Vous avez jusqu'au 14 juillet pour envoyer votre réponse.

La baguette claqua sur le bureau de bois, et dans le demi silence de la pièce. Les deux élèves pris en flagrant délit de bavardage, une cinquième année de Gryffondor et sa sœur aînée de Poufsouffle se retournèrent en rougissant.

« Peut-être ses demoiselles accepteraient de nous faire l’honneur de partager le sujet de leur passionnante discussion. Non ? Alors 15 points en moins pour Gryffondor et 10 pour Poufsouffle vous feront peut-être réfléchir sur la valeur du silence. Reprenons. »

Il darda son regard sur un groupe de Serpentards qui pouffait mais jugea probablement qu’il avait assez sévit pour les dix prochaines secondes et continua à balayer la salle de classe des yeux. Un cours commun inter-maison durant la dernière heure de la journée un vendredi soir. Une bonne idée qu’avait eu là le responsable des emplois du temps. Qu’espéraient-ils qu’il enseigne à ces mollusques ne rêvant que de vacances. Si encore il y en avait un ou deux dans le lot d’intéressants mais non, rien du tout. Les quelques Serpentards ayant un léger don le gâchait à autre chose. Il y avait bien un ou deux Serdaigles pas trop mauvais, mais cela ne contrebalançait pas les cinquante Gryffondors et Poufsouffles. Et surtout rien ne pouvait sauver un cours dans lequel se retrouvaient Potter, Weasley et Londubat.

« La potion d’aujourd’hui sera surtout utiles aux erreurs de la nature que vous êtes pour la plus part. Malheureusement pour vous, elle est assez délicate à préparer aussi je vais vous demander votre entière attention. »

Donner une potion niveau Aspic à faire à des adolescents n’ayant pas encore passés leurs BUSEs avait quelque chose de jouissif. Seuls les plus attentifs et les plus doués pourraient la réussir et il comptait sur quelques échecs pour creuser encore l’écart entre sa maison et les autres. Particulièrement celle des Serdaigle qui se rapprochait.

La baguette claqua une nouvelle fois sur la tableau, cette fois sans raison aucune puisque tous les yeux étaient rivés vers lui. D’un mouvement net et précis, il envoya des lettres blanches s’inscrire sur le tableau noir.

« Les ingrédients dont vous avez besoin sont bien entendu sur votre paillasse. La préparation finale doit être incolore. A la fin du cours, elle sera testée sur quelques parchemins pris au hasard. »

Il fusilla une nouvelle fois ses élèves du regard puis lança de nouveau le sort expliquant le protocole de fabrication. Il avait omis plusieurs détails exprès. Un potioniste ne faisait pas que suivre une recette. Il devait savoir réfléchir, innover, connaître à fond ses ingrédients. Cela ne s’apprenait pas par cœur comme semblait le croire miss Granger-la-Sang-de-Bourbe. On était doué ou pas.

« La potion demande un temps de cuisson pendant lequel je veux que vous répondiez le plus complètement possible à ces trois questions. Je n’accepterais aucun faux fuyant, aucun délai, aucune discussion. Ce travail est PERSONNEL. Le premier que je prends en train de copier sur l’un de ses voisins – n’est ce pas Monsieur Weasley ? Oui ne prenez pas cet air étonné, ce n’est un secret pour personne que vous louchez sans arrêt sur votre voisine - aura une pénalité de 50 points en moins et une semaine de retenue. Au travail. »

tableau a écrit:

Potion de Gommage

Ingrédients :

Sécrétion de Bandimon : Entre 3 et 5 gouttes
Pierre de lune : 1, bleue
Polygonum : Une boule
Vers marins : Une dose
Racine de Pissenlits

Remplir le chaudron aux deux tiers d'eau.
Couper les vers marins dans le sens de la longueur en lamelles fines

Travailler le polygonum jusqu'à lui donner la forme d'un encrier.
Y verser cinq gouttes de sécrétion de bandimon,
recouvrir d'un couvercle de polygonum
Laisser chauffer à côté de la flamme

Attacher les vers marins en fagots avec les racines de pissenlit préalablement effilées.
Mettre le chaudron sur le feu
Y mettre précautionneusement les fagots.

Une fois la préparation de polygonum et de bandimon bien dure
La jeter dans l'eau bouillante et tourner cinq fois dans le sens anti-trigonométrique.
Enlevez le chaudron du feu et jetez-y une pierre de lune BLEUE
Attendez dix minutes puis remuez deux fois dans les deux sens.
La préparation doit être homogène et incolore.

Code:

Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
Quel est le sens trigonométrique ?

Les cours de potion mettaient toujours Prosper de bonne humeur. Peu importe la nuit qu’il avait passé, peu importe les idiots qu’il avait croisé, il lui suffisait de prendre place dans la salle de classe située aux cachots pour retrouver ce semblant de bonne humeur. Il ne souriait pas mais on pouvait bien voir dans son visage qu’il était là pour travailler et qu’il ferait tout pour avoir la meilleure note. D’ailleurs, il devait faire mieux que la dernière fois. Effort Exceptionnel n’était pas une note suffisante à ses yeux et comme, selon le professeur, son travail méritait une légère distinction, le jeune homme avait bien l’intention de s’appliquer au maximum. Et ce qui était encore plus insultant, c’est que McAyr avait eu Optimal, lui. C’était humiliant. Et Prosper ne se laisserait pas dépasser à présent. Les claquements de baguette résonnaient aux oreilles de Wagner comme une mélodie : il n’y avait rien de mieux qu’un enseignant autoritaire pour suivre un cours sérieux et intéressant.

L’adolescent lut attentivement ce qui était apparu au tableau, sans détourner son attention des paroles du professeur Rogue. Il avait l’habitude de faire les deux à la fois maintenant : lire et écouter. Ou alors écouter et écrire. Quoi qu’il en soit, il ne manquait rien. La potion à faire aujourd’hui promettait d’être amusante, parce qu’elle nécessiterait beaucoup de minutie et Prosper pourrait y mettre tout son savoir-faire. Si ses camarades Bleus et Bronze et lui réussissaient à cumuler assez de points, Serdaigle dépasserait Serpentard et se retrouverait en tête du classement.

« Les ingrédients dont vous avez besoin sont bien entendu sur votre paillasse. La préparation finale doit être incolore. A la fin du cours, elle sera testée sur quelques parchemins pris au hasard. »

Étrangement, Prosper acquiesça discrètement d’un signe de tête comme si le professeur s’était adressé directement à lui. Il avait déjà oublié les élèves qui l’entouraient et réfléchissaient déjà à la préparation de sa potion. La marche à suivre apparut bientôt sur le tableau et vu les diverses étapes manquantes ou imprécises, Rogue avait décidé de rendre la tâche plus difficile à ses élèves. Mais le Serdaigle était loin d’être découragé, parce qu’en potions, il s’y connaissait. Ce n’était pas qu’un cours parmi tant d’autres, il s’agissait pour lui d’une passion. Presqu’une obsession. L’enseignant donna les dernières instructions, réprimandant Weasley, ce qui arracha un sourire moqueur à l’odieux Serdaigle. Enfin, le divertissement pouvait commencer.

Tout d’abord, la recette disait « Remplir le chaudron de deux tiers d’eau », chose que fit Prosper en deux temps, trois mouvements. Il s’assura ensuite qu’il possédait tous les ingrédients demandés et attrapa du bout des doigts quelques vers marins. Une dose. Quelle mesure précise…Rogue était vraiment sadique parfois. Le jeune homme se mit au travail avec beaucoup de soins, mais sa concentration était telle qu’il se coupa par inadvertance. Avec une légère grimace, il porta son index à ses lèvres et releva les yeux vers le tableau. Prochaine étape : la sculpture de Polygonum en forme d’encrier. Artistiquement, Prosper n’était pas un as. Mais puisque cela faisait parti de la préparation, il ne doutait pas de ses capacités. Former un encrier avec du Polygonum…Pourquoi pas.

Il s’appliqua à cette tâche en essayant cette fois de ne pas se blesser. Quoi que c’aurait été difficile de se blesser avec une simple plante. Était-ce un encrier simple ou un encrier travaillé de chez Scribenpenne ? Rogue n’était certainement pas le genre d’enseignant à apprécier les fioritures et les ornements : il se contenterait donc d’un encrier simple. Après plusieurs minutes de travail pour que la satanée plante prenne la forme voulue, Prosper prit une grande inspiration et examina son ‘œuvre’. Oui, ça semblait pouvoir convenir. Ce n’était ni trop travaillé, ni trop grossier et cela constituait un récipient parfait pour les quelques gouttes de la substance qu’il devait y mettre. L’adolescent s’empara d’une fiole de secrétions de Bandimon et hésita un moment. Entre 3 et 5 gouttes ? Quatre donc ? Et pourtant, les instructions disaient cinq…Il étudia brièvement la fiole, puis son encrier végétal et se décida pour quatre gouttes et demi qu’il versa délicatement avant de refermer son réceptacle d’un bouchon formé de Polygonum. Jusqu’ici, tout allait bien. La coupure de son index ne saignait presque plus et il suivait le protocole à la lettre, ou presque. Il plaça son récipient près d’un brûleur allumé d’un coup de baguette.

Il s’arma ensuite d’un couteau pour effiler les racines de pissenlit, avec plus de précision cette fois pour éviter de se couper de nouveau. Une réussite. Il profita de ce moment de fierté pour regarder comment se débrouillait les autres et constata avec une certaine déception qu’il n’était pas le seul à bien s’en sortir. Heureusement, il y avait une certaine tête blonde chez les jaunes qui avait la précision d’un pied et la minutie d’un éléphant, ce qui était en somme très réjouissant. Alors qu’il réfléchissait aux notes désastreuses que certains obtiendraient, Prosper rassembla avec précaution les lamelles de vers marins pour les lier avec les filaments de racines. Une tâche qui, malheureusement, n’était pas des plus faciles. Il dut recouper d’autres racines, puisque certains morceaux se rompirent durant l’opération. Le jeune Wagner disposa son chaudron sur le feu avant d’y mettre, un à un, les petits bouquets de lanières de vers.

Une nouvelle fois, il prit une pause pour respirer. Respirations profondes lui assureraient le calme et donc, un succès. Enfin, il ne devait pas crier victoire trop vite. Il n’avait pas terminé après tout. Avec une légère grimace, il jeta un coup d’œil à sa blessure et admit mentalement qu’il ne s’était pas manqué. Quelle idée aussi de se concentrer autant sur ces fichus vers au lieu de faire attention à ses gestes. Il n’aurait pas à se pointer à l’infirmerie pour si peu, mais devrait faire attention au prochain cours pour ne pas faire la même erreur. Prosper considéra la concoction de Polygonum et de sécrétions de Bandimon, puis, satisfait, jeta la composition dans son chaudron. Il ramassa sa baguette sur le coin de la table, distraitement et la plongea dans le mélange afin de remuer sa potion. Cinq tours dans quel sens déjà ? L’élève modèle aux tendances obsessives relut méticuleusement les consignes. Anti-trigonométrique. Donc, dans le sens des aiguilles d’une montre. Un, deux…Alors qu’il tournait lentement, Wagner porta son regard sur ses camarades. Trois, quatre…Il n’était pas le plus rapide mais avait au moins le mérite de faire de son mieux et encore plus. Cinq. Il retira son chaudron du feu et incorpora le dernier ingrédient à la mixture. Il n’avait plus qu’à répondre aux questions maintenant.

Encrier et plume ainsi que parchemin trouvèrent leur place devant Prosper.

« Alors… », murmura-t-il pour lui-même.

Citation :

Qu’est-ce que le Bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Le Bandimon est une créature qui, au repos, ressemble à un amas de moisissures verdâtres, les yeux en plus. Sa présence se reconnaît par une odeur nauséabonde tout comme celle de la décomposition. Cette bestiole est douée pour ramper et se faufiler entre les lattes du parquet et, effrayée, elle peut s’enfuir à toute vitesse sur ses nombreuses petites pattes. Les sécrétions qu’il laisse échapper pourrissent les fondations des maisons où il s’infiltre et il se nourrit exclusivement de saletés et de poussières qui traînent. En général, un simple sortilège de Récurvite suffit à se débarrasser de cette créature embarrassante.

C’est lorsque les Bandimons se retrouvent en trop grande quantité que sa présence devient dangereuse. Comme ses sécrétions pourrissent les fondements des bâtiments, un regroupement de Bandimons risqueraient, au fils du temps, de faire s’effondrer la maison. Il faut donc contacter le Département de contrôle et régulation des créatures magiques, service des nuisibles, le plus vite possible afin d’éliminer la vermine.

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez-moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
Comme son nom l’indique, la pierre de lune est une pierre, parfois utilisée en poudre. On suppose qu’elle permet à son possesseur de retrouver son équilibre émotionnel et c’est peut-être pour cette raison qu’elle fait partie des ingrédients du philtre de Paix. La variété la plus prisée est la pierre de lune bleutée. Plus scientifiquement parlant, la pierre de lune est une variété d’orthose, un minéral de la famille des feldspaths potassiques. C’est pour son aspect qu’elle fut nommée ‘pierre de lune’, bien qu’elle ne vienne pas réellement de la lune. Son opalescence évoque la clarté de l’astre lunaire, bien que ses couleurs ne soient pas toujours bleutées ou argentées. Elle varie d’incolore à rose, en passant par le vert, le gris, le jaune et même le brun.

Quel est le sens trigonométrique ?
Le sens trigonométrique est le sens antihoraire : inverse ou contraire au sens des aiguilles d’une montre. On l’appelle aussi sens direct et il s’oppose au sens rétrograde.

Prosper déposa enfin sa plume et reprit sa baguette. Deux tours dans le sens direct et deux autres dans le sens indirect. En principe, tout devait être parfait. Il attendit un instant, sans regarder son chaudron. À quoi ressemblerait ce mélange ? Serait-il réussi ou serait-ce un échec cuisant ? L’adolescent ferma les yeux un court moment avant de se pencher, la peur au ventre, au-dessus de son chaudron. Le mélange était…incolore. Il possédait là une mixture uniforme sans couleur, comme les instructions au tableau le mentionnaient. Le potionniste en herbe s’autorisa un faible sourire alors qu’il sortait de son nécessaire de potions une fiole vide étiquetée à son nom qu’il remplit à rebord. Il espérait que cet échantillon serait à la hauteur.

Potions? Irina aimait ce cours. C'était peut être sa matière préférée avec la Métamorphose. La jeune Serpentard n'appréciait pas ce cours parce que le Professeur Rogue semblait favoriser les élèves de sa maison, mais parce que ce cours était tout bonnement intéressant. En fait, on pouvait comparer cette matière à la cuisine, le manuel ne se contentait que de donner le mode d'emploi, seul celui qui travaillait pouvait juger de l'assaisonnement, de la dose d'ingrédients à utiliser et surtout, d'avoir beaucoup de talent. Car pour réussir ses potions, il fallait avoir énormément de talent. On avait beau suivre la recette, qui était là à titre indicatif, si on n'avait pas le moindre talent, on se plantait allègrement. C'était comme l'art, c'était pas tout d'avoir un bon modèle, il fallait encore quelques notions en dessin et en couleurs. Irina, en rentrant dans la salle avait ce sourire aux lèvres dont elle ne parvenait pas à se débarrasser. Elle décrochait toujours "optimal" dans cette matière, il fallait dire que c'était mérité, elle y mettait beaucoup de coeur et de goût, pour préparer quelque chose de qualité, presque irréprochable. La jeune femme repéra une place pas trop mal, au milieu de la classe, une place stratégique pour ne pas finir parmi les glandeurs du dernier rang et les fayots du premier. Se placer en classe, c'était tout un art, trop ou pas assez était néfaste, et bien se palcer permettait au professeur de se faire une opinion de l'élève, qui pouvait variablement changer selon la place qu'il occupait. Elle sortit tous ses ingrédients, son manuel, et disposa tout comme un chirurgien disposerait ses instruments.

Irina s'était assise sur la chaise en bois, qui était un peu vieillotte et qui grinçait de temps à autre quand on remuait de trop. C'était ce qui faisait le charme de cette salle de classe, et c'était d'autant plus jouissif de savoir qu'ils étudiaient dans les anciennes géôles du château. Irina sortit une feuille volante et un stylo à bille, sa condition de gauchère s'accomodant mal de la plume et de l'encre imposée aux étudiants. C'est vrai, quoi. A chaque fois qu'elle se risquait à utiliser l'encre, elle passait sa main sur ce qu'elle avait écrit avant, et du coup ça faisait des pâtés, vraiment disgrâcieux. Irina consulta d'un rapide coup d'oeil la liste des ingrédients qui était au tableau, et s'aperçut que mine de rien, la potion allait s'avérer vachement coton à réaliser. C'était une potion niveau ASPIC, et là, la Serpentard eut des sueurs froides. Allait-elle réussir à être à la hauteur? Ne pas l'être serait vraiment dommage, cela entraînerait une grande mésestime d'elle aux yeux du professeur et il ne fallait surtout pas que cela arrive. Bref. Elle étudia la liste des ingrédients, identifiant dans son nécessaire ce qu'elle allait utiliser par la suite, effectuant ainsi un premier repérage. Elle n'allait pas perdre du temps à farfouiller trois plombes dans son matériel pour en extirper ses précieux ingrédients.

