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| [Janv.] Drôles d'oiseaux... | |
| Auteur | Message |
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Invité | Sujet: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Mar 14 Oct 2008 - 10:49 | |
| Valentin s’étira longuement, comme un chat, faisant craquer involontairement quelques uns de ses os. Puis il soupira et se leva, ses muscles endoloris protestant faiblement. Il avait bien dormit, mais l’inactivité lui tiraillait les muscles et il avait maintenant besoin de se défouler un peu, histoire de détendre un minimum ses muscles et de retrouver son entière mobilité. Il se mit donc doucement en action et commença à marcher le long du parc, sortant du doux cocon que lui avait fournis le Saule Pleureur.
Il avait fait un drôle de rêve. Il avait rêvé d’un évènement âgé de huit ans déjà. Il s’était revu gamin dans le par cet avait revécu la rencontre avec un Mangemort. Drôle de rêve vraiment, mais surtout pourquoi rêvait-il de ça maintenant? Peut être était-ce un rêve prémonitoire, à moins que son instinct ne veuille l’avertir de quelque chose et qu’il passe par le biais de son subconscient pour l’avertir. Drôle de façon direz-vous, mais bon, on sait jamais avec l’instinct. Le truc avec cette chose-là, c’est qu’elle est vraiment imprévisible!! Quoiqu’il en soit, Valentin réfléchissait toujours au pourquoi du comment de se rêve lorsqu’il aperçut au loin la volière. Et s’il prenait un peu de hauteur, cela l’aiderait peut être à réfléchir non?
C’est ainsi qu’il se retrouva environ vingt minutes plus tard dans la volière au milieu des hiboux. Ces derniers hululaient de partout et voletaient dans la pièce en désordre. C’était à se demandait comment vous vouliez réfléchir avec un bordel pareil!? Cependant, tout ça ne dérangeait pas Valentin, au contraire, il était réconforter de la présence des chouettes. Il faut dire que les animaux avaient comme un effet relaxant sur lui, l’aidant à mieux réfléchir. Oui, Valentin n’était pas normal, mais ça, il le savait déjà. Et puis, avec la légère brise qui s’engouffrait dans la volière, on ne pouvait qu’être heureux d’être ici.
Notre jeune héros s’en alla s’asseoir sur le rebord, les pieds pendant dans le vide. Le ciel était plutôt gris, couvert de nuages, laissant à peine quelque fois apparaitre un ciel bleu et un rayon de Soleil. L’air commençait à devenir lourd et une chaleur presque étouffante s’élevait doucement mais sûrement. A coup sûr, un orage se préparait. Combien de temps encore avant que le ciel ne se déchaîne, Valentin ne saurait le dire. Il n’était pas assez doué pour ça, mais savait déceler les prémices d’un orage. Ce n’était pas extraordinaire, mais ça suffisait pour savoir quand il fallait rentrer pour ne pas se faire tremper. Sauf que si la logique voulait qu’il rentre, Valentin ne le voulait pas le moins du monde. Il était bien là où il était. Et il ne bougerait pas avant un moment. Et puis, ce n’était que de l’eau après tout, qu’il y avait-il à rester sous la pluie? Attraper froid? Boarf, une potion contre le rhume et il serait de nouveau sur pied, alors à quoi bon rentrer? Non vraiment, rien ne le forçait à rentrer.
