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[Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna]

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[Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] Lumos-4fcd1e6
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MessageSujet: [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] EmptyJeu 15 Déc 2016 - 4:19

Un peu de sang coulait du nez de Kenneth. Il fallait dire qu’il avait reçu un sacré coup mais au moins, il n’avait rien de cassé et avait pu récupérer ce qu’il était venu prendre. Tenant un mouchoir en tissu devant son nez, il épongeait le sang, soupirant. De toute façon aller à l’infirmerie pour ça était une perte de temps puis il avait d’autres choses à faire. Il jeta un coup d’œil à ce qu’il tenait dans sa main droite, une paire de chaussures qu’il avait pu reprendre à quelques idiots en échange de quelques coups. Enfin bon, il n’allait pas laisser une amie se faire ennuyer constamment simplement parce qu’elle était originale, si ? Et puis plus vite il rendrait ces souliers à leur propriétaire, moins elle aura des risques de tomber malade à force de gambader pieds nus dans les couloirs de l’école.

Dire que la journée avait commencé de façon plutôt classique pour cette année. Des cours de défense contre les forces du mal insipides dispensés par cette grenouille décrépie nommée Ombrage, un cours de potion dans lequel cet insupportable Rogue n’avait encore eu de cesse que de négliger les gryffondors de ses paroles acerbes qui finirent par glisser sur le jeune homme comme l’eau semblait glisser sur le cuir chevelu hydrophobique du professeur en question. Alors qu’il s’apprêtait à passer quelques temps au parc avant une réunion de l’Armée de Dumbledore pour se reposer un peu et réfléchir à quelques nouvelles farces où s’entraîner aux sorts, il remarqua au loin un petit groupe faisant des messes basses. Ce n’était pas la première fois qu’il remarquait que ces derniers se moquaient ouvertement de Luna, agissant avec fourberie pour essayer de faire de sa vie à l’école un enfer. Enfin, selon lui, c’était peine perdue. Elle semblait leur apporter si peu d’attention et de considération qu’ils devaient prendre cela pour une insulte ou du snobisme, alors que ce n’était que de l’innocence la plus limpide. Il remarqua alors dans les mains de l’un d’eux une paire de chaussures féminines, ce qui ne fit qu’appuyer le fait qu’ils s’en prenaient encore à la jeune fille « pour s’amuser ». Cependant, le couloir était bien trop peuplé pour qu’il aille maintenant faire ce qu’il voulait. Patient, il attendit son heure, suivant leurs moindres traces, puis enfin, alors qu’ils s’arrêtèrent, il apparu derrière eux, un sourire moqueur sur le visage, faisant un bruit de raclement de gorge pour leur signifier sa présence. Le petit groupe se tourna alors vers lui, pris sur le fait. En face de lui se trouvaient des élèves de différentes maisons. Il poussa un petit soupir d’exaspération puis balaya la bande du regard.

« Sérieusement, vous avez pas d’autres jardins à dégnomer ? Donnez-moi les chaussures, maintenant… »

L’un de ses interlocuteurs, confiant en leur surnombre, s’approcha de lui, collant presque sa tête contre la sienne, un air provocateur et menaçant affiché sur le visage. Celui là n’avait pas l’air commode, ni assez malin pour réfléchir quant à la stupidité de leur action présente et s’excuser en lui redonnant gentiment leur « butin ».

« Sinon quoi ? Tu vas nous dénoncer ? Comme si on était les seuls à faire ça ! »

Il marquait un point. Les dénoncer ne servirait à rien, d’autres s’amuseraient probablement à en faire de même, mais si au moins pour aujourd’hui il pouvait agir, c’était bien suffisant pour lui. Le jeune gryffondor serra le poing et, d’un geste vif et précis, décocha un coup avant d’en recevoir un lui-même. Dans ces cas-là, il valait mieux prévenir que guérir après tout. Profitant de l’effet de surprise, Kenneth se précipita vers le reste du groupe et, tirant les chaussures vers lui, bouscula d’un coup d’épaule les gêneurs qui se mirent alors à le suivre à travers les couloirs. Il tourna encore et encore pour essayer de les dissuader de le suivre mais en vain. C’est qu’ils étaient tenaces, ces idiots ! C’est alors que lui vint une petite idée. Laçant les chaussures entre elles, il les cacha dans un recoin du couloir avant que la petite bande ne tourne et le retrouve. Il leur lança un simple sourire narquois, prêt à accepter les conséquences de son acte irréfléchi.

