AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez|

[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptySam 10 Juin 2017 - 16:44

Encore une journée de passer. Elle finissait par toute se ressembler. Aussi sombre et vide les unes des autres. La mort devenait un but à atteindre dans ces lieux, une nécessité pour certains même. Seuls les pires résistaient, seuls ceux avec une âme brisée pouvaient encore se prétendre humains.
Au loin, la prison d'Azkaban se dessiner à travers les nuages gris. Le ciel et la mer ne faisaient qu'un dans ce paysage abandonné. Beaucoup disaient que le soleil n'osait plus éclairer les lucarnes de cet endroit maudit et triste. Était-ce vraiment une légende ?
La mer frappait les rochers en bas du bâtiment, seul bruit naturel que l'on pouvait entendre, étouffant les lamentations des prisonniers.
L'espoir et la joie n'étaient devenues que de simple mot, sans aucun sens particulier. Les ombres noires filantes des détraqueurs passaient et repassaient inlassablement, aspirant la moindre trace de bonheur que certains arrivaient encore à avoir, par miracle.
Au fin fond de cette tour, un peu isolée, se trouvait une cellule fortifiée, réservée à une personne bien particulière. C'était là que Fenrir, le loup-garou le plus meurtrier que l'Angleterre connaissait, purgé sa peine. Au vu de ces délits, il était là jusqu'à ce que la mort l'en délivre, se demandant encore comment il avait échappé au Baiser des Detraqueurs.

Attaché par des chaînes au cou et membres, il n'avait même pas la possibilité de se déplacer un minimum; trop dangereux pour être laissé en liberté même dans une cellule fortifiée.
Les détraqueurs ne l'approchaient même pas, plus assez d'humanité dans cet être pour apercevoir la moindre trace de bonheur en lui. Même son apparence n'avait plus rien d'humain, laissant le loup en lui prendre contrôle sur chaque cellule de son être.

Il était devenu le souffre-douleur préféré des gardiens qui osaient encore s'approcher de cette zone qui puait la mort et l'humidité. Quoi de mieux pour affaiblir un être que les détraqueurs ne touchent pas que de l'humilier et le blesser ? Même eux n'étaient pas sûrs que ce loup soit capable de ressentir encore des choses, seul le sang coulant de ces marques pouvait être les témoins d'une quelconque douleur.

Ses yeux, trahissant le manque d'âme, brillaient dans l'obscurité dans laquelle il voyait quasiment comme en plein jour. On pouvait y voir toute la haine qu'il ressentait pour l'humain, bien qu'un peu de peur et de douleur pouvaient s'y apercevoir en regardant plus attentivement.
Ses transformations en loups-garous étaient des plus douloureuses, toujours attachées sans pouvoir combler ce besoin de massacre.

Blotti dans un coin, il grognait en tremblant, totalement brisé par tout çela au fil des années bloquéese ici. Son odeur animale aidait à avoir pitié de cette bête dont les seules douches consisté à se prendre un seau d'eau froide.

Là aussi il était juste un objet de peur pour les gardiens qui menaçaient souvent les autres prisonniers de les enfermer avec lui s’ils n'étaient pas plus dociles. Souvent, il se retrouvait alors avec des gens détruits par cet endroit, coller au mur pour être le plus loin de lui. Et c'est ce qui arriva ce jour-là.

Le loup levait la tête, respirant l'odeur des gardiens qui arrivaient avec un prisonnier. Il ne l'avait encore jamais vu celui-là. Il avait l'apparence d'un gamin et ne semblait pas encore assez affecté par cet enfer. Un nouveau surement au vu de l'odeur encore peu prononcée.
Les gardiens le jetèrent alors dans sa cellule, lançant des piques à Fenrir comme à leurs habitudes, rigolant également de la condition du jeune qui semblait encore capable de sentiments et d'émotions.
Il l'observait, tapis dans l'ombre, ne bougeant absolument pas, seuls le bruit des chaînes et les deux yeux brillants étaient le signe d'une vie dans cet endroit cloîtré.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptySam 10 Juin 2017 - 23:41

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyDim 11 Juin 2017 - 13:57

Fenrir observait le comportement de son nouveau compagnon de cellule. Réaction typique de ceux qui ont encore espoir de sortir ici indemnes. Il faisait trop riche pourtant pour se retrouver ici. Son odeur était celle de la peur, mais aussi de la colère. Se pensait-il innocent ? Quasiment tous ici se pensaient chastes de tout crime, sûr de faire les bons choix contre la société actuelle. Lui-même était certain de ce qu'il faisait.

Le jeune homme se mit à se débattre d'un coup, comme pris d'une onde de folie soudaine, tombant au sol en essayant de se battre contre des ombres. Le loup penchait alors un peu la tête, se demandant clairement avec qui il allait devoir passer son temps. Très souvent il se retrouvait avec des gens qui se parlaient déjà à eux-même, remarquant à peine sa présence, parfois c'était des prisonniers qui savaient très bien avec qui ils allaient être mis et qui passaient leurs temps à hurler et le supplier de ne pas les dévorer ou les transformer. Il n'y avait que certains qui ne venaient jamais ici comme les Lestranges ou autre mangemort avec qui il était, on va dire cela comme ça, proche.

Le gamin finit par remarquer la présence de son hôte, observant les deux petites lumières qui brillaient toujours dans l'obscurité. C'était toujours comme ça, la surprise qui laissait place ensuite à la peur puis à la raison.
Il se mit à reculer vivement, laissant toute la distance possible entre lui et l'animal. Il n'avait pas beaucoup de mètres carrés habitables et le jeune semblait l'avoir remarqué.

