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[Novembre 1994] The war is on my Mind

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[Novembre 1994] The war is on my Mind Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Novembre 1994] The war is on my Mind [Novembre 1994] The war is on my Mind EmptyDim 26 Juil 2015 - 23:53



Aujourd’hui, Isaac n’avait pas trouvé mieux à faire que d’aller prendre une place dans la bibliothèque afin d’étudier. Oui, très prévisible de la part d’un bleu et bronze, mais on ne juge pas s’il vous plait ! L’adolescent remonta d’un geste maladroit ses lunettes qui glissaient malicieusement sur son nez chaque deux secondes, oh il n’était pas myope mais après s’être rendu compte de l’obsession qu’avait son fils pour la lecture à tout heure de la journée, son père avait insisté pour lui faire une paire de lunettes reposantes, afin de soulager ses yeux de l’effort constant qu’Isaac leur imposait. C’était donc un jour tout ce qu’il y’a de plus normal pour le jeune Aigle, plusieurs personnes révisaient également autours de lui mais comme à son habitude il ne leur prêtait pas attention, complètement plongé dans ses révisions il ne voyait rien à part son livre sur l’histoire de la magie. Il fallait dire que le professeur était assez dur à suivre et Isaac tenait à ses bonnes notes merci beaucoup.

Quoiqu’il en soit, Isaac était donc en plein réflexion quand soudainement il remit pied sur terre, son cerveau semblait en avoir sérieusement marre de réfléchir et préféra se mettre à penser à autre chose, comme le fait que sa dernière note avait été un piètre. Isaac s’était vraiment senti nul pour le coup, pourtant il avait révisé, mais une fois devant sa feuille d’examen, tout semblait s’être envolé, heureusement, ce n’était qu’un simple test et non pas un examen noté. Mais tout de même, il avait travaillé et puis pouf tout s’était emmêlé dans sa tête pourtant bien rangé ! Il n’avait pas compris pourquoi. Isaac posa sa plume sans vraiment s’en rendre compte, son regard était perdu dans le vide, comme si il avait été en transe. Un autre souvenir lui revint brutalement. Une jeune Serpentarde de sa promo l’insultait de sang-de-bourbe et lui expliquait à quel point il aurait beau avoir des bonnes que ça ne changerait rien au fait que son sang soit « sale ». Isaac l’avait ignoré bien sûr, il n’avait pas honte de sa famille lui. Mais peut-être qu’en fait il en avait honte, après tout, c’était vrai que les sang-purs et les sang-mêlé avaient de meilleurs positions que les sang-de-bourbe. Hey ! Depuis quand il référait aux nés-moldus de cette façon ? Isaac secoua la tête, mais il n’arrivait pas à stopper le flot de pensées qui envahissait son esprit, l’adolescent se prit la tête dans ses mains qui commençaient à trembler, il les plongea dans ses cheveux qu’il agrippa si fort qu’il en eu mal. Et ça suffit à lui faire reprendre pied, assez pour se rendre compte que quelqu’un le regardait.

L’adolescent de treize ans leva brusquement la tête, rencontrant le regard hypnotisant d’un brun qui semblait légèrement inquiet. Liliael…Isaac rougit aussitôt en se rendant compte que le Serpentard avait assisté à la scène étrange qui venait d’arriver et que le Serdaigle s’affairait à analyser, mais il ne pouvait pas penser correctement quand ces yeux marrons étaient posés sur lui et ça justifiait complètement le fait qu’Isaac se leva en trombe, l’air paniqué.

– Liliael, je…je…dois…aller…pardon…

Après avoir bafouillé ces quelques mots, l’Aigle s’enfuit sans laisser une chance au Serpent de le rattraper, Isaac était quand même réputé pour être rapide, il entendit vaguement la bibliothécaire s’offusquer de son comportement mais il n’avait pas le temps pour ça. Il devait sortir d’ici, il étouffait. Mais ce n’était pas à cause de la vaste salle d’études, non, habituellement, c’était son endroit préféré. Il étouffait…dans sa propre tête. Les mauvais souvenirs qu’il avait continuaient de défiler sans s’arrêter, et si ça avait commencé par une simple mauvaise note et une insulte immature, à présent sa tête s’appropriait ses bons souvenirs et les corrompaient. Sa famille dansa dans sa tête, parlant d’à quel point Isaac était « défaillant » et que sa « maladie » leur coûtait trop cher entre ses traitements qui n’étaient définitivement pas gratuits et ses séances de psychiatrie. L’image de son médecin s’afficha également, annonçant à ses parents qu’Isaac était un cas désespéré et qu’il ferait mieux de l’éloigner d’eux.