Valentin reprit donc ses réflexions où il les avait laissées. A savoir s’il reverrait un jour cet homme du parc. Honnêtement, plus le temps passait, plus son espoir s’amoindrissait. Il était pas loin même de désespéré. En effet, il n’y avait aucun signe véritablement de retour du Seigneur noir, et cela l’attristait. Quand donc pourrait-il tenir sa promesse fait à Jess’? Certes il pourrait toujours s’atteler à la tâche une fois sortit de l’école, mais il n’y arriverait jamais seul, ça il en était certain. C’est pourquoi il se devait de rejoindre quelqu’un d’assez puissant qui pourrait l’aider. Bon d’accord rejoindre Vous-Savez-Qui ne voulait pas dire que ce dernier allait l’aidait, ça serait même plutôt le contraire, ce dernier ne se battant sûrement pas pour des idées écolos. Non en fait, même si les deux avaient des idées différentes, ils avaient malgré tout le même but: la destruction des moldus. En conséquence, il allait se ranger dans les rangs noirs pour servir sa propre cause. Se servir du Dark Lord? Non, Valentin n’irait pas jusqu'à dire cela. Personne ne se servait de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, et personne n’aurait sûrement les couilles de le faire. Non Valentin pensait juste à se servir d’une cause qui aboutirait au même but que celui qu’il recherchait. Ensuite il verrait comment faire pour réparer les conneries de ces abrutis de moldus. Il fallait bien que quelqu’un se mette à la tâche, car ce ne serait sûrement eux qui réparaient leurs dégâts. Il ne voyait que leur propre bonheur et était tout ce qu’il y a de plus égoïste.
Bref, Valentin en était toujours à maudire les moldus quand quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber, le sortant de sa torpeur. Il leva les yeux vers le ciel désormais entièrement gris. Le vent soufflait plus fort déjà. Le jeune garçon ferma les yeux appréciant le toucher des gouttes d’eau sur son visage, relevant même le visage. La chaleur ambiante était à son comble, il était bien. Le vent était frais et lui fouettait le visage agréablement, faisait voleter des cheveux blonds. La tempête ne tarderait plus maintenant. Dans la volière, les oiseaux s’étaient calmés et attendaient en silence que le temps soit plus clément pour aller se dégourdir les ailes.
Dernière édition par Valentin Westlake le Jeu 16 Oct 2008 - 22:57, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Jeu 16 Oct 2008 - 21:53 | |
| Trois heures. Que peut-on faire en trois heures? Beaucoup de choses, même les moldus avaient énormément d'activités potentielle en trois heures, alors imaginez: Un sorcier, professeur de Poudlard...En trois heures, Gray Harkness avait le temps de corriger un, voir deux, paquets de parchemins (s'amusant toujours autant de voir ce que les jeunes sorciers n'ayant jamais côtoyés de moldus pouvaient lui écrire...), il avait le temps de refaire totalement la décoration de sa salle de cours...Bref, une multitude, que dis-je, une infinité de possibilités d'actions s'offrait à lui en ce laps de temps qu'était trois heures.
Son choix s'était fait dans ce joyeux panel d'occupations, Gray avait opté pour l'écriture. Ainsi, bien loin du tumulte des cours, du bruit de la grande salle, des copies, il était là. Assis à son bureau, une plume dans une main, un parchemin se trouvant sur le bois mat du secrétaire, et il couchait les mots sur le papier. La plume parcourant le grain rêche du papier avec une certaine douceur, tout en traçant les mots qui racontaient les derniers évènements qui étaient intervenus à Poudlard.
Cependant, son récit était bien loin d'avoir l'éloquence stylistique et littéraire de quelconques mémoires. Et pour cause, ça n'en n'était pas. Ses écrits avaient pour forme finale celle d'une lettre. Une très longue lettre (qui quelque part finirait par faire penser à un roman s'il ne se freinait pas un peu...) adressée à l'un de ses frère dont il avait régulièrement des nouvelles, mais il voulait lui aussi donné des siennes. Contrairement à son autre frère. Tiens, pendant qu'il y était, et s’il en écrivait une à son cadet aussi? Il n'avait plus de nouvelles des jumelles, ni de sa belle-sœur.