Le loup ne bougeait pas, continuant juste d'observer, analyser chaque fait et geste, respirant son odeur pour se l’imprégner. Qu'avait-il fait pour se retrouver aussi vite ici là où certains mettaient des semaines, voire des mois pour oser ce rebeller ?

« Ils enferment des animaux maintenant ici ? Pour quoi faire, tenir compagnie aux criminels comme on le fait avec les vieux pour les calmer en maison de retraite ? Là-bas c’est le chat, ici c’est les ours ? »  

Cette réflexion le fit grogner.
Il n'avait donc aucune idée de qui se trouvait ici. Le connaissait-il cependant ? Il n'avait vraiment ni la carrure pour être dans l'ordre ni pour être un mangemort. Fenrir ne disait toujours rien, il aimait prendre son temps. Mais là où les autres grandissaient dans la peur et embellissaient les journées du loup avec cette douce inhalation, ce dernier se calmait.

« T’es attaché, donc t’es pas là pour me bouffer. Tu sers à quoi alors ? »

C'est qu'il avait un sens de l'humour en plus. Fenrir finit par légèrement bouger, toujours en restant dans l'ombre, les chaînes roulant un peu sur le sol froid et rougeâtre de son propre sang ou celui de la viande qu'on lui apportait de temps en temps. Le but n'était finalement pas de le tuer même si beaucoup ici souhaitaient sa mort avec acharnement.

« À faire fermer le clapet des gosses de riche dans ton genre... »

Sa voix était rauque à force de peu l'utilisé. Il parlait que très peu, ayant finalement peu de gens encore assez lucides pour ouvrir la bouche sans sortir de monosyllabe.

« Soit heureux de pouvoir encore l'ouvrir... Gamin. »

Sa respiration était silencieuse, mais il sentait qu'il allait vite être fatigué de son nouveau colocataire. Il rêvait déjà de lui ouvrir la carotide, avalant son sang et tout ce qui pouvait être arraché par ses crocs. Il n'avait pas tué depuis si longtemps, ni chassé, ni même mordu la moindre chair vivante et tendre. Il n'avait droit qu'au reste, traité pire qu'un chien dans ses lieux. Même les mangemorts le traitaient un tantinet mieux.
Il secouait alors sa tête pour ce gratter ses poils collés par le sang séché, bougeant de nouveau ses chaînes. Un os à moelle se mit alors à rouler sur le sol, rogner depuis fort longtemps. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas eu, à part la parole, un comportement humain...

«Qu'as tu donc fait pour te retrouver ici aussi vite... ? »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyDim 11 Juin 2017 - 23:38

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 12 Juin 2017 - 1:32

Un sourire apparait sur son visage alors que l'odeur de la terreur remplissait la cellule d'un seul coup. Il ne s'était pas attendu à recevoir une réponse, lui qui pensait, à juste titre, avoir affaire à un simple animal, s'attendant à l'entendre grogner un peu plus fort voir à aboyer. Mais en aucun cas à lui parler, lui répondre et comprendre ces paroles.
Le gamin mit un temps monstre à comprendre ce qu'il se passait concrètement ici. Lui qui jouait quelques secondes avant au petit roi, était vite redescendu là où trônait le bas peuple. Là où tout le monde était au final. Car là où les prisonniers moldus avaient encore droit au "droit de l'homme" ici, c'était une tout autre chose. Ici, seuls leurs corps humains déterminés encore leur espèce. Et seul Fenrir était encore plus bas, à la place de l'animal châtié, un paria. Bien que toujours sorcier, le loup avait pris trop de place pour encore être considéré comme humain. Mais il l'avait voulu après tout. Là où Remus avait combattu, lui avait abandonné.

Le gamin se mit dos au mur, prenant encore plus de distance, réalisant à quel point il était dans les problèmes jusqu'au cou en ayant été jeté ici. Dans la gueule du loup. C'est comme s’il s'était enfin rendu compte que le loup lui parlait. À lui seul. Et il savait très bien l'effet qu'il faisait aux gens. Les poils sur les bras qui hérissent, la sueur qui coule, les tremblements d'effrois. Tout ceci n'était presque que des symptômes connus rien qu'en entendant sa voix ou en prononçant son nom.
Nom qu'il sortait dans un murmure. Et dans ce même murmure,  ce simple mot le faisait réfléchir, le voyant scruter alors un peu plus en détail sa cellule. Oh oui il pouvait en voir des choses. Les traces des chaînes sur le sol, le sang qui coulait depuis trop d'années sans être nettoyé. Les traces de griffes sur les murs lors de ses transformations ou même juste quand il essayait vainement de s'échapper des coups des gardiens.

Son regard revient vers celui du loup, qui lui, n'avait pas baissé les yeux une seule fois, continuant de fixer l'inconnu. Ce dernier d'ailleurs avait l'air de redevenir plus rationnel. La peur s'échappant un peu de lui.

« Tu es attaché, comment tu comptes fermer mon clapet ? »

Malgré ça, il continuait d'être provocateur. Se relevant alors en prenant de haut le loup qui devait à présent relever la tête pour le toiser. Et ça ne lui plaisait pas du tout à vrai dire. Il ne répondait pas cependant, attendant que le gamin fasse lui-même des erreurs dues à son égo qui n'avait aucunement sa place ici.

« Je crois que j’ai réussi à frapper un inspecteur de la police magique. Je suppose que c’est largement suffisant pour me retrouver avec… toi. »

Un mini  rictus apparaissait alors dans un coin de ses lèvres, imaginant ce gosse s'en prendre à un inspecteur pour finir effectivement ici, pas loin de ses griffes. Et à ce moment, voilà qu'il faisait sa première erreur. S'approcher de lui. Personne jusqu'à présent n'avait osé prendre le risque de connaitre la longueur de ses chaînes. Personne. Sauf lui. Il avait de l'audace, de la bêtise plus que du courage. Mais cela plaisait à Fenrir.

« Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que j’ai peut-être de la chance. Les détraqueurs semblent t’éviter et au moins, tu parles. C’est ça qui t’as permis de garder tes esprits ? Ta forme ? »


« Je n'ai plus assez d'humanité pour qu'ils s’intéressent à moi. Mais ça ne signifie pas qu'ils ne passent pas de temps en temps... »

Pour ce qui était de la forme. Il était préférable d'éviter de répondre. Cependant, le gamin fit alors sa seconde et dernière erreur. Son regard se détourna du loup. Et en quelques secondes, après avoir évalué la distance que seul lui connaissait, il bondit sur l'inconnu, lui attrapant la jambe avant de le mener jusqu'à lui. C'était rare qu'il n'attaque. Mais le gamin avait atteint la limite à ne pas dépasser. Et ici, dans cette cellule, on respectait Fenrir, qu'importe le rang qu'on avait.
Allongé au sol, le loup se positionna au-dessus, maintenant sa jambe dans ses griffes assez fort pour garder le contrôle, mais pas assez pour blesser. Sa seconde patte était sur le torse du jeune. Ses griffes sales et ensanglantées restaient à plat. Il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps avant que les gardiens ne reviennent. Il le fixait alors de nouveau, sa tête à quelques centimètres de la sienne, ses yeux noirs plongés dans les siens comme s’il lisait son âme au passage. La légende disait qu'on pouvait voir sa mort en regardant dans les yeux d'un loup-garou. Mais ceux de Fenrir semblaient imperceptibles où juste la haine et la douleur pouvaient se mélanger. Mais peu avaient pu vraiment parler de ce genre d'expérience...

« Encore une parole plus haute que l'autre et je t'arrache les entrailles avant de te pendre avec par les pieds. J'espère que je me suis bien fait comprendre... Le jeune. »

Quelques secondes après, un gardien arrivait. La cellule s'ouvrit et un doloris s'abattait alors sur Fenrir qui lâchait immédiatement le jeune en grognant fortement de douleur. Le gardien s'arrêtait alors.

- Une seule erreur de ce genre Greyback et c'est la muselière ! Sale cabot ! Et toi, reste à distance... Je ne serai peut-être pas là, la prochaine fois...

Le loup reparti en grognant dans son coin, tremblant encore un peu du sortilège, mais continuant a fixé le jeune. Il avait l'habitude à force de ce genre de traitement. La porte de la cellule se refermait ensuite dans un fracas.

« Tu devrais écouter le gentil monsieur... Pour ta vie. Je ne suis pas connu pour être très clément. Et cela répond à ta question au sujet de ma forme.»
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 12 Juin 2017 - 16:34

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 12 Juin 2017 - 18:40

Il semblait mettre un peu plus de temps à chaque fois pour se remettre des sortilèges, reprenant son souffle avec difficulté. Une fois calmée, il se met de nouveau contre le mur dans un coin, les bras sur les genoux alors que le cliquetis des chaînes se faisaient entendre de nouveau. Non, il ne lui avait fait aucun mal. Et il ne l'avait pas tué. Cela avait été un avertissement, mais le seul qu'il ferait, tout comme un chien grogne avant de mordre. Il avait déjà tué un prisonnier ici après une perte totale de contrôle suite à des hurlements incessants de la personne qui ne semblait même pas savoir qu'il était enfermé avec le loup. Et les conséquences avaient été monstrueuses. La fameuse muselière en faisait partie. Pas là juste pour ne pas mordre, cela signifiait également très peu de nourriture, une obligation de rester allonger au sol et surtout des tortures morales et physiques plus fréquentes. Et ce durant plusieurs semaines. En un seul mot, ces gardiens avaient réussi à le briser. Du moins jusqu'à ce qu'il sorte enfin de cet enfer. Là, la donne changera enfin et Fenrir redeviendra le loup fier et indomptable qu'il était jadis.

Alors que son regard fixait un point invisible sur le sol, le loup finit par relever la tête face à son interlocuteur qui, visiblement, n'avait pas totalement compris la leçon. Mais il le laissait faire, comprenant rapidement qu'il ne s'approcherait pas plus. Cela aurait été suicidaire, même si Fenrir n'était pas sûr de réitérer l'expérience aussi rapidement. Malheureusement pour lui, même s’il préférait surement que le jeune crois le contraire, c'était souvent lui qui prenait les coups pour les autres, même s’il n'était pas fautif. De base, les gardiens n'avaient pas le droit aux violences physiques continuelles sur les prisonniers, mais ces derniers avaient décrété qu'étant hybride, il ne comptait pas.
Le gamin se pose alors au sol, face à lui, toujours en le regardant avant de prononcer son prénom.

Fenrir penchait alors un peu la tête. Même après cet avertissement brutal, il était toujours décidé à taper la causette et même à le faire un tantinet poliment.
Le loup ne dit rien, il savait déjà qui il était. De sa part, on entendait uniquement sa respiration, un peu moins silencieuse qu'avant l'attaque.
C'était étrange de communiquer de nouveau. Et même si ce n'était pas un gros bavard, c'était parfois agréable de parler avec quelqu'un qui se souvenait de son propre prénom.

Jouant avec un bout d'os entre ces griffes qu'il avait récupérées sur le sol, le loup-garou écoutait l'homme devant lui, rigolant intérieurement à ces questions. C'était rare qu'on lui fasse remarquer qu'il n'avait pas tué cette fois. Peu de gens pouvaient se vanter d'avoir survécu à une de ses attaques.