Allons, si Irina suivait la démarche avec minutie, avec une précision chirurgicale, il n'y avait aucune raison à ce qu'elle échoue. Elle pouvait se vanter de se débrouiller pas trop mal en matière de potions, elle pourrait peut être travailler avec la même rigueur que d'habitude. Les yeux d'opale de la jeune Norvégienne se posèrent sur le tableau, où elle lut une seconde fois la marche à suivre. Elle commençait à comprendre le mécanisme, pourquoi on mettait un ingrédient avant un autre. C'était pareil qu'en cuisine, on ne mettait pas la levure en contact avec le sel! Et la recette s'était transformée en énigme. Il manquait des étapes cruciales. Il fallait réfléchir, n'omettre aucun détail. Trouver la clé serait utile pour ouvrir la malle au trésor, au fond de laquelle un Optimal brillait. Le défi était corsé, plus qu'à l'ordinaire, mais l'élève aimait les défis. Et elle allait le relever.

Etape numéro 1, remplir le chaudron aux deux tiers d'eau. Ca, c'était l'étape de base de toute potion, c'était l'eau qui étaità la base de tout. En mettre trop diluerait trop la solution finale, et ne pas en mettre assez la rendrait plus concentrée qu'elle ne devrait l'être. Bref. Irina remplit son chaudron avec la dose d'eau préconisée, en prenant garde de ne pas y aller grosso-modo. Si elle ne connaissait pas la capacité exacte d'un chaudron, elle pouvait au moins deviner où se trouvait la limite des deux tiers. Il suffisait juste d'avoir l'oeil. Deuxième étape, moins plaisante. Une dose de vers marins, ni plus, ni moins. Beurk. La Serpentarde attrapa les bestioles, selon son idée de ce qu'était une dose. Elle coupa les vers dans le sens de la longueur, en grimaçant , dégoûtée, puis elle les mit de côté pour la suite, en les surveillant jalousement, au cas où un clampin se risquerait à lui piquer ses précieux vers. Le Polygonum? En forme d'encrier? Ah, super, un truc qui s'apparentait à l'art. C'était pas plus compliqué que la sculpture. De la sculpture en fil de fer, alors. Pas un truc à travailler au marteau et au burin. Irina faillit criser en voyant cette stupide plante jouer les rebelles, mais elle finit par y parvenir, s'inspirant du modèle d'encrier qu'elle avait sur sa table, juste au cas où. Elle veilla à ce que la plante garde sa forme, puis elle murmura à l'adresse de l'encrier improvisé.

Irina: 1 - Polygonum:0

L'instant comique passé, Irina zieuta à nouveau le protocole. Voyons. Prochaine étape. Entre trois et cinq gouttes de sécrétion de Bandimon? Ouch. Fort imprécis. Voyons Irina, réfléchis. Réfléchis bon sang. Entre trois et cinq. Ca signifiait qu'il fallait faire la moyenne des deux. Alors voyons. Cinq et Trois faisaient huit. si on divisait par deux...Ca faisait quatre...Ah? Quatre gouttes? Mais quatre, c'est un chiffre maudit! Ca brisait l'ordre de la sainte Trinité formée par le nombre 3. Et le cinq c'était le chiffre de l'homme. Allons. Trêve d'anthropocentrisme. Allons y pour quatre. En grimaçant légèrement, prise d'un léger doute, la Serpentarde ajouta les quatre gouttes de sécrétions de Bandimon dans son encrier, en croisant les doigts pour conjurer le sort. Elle se battit à nouveau avec une autre feuille de Polygonum, et fit un couvercle fort acceptable. Du bout des doigts, elle poussa sa composition vers la flamme, conformément aux instructions.

Next? Ah, les pissenlits. A effiler, soigneusement, malgré que leurs tiges étaient bien peu épaisses. Enfin, elle parvint quand même à un résultat potable, qui faisait moin "bouillie" que les vers qui attendaient sagement leur heure. D'ailleurs, en parlant des vers, Irina se décida à les rassembler en fagots, à grand renforts de tirage de langue, dû non seulement à la minutie que la tâche avait requis, mais aussi par une once de dégoût bien dissimulée. Bref. Irina posa son chaudron sur la flamme, en prenant soin de ne pas sr brûler, puis elle ne fut pas mécontente de se débarrasser de ces affreuses monstrioles, en les plongeant un à un dans la solution. Then? Oh, l'encrier. Le Polygonum, etc. Puis les jeter dans la potions. Remuer cinq fois dans le sens anti-trigonométrique. Gné? Irina fronça un sourcil. Trigonométrique= sens anti-horaire. Donc, il fallait tourner cinq fois la solution dans le sens horaire? Ouep. Voilà. Ca, c'est fait. Ensuite, Irina retira son chaudron du feu, en grimaçant car c'était un peu lourd. Vint le tour de la pierre de lune pour faire un plongeon. Deux fois à tourner, puis c'était bon. Voilà. Le résultat escompté était obtenu. Mission réussie. Maintenant, au tour du fichu questionnaire. L'adolescente s'arma bravement de son stylo bille, et commença à écrire nom, prénom et classe sur son parchemin, soigneusement.

Citation :

Irina Collins
Cinquième année
Serpentard

1-Qu'est ce qu'un Bandimon et en quoi est-ce dangereux?
Un Bandimon est une drôle de créature, un peu glauque, qui ressemble à s'y méprendre à un tas de moisissures muni d'une paire d'yeux. Comme toute moisissure, le Bandimon affectionne particulièrement les milieux humides où il se développera plus volontiers. Il se repère entre autres grâce à sa forte odeur putride. Le Bandimon est dangereux dans la mesure où quand il infeste une maison, il peut complètement ruiner ses fondations, et à long terme, l'habitation peut s'effondrer.

2-Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est une substance pouvant parfois se trouver en poudre. Elle est capable de prendre plusieurs couleurs, et dans le seul et unique but d'aider leur utilisateur à trouver un certain...équilibre émotionnel. On raconte que certaines couleurs modifient le comportement d'une personne. Par exemple, le bleu entraîne l'inspiration et favorise la création, le rouge invite plus volontiers à l'agressivité, le violet rend mélancolique et fait preuve que celui qui l'utilise manque cruellement d'affection, le jaune sert d'avertissement et incite à la prudence, et le vert représente les sentiments volatiles...Bref, celui qui utilise une pierre de lune doit connaître un minimum les couleurs et leur signification afin de choisir la couleur qui sera la plus propice à la potion que nous voulons créer. Par exemple, on n'utilisera pas de pierre de lune rouge pour un phitre de paix. On préférera dans ces cas là une pierre bleue, qui apaise et développe l'esprit novateur. Par ailleurs, la pierre de lune est sensible aux chocs, et elle est souvent chère. Elles peuvent présenter un aspect vitreux jusqu'à un aspect nacré, en fait, comme tout minéral, la pierre de lune revêt différents aspects. Elle est soluble dans les bases alcalines, en milieu basique (avec un pH supérieur à 7) et en présence d'alcalins, qui correspond en fait à la première colonne de la classification périodique des éléments, mais plus concrètement, la pierre de lune est soluble dans une solution comportant du potassium ou du sodium (tout bêtement eau salée).

3-Qu'est ce que le sens trigonométrique?
Le sens trigonométrique est le sens anti-horaire, c'est à dire que l'aiguille ne passe pas du 1 au 6 comme le ferait l'aiguille dans le sens horaire (dans le sens des aiguilles d'une montre, quoi) mais du 6 au 1, en remontant le cadran de la montre en sens inverse, d'où le terme "sens anti-horaire".

[HJ: Raaah, tu m'as traumatisée avec les questions T__T, il n'y a que les deux premières questions qui n'étaient pas mathématiques x) ]

Les cours de potions créaient toujours un drôle d’atmosphère dans la petite tête d’Evelyn. La jeune fille était à la fois inquiète du déroulement de cours et amusée à l’idée de jouer de nouveaux avec son matériel. Oui, jouer, parce que dans la salle de cours peu rassurante, la petite Poufsouffle était comme une enfant devant les placards de la cuisine. Elle ramassait tout ce qu’elle trouvait en suivant plus ou moins la recette et faisait un mélange en espérant réussir quelque chose d’exceptionnel. Et si son père avait été là, elle aurait lancé un joyeux ‘Tu veux goûter ?’ avec un sourire d’ange. La dernière fois que son paternel avait tenté de l’aider, il n’avait pas pu résister à la mimique de sa fille et s’était retrouvé à Sainte-Mangouste, couvert de pustules violettes. Pendant deux jours, il avait hoqueté de grosses bulles orange. Et durant la semaine suivante, il s’était métamorphosé en diverses créatures dont un hamster et un rhinocéros –Dawn avait fait dormir son meilleur ami et époux dans le jardin cette fois-là. Evelyn s’était donc installée en classe avec d’autres jaunes et attendait maintenant le début de l’amusement.

Alors que le professeur Rogue racontait quelque chose d’inintéressant, l’adolescente tenait entre ses doigts un ver marin qu’elle s’amusait à étirer comme on le ferait pour un ver en gelée. Elle fit rebondir la créature contre la table de travail, puis tira de nouveau…jusqu’à ce que le ver se rompe. Oups. Elle laissa tomber les deux bouts de ver parmi les autres ingrédients et s’empara d’un autre ver avec lequel –à force de l’étirer- elle réussit à faire un nœud et même un semblant de boucle, même si elle arracha un bout qui semblait être…la tête peut-être ? Elle reposa sa boucle devant elle et attrapa un autre ver pour lui faire subir le même sort. Après trois boucles d’invertébrés, la gamine décida de les rassembler…avec son dernier ver. Elle déposa ensuite son amas de larves marines entre les petits morceaux qu’elle avait arraché par inadvertance. Oh tiens, Rogue parlait de la potion cette fois. Aucun veau fumant, aucun des laids –depuis quand parlait-il de beauté et de laideur dans son cours ?-, aucune dissection. Evelyn lâcha la tranche visqueuse de ver qu’elle écrasait entre le pouce et l’index. Hein ?

Oui, oui, hein ? Parce qu’elle ne voyait pas pourquoi Rogue venait de dire une telle chose et n’envisageait pas un seul instant d’avoir mal entendu. Valait peut-être mieux ne pas l’écouter finalement…Elle jeta un coup d’œil à ses ingrédients. Ouah, racines de pissenlit ! La demoiselle attrapa un morceau et le tortilla avant d’en prendre une bouchée. *Mouais…*, pensa-t-elle en mâchant. *Nettement moins bon que les feuilles dans la salade, mais il paraît que ça a des propriétés médicinales, la racine de pissenlit*. La petite Twynam tendit alors la main vers les ingrédients de sa voisine pour voir si les racines goûtaient la même chose chez les autres. Sa camarade ne fut par contre pas d’accord et envoya un coup sur les doigts de la jaune qui lui adressa un sourire désolé. Elle griffonna un rapide ‘Excuse-moi, je voulais goûter à tes racines’ sur un bout de parchemin et le tendit à sa collègue qui haussa les sourcils, visiblement dérangée par la bizarrerie de la jeune Poufsouffle. Pourtant, il n’y avait absolument rien d’étrange à vouloir tester les ingrédients, non ? Après tout, si les racines étaient différentes au goût, elles avaient peut-être un effet différent…

« Au travail. »

Bon. Tout d’abord, la première étape fut réussite sans trop de mal. Si on considère que deux tiers est égal à quatre cinquième dans le crâne de notre jolie jaune. Elle se mit ensuite en tête de trancher ses vers. Mais largeur et longueur –surtout alors que ses vers n’étaient plus d’un tas gélatineux et emmêlé- ne se différenciaient plus. Evelyn coupa donc de grossières rondelles de ver marin et les mit rapidement de côté pour s’attaquer au Polygonum. Branchettes et brindilles à gauche, à droite, croisées, tressées…Avec beaucoup de passion pour sa sculpture, l’artiste non-talentueuse qu’était Evy réussit à créer ce qui ressemblait à un vase art nouveau. Dans n’importe quelle galerie d’art, elle aurait sûrement eu des fans. Mais le regard que lui lança sa voisine signifiait bien que son joli vase n’était pas ce qu’on demandait en classe. Tant pis. Bon, bon, bon…Sécrétion de Bandimon maintenant. On disait 5, là, dans la marche à suivre, alors ce serait 5. Même si logiquement, quand on disait ‘entre 3 et 5’ le seul nombre disponible était le 4. Ensuite, recouvrir d’un couvercle de Polygonum. La jeune fille arracha un morceau de son vase art nouveau et modela un genre de boule pour couvrir le dessus. Voilà ! Elle mit sa création de côté sans même lire qu’il fallait le mettre près du feu, puis entreprit de réunir ses tranches de ver avec les racines de pissenlit –qu’elle ne prit pas soin d’effiler, parce que de toute façon, elles étaient déjà fines ces racines, pfff. Par contre, la tâche fut plus dure qu’elle ne l’aurait cru : attacher ensemble des tranches de ver était plus difficile que de rassembler des lanières de ver. Elle plaça son chaudron sur le feu et y lança –avec un élan de gamine qui vise la corbeille avec des boules de papier- les fagots de ver marin.

Puis y mit son vase de Polygonum et se rendit alors compte que sa préparation n’allait pas bon train. En effet, voilà que les ingrédients fondaient étrangement, comme rongés, et une odeur putride s’échappait de son chaudron. Croyant que c’était seulement parce qu’elle n’avait pas encore tourné la solution, l’adolescente tourna…dans le sens…euh…dans un sens qui n’était pas trigi…trigo…Elle tourna. Dans les deux sens, sans vraiment comprendre. Puis elle enleva son chaudron du feu, les yeux larmoyants et le souffle court à cause de l’odeur, et jeta la pierre de lune bleue dans son chaudron. Aussitôt, sa potion incolore et visqueuse émit une drôle de lumière bleutée qui rendit le sourire à Evelyn. Oui, oui, ce devait être normal que sa potion ressemble à une soupe aux choux lumineuse et horriblement puante.

« Dix minutes d’attente et ensuite j’aurai terminé ! », chuchota la demoiselle en joignant les mains, priant presque pour que sa potion ait l’air potable. Elle réalisa bien vite qu’elle avait un travail à faire pendant ce temps d’attente et prit le matériel nécessaire à l’écriture du petit questionnaire.

Citation :

Qu'est ce qu'un Bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Le Bandimon est une moisissure vivante qui vit sous nos planchers et qui sent mauvais. Elle se nourrit de tout ce qui traîne et qu’on ne ramasse pas et parce qu’on déteste la pourriture, on déteste les Bandimons. Si la créature se sent effrayée, elle s’éloigne sur ses petites pattes, habituellement cachées sous son corps moisi. Ce ne doit pas être drôle tous les jours d’être un Bandimon…À vrai dire, je pense même que les sécrétions de Bandimons dont on parle tout le temps sont les larmes acides de cette bestiole qui doit détester le monde entier à force d’être traitée comme une moins-que-rien. On dit qu’elle est dangereuse parce que si les Bandimons se regroupent pour se venger, leurs sécrétions rongent la maison où ils vivent et ils peuvent éventuellement la faire s’effondrer !

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est une jolie pierre bleue qui ressemble à une belle goutte d’eau. Il paraît que les pierres de lune ont un « œil » qui est en fait un point plus brillant. La raison pour laquelle on l’appelle ‘pierre de lune’ est que les Romains croyaient qu’elle était faite de la lumière lunaire, à cause de la façon dont la pierre reluit. C’est la pierre des natifs de juin à ce qu’on dit, mais le juin est parfois représentée par l’alexandrite ou la perle.

Quel est le sens trigonométrique ?
Le sens trigro trigonau trigonométrique, ce doit être le contraire du sens anti-trigoni trogina trigonométrique logiquement !

Elle déposa le tout sur un coin, juste à temps pour effectuer la dernière étape : sans faute cette fois ! Par contre, son mélange était toujours plus ou moins lumineux, dégageait une odeur de déchets en décomposition et des petits morceaux visqueux flottaient à la surface. Avec une grimace, la Poufsouffle décida tout de même d’en remplir une éprouvette à son nom et, après l’épisode de la potion d’Aiguise-Méninges rousse Weasley, elle se doutait bien que sa potion de Gommage lumineuse ne serait pas un succès elle non plus.

Un tour ! Puis deux ! Une chauve souris chauve. Une oreille de lapin ! Trois dents d'ogres d'Algérie. Le petit doigt d'un nain de jardin ! Et euh... Euh... Ne pas avoir un trou de mémoire ! Voilà la potion de la réussite ! Non ? Vraiment... C'est le travail et la volonté qui donnent aux élèves les bonnes notes ?! Jessicayumi n'y croyait qu'à 85%. Certes, elle adorait mettre son nez de temps à autre dans un livre de cours, histoire de se tenir aux courants, mais la Serdaigle l'avait compris. Il fallait faire bonne figure ! Ne pas déplaire au professeur. Dans le cas contraire, l'adulte se chargerait de rappeler que c'est lui qui décide combien de points l'élève reçoit à la suite d'un devoir rendu. Et Severus Rogue était un de ses professeurs où il ne faut pas rire. Pas un murmure ! Parler ? Seuls les plus courageux le font. Et puis, Jessicayumi ne voulait pas prendre ce risque ! Elle voulait gagner des points pour sa maison. Serdaigle était classé troisième ; pas très loin des Serpentards. Ah, sacré Serpentards ! Toujours chouchouté par leur professeur.