Ses parents ne l’aimaient pas.

Isaac s’adossa contre un mur, reprenant son souffle, il avait dû courir dans les couloirs vu l’air contrarié des tableaux présents. Whoh, il n’était même plus conscient de ce qu’il faisait. Isaac sentit le poids sur sa poitrine augmenter plus et plus. Il se sentait carrément oppressé, c’était douloureux. Il étouffait dans son esprit et à présent même son corps ne voulait plus de lui. Isaac entra au hasard dans l’une des salles vides dont regorgeait Poudlard. Il se laissa glisser à terre et tenta de reprendre ses esprits mais rien n’y faisait, Il attira ses jambes contre lui, les serrant fortement, appuyant sa tête sur ses genoux et fermant les yeux. Mauvaise idée, à présent les images étaient encore plus claires. Personne ne l’aimait, tout le monde le voulait loin d’eux et c’était normal. Non ce n’était pas normal.

SI. Il le méritait. Il méritait d’être abandonné, il n’était qu’une sorte de monstre qui faisait tout de travers. Après tout, il n’avait même pas d’amis, déjà à huit ans, il n’était pas fichu de garder son meilleur ami, mais ce n’était pas sa faute…il était malade. Mais ça n’excusait pas tout. C’était sa faute. C’était FORCEMENT sa faute. Il le méritait, il méritait que tout le monde le méprise. Pourtant Liliael ne le méprisait pas…il l’avait même aidé plusieurs fois et ils avaient passé du temps ensemble…mais c’était probablement juste de la pitié. Et même ça c’était beaucoup, le Serpentard n’aurait jamais dû perdre son temps à tenter de gérer un maniaque. Encore moins un maniaque qui était complètement attiré par lui. Lil’ serait probablement complètement dégoûté par lui si il savait. Enfin, dans le cas où il ne l’était pas déjà. Après tout, il l’avait déjà vu en pleine crise…

Ça aussi c’était de sa faute, il aurait dû prendre ses médicaments. Mais il les prenait ! Mais ce n’était pas assez, mais si il prenait toute la dose, il serait incapable de suivre ses cours. Mais en fait, qui se soucie de son éducation ? Sa place était dans un hôpital psychiatrique non pas à Poudlard, et même ça c’était trop lui donner d’importance. Ce serait le mettre dans une pièce ou quelqu’un d’autre pourrait être soigné, et ce serait faire perdre leurs temps à des médecins et de l’argent à ses parents.

A ce stade, l’adolescent de treize ans sanglotait, son corps entier tremblait et il avait de plus en plus de mal à respirer. Comme si même ses poumons avaient décidé de le lâcher. Le fait qu'il pleurait toutes les larmes de son corps n'aidait vraiment pas. Il ne savait pas pourquoi il pleurait, après tout il était le coupable dans toute l’histoire. Il se sentait horrible. Il se sentait mal, vraiment, vraiment, vraiment mal. La tristesse se muait lentement en une douleur insupportable autant morale que physique. Isaac se serrait de plus en plus. Il ne savait pas quoi faire pour arrêter cette…en fait si. Peut-être que mettre fin à sa vie serait productif pour tout le monde. Il n’avait pas enlevé ses lunettes et lorsque avait mit sa tête contre ses genoux, ces dernières s’étaient douloureusement  appuyé contre son visage et ça commençait à lui faire mal, mais ce n’était qu’une douleur anodine. Il méritait pire. Bien pire. Il passa ses mains dans ses cheveux dont il prenait tellement soin et les enfonça de nouveau dedans, cette fois-ci il s’y agrippa plus violemment, cherchant un moyen de se punir. Se punir d’exister. Et si personne n’intervenait, il allait peut-être réussir à trouver un meilleur moyen d’y parvenir. Après tout, il avait une baguette.


