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[ Novembre 1994 ] La Trille du Diable

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MessageSujet: [ Novembre 1994 ] La Trille du Diable [ Novembre 1994 ] La Trille du Diable EmptyDim 3 Juil 2016 - 21:12

[ Novembre 1994 ] La Trille du Diable


Maxence O'Murray & Elyas O. Rowle

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Poudlard, la neige recouvrait une grande partie de l'imposant château et de ses alentours depuis quelques jours maintenant. Dévoilant ainsi un horizon pur, lisse et blanc qui attirerait n'importe qui comme Elyas, fasciné par ce spectacle. Il y avait presque nulle trace d'animaux dans les environs, tous s'étant réfugiés dans leur tanière pour hiberner et/ou s'abriter du froid ou encore tentant de se cacher pour essayer de passer inaperçu dans la nature désormais morte. Les cours étant terminés en cette fin d'après midi et le temps du dîner n'étant pas encore arrivé, le serpentard se trouvait actuellement dans la bibliothèque de l'école en train d'observer l'extérieur à travers la fenêtre contre laquelle il était appuyé, un livre sur les créatures magiques dans les mains. Son visage était neutre et impassible tandis que son regard était froid dissimulant ses pensées et ses émotions face à la vue se présentant devant lui.

L'envie de solitude, de paix et de peindre la beauté du paysage sous ses yeux poussa le jeune garçon à retourner rapidement dans sa salle commune, après avoir rangé ses affaires et emprunter le livre qu'il tenait encore entre ses mains. Il se dirigea ensuite directement dans sa chambre près de sa valise, glissée sous son lit et fermée à clé, troquant son sac de cours avec celui contenant du matériels à dessin ( peinture, aquarelles, feutres, pinceaux... ) ainsi que la pochette qui contenait son instrument de musique préféré, le violon. Il avait pu l'obtenir lors d'un de ses anniversaires en arrivant à faire de façon à ce que son professeur de musique parle de son petit don dans le domaine qui '' pourrai lui servir plus tard en soirée mondaine '' à son père. Le tout bien calé contre lui, Elyas se vêtit de vêtements noirs, chauds et souples par-dessus sa robe de sorcier à l'effigie de la noble maison de Serpentard. Il défila élégamment entre les différents couloirs et escaliers jusqu'à pouvoir se retrouver sur le chemin menant au terrain de Quidditch. Lors de son arrivée à Poudlard, en première année, Elyas avait trouvé un petit coin tranquille et calme sur la route pour aller jusqu'au grand terrain de sport pour balai. Ici, il pouvait être complètement seul, enfin lui-même, loin des soucis quotidiens de la vie.

Elyas n'avait jamais vraiment apprécié l’Été, trop de chaleur, trop de soleil, trop de bruit et trop d'insectes qui viennent vous embêter à toute heure de la journée sans oublier les coups de soleil, la soif et les autres inconvénients. Cependant, l'Hiver était froid comme sa personnalité mais en passant outre cela révélait de nombreux secrets et renvoyait une tout autre image : celle d'un paysage époustouflant d'une grande splendeur. Il lui semblait que la neige nettoyait toute l'impureté de l'air, du sol pour laisser place à un endroit vierge et sain afin d'accueillir le retour de la vie et du Printemps. Il s'était donc toujours senti proche de cette saison et de sa symbolique. Et puis, la neige était douce quand il l'a récupéré entre ses doigts et Elyas se demandait sans cesse si l'étreinte d'une mère avait la même douceur et mettait autant de baume au cœur. Bien sûr, il ne se plaignait de rien et ne parlerai jamais de cela à voix haute, éducation oblige. Mais surtout, il ne pouvait se permettre de montrer sa faiblesse aux autres, il ne devait donner aucune arme possible contre lui aux potentiels ennemis.

Il arriva très vite jusqu'à sa petite cachette, son havre de paix, qui se trouvait être un creux assez vaste mais discret au niveau de la tour du Nord. L'endroit était stable, sans danger et à l'abri du temps et des curieux. Elyas savait parfaitement qu'avec la basse température très peu de courageux oseraient pointer le bout de leur nez et cela lui convenait absolument. Il était déjà venu plusieurs fois en ses lieux et avait pu au fur et à mesure aménager la '' pièce ''. Quelques tapis confortables se trouvaient sur le sol de pierre, des planches en bois étaient mises sur certains murs faisant office d'étagère dont une de bureau improvisé. Pour finir, des coussins étaient disséminés un peu aléatoirement faisant de bons assises en plus de quelques bougies et d’allumettes pour éclairer et réchauffer un minimum la place. Le troisième année avait toujours pris garde à vérifier que tout était propre changeant un objet quand le besoin s'en faisait sentir. Il déposa délicatement au sol ses sacs en prenant bien garde à ne pas les abîmer puis, il ouvrit la fermeture éclaire du plus gros sortant un support plié soigneusement. Il le mit bien en place devant l'entrée sortant également une palette où il y mit les différentes couleurs d'aquarelle du blanc, du gris, du marron...

Prenant une grande inspiration, il commença à peindre ce qu'il voyait n'oubliant aucun détail que ce soit les quelques arbres un peu éparpillé recouvert de neige ou le ciel pâle où quelques nuages passaient avec paresse. Il resta ainsi pendant une ou deux heures, un air concentré sur le visage, ses yeux voyageant entre le tableau et le dehors. À la fin, il observa d'un œil critique son œuvre. Tout était plutôt joliment dessiné avec une petite touche personnelle qui adoucissait la représentation. Il posa ce dernier à côté de son coussin, où il s'était assis. Il replia ce qui avait soutenu sa peinture en faisant de même pour les aquarelles, direction le sac. Une fois le tout bien ranger et mis à l'intérieur, Elyas décida de jouer un petit peu n'en ayant pas encore eu l’occasion depuis qu'il était au château. De plus, la scène devant lui s'accordait à la perfection avec son humeur et avec ce qu'il s’apprêtait à jouer. Il se leva, déplaça son tableau sur le semblant de bureau et sortit son instrument. Il plaça correctement le violon contre son cou et une mélodie, légère comme le vent d'Hiver et douce comme la tombée des flocons de neige du ciel vers la terre, s'éleva dans les airs disparaissant dans la faible brise. Cela permettait ainsi un certain secret sur sa position exacte et les sons ne s'entendaient pas à travers tout Poudlard.

L'expression de son visage se radoucissait fissurant son masque petit à petit jusqu'à ce qu'il se brise et que ses traits comme les muscles de son corps se détendent. Un sourire doux prit alors place sur ses lèvres alors qu'il fredonnait en même temps que le rythme lent qu'il jouait. Les gestes de sa main, qui tenait l'archer, étaient vifs et agiles laissant l'image de mouvements fluides.
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