Assise aux côtés de Prosper, un élève de sa classe, Jessicayumi écoutait avec attention les instructions du maître des potions. A plusieurs reprises, la Serdaigle regarda Prosper. Le jeune garçon avait toujours de bonnes notes ! Effort exceptionnel lors du dernier devoir. Elle l'enviait. Comment faisait-il ? C'était donc le moment d'observer. Elle remarqua que ce dernier avait oublié la présence des autres élèves. Elle nota sur ce qu'elle trouva sous la main. De plus, regarder le professeur. Elle fit de même. Ecouter. Lire. Mais comment faisait-il ? Elle, elle se perdrait. Elle perdrait la tête. Finalement, elle décida d'abandonner. Elle reporta son attention vers le professeur. Elle lut ce qui était d'inscrit sur le tableau et se décida à commencer la potion.

Elle n'avait jamais été une excellente élève en potions... A cause de ses maladresses et de ses trous de mémoire ! Oh diable ! Elle avait que des Piètres, ou alors quand son professeur semblait de bonnes humeurs un Acceptable.

Une solution de faciliter s'offrait à elle... Tricher ?! Impossible ! Jessicayumi tenait à sa fierté. Elle prit son chaudron, vérifia qu'elle avait bien tous les instruments, matériaux qu'elle devait avoir pour réussir aux mieux sa potion. Puis elle relut, encore une fois la consigne inscrite au tableau : Remplir le chaudron pour commencer. Deux tiers. Assez facile... Elle garda une attention constante sur le contenu de son chaudron pendant qu'elle y versait le liquide. Une fois qu'elle fut ; assez contente d'elle ; elle regarda qu'elle était la seconde étape. Elle attrapa les deux vers marins. Elle le posa sur sa table avec dégoûts et sortit son couteau. Dans le sens de la longueur, en lamelles fines, elle les découpi tous en gémissant. Pour ceux qui n'avaient pas l'habitude d'être avec cette jeune Serdaigle, en cours ; il se trouvait que Jessicayumi été une vrai sensible et n'aimait pas faire de mal à une mouche... Même si cette dernière était déjà morte.
Elle mit les rondelles dans le chaudron et commença à travailler le polygonum. Quand se fut bon, elle ne s'attarda pas et poursuivit sa potion. Cinq goûtes ?! De bandiquoi ?! Jessicayumi se tourna vers ses camarades comme si elle espérait avoir la réponse du ciel. Elle prit donc soin d'imiter ses voisins. Puis elle recouvrit le tout par le couvercle et murmura :

« Incendio »

Un petit feu s'alluma.
Elle attaqua les vers marins, comme il l'était demandé. Puis elle déplaça, tant bien que mal son chaudron. Elle le trouvait bien lourd et ne pu s'empêcher de soupirer quand elle lâcha le chaudron au dessus des flammes. Puis elle mit les fagots dans le chaudron.
Là commença une petite attente. En effet ; elle vérifia que le contenu de sa potion devient bien dur, comme il était inscrit au tableau. Une fois sûr d'elle ; elle versa tout dans l'eau bouillante. Puis ce fut le grand doute ! Sens comment ?! Elle n'avait jamais entendu ce mot. Elle prit donc le soi d'inventer. Il fallait qu'elle se débrouille. Regardons le mot avec attention. Trigonométrique. Tri-go-no-mé-tri-que. Elle lui sembla lire le mot : Triangle ! Ce fut donc ainsi que la jeune fille -presque dépourvue de maladresse- se mit à mélanger sa potion en faisant un triangle avec ses gestes. Elle ne s'avait pas encore qu'elle était en train d foutre tout son travail en l'air.
Elle éteignit le feu, changea le chaudron de place et y jeta la pierre de lune bleue. Elle devait ensuite attendre une dizaine de minutes. Elle prit un parchemin et répondit aux questions inscrites au tableau. Puis après avoir répondu -au pif pour la plus part des questions-, elle remua deux fois la potion dans les deux sens. Enfin un truc de pas très compliqué. Elle regarda ensuite la potion. Elle était homogène ; mais pas incolore, comme le professeur l'avait demandé. Elle était bleu nuit transparent. Bref à moitié incolore. De plus la potion semblait changer de tons de coloris : De bleu nuit transparent, le liquide devient jaune canari transparent. L'élève grimaça. Au moins, c'était à moitié transparent.

Citation :

Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
C'est un objet pour la potion. C'est dangereux, car ça peut mordre les doigts.

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
C'est un truc contre les loups-garous et c'est aussi un très beau bijou que la reine d'Angleterre ; en 850 portait en disant que c'était un grand homme (un géant sans doute) qui lui avait donné en disant que cette pierre éloigné les esprits du diable et en particularité les loups-garous, qui ont tendance à sortir les nuits de pleines lunes.

Quel est le sens trigonométrique ?
C'est le sens en forme de rectangle.

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Hors jeu :

Irina Collins a écrit:

[HJ: Raaah, tu m'as traumatisée avec les questions T__T, il n'y a que les deux premières questions qui n'étaient pas mathématiques x) ]

Pareil.... Méchant professeur Pour ma joie, j'ai pas eu trop besoin de chercher car mon perso est nul en potion.

Hj : Nondidjiou d'milliard, il m'a fallut trois heures pour pondre ce post. Y a tellement d'étapes ^^'

Honnêtement, comment Ronald pouvait-il savoir que Jupiter avait autant de satellites ? Pour lui, il ne s’agissait que d’une grosse planète vaguement orangée qui ne méritait pas plus d’attention que la lune. Seulement voilà : le professeur Beckett y vouait presque un culte, comptant légendes romaines et possibilités d’exploration. Loin de prendre des notes, Ron avait effectué une petite sieste de trente minutes, s’était vu remarqué, blâmé et sanctionné. Bref, encore une bonne occasion de se faire remarquer. Chose qui, en principe, ne devait pas être désagréable pour lui, toujours en quête d’un peu d’attention, à condition d’être favorisante. Ce ne fut qu’en sortant du cours théorique d’Astronomie qu’il s’en donna à cœur joie sur le dos de cette « pauvre tarée » d’Angelina Beckett, usant de termes qui firent sursauter Hermione. C’était un mercredi matin, le temps se voulait clair pour un mois de décembre, et déjà des effluves de vacances venaient perturber la concentration générale. Les dix minutes de récréations vinrent confirmer cette impression : les conversations se paraissaient tourner qu’autour des fêtes de fin d’années, de qui restait à Poudlard, et de ceux qui auraient la chance de rentrer chez eux. Pour Ron, le dilemme ne se posait pas : il retournait Square Grimmaurd . Passer un Noël avec sa famille était une coutume incontestable chez lui, une valeur à laquelle il tenait énormément. Et puis, surtout, il y avait les gueuletons inégalables de sa mère. Des mets aussi raffinés qu’impressionnant qui, chaque fois, manquaient de lui éclater l’estomac. Bien évidemment, Harry était convié. Un Noël digne de ce nom ne s’accomplissait pas sans son meilleur ami. Quant à Hermione… bah ! Elle préférait aller glisser sur des planches avec ses parents, quelque part dans les montagnes. Le Gryffondor en avait été bougon une semaine durant. Il d’ailleurs amusant de constater le nombre de départs prévus. Seule une population extrêmement restreinte demeurerait à Poudlard. La raison en était, bien évidemment, toute logique : Ombrage. Cette grosse chose plucheuse allait probablement passer une centaine de décrets en moins de quinze jours, aussi valait-il mieux éviter cet acharnement. Pour peu, l’on se serait cru de retour à l’époque de l’évasion de Sirius. En cette année 1993 où Poudlard n’était plis considéré comme sûr. Où tout le monde fuyait l’incertitude.

La cloche sonna, mettant fin à toutes discussions d’avenir. Hermione évapora d’un coup de baguette sa poignée de flammes bleues, très utiles pour se réchauffer les membres en extérieur et se rua à l’intérieur du château. Harry et Ron, étrangement, parurent ne pas se presser. Et pour cause : un double cours de Potion les attendait. Cerise sur le gâteau : on disait Rogue particulièrement irascible et méchant depuis le début de la semaine. Pourquoi, en revanche, seules les spéculations pouvaient tenter une réponse. La plus évidente était cette convocation envoyée de la part du professeur Ombrage, comme quoi une inspection aurait très probablement lieu. Et quiconque connaissait suffisamment bien Rogue pouvait deviner qu’il avait horreur de se faire évaluer. C’était là une forme d’humiliation déguisée, d’une remise en question de son autorité. Ce qui lui ferait le plus grand bien, s’ajouta mentalement Ron.

Le pire, en hiver, c’est la température des cachots. Si les morsures de l’extérieurs rognent toute volonté, la paralysie des sous-sol achève les rares résidus. Elle s’insinue odieusement dans vos veines et gèle la vie du corps. De sang-froid. L’accueil de Rogue n’apporta pas la moindre étincelle supplémentaire. Bien au contraire. Elle compressa toute résistance. Ronald s’installa en silence, évitant soigneusement de croiser le regard du maître de Potions. Tandis que le Gryffondor disposait sur son bureau ses fioles d’ingrédients, le professeur Rogue avait déjà déclenché sa voix méprisante :

- La potion d’aujourd’hui sera surtout utiles aux erreurs de la nature que vous êtes pour la plupart. Malheureusement pour vous, elle est assez délicate à préparer aussi je vais vous demander votre entière attention.

Ce qu’il fallait comprendre avec Rogue, c’était que quand il parlait de « breuvage délicat », il fallait entendre « préparation abominablement compliquée ». Soit un échec qui se profilte. Soit un « D », au mieux. Les instructions qui virent s’afficher au tableau n’améliorèrent pas ce pressentiment. Beaucoup d’éléments instables, propices à des explosions diverses. Neville était aussi blanc qu’un linge. Non sans l’avoir dévisagé d’un trait glacial, le professeur reprit son monologue, insistant sur le caractère incolore du produit final et foudroyant Ron en parlant de travail personnel. Le Gryffondor lui décoché une grimace farouche. Quelle réputation allait-il encore répandre sur lui ? A croire qu’il était incapable de traiter avec l’individualité. Néanmoins, l’avertissement fut correctement reçu. Gryffondor perdait bien assez de points en ce moment pour s’en voir soustraire cinquante.

- Au travail.

Voilà. Le feu vert était donné. Hermione avait déjà allumé son feu, Neville rongeait ses ongles. Déchiffrant méticuleusement les inscriptions du tableau, Ronald retroussa ses manches en entama sa potion de Gommage. Verser l’eau n’avait de compliqué en soi. C’était même très gratifiant car aisé. Son chaudron rempli aux deux tiers, le Gryffondor s’affirma qu’au moins, une étape venait d’être effectuée correctement. Découper les vers n’avait rien de ragoûtant. Même si morts depuis des lustres, ils étaient encore gluants et poisseux, donnaient presque l’impression de remuer, de vouloir s’agripper au poignet pour en absorber le sang. Ils furent tranchés du bout de la lame, une expression de dégoût foisonnant sur le visage. Ce bruit de succion quant ils s’ouvraient en deux rappelaient les baisers de la Tante Tessie. Blasé du spectacle, Ron les entassa sur un coin de son plan de travail. Il s’apprêtait à malaxer le polygonum lorsque plusieurs coups frappés à la porte remuèrent sa concentration. Il leva la tête, curieux et troublé, se fendit d’un sourire barbare à la vue du professeur Ombrage. Ainsi donc, l’inspection était pour aujourd’hui… un pur bonheur. A sa droite, Harry présentait la même expression de délectation. Rogue fondit sur elle comme une chauve-sourit, elle lui partagea quelques mots puis, voyons que le labeur générale s’était rompu, elle confia :


- Bien le bonjour, mes chers petits. Continuez, je vous en prie. Je vous occupe votre Maître des Potions pour quelques minutes.

« Mes chers petits ». Il y avait de quoi se sentir scandalisé. Plus pour contenir sa révolte que pour obéir, Ron fit profil bas et retourna à sa sculpture de polygonum. C’était bien là une chose ardue, tant la matière se voulait dure et salissante. Il en eut les doigts noirs en moins de trente secondes. Au final, on ne pouvait pas vraiment comparer l’œuvre à un encrier. Un pot sur lequel Eloïse Midgen se serait assise, à la limite. L’essentiel que l’on pouvait y verser le bandimon. Ce qu’il ne remarqua, en revanche, fut la surdose déversée. A tendre l’oreille pour saisir l’inquisition de Rogue, quelques gouttes de trop s’échappèrent de sa fiole. Plein d’insouciance, il referma son… hum… son encrier d’un petit couvercle écrasé à la va-vite et le voisina aux flammes déjà ronflantes. La polygonum présenta quelques cloques douteuses auxquelles le Gryffondor préféra ne pas porter attention. Sûrement cet effet était-il logique. (Comme il se trompait !) Un nouveau coup d’œil au tableau le fit empoigner son couteau et effilé les pissenlits. A force d’éplucher les carottes au terrier, Merlin, il avait la main. Par contre, être contraint de retoucher la poisse des vers le tordit d’une moue dépitée. Son fagot fut effectué à la vitesse de l’éclair, il se hâta de poser le chaudron sur le feu et y jeta le résulat grouillant. Après quoi il s’essuya précautionneusement les mains.

C’est là que la préparation se compliquait. L’encrier de polygonum ne semblait plus être qu’une boule de suif en éruption, si bien que Ron dut le prendre avec des pincettes pour l’abandonner dans l’eau chaude. Un « blob » suspect s’échappa du chaudron. Etrange. Tout, jusqu’ici, avait été suivi à la lettre. « Tourner cinq fois dans le sens anti-trigonométrique. » Ce qu’était un sens trigonométrique, il l’ignorait totalement. Et ce n’était pas Hermione qui allait l’aider : elle entamait déjà la dernière étape. Bon. Il estimait le sens des aiguilles d’une montre. Cinq petits tours inversés eurent de l’effet, certes, mais pas escomptés. La mixture s’était teinté d’une élégante couleur bronze. Une sueur glacée coula le long de l’échine de Ronald. Rogue était encore en plein débat avec Ombrage et n’avait donc pas aperçu la catastrophe. Il était encore temps de réparer les dégâts. Il jeta d’un mouvement nerveux la pierre de lune dans la concoction, projetant des gouttelettes irritants un peu partout. Dans un grésillement, la potion réagit. Il lui faudrait encore attendre dix minutes avant de la manipuler à nouveau. Il en profita pour répondre à son questionnaire – tentative de rattrapage manuscrite. Plume et encre, effort et concentration donnèrent :

Citation :

Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?

Le bandimon est un parasite ménager qui envahit facilement les recoins des maisons. Par fortes chaleurs, il peut dégager des vapeurs toxiques qui donnent la migraine et provoquent des évanouissements chez les plus jeunes.

De mémoire, c’était la seule définition qui lui venait à l’esprit. Il y avait eu un bandimon au terrier, une fois. Mais Ron avait trois ans, à l’époque. Le souvenir se voulait donc très flou.

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.

Ronald n’en avait aucune idée. Pierre de lune, pierre de lune. Oui, il la visualisait fort bien mais était incapable d’en énoncer les propriétés. Il s’attela à son activité de secours : l’invention.

La pierre de lune est un diamant assez qui change de couleur en fonction des sentiments éprouvés par les gens. Elle est extrêmement ardue à dénicher en fonction de ses capacités de mimétisme. On la retrouve notamment dans le Philtre de Paix.

Quel est le sens trigonométrique ?

Le sens des aiguilles d’une montre.

Le point final imposé, une odeur peu délicate vint investir les sinus du Gryffondor. Comme une soupe qui colle et qui bouillonne. Sauf qu’il s’agissait de…

- MA POTION !

Sous l’effet du haussement de ton, Ombrage et Rogue se tournèrent sur l’intéressé et, d’un même mouvement, eurent un sourire ravi. Ron s’empara de sa spatule, donna deux coups dans les deux sens, parvint à apaiser le chaos. Potion terminée. Il n’osa même pas la tester. Car si elle était homogène, la couleur, elle se voulait indescriptible. Cachant son œuvre du mieux qu’il put, il remplit une fiole, la déposa sur le bureau de Rogue et, l’espace d’un instant, eu assez de culot pour espérer un A.

