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[Décembre 97] Do you ponder the manner of things ?

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Rohan E. O'Quinn
Rohan E. O'Quinn
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MessageSujet: [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? EmptyMar 1 Mai 2018 - 12:36


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Rohan était d’humeur sombre depuis qu’il avait de nouveau franchis le portail de Poudlard. S’il avait su qu’il n’allait pas rester indéfiniment infiltré en tant que barman à La Tête de Sanglier, il aurait toutefois apprécié ne pas avoir à refouler les planches de l’école de sorcellerie du Royaume-Uni. Il savait en fait que tout cela allait compliquer bien des choses. Il savait qu’il n’y avait, à présent, plus de doute à son sujet. Il était mangemort, et l’avait toujours été. A présent, tout le monde le savait, et Scarlett ne pourrait certainement pas passer outre tout cela. Leur petit cinéma respectif n’avait plus lieux d’être, puisqu’en quittant son comptoir à Pré-au-Lard, en découvrant ce tatouage qu’il avait sur le bras, Rohan abandonnait tous ces secrets. Et, il fallait bien l’avouer, tout cela l’inquiétait un peu. Avait-il raison ? Faisait-il le bon choix ? Le mot choix était évidement un bien grand mot, il n’avait plus le choix depuis un certain temps, seulement une illusion. Tout cela ne l’avait jamais embêté auparavant, mais les choses avaient changé, pour le bien ou pour le mal, il n’en savait rien. Il savait simplement que le Rohan d’avant n’existait plus, et maintenant qu’il était renvoyé au milieu de « l’action », tout cela pouvait lui apporter des problèmes, des gros problèmes.

Rohan ne laissait cependant rien transparaître, il était bon menteur et avait, avec le temps, appris à s’adapter à chacun de ses interlocuteurs pour ainsi leur dire ce qu’ils avaient envie d’entendre. Les Carrows ne lui avaient donc pas cassé trop les pieds. De toute façon, Rohan ne leur devait rien, et la voix d’Alecto lui vrillait tellement les oreilles qu’il n’aurait absolument aucune hésitation à lui ordonner de la fermer. Il n’était pas l’un de ces élèves facilement impressionnables qu’il croisait à chaque détour de couloir. Et ces couloirs, d’un nombre impressionnant, Rohan avait pris la curieuse décision de les explorer de nouveau. S’il voulait être efficace, il devait avoir le plan du château en tête, et s’il l’avait eu pendant ces études, les choses avaient bien changée depuis, de son côté, surtout.

Rohan poussa la porte de la galerie des armures, il avait toujours aimé cet endroit : mystérieux, angoissant, et vu le nombre d’heure qu’il avait passé à astiquer les pièces métalliques de chaque panoplie savamment exposée ici, il ne pouvait que s’y sentir chez lui. Evidemment, ce lieu n’avait rien de chaleureux comme pouvait l’être les cuisines du château, mais il ne comptait pas laisser son micro-instinct Poufflien reprendre si rapidement le dessus. Lui qui s’était efforcé de sortir de cette case dans laquelle on l’avait mise à 11 ans, semblait maintenant prêt à y retourner à grandes foulées. Il s’arrêta un instant devant une armure, l’une des plus anciennes, et lorsqu’il reprit sa marche à travers la galerie, senti un regard sur lui. Il se retourna : ce n’était ni une armure, ni une présence humaine, mais la chatte maintenant bien âgée du concierge. « Cet animal devrait être mort depuis bien longtemps.. » soupira-t-il, avant de se retourner et de tombez nez à nez – ou plutôt ventre à nez – avec le propriétaire de l’animal. « O’Quinn ! » s’exclama Rusard, de sa voix toujours aussi désagréable. « Rusard. » siffla Rohan. Il n’avait jamais aimé le concierge, et ne l’aimait toujours pas, et ce même s’il restait l’une des constantes de ce château. « Je ne pensais pas vous voir ici, dans cette Galerie, mais plutôt dans les cuisines. » avoua le concierge, faisant remonter tous les souvenirs des infractions passés du jeune homme, qui se mis à rire. « Ahahah. Et moi, je pensais pensait vous retrouver entre quatre planches de bois, six pieds sous terre. Vous tenez le rythme, Rusard, je dois l’admettre, mais évitez de venir me traîner dans les pattes. » soupira-t-il, posant un regard sévère le concierge. Rohan préférait mettre les choses aux claires rapidement, et sans rien ajouter, le vieil homme trottina vers la sortie de la galerie suivit de son animal de compagnie. Un sourire satisfait étira les lèvres du sorcier. Qui n’avait pas rêvé, un jour, de dire cela au petit et vicieux Rusard ? Nul doute qu’il venait de réaliser le rêve de beaucoup d’étudiant. Satisfait, il continua sa promenade, et de la galerie des armures passa à la salle des trophées. Et il ne tomba pas, cette-fois, sur le ridé Rusard, mais sur une tout autre apparition. « Doraleen Finch ! » s’exclama-t-il, sincèrement ravi de la retrouver là. La mangemort l’avait toujours intrigué, il ne parvenait pas à la cerner. « Cela faisait un petit moment ! Je ne pensais pas que tu serais envoyé ici » avoua-t-il. Après tout, Doraleen était plus haute dans la hiérarchie que lui. Que faisait-elle donc à Poudlard ?  « Que penses-tu de ces vieux murs poussiéreux ? » demanda-t-il alors. Il savait qu’elle n’avait pas fait ses études ici, et devait bien avoir une opinion sur la question, même si, au fond, Rohan s’en foutait.