« Je suppose que vous ne voulez pas faire la paix autour d’un petit thé ? » Dit-il avant de se voir recevoir un coup de poings au milieu de la figure, le rideau se baissant alors sur son esprit, laissant un écran noir à la place. Lorsqu’il rouvrit les yeux, endolori des multiples coups qu’ils avaient donné, il remarqua le sang coulant de ses narines. Se relevant, il parti pour retrouver ce pourquoi il avait pris ces risques. Par chance, elles étaient encore là. Et nous revoilà donc au point de départ. Il avait passé un sale quart d’heure mais pour lui, ça en valait la chandelle et il avait déjà rangé dans le passé cette histoire. De toute façon, vu l’amour que lui portait Ombrage, il ne pourrait sûrement pas faire grand-chose auprès des professeurs qui étaient sous la coupe de cette vieille peau.

Alors qu’il avançait, passant non loin de la salle sur demande, il remarqua au loin une chevelure blonde facilement reconnaissable. Et puis, si cette chevelure ne suffisait pas, il savait qu’il ne devait pas y avoir grand monde pour se balader, l’air perdu, dans Poudlard sans chaussures. Malgré les petites douleurs qui le lançait, il trottina pour rattraper la jeune fille.

« Hey, Luna ! Attends ! » Lança-t-il alors. Certains des élèves se retournèrent, ne connaissant surement la jeune fille que sous son « surnom » de Loufoca, mais surpris aussi par les habits chiffonnés et déchirés du jeune garçon et le mouchoir rouge de sang qu’il tenait non loin de son nez.. « Je crois qu’elles t’appartiennent, non ? »

Il présenta alors les chaussures à sa camarade, ne semblant même pas prêter un instant attention à son propre état de santé. Retirant alors le morceau de tissu de devant son nez, sentant que ce dernier ne saignait plus, il lança un sourire amical à la Serdaigle. « Tu ferais mieux de les remettre, tu risques de choper un sale truc, surtout qu’il fait pas chaud… » Lança-t-il alors machinalement. « La journée n’a pas été trop dure ? » Après tout, maintenant qu’il était là, autant discuter un peu, non ? Puis bon, la réunion n’était plus trop éloignée, alors il n’avait pas grand-chose d’autre à faire.


Dernière édition par Kenneth Coughlin le Dim 8 Jan 2017 - 12:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] EmptyVen 6 Jan 2017 - 18:11

Une journée tout à fait normale. Oui, rien d’inhabituel pour la jeune Luna. Bon si tout de même. Luna avait attaché les bons boutons avec les bonnes attaches sur son petit gilet jaune. De toute façon, elle portait une veste rose par dessus. L’hiver à Poudlard n’était pas si chaud. Et puis, sans le vouloir, Ombrage et Luna s’accordaient sur un même code couleur. Oh bien sûr Luna ne se doutait pas de la remarque pleine de gentillesse et d’attention de la professeure de défense contre les forces du mal. « C’est une veste que vous vous êtes procurée à partir de mes effets personnels mademoiselle Lovegood ? », de sa voix perchée tout là-haut. Très sérieusement, Luna répondait qu’elle avait trouvé cette veste abandonnée dans une gare, non loin de chez elle, et qu’il s’agissait très certainement d’une veste appartenant à une moldue. Ombrage fit mine de ne rien entendre, se rendant peut-être compte, malgré son ingéniosité limitée, de la bêtise de ses propos. La Serdaigle, à son habitude, préférait retourner à ses pensées. Des pensées tournées vers la prochaine réunion de l’Armée de Dumbledore. Au moins, on y apprenait de vrais sorts et de vrais moyens de se défendre contre les forces du mal. Pas comme dans ce cours vide de sens et de pratique. Puis s’en suivait le cours de potions du professeur Rogue, durant lequel elle passa plus de temps à raconter à sa nouvelle amie Ginny Wealsey comment elle avait attrapé son premier ronflac.