Potions. Marilyn avait légèrement grimacé en voyant le planning de ce matin.Il fallait dire qu'elle n'excellait pas dans ce domaine, quand il s'agissait de pratique, elle s'arrangeait toujours pour faire des catastrophes...C'était à croire qu'elle était née pour ça, pour faire des catastrophes. Quand la malchance commençait à jouer en la défaveur d'une personne, ça faisait mal. Et Marilyn ne le savait que trop bien...Il fallait croire que tous les objets qu'elle touchait étaient maudits, ou alors, c'était elle qui avait les mains beurrées. Chaque chose dont elle se saisissait finissait par lui échapper des mains d'une manière ou d'une autre. Et, souvent, il y avait de la casse. Quand ce n'était pas une mixture qui explosait...Bref. Ce matin, Marilyn avait accédé aux cachots avec la peur au ventre, craignant une nouvelle catastrophe. Si elle avait su, par Belzébuth, elle serait restée au lit. Car pour vivre heureux, vivons couchés, c'est bien connu. Et celui qui me contredit...Marilyn s'assit donc à sa table habituelle, entre deux Serdaigle et deux Serpentard (oui, elle avait le chic pour se retrouver en terrain hostile, mais elle envoyait des bonnes ondes, donc ça compensait.). Comment elle a fait son compte? C'est simple. Il y avait un Serdaigle à sa gauche, le deuxième à sa droite,un Serpentard devant, et un Serpentard derrière. C'est pas merveilleux ça? Ce n'était pas certes le meilleur endroit, mais c'était idéal pour se planquer...Rogue vouait une confiance aveugle aux élèves de sa maison, et il ne râlait pas trop contre les Serdaigle, les Poufsouffle et les Gryffondor, surtout les Gryffondor, étant ses souffre-douleur préférés. Donc, Marilyn ne s'était pas trop mal placée...Pour passer inaperçue, c'était nickel.

Sauf que Marilyn ne passait jamais inaperçue; et pour cette fois ci, elle s'en serait volontiers passé. Car si elle devait faire des bêtises, ça serait vers elle que les soupçons iraient. Donc, ça n'était pas un si bon calcul. Bref. Rogue donna le ton. Cours inter-classes, potion de gommage. Ah? Marilyn essaya vainement de se concentrer pour chercher dans son "catalogue virtuel" pour voir de quoi il s'agissait, mais la blonde attrapa vite mal au crâne et elle renonça vite, préférant voir le mode d'emploi, tout en croisant discrètement les doigts pour que ça lui revienne en cours de route, après tout, ça serait vraiment la faute à pas de chance si c'était toujours le black-out après avoir lu les instructions, nah? Mais Marilyn savait qu'elle ne devait pas compter sur la chance, qui était une notion étrangère. Moralité, elle devra compter sur elle même. La Poufsouffle s'appuya contre sa main gauche, en poussant un profond soupir, elle commença à faire osciller le couteau qui normalement sert à trancher et à hacher les ingrédients, en le tenant par le manche, nonchalamment, s'attirant un regard bizarre de la part d'un autre de ses condisciples. Bref. Marilyn posa à nouveau cet objet potentiellement dangereux sur le coin de sa table, luttant contre l'envie de le reprendre à nouveau.

Marilyn jeta un rapide coup d'oeil à ses ingrédients, dressant mentalement l'inventaire de ce qu'elle avait en sa possession. Bah. Des vers marins? Hein? Cette charpie monstrueusement collante et poisseuse, ils allaient devoir utiliser ça? Gloups. Marilyn tira une grimace dégoûtée. Et ils allaient devoir couper des lamelles de ce truc là? C'est quoi ce truc? Il voulait sa mort ou quoi? Durant la demi-heure qui suivit, Marilyn se prépara mentalement à devoir trifouiller dans cette mixture infâme, en se disant que bon, il fallait peut être commencer à bosser, car si Rogue passait, et qu'il voyait qu'elle n'avait encore rien foutu, ça allait barder. Première étape, mettre de l'eau aux deux tiers dans le chaudron. Arrrf. Marilyn, en transvasant le liquide, en répandit plein sur sa paillasse et s'en imbiba les vêtements, qui à présent lui collaient au corps. Marilyn empoigna une serpillère, puis elle se mit à éponger le liquide qu'elle avait répandu, tout en pestant entre ses dents. Elle jeta le restant dans la marmite sans se préoccuper pour le moins du monde que ça contienne 2/3 ou pas, d'ailleurs, elle n'avait aucune espèce d'idée de ce que 2/3 représentaient. C'était pas si important, d'ailleurs. Ensuite? Les vers marins? Bon, l'instant crucial, le point d'orgue de toute cette manipulation douteuse, bref, c'était...ça s'annonçait...folklo. Marilyn, dans la hâte qu'elle avait de se débarrasser des monstrioles coupa tout ça n'importe comment, et jeta le tout dans le chaudron à la va-vite, sans se poser de questions.

Le Polygonum. Elle se saisit de la plante avec scepticisme, après tout, comment on faisait pour faire un encrier de ce truc? Bref. C'est parti. Marilyn commença à tournicoter la feuille dans tous les sens, elle la massacra pour rien, car en finale, la feuille ressemblait plus à une grosse boule, un amas de feuilles déchiquetées et des brindilles pliées n'importe comment qu'à un encrier. Bon, on va se contenter de ça.Elle ne le mit pas à côté du feu, mais sur le feu, à contrario de l'énoncé qui disait bien de le mettre à côté. Bah. Maintenant, l'encrier n'était plus réduit qu'à un tas de cramé, et une vague odeur de plante brûlée envahit la salle, se mêlant à d'autres odeurs plus ou moins suspectes. En toussant légèrement, Marilyn se saisit des cendres de polygonum, puis les trempa dans trois gouttes d'essence de bandimon,ou un truc du genre, bref, elle les trempa dedans, puis elle les mit sur un coin de sa paillasse. Les pissenlits. Là encore, elle les hacha, ne faisant pas de lanières correctes, c'était pas important, pas vrai? Bref. Elle lu ensuite qu'il fallait lier les vers avec les pissenlits, elle se contenta de mélanger les deux trucs ensemble, sans faire des fagots mais des espèces de grumeaux de charpie grisâtre avec des morceaux verdâtres et rougeâtres. Oups. Huuuuum. On va faire comme si on n'avait rien vu. La Poufsouffle posa son chaudron sur le feu, et mit tout dedans.

Presque aussitôt, sa potion se mit à siffler toute seule. L'eau, mitigée aux ingrédients passa d'une coloration incolore à une coloration violette, en passant par le bleu, le rouge, et le vert. Euuuh, y'a comme un problème, comme dirait l'autre. Marilyn zieuta rapidement la mixture de la Serpentarde derrière elle, qui avait réussi, alors qu'elle était à un niveau inférieur. Mouarf. La blonde prit sa baguette magique, et distraitement, se mit à tourner la mixture sans prendre garde à ce qu'elle faisait, ni dans quel sens elle tournait, de toutes façons ça devait être mélangé, peu importait la manière dont c'était fait. La potion devient d'un gris argenté, et elle dégageait à présent une odeur âcre, à mi-chemin de l'oeuf pourri et du soufre. errf. Marilyn se mordit la lèvre inférieure, y jeta une pierre de lune d'un rouge vif, n'ayant pas compris qu'il s'agissait d'une pierre de lune bleue. La potion siffla encore plus fort, et explosa à moitié, répandant plein de liquide suspect sur la table de la poufsouffle, qui devint rouge écarlate, aussi rouge que la pierre qu'elle venait de jeter. M'enfin, il restait de la potion, voilà l'essentiel. Elle poussa le chaudron hors du feu, en le claquant sur la table, ce qui fit un potin du diable, faisant se retourner tous les élèves assis à proximité d'elle. La blonde grimaça, et entreprit d'éponger le liquide, qui avait fait des marques sur la paillasse en bois. Par chance, il en restait un fond dans le chaudron, juste assez pour remplir le petit flacon que demandait Rogue. Marilyn laissa la potion de côté, hors du feu, puis elle prit un parchemin et une plume pour attaquer son questionnaire.

Citation :

1-Qu'est ce que le Bandimon et en quoi est-ce dangereux?
Le bandimon est une petite créature, une grosse boule de moisissure équipée d'yeux, qui passent inaperçus dans cette espèce de charpie puante. Les Bandimon sont dangereux car leurs sécrétions peuvent faire exploser les potions et ronger la peau de ceux qui les manipulent en ne portant pas de gants, formant des petites cloques vertes suintant de pus sur les mains des infortunés potionnistes.

2-Qu'est ce que la pierre de lune et donnez un exemple de potions dans laquelle elle est utilisée.
Hum? La Pierre de Lune est un fragment de ces pierres qui tombent du ciel; on appelle cela météores, je crois. Les Météores deviennent incandescentes quand elles plongent dans l'atmosphère, ce uqi a tendance à les vitrifier un peu, car le sable, chauffé à haute température, donne du verre. On a donc un bloc de grès ou de schiste (pardonnez moi l'orthographe, je ne sais plus comment ça s'écrit) qui a un aspect grisâtre et potentiellement nacré. Et on l'utilise souvent dans...euh...aucune idée.

3-Qu'est ce que le sens trigonométrique?
Trigo-quoi? C'est dans le sens...une fois dans les aiguilles d'une montre, une autre fois dans le sens contraire, puis un demi-tour dans le sens des aiguilles d'une montre, non?

Elle regarda à moitié satisfaite de ses réponses, puis la blonde Poufsouffle attrapa la potion, du moins le chaudron, sans se soucier qu'il était encore un peu chaud...Elle le lâcha, saisie, puis le chaudon roula sur la table, et tomba sur le sol de pierre en faisant un "Bong" sonore, qui résonna longtemps dans la pièce. Marilyn fut surprise en voyant que le restant de potion ne s'était pas répandu au sol, pourtant, elle aurait juré qu'il en restait...Cramoisie, la pousfouffle prit le chaudron par son anse, puis elle le posa sur la table, et regarda au fond. Sa mixture ressemblait davantage à un bloc de ciment qu'à une potion liquide, incolore, et homogène. Oups. Marilyn se mordilla la lèvre inférieure, puis prit le couteau avec lequel jouait tout à l'heure. Elle en extirpa une carotte, qu'elle mit dans le flacon, sans grands espoirs pour la note qu'elle aurait.

Vendredi. Ce qui signifie, cours de Potions dans l'après-midi. Lucy passa la matinée à rêvasser. Histoire de la Magie, Défense Contre Les Forces Du Mal et Botanique ! Génial... Mais les Potions allaient lui remonter le moral. Après tout, c'était grâce à cette matière qu'elle rattrapait ses mauvaises notes de Défense Contre Les Forces Du Mal et d'Histoire de la Magie. Bref, Lucy avait hâte d'être à cette après-midi. Son sentiment à l'égard des Potions et du professeur Rogue n'était pas partagé. Car aujourd'hui ils avaient droit à un cours commun de potions entre les quatrièmes jusqu’aux septièmes années. Regis serait sûrement là... S'il ne séchait pas.
La cloche retentit dans tout le château et Lucy eut un sourire en quittant la classe de Mac Gonagall. Elle descendit les escaliers du hall puis se dirigea vers les Cachots. Toujours, aussi sombre, toujours aussi tranquille et inquiétant. Lucy entendit quelques murmures. Le signal qu’elle était à l’heure. Personne ne parlai en présence du professeur Rogue. Les prudents en tout cas. Lucy aperçut, Potter, Weasley et Granger. Les trois inséparables… Plus loin, elle reconnut un groupe de Serpetard, quelques personnes de Serdaigle et de Poufsouffle, mais pas le visage familier, qu’elle espérait voir. Lucy s’adossa au mur avant que la porte de devant eux s’ouvre. Le message fut reçu cinq sur cinq pas tous les élèves présents. Le silence tomba lorsqu’un nez crochu, des cheveux gras et noirs et des yeux vides d’expression sortirent de la salle de classe. Après un léger « Allez-y » les élèves entrèrent dans la salle du professeur Rogue. La pièce était aussi sombre que le couloir des Cachots. Elle n’avait pas changé depuis les cinq dernières années où Lucy étudiait dans cette école de magie. L’habitude de la verte et argent l’a conduite aux troisièmes rangs, près de ses camarades de mains. Le mur était son ami. Bien qu’elle eu l’habitude de s’y adosser, cette envie fût supprimée pendant les cours de Potions. Lucy s’assit sur sa chaise. Face au professeur, elle sortit sa plume, un parchemine et son chaudron. Ses mouvements furent dupliqués par toute la classe, dans un silence presque totale. En effet, une Gryffondor et une Poufsouffle, qui était sœur, parlaient à voix basse. Lucy sursauta légèrement lorsque la baguette du professeur Rogue siffla et tapa le bois du bureau. La verte et argent tourna la tête et vit les deux élèves devenirs rouge de honte. Des points furent enlevés à leurs maisons et Lucy ne pus s’empêcher de faire un sourire en coin. Bien fait pour elles. L’adolescente ne les aimait pas. Lucy posa son regard sur le professeur Rogue qui ne fit aucun commentaire aux groupes de Serpentard qui riaient. Qui avait vu le professeur Rogue enlevait des points à sa propre maison ? Cette personne était s’en doute folle ou mal réveillé. Severus Rogue apportait une grande importance à la Coupe des Quatre Maisons et à la Coupe de Quidditch. Il détestait voir la Coupe dans la salle Minerva au lieu que dans les Cachots.
Le professeur Rogue commença les explications pour la potion qu’il avait choisie. La Potion de Gommage, Lucy en avait déjà entendu parler par sa grand-mère Linda, experte en Potions. La verte et argent écouta attentivement le professeur de sa maison. Ainsi, il fallait être concentré pour cette potion ? Le professeur Rogue le disait à chaque cours et Lucy l’était à chaque fois. Lorsque Lucy entendit « Au travail. » elle commença aussitôt en lisant les consigne écrite en blanches sur le tableau noir.

Lucy prit son chaudron et le remplit aux deux tiers d'eau. Lorsque se fut fait, la verte et argent observa les ingrédients sur sa table. Sécrétion de Bandimon, une pierre de lune bleue, du Polygonum, vers marins et une racine de pissenlits. Il ne manquait rien. Lucy lut les indications suivantes puis commença. Elle prit une dose de vers marins et les coupa dans le sens de la longueur. A la fin, elle se retrouva avec des lamelles assez fine et de même épaisseur. Elle posa son coupeau en argent puis tourna les yeux vers le tableau noir. Il fallait maintenant, qu’elle travaille le Polygonum. Elle observa sa table et vit son encrier posé à côté de sa plume blanche. Lucy s’aida un peu de celui-ci pour faire son travail. Lorsque se fut fini, elle examina son « encrier ». Il était très simple, petit, avec son trou creusé pour les gouttes de sécrétion de bandimon. Lucy hésita. Dans les ingrédients, il était écrit, trois à quatre gouttes. Mais, dans les consignes, il disait cinq gouttes seulement. Lucy regarda le tableau son encrier et la sécrétion de bandimon. Que faire ? L’adolescente ne tourna pas la tête pour voir ce que faisaient les autres. Pourtant si elle avait regardé sur Irina Collins ou Prosper Wagner, elle aurait été sûre d’avoir juste. Ces deux-là étaient les « doués » de la classe. Non. Lucy n’aurait pas triché pour faire perdre cinquante points à sa maison et en plus en Potions. Non, il fallait faire, comme Linda Aelita Maléfice aurait fait. Se servir de sa tête était la meilleure des solutions face à ce genre de soucis. Lucy observa le tableau noir, els yeux légèrement plissés. Entre trois et cinq gouttes… Cela signifiait quatre gouttes mais si on disait encore cinq, cela voulait dire, quatre gouttes et demi. Lucy hésita de nouveau. Est-ce que la moitié d’une goutte pouvait faire ratée sa potion ? En voyant l’heure, Lucy décida de mettre seulement quatre gouttes et passa à la suite. Il fallait aussi un couvercle de Polygonum. Lucy le fit avec soin, puis le posa sur l’encrier. Pour l’instant tout allait pour le mieux.
La verte et argent alluma un feu doux puis posa le récipient à côté. Il fallait le laisser chauffer, maintenant. Lucy les poussa un peu plus loin, pour pouvoir continuer.
Ensuite… Il demandait d’attacher les vers marins en fagot grâce aux racines de pissenlits qu’elle devait effiler avant. Lucy reprit son couteau d’argent et effila soigneusement les racines. Elle avait vu, tout à l’heure Wagner se blessait et ne contait pas en faire autant. Une fois fait, les vers marins se retrouvèrent attachés avec les racines de pissenlits effilées. Lucy prit son chaudron, qu’elle avait laissé au bord de la table et le mis sur son brûleur. Elle murmura « Incendio » et un feu jaillit de sa baguette. Délicatement, elle les posa les fagots dans l’eau comme il était marqué de faire. La fin de Potion de Gommage approchait. Lucy était dans les temps, elle le savait. Maintenant, il fallait jeter la copie de l’encrier dans l’eau. Elle fit tranquillement se qui était demandé puis tourna cinq fois dans le sens des aiguilles d’une montre. Une fois fait, elle enleva le chaudron du feu, comme pas mal d’élèves dans la classe. Lucy prit la pierre de lune bleue, posait sur sa table depuis le début du cours et la laissa tomber dans la future potion de Gommage. Lucy releva la tête au tableau, pour énième fois et appliqua les règles. Elle posa sa montre noire, dans un coin de la table non occupée. Elle l’avait programmé pour que la montre chauffe lorsque les dix minutes demandées seraient écoulés. Lucy posa son coude près de la montre pour sentir le réchauffement de la montre « à normal ». Lucy ne l’a prené quand cours de Potions, lorsqu’il fallait attendre, le temps que sa cuise.
La verte et argent prit sa plume blanche en main et rapprocha son parchemin. Après avoir trempé sa plume d’aigle dans le vrai encrier, elle commença à écrire son devoir à l’encre noire.