Dernière édition par Isaac K. Hawk le Dim 2 Aoû 2015 - 22:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Novembre 1994] The war is on my Mind [Novembre 1994] The war is on my Mind EmptyVen 31 Juil 2015 - 11:00



      Liliael venait d’avoir 14 ans en ce mois de Novembre 1994, et cela faisait maintenant plus d’un an qu’il s’occuper d’Isaac. Soit il le surveiller discrètement, soit un élève plus jeune de Serdaigles venait le prévenir à sa demande, soit tout simplement il restait ensemble comme des amis … La Coupe des Trois Sorciers leur passaient au-dessus de la tête, ils préféraient tous les deux travailler à la place de pronostiquer les chances de survie des quatre élèves en lice. Liliael prenait l’habitude, de plus en plus maintenant, de ne pas rester trop loin de ami Isaac. En effet, en ce moment, le plus jeune faisait régulièrement des crises et Liliael s’inquiétait pour lui. Alors aujourd’hui, il était dans la Bibliothèque, à quelques tables de son ami qui ne l’avait pas remarqué. Cela permettait à Liliael de travailler tout en surveillant le Bleu. Parfait. Il sortit ses cours de Potions et révisa la liste des propriétés des ingrédients des dernières potions qu’ils avaient travaillé : La Potion d’Embrouille et la potion de Ratatinage. Pour la Potion d’Embrouille, on utilisait ici de l’Achillée Sternutatoire, du Cranson Officinal et du Livèche principalement. Ces trois plantes enflammaient le cerveau et de ce fait incitaient le buveur à des conduites impétueuses et téméraires. Gryffondoresques en somme. Pour le potion de Ratatinage, il fallait du  foie de rat, des chenilles, des racines de marguerites et de la figue sèche et pelée. Potion de couleur, verte, elle faisait rétrécir les objets et inversait le processus de vieillissement. Mal préparée, elle devenait un poison violent ...

      Liliael, toujours dans ses cours, jeta un rapide coup d’œil à son ami, pour vérifier qu'il allait bien. Il avait aussitôt reporté son regard sur son cours, son ami semblant lire ses propres cours mais quelque chose avait fait tilter l’esprit du vert. Il redressa une deuxième fois la tête et observa plus attentivement son ami, qui venait de poser sa plume, les yeux perdus dans le vide. Isaac secoua la tête et se prit la tête, dans ses mains tremblantes. Citrouille, Liliael devait-il agir maintenant ? Des fois le bleu arrivait à se calmer tout seul, alors Liliael continua de l’observer inquiet. S’il y arrivait seul, ce serait une victoire supplémentaire sur sa maladie et le Vert pourrait féliciter son ami ! Mais il fit glisser ses mains dans ses cheveux et les agrippa fortement, comme s’il voulait se les arracher. Mauvais. Le Bleu releva soudainement la tête et croisa son regard. Isaac rougit aussitôt et se leva d’un bond, laissant toutes ses affaires en plan après avoir en bafouillant quelques paroles.

      « – Liliael, je … je … dois … aller … pardon … »

      Le Vert rangea immédiatement tous ses cours et ceux d’Isaac d’un coup de baguette magique et après avoir demandé à la Bibliothécaire de garder leurs sacs. Madame Pince accepta même si elle était encore contrariée par le comportement du Bleu. Liliael lui répondit alors qu’Isaac était fatigué et qu’il allait s’en occuper. Le Verte et Argent sortit de la Bibliothèque. Maintenant, il allait falloir retrouver le Bleu, autant chercher une aiguille dans une botte de foin, vu la grandeur du château. Essayant de penser logiquement malgré la panique qui l’envahissait, Liliael réfléchissait à l’endroit où pouvait bien se trouver Isaac … Inconsciemment, dans ce genre de moment, il avait tendance à aller dans des couloirs où personne ne passait mais qu’il connaissait déjà, où possiblement il avait déjà fait une crise … le couloir perdu du quatrième étage ! Liliael courut vers les escaliers et grimpa en courant les deux étages qui le séparait du Bleu et courut jusqu’à un petit couloir du quatrième étage ou peu de gens allaient. Il n’y avait pas grand-chose par ici, alors on avait fini par appeler ce couloir le couloir perdu. Bingo ! Liliael ne fut jamais aussi soulagé de sa vie quand il aperçut la silhouette tremblante d’Isaac au sol. Maintenant, il avait retrouvé son ami, maintenant tout irait mieux.
 
      Il se rapprocha doucement de l’adolescent, qui sanglotait au sol et s’était repris les cheveux entre ses doigts pour se faire du mal. Pauvre Isaac … Il avait sa tête contre ses genoux, se serrant de ses bras. Liliael s’assit délicatement à côté de lui et le prit dans ses bras pour lui murmurer des paroles apaisantes. Ce geste le ramenait à la crise de Wayoth, quand on avait découvert le premier message lors de leur seconde année. Mais là ce n’était pas Wayoth dont il devait s’occuper, mais d’Isaac. D’une main, il prit celle d’Isaac et lui fit lâcher ses cheveux, gardant sa main dans la sienne pour plus de sûreté. Il savait qu’Isaac avait beaucoup de peur, et ses crises les exacerbées au possible.

      « - Hey, Isaac, ça va aller, je suis là … Je ne vais pas te laisser tomber Isaac, n’aie pas peur … Tu vas t’en sortir …  Tout va bien, ne t’inquiète pas, je suis là … Tu sais que tu peux compter sur moi … Isaac. Calmes-toi … »

      Un « mon chéri » voulait sortir de la bouche du Vert, mais il se retint. Liliael avait tellement envie que son ami aille mieux, il s’inquiétait de plus en plus pour lui. Isaac s’avait qu’il pouvait compter sur lui, mais quand le bleu commençait à faire une crise, il voyait, dans tous ses souvenirs, le verre à moitié vide, et les gestes bons envers lui se transformait en gestes de pitié dans sa vie. Pensait-il que Liliael s’occupait de lui par pitié ? C’était tout le contraire pourtant. Le Vert était de plus en plus attiré par le Bleu, qui faisait le dur à cuire mais qui était très doux en dessous. Evidemment, le Serpentard ne disait rien à son ami, de peur de le faire fuir, que le Bleu s’éloigne de lui ou que ça le gêne, peut-être. Et puis il n’avait pas envie de lui rajouter plus de soucis, il avait déjà bien assez à gérer avec sa maladie et ses cours, c’était bien suffisant. Alors Liliael gardait ses sentiments dans l’ombre, restant un soutien indéfectible pour Isaac, toujours là pour lui, pour le rassurer lors de ses angoisses, pour le calmer lors de ses crises.  

      Liliael passa doucement sa deuxième main dans les cheveux du Bleu, calmement, pour l'apaiser. Si quelqu'un arriver maintenant, cette personne aurait pu croire beaucoup de choses, une mise en couple, un chagrin d'amour, une mauvaise nouvelle ... Peut-être que Liliael aurait dû emmener son ami à l'infirmerie, mais égoïstement peut-être, il voulait être le seul à avoir ce rôle de protecteur pour lui, et puis le Vert ne savait pas comment régirait Isaac, autant ne pas tenter le diable. 



Dernière édition par Liliael Aster le Dim 16 Aoû 2015 - 17:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Novembre 1994] The war is on my Mind [Novembre 1994] The war is on my Mind EmptyLun 3 Aoû 2015 - 16:28


Isaac n’arrivait plus à aligner une seule pensée sans que cette dernière finisse par une envie de suicide. Si il était complétement sincère, ce n’était pas la première fois qu’il y pensait, cette semaine particulièrement avait été assez éprouvante. Entre son manque de concentration alors qu’habituellement il était capable d’étudier plusieurs heures sans interruption, il avait aussi eu de légères dépressions, mais rien qu’un antidépresseur moldu n’ait pût arranger. Il n’avait pas ressenti le besoin de recourir aux potions qu’on lui avait prescrite, non ; elles étaient trop fortes et auraient pût déclencher une crise maniaque. Mais la vérité était que ce sentiment de malaise l’avait suivi toute la semaine, sans parler qu’il avait eu de léger troubles de sommeil. Mais, il n’y avait pas accordé d’attention, trop concentré sur ses études. Il y’avait aussi la coupe des Trois Sorciers et toute l’agitation autours d’Harry Potter, mais honnêtement Isaac s’en fichait. Ce n’était pas sa tasse de thé, et le fait qu’il soit né-moldu le rendait encore plus imperméable à ce genre d’évènement qui rendait toute l’école surexcitée. Pour en revenir à tous ses symptômes qu’il avait ignoré, trop buté et fier pour admettre que les prévisions de Taylor à propos de l’augmentation de ses crises lors de sa puberté étaient vraies.  Alors qu’en fait, toute cette semaine n’avait été qu’une préparation pour cette horrible crise qu’il subissait actuellement.

Mais bien sûr, Isaac n’était conscient de rien. Il oubliait qu’il était malade lorsqu’il faisait des crises. D’autant plus que des hallucinations assez convaincantes s’étaient jointes à ses pensées morbides. Il voyait Tim le regarder avec dégout, il était devant lui et s’était mis à reculer, annonçant clairement qu’il en avait marre de devoir supporter Isaac et qu’il serait plus que ravi que ce dernier meure et si il pouvait souffrir avant de quitter le monde de vivant, ce serait parfait. Isaac lâcha d’une main ses cheveux, cette dernière se dirigea en tremblant vers sa ceinture ou se trouvait sa baguette, mais alors qu’il allait s’en saisir et que ses parents lui proposaient des sorts mortels et douloureux, l’idée que ses moldus de parents n’étaient pas censé savoir ce genre de chose ne fit même pas tiqué l’élève. Leurs voix résonnaient autours de lui et ça semblait tellement réel. Il voulut serrer un peu plus ses cheveux mais ça ne fonctionnait pas, il n’avait pas mal.  Il pouvait sentir quelque chose de rassurants autours de lui. Non, Isaac ne réalisait pas qu’il était dans les bras de Liliael et que celui-ci lui tenait la main. Rapidement, cette bienveillante aura que dégageait le Serpentard autours du dépressif se transforma en une sorte d’entrave, et Isaac se retrouva conscient de la présence de l’autre adolescent. Sauf qu’il ne réalisait pas que celui-ci voulait l’aider, il avait l’impression que Liliael ne voulait pas qu’il se fasse du mal parce que le Serpentard préférerait lui en faire lui-même.

-  Tu sais que tu peux compter sur moi …

Est-ce que Liliael venait de lui dire qu’il pouvait compter sur lui ? Pour quoi ? Pour le tuer ? Isaac ne savait pas comment réagir, après tout ce serait plus simple si le Serpentard s’en occupait pour lui, ce dernier venait de passer une main dans la chevelure du bleu et bronze, ce qui l’encouragea à finalement relever la tête. Son visage était probablement légèrement gonflé par les larmes, ses yeux rouges et sa respiration saccadée. Il releva timidement son regard vers le garçon qui faisait battre son cœur un peu plus vite.

– J-je…mérite pas de vi-vivre…t-tu devrais pas perdre ton temps avec m-moi.

Non, vraiment. Que Liliael veuille l’aider dans ses projets de suicide ou pas, il ne devrait pas être là, il aurait dû être ailleurs, avec une jolie fille qui lui plaisait. Et non pas avec un type aussi instable qu’Isaac. Même si le bleu et bronze aurait définitivement aimé être à la place de ladite jolie fille, mais il n’était pas question de penser à ça.  Isaac regardait d’un air absent sa main dans celle de Liliael, il lui tenait souvent la  main, c’était censé être un geste d’amitié hein ? Isaac n’en voulait pas, ou plutôt comme il n’arrêtait pas de se le répéter dans sa tête, il ne le méritait pas. Il tenta de la retirer, mais il se sentait tellement vidé de ses forces que ce simple geste semblait impossible.

Pourtant se saisir de sa baguette ne semblait pas si impossible que ça par contre, il venait même de le faire, et l’adolescent la pointa négligemment vers sa propre tête alors qu’il essayait de repousser Liliael, inutile de dire que s’éloigner du Serpentard semblait requérir beaucoup trop de force et qu’il n’en avait pas sur le moment. Ses lunettes étaient tombées, révélant les quelques marques à côté de ses yeux qu’il s’était fait à cause de la pression. Il se mit à gémir tout en continuant ses efforts pour repousser l’adolescent.

– Laisse-moi…s’il te plait…je veux…je veux pas de ta pitié...

Si Isaac n’avait pas été en pleine crise, il ne se serait JAMAIS présenté comme ça devant Liliael. Les cheveux défaits, le visage bouffi, les yeux rouges et gonflés des larmes ? Non, jamais. Mais il était un peu au-dessus de son habituel superficialité pour le moment. Il était beaucoup plus concentré sur son suicide à venir. Sauf qu’il avait besoin d’un sort. Isaac ne savait pas quel sort jeter, peut-être Serpensortia…Un Serpent c’est mortel non ?  A ce stade, il risquait probablement de blesser Liliael sans le vouloir. Ou alors, il y’avait des sorts de quatrième années qui seraient plus efficaces…même si il ne savait pas les lancer correctement.
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