La journée de cours était terminée. Et Luna avait encore ses lunettes, et ses livres de cours. Il lui manquait cependant ses chaussures. Un groupe de sorciers avaient trouvé comme très bonne occupation, prendre les chaussures de Luna. Alors, Luna se demandait bien pourquoi puisqu’ils ne les trouvaient ni jolies, ni à leur taille. Ni de leur genre… Elle savait de toute façon qu’elle finirait par les retrouver, et avait mieux à faire que de discuter avec ces gens-là. Après l’avoir interpellée, Loufoca, comme ils l’avaient appelé, s’était donc retournée. Fier de son apprentissage du jour, l’un des jeunes sorciers avait lancé un sort qui défit les lacets des chaussures de la jeune fille. Puis il lui demanda tout naturellement de les lui passer pour qu’ils puissent les voir de plus près. Luna les enleva avec sa légèreté légendaire, tendit les chaussures, puis crispa ses orteils en sentant la fraicheur du sol. « Merci la folle », lui répondirent les deux rigolos, en courant. Elle resta un instant sans bouger, puis esquissa un sourire, se retourna et continua son chemin vers la salle sur demande. Elle devait surtout passer déposer des livres dans sa chambre.

Une fois fait, et évidemment, sans avoir récupéré de nouvelles chaussures, elle se dirigeait vers la salle sur demande pour, peut-être, enfin découvrir son Patronus. Luna aimerait que ça soit une chouette, ou bien un petit insecte pour pouvoir se faufiler partout. Il y avait encore un peu de monde dans les couloirs. Il ne fallait surtout pas qu’elle s’arrête à attendre devant l’entrée, certes invisible, de la salle sur demande. Elle continuait alors son chemin, passant et repassant par les couloirs voisins, comme si elle les découvrait de nouveau à chaque passage.

Sa petite promenade fut interrompue par Kenneth. Sa voix ne pouvait pas faire plus plaisir à Luna. Elle appréciait énormément Kenneth. Et il l’interpellait ici, dans ce couloir. D’un pas irrégulier et les vêtements tout abîmés, il s’approchait d’elle avec sa paire de chaussures, malencontreusement égarées quelques temps plus tôt. Luna ne se trompait pas en se disant qu’elle les retrouvait toujours. Cependant, elle ne se doutait pas que Kenneth les lui rapporterait. « Oh, bonjour Kenneth. Oui ce sont les miennes, merci », puis elle récupéra les chaussures et prit le temps de les lasser à ses pieds. Ses derniers s’étaient habitués à la fraicheur du sol, ils en étaient presque devenus chauds. Les remettre dans ses chaussures lui provoqua la même réaction que quand elle les avait retirées.

Puis Kenneth décida d’engager une conversation. Luna, surprise, mis un peu de temps à répondre à sa question. Elle avait l’air de ne pas avoir saisi la question. Puis, d’une seconde à l’autre, son visage s’illumina. « Oh non pas du tout. Je me suis souvenue de comment j’avais attrapé mon premier ronflac. C’était une belle journée. Et puis, j’aurai aimé le garder, ou le prendre en photo, pour qu’Hermione arrête de ne pas me croire… Mais j’étais toute jeune et ils ne vivent pas très longtemps, alors bon… ». Entre temps, Luna s’était relevée, ses lacets bien serrés. Elle avait pu voir de plus prêt la tête de Kenneth. Et bien ce n’était pas très beau à voir. Des élèves s’étaient arrêtés pour regarder ce qu’ils se passaient, puis voyant que l’histoire semblait mêlée Luna, ils avaient continué leur route. « Tu t’es battu Kenneth ? », lui demanda-t-elle naïvement en lui essuyant une petite trace de sang sur la joue. La jeune fille n’était pas du genre tactile, et n’appréciait même pas forcément qu’on la touche. Elle se sentait pourtant suffisamment confiante pour effectuer ce geste bien plus attentionné que maladroit. « Oh non, ne me dis pas que tu t’es battu avec les deux abrutis de tout à l’heure ? C’est pour mes chaussures ? », lui demanda-t-elle sans qu’il n’ait eu le temps de répondre à la première question. Subir ne lui posait pas tant de soucis, puisque ça ne l'atteignait pas. Mais que les gens qu'elle appréciait souffrent l'inquiétait énormément. « Tiens et d’ailleurs, comment tu m’as trouvée ? Ca fait un bout de temps que je tourne en rond, j’attends la réunion » ajouta Luna, sans prendre de grande précaution.
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MessageSujet: Re: [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] EmptyDim 2 Avr 2017 - 0:35

La jeune fille blonde repris alors ses affaires pour les remettre à ses pieds tout en le remerciant. Elle ne semblait pas perturbée par ces idiots qui l’ennuyaient, elle vivait dans son monde sans se soucier du regard des autres, comme s’ils n’étaient que des gouttes de pluies glissantes pour finir par disparaître au loin. En soit, ils ne pourraient jamais gagner contre elle, quoiqu’ils fassent, ces idiots ne feraient jamais vraiment parti de son monde à elle. Ils n’étaient que du bruit, du vent. Et lui ? Bah, il le saurait bien tôt ou tard, mais en tout cas discuter avec elle ne le gênait pas, elle l’amusait. Non pas qu’il se moquait de ce qu’elle disait, mais il trouvait ça intéressant. Souvent il essayait d’imaginer à quoi pouvaient ressembler les joncheruines, les aquavirius ou encore les énormus à babilles quand il s’ennuyait. Alors qu’elle se relevait, son air joyeux affiché au visage, la jeune serdaigle lui expliqua que la journée était bonne, ressassant sa capture d’un ronflak qu’elle aurait voulu montrer à Hermione. Cette réflexion tira un sourire au garçon, loin d’être moqueur, il était plutôt bien que la petite mage ait pu passer une bonne journée malgré les idiots.

« Tu sais comment elle est. Elle ne croit que ce qu’elle voit mais elle n’est pas méchante… Mais si t’en captures un nouveau, je veux bien le voir aussi ! » Lança-t-il machinalement. Entrait-il dans son jeu ? Pensait-il vraiment que les ronflaks cornus existaient ? A vrai dire, il s’en fichait pas mal que ça ait pu exister, que ça existe ou que ça puisse exister dans un futur proche ou éloigné. Le monde était une chose ouverte, et l’on ne pouvait pas tout connaître sur tout. Alors la question n’était pas de savoir si ça existait, mais s’il y avait une probabilité pour que ce soit le cas, et la réponse à cette question est définitivement oui. Si l’on restait fermés à l’imagination et aux découvertes, alors peut-être penserions nous encore que la terre était plate et que le soleil tournait autour de la terre ? Il ne pouvait nier qu’il n’avait jamais vu les créatures dont parlait son amie, mais nier leur existence par sa simple ignorance serait stupide, se disait-il. Bientôt, sa camarade passa une main sur son visage pour essuyer une trace de sang qui semblait avoir résisté à son nettoyage sommaire. Bien entendu, le geste l’avait pour le moins surpris. La jeune Serdaigle n’était habituellement pas tactile mais son geste semblait avoir été instinctif, par simple gentillesse et inquiétude. S’il s’était battu ? Il se demanda si on pouvait vraiment appeler ça se battre, les yeux dans le vague. Le garçon n’avait pas eu de geste de recul, il n’y en avait pas besoin après tout, il ne se sentait pas menacé le moins du monde par son amie. Avant même qu’il n’ait le temps d’élaborer un quelconque mensonge pour cacher les véritables causes de son état, la perspicacité de son interlocutrice le surpris. Alors elle avait deviné ? En soit ce n’était pas dur à comprendre, mais… A quoi bon le cacher de toute façon, pour maintenant. Il sourit alors machinalement, l’air narquois affiché sur son visage.

« Bah, si je dis que je suis tombé dans les escaliers, tu me croirais ? Mais s’il te plaît, la prochaine fois, évite de redonner tes chaussures à ces brutes, ils sont vachement tenaces, quand même, à plusieurs… » Il ne laissait transparaître aucune colère, ni même de rancœur envers ceux qui l’avaient passé à tabac. De toute façon, il avait fait ce qu’il voulait, mais… S’il pouvait les éviter la prochaine fois, ça lui épargnerait quelques douleurs dont il se serait bien passé. Enfin vint une autre question. Comment l’avait-il trouvé ? Il est vrai que ce n’était pas une chose aisée. Normalement, ne dit-on pas qu’il faille réfléchir comme la personne que l’on cherche pour la trouver ? Mais Kenneth ne pensait pas pouvoir réfléchir comme Luna, ce serait bien trop présomptueux de sa part. Elle avait son monde, sa fantaisie et ses propres idées, alors ce serait comme changer complètement de personnage. Alors qu’est-ce qui l’avait poussé à venir ici pour la trouver ? Le garçon se mit à réfléchir, comme si cette question semblait venir d’un examen.

« Quand on sait ce qu’on cherche, c’est facile de le trouver… Enfin, je crois. Je me suis dit que tu serais dans les environs vu que t’as l’air de t’amuser, donc que si je tournais ci et là, je finirai bien par te tomber dessus. » Laissa-t-il passer, tout en étant assez vague pour que personne ne comprenne de quoi il parlait sans avoir de véritable lien avec l’A.D ou la salle sur demande. Il valait mieux faire attention de toute façon aux oreilles qui pouvaient les entendre sur ce genre de sujet, avec la traque lancée par Ombrage et les délateurs…

« Au fait, sympa la veste ! Par contre fais gaffe… Ombrage risque de te demander si tu lui as pas volé… » Lâcha-t-il comme un soupir, exprimant son exaspération envers l’imbécilité dont faisait preuve la « grande inquisitrice » de Poudlard. « Surtout que son ego est plus boursoufflé que son visage… » souffla-t-il à mi-mot, un sourire moqueur se logeant sur son visage.
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MessageSujet: Re: [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna] EmptyJeu 13 Avr 2017 - 21:06

Tiens, alors comme ça monsieur Coughlin croyait en l’existence des ronflaks cornus. Sa réponse surpris Luna. Mais cette dernière ne fit que ressentir une micro sensation de joie, pensant déjà au moment où elle en capturerait un. Et ce n’était pas chose aisée. Déjà fallait-il les trouver, ou plutôt les rencontrer. Puis les approcher, gagner leur confiance, jouer avec eux. Ne pas les capturer mais les laisser venir à soi. Luna n’aimait pas l’idée de capturer une créature. Le mot était bien trop fort. Elle préférait le terme apprivoiser. Et encore. Elle avait eu plusieurs débats très agités sur la manière de se comporter avec les créatures lorsque Hagrid était enseignait les sois aux créatures magiques. Cependant, Hagrid était un sorcier tout attaché aux créatures magiques, un peu trop même.  Luna l’appréciait donc malgré la façon qu’il avait parfois de les traiter. Rien de pire que la façon dont Lucius Malefoy pouvait traiter les créatures. Mais Luna était exigeante. Imaginez donc ce qu’elle hurlerait au Serpentard si elle le surprenait, et si c’était son genre de crier sur les autres. Ce blondinet agissait étrangement ces derniers temps. À la façon de son père plus précisément. Et si Lucius avait un an de plus que la jeune Serdaigle, il ne lui avait jamais fait peur. Dans sa tête, Luna se représentait une petite fouine avec une perruque blonde. Elle ne pouvait s’empêcher de pouffer lorsqu’elle le croisait dans les couloirs du château.
En parlant de couloir, elle espérait ne jamais tomber sur lui lors de ses excursions à l’étage de la Salle sur demande. Il ne manquerait plus que ça. Qu’il aille tout moufeter à la dame en rose.  C’est bien pour cela que Kenneth parlait avec prudence. Et Luna l’avait parfaitement compris. « Oui j’aime bien passer par ici. Me dire que ce dont j’ai besoin se trouve là où je l’imagine… Enfin, de toute façon les aiguilles ne sont pas correctement alignées », glissa-t-elle légèrement. Il s’agissait évidemment de lui dire qu’ils étaient en avance pour la réunion de l’AD. L’heure était apparemment aux messages codés. Et il le fallait bien. Luna fit un lien assez percutant dans ses pensées. Les messages codés étaient généralement utilisés en temps de guerre. Elle se souvenait des histoires de sa famille lors de la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient effectivement eux aussi en guerre et Luna était une des soldats.

Mais l’heure n’était pas aux discussions sérieuses. Kenneth avait lui aussi remarqué que la veste rose de Luna ne pourrait échapper aux yeux d’Ombrage. Quelqu’un de normal aurait pu assez mal prendre le compliment du rouge et or. Et pourtant, il fit rire Luna qui s’était faite la même remarque plus tôt. « Oh toi aussi tu y as pensé. Elle m’a fait la remarque ce matin », dit-elle en soupirant.  « Je t’avoue que cette veste je ne l’aime pas parce qu’elle est rose, et encore moins parce que c’est la couleur préférée de Ombrage. On pourrait croire que je suis son toutou. Et on sait tous les deux qui sont les toutous d’Ombrage… Non mais cette veste je la porte parce qu’elle me fait penser à quelqu’un… » Et hop. Luna partait dans ses pensées. Sa mère, sa maison, ses collines… Puis, une fois n’est pas coutume, elle regarda Kenneth en souriant, sans rien dire. Le regard de Luna que vous imaginez tous très bien.  Puis se rendit compte qu’elle ne savait pas grand chose de ce jeune garçon.  Et de son tact sans mesure, elle lui demanda « Dis moi Kenneth, tes deux parents sont encore vivants ? ». Enfin, ce n’était pas pour en savoir plus sur le jeune garçon. Luna avait une fâcheuse habitude de vouloir savoir si ses amis avaient encore leurs parents. Enfin les réponses étaient assez variées. En passant par les parents d’Harry, dont vous connaissez le sort, les parents d’Hermione qui ne peuvent vraiment comprendre ce qui arrive à leur fille, les parents de Ron et Ginny aux si nombreux enfants, les parents de Neuville dont vous connaissez aussi le sort… Et enfin ses parents à elle. Luna ne le faisait que très peu transparaître et transformait très souvent la peine de ne plus pouvoir parler avec sa mère, de ne plus pouvoir lui toucher les cheveux, en joie et en bonne humeur. Elle abordait donc le sujet avec beaucoup de légèreté. Cependant, elle savait que Kenneth pouvait être un garçon compréhensif, et qu’il connaissait un minimum le comportement de Luna. Et plus, qu’il l’acceptait comme il était. Luna avait de la chance d’avoir rencontré quelqu’un comme lui. C’était un garçon très gentil, serviable, curieux et intéressant. « Tiens d’ailleurs, tes yeux se sont éclaircis aujourd’hui. C’est peut-être le soleil ». Alors non, Luna n’est pas mauvaise dragueuse. Elle n’est d’ailleurs pas dragueuse du tout. Elle dit ce qu’elle pense.
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