Citation :

1- Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Un bandimon est une créature à l’aspect moisi. Le plus souvent il a une couleur verdâtre. Son camouflage est très efficace pour ne pas se faire remarquer dans les ordures, mais son odeur pestilentielle le trahit. Un bandimon possède deux yeux et plusieurs petites pattes qui lui permettent de s’échapper en cas « d’attaque » ou de frayeur. Cette créature vit sous les planchers des maisons, dans des endroits humides et sombres. Elle est dangereuse lorsqu’un trop grand nombre habitent dans une maison. Celle-ci risque de s’effondrer.

2- Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est une pierre qui a plusieurs couleurs. Il y a la pierre de lune bleue, la pierre de lune rouge, violet, vert… etc. Chaque pierre de lune aux couleurs différentes, donne un sentiment différent à la personne qui l’utilise dans sa potion. La pierre de lune se trouve aussi en poudre, mais elle reste quand même assez chère. La pierre de lune est aussi un ingrédient que l'on retrouve dans le Philtre de Paix.

3- Quel est le sens trigonométrique ?
Le sens trigonométrique est le contraire du sens des aiguilles d’une montre. Au lieu de tourner comme les heures (ex : 12 h 00 à 13 h 00), on fait le mouvement inverse (ex : 13 h 00 à 12 h 00).

Lucy Maléfice.
Serpentard.
Cinquième année.

Lucy sentit sa montre chauffait contre son bras gauche, lorsqu’elle écrivait « Serpentard » en bas de son parchemin. L’adolescente regarda de nouveau le tableau. Elle devait remuer deux fois dans les deux sens. C’est ce qu’elle fit. Deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre, deux autres fois dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Ci-elle ne se trompait pas, la potion était terminée. Lucy leva les yeux au bureau et lut la dernière phrase de noté :
La préparation doit être homogène et incolore.
Lucy hésita. Elle n’avait pas regardé si sa potion était comme le disait le professeur Rogue. Mais ses pensées s’envolèrent lorsqu’elle entendu quelqu’un crier : « MA POTION ! ». Lucy n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que Ron Weasley venait –une nouvelle fois- de rater sa potion. Un nouveau petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres, mais disparut presque aussitôt. Elle avait peur de regarder sa potion. Etait-elle incolore et homogène ? Comme –sûrement- la potion de Prosper et Irina ? Lucy se décida à baisser les yeux. Après tout, un échec ou une victoire, elle aurait fait ce qu’elle pouvait pour cette potion. Lucy baissa la tête et contempla la potion. Elle était comme les consignes du professeur Rogue le disait. Lucy sourit de nouveau, mais ne se n’était pas terminé. Elle prit une fiole en verre, transparente et l’a remplit de sa potion de gommage. Lucy prit un petit morceau de parchemin et écrit son nom dessus avant de le coller sur la fiole.

Ann était très nerveux. Ses compagnons et lui étaient bloqués au niveau 4 du Donjon de Trzaem et ils ne trouvaient pas le passage menant à la salle des pièges. Or seul la résolution de l'énigme de la salle des pièges pouvait permettre à la troupe du Troubadour gelé de se rapprocher de la terrible liche. Depuis plusieurs semaines maintenant, le groupe tournait en rond et l'ambiance entre les joueurs commencait à sacrément se dégrader. En tant que Voleur d'alignement Loyal neutre, le jeune serdaigle ne pouvait laisser l'ombre de la discorde fissurer la cohésion de la compagnie. Un fumble de moral pouvait s'avérer fatal au paladin, et sans tank, ils ne s'en sortiraient pas vivants Toute la journée de ce problème le poursuivit mais contrairement à Ron, il ne se fit pas prendre par ses professeurs. Yun veillait au grain et puis de loin, a gratter sur un parchemin en murmurant, il avait presque l'air de travailler. Sauf evidemment lorsqu'une figurine s'échappa et se mit a courir vers l'estrade. Mais ce genre d'incident arrivait si souvent à présent que plus personne (ou presque) n'y prenait garde.

L'adolescent s'assit à sa place habituelle et sortit son chaudron. Les cours de potion ne l'effrayaient pas tellement mais il n'aimait pas vraiment ca non plus. D'un certain coté l'utilisation de tels ingrédient ravissaient son imagination mais de l'autre, l'attention requise était presque plus qu'il ne pouvait le supporter. Il perdait souvent des points par négligeance ou étourderie. Dommage disaient ses parents sans trop lui en vouloir. Après tout, il savait déjà ce qu'il voulait faire alors pourquoi s'inquiéter ?
La baguette de Rogue claqua sur le bureau, le faisant sursauter et reverser le flacon d'extrait de jus de grenade qu'il regardait d'un air absent en attendant le début du cours. Gryffondor et Poufsouffle perdirent aussitôt des points. Stupide histoire ce truc de maisons. Les gens étaient tous différents. On pouvait les habiller de couleurs, leur donner des surnoms et des valeurs, ils restaient à la fois identiques et uniques. Qu'est ce qu'on s'en fichait des points hein ? C'était pas ca qui donnait des sous a la fin du mois. Ann était rêveur, pas stupide. De même qu'il nota que la maison de Rigue ne se voyait pas réprimendé. Beaucoup arborèrent une expression indignée en remarquant ce détail, Ann, lui tenta un anagramme du mot "Tourmenté" mais non, ce n'était probablement pas ca. Et une détection de pièges ne ferait rien, il l'avait déjà tentée. Reprenons comme disait leur professeur.

Potion plus dure que d'habitude ? Ah, bah pas d'Acceptable alors. Un Piètre à la rigueur. S'il ne faisait pas tout exploser. Apres tout pour l'aiguise méninge, a part les bouts de brulés et le chaudron foutu ca ne s'était pas si mal passé...n'est ce pas ? Ann regarda autour de lui. Wagner avait une tête de psychopathe qui faisait presque aussi peur que celle de McAyr, le trio de gryffondors semblait avior mal digéré le déjeuner, Londubat était pâle, les serpentards comme d'habitude et la courageuse vierge aux cheveux d'or prenait les vers pour des élastiques. Nouveau coup de baguette et têtes revenant droit sur le tableau noir. Les ingrédients étaient écrits mais la mauvaise habitude de Rogue le rendait si nerveux que comme d'habitude, il lui fallait tout traduire en français pour comprendre. Commençons. Par le plus amusant si possible d'ailleurs.

Une trentaine de chaudrons étaient en train de se remplir d'eau lorsqu'Ann prit le poligonum. Il avait décidé de commencer par le tresser. Parce que couper les vers ne l'intéressait pas et que faire du bricolage était bien plus drôle. Enfin ça l'était avant qu'il ne brise les fibres plusieurs fois. Finalement il se décida à utiliser la méthode dite de nidation. Il mit la plante dans sa bouche et la mâcha de facon à obtenir une pulpe informe et pleine de bave. En plus ca avait un gout immonde. Pire que tout, il la recrachait juste au moment ou le Professeur Ombrage passait devant lui. Qu'est ce qu'elle faisait là elle ? Elle ne pouvait pas engueuler Amber comme Rogue ?! Voila qu'il avait encore plus l'air crétin que d'habitude maintenant.

"Désolé Professeur"* lanca-t-il en français, honteux et confu avant de mettre littéralement la main à la pate pour modeler la plante. Air idiot ou pas, ca marchait bien mieux comme ça, y avait pas a dire. Le serdaigle prépara ensuite les racines de pissenlit, bien décidé a faire la recette à l'envers. Puis il alluma le feu, qui bien entendu enflamma les racines préparées mais sécha l'encrier... vide.

S'apercevant de sa bourde, Ann grimaça et ajouta bien vite trois gouttes de bandimon qui réagit avec sa salive et se mit à bouillonner furieusement. Le couvercle ajouté a la ghate cacha les mini explosions de l'oeil et de l'oreille acérés de Rogue. Enfin il l'espérait. Le serdaigle retailla le pissenlit, coupa plutôt habilement les vers dans le sens de la largeur (ca l'amusait... probablement depuis qu'il avait vu Evelyn faire des noeuds avec) puis les lia en fagots qu'il posa au fond du chaudron... toujours vide.

Il allait mettre le tout sur la flamme toujours vive lorsque Yun toussa "eau", le sauvant in-extremis de la catastrophe. Il remplit enfin son chaudron d'eau et posa le tout sur le feu. Restait la cuisson...10 minutes. Le mieux était de faire comme Rogue avait dit et de commencer les questions.

Question 1 a écrit:

Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Un bandimon est un monstre niveau 3 que l'on trouve souvent dans les cachots et les sous-sols des donjons. Sa forme très spécifique lui permet de se faire passer pour un champignon et de lancer sa sécretion acide sur les aventuriers imprudents, voire de construire des pièges de la catégorie dite d'usure. Son poison peut parfois avoir des effets sur la durée oscillant entre 5 secondes et une minute. Une goutte équivault a 1d8 de dégats d'acide et un malus de 30 minutes d'1d4 sur le moral et le charisme. La créature est très sensible à la lumière et l'élément feu. Une cape de pluie permet de réduire les dommages de la sécrétion par 2 pendant 1/2 durée.

Question deux a présent. Mais attendez... l'eau boue ? Merlin ! Un peu plus et il oubliait de jeter le mélange truc durcit dans l'eau ! Et plouf ! Et aïe fit la voisine de devant éclaboussée par un petit peu d'eau bouillante. Un sourire d'excuse plus tard, Ann replongeait dans son questionnaires. Cette fois il avait bien 10 minutes n'est ce pas ? Coup d'oeil sur la fiche. Ah, bah non, pas plus, il devait tourner cinq fois dans le sens trigonométrique. Contrairement a la plupart de ses congénaires, le serdaigle n'avait pas de soucis avec cette notion. Il faisait des algorythmes a longueur de journée ce n'était donc pas une petite notion de géométrie qui allait l'ennuyer. Il prit alors une pierre de lune qui devint immédiatement jaune. Essayant de calmer ses émotions, le français prit deux grandes inspirations. Cela sembla marcher puisque la pierre prit une teinte couleur menthe à l'eau qui pouvait à la rigueur, passer pour du bleu. Il la jeta dans le mélange et ôta le chaudron d'un feu qu'il ne pensa pas a éteindre. Comme ca il était tranquille. Donc. Ce questionnaire...

Question 2 et 3 a écrit:

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est une pierre nocturne qui est presque impossible a voir sous la lumière du soleil et dont la teinte peut varier en fonction de la catégorie de la pierre et de l'humeur de celui qui la tient. Son utilisation (surtout en poudre) est fréquente dans les potions ayant un effet sur l'humeur comme par exemple la potion de Preau Zack qui permet aux gens déprimés de se sentir plus heureux.

Quel est le sens trigonométrique ?
Sens contraire aux aiguilles d'une montre aussi appelé sens ppsitif, anti-horaire, direct, senestrosum, senestre, sinistrorse, sinistrogyre / senestrogyre, de dévissage.

Bien, maintenant que c'était fait le serdaigle jeta un coup d'oeil a sa potion, verte opaque avec d'étrange bulles roses en suspension qui semblaient tourbilloner en le narguant. Il n'y avait pas grand chose à faire face à cette malédiction conjuguée d'Ombrage et de Rogue. Il remua comme prescrit (les bulles s'accrochèrent à sa baguette et il dut la secouer un moment pour ne pas pêcher la Grande Inquisitrice) puis en versa une bonne partie dans son flacon. Il était parmi les derniers comme d'habitude aussi se contenta-t-il de laisser le flacon étiquetté sur sa paillasse, de ranger ses affaires et de partir. Peut-être que le secret de la Chambre des Pièges pouvait être révélé par une potion d'acide. Après tout ils n'avaient pas tentés cette approche là.

Ne dites jamais à Cennyd qu'il ressemble a Prosper si vous ne voulez pas vous retrouver le lendemain avec une langue pâteuse, un sortilège mal placé ou autre problème gênant. Pourtant, les faits sont là. Le capitaine des Serpentards et l'arrogant sang-pur des serdaigles avaient un point en commun, ils adoraient les cours de potions. Au dernier examen, Cennyd s'était débrouillé pour décrocher un Optimal, battant a plate couture cet idiot de bleu. Mais au fond de lui, il savait que quelques points en plus venaient de sa maison et cela le travaillait. Il fallait qu'il prouve de manière indiscutable sa supériorité intellectuelle sur cet avorton et aussi, pourquoi pas, sur toute cette maison qui osait tenter de dépasser la sienne. On ne dépassait PAS Cennyd. Personne. Jamais.

Les pensées du Serpentard étaient pourtant à cent lieux d’être aussi agressive et désagréables que son cœur. Il venait de « faire intimement connaissance » avec une jeune Poufsouffle de sang mêlé qui avait des yeux noirs assez profond pour se noyer dedans. Elle n’était pas magnifique dans le sens artistique du terme avec ses cheveux châtain clair trop communs et son visage un rien trop carré pour la norme mais elle avait du charme.
Ils avaient passé leur intercours dans un coin sombre d’un couloir, les yeux plus souvent fermés qu’ouverts, laissant leurs sens se découvrir à l’abri du regard d’Ombrage. Evidemment, ils n’avaient pas vu passer l’heure et avaient du courir dans les couloirs pour ne pas se faire réprimander. Cennyd avait attendue son « amie » du moment, espérant bien pouvoir conclure totalement le soir même. Ils étaient donc entrés ensemble dans la salle, juste avant l’arrivée du professeur.

La rumeur disant Severus Rogue de mauvaise humeur cette semaine ne mentait visiblement pas. Les coups de baguettes pleuvaient sur le bureau comme les heures de colles sur la main de Potter. Le ton était sec, précis, insultant même. D’habitude, leur cher directeur de maison se contentait de sarcasme et de suggestions mais cette fois il n’avait visiblement pas la tête à ça. Cennyd ne se laissa pas impressionner et sortit ses affaires avec calme et méthode. Il essuya son chaudron impeccable avec un chiffon doux pour éviter toute interférence de poussière et recopia sagement les instructions au tableau. La potion de gommage était plus qu’utile, elle était terriblement efficace. Bien préparée elle pouvait très bien faire disparaître un objet important. Que ce soit parce qu’on voulait ennuyer un ennemi ou cacher un bien personnel aux yeux des autres. En théorie elle n’était pas demandée avant le troisième trimestre de la septième année mais visiblement le Professeur Rogue souhaitait les voir échouer. Ils allaient bien rire en voyant les désastres de certains irréductibles comme Londubat, Twinam, Snow ou (malheureusement) Drake. Lui n’était bien entendu pas inquiet. Il n’avait jamais essayé cette potion en particulier mais possédait un certain talent de potionniste. Après tout c’était le point fort de la plupart des Serpentard et il était le meilleur de sa maison.

Les instructions recopiées, Cennyd prépara sa paillasse avec soin. Il vérifia son matériel, affûta son couteau d’argent, nettoya sa planche à découper, rinça sa pipette au cas où il resterait des traces de sa dernière expérience, et rangea les ingrédients par ordre d’utilisation. Il relu encore une fois la recette pour l’avoir bien en tête et sourit. Dans la liste, Rogue disait entre trois et cinq gouttes de sécrétion. Alors que dans le protocole, il précisait bien qu’il en fallait cinq. Cela faisait un piège d’évité.
Le bruit des robinets ouverts tous en même temps fit naître un sourire narquois sur le visage du septième année. Ils agissaient tous comme des moldus. N’avaient ils jamais remarqué que l’eau de la tuyauterie de Poudlard était pleine de calcaire et de plomb ? Que c’était mauvais pour les potions ? Les ignorants. Ils méritaient de se planter, sa victoire n’en serait que plus éclatante. Cennyd prit donc sa baguette et lança un aguamenti, remplissant le récipient de métal de dioxyde d’oxygène. Aux deux tiers exactement. Merci les chaudrons gradués de luxe !
Ensuite vint l’épisode du découpage de vers. Cennyd en prit une dose, soit une poignée, soit a vue de nez une quinzaine. Il les posa sur sa planche a découper, posa un torchon en équilibre sur son bras droit façon « garçon » à la française et s’arma de son couteau en argent.
Couper un ver dans le sens de la largeur n’a rien de simple. Un ver par définition étant rond et visqueux. Mais Cennyd avait plus d’un tour dans sa baguette. Après tout le monde n’était pas divisé en matières à l’extérieur et l’ingéniosité était le propre des verts et argents.
Une fois stupéfixés, les vers se montrèrent beaucoup plus dociles et se laissèrent découper en tranches à peu près égales. Le serpentard les mit de cotéet s’attaqua au Polygonum. Là aussi il du s’aider d’un sort (cette fois de métamorphose simple parce qu’il ne fallait changer que la forme, pas la nature de la plante) pour faire un encrier aussi parfait que possible. Evidemment il partait gagnant. Les élèves de quatrième, cinquième, voire sixième année n’avaient pas encore apprit tout ça. Tant pis pour eux, lorsqu’on a un avantage, on l’exploite, c’est tout.