Enthousiaste à cette nouvelle idée, le voilà qui, ayant à peine finit la première lettre, prenait un nouveau parchemin pour entamer la seconde, un peu plus courte celle-ci. Si la première laissait échapper une certaine chaleur, dans ses mots, sa graphie, ses parenthèses qui s'amusent à s'ouvrir et à se fermer, renfermant des commentaires taquins ou autres entre elles, la seconde quant à elle faisait plus l'effet d'un amoureux qui ne savait pas comment débuter sa lettre de déclaration. Pourtant, il n'y avait rien à voir, il s'agissait seulement de faire un genre de rapport à un frère. Mais depuis le reniement de Jack puis de lui, Gray et Harold n'avaient plus vraiment de contact. Oh! bien sûr, quelques visites lors des grandes dates, quelques lettres, mais il y avait une sorte de froid implicite qui s'insinuait tel un poison dans la relation fraternelle qui existait auparavant.
Ce fut donc trois heures plus tard que Gray put enfin se diriger vers la volière dans le but d'envoyer ses deux lettres soigneusement pliées et cachetées. Son pardessus fauve volait derrière lui à chacun de ses pas, recouvrant son costume, sobre par rapport aux autres: gris foncé, simplement, pas de rayures pour une fois, et des converses bleu perle.
Gray arriva assez rapidement à la volière, n'ayant pas prit le temps de s'arrêter discuter avec les professeurs ou les élèves qu'il croisait, et une fois arrivé, fit un arrêt en haut de la dernière marche en voyant la personne présente dans la volière. Valentin. Son fils, son petit garçon à lui. Enfin...Petit garçon, plus vraiment, à présent quatorze ans il avait bien grandi. Un sourire paternel sur les lèvres, le professeur d'Etude des Moldus s'avança doucement, et s'accouda à la fenêtre à coté de son fils. Sentant une goutte d'eau tomber sur son nez, il laissa échappé un "Ah!" joyeux, ne pouvant signifier qu'une seule chose: Il allait exploser une de ses brillante théories, comme il se plaisait à le dire. Ce qui fut en effet le cas.
"On dirait bien que je vais devoir différer mon envoi postal."
Se tournant vers son fils, Gray pouvait le voir avec un visage si détendu...C'était un fait, Valentin avait toujours été en phase avec la nature, et bien que les jours de pluie rappelait à Gray ce terrible jour où il n'avait pût garder son fils de la tragédie de perdre un être cher, il n'en faisait pas une déprime (il n'était pas du genre à déprimer de toute façon).
Quittant le rebord de la fenêtre pour aller poser ses lettres sur une petite table se trouvant là, il alla caresser une ou deux chouettes en attendant une quelconque réaction de son cher fiston. Et en cas d'indifférence, purement indigne, de la part d'un fils envers son père, Gray savait exactement comment procéder...Rien que de penser à la tête que Valentin pourrait faire, il souriait en grand. |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Jeu 16 Oct 2008 - 22:56 | |
| Etant toujours absorbé par ce qu’il ressentait, Valentin n’entendit pas une personne arriver. Il faut dire qu’il adorait sentir les gouttes de pluie commencer à couler doucement le long de son visage. Peu à peu, elles se firent plus nombreuse. C’était marrant de sentir la différence, l’eau était tiède, voire froide, tandis que l’air restait chaud autour de lui. Le vent tourbillonnait, et il avait envie de rire. Un grand sourire apparut sur ses lèvres avant qu’il ne sursaute en entendant une voix qu’il ne connaissait que trop bien. Et pour cause, cela faisait quatorze ans qu’il l’a côtoyait.
Valentin regarda son père d’abord surpris de le voir à côté de lui, se demandant ce qu’il pouvait bien faire là et si ne n’était pas un rêve. Apparemment non, ce n’était pas un rêve. Surtout que la voix de son père retentit de nouveau, l’informant du pourquoi du comment il était dans la volière. Au moins ça lui évitait la charge de devoir lui demander. Valou retourna tranquillement à l’observation du paysage qui se cachait peu à peu derrière un rideau de pluie qui commença à se faire plus violent de minutes en minutes. Et les éclairs étaient de plus en plus proches. Alors, à travers tout ce tumulte qui commençait à se lever, s’éleva la voix encore fluette du jeune garçon.
"'Lu p’pa…Je crois bien oui."