« Les enfants sont plus facilement manipulables. Tu es bien trop âgé, désolé pour toi. De plus, je ne peux le faire qu'en étant transformé. Dans ma condition actuelle, je t'aurais donné tout au plus une envie un peu plus intense de viande crue. »

Octave, de son nom donc, semblait être un peu trop curieux. Fenrir connaissait très bien ce besoin de connaitre la personne en face de soi, surtout dans un endroit comme Azkaban. Qu'il attaque uniquement les enfants n'était pas un hasard. Qu'il est tué le plus possible sa part humaine non plus. Mais tout ça n'avait pas à être divulgué, encore moins ici, encore moins à un inconnu qu'il avait attaqué quelques secondes plus tôt.

« Cette réponse fait partis de mon passé le jeune. Les détraqueurs préfèrent de jolis souvenirs comme tu pourrais leur offrir plutôt que ce que je considère comme le bonheur. Ils ne remarquent que ma condition de loup. Je n'ai plus assez d'humains en moi pour les intéresser... Même s’il est fort possible que tu les attires de nouveau en ces lieux. »

Comme pour appuyer ses dires, il leva les yeux vers la petite lucarne qui donnait sur l'extérieur, seule ouverture existante, mais tellement petite qu'elle ne servait pas forcément à grand-chose.

« Cependant. Tu me sembles bien trop curieux pour ne pas avoir quelques idées tordues derrière la tête. À moins que ce ne soit que de la curiosité malsaine. Ta mère t'aurait donc élevé à travers mes légendes lorsque tu désobéissais... ? À moins que ce soit pour une tout autre raison... »

Il passe alors sa langue sur les crocs, souriant un peu, en attente de la réponse.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMar 13 Juin 2017 - 0:59

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMar 13 Juin 2017 - 14:52

Pour Fenrir c'était totalement un jeu. Que les gens en face de lui meurent ou vivent, cela lui importait peu. Ces personnes étaient là pour un temps et cela lui suffisait. Il ne réagissait plus qu'avec son instinct et ses pulsions, toute logique humaine avait disparu. Tuer, manger, vivre, voilà à quoi il obéissait à présent. Ha, ces parents seraient tellement fiers de lui, ironiquement parlant bien entendu. Parfois même, il oubliait qu'il venait bien de quelque part et il était sûr que les gens ne pensaient même pas qu'une bête comme lui avait pu avoir des parents, être enfants, être même un bébé qui, un beau jour, était sorti du ventre d'une mère. En y repensant, même lui, trouvait cela étrange. Il repensait parfois à son enfance, aux moqueries, aux nuits qu'il passait seul dans cette cage dans une cave froide, pas si éloignée de cette cellule finalement. Les transformations étaient si douloureuses qu'à présent c'était presque une rigolade.
Être un loup-garou, c'était de toute manière être figé entre deux mondes, celui de l'humain et de l'animal. Pour certains c'était aussi l'angoisse de blesser et de tuer, pour d'autre c'est celui d'être bloqué définitivement dans ce corps canin. Chacun vivait avec ces peurs, Greyback lui avait décidé de ne plus avoir de crainte et de laisser tout simplement ce démon interne prendre une place de choix. Et depuis, tout était plus facile. Ne rien ressentir était pesant parfois, mais sonnait comme une vraie délivrance. Et après tout, c'était les autres qui l'avaient rendu comme ça.

C'était marrant comment, parfois, il devait lui-même se forcer à adopter des réactions humaines. Il n'allait pas non plus se mettre à courir à quatre pattes ou pisser sur les murs non, mais le regard, les inclinaisons de tête, les positions des bras, les coups de langues sur les crocs, certaines choses faisaient beaucoup plus animal chez lui à présent et il s'en amusait. Les gens ne savaient pas comment réagir avec lui, comme avec un homme ou comme une bête ? Il aimait dire qu'il pensait comme un humain et agissait comme un animal. Enfaîte c'était même la phrase pour le qualifier complètement.

L'homme en face de lui sembler l'avoir compris. Il gardait à présent ses distances, conscient qu'un coup de griffes était très vite arrivé même si Fenrir voulait éviter les confrontations avec les gardiens. L'instinct parfois ne se contrôlait plus chez lui et ses pulsions encore moins. Et Fenrir avait beau être une bête, il n’en demeurait pas moins intelligent pour autant, pesant le pour et le contre au travers de chaque situation.

Lors de sa réponse, il avait émie l'idée que seule une envie de viande crue pouvait arriver lors d'une morsure ou griffure hors pleine lune, il s'amusait bien entendu à répondre qu'à moitié. Bien sûr, il y avait d'autres conséquences, des plus ou moins bonnes suivants le coup, les personnes et même parfois les jours de l'année. Mais le loup avait pour principe, oui il en avait quelquefois, de toujours laisser un avertissement dans certaines situations, comme celle-ci, où il n'avait pas forcément l'avantage. Cela permettait à la personne en face de ne pas jouer les malins, tout en restant lucide pour pouvoir les sauver tous les deux si besoin il y avait. En l'occurrence, là, ça ne servirait pas à s'échapper, mais pouvoir discuter un peu pour sortir de cette routine silencieuse qui risquait de le rendre fou au fil du temps.

Fenrir détectait quelques rictus sur le visage d'Octave. Il ne savait pas particulièrement lire sur les visages, mais sa meilleure vue pouvait détecter certaines choses, l'aidant souvent à préméditer les gestes de ses proies. Mais c'était surtout l'odeur qui le guidait ainsi que l'ouï. C'était souvent pour ça qu'on appelait pour traquer les moldus ou autre sang-de-bourbe en pleine forêt. C'était surement ironiquement ses meilleurs souvenirs cependant. Bien qu'il ne connaisse rien à l'amour, il gardait un instinct de protection envers les membres de sa horde. Et un en particulier auquel il pensait souvent.