Cinq gouttes de sécrétions de bandimon plus tard, l’encrier refermé durcissait tranquillement à coté d’un feu brûlant à vide. Le chaudron était plutôt éloigné de la flamme pour éviter que l’eau ne commence à chauffer avant l’heure. Cennyd nettoya rapidement sa planche pleine de substance verâtre et prépara les filaments de pissenlit. Il travaillait vite, d’un geste assuré et son éternel sourire moqueur aux lèvres. Ses mains agissaient au rythme de sa respiration, posée et calme, ses mouvements étaient précis, bref, tout allait pour le mieux. Il avait coupé une quinzaine de vers en environs quatre lamelles chacun, ce qui faisait une soixantaine de morceau. Il voulait faire sept fagots, ce nombre ayant de fortes propriétés magiques surtout associé au chiffre cinq des gouttes de bandimon. Ce qui faisait donc cinq fagots de dix lamelles et deux de cinq chacun. Aussitôt dit, aussitôt fait. Cennyd leva son sort sur les vers qui redevinrent mous et visqueux avant de s’intéresser à la suite de la préparation.

Le chaudron fut posé sur le feu et les fagots disposés très minutieusement. Ceux de dix formant un cercle tracé dans le sans horaire, les deux de cinq s’opposant au milieu. Il attendit alors un moment que l’eau chauffe et que le bandimon finisse de durcir, ce qui fut le cas assez vite. L’eau était juste tiède lorsque l’encrier et sa substance plongèrent pour tomber exactement au milieu du dessin, sur le flan. Le serpentard se mordit la lèvre face à cette imperfection, remonta sa manche, mit un gant isolant pour ne pas salir sa potion, ramassa l’encrier et le reposa bien droit. Fallait pas déconner.

Aussitôt la main du garçon enlevée et l’encrier mouillé, l’eau se mit à bouillir violemment. C’était pour ça que Ced avait préféré ne pas attendre jusqu’au bout. Il pensait que la tiédeur était un meilleur catalyseur. Après tout Rogue aimait les pièges.
Le moment était venu de tourner. Le sens trigonométrique était inverse des aiguilles d’une montre. Cennyd fit bien attention a faire ses cinq cercles concentrique, du plus large au plus petit puis retira le chaudron du feu, comme prescrit. Le mélange bouillonnait de milles couleurs dont aucune ne restait bien longtemps. Il semblait lutter de toutes ses forces contre quelque chose qui le dérangeait. Des courants se formaient sur l’écume à la surface dessinant d’étranges arabesques.
Cennyd comprit alors l’intérêt de la pierre de lune. Elle calmait les humeurs du mélange. C’est pour cela qu’elle devait être bleue, car cette couleur représentait le calme et la sérénité. La pierre, en entrant au contact avec le liquide, se mit à fumer et siffler furieusement. Une fumée blanche s’échappa une seconde du chaudron puis, progressivement, tout se calma. La fumée en s’évaporant révéla la dissolution complète de tous les composés solides. Il restait de la couleur mais c’était translucide. Les changements de colorations se faisaient d’ailleurs de moins en moins fréquents et au bout de onze minutes exactement, la potion était totalement incolore.

Cennyd étiqueta son flacon vide, nota son nom, protégea le papier d’une couche de plastique autocollant puis se décida à transvaser son produit. Mais attention, la encore, pas n’importe comment. Il sortit son entonnoir qu’il posa sur le flacon, un filtre propre en cas d’impureté (quoique la il en doutait), essuya sa louche d’argent avant de la plonger dans le chaudron et de remplir son petit flacon de verre.
Un bouchon de liège et la partie pratique était terminée. Et il n’avait pas daigné jeter un coup d’œil ou une oreille distraite à Ombrage.

Ne restait maintenant que le plus facile, le théorique. Ce n’était pas parce qu’il avait parfaitement réussi sa potion qu’il devait se laisser aller sur l’écrit. Au contraire. C’était facile, il devait donc cartonner là aussi. Alors… voyons.

Citation :

Qu’est-ce que le Bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Le Bandimon est une créature commune dans nos latitudes. Aimant les endroits sombres et humides, il n’est pas rare de la trouver dans les vieilles demeures, les caves, les celliers ou les sous bois. Elle ressemble en tout point à une moisissure (de la famille des champignons) si l’on omet ses nombreuses pattes et ses deux yeux sombres. Il se nourrit essentiellement de poussière, d’acariens, de miettes et autres déchets organiques qu’il trouve facilement dans le sol.

Cet animal n’est pas dangereux en soi car il fuit la compagnie des humains et ne dispose d’aucun moyen de défense. Cela dit ses sécrétions nauséabondes sont très acides et peuvent, à la longue, user les fondations des constructions, les rendant dangereuses voire impropres à l’habitation. Le moyen le plus simple et le plus efficace pour se débarrasser de cet hôte indésirable reste le sortilège de récurvite mais il existe maintenant des potions ménagères pour ceux qui ne seraient pas à l’aise avec leurs baguettes (e.g. Carcmols ou assimilés)

Les sécrétions de bandimons sont souvent utilisées en potions lorsque l’on a besoin d’une substance acide. De plus, ses capacités d’usure peuvent être utilisées dans de nombreux antidotes contre des excroissances indésirables. Enfin, elle fait également partie de la plupart de solutions de nettoyage magique.

Qu'est ce que la pierre de lune et donnez-moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est un minéral translucide, souvent présent dans les lits des rivières et qui a la particularité d’être photosensible (soit de réagir à la lumière) et émosensible (soit de réagir aux émotions). Son nom provient du fait que convenablement humidifiée, elle reflète la lumière de la lune et donc peut briller dans la nuit. Sa couleur naturelle peut varier sur tout le spectre mais est fortement influencée par l’humeur de celui qui la porte. La pierre bleue est utilisée dans le philtre de paix, la dorée dans le Felix Felicitis.

Quel est le sens trigonométrique ?
Le sens trigonométrique est le sens contraire des aiguilles d’une montre. Il est aussi appelé sens senestre car il consiste à tourner de la droite vers la gauche. Son nom vient d’une branche des mathématiques qui s’intéresse aux théorèmes régissant les angles des triangles.

Cennyd se leva alors que la cloche sonnait. Il attendit que le (enfin les) professeur(s) donnent le signal de la fin du cours et posa sa fiole et son parchemin sur le bureau de son professeur. Avec tout ça, Wagner n’avait plus qu’à pleurer sur sa défaite.

Mey se leva assez tôt ce matin-là. Pourtant le vendredi n’était pas très chargé pour les sixièmes années. La jeune femme ferma les yeux après tout, elle n’avait cours qu’à neuf heures, pour la Botanique avec Chourave. Mais ce fut impossible de se rendormir. Mey finit par abandonner et sortit de son lit baldaquin. Elle retourna les draps pour aérer son lit puis s’habilla. Elle jeta un coup d’œil à son réveil. Il était sept heures trente et le dortoir était silencieux. Mey se regarda dans sa glace rectangulaire, assise sur le lit, et constata que cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris un crayon noir ou du mascara. Mey trouvait le maquillage. Normal, puisque c’était inutile à la musique. Elle se laissa tenter en prenant un petit crayon noir, cachait dans sa petite boîte à bijoux, posé sur sa table de nuit. Doucement, elle appliqua la couleur sur son yeux bleu foncé. Elle fit de même pour le deuxième. Le résultat soulignait ses yeux.
Mey rangea son matériel puis sortit de son dortoir et de la salle commune où deux élèves travaillaient. Sûrement, des devoirs à rendre aujourd’hui, en retard, vu leur façon précipitée d’écrire sur le parchemin jaunit. Mey se dirigea naturellement vers la grande salle, qui commençait à se remplir, petit à petit. Après avoir avaler, deux toasts et un verre de jus de citrouille, Mey monta quatre à quatre l’escalier qui menait au étage et pressa le pas, lorsqu’elle fut au septième étage. Elle attendit qu’une jeune fille de deuxième année disparaisse à l’angle du couloir, avant de passé trois fois devant le mur et en pensant à la phrase traditionnelle : Une salle de Musique, mais pas celle de Pink Sky. Une fois encore, la salle de Mey apparut et la jeune femme y resta heure et demie. Elle faillit être en retard aux serres et s’excusa à Chourave qui ne la pénalisa pas. Il faut dire, qu’elle était absente que d’une minute à peine. Il était normal que le professeur de Botanique ne chipote pas pour ça. Mais le professeur Rogue, lui, aurait été d’un avis différent. Si Mey avait été d’une autre maison que Serpentard, il lui aurait sûrement enlevé dix points. Heureusement elle était à Serpentard et en plus, elle arriva en avance à son dernier cours de la semaine, dans les cachots. À midi, Mey avait mangé un repas en vitesse pour pouvoir jouer quelques notes sur le somptueux instrument de musique : le piano. Oui, toute la journée, elle faisait du sport. Pas en jouant au Quidditch, mais en courant du septième étage aux autres salles de classes où elle avait cours. C’était fatigant, mais après deux ans, Mey commencé à avoir l’habitude.
Bref, Mey attendait patiemment que le directeur de sa main ouvre cette fichue porte. Elle devait améliorer sa nouvelle composition et cela faisait deux mois, qu’elle était dessus. Elle avait hâte qu’elle soit terminée, et pouvoir la jouer, sans sentir une mauvaise note, ou un nouveau rythme qui irait mieux. Aujourd’hui il y avait un cours commun entre les quatrièmes, les cinquièmes, les sixièmes et les septièmes années. Il y aurait du monde en classe, puisque les quatre maisons étaient aussi réunies. Les élèves arrivèrent et Mey sourit à des visages connus, des connaissances, quoi. Mais le sourire de la sixième année retomba. Une jeune fille, aux cheveux châtains, les yeux marron noisettes apparut. Mey croisa le regard de Lucy. Et vit son regard devenir vert foncé, mais il redevient vite marron. Depuis que Mey était partie à l’orphelinat, sa cousine éloignée- donc Lucy- l’avait détesté. Le fait de l’abandonner avec sa mère, lui était insupportable. Ce fameux jour, où Mey s’était mise à jouer du piano, alors que celui-ci était interdit. Jamais elle ne s’était reparlée. Ah si une fois. Mais c’était plutôt les cris, pas vraiment de discussion amicale comme des cousines qui se retrouvent et parlent gaiement. Non. Cette fois là, Lucy avait sa tête pensée à un sortilège impardonnable : Endoloris. Elle ne l’a bien sûr pas jeté. Et Mey ne sait pas que cette pensée à traversé l’esprit de sa chère cousine. Mey s’en souvenait. Chacune envoyant un sortilège à l’autre. Lucy était folle de rage ce jour-là. Et elle essayait de lui faire comprendre, de lui expliquer.
Lucy s’appuya contre un mur et Mey la perdit de son champ de vision. Un groupe de Gryffondor s’était placé entre Mey et Lucy. C’était Potter, Weasley et Granger. Mey ne bougea pas. Plutôt impatiente que Rogue ouvre cette porte !
Enfin, elle souvrit. La tête de son directeur de maison apparut. Habillé toujours de la même façon : robe de sorcier noir, cape noire (traînant par terre) et chaussure noire. Ses cheveux étaient toujours gras comme son nez crochu et ses yeux noirs, vide d’expression, balayèrent les élèves en rang pendant qu’il murmurait un allez-y peu audible. Oui c’était l’un des défauts de Rogue. Il n’articulait jamais et il murmurait tout le temps. Mey était sûre, que les élèves au fond de la classe, n’entendaient que la moitié de ce qu’il racontait. Mey rentra dans les premières dans la classe sombre. Elle alla s’asseoir au quatrièmes rang, pour être derrière Lucy et non pour faire la « Je m’en fous des Potions » bien qu’elle le pense un peu. Mey savait que Linda était forte en Potions. Bien sûr après avoir vécu un an avec elle…
Personne, –enfin presque- des élèves, parlait dans la classe. Une Gryffondor et une Poufsouffle avaient osé parler en même temps que Rogue. Même en même temps ou pas, il aurait enlevé des points à leurs maisons, mais bon… Après l’intervention des deux sœurs, plus personne ne parla. Meu jeta un coup d’œil à Lucy. Elle était droite et fixait Rogue. Elle était concentrée, sa se voyait, au moins, Mey était sûre que Lucy ne l’attaquerait pas en Potions et encore moins sous le nez crochue de Rogue. La jeune femme essaya de se concentrer sur ce que disait Rogue. Bon O.K comme d’habitude, il fallait se concentrer, sa elle le savait après l’avoir eut six ans comme professeur de Potions. Pas de tricherie. Elle ne trichait jamais donc pas de problème. Enfin, ils purent commencer. Mey vit Ombrage se dirigeait vers le directeur de sa maison. Et s’est reparti… Mey sortit son chaudron, sa plume noire et blanche, son couteau en argent et un parchemin jaunit –sûrement il datait de sa première année-. Mey se mit enfin au boulot, espérant décrocher son habituel E, voir un O. Mais là, c’était un peu trop demandé. La jeune femme remplit son chaudron aux deux tiers avec de l’eau. Pas de la bierre-au-beurre ! Mey eut un sourire amusé à cette pensée. Elle prit son couteau en argent et décida de se concentrer. Après tout, couper des vers marins en lamelles fines, sans se couper les doigts étaient délicats… Surtout, si on voulait jouer du piano, après et sans un doigt en moins, c’était encore mieux ! Mey prit son temps et réussi à faire la deuxième consigne, convenablement. Elle releva la tête, lorsqu’elle eut fini et lut la troisième consigne.
C’était au tour du polygonum. Mey du s’y prendre à trois fois pour comprendre qu’il parlait de la boule posé sur sa table. Elle le prit et commença à le tailler. De l’art, en potions ! Ben, oui c’est l’art des potions ! Mey s’empêcha d’éclater de rire à cette remarque vraiment idiote. * Complètement folle, quand tu ne joues pas, toi ! * se dit-elle avec un certain amusement et de sérieux en même temps. Mey sortit de sa rêverie et regarda son œuvre et remarqua avec horreur qu’elle avait fait, non un encrier mais un piano !

« ¡ Mierda, me equivoqué! » Mumura t-elle en espagnol.
Mey réflèchit. Que faire ? Recommencer ? Mais elle n’en avait plus ! Mey observa le crapaud et le monsieur nez crochu. Ils parlaient encore, et Rogue était raide comme un piqué. Apparemment ils discutaient de son échec de candidature au poste de professeur de Défense contre les Forces du Mal. Mey regarda son piano et décida de l’améliorer. A la fin, c’était quand même pas mal. Devant elle, se trouvait un encrier un peu de travers, mais au moins, s’en était un… basique et simple. Malheureusement, Mey avait pris un retard fou. Elle se dépêcha de faire la suite. Maintenant, cinq gouttes de sécrétion de bandimon. Mey en versa cinq, ne lisant pas les ingrédients en haut, trop occupé à se rattraper. Après il fallait tailler un couvercle, encore une fois dans le polygonum. Cette fois-ci, Mey fit attention à ces gestes et fit un joli couvercle. Elle rattrapait son retard. La jeune femme lut la suite des consignes, puis prit son brûleur et l’alluma d’un coup de baguette magique. Elle posa son encrier avec le couvercle au-dessus, à côté avant de les mettre dans un coin. Au moins, elle aurait de la place pour la suite.
Mey prit ses racines de pissenlits et les effila une après une et s’en servit pour attacher les vers marins, comme il était écrit sur le tableau noir. * Mettre le chaudron sur le feu. * Mey fit ce qu’on demandé. Elle rapprocha le brûleur et le polygonum et mit le chaudron sur le feu. Puis elle prit ses fagots et les mit dans l’eau qui commençait à chauffer. Maintenant, il ne restait plus qu’un paragraphe à faire et la potion serait terminée. Mey en était réjouie. Ce fut dons avec plaisir, qu’elle mit le polygum dans l’eau et tourna cinq fois dans le sens des aiguilles d’une montre. Une fois fait, elle enleva le chaudron du feu et jeta la pierre bleu dans l’eau. Mey resta paralysé devant le reste. Il y avait un questionnaire à faire. Elle l’avait complètement oublié ! Mey se souvient vaguement de Rogue parlant de ce soi-disant questionnaire. Celle-ci se dépêcha. Elle regarda l’heure. Il était quarante-cinq, elle avait tout juste le temps de terminer sa potion et de faire ce fichu devoir à la noix de coco ! Elle attrapa son parchemin vieux de six ans, sa belle plume de cordon et l’a trempa dans une encre noire. Elle écrivit son prénom, nom, classe et maison, avant d’écrier la première question et d’y répondre.

Citation :

Mey Amapola
Sixième année
Serpentard

• Qu'est ce qu'un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?

Le bandimon est une créature repoussante ressemblant à un tas de moisissures au repos. Elle possède deux petits yeux et de nombreuses pattes qui lui donne beaucoup de vitesse pour échapper aux prédateurs ou aux sorciers essayant de l’éliminer. Il faut dire, qu’il est très facile pour un sorcier de se débarrasser de cette créature aux multiples pattes. Un simple sortilège de Récurages suffit pour s’en débarrasser.
Le bandimon vit dans des lieux sombres et humides. Il se trouve parfois sous les planchers des maisons ou près des poubelles à l’extérieur. Cette créature se nourrit de ce qu’elle est un peu : petit déchet, poussière…
Le bandimon n’est pas dangereux lorsqu’il est seul. Mais quand il est en plus grand nombre, ils dégagent de forte odeur répugnante qui abîme les immeubles et parfois cours un risque d’effondrement.

• Qu'est ce que la pierre de lune et donnez-moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.

La pierre de lune est une pierre souvent utilisée dans les potions comme le Philtre de Paix. La particularité de cette pierre et qu’elle est de plusieurs couleurs (bleue, rouge, dorée, vert…) Chaque couleur apporte une émotion différente à celui qui a bu nue potion où elle s’y trouve comme ingrédient. Oui , la pierre de lune est un ingrédient servant aux potionnistes qui veulent faire un philtre de paix ou du Felix Felicitis.

• Qu'est ce que le sens trigonométrique ?

Le sens trigonométrique est l’opposé d’anti-trigonométrique (bien sûre). Ce sont les fonctions circulaires définies par leur projection sur un axe. L’inverse des aiguilles d’une montre, en gros.

Mey releva la tête, il était cinquante-cinq pile. Elle avait de la chance de finir, exactement à l’heure de la fin de la cuisson de sa potion de gommage, pas tout à fait terminé. La jeune femme posa sa plume de condor à côté de son parchemin. Elle s’était appliquée sur la derrière question, bien qu’elle soit la plus courte. Mey leva la tête vers le tableau et lut les deux dernière phrases. Elle tourna sa deux fois dans le sens anti-trigonométrique et deux autres dans le sens trigonométrique. Sa y est, c’était terminé. Soudain, la cloche sonna et certains élèves qui avaient fini se levèrent. Mey prit une fiole de son sac ou une étiquette vierge était collée dessus. Elle y écrit dessus, de son écriture fine et penché avant de la remettre sur le bureau avec le questionnaire. Mey rangea ses affaires puis partit lorsque Rogue (plus qu’Ombrage) leur donna la permission de s’en allé. Mey sourit en franchissant la porte. La musique, son piano, l’attendaient au septième étage. Mey en oublia même Lucy qui soritt après elle, lui jetant un regard assassin.

« NON ! » Mathieu se redressa en sueur. Ses draps blancs lui collaient à la peau. Sa couette lui tenait trop chaud. Pourtant il était en décembre, la période de Noël. Mathieu tourna la tête et vit des flocons de neiges tombés du ciel noir d’encre. C’était encore la nuit. Le jeune homme passa ses mains sur son visage, il était secoué de tremblements. Non, en fait, il pleurait. La pire scène de sa vie venait de resurgir dans son rêve ou plutôt son cauchemar. Mathieu en avait marre de revoir ce passage de sa vie. Sa mère lui disait que les rêves ou cauchemars voulaient dire que le cerveau se défoulait. Les passages de nos vies sont mélangés, flous et parfois désagréable. Mathieu sortit de son lit. Il savait, qu’il lui serait impossible de se rendormir. Il entendit l’un de ses camardes de dortoirs bougeait. Heureusement, qu’il n’avait pas crié trop fort, sinon il aurait réveiller tous les Serdaigles et on lui aurait encore posaient des questions dérangeantes. Le Serdaigle descendit dans la salle commune, toujours vêtu de son pyjama. L’endroit était désert. Mathieu alla s’asseoir dans un coin de la pièce, entre la cheminé et le mur, pour que personne ne le voie. Il n’avait pas envie d’être remarqué. Il prit un cousin d’un fauteuil et s’installa confortablement. Il ferma les yeux et ce fut le trou noir.
Mathieu avait dormi, comme jamais auparavant. Il avait sombré dans la fatigue et n’avait fait aucun rêve. Il ouvrit les yeux et sursauta en voyant deux grands yeux marron le fixer. C’était une jeune fille de première année, elle lui avait doucement tapoté la joue pour qu’il se réveille.
« Tu devrais te dépêcher si tu ne vas pas être en retard en cours. Il est neuf heures. »
Mathieu courut dans son dortoir enfila une robe de sorcier, lorsqu’il descendit les marches, il cria un « merci » à la jeune fille qui sourit et sortit en trombe de la salle commune. La cloche avait déjà sonné et il restait peu d’élèves dans les couloirs. Les retardataires, quoi. Mathieu emprunta un bon nombre de passages secrets pour arrivait dans le hall et se dirigeait en courant vers le Parc. Il espérait que le professeur ne lui ferait pas perdre de points. Il avait déjà raté le cours d’Histoire de la Magie à huit heure. Mais de toute façon, il aurait dormi, donc à quoi bon ? Finalement Mathieu arriva tout juste à temps. Il se sentait mal, car il n’avait pas mangé et avait lutté tout le reste de la matinée pour ne pas tomber dans les pommes. À midi, il n’arriva pas trop à manger et se constata de pomme de terres sautées en petite quantité, malgré sa faim. Tout ça pour dire, qu’à la fin de la journée, Mathieu était dans un piteux état. Son dernier cours était Les Potions. Et cette matière lui demandait une grande concentration car il avait des difficultés dans cette matière mais en plus il n’allait pas bien du tout. La preuve. Les sortilèges et les enchantements étaient la matière où il était le plus fort, ainsi que la Métamorphose. Et aujourd’hui, il avait eu des devoirs en plus, car il n’arrivait pas aux exercices. Mathieu n’était vraiment pas en forme. Il arriva aux cachots, deux minutes avant que la porte de la classe s’ouvre. Le professeur Rogue apparut et les autorisa à rentrer. Mathieu pénétra dans la pièce sombre où dans un coin, se trouvait une femme en rose avec un nœud papillon sur la tête. Elle tenait un bloc note dans les mains, serrées contre sa poitrine. Mathieu s’assit aux deuxième rangs avec certains Serdaigles. Il était à côté de Cyril, qui apparemment était dans le même état que lui. Mathieu soupira, mit sa main devant sa bouche et bailla, lorsque la porte de la classe, claqua. Rogue, telle une chauve-souris avec sa cape traînant par terre, s’avança vers son bureau. Mathieu sombra. Il avait toujours les yeux ouverts, mais ils étaient vides. Il entendit à peine les paroles du professeur Rogue et de ses répliques aux deux sœurs. Mathieu comprit cinq minutes après le départ, qu’il fallait commencer. Mathieu prit son chaudron, le remplie aux deux tiers, puis attrapa ses vers marins et les coupa dans le sens de la longueur. Et déjà il fit une faute : Ils n’étaient pas vraiment fin, mais d’une taille moyenne. Il leva les yeux au tableau et prit sa boule polygonum et commença à la tailler en encrier. Le résultat n’était pas magnifique. Très grotesque. Mathieu le remplit de quatre gouttes de sécrétion de bandinom puis fit le couvercle de l’encrier. Il ferma l’encrier puis alluma son brûleur d’un coup de b… Non pas d’un coup de baguette. Mais à la troisième fois, il réussit. Un sortilège simple comme celui-ci et il n’arrivait même pas à l’appliquer. Mathieu voulut abandonner, mais il se força à continuer. Il valait mieux un Désolant, qu’un 0. Mathieu laissa durcir le polygonum près du feu et continua sa potion. Mathieu effila ses racines de pissenlits et s’en servi pour attacher les vers marins. Il prit le chaudron de et le mit sur le feu. Le jeune homme prit les fagots et les mit dans le chaudron. Il toucha le polygonum en forme d’encrier et remarqua qu’il était bien dur. Il le jeta dans l’eau bouillante et tourna cinq fois dans le sens des aiguilles d’une montre. Il soupira et évita de bailler une nouvelle fois. Le Serdaigle souleva le chaudron et l’enleva de sous le feu qu’il éteignit au passage. Il prit l’unique pierre bleue sur sa table et la laissa tomber dans la potion presque finie. Mathieu poussa le chaudron pour avoir la place de faire le questionnaire. Il se reposa pendant deux minutes, en fermant les yeux puis se dépêcha. Il était en retard. Il trempa sa plume dans son encre bleu foncé et écrit la première question sur le parchemin beige.

Citation :

 Qu’est ce qu’un bandimon et pourquoi est-ce dangereux ?
Un bandinom bandimon est une créature magique qui à l’aspect au repos d’un petit tas de moisissures. Il a de nombreuses pattes qui lui premet d’aller vite pour fuir car il n’a pas de moyen de défense. Il possède aussi deux yeux.
Le bandinom bandimon sent très mauvais et s’il y en a plusieurs dans une maison, elle peut être gravement abîmé.

 Qu’est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisée.
La pierre de lune est une pierre qui est souvent utilisée dans les potions. Chaque pierre de lune aux couleurs différentes créer des émotions différentes. Elle est utilisée dans le Philtre de Paix.

 Quel est le sens trigonométrique ?
L’inverse des aiguilles d’une montre.

Matieu n’avait pas fait grand chose, mais l’heure était écoulée et il n’avait pas le temps et pas l’envie de rajouter quelque chose. Réfléchir et travailler était quelque chose de très difficile pour Mathieu dans son état physique et mental. Le Serdaigle termina sa potion en tournant deux fois dans le sens des aiguilles d’une montre et deux autres fois, dans l’autre. Finit ! Le jeune écrit son nom sur un morceau de parchemin et le colla à sa fiole qu’il remplit de potion. Elle était verte foncé et des grumeaux flottaient au-dessus. Heureusement, il n’y avait pas d’odeur dérangeante. Mathieu regarda l’horloge et trouva le problème de sa potion. Il l’avait laissé cuire plus longtemps que prévue et n’avait pas couper correctement les vers marins. Mathieu rendit son devoir et range ses affaires, en pensant tristement au 0, qu’il aurait sûrement.

Comment ose-t-elle? Comment a-t-elle osé faire cela? Elle n'a pas le droit! Oh non! C'est pas possible. Seigneur Dieu! C'est une Erin ulcérée qui alla prendre son petit déjeuner ce matin là, en jetant un regard noir à Ombrage qui était en train de bavarder avec un professeur. Erin la détestait. Surtout depuis...Elle n'avait pas le droit! Elle persistait et signait sur ce coup là. Elle ne s'était pas aperçue qu'elle était en train de tordre sa malheureuse petite cuillère, tellement elle était en train de serrer le poing. La jeune Serdaigle n'avait pas l'habitude de détester ainsi les gens, mais cette bonne femme la révusait, lui donnait des crises d'utricaire rien que d'y penser. L'école ne pouvait pas tomber plus bas, surtout depuis que des crétins du ministère s'étaient octroyé le droit d'intéragir dans les affaires de l'école. Une honte. De quel droit pouvait-elle retirer des points juste parce qu'on pensait le contraire de ce qu'elle pensait? Ils avaient encore leur liberté de pensée, non? De quel droit se permettait-elle de publier ses décrets à la con et de quel droit se permettait-elle de venir fourrer son gros nez dans les affaires des professeurs? D'abord Gobe-Planche. Le prochain, ça allait être qui? Erin avala vite fait la tartine qu'elle était en train de manger, adressa un coucou à son frère qui était en train de baver devant sa petite-amie, puis elle alla d'un pas vif jusqu'à son dortoir, où elle prit ses affaires de la matinée, et puis surtout, pour soustraire de sa vue cet horrible vieille femme.

Erin risqua un coup d'oeil dans les cachots. Les élèves étaient déja installés, prêts à recevoir les instructions du professeur. La jeune Serdaigle faillit rebrousser chemin en voyant cette garce d'Ombrage, mais elle inspira un grand coup -inutile de lui faire voir qu'elle avait gagné, ça serait vraiment humiliant- puis elle passa devant elle, de toute sa grandeur, de toute sa stature, avant de regagner sa place habituelle, au milieu de la classe, non loin de l'affreux crapaud qui avait choisi d'inspecter le Professeur Rogue. Erin, pour une fois, éprouva de la sympathie à son égard. Car à coup sûr, il ne pouvait pas encadrer Ombrage -d'un côté, qui l'aimait bien à part les fayots, hein?-mais il se devait de répondre à ses questions, en restant le plus professionnel possible. Grmph. Erin, pour ne pas se miner le moral, décida d'ignorer tout bonnement les professeurs, tout en essayant bien sûr, comme pas mal d'élèves, d'écouter ce qui se disait entre les deux adultes. Ca devrait vraiment être passionnant d'en savoir un peu plus sur Severus Rogue, maître des potions à Poudlard, de loin le plus mystérieux et le plus austère des professeurs du château.

Erin consulta les instructions, en veillant à n'omettre aucun détail. Elle devait gagner des points, c'était vital, surtout pour rattraper ceux que cette vieille pie avait retirés juste parce qu'Erin s'était exprimée sur un sujet tabou. Bref. Elle remplit aux deux tiers le chaudron d'eau, enfin, approximativement, car elle n'avait pas vraiment le compas dans l'oeil. Mais bon, c'était à peu près ça. Erin risqua un coup d'oeil en direction d'Ombrage, et tendit un peu plus l'oreille pour espérer entendre quelque chose de la discussion qui semblait bien passionnante. Mais Erin n'entendit que deux ou trois mots par ci, par là, et renonça à écouter, préférant s'attarder sur son travail en cours. La Serdaigle déchanta bien vite quand il fallut découper les vers marins. Ca ne marcherait pas si on les laisser tels quels? Erin eut une pensée pour Maria et son badge "sauvez les grenouilles", elle devrait peut être en faire un elle aussi, sauf que le texte serait "sauvez les vers marins, interdisez-en l'utilisation dans les potions". Pleine de pitié pour les bestioles qui étaient tout de même mortes, Erin se saisit de son couteau, et, en fermant les yeux, entreprit de découper les vers marins dans le sens de la longueur, conformément à la demande. Mais voilà. On ne pouvait pas voir ce qu'on faisait si on avait les yeux fermés, si bien qu'Erin, au lieu de tailler un vers marin comme elle le croyait, s'entailla le pouce droit, de la main où elle écrivait, sans le faire exprès. Elle ouvrit brusquement les yeux quand sa blessure commença à la picoter. Elle fouilla dans la poche de son uniforme, et elle en sortit un paquet de mouchoirs. D'une main, elle en sortit un, dont elle s'enveloppa le pouce. Bon, maintenant, elle n'avait plus qu'une main pour travailler, ça n'allait pas être évident. Voilà à quoi ça tenait quand on était trop sentimentale. Erin prit ensuite la feuille de polygonum, puis elle entreprit de lui donner la forme d'un encrier. D'une main, ce n'était pas simple, mais elle parvint quand même à lui donner une forme correcte. Elle mit dedans quatre gouttes et demi de sécrétions de Bandimon, puis elle referma l'encrier, avant de le pousser près du feu, pas comme Marilyn Glover, une de ses voisines, qui l'avait mis sur le feu. Bref. Ensuite, la jeune Serdaigle entreprit d'effiler les pissenlits, qu'elle tenait grâce au petit doigt, puis elle entreprit de lier, toujours d'une main les fagots de vers marins. Mais cela ne s'annonçait pas facile, elle oublia sa blessure et préféra avoir ses deux mains, même si le sel allait la piquer atrocement pendant la manipulation. Ok. Maintenant, étape suivante. La Serdaigle risqua un nouveau coup d'oeil au crapaud, malgré sa résolution de ne pas y prendre garde. Hum. Il fallait qu'elle oublie sa curiosité cinq minutes, sinon elle allait rater sa potion.

Elle ajouta les fagots de vers, puis l'encrier contenant les sécrétions de Bandimon. Elle se demanda un moment ce qu'était le sens trigonométrique, étourdie comme elle était, elle devait avoir oublié, mais non, ça lui revint. Dans le sens contraire au sens anti-horaire, dans le sens des aiguilles d'une montre,donc. Cinq fois. C'est parti. Erin, après avoir essuyé sa baguette magique, la plongea dans le mélange, avant de décrire cinq cercles dans le sens des aiguilles d'une montre. Elle retira sa potion du feu, puis elle attendit dix minutes avant de la manipuler à nouveau. Elle prit la pierre de lune sur la table. A son contact, la pierre devint violette. Hum. Et comment ce truc pouvait devenir bleu? Oh, bien sûr. En se montrant parfaitement serein, zen, tranquille, calme. Et hop. Erin tenta de se concentrer, d'oublier tout ce qui se passait autour, pour se concentrer sur sa respiration, uniquement, qui devint lente et régulière. Elle n'entendait plus rien, juste elle. quand elle rouvrit les paupières, elle vit que la pierre était devenue bleue. Car elle s'était relaxée. Bref. Elle la déposa dans le chaudron avec délicatesse, pour que la pierre ne change pas de couleur à nouveau. Un sifflement et un bouillonnement plus tard, la potion était claire comme de l'eau de roche, il ne restait peut être un ou deux résidus de elle ne savait pas trop quoi dans le chaudron, mais c'était conforme à ce qui était demandé, alors pourquoi vouloir la lune?