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Doraleen N. Finch
Doraleen N. Finch
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MessageSujet: Re: [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? EmptyVen 4 Mai 2018 - 16:34

Confortablement installée dans un des vastes fauteuils de la bibliothèque, contre une fenêtre et loin de l’entrée, Doraleen était plongée dans un épais volume d’histoire de la magie. Il était en parfait état malgré son apparente ancienneté. Son intérêt était surtout piqué par tout le récit de la première guerre contre le Seigneur des Ténèbres. Après avoir fouillé longuement le long des étagères il lui avait fallu se rendre à l’évidence : elle ne trouverait rien à ce sujet dans des rayons ordinaires, déjà nettoyés et censurés avec application par un petit groupe d’élèves et leur cher bibliothécaire. Usant de sa position, elle s’était donc introduite dans la Réserve, étonnamment pleine à craquer et emplie d’incroyables ouvrages sur tous les sujets les plus intéressants. Cette fois-ci, elle ne mit pas bien longtemps avant de mettre sa main blanche sur ce qu’elle cherchait. Le rayon histoire était dense, et elle fut surprise d’y trouver autant de livres inoffensifs.

La Réserve, de ce qu’elle savait, ne devait contenir que des traités trop dangereux ou choquants pour être laissés à la disposition de tous les petits yeux délicats. Mais ces livres-là, les manuels de magie noire et autres gaietés, ne s’y trouvaient plus. A la place, on retrouvait un certain nombre de pages sur l’herbologie, l’histoire, la littérature. Seuls les écrits les plus sombres et terrifiants avaient été conservés à l’écart d’un potentiel gosse de onze ans. Cacher le savoir ancestral et exposer innocemment les dérives du pouvoir ? Etrange philosophie. Dora avait un avis bien tranché sur la question, et si ça ne tenait qu’à elle, elle aurait laissé l’intégralité des livres en libre consultation. Cacher quelque chose dans l’ombre rendait la quête du savoir plus excitante encore. Qu’est-ce qu’on pouvait bien vouloir empêcher à son esprit de s’abreuver ? Dans la bibliothèque familiale, on trouvait de tout. Alors comme son père ne lisait que très peu, et ne savait par extension presque rien de l’étendue de savoir contenue dans sa maison, la jeune Krieg – de son nom de naissance – n’avait jamais été freinée dans ses élans d’avidité. La bibliothèque de Durmstrang, si riche qu’elle puisse être, restait très centrée sur certains domaines qui arrangeaient l’école. Fatalement frustrante. Mais Poudlard, à son âge d’or, devait avoir contenu de tout, sur tout, sans retenue et sans peur. La Réserve n’était qu’un cran de sûreté pas si difficile à déjouer pour qui avait un minimum de volonté.

Mais revenons à ce qui nous intéresse. La jeune femme lisait un passage très précis sur l’âge Noir, comme il était appelé dans le livre, et en particulier sur les zones les plus touchées, et les zones les plus épargnées par les rangs du Lord. Une construction très précise se dessinait sur ces pages, éclairée par ce que Doraleen savait, et sur ce qu’elle désirait ardemment découvrir. Car il ne fallait pas croire qu’être une obéissante folle noire sur le jeu d’échec de cette guerre ne lui donnait jamais aucune idée. Et elle était curieuse de nature. Bien sûr qu’elle voulait découvrir le secret d’immortalité de son maître : elle appellerait cela une considération purement informative, une curiosité professionnelle. Elle lisait donc, cherchait du bout des yeux, fouillait du bout des ongles. Il était bien trop dangereux de se rapprocher du cœur du problème, mais elle pouvait au moins tenter d’en apprendre juste un peu plus. Le savoir était une arme, et dans le cas de Doraleen, opportuniste et parfaitement consciente de sa position, une arme plus que bienvenue. Elle savait pertinemment que si son maître avait de grandes chances de l’emporter, cela s’expliquait par ce pouvoir étrange qu’il détenait. Pas son talent naturel : autre chose de bien plus vaste, bien plus terrifiant. Elle s’était jointe à sa cause parce qu’elle n’avait pas eu le choix. Mais avec le temps, ce ralliement lui avait vite apparu comme une option très raisonnable et elle s’était appliquée à grimper les échelons. Mais réellement, malgré l’armée qui commençait à s’agglutiner derrière le Lord, l’essentiel de ses garanties reposaient sur lui. Et sur le mystère de son retour, plus puissant que jamais. Si ce mystère s’avérait être trop léger pour qu’elle puisse encore confier sa vie à la cause, il faudrait qu’elle songe à se reconvertir … d’où sa lecture.

Ses recherches l’avaient amenée à différents endroits du pays, qu’elle ne rejoignait qu’en cas de proximité non-suspecte avec un lieu de mission ou de travail. Mais dans la majorité des cas, sa piste terminait fatalement ici, au château. Poudlard était, d’une manière qu’elle ne mesurait pas encore pleinement, intimement et dangereusement liée au seigneur des ténèbres. Et grain par grain, mot par mot, la Mangemort s’approchait de ce nœud palpitant de l’intrigue. Dans un soupir, elle referma le livre et alla le ranger exactement où elle l’avait trouvé, sans un regard pour Holbrey qu’elle devinait au bout d’une allée. Elle en récupéra cependant un autre, sans rapport et pour sa propre distraction, qu’elle ne manqua pas d’inscrire sur le registre des emprunts avant de quitter les lieux. Entre ses pages, elle glissa ses notes, qu’elle savait mieux protégées ici que dans ses affaires. En remontant vers ses quartiers, elle décida de changer d’itinéraire. Ce n’était pas qu’une pure fantaisie de sa part, mais surtout une initiative tirée de sa lecture quelques instants auparavant. Elle avait lu quelque part que quelques noms de héros de la guerre, parfois âgés de seulement dix-sept ans, s’étaient retrouvés honorés dans la salle des Trophées du château afin qu’on ne les oublie jamais.

La salle des Trophées était bien une pièce qui n’avait jamais suscité l’intérêt de la jeune femme – c’était à peine si elle en avait connaissance. Mais elle n’avait vraiment rien d’autre à faire ce jour-là. Autant faire le détour. A peine eut elle franchi le seuil qu’elle tomba nez à nez avec un homme qu’elle mit un peu de temps à reconnaître. Mais une fois identifié, son visage se barra d’un large sourire.

« Salut O’Quinn ! Quelle bonne surprise. Eh bien tu vois, me voilà pourtant, à jouer à la police et à me déguiser dans les soirées masquées. »

La Finch posa une main sur sa hanche et considéra son ancien partenaire. Ils avaient partagé une mission l’année passée, puis avaient fait la fête dans les endroits les moins recommandables de Liverpool, où tous deux s’étaient pourtant sentis parfaitement à l’aise. Elle aimait bien le petit serveur et son air renfrogné. Elle aimait bien sa copine aussi, la rousse explosive à l’esprit aiguisé. Ils n’avaient pas eu l’occasion de vraiment discuter, le travail ou l’alcool ayant rendu cette option un peu précaire, mais elle estimait son sérieux et son efficacité. Pas de mot ou de geste superflu, juste ce qu’il faut, sans toutefois être guindé et incapable de se détendre après.

« Je les trouve un peu trop éclaboussés de sang d’enfant. » Elle prit un air aussi concerné que l’était son sens moral – c’est-à-dire, un peu. « A part ça, l’architecture est charmante. Très différent de ce que j’ai connu là-haut. » Un tel changement de discours ne devait pas surprendre Rohan : elle n’était pas sensée critiquer l’ordre établi. Enfin, elle le pouvait, tant que cela ne donnait pas d’idées à des petits révolutionnaires en herbe.

« Je ne suis pas très familière avec le fonctionnement de l’école … » En voilà un vilain mensonge. Elle en connaissait en vérité tous les rouages et les subtilités après sa lecture attentive de l’Histoire de Poudlard et autres livres barbants. Pourtant, un vieux réflexe la faisait conserver des cartes dans sa manche. Ça avait beau être Rohan en face d’elle, on n’était jamais trop sûr. Et puis, sur un malentendu, il pourrait peut-être lui en apprendre plus qu’il ne le pensait. « … mais je crois que tu étais à Poufsouffle, de ton temps ici ? Les étudiants y sont étonnamment tendres. »

Sous-entendu, ça m’en apprend beaucoup sur toi, dis m’en plus, nous n’avons que ça à faire de toute façon. Son équipier Florian, rafleur de talent, sortait également de la maison des blaireaux, en témoignaient sa grande loyauté et sa simplicité joyeuse. Il n’en était pas moins un talentueux manieur de magie noire.

« En tout cas, quel que soit le motif qui t’amène, contente de te savoir ici. Le ratio entre fous sanguinaires et personnes raisonnables s’en trouve tout de suite moins déséquilibré. A moins que tu n’aies amené ton frère avec toi … ? »
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Rohan E. O'Quinn
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MessageSujet: Re: [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? EmptyLun 21 Mai 2018 - 15:22


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Rohan se souvenait de sa dernière rencontre avec Doraleen, et les choses ne s’étaient pas exactement passés comme elles auraient dû. Elles s’étaient passées cependant, et le jeune homme ne pouvait plus rien y faire. N’étant guère un adepte de la vie dans le passé, le mangemort ne comptait pas, sauf si la jeune femme l’y poussait, à reparler de ce petit incident. Il avait fait ce qu’il avait à faire, et recommencerai volontiers si la situation devait se répéter. Il espérait, cela dit, avoir les yeux suffisamment ouverts pour ne pas laisser cet épisode de l’O’Globuleux se réitérer. L’homme n’avait rien contre un peu d’action, mais n’était pas masochiste pour autant. S’il pouvait profiter d’une certaine tranquillité, certes relative au vu du régime actuel, il ne comptait pas s’en priver. Rohan n’était guère comme son frère, sans arrêt à la recherche d’âmes en peines à torture, ou de sang. Le cadet des O’Quinn ne faisait que le stricte nécessaire, et il continuait bien continuer à Poudlard. Il n’était pas venu ici pour tyranniser ces petites têtes blondes, il n’y voyait pas l’intérêt. Ce fut donc avec un petit sourire aux lèvres qu’il salua sa collègue.

Doraleen Finch. La jeune femme l’avait longtemps fasciné, et puis il s’était rapidement rendu qu’elle n’était pas là par hasard. Elle était surement un peu folle, elle aussi, que cela ne surprendrait pas le mangemort plus que cela. L’esprit de Rohan dériva un peu lorsque la jeune femme lui répondit. « Le masque n’a rien de bien nouveau. » souffla-t-il, faisant référence à ce masque qu’ils portaient tous avant que tout cela n’arrive. « Quant au reste, ma foi, on fait ce qu’on nous demande de faire. » avoua-t-il, sans grand entrain. Il n’avait pas rejoins l’élite de la société, les mangemorts, pour devenir surveillant dans une école, mais qui sait, peut-être allait-il apprendre des choses. Que pouvait-il savoir ce que lui réservait cette nouvelle affectation ? Rien. Il n’avait guère le pouvoir de lire l’avenir, et ne le souhaitait pas. « Les Carrows ne font pas les choses à moitié. » concéda-t-il, à la réponse de Doraleen sur les murs de l’école.

« Je ne suis pas très familière avec le fonctionnement de l’école … » admit-elle, sans trop convaincre le mangemort. Il pouvait paraître un peu bêta, mais n’imaginait pas quelqu’un comme Doraleen arrivé, ignorant dans un endroit tel que Poudlard. D’autant qu’il y avait, entre ces murs, des passages secrets, des raccourcis qu’il était bon de connaître lorsqu’ils avaient la responsabilité de veilleur au bon respect du règlement. Il ne fit cependant aucune remarque sur ce sujet, et laissa sa collègue continuer, hochant la tête positivement pour répondre à sa question. « Les Poufsouffles cachent bien leur jeu. » souffla-t-il, avant de continuer. « Il ne faut pas se cantonner à la maison dans laquelle ils ont été envoyés. » suggéra-t-il. Tous les membres de ses anciennes maisons n’étaient si tendres et affectueux qu’ils semblaient l’être sur le papier. Il en était la preuve même ! Un ancien Poufsouffle qui devient mangemort, qu’elles étaient les chances que cela arrive ?  Allez savoir, il n’avait jamais été un grand amoureux de l’arithmétique ! Il passa sa main dans ses cheveux, toujours aussi bien entretenu avant de rire à la remarque de sa collègue. « Il est vrai que les Carrow’s ont mis la barre très haut. » concéda-t-il, n’approuvant ni ne condamnant leurs méthodes. Après tout, qu’aurait-il fait, à leur place ? Il n’en savait rien, et ne serait certainement pas capable de le dire. « Et non, pour le bien-être de tout le monde, moi y compris, mon frère n’est pas ici. Il a été envoyé avec une équipe de rafleurs bien au nord de l’Ecosse. » expliqua-t-il. « Si tu souhaites le voir cependant, rien ne t’empêche de lui envoyer un hibou, je suis certain qu’il sera ravi de faire le déplacement jusqu’ici. » proposa-t-il, sur le ton de la plaisanterie, parce qu’il savait tout de même ce que c’était et parvenait à l’utiliser. « Et j’ai été envoyé ici pour les mêmes raisons que toi, sûrement. J’espère simplement réussir à esquiver les soirées masquées. » souffla-t-il, si ce n’était pas avec Scarlett, il était hors de question qu’il danse. « D’ailleurs, qui donc à eut le cran d’organiser une telle soirée ici ? Maintenant ? » demanda-t-il, presque curieux de cet exploit. Il imagina même les Carrow’s danser avant de secouer la tête, non ce n’était pas possible tout cela. Un cauchemar, voilà ce à quoi cela ressemblait.


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Doraleen N. Finch
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MessageSujet: Re: [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? [Décembre 97] Do you ponder the manner of things ? EmptySam 30 Juin 2018 - 19:07

Adossée contre une des larges armoires vitrées de la salle, la Finch songeait en écoutant Rohan à leur dernière rencontre, au bar du O’Globuleux. Rencontre mouvementée, s’il en était, qui avait sûrement beaucoup affecté la relation du jeune homme avec sa petite rousse explosive. Elle hésitait encore à lui demander comment ça s’était terminé pour lui, après que tous les acteurs du conflit se soient séparés dans ce qui ressemblait le plus à un armistice officieux. Elle espérait par ailleurs ne jamais avoir à recroiser Sam Dewey avant que le souvenir cuisant de leur rixe ne s’estompe. Elle ne se souvenait plus trop si elle l’avait touché ou pas, mais ce qui était certain, c’est que pour protéger son potionniste et ses intérêts personnels, elle avait légèrement retourné sa veste et ne s’était clairement pas rangée aux côtés du Rafleur. Peut-être même avait-elle esquissé un geste d’hostilité à son encontre… bref, elle n’avait pas spécialement envie de s’expliquer avec lui. Il était massif et rustre, son langage trop bourru et son attitude trop autoritaire. Frotter ce genre de personnage à sa propre personnalité ne donnerait jamais rien de bon.

« Les Poufsouffles cachent bien leur jeu. Il ne faut pas se cantonner à la maison dans laquelle ils ont été envoyés. » Certes oui Mr O’Quinn, ce serait une grosse erreur que de sous-estimer les membres de cette étrange maison. Ils étaient pleins de ressources et de contradictions, ce qui les rendaient souvent bien plus intéressants que prévu. Elle avait en tête l’exemple de ce rouquin, préfet malgré-lui et étrangement loquace. Son humour discutable et sa tendance à rôder autour des cuisines pendant ses rondes lui donnaient d’emblée une figure simplette mais sympathique. Il avait sauté aux yeux de la Mangemort à cause de son enthousiasme, au milieu de toutes ces figures émaciées et silencieuses. C’était étonnant de voir comme le régime parvenait sans grand effort à rendre de jeunes adolescents si moroses et calmes. La peur leur tenaillait le ventre, et ils se sentaient épiés, ce qui limitait forcément la marge de bonheur à « très limité ». Se recoiffant d’un geste étudié, Rohan la rassura en riant sur l’emplacement de son fou de frère. Associer cette vermine aux dirigeants de l’école aurait été la pire décision jamais prise par Rogue, et Freyja lui en soit témoin, le taciturne directeur en avait déjà prises de belles.

« Si tu souhaites le voir cependant, rien ne t’empêche de lui envoyer un hibou, je suis certain qu’il sera ravi de faire le déplacement jusqu’ici. » Ah, il en avait des bonnes. Doraleen ricana élégamment, imaginant déjà la situation et ses conséquences. « Figure-toi que j’y songe sérieusement. On s’ennuie par ici, ça manque vraiment d’une autre petite guerre civile. » Gardant le ton de la plaisanterie et une attitude détendue, elle restait dans le même registre que son ancien partenaire dont elle connaissait la tendance à ironiser. Finalement, ça lui faisait du bien de le croiser ici et d’échanger des banalités sur le ton appréciable de la légèreté. Elle ne connaissait pour l’instant personne d’autre au château avec qui elle pouvait rester simple et rieuse. Elle avait déjà envisagé la possibilité de se trouver un.e petit.e étudiant.e avec qui boire un coup quelque fois, parce qu’elle ne s’imaginait clairement pas claquer la chope avec Holbrey, Carrow frère-ou-sœur ou autre Flitwick croulant. Mais maintenant que Rohan était dans les parages, pourquoi pas lui ?

« Bah tu sais, ce ne sont pas les pires aspects du job. En un sens, c’est amusant ce genre de soirées, même pour nous. On y trouve toujours notre compte. A moins qu’un épouvantard coriace soit lâché par inadvertance sur la moitié de la salle, bien sûr. » Ce souvenir fit d’ailleurs remonter en elle la sensation douce-amère que l’épouvantard d’Holbrey avait provoqué en elle. Et raviva sa satisfaction d’y avoir échappé. Personne ne voulait voir ou croiser l’incarnation de ses plus profondes angoisses, et certainement pas elle.

« Oh tu sais, un de ces groupes d’étudiants pleins d’espoir comme il y en a toujours. Mais la petite à la tête du business a été assez naïve pour croire que tout se déroulerait comme prévu. En un sens, elle l’avait cherché. On ne lance pas ce genre d’idées en l’air comme ça sans réfléchir un peu aux conséquences. »

Pour ce genre d’erreur de calcul, on pouvait même se demander si la présidente du club n’avait pas organisé la chose en ayant parfaitement conscience des risques, voire en voulant les provoquer. Après tout, on ne sait jamais ce qui se passe dans la tête d’un jeune sous l’oppression, les décisions stupides et les orientations contre-nature de leurs petits esprits.

« Enfin c’est ainsi. Si le Lord a décidé que cette école devait tourner ainsi, bien que je doute qu’il se soit grandement penché sur la question, je resterai tant qu’il aura besoin de moi ici. Au final, nous servons surtout de chiens de garde. » Elle soupira doucement, changea les appuis sur ses talons et se tourna vers les trophées. « Certaines de ces coupes ont été offertes à de jeunes martyrs de la résistance, du temps de la première guerre. Je trouve ça étonnant qu’elles soient toujours là, ostensiblement exhibées à la vue de quiconque s’ennuie assez pour passer par ici. »

Éclairant les inscriptions du bout de sa baguette et marchant lentement comme pour admirer le travail des artisans joailliers, Doraleen gravait en réalité les noms dans sa mémoire pour un usage futur. « Ça pourrait en inspirer certains. Tu crois qu’ils seraient assez courageux pour se rebeller ? Assez stupides ? »
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