Respirant enfin un peu plus facilement, il tourna la tête vers la porte rapidement. L'odeur de la peur. Et effectivement, deux gardiens passaient alors tenant un prisonnier qui semblait totalement paniqué, bien que mort mentalement. Il soupira rapidement, l'odeur de la peur s'entremêlait bien trop souvent avec celle de la mort dans cet endroit funeste.

Il fixait de nouveau son colocataire alors que ce dernier s'apprêtait à répondre.

« Ma mère est pire que toi et les seuls monstres qui peuplaient mes craintes, c’était elle. T’es bien plus réel qu’elle à ce niveau-là. »

Hum. Ils avaient donc un point en commun ? Étonnant. Bien que pour lui ce soit plus son père qui correspondait à ce genre de définition. Cependant, pour penser que sa mère était pire que le loup, il se demandait vraiment ce qu'elle avait fait. Il n'y avait qu'une femme au monde qui pouvait paniquer Fenrir. Et si sa mère ressemblait à cette fameuse femme, il pourrait presque avoir un peu de pitié pour Octave.

« Je veux comprendre. Comment on peut rester moitié-moitié. La nature veut des choses entières, stables. Ce qui n’est pas uni est voué à disparaitre. Mais t’es pas mort. Ni totalement loup, ni totalement homme. C’est ça qui fait peur aux mômes et aux adultes en fait. T’es pas défini. Les détraqueurs ne reconnaissent pas l’humain en toi, ni les gens d’ailleurs, mais tu parles. Or, un animal qui parle, ça n’existe pas. La seule idée tordue et raison que j’aurais en tête c’est de savoir comment ça s’agence dans ton cerveau ? »

Fenrir se mit à rire un peu, du moins à aboyer à moitié. Son cerveau ? Mon dieu, si lui-même savait ce qui se passait là-dedans, peut-être que cela l'aiderait également.

« Ça veut dire que si tu me mords, au pire, je me vide de mon sang ? »
« C’est quoi, le bonheur d’un lycanthrope ? Ça a quoi de différent pour que les détraqueurs ne s’y intéressent pas ? »


« Doucement gamin... Tu t'aventures dans des contrées qui te sont totalement inconnues... Je suis clairement un objet de fascination pour beaucoup parce que justement je suis parvenu à la limite de deux mondes parallèles. Là où les autres loups-garous se battent pour garder leurs parts d'homme, moi j'ai juste laissé cette part s'évanouir pour ne finir qu'en une simple enveloppe. Des gens ont, tant bien que mal, essayé de comprendre, malheureusement pour eux je ne suis pas encore totalement sénile pour finir en cobaye de laboratoire. Mon bonheur est ma survie gamin. Les détraqueurs veulent du vrai, des émotions, des sentiments, là où moi je n'ai plus que de l'instinct de préservation. »

« Si tu me dis que c’est « que je me vide de mon sang », je ne te ferai pas ce plaisir ! Ou si je le fais, ce sera loin, à l’autre bout et t’auras que l’odeur à renifler et tes yeux pour observer ! »

« Je n'ai aucun joli souvenir à leur offrir, et pourtant je les attire comme des mouches. Tu ne dois pas être mieux, mais t'es mieux parce qu'ils s'en foutent de toi. Faut-il nécessairement être loup pour tuer son humanité ? Alors mords-moi, ce serait plus simple. Si tu me promets que je ne ressentirai rien après, j'attendrai que tu puisses me mordre. »

Je m'amuse à l'écouter. Était-il enfaite fous à lier ? Ou s'était-il juste perdu dans des recherches qu'il ne comprenait pas lui-même ? Ou alors c'était, comme pour les autres ici, les dernières paroles sensées d'un condamner. Bien qu'il ne fût pas sûr que ce soit réellement censé.

« Il faut juste mourir de l'intérieur et laisser ses pulsions parler... »

Et d'un coup, d'un seul, le loup finit par bondir dans un grognement, tirant sur ses liens, arrivant à quelques centimètres d'Octave. Il n'avait pas eu projet de l'attraper, juste de s'approcher rapidement de lui, quitte à se faire mal au cou à cause du collier qui le retenait également par là.

« Je te mentirais si je te disais qu'on ne sent rien après une morsure. Cela te consumera jusqu'à faire de toi un hôte particulièrement encombrant pour le démon qui pénétrera ton corps. Être un loup-garou peut être une malédiction pour beaucoup gamin. Évite de fricoter avec ces pensées si tu ne veux pas te perdre toi aussi dans un monde où tu deviendras ton seul ennemi. »

Sa voix rauque et animale donnait une touche d'angoisse à ces paroles, fixant alors Octave de ses yeux noirs comme s’il essayait de lui envoyer des images de ce monde inconnu.


Dernière édition par Fenrir Greyback le Mar 13 Juin 2017 - 23:08, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMar 13 Juin 2017 - 18:37

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 14 Juin 2017 - 0:37

« Tu es ennuyeux. »

Le loup souriait légèrement. Il aimait mieux ça plutôt que le gamin pleurnichard qu'il avait cru voir tout au début, lors de son arrivée ici. Là il sentait que ce jeune avait du caractère, du répondant.
Il se redressait un peu en reculant légèrement, assez pour pouvoir de nouveau laisser ses bras pendre le long de son corps malgré ses liens. Des années qu'il était attaché sans pouvoir bouger plus que les minables quatre ou cinq mètres carrés qu'on lui avait gracieusement offerts. Pas étonnant qu'il finisse par ne plus être qu'une ombre, vide et ennuyeuse. Il ne quittait pas Octave des yeux. Il y avait un lien, non indéfectible, mais qui pourrait rester le temps de l'incarcération du jeune ici.
Fenrir n'était pas connu pour créer des interrelations, ou il avait l'instinct de protection qui marchait avec la personne, ou cette dernière pouvait mourir ou souffrir sans qu'il lève le petit doigt. C'était du quitte ou double. Cependant, à l'heure actuelle, il s'amusait de ce dernier.