Citation :

Qu'est ce que le Bandimon et en quoi est-ce dangereux
Le bandimon est une petite créature qui ressemble à s'y méprendre à un tas de moisissures. Sauf que cette moisissure là est dotée d'une paire d'yeux. Ils se trouvent dans le monde entier, et ils chérissent particulièrement les lames de parquets et autres plinthes, qui sont une cachette idéale pour eux. On sait qu'on est confrontés à une de ces créatures par l'odeur de pourriture qu'elle dégage, et cette créature émet des sécretions qui peuvent être utilisées dans certaines potions, comme la potion de gommage. Quand il a peur, le Bandimon utilise ses petites pattes, à toute vitesse. En théorie, on peut s'en débarrasser à l'aide d'un simple Récurvite, mais quand il y en a trop, il est nécessaire de s'adresser aux autorités compétentes. Et il faut agir vite, car les sécrétions de ces créatures sont dangereuses pour une maison, et peuvent la faire s'écrouler si on laisse la situation telle quelle, car les sécrétions de Bandimon peuvent attaquer sans vergogne les fondations d'une maison. Leurs sécrétions peuvent aussi servir dans certains produits nettoyants.
Qu'est ce que la pierre de lune et donnez un exemple de potion dans laquelle elle peut être utilisée
La pierre de lune est un minéral souvent utilisé en sorcellerie. Normalement, elle est d'une couleur blanche aux reflets irisés, de toutes les couleurs. Physiquement, cette pierre est un minéral faisant partie de la catégorie des silicates, elle se forme par cristallisation des roches sédimentaires ou magmatiques à l'aide de la température et de la pression.Ce sont donc des roches d'origine volcanique, mais paradoxalement, elles se retrouvent rarement dans la lave. Sur l'échelle de Mohs, l'échelle de durerté d'un minéral instaurée par un Moldu en 1812, la pierre de lune (aussi appelée orthose, du grec "orthos", droit) a une dureté de 6, c'est à dire qu'elle peut être rayée à la lime ou par le sable.Elle possède de nombreuses propriétés, notamment celles de calmer certains maux d'estomac. Elle agit trés bien aussi sur les problèmes proprement féminins. Hormis ces quelques capacités médicinales, la pierre de lune est un excellent moyen de réguler ses émotions, puisqu'elle les maintient à l'équilibre. Elle peut canaliser l'énergie de celui qui la tient afin de l'apaiser. On lui prête également quelques vertus, comme stimuler l'intuition, la concentration, la sensibilité, mais aussi elle produit l'équilibre et l'harmonie. C'est pourquoi on l'utilise dans un filtre de paix, combinée aux essences d'Hellébore(réputée pour soigner la folie), elle apporte calme et sérénité à celui qui l'utilise.
Qu'est ce que le sens trigonométrique?
Quand on tourne dans le sens trigonométrique, on dit aussi qu'on tourne dans le sens positif, soit dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. On l'appelle également sens direct ou sens anti-horaire. On parle aussi de sens senestre, qui est un terme de vieux français, provenant du latin "sinister", qui signifie "gauche". On tourne donc, dans le sens trigonométrique, vers la gauche. Autrement, la trigonométrie est particulièrement utilisée en géométrie, branche des mathématiques Moldues. Souvent, en trigonométrie, on se ramène à un cercle de rayon 1. Ce cercle peut être utile pour déterminer un angle à partir d'un sinus ou d'un cosinus. Par exemple, un angle d'abscisse (ou cosinus) 1/2 et d'ordonnée (ou sinus) racine de trois sur deux sera un angle de 60 degrés, soit pi/3.

Après avoir répondu au questionnaire, Erin étiqueta soigneusement la fiole, qu'elle déposa sur le coin de son pupitre, en nourrissant le fol espoir qu'il puisse être sélectionné pour faire une démonstration.

Le cours de potion ? A voici quelque chose que le jeune Serdaigle n’aimait pas trop. En fait ce n’est pas la potion en elle-même qu’il n’aime pas mais plutôt le professeur. Ce satané professeur Rogue détestait tout ce qui n’était pas vert et argent comme les Serpentard. Il prend un malin plaisir à retirer des points pour des raisons imbéciles et sa façon de faire ses cours n’ait pas vraiment...agréable.

C’était une journée normale à Poudlard. Lucius s’était levé assez tôt pour bien être prêt avec le petit déjeuné. Après avoir mangé quelques œuf aux plats, Lucius bavarda quelque temps avec des camarades et la journée commença tranquillement. Mais LE cours que Lucius redoutait le plus allait débuter. Le jeune homme marché lentement dans les couloirs et ne se pressait pas de sauter les escaliers. Sur la route il serra la main de quelques garçons et il arriva dans les cachots. Lieu des Serpentards. Lucius s’avanca vers la porte, celle-ci était ouverte…

« Bonjour professeur Rogue. »

Une vague d’élève entra dans le cours et pris place devant un chaudron. Pris de vitesse, Lucius ne pouvait pas s’asseoir au fond, alors il s’asseye vers la rangée du milieu. Il vit des élèves de toutes années et de toutes maison sortir leurs affaires. Lucius les imitas et détourna son regard vers son professeur. Celui-ci avait toujours cette tête si…spéciale. Avec ses cheveux gras et son nez crochu. Des le début du cours, il enleva des points aux Gryffondors et aux Poufsouffles. La chance d’être chez les Serdaigles, c’est que comme les élèves travaillent assez bien, Rogue ne les attaques pas trop. Malheureusement, comme les Serdaigles ne sont pas loin des Serpentards pour la coupe des quatre maisons, Rogue n’allait pas leur faire de cadeaux.

Ensuite, il continua encore un peu de rabaisser des élèves et il expliqua que la potion d’aujourd’hui était très délicate et que une erreur pourrait tout faire rater. Ensuite il tapa avec sa baguette sur le tableau et la « recettes » comme l’appelle Lucius, venait d’apparaître. Tout ceci avait l’air assez compliqué et comme si ça ne suffisait pas, il fallait répondre à trois questions. Le professeur Rogue expliqua que si bien sur quelqu’un essayé de tricher, la sanction serait terrible. Cinquante points en moins pour sa maison et une SEMAINE de retenue.

Lucius souriait, le défi allait débuter. Les ingrédients étaient sur les tables, la « recette » au tableau et les questions allaient arriver. Lucius était prêt à démontrer sa richesse de savoir et de connaissance. Bien sur, il savait que cette recette n’était une recette au niveau des BUSEs.
Lucius utilisa son sort d’incendio et une flamme bleue jaillie au dessous du chaudron. Il commença à lire…

Tout d’abord, il fallait remplir le chaudron à deux tiers d’eau. Lucius tapota sa baguette sur une sorte de cruche et de l’eau apparut à l’intérieur. Il commença à verser l’eau, au bout d’un moment il arrêta et il tapota sa baguette sur le bord du chaudron. La mesure apparut et il vit qu’il manqué encore un peu d’eau. Il en remis un petit peu puis il fit disparaître les marques.
Ensuite il fallait couper les vers marins en lamelles fines dans le sens de la longueur. Lucius se concentra et il découpa lentement mais sûrement les vers marins. Après avoir fini de les découper, il fit un petit tas et les déposa dans un petit coin. Lucius releva les yeux et lu attentivement ce qu’il devait faire ensuite. Il devait travailler un polygonum et lui donner une forme d’encrier. Lucius tapota sa baguette une première fois et la matière se mis à bouger dans tout les sens, il tapota une deuxième fois et il commencé à s’aplatir, enfin il tapota une troisième fois et le polygonum pris la forme d’un encrier. Lucius devait ensuite verser cinq gouttes de bandimon. Il prit le flacon et vit qu’il n’y en avait pas beaucoup et qu’il devait faire attention pour ne pas en perdre une goutte. Il ouvrit la fiole et il commença à verser lentement des gouttes, une, deux, trois, quatre et enfin cinq. Lucius referma le flacon, il ne restait plus rien dedans. Très rapidement, Lucius lu le tableau et il tapota sur le reste de polygonum qu’il restait celui-ci prit une forme ronde et plate et elle se posa délicatement sur l’encrier. Lucius posa le flacon à côté de la flamme. Ensuite Lucius travailla durement et du recommencer plusieurs fois ce qu’il faisait. Il devait attacher les vers marins en fagots avec les racines de pissenlit qui se trouvait juste à côté de lui. Après plusieurs bonnes minutes de réflexion, d’essai et de douceur, Lucius y arriva. Il prit son chaudron et le déposa sur feu. Avec délicatesse et finesse, Lucius déposa les fagots en faisant attention de ne pas les briser. Lucius devait maintenant attendre que son encrier en polygonum et son bandimon à l’intérieur soit dur…

Après avoir attendu quelques minutes, Lucius jeta l’encrier dans le chaudron. Ensuite il devait tourner cinq fois dans le sens trigonométrique, ou plutôt dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Le jeune homme enleva le chaudron du feu et tout à coup il entendit un cris : « Ma potion ». Lucius reconnu tout de suite la voix de Ronald Weasley, un cinquième année de Gryffondor. Encore une fois, il avait du rater sa potion mais Lucius se remis tout de suite au travail pour na pas perdre le fil. Il regarda sa mixture elle avait une drole d’allure mais elle ne semblait pas ratée…

Le jeune Lloyd jeta ensuite une pierre de lune BLEUE dans le chaudron et il tapota sa baguette pour faire apparaître un minuteur silencieux qui était réglé sur dix minutes.
Lucius souffla un peu, il s’essuya le front et pris sa tête dans ses mains pour se reposer.
Dix minutes après, le minuteur avait disparu, Lucius remua deux fois sa mixture dans un sens et dans l’autre. Il la regarda, normalement la potion devait être homogène et ne pas avoir de couleur. Vu ce qu’il voyait, Lucius était fier de lui, sa potion était exactement comme c’était prévu. Lucius était assez fier de lui et il s’autorisa un petit sourire mais ce n’était pas fini. Il fallait maintenant répondre aux questions. Lucius pris une plume, un encrier et un parchemin et il commença à écrire :

Citation :

Lucius Lloyd
Cinquième année
Serdaigle

1- Qu’est ce qu’un bandimon et en quoi est-ce dangereux ?
Le bandimon est une créature assez répugnante qui ressemble à un amas de moisissure avec des yeux plutôt qu’a un être vivant. Lorsque des bandimons se retrouvent dans une maison, ils peuvent la détruire grâce à leurs sécrétions qui font pourrir les fondations. On en trouve dans le monde entier. Les bandimons sont très facile à détecter car ils dégagent une odeur de moisissure. Leur sécrétion sert à de nombreuses compositions magiques, surtout pour les détergents.

2- Qu’est ce que la pierre de lune et donnez moi un exemple de potion dans laquelle elle est utilisé.
Une pierre de lune peut avoir de nombreuses couleurs, passant par du vert, du jaune, du gris, du brun, du rose et d’une pierre incolore. On dit que la meilleure pierre de lune est celle d’un reflet bleue, très limpide et lisse, celle-ci renferme le plus d’énergie pour les experts en la matière. La pierre de lune renferme de nombreux pouvoirs magiques, parmi- eux on trouve : La pierre de lune permet à son utilisateur de trouver son juste équilibre psychologiquement et émotionnellement. Elle permettrait de calmer et de contrôler le subconscient de l’individu. On dit qu’elle permettrait de calmer et d’appaiser la glande qui contrôle en sorte le subconscient. Cette pierre permet donc d’aider un individu, non à l’extérieur (physiquement) mais à l’intérieur (mentalement). La pierre de lune permet en sorte de reposer et de faire « La paix intérieur ». Elle permet aussi, à toute personne se sentant dépasser, qui commencerait à devenir folle, de la calmer, et que cette personne redevienne maître d’elle. On retrouve cette ingrédient dans un philtre de Paix.

3- Qu’est est le sens de la trigonométrie ?
Le sens de la trigonométrie est appelait sens positif : sens inverse des aiguilles d’une montre, sens direct (contraire de sens indirect), sens direct (contraire du sens indirect) ou encore du sens senestre (contraire du sens dextre). Bien sur, il existe bien d’autre appellations.

Lucius déposa sa plume, se frotta le front, il venait de finir. Il étiqueta soigneusement sa fiole. Maintenant il n'esperai que deux choses, avoir une bonne note et pouvoir se reposer...

Voici les premiers résultats de vos TP. Les notes sont mauvaises en général (alors que vos RP sont tous très bons hein), je vais vous expliquer pourquoi. Snape a dit au début du topic que la potion était du niveau fin des ASPICs. Il est donc impensable que quelqu'un de moins de 16 ans puisse la réussir. Vous n'avez ni les bases, ni la puissance magique requise. Aussi, même si vous avez décrit le résultat comme bon (j'en tiendrais compte hein), il n'est pas possible que vous ayez réussi. La meilleure note pour les 4eme et 5eme année est donc Acceptable + ou Effort Exceptionnel - à la grande rigueur. Rappelez vous que Rogue est un professeur sévère et sans pitié.

Cela posé, je vous remercie tous pour votre excellente participation, ce fut un régal de vous lire !

(PS : les devoirs donnés à ceux qui ont répondus au TP ne sont pas a faire. C'est juste pour que vous puissiez vous plaindre en RP. Par contre ceux que j'ai donné aux absents sont obligatoires.)

Irina Collins : Effort Exceptionnel (25 points). Du bon travail dans l'ensemble mais le produit final manque singulièrement d'efficacité. Faites attention à ne pas tout concentrer dans les apparences et a ne pas vous perdre dans les détails. Allez plus à l'essentiel.

Evelyn Twynam : Pietre ( 5 points). Ceci était un cours de Potion. Il ne s'agit donc ni de cuisine, ni d'astrologie moldue. Votre mélange est une infâmie qui ferait rougir de honte tout sorcier qui se respecte.

Jessicayumi Belmontet : Désolant ( -5 points). Vous devriez apprendre à ouvrir un livre. A moins que vous n’ayez pas encore assimilé l’alphabet ?

Ron Weasley : Désolant (0 points). Et voici donc, monsieur Weasley, ce que vous valez sans l’aide de votre voisine. J’allais dire Désolant mais ce serait me répéter.

Meya Ryan : Effort Exceptionnel (35 points). Soyez moins timide dans votre préparation. La potion est un peu trop diluée pour être totalement efficace.

Marilyn Glover : Désolant (-10 points). Devoir de rattrapage : Cherchez moi dans le dictionnaire les définitions des mots : Potion et Sens. Avec de la chance et en espérant que vous soyez plus douée en recopiage qu’en cours, vous éviterez une heure de retenue. Et dans le cas contraire, au moins, vous n’aurez blessé personne.

Lucy Maléfice : Acceptable (20 points). Travaillez votre théorie et la précision de vos gestes et de vos réponses en général.

Mey Amapola : Effort Exceptionnel (25 points) Vous avez les mêmes problèmes que Miss Maléfice. Faites également attention à ne pas répondre a coté des questions.

Mathieu Lenoir : Désolant (- 10 points) Devoir de rattrapage : 20 mesures de parchemin sur l’utilité d’avoir un résultat homogène. Inutile de gloser davantage, vous n’avez aucune talent.

Erin Van Hall : Effort Exceptionnel (35 points) Dommage que l’écrit ne soit pas à la mesure de votre prestation. Vous vous égarez dans des détails inutiles.

Lucius Llyod : Effort Exceptionnel (25 points) Le fayotage ne vous mènera à rien mais continuez a travailler ainsi et vous deviendrez peut-être un potionniste acceptable.

Absents si vous me rendez vos devoirs d’ici la fin du mois de juillet (par MP) je les noterais a la place de ce que j’ai la. Sinon, vous aurez un avertissement chacun).

Kyle Leeman -> T. -40 points pour Serpy Devoir d'une page word sur les scarabées, leur symbolique et leur interêt en potion.
Olivia Richester -> T. -40 points pour Pouffy (même devoir que Kyle)

Bill Kaulitz -> Excusé



Les notes de Prosper Wagner, Cennyd McAyr, Ann Snow et Cyril Silver ne devraient pas tarder

Prosper Wagner : Effort Exceptionnel (35 points) Fidèle à sa maison, rends une copie longue.... Et ennuyeuse. Heureusement que le reste est, dirons-nous, acceptable.

Cennyd McAyr: Effort Exceptionnel (35 points) Copie parfaite, si on occulte l'insolence de votre comportement. Cependant, vous êtes sur la bonne voie.

Ann Snow: Désolant (-10 points) Lorsque je vous donne un cours de potion, je ne m'attends pas à recevoir un parchemin de graffitis plus incongrus les uns que les autres. Mais j'ai un peu saisi la portée de votre charabia, vous aurez donc tout loisir de réfléchir à ça dans les cachots, demain soir avec de l'eau et une brosse.


Cyril Silver: Non noté. -20 points pour Serdaigle.
Incolore, inodore, sans effets magiques.... Vous avez fait une potion à votre image Silver ! A la différence que l'eau est utile, elle ! Vous irez faire un tour dans mon bureau avant la fin de la semaine afin que je choisisse votre sentence.