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[Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ]

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MessageSujet: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyMer 2 Juil 2008 - 16:45

Samedi, à 14 heures 30.


Le parc de Poudlard était recouvert de neige blanche et brillante. Le lac lui même avait à moitié gelée avec cette baisse de température entre novembre et décembre. Les arbres de la forêt Interdite avaient perdu toutes leurs feuilles et à présent ils étaient recouverts de givre et de neige. L'air était glacé mais se n'est pas pour autant que les élèves du château sortirent faire des batailles de neige sur les pelouses et le parc. A travers les nuages blanc/gris, passait les quelques rayons de soleil et de petits carrés de ciel bleus. Une silhouette vêtue d'une cape d'un vert très foncé se dirigea vers le château. De longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules et son dos. Ses yeux bleus foncé faisait pensé à l'eau du lac gelée et ses longues mains ressemblaient à celle d'un pianiste. Mais elles ne ressemblaient, mais elle était d'une pianiste. Mey sentit une boule de neige lui frôlait la main droite, qui se balançait au rythmes de ses pas. Elle ne s'arrêta pas, ne regarda même pas qui avait osé lui en envoyé une. Elle traça tout droit en direction de château. Mey venait de faire une petite promenade autour du Parc pour s'aérer. Toute la matinée elle avait joué du piano après avoir eut une bouffée d'inspiration grâce à un rêve. Un peu fatigué, elle avait décidé de sortir.
Lorsque Mey arriva dans le hall, elle monta directement les marches menant aux étages supérieurs. Elle franchit quelques passages secrets et ainsi elle arriva plus rapidement devant le mur nue ou se cachait la salle sur demande ou la salle va et vient. Mey l'avait découverte en quatrième année. Elle était dans la bibliothèque lorsqu'elle avait entendu une élève de septième année parlant de cette pièce qui se transformait au lieu que nous voulions. Malheureusement, la verte et argent n'avait entendu que la moitié de la phrase et ne savait pas exactement ou se trouvé la salle. Ainsi, elle savait juste, qu'elle se trouvait dans les étages et qu'il fallait passer trois fois devant un mur en pensant à ce qu'on voulait qu'elle devienne pour la voir apparaître. Mey avait cherché pendant trois semaines la soit disante salle sur demande jusqu'au jour ou elle l'a trouva enfin. Bien sûr, Mey voulait une salle de musique avec un piano pour jouer. Une porte était alors apparue et en la franchissant la verte et argent avait trouvée tout ce dont elle désirait. Livres de musiques (Bach, Betthoven, Mozard et certains sorciers musiciens qu'elle ne connaissait pas) , partitions, instruments, pupitres, métronomes, disques et un phonographe. Un magnifique piano se trouvait au milieu, avec un parchemin et un crayon à papier pour les compositions. Mey s'était sentie la plus heureuse du monde se jour là. Mais en sortant, elle reprit ses esprits et ce dit que le fait de n'avoir plus de famille, ne faisait pas d'elle quelqu'un d'heureux.
Mey passa trois fois devant le mur nu du septième étage en pensant très fort. * J'aimerais retourné dans la salle de musique avec le piano, mais pas la salle de Pink Sky. * Après avoir marché en rond, trois fois, Mey rouvrit les yeux et remarqua la porte. Elle l'ouvrit et pénétra à l'intérieur. La salle avait été aménagé par elle-même au fur et à mesure des heures qu'elle y passait. Mey avait accroché la photo de sa mère sur le grand miroir de la salle. C'était la seule. Le reste était des journaux découpés, des pianos, des musiciens célèbres... Un classeur turquoise était aussi une nouveauté. C'est là que Mey y range toute ses compositions et partitions. Elle l'avait arrangé à sa manière, en m'étant certains instrument d'un côté et bizarrement les violons avaient été placés sous un drap. Pourquoi ? Les souvenirs. Mey jeta un regard sur le drap qui recouvrait l'instrument le plus difficile au monde, puis s'assit sur le tabouret du piano. Ses doigts effleurèrent les touches blanches de l'instrument puis elle ferma les yeux et commença un morceau qu'elle jouait souvent pour se détendre. Son rêve lui revient en mémoire... La neige et le léopard d'amour surgissant de nul part qui bondissait sur nue petite proie. Le léopard d'amour. Il n'en restait plus que quarante dans le monde. Une espèce en voie de disparition. Une espèce qui allait mourir comme la neige qui fond au soleil. Mey changea soudain de mélodie, pour laisser la musique de son rêve l'envahir et la jouer. Les yeux clos, son esprit dans les notes, les rythmes, les accords et ce rêve, Mey n'entendit même pas la porte de la salle sur demande s'ouvrire. Ce fut que lorsqu'elle sentit un regard tombé sur elle. Qu'elle ouvrit les yeux. Un jeune homme se trouvait devant elle, la main encore sur la poignée. Mey continua, elle ne pouvait plus s'arrêter. Elle ne dit rien à l'inconnu qu'elle voyait mal et préféra terminé son morceau.


Dernière édition par Mey Amapola le Mer 10 Sep 2008 - 14:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyVen 4 Juil 2008 - 1:37

Le monde était d'argent cet hiver. Il accrochait la lumière et la sublimait pour la rendre plus vive, plus belle, la colorant simplement d'un filtre bleuté presque invisible. La neige, froide, restait malléable tandis que la glace grisait les eaux du lac. Les brindilles des arbres effeuillés s'étaient recouverts d'une couche de givre scintillant. Certaines étaient brisées, dérangées par le poids d'un oiseau aux plumes ébourriffées de froid.

Le monde était beau à l'aube grise quand le soleil n'avait pas encore franchit l'horizon et que la nuit s'en allait à l'Est. Sarah avait eu raison de le réveiller ce matin et de lui dire de sortir. Il faisait froid mais ce n'était pas important. Pendant un moment, la réalité avait reproduit le monde cotonneux qui emprisonnait son esprit. Il n'était que silence et beauté. Nulle émotion dans ce paysage froid. Pas de violence, pas de bruits, pas d'égoisme. La Mort Blanche. On se couche, on ferme les yeux et l'on disparait. Aussi inexorable que le feu, mortel que l'ouragan le plus furieux, aussi impressionnant qu'un Tsunami mais calme. Cyril savait qu'il pouvait se perdre dans ce néant immobile. Mais il n'en avait cure. Est-on vraiment perdu lorsqu'on ne va nulle part...

Et puis ils étaient arrivés. Ils avaient blessés la neige pour jouer à la guerre, troué la glace pour le plaisir, effrayé les oiseaux qui étaient partis se cacher dans les pins aux épines éternelles. Le soleil s'était levé mais les nuages l'avait contenu. Il n'y a rien pour contenir les hommes. Leur potentiel va au dessus de tout ce que peu imaginer Dame Nature. Nous avons rendu le monde echec et mat. Ce n'est qu'une question de temps avant que le roi ne tombe.
Chassé de son rêve éveillé par la violence de la bataille de boule de neige, Cyril était rentré dans la salle commune bien avant le départ de la cape verte.

La matiné s'était étirée dans des heures argentées. Les yeux trop facilement blessés par la lumière blanche, le jeune homme n'était pas ressortit. Il avait trouvé une salle vide et obscure dans laquelle il avait fait un devoir d'astronomie et recopié une leçon d'histoire puis avait dessiné ladite salle sur son parchemin d'histoire. Il avait enfin regardé les ombres jusqu'à l'heure du déjeuner. Il aimait les voir s'étirer, ramper sur le sol pour dévorer le plus d'espace possible. L'ombre est un monstre qui s'abreuve de lumière et ...

L'heure de manger. Cyril n'avait pas faim. Il n'avait jamais faim. Mais il avait promis a Tsuyosa d'aller tous les jours aux bonnes heures mettre quelque chose de solide dans son estomac et il obeissait. Il mangea lentement trois carottes et un verre d'eau et sortit de table dans les derniers. Il s'étira en silence et laissa ses pieds le conduire. C'est ainsi qu'il arriva au troisieme étage, devant un mur nu. Il passa une premiere fois, pensant au silence, à sarah et a ce morceau qu'elle aimait tellement. Arrivé au bout du couloir, ses pieds firent demi-tour, pensant cette fois très sérieusement a l'instrument qui lui manquait. Jouer n'était pas une passion comme les roses ou le dessin mais il y avait quelque chose qui faisait défaut. C'est pour cela que les trois autres fois ou il passa devant ce mur, il pensait à une salle de concert.