« Ca sert à quoi de rester entre deux formes alors que l’une fait tant souffrir et n’apporte que l’instinct comme guide ? Je croyais que tu étais plein, mais te voilà en coquille vide avec pour seule racine, du primitif. T’es pas plus avancé que n’importe qui d’autre en fait. Si me faire mordre veut dire que je retrouverai exactement la même chose que je suis en train de fuir, alors non merci. Je ne veux pas mourir, je veux vivre. Vivre sans rien ressentir, c'est tant demandé ? »

« Il faudra t'y faire. Mais c'est ce choix que j'ai fait. Contrairement à beaucoup qui restent bloqués dans leur misérable passé en se demandant inlassablement comment arrêter de ressentir les choses. J'ai décidé il y a longtemps de ne plus faire partie de ton espèce. Tout animal suit son instinct, même l'homme. Cela n'en fait pas des coquilles vides pour autant. Et je n'avais aucune envie de faire de toi un des nôtres »

Être ici lui laisserait des marques. Marques surement indélébiles. Même un loup-garou n'oublierait pas ce genre de traitement abusif. Sa haine des humains et des sorciers n'en était que décuplée.
Octave finit par se lever pour aller vers les barreaux grinçants qui faisaient office de porte, tournant le dos à Fenrir un moment. Ce dernier penchait un peu la tête pour l'observer. Ce gamin était décidément la créature la plus étrange et la plus réfléchie qu'il avait rencontrée depuis son arrivée ici.

« Qu’est-ce je dois faire pour rester ici ? Ici, avec toi, j’entends. D’ailleurs, il me reste combien de temps encore ? Avant que les gardiens ne viennent me récupérer en pensant que c’est suffisant ? En frapper un de nouveau suffira tu crois ? »

Il soupirait, réfléchissant. Très peu étaient restés ici longtemps et surtout avaient voulu revenir. L'antre de la bête faisait office de punition et non pas de Club Med.

« En général, ce n'est qu'une question d'heure ou de jour suivant ce que tu as fait. Il n'y a que pendant mes nuits de pleine lune ou personne n'a l'autorisation de s'approcher d'ici. Essaye de parler avec les gardiens, par chance tu en feras tellement ch*er un qu'il te ramènera aussi vite. »

Fernrir s'étirait un peu pendant que le sorcier restait près de la porte, fixant le néant. Ce couloir noir comme si plus rien n'existait avec cette impression de vide étouffant et oppressant n'inspirait confiance à personne. Fenrir évitait de regarder dans cette direction en général, il avait toujours cette impression de bouche ouverte prête à le dévorer suivie d'une chute éternelle. Soudain, il sentait de nouveau un spectre de peur émanait du jeune ainsi qu'une brise froide et légère. Les détraqueurs l'avaient bien repéré, mais comme d'habitude, aucun ne s'aventurait ici.
Fenrir levait alors la tête pour regarder vers la lucarne. Il sentait leurs présences à ces ombres dénuées de tout sens moral. Eux étaient des coquilles vides, glissant dans l'air comme fusionné avec le ciel, aspirant tout ce qui fait de l'humain, un humain. Leurs pouvoirs étaient si immenses que même un moldu pouvait ressentir cette dépression hostile s'aventurer dans leurs foyers. Fenrir avait déjà, gamin, eu peur des détraqueurs. Il se souvenait de ses psychoses qu'il avait eues étant enfant. Hantises qui n'existaient plus à présent.

« Si j'étais toi, je reculerais... Ils savent que tu es ici et ils n'apprécient  pas trop que tu leur échappes de cette manière... Si tu sors d'ici... Tu es fichu. »

Ce dernier reculait par réflexe, cherchant certainement sa baguette par conditionnement.

« Qu’est-ce que je dois faire ? Je ne peux rien faire… ha, ha. Rien. »

Fenrir soupirait. Pourquoi l'aiderait-il après tout ? Il n'avait clairement aucune raison de le faire sauf peut-être d'avoir un intérêt pour lui. Octave ici, il pouvait au moins avoir une raison de parler et surtout moins de coups de la part des gardiens qui ne prendraient pas le risque de venir trop souvent avec un prisonnier en plus à surveiller.

« Très bien. Quand les gardiens viendront pour te récupérer... Tu me laisseras faire. »


Dernière édition par Fenrir Greyback le Mer 21 Juin 2017 - 19:27, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 14 Juin 2017 - 16:25

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyVen 16 Juin 2017 - 3:35

Une imposture. C'était surement une évidence. Mais qu'est-ce qui ne l'était pas ici finalement ? Tout n'était que mensonge et loi du plus fort. Mais quitte à choisir, il préférait parfois être dans cette geôle que convoqué par le Seigneur des Ténèbres.
Le loup en avait marre de cette mascarade, en fin de compte il aurait pu au moins lui arracher la langue pendant qu'il l'avait dans ces griffes. Histoire de plus l'entendre et d'au moins pouvoir gouter son plasma.
L'odeur de son liquide organique était délicieuse, un peu fruitée avec un côté sucré. Il s'en léchait les babines avant de sortir rapidement de ces pensées.
Voilà qu'il nous faisait une crise d'angoisse à présent. La prison ce n’était pas pour les gosses de riches. Il ne tiendrait pas un mois à ce stade, pas avec les détraqueurs qu'il attirait comme des mouches. Cela en devenait même fascinant.

« Je continue malheureusement à croire que tu es plus humain qu’animal. Ce qui te rend d’autant plus flippant au final. Ça rend la race humaine très effrayante. »

Il essayait de noyer son propre poisson en bernant son propre esprit avec des paroles qui n'avaient rien à voir.

« Tu t'attendais à quoi au juste avec moi ? À avoir Balto en loup de compagnie ? Faut vraiment que tu arrêtes les dessins animés jeunot. »

C'est captivant. Ils ont toujours l'air étonnés en venant se perdre ici, à croire que certains s'attendaient à voir un loup remuant la queue les accueillir, comme si la thérapie cynophile existait dans cette prison.

« Je préfère être là pendant ta pleine lune plutôt qu’en la compagnie d’un détraqueur… »

Fenrir haussa les épaules. C'est comme il souhaitait, après tout.L'odeur et le bruit de pas des gardes lui parvenaient alors. Il souriait d'un air moqueur à Octave qui semblait plus proche de la crise cardiaque à chaque nouveau pas du gardien.

« Ils ne semblent pas vraiment de ton avis... »

Il semblait réellement paniqué lorsqu'il se tournait vers lui en lui promettant clairement de tout faire pour rester ici. Greyback aurait pu trouver ça touchant dans une situation différente et s’il n'était pas juste un animal sans réel besoin affectif.
Le loup soupirait, se forçant à se dire que si Octave restait, cela pourrait lui être également favorable. Du moins s’il supportait encore son caractère.

Deux gardes arrivaient alors pour attraper le jeune et le transférer ailleurs.

« Enfin. Vous allez pouvoir me débarrasser de ce foutu emmerdeur, il va finir par me rendre marteau. »

« Ferme la hybride »

« Il se croit trop bien pour être ici. Il se la joue provocateur et à clairement me faire ch*er. Il ne croit pas du tout en votre minable autorité alors dégagez-le d'ici. »

Fenrir souriait aux gardiens avec ce rictus moqueur qu'il pouvait avoir de temps en temps. Quoiqu'il dise, ça lui tombera dessus, mais il savait pertinemment que les gardes tomberaient dans le panneau. À peine quelques secondes plus tard, il se prit un violent coup de matraque avant d'être mis dos au mur violemment par ce même cerbère.

« Écoute-moi bien sale animal. Tu n'es plus le grand méchant loup. Tu es juste une pâle copie de ses chiens en fin de vie à la fourrière juste avant d'être euthanasié. Si ça ne tenait qu'à nous, ça ferait longtemps que tu ne serais plus de ce monde, pourriture. Et vu que tu le prends comme ça, ton super petit copain va rester un peu plus longtemps pour te tenir compagnie. »

Il se prit un autre coup violent avant d'être mis à terre.

« Voilà. C'est là qu'est ta place, à nos pieds. Et toi. Tu n'auras qu'à lui faire de douce grattouille derrière les oreilles. »

Sur ces paroles, ils finissent par partir alors que le loup était tant bien que mal reparti dans ses ténèbres, seul ses linéaments restant visibles. À se demander pourquoi il avait aidé réellement. À croire que la prison le rendait bienveillant... Mais tandis que le jeune avait gagné un sursis, lui avait juste gagné un mal de tête et une humiliation de plus. Mais il ne souhaitait pas en parler plus que ça.

« Maintenant qu'on est condamnés à rester encore ensemble ... »


Il s'arrête un instant après avoir nettoyé le sang qui coulait de sa plaie due au coup. Une cicatrice en plus qu'est-ce que c'était finalement .

« Pourquoi les détraqueurs t'apprécient autant ? Ta vie a été parfaite en tout point ou c'est une autre fabuleuse raison ? »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyVen 16 Juin 2017 - 19:13

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptySam 17 Juin 2017 - 18:23

Il ne fallut pas longtemps pour que le brun retourne au centre de la pièce, reprenant sa position initiale avant le passage des surveillants comme si rien de tout ça ne s'était déroulé.
Le loup abandonnait alors sa plaie en écoutant la voix sarcastique du jeune qui lui répondait.

« J’en sais rien ! Peut-être parce que je suis de la viande fraîche et qu’il reste encore quelque chose de substantiel à tirer de mes souvenirs ? Ou parce que je suis celui qui as le plus la trouille ici ! Et le seul qui ne soit pas devenu dingue… Tu devrais être plus au courant que moi sur le sujet. Je suis une coquille vide par excellence. »

Il proférait un minuscule rire silencieux à ses paroles. Décidément, il était beaucoup trop épineux pour lui. Ce n'était pas comme si Fenrir était entouré de génie la plupart du temps cependant. On ne pouvait pas dire que la plupart des rafleurs étaient de grosse tête. Cependant, sa meute n'était pas composée que d'arriérés, heureusement.

« Pour la viande fraiche je peux que te confirmer. Et pour le reste aussi finalement. Tu es le seul que j'ai vu jusqu'à présent assez lucide pour ce souvenir de son prénom. Et ton odeur empeste la terreur. Malgré ça tu es loin de la coquille vide parce que tu as également une émanation de sentiment qui se dégage de toi qui me donnes limite la nausée. »

Octave sentait la peur à plein nez. Tellement que cela en devenait limite putride. Comment pouvait-il aussi vite changer de tempérament et d'émotion ? Fenrir avait connu ça avec certaines personnes, surtout ici, mais après des mois ou des années d'incarcération. Pas juste quelques heures.
Toujours contre le mur à moitié à terre, le loup nettoyait sa plaie en léchant un peu comme ferait n'importe quel animal blessé, ignorant un peu le gamin à côté qui s'approchait alors de lui d'un seul coup.

« Cogne. Cogne. Et vas-y fort p*tain, à m’en déboîter la mâchoire. Casse moi un truc. Fais-moi saigner. Je gueulerai pas. Vas-y, Balto. »

Fenrir le regardait alors avec un regard interrogatif. Bordel, qu'il était dur à suivre. Il y a à peine quelques minutes, monsieur pleurait sa maman à cause des détraqueurs et sa peur de mourir. Sans oublier le fait qu'il prenait ses distances quitte à vouloir fusionner avec le mur pour s'éloigner le plus du loup. Et à présent il était à quelques centimètres à lui demander haut et fort de lui en foutre une en l'appelant Balto ?

« Dégage gamin, je ne te toucherais pas. »

Le loup repartait alors à l'assaut de sa blessure. Voyant que le jeune ne bougeait pas, il finit par se lever, espérant que cela soit efficace pour le faire repartir au centre de la pièce, là où il se sentait tellement à l'abris.
À la place, le jeune le menaçait physiquement, essayant tant bien que mal de le pousser à bout pour arriver à ses fins.
Fenrir le regardait, un peu plus menaçant à présent, faisant un pas vers lui, le toisant de toute sa hauteur.

« Ne me pousse pas à bout... Je ne vais pas prendre de nouveau un risque de me faire tabasser juste pour avoir le plaisir de te foutre une torgnole bien méritée. Même si ça reste très distrayant. »

Octave ne bougeait pas d'un pouce.
Fatigué, Fenrir finit par le choper à la gorge et le soulever à quelques centimètres du sol. Il avait été que trop patient face au moustique sourd aux nombreux avertissements qu'il lui avait été donné.

« Arrête. Tout de suite. Sinon un de nous deux ne sortira pas vivant de cet endroit et je ne pense pas avoir besoin de te donner le moindre indice sur cette fameuse identité. »

Il plongeait alors son regard dans le sien alors qu'il l'étranglait à moitié au vu de sa force sur le corps un peu frêle du gosse.
Grognant un peu il leva doucement une main à son visage, lui caressant la joue d'une griffe, forçant assez pour qu'il ressente quelque chose, mais pas assez pour faire une entaille.
Il retira rapidement sa main comme pour le frapper violemment avant d'avoir une demande des plus adorables de sa part.

« Pas le visage ! »

Le loup levait alors un sourcil un peu blasé. Monsieur avait en plus des exigences sur comment se faire démonter.

« Tu as raison. Il ne faudrait pas abimer la seule chose qui pourrait rester potable chez toi pour pouvoir trouver quelqu'un qui accepterait de partager sa vie avec un foutu emmerdeur masochiste. »

Sur ces mots, il le balançait alors au sol violemment avant de lui envoyer un coup de pied dans le ventre, le remettant sur le dos en se mettant sur lui.

« Je ne sais absolument pas ce qu'il se passe là-dedans. Dit-il en lui enfonçant une griffe légèrement sur le front. Mais tu me sembles bien suicidaire à ce moment précis. Octave. »

Le loup enfonçait ses griffes dans son torse, ne le lâchant pas du regard pour lire sur son visage ce qu'il ressentait. Il le relevait alors par son haut avant de le griffer méchamment au torse, l'envoyant dans le mur d'en face. Il ne voulait pas le tuer et il savait très bien que s'il continuait il perdrait très rapidement le contrôle sur lui-même.

« Si tu as des démons à combattre. Arrête de fuir, foutu lâche. »

Il soupirait. Ces paroles ne lui étaient tellement pas inconnus.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyDim 18 Juin 2017 - 18:55

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 19 Juin 2017 - 2:56

Fenrir pensait enfin s'en être débarrassé, mais le jeune était blindé pour le coup. Sauf que le loup sentait clairement autre chose émanant de son odeur corporelle. Ce n'était plus de la peur ni de la panique. Non, la donne avait changé et les sentiments également. C'était de la rage, de la colère, du mépris pour des souvenirs qui semblaient s'être réveillés en même temps que la douleur de sa blessure.
Le loup sentait que ça devenait un ressentit malsain. Et pourtant, il avait juste obéi à ce qui lui avait demandé avec tant d'ardeur. Mais peut-être que ces mots avaient réveillé quelque chose, tout comme les paroles du père de Remus avaient fait renaitre en lui un souvenir enfoui. Il s'étonnait lui-même de comprendre ce que ressentait le jeune actuellement, mais ce n'était pas pour autant qu'il ressentait de la pitié envers le brun, ensanglanté, la main sur la blessure comme si cela pouvait faire stopper le mini flot de sang qui en sortait.

Le loup grognait un peu, le quittant du regard pour fixer la porte, espérant qu'aucun prêvots ne l'avait entendu. Le contrôle lui avait encore une fois fait défaut et si cela se savait, c'était terminé pour lui. Aucune chance qu'on le défende même en disant que c'était clairement l'autre détenu qui l'avait énervé, l'obligeant à répandre sa haine sur son torse à présent marqué.

« Oh ! J’avais oublié, je suis descendu à Azkaban exprès pour venir voir Monsieur Greyback, docteur en psychologie ! J’ai beaucoup aimé votre ouvrage sur… sur… Ah, mais non, t’es pas psy ! Ta gueule Greyback ! Contente toi de faire ce que tu sais et ne te répands pas sur des domaines hors de la portée de tes petites pattes de clebs ! »

Octave continuait de déverser cette colère par des mots, essayant de blesser ou de toucher du moins l'égo du canin qui l'ignorait totalement, trop occupé à espérer que rien ne rentre dans cette salle. Il serait bon pour la muselière sans pouvoir au moins avoir eu la satisfaction de tuer ce fouteur de m*rde.
Outre cela, il n'avait pas la moindre craindre à avoir de la part de la chose encore étendue sur le sol, tant que ce dernier survivait.
Néanmoins, ses yeux finirent par repartir vers le brun alors que ce dernier se mettait à quatre pattes, ricