 Mai 2017 - 22:40

À la demande d'Abigail, je déplace son DC dans les fiches en attente.

Préviens-nous si tu comptes reprendre cette fiche pour que je la déplace à nouveau dans les fiches actives. :)
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