Une porte apparu. Cyril s'arrêta, l'ouvrit et entra. Une mélodie s'en échappait, une mélodie au piano, jouée par une fille blonde. Interloqué, il s'arrêta là ou il était. La main sur la poignée, le torse à moitié retourné, les deux pieds encore posés en plein mouvements. Il ne pensa pas a fermer la porte. Il ne pensa pas à s'annoncer. Il ne pensa pas. Il ne pensait plus. Ses yeux étaient rivés sur les mains qui jouaient et son esprit était emplit de mots musicaux.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyMar 8 Juil 2008 - 12:37

Mey continua, bien qu'elle aurait préféré, mais ses doigts dansaient tout seul sur les touches blanches et noires. La jeune femme baissa les yeux car elle venait de remarquer que le nouveau venu fixait ses doigts. Pas un bruit ne troublait la musique qui s'échappait du piano à queue et se répandait dans toute la salle. Enivrant et submergeant les deux seuls êtres qui l'écoutaient en ce moment. La fin de la nouvelle composition de Mey était sur le point de ce terminer et pour prendre encore plus de plaisir, elle ferma les yeux. Ce laissant vagabonder, entre les notes, les rythmes, les clés... Elle avait l'impression d'être une jeune fille de huit ans, courant sur une partition géante. Elle tournait, tournait jusqu'à en perdre la tête. La musique ralentit puis elle posa son index sur la dernière note.
La réalité revient en elle, lorsqu'elle rouvrit les yeux. Elle voyait ses mains, posés sur ses jambes, son pied relâchant l'une des trois pédales. Elle leva la tête et vit le jeune homme de tout à l'heure. Il se tenait devant elle, prêt de la porte. Mey sentit ses entrailles se serraient. Il était peut-être la première personne qui connaissait cet endroit. Son endroit. La jeune femme ne sut que faire. Pendant cinq bonnes minutes, elle resta là, droite comme I à ne rien dire, à ne pas bouger, à le fixer. Mey se leva de son tabouret et se plaça à côté. S'avait-il joué du piano ? Elle voulait lui demander quel instrument il jouait, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Décident de s'y prendre autrement, elle lui montra le piano de la main. Allait-il comprendre son geste ? Mey s'écarta un peu plus du tabouret. Peut-être jouait-il de la guitare, pas de piano. Après tout, il était venue ici, en voulant voir apparaître une salle de musique. Donc il en jouait sûrement un.
Mey n'avait pas envie de parler. Elle vouait l'invité à jouer d'un instrument sans parler. La verte et argent n'était pas bavarde, encore moins dans un endroit comme celui-ci. Un endroit ou l'on ressentait les ondes de la musique, même s'il n'était pas entrain de jouer. Un endroit d'apaisement comme d'orage. Un lieu unique...
Mey montra les instruments puis pointa lui. On aurait dit qu'on lui avait coupé la langue. Mais elle s'en fichait. Elle avait peut-être l'air ridicule mais le silence c'est de la musique. Le silence est une note. Et il faut le respecter. Mey fixa le jeune homme. Il était en sixième année, comme elle. Elle venait de le reconnaître. Il s'appelait Cyril Silver et était à Serdaigle. Mey avait une bonne mémoire. La preuve elle apprenait par coeur ses morceaux. Les noms des élèves de sixièmes années, elle les connaissait tous. Sa maison aussi. Les autres, c'était assez vagues. Bref, elle n'avait pas une mémoire de poisson comme dirait l'autre !
Mey prit un second tabouret piano et s'assit dessus. Elle voulait l'écouter jouer. La musique se partageait. Pendant trop longtemps, chez les Maléfices elle se cachait avec Lucy et Linda. Le fait de ne pas se montrer à gêner. Elle voulait partager, écouter et jouer. A l'orphelinat, elle faisait des petits concerts pour les grandes occasions : Noël, Nouvel An, Pâques et la fête de fin d'année à l'école, avant, quand elle n'était pas encore à Poudlard. Mey observait toujours Cyril, le lustre accroché au dessus du piano à queue éclairé qu'une partie de son visage. Mey attendit. Elle était patiente.


[Pas terrible, comme réponse, excuse-moi.]
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyJeu 10 Juil 2008 - 22:05

On dit souvent que la musique est le langage universel. Et pour une fois, on a pas tord. Tous les peuples connaissent la musique. Partout il y a des chants, des rythmes, des instruments. Comme la parole, la musique est un langage. La seule différence étant que la musique véhicule des émotions alors que la parole est le vaisseau du mensonge. Sans doute est-ce d'ailleurs pour cela que la musique se lit à peu près partout de la même façon dans le monde alors que nous ne sommes pas capable de nous concentrer sur un seul alphabet. Et on ne parle même pas ici d'une seule langue.

Cyril aimait la musique. Elle lui rappelait Sarah qui chantait comme un oisillon et s'émerveillait de voir son frère lui jouer la "Marche Turque", la "Lettre à Elise" et autres petits morceaux que l'on apprend aux enfants pour épater la galerie lorsqu'ils n'étaient pas très doué. Le jeune homme se rappelait très bien de la sensation des touches sous ses doigts, comme si caresser l'instrument lui tirait des gémissements de plaisir. Evidemment a l'époque il ne faisait pas la comparaison mais c'était tout de même assez frappant.

Aussi fit-il attention a ne pas faire le moindre bruit. Lorsque la dernière note résonna dans l'atmosphère, il la laissa s'éteindre tout doucement, avalée par le silence. Mey semblait avoir du mal à revenir dans le monde Réel, Cyril, lui n'y était jamais complètement. Le silence s'installa, avec sa musique a lui composée de craquement et de grincements. Il avait son rytme particulier et ses propres émotions. Le serdaigle rendait son regard à la serpentarde sans y mettre rien de lui. Il n'était qu'une coquille vide depuis le départ de sa soeur. Plus aucune émotion ne faisait battre son coeur. Son jeu était devenu mécanique, travaillé mais sans âme. Son regard était identique. Mey aurait beau le scruter pendant des jours elle n'y trouverait rien.

Puis Mey lui indiqua les instruments de musique. Pas mal de cordes, quelques vents mais il ne savait pas en jouer. La seule chose qu'il savait dominer était le piano et il n'était pas certain d'en avoir envie. C'est une chose d'offrir un dessin lorsqu'on est doué pour cet art. C'en est une autre que de jouer un morceau alors que l'on sait pertinemment n'avoir aucun talent ni rien à offrir. Il aurait pu jouer pour Tsuyosa, a la grande rigueur et avec la permission de Sarah, mais jouer pour Mey était tout simplement au dessus de ses forces.

Poliment, pour ne pas blesser la jeune fille, il secoua la tête puis s'avança vers les partitions. Il les examina un moment chacune, se remémorant ses cours de solfège et trouva enfin celle qu'il désirait entendre le plus. Il s'agissait d'un morceau très difficile d'un compositeur français.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] étaient son morceau de classique préféré. D'un geste tranquille, il posa la partition devant Mey, comme pour lui demander elle, de la jouer.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptySam 16 Aoû 2008 - 17:23

La Musique ! Oui, la musique ! Non, rembobiner ! On est pas à la star Académy le genre d'émission que regardent les enfants de l'orphelinat de Mey ! Celle-ci détestait ça. La musique partait complètement dans un autre univers qu'au commencement. Maintenant il y avait des lumières de partout, des chorégraphies et des reprises de chansons. Mais rien qu'un chant d'oiseau est une musique, une mélodie, pourquoi se compliquer la vie ? Les moldus sortaient des albums ou certaines chansons étaient copiés d'un autre. C'était du vol. Ils avaient trouvé un moyen de voler les chansons, voler les heures de travail d'autres chanteurs. L'une des raison pour laquelle Mey détestait les moldus. Il pouvait juste pas être simple. Ils n'avaient pas besoins de tous ses écrans plasma, ses projecteurs et autres c*nneries inutiles encore. Surtout que maintenant la musique n'allait même pas avec les paroles ! Heureusement qu'il n'y avait pas encore se genre d'émission chez les sorciers.

Mey adorait la musique en elle-même. Le classique. La basse de toutes les autres, car maintenant, il y a le rock, le jazz, le rap et autres genres pas très différents les eux des autres. Mais personne ne pouvait se tromper la dessus, grâce à Mozard, Beethoven, Vivaldi et pleins d'autres encore ils avaient fondés la musique jouait par l'homme avec un instrument. Pourquoi rajouter "jouait par l'homme avec un instrument" ? Parce que le fait de parler est un son, une note. Et aussi le silence. Que l'on utilise beaucoup pour jouer. Oui, le silence est une note. Et Cyril le respectait comme Mey. Connaissant un peu Cyril, car il était dans la même classe qu'elle, Mey savait qu'il était très silencieux, calme. Il ne faisait rarement partie de ce monde. Enfin c'était l'impression qu'avait Mey en tout cas. Le fait de le voir ici l'avait surpris. Ainsi donc il jouait d'un instrument ? Sinon pourquoi aurait-il demandé à la salle de se transformer en pièce pour travailler la musique ? La verte et argent fixa le jeune homme dans les yeux et ne put rien y lire. Se ne fut pas la première fois. Ses yeux restaient toujours vide d'expression. Comme s'il était là et pas là en même temps. Mey observa son visage. Il restait très silencieux mais apparemment, ne voulait pas jouer. Pourquoi ? Avait-il honte ? Mais il n'y avait aucune honte avec la musique. Ne savait-il tout simplement joué aucun instrument ? Mey n'y croyait pas mais le fait que le bleu et argent refuse l'avait troublé. Elle le regarda s'approchait sans l'arrêter ou faire aucun mouvement. Avait-il changé d'avis ? Non. Cyril tourna les pages d'un cahier de compositeurs français et s'arrêta à l'une des partitions où y était inscrit "Les Jardins sous la pluie" de Debussy. Un petit sourire se dessina clairement sur les lèvres de l'apprentie sorcière. Elle connaissait pas trop les compositeurs français mais avait déjà travailler ce morceau un jour à l'orphelinat. Elle s'en souvenait très bien. Mey allait entrer en cinquième année et avait emporté avec elle ce livre des compositeurs français. Elle avait particulièrement appréciez "Les Jardins sous la pluie" et se fut avec plaisir qu'elle se rassit lorsque Cyril lui proposa de joué, d'un signe de la main. Mey avait l'habitude de jouer un morceau à chaque fin d'année dans son orphelinat, à l'école mais aussi pour Noël. Par contre il y avait plusieurs personnes. Là il n'y avait que Cyril et sa faisait pas mal de temps qu'elle ne l'avait pas jouer. Elle n'avait pas le stress, ni peur, juste un peu d'appréhension de ce que Cyril allait penser de sa manière de jouer. Le début était le plus dur pour elle, le temps de rentrer dans la chanson. Le milieu était tranquille et la fin se terminait presque tout le temps les yeux fermés. Si elle était bien partie, évidemment. Elle positionna correctement le siège, m'y ses cheveux derrière son dos, positionna les pieds près au dessus des pédales ainsi que les mains puis après quelques instants qui n'étaient que des secondes, elle s'élança. Les notes étaient graves au départ et le rythme était rapide. Se fut plus facile pour elle, lorsque les notes devinrent plus aigus et partirent de tous les côtés. Maintenant, elle sentait chacune des gouttes s'écrasait contre l'herbe, sur une fleur, sur une feuille. Ses doigts filèrent sur le clavier, pendant que ses yeux caressaient du regard les notes qui étaient écrites. La fin de la chanson arriva un peu trop rapidement au goût de Mey qui ne ferma pas les yeux. Elle regarda Cyril à la dernière note... La dernière goutte de cette pluie.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyDim 24 Aoû 2008 - 21:13

La musique et la peinture n'étaient pas si opposées qu'on pouvait le croire. Une note, comme une touche de pinceau, ne voulait rien dire en elle-même. Elle restait là, posée sur sa toile ou vibrante dans l'air, immobile, sans rien désigner d'autre qu'elle-même. Mais ajoutez y une autre, puis une autre, un mouvement différent, une tonalité moins vive, et vous avez un paysage qui apparaît devant vos yeux. Quelques accords supplémentaires et c'est tout une vie qui se crée l'espace d'un instant. Les styles variaient en fonction du modèle, de la main qui jouait, des instruments utilisés ou des influences du créateur mais c'était toujours le même processus de création. Une réalité qui crée un écho dans le cœur d'un artiste, puis la main de l'homme qui recrée cette réalité à travers les yeux de son âme. Il est impossible de copier à la lettre un dessin ou une musique car si l'on représente la réalité vue par le créateur, on y laisse quand même l'empreinte de son âme.

L'âme de Mey était étrange. Il y avait du naturel dans sa façon de jouer mais aussi beaucoup de désinvolture. Elle jouait pour elle mais ne pouvait s'empêcher d'essayer en passant de se mettre en valeur. Si le morceau avait été parfaitement respecté, Cyril se sentait tout de même un peu déçu. Il avait entendu le jardin sous la pluie mais n'avait pas réussi a sentir l'odeur âcre de la terre mouillée, celle plus métallique de l'eau sur les feuilles. Les cris des pétales de rose alourdis par le poids de ce qui tombait du ciel, les courses des insectes pour échapper à la mort tombant du ciel.

Enfin, la pluie se clairsema, les gouttes se firent plus fines, moins lourdes et surtout plus espacées. Il y eut comme un coup de vent qui chassa les nuages et la dernière goutte qui résonna un moment dans l'atmosphère, sondant le silence comme le regard de Mey essayait de le sonder. Une fois encore, Cyril ne montra rien ni de son absence de pensées, ni de ce qu'il avait ressentit en écoutant la musique. Au lieu de cela, il étendit le bras et ferma le cahier avant de le ranger exactement là ou il était. L'ordre était une des choses les plus importante a ses yeux, même s'il ne le comprenait pas toujours. Il était conscient de l'effort qu'avait fournit la jeune femme et pensa à l'en récompenser. Pas en jouant d'un instrument mais peut-être avec une surprise. Il fouilla la pile sur le piano et trouva ce qu'il cherchait. Une partition vide et un crayon gras. Rapidement, il écrivit une petite mélodie simple, juste la main droite, laissant son crayon faire ce qu'il voulait. Puis, une fois la musique écrite, il fit un petit croquis de Mey, assise les yeux fermés à son piano, en train de jouer le morceau de Debussy.

Il lui tendit alors le tout, toujours sans faire le moindre bruit ou montrer le plus petit signe de timidité. Cyril restait impassible quoi qu'il arrive, il n'y avait bien que Tsuyosa pour lui arracher parfois des mouvements de surprise. Il ne savait pas si Mey allait jouer sa musique. Il espérait que si. C'était une mélodie en mineur, calme, lente, comme un fleuve gelé recouvert de neige sur lequel on pouvait voir les pas d'un écureuil curieux ou d'un renard plus courageux que les autres. Quelque chose rappelant cette étrange atmosphere aquatique que l'on appelle a tord le monde du silence.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyDim 7 Sep 2008 - 16:20


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Jamais, Mey n'avait vu quelqu'un d'aussi calme, d'aussi impassible. Comment faisait-il pour ne dégager aucune émotions. Elle se surprit à pensée même, s'il avait déjà rit, une fois dans sa vie. Rire ou pleurer, ou être en colère. Bien que certains ne le sachent pas, ils avaient un point commun : La musique. Peut-être rien d'autre mais au moins ça. Mey comprit à la fin du morceau que Cyril ne jouerait pas. Elle se sentait un peu seule, à jouer ainsi avec quelqu'un qui ne dégageait aucune émotions. La blonde représentait Cyril comme un coquillage vide, abandonner par l'habitant qui l'occupé. Mey se souvient de ses premières années à l'orphelinat. Elle s'était renfermé sur elle même, sans piano avec la blessure d'avoir perdu sa mère, de n'avoir pas de famille. Peut-être Cyril avait vécu la même chose ou peut-être pas. Mey n'en savait rien, et elle n'en saurai jamais rien. C'était sa vie et elle avait la sienne. Ils vivaient au présent et non dans le passé ou le futur.
Encore une fois, Mey ne vit rien dans les yeux de Cyril lorsqu'elle le regarda à nouveau. Mais cette fois-ci elle ne cherchait rien à voir. Elle n'attendait rien de lui, aucune réaction ou émotions ou même mot. La jeune femme leva le dernier doigt appuyé sur la touche blanche et posa ses mains sur ses cuisses. Il fallait maintenant, attendre la fin du dernier son avant de bouger. Comme elle, Cyril attendit avant de se diriger vers le piano. Le Sedaigle referma la partition des chansons françaises puis prit un papier vierge avec un crayon. Mey l'observa écrire les notes et remarqua que c'était en morceau en mineur et non en Majeur. Plus bas il se mit à dessiner et Mey esquissa un sourire lorsqu'il lui tendit le papier. C'était elle entrain de jouer du piano. Mey prit la feuille puis la posa sur le pupitre du piano. Elle lut la partition puis la joua.

C'était une musique calme et lente. Au fur et à mesure, Mey imagina un rivière complètement gelée, des arbres frigorifiés, des animaux dormant dans leur terrier, le souffle glacé et silencieux du vent venant du nord... La musique était courte mais très jolie et Mey ne regretta pas de l'avoir joué. Elle pencha légèrement la tête en avant pour remercier Cyril de ce morceau, qu'elle rangea dans une pochette. Mey prit une autre partition consacrer entièrement à Yann Tiersen, son compositeur préféré. Il fallait que le lui fasse écouter Summer 78 ou La Démarche. Ou peut-être Comptine d'un autre été. Mey hésita tournant les pages avec délicatesse. Elle finit par jouer Summer 78. Bien qu'il y et d'autres instruments dans ce morceau, il reste le favori de Mey qui le jouait avec Lucy. Mey se positionna et commença le morceau. Le connaissait-il ou pas ? Encore une fois elle en avait aucune idée, mais voulait à tout prit lui faire écouter au moins une musique de Yann Tiersen. La musique était émouvante, lente et magnifique. Le morceau était assez long, mais Mey allait toujours jusqu'au bout découvrant un nouvel épisode de cette histoire qu'elle s'était créer. Summer 78 était bien évidemment le morceau qu'elle jouait le mieux. A force de le répéter, elle le connaissait sur le bout des doigts. Le plus souvent aux fêtes de fin d'année, elle jouait ce morceau. La musique durait à peut prêt quatre minutes et à la fin Mey se répéta comme toujours, que le morceau était plus jolie lorsqu'elle le jouait avec Lucy au violon.

Voilà, le morceau était achevé une nouvelle fois et Mey referma tout de suite la partition. La blonde aux yeux bleus se leva et observa Cyril, s'il voulait jouer ou si il voulait qu'elle joue, il fallait le lui dire ou faire comprendre. Car il était bientôt temps de partir.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyDim 7 Sep 2008 - 18:56

Le son n'est pourtant que peu de chose. Une vibration qui fait jouer un petit os, tapant sur une membrane comme les mains d'un musicien sur un tambour. Comme pour la vue, la douleur et toutes les autres "sensation", ce n'était en fait qu'un son qui était traduit par le cerveau. L'on disait même qu'il n'y avait pas de son dans le vide. Mais cela, Cyril en doutait. Après tout, on avait aucune preuve puisqu'à partir du moment qu'il y avait un son dedans, le vide cessait de l'être.

On dit que deux personnes ne voient pas la même couleur de la même façon, car le cerveau, s'il donne le même nom a la même longueur d'onde (question d'éducation), l'interprète finalement comme il le veut. Et les mots sont incapable de décrire ces impressions. Les sons sont encore plus complexes. Non seulement on ne peut les décrire mais les images qu'ils éveillent sont souvent différents pour les différents interlocuteurs. Là où Mey voyait un paysage hivernal, Siriel ne voyait rien qu'une soirée tranquille avec sa soeur. Deux enfants regardant les images d'un vieux livre, l'odeur vieillote d'une salle poussiéreuse et du tapis passé sur lequel ils sont allongés. La même impression de cocon bien sur puisque c'était ce qu'il voulait faire passer, mais beauté et sécurité ne représentent pas toujours la même chose en fonction des personnes. C'est comme les gammes mineures. On les disait tristes. Cyril les trouvait simplement belles.

Le morceau, très court, s'acheva puis Mey en commença un autre. Le temps s'écoulaitau dehors, indifférent aux sensations et à la beauté de certains moments. S'il n'était pas esclave du monde, Cyril avait une notion instinctive du temps, l'une des seules choses réelle a la fois dans cette réalité et dans une autre. Il se dirigea donc vers la porte, voulant s'éclipser discrètement. La fin du morceau le prit par surprise avant qu'il n'ai le temps de sortir. Il soutint donc un moment le regard de la serpentarde, toujours aussi impassible, puis, sans un mot ni un salut, il tourna la poignée, ouvrit la porte, et retourna dans la solitude hivernale.
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MessageSujet: Re: [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] [Dec.] Une jeune femme, un piano, une musique... [TERMINÉ] EmptyMer 10 Sep 2008 - 14:49


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Les notes que produisait le piano s'éteignirent dans le silence de la pièce. Mey avait joué Summer 78 dans le but de remercier le Serdaigle pour son cadeau. Bien qu'elle ne sache pas que lui aussi avait fait cela pour la remercier du morceau de Debussy. La serpentard observa Cyril quittait la pièce sans un mot ni un geste. Elle, aussi ne fit rien pour l'arrêter ou pour dire quelque chose. La "rencontre" était terminé. Bien qu'ils ne se soient dit rien, Mey avait appris quelque chose sur ce garçon qu'elle ne connaissait juste de vue, il y a un quart d'heure. La porte se referma doucement et Mey n'entendit pas les pas du Serdaigle sur le sol des couloirs. La blonde aux yeux bleus resta, elle aussi, impassible à cet au revoir. Elle ne suivit pas Cyril et ne bougea que pour tourner les pages de sa partition. Elle n'était qu'à moitié conscience de ses faits et gestes. Sa main gauche arrêta de tourner les pages pour s'arrêter à une partition du nom de L'Absente de Yann Tiersen, encore. Mey avait travaillé ce morceau pendant ses deux premières années à l'orphelinat. Oui, car chaque morceau avait son histoire. Chaque histoire qui était relié avec son propriétaire. Toutes les musiques qu'avait joué Mey avait une histoire, tout aussi différentes, les une que les autres. Elle ne les ressentait, ne les représentait comme d'autres pianistes. Chacun avait sa propre imagination, bien que se soit la même musique. C'était ainsi.

La musique de Yann Tiersen (L'Absente) démarra alors que le silence était absolue, il y a trente secondes. Mey mettait toute sa concentration, son énergie, son talent mais surtout tout son coeur. Elle n'aimait qu'une seule chose vous dira t-elle : La Musique. Le coquelicot n'a que sa dans la tête. Elle aurait très bien pu devenir une fille gentille, douce et remplie de joie de vivre, si elle n'avait pas perdu ses parents, bien sûr. La musique enveloppa Mey tout entière. Comme à chaque musique qu'elle jouait. Mey ne s'en laçait jamais. Rejouer un centième fois un morceau ne la dérangeait pas. C'était comme si elle le redécouvrait à chaque fois, pour une première fois. Elle jouait souvent le morceau L'Absente. Peut-être en recherche de réconfort, car justement quelqu'un était absent. La fin de la musique approcha rapidement, mais la serpentard n'y fit pas attention, laissant ses doigts filaient sur le clavier improvisant une suite. Bien que le morceau ne durait que trois minutes et d'huit secondes, cette fois ci il dura beaucoup plus longtemps. Emporter dans la mélodie, que jusqu'à ce que Mey est terriblement mal au mains. Une punition, c'était. La blonde sortit enfin de la salle sur demande, comme l'avait fait Cyril avant elle. Demain elle reviendrait. Comme après demain et après, après-demain, pour redécouvrir les morceaux, qu'elle aimait tant.


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