Répondit-il à son père en regardant toujours le paysage. Puis il entreprit de royalement ignorer son père. Il vit simplement du coin de l’œil que ce dernier caressait quelques chouettes. En parlant de chouette, deux ou trois hiboux rentrèrent rapidement dans la volière, complètement trempée. Cela, Valentin s’en foutrait royalement si ces derniers n’avaient pas tenté de le tuer en passant par la fenêtre où il était, manquant presque de le faire tomber. Ce qui n’empêche que cela valut une petite égratignure à l’enfant au niveau de la joue. Oh, ce n’était pas bien grave, un peu de désinfectant, un pansement et tout irait mieux d’ici demain. Ça ne saignait que très légèrement, donc pas de quoi s’inquiéter. Valentin ne s’en préoccupa plus et continua de regarder le paysage sous la pluie.
Bientôt, le blondinet fut complètement trempé, de la tête aux pieds. Mais cela ne l’empêcha pas de rester où il était et de replonger dans ses pensées. Déjà son visage se faisait plus soucieux. Ses traits commençaient à être tendu et sa mâchoire à se crisper. Il était de nouveau en plein débat intérieur et avait complètement occulté la présence de son père. Soudain, un éclair plus violent le fit de nouveau sursauter. Cette fois il faillit vraiment tomber, surtout que cela avait ravivé de douloureux souvenir. C’est donc d’un commun accord avec lui-même qu’il décida de rentrer à labri à l’intérieur de la volière. Et puis, l’orage était juste à côté, très bientôt il serait au-dessus de leur tête. Si une pluie n’était rien, mieux valait faire gaffe quand c’était une tempête.
Une fois rentrer, Valentin s’étira comme un chat. Il était trempé, allait sûrement attraper un rhum vu qu’il était en T-shirt, mais il s’en foutait. Même si l’air commençait à se refroidir et qu’il commençait donc à avoir un peu froid. Ses cheveux étaient plaqués contre son visage. De même que ses vêtements étaient collés à sa peau dévoilant des bras pas encore assez musclés et un torse fin pas encore tout à fait former. Quand au pantalon, ce dernier étant plus targe, il ne laissait que deviner de fines jambes qui n’attendaient que de se développer. Bref, on voyait tout simplement le corps d’un gamin de quatorze ans en pleine croissance.
N’empêche, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour une bonne couverture là, et un peu de chaleur. Mais bon, il préférait attendre que l’orage passe et se calme un peu avant de repartir vers le château. Et puis, ce paysage masqué par un lourd rideau de pluie et zébrés de quelques éclairs qui venaient s’écraser au sol était magnifique. C’est pourquoi il était repartit à sa contemplation. Mais cette fois, il était adossé à l’encadrement de la fenêtre. Oui, on pouvait clairement le dire, Valentin avait royalement occulté la présence de son père. Pour le pire où le meilleur? Seul ce dernier pourrait nous l’assurer… |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Dim 19 Oct 2008 - 21:22 | |
| Il s'écoula une bonne dizaine de minutes avant que Valentin ne se décide à rentrer. Gray s'était contrôlé pour ne pas se ruer vers son fils quand ce dernier avait manqué de tomber de son perchoir par deux fois. Il aurait pu, mais il voyait bien que son fils n'était pas là pour simplement apprécier le fait que l'eau ça mouille.
Aussi Gray pensa-t-il que son fils lui adresserait la parole lorsqu'il le vit rentrer, mais non. Ce dernier se contenta de s'étirer avant de retourner à sa contemplation, ignorant superbement son père qui ne put retenir une moue boudeuse. Et oui, malgré son âge le professeur d'Etude des moldus était resté un grand gamin et il allait le prouver.
Un grand sourire s'installa sur son visage. Un visage où l'on pouvait voir arriver à cent kilomètres à la ronde le mauvais coup se préparer. Approchant comme si de rien n'était, faisant semblant de regarder les chouettes et hiboux se trouvant là, et une fois qu'il fut assez proche de Valentin, se jeta d'un coup sur lui, attaquant directement les côtes du pauvre jeune homme par des chatouilles intensive. Un grand rire dans la voix, gray annonça, comme si ça n'était pas évident.
"Attaque chatouilles!"
Il s'amusa ainsi avec son fils quelques minutes seulement, puis, ayant bien remarqué qu'il était trempé et là le sentant grelotter légèrement de froid, il enleva son manteau, et la posa sur les épaules de son fils, l'y emmitouflant bien.
"Tu sais, le mieux quand on veut vraiment être mouillé c'est encore de prendre une douche, comme ça on a pas froid. Enfin, tu fais ce que tu veux après."
Finit-il en ébouriffant généreusement les cheveux de son fils. |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Dim 19 Oct 2008 - 22:46 | |
| Valentin continuait inlassablement à regarder le paysage devant lui et la pluie tomber en rafale. Il avait complètement oublié la présence de son père. C’est donc sans surprise qu’il n’entendit ni ne vit arriver son père. De toute façon, le bruit du tonnerre survolait tout les autres. Il ne sentit que l’impact au moment au son père posa ses mains sur ses côtes pour le chatouiller. Mais il était déjà trop tard pour lui échapper et le jeune garçon ne put que subir l’assaut de son père.
Ce fut en premier lieu un petit cri de surprise qui s’échappa de sa gorge, Valentin se rappelant soudainement que son père était présent. Et pas de la meilleur des façon sur le coup. Puis, quelques secondes plus tard, ce fut un rire étouffé qui se fit entendre, le blondinet essayant tant bien que mal de résister à rire. Finalement, s’avouant vaincu, Valentin se laissa aller à rire à gorge déployée, tout en tentant vainement de se débattre pour échapper à ces mains machiavéliques et de faire arrêter son père.
"Papa!! Arrête!! Mais arrête!! Laisse moi respirer!!"
Autant dire que ses suppliques n’y firent rien, Gray continuant à le chatouiller ardemment. Finalement, ce dernier sentent son fiston grelotter de froid, s’arrêta, permettant ainsi au jeune garçon de reprendre sa respiration qui était devenue erratique. Les mains sur les côtes, quelques rires persistant encore un peu dans sa gorge, Valentin tentait tant bien que mal de retrouver un rythme de respiration normale. Il releva la tête et posa un regard surpris sur son père quand il reçut le manteau de celui-ci sur ses frêles épaules. Il est vrai que si la partie de chatouilles l’avait réchauffer un peu, il n’en restait pas moins frigorifier.
Le blondinet resserra le manteau autour de ses épaules, une duce chaleur commençant à se répandre dans son être. Déjà le froid se faisait moins sentir. Sa respiration revint au calme également et Valentin savourant cet instant de tranquillité tout en écoutant son père. Il tenta quand même de se dégager de la main qui voulait le décoiffer.
"P’pa, j’ai plus 5 ans!!"
Il remit comme il put ses cheveux en place avant de respirer en grand coup les senteurs qu’apportait le vent qui s’engouffrait dans la volière. Puis il entreprit de répondre à son père.
"Certes, mais la pluie, c’est pas pareil. C’est comme une autre dimension. Le goût non plus n’est pas pareil. Chaque pluie est différente de l’autre. Tandis que toues les douches se ressembles. Enfin, ce n’est qu’une question de point de vue. De toute façon, je risque fort d’aller prendre une douche en rentrant!!"
Puis, recherchant un peu plus de chaleur, Valentin vint se blottir dans les bras de son père. C’est bien parce qu’ils étaient seuls. Jamais, au grand jamais, il ne se permettrait de faire cela en publique. C’est qu’il avait une réputation à conservée. Quoiqu’il en soit, pendant un court instant, il se laissa totalement aller. Il oublia tout, que ce soit les cours, sa cause, son avenir, son passé, tout. Et il se concentra uniquement sur le moment présent, ressentant le plaisir d’être un jeune garçon "comme les autres". Parce que cela faisait du bien parfois d’oublier qui on était, et de cesser de se remettre en question.
Après plusieurs minutes passées ainsi, Valentin se détacha de son père et se recula un peu, perdant sa chaleur non sans tristesse. Mais il n’en montra rien, gardant simplement le manteau de son père autour de ses épaules.
"Au fait, c’est à qui que tu voulais écrire?" |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Dim 26 Oct 2008 - 11:24 | |
| Ce que ça faisait du bien une bonne partie de chatouille de temps en temps. Cela rappelait à Gray ses jeunes années où, avec ses frères, il faisait de longues et harassantes parties de cache-cache chatouille, et ses années un peu moins jeunes, lorsqu'il faisait exactement ce qu'il était en train de faire avec son fils. Des chatouilles juste comme ça, un simple moment de complicité privilégié entre un père et son fils.
Mais son but n'étant pas d'asphyxier son fils, Gray relâcha son fils et lui mit son manteau sur les épaules. Il écouta avec un sourire amusé le discours de son fils sur la différence fondamentale entre se faire doucher par la pluie et se faire doucher par l'eau chaude sortant tout droit de votre ballon d'eau chaude. Il n'y avait qu'eux pour avoir des discussions aussi étrange et saugrenues, quoi que en réfléchissant deux secondes et en observant un peu, peut-être qu'ils trouveraient d'autres personnes dans le même cas. Bref, toujours est-il que Gray répondit, un rire dans la voix.
"J'espère bien que tu vas aller prendre une douche, ce n'est pas le moment que tu tombe mala..."
Il ne finit pas sa phrase, son fils étant venu se blottir contre lui, encore un peu grelottant. Passant ses bras autour de son fils, il s'installa plus confortablement dos contre le mur, en dérangeant le moins possible son fils. Ca aussi c'était un moment devenu plus rare depuis l'entrée à Poudlard de Valentin, à l'époque où il n'y était pas encore parce qu'il ne revenait que pendant les vacances, et depuis que lui-même était professeur parce que justement il était professeur, et qu'il comprenait parfaitement que Valentin ne veuille pas trop se faire remarquer non plus. Aussi profita-t-il de ce petit moment de calme, poussant un grand soupir tranquille.
Ce fut au bout de longues minutes passées dans le silence, uniquement troublées par le bruit du vent et de la pluie au dehors (même les diverses chouettes et hiboux s'étaient tûes), que Valentin sortit des bras de son père, gardant cependant son manteau. Gray eut un grand sourire de gamin à la question que son fils lui posa. Vous savez, le genre de sourire que vous font les jeunes enfants quand ils attendent une question précise et qu'ils sont fiers de vous donner la réponse. Et bien là, c'est pareil. Allant chercher les deux lettres qu'il avait laissé en plan sur une table, il revint s'asseoir devant Valentin et exposa, une grande joie se peignant dans ses paroles.
"Eh bien j'écris à tes oncles Harold et Jack. Enfin, à l'origine c'était seulement à Jack, mais finalement j'ai eut envie d'en envoyer une à Harold. Ca fait longtemps qu'on ne l'a pas vu. Je me demande ce que deviennent tes cousines...Oh! si tu veux un jour envoyer une lettre à Jack, passes me voir, il faudra que je te donne leur nouvelle adresse. Jack a enfin réussi à s'émanciper de l'Irlande. Le premier de la famille à quitter le pays natal! Grande nouvelle non?"
Ca y est, Gray s'était transformer en un moulin à parole ambulant. Toujours la même chose, il reste un peu seul avec son fils, et le voilà qui se met à parler, parler, parler... |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Jeu 6 Nov 2008 - 18:56 | |
| Valentin regarda son père prendre les lettres sur la table, puis l’écouta simplement parler sans l’interrompre. De toute façon il était presque impossible de l’interrompre, alors mieux valait attendre patiemment d’avoir une ouverture pour espérer en placer une. Oui on pouvait aisément comparer une discussion avec Gray à une sorte de duel à l’épée. Aussi son fils resta-il imperturbable en l’observant de ses yeux bleu nuit. Enfin, il trouva l’ouverture attendue.
"Oncle Harold? Ça fait longtemps qu’on a pas eu de nouvelles effectivement. Et j’espère qu’oncle Jack se sent bien là où il est. Au fait il a déménagé où? Ça fait longtemps? Et avec Ianto, ça se passe toujours aussi bien? En tout cas c’est cool qu’il ait réussit à s’émanciper du berceau familial. J’espère bien pouvoir faire comme lui un jour."
De toute façon pour lui, il était hors de question de rester prés de cette famille qui l’a non seulement renié, mais qui en plus ne comprenait nullement ses idéaux. Non pas qu’il détestait l’Irlande, au contraire, c’était un pays magnifique. Surtout qu’il adorait la région du Connemara. Mais rester là-bas voulait dire pour lui que quelque part, il se soumettait à cette famille injuste. Or ça il ne l’acceptait pas. Valentin était décidé à réclamer son indépendance. Et ce fait passer dans un premier temps non seulement à rejoindre Vous-Savez-Qui, et à s’émanciper à son tour d’Irlande. Pour aller où, ça il n’en savait pas encore grand-chose. Dans un premier temps sûrement en Angleterre. De toute façon il ne pourrait s’éloigner de beaucoup pour servir le Lord Noir. Ensuite fort probablement qu’il entamera un tour du monde pour parvenir à ses propres fins.
Bref, de toute façon il n’était encore qu’en quatrième année. Il lui restait encore trois ans à faire à Poudlard avant de gagner son indépendance. Et encore devait-il réussir à finir ses études et surtout trouver un métier pas trop prenant mais où on gagnait quand même bien sa vie. Là encore question carrière professionnel, il ne voyait pas trop quoi choisir. Un truc en rapport avec la nature à coup sûr. Mais dans le domaine pas trop chiant, il ne voyait pas ce qu’il pouvait prendre… Mais bon, comme dit plus haut, il avait encore trois ans devant lui pour y réfléchir. Au pire peut être en parlerait-il un jour avec son père… Heu en fait non, il n’en parlerait pas à son père à moins que celui-ci ne se soit un peu calmé. Non mais vous vous rendez compte que depuis ses questions et ses réflexions Gray n’avait pas arrêté de parler?
Comme la première fois, Valentin resta impassible en écoutant son père déblatérer un flot de paroles. Encore une fois il attendait une possible ouverture pour de nouveau pouvoir en placer une. Le truc dans un duel avec Gray, c’est qu’il fallait savoir être patient et prendre son mal en patience. Bien qu’il ait évolué en ce sens depuis le temps, il arrivait encore à Valentin de perdre patience. Dans ces cas-là deux solutions, soit il se mettait à gueuler pour en placer une, soit il partait avec un regard noir et sans rien dire, plantant royalement son père sur place. Mais bon, rassurez-vous, il n’en était pas encore là. Mai bon, si ça continuait comme ça, il n’allait pas tarder à approcher dangereusement de sa limite. Enfin, ça pouvait toujours êtres un moyen pour se tester et tenter de la repousser un peu plus. Comme quoi son père pouvait aussi trouver ses moments utiles aussi, hormis le fait de l’aider parfois sur ses devoirs. Qui sait peut être qu’avec le temps il pourrait lui trouver d’autres utilités. Vous croyez qu’il pourrait s’en servir pour avoir les questions des prochains exams?... Hm…non…assurément, non. C’est que bien qu’il oit aller à Serdaigle, son père avait quand même des gènes de Gryffondor. Que voulez-vous, la famille et ses foutus gènes… Mais bon, ne désépéront pas, on trouvera bien d’autre utilité à Gray Harkness en dehors des cours. Après tout, l’espoir fait vivre non?
Bon, quoiqu’il en soit, une fois cette discussion, il irait prendre une douche. |
| | | Invité | Sujet: Re: [Janv.] Drôles d'oiseaux... Lun 24 Nov 2008 - 22:24 | |
| Tout en écoutant tranquillement les questions de son fils, Gray n'avait pas laissé son sourire s'effacer. Au contraire même. Il pouvait avoir l'air d'un idiot à sourire comme ça, mais toutes ces petites choses qu'ils faisaient, Valentin et Gray, comme ce genre de petites discussions, ou encore leurs simples moments entre père et fils, toutes ces petites choses lui manquaient gravement. Alors il tentait de mettre le maximum d'information dans ces paroles, sachant qu'il n'y aurait plus droit avant un moment. Cela donnait de longs monologues (qui déjà en temps normal étaient assez conséquents) où il fallait attendre avant de pouvoir en placer une.
Ce que Valentin avait fait. Mais ils y étaient habitués, et Valentin, même s'il ne parlait pas autant que son père, avait lui en revanche beaucoup de questions qui attendaient des réponses. Alors Gray tentait d'y répondre du mieux qu'il pouvait ou bien d'éviter la question s'il estimait que le sujet ne regardait pas son fils ou bien risquait de trop fortement l'ébranler (bien qu'il sache que Valentin avait mûri et s'était renforcé après la mort de Jessica).
M'enfin là, parler de ces oncles, à moins que l'un ne soit mort entre deux (mon dieu qu'il ne le souhaitait pas! Ils étaient ses frères avant tout), aucune raison de se brider. Aussi repartit-il dans un de ces longs discours qui n'en finissait plus.
"Eh oui un sacré long moment. C'est bien pour ça que je lui écrit d'ailleurs. J'espère qu'il ne se prend pas trop la tête à chercher une solution afin de ne pas se faire trop mal voir par cette vieille chouette qu'est ton arrière grand-mère à vouloir garder contact avec nous et Jack. Il a toujours détesté de trop se faire remarquer le p'tit Harry...Heureusement qu'il ne m'entend pas, il déteste ce surnom..."
Prenant une légère pause le temps de s'appuyer dos contre le mur en pierre à coté de son fils, il reprit quasiment aussitôt après.
"Quant à Jack, il a suivit son cœur, mieux connu sous le nom de Ianto Jones, jusqu'à la ville natale de dernier à savoir: Cardiff au Pays de Galles, et ce depuis peu de temps apparemment ils sont encore dans les cartons d'emménagement. Je te l'accorde ce n'est paaaas très loin du point de départ, mais on c'est toujours ça, et puis si il est heureux ainsi pourquoi pas après tout? Quant à sa relation avec Ianto, aux dernières nouvelles ça allait, maintenant il faudra attendre qu'il me réponde pour avoir des nouvelles fraîches."
Passant une main dans ses cheveux avec un soupir que l'on pouvait deviner un peu envieux mais surtout impatient d'avoir des nouvelles, Gray se stoppa là pour le moment. Il savait que s'il faisait trop long son fils risquait de lâcher l'affaire et ça ne ferait qu'écourter leur petit temps père-fils qui s'était instauré au sein de la volière, ce qui n'était définitivement pas un calcul stratégique. De plus il ne savait pas trop quoi ajouter à ce qu'il venait de dire. Et par là comprenez qu'il ne pouvait clairement répondre à l'espérance de son fils quant à sa future émancipation du pays natal, car n'ayant jamais été très doué en divination, il ne savait de quoi était fait le futur, aussi préférait-il ne pas trop s'avancer par rapport à ce genre de choses.
Retournant son regard vers son fiston, il lui demanda, son grand sourire toujours dépeint sur son visage et les yeux joyeux.
"Et toi, comment ça se passe cette année?"
Gray venait par là d'officiellement laisser la paroles à son fils, sous-entendant alors qu'il était prêt à l'écouter sans l'interrompre (ou presque, mais que voulez-vous Gray est ainsi fait), jusqu’à ce qu’il n'en n'ait plus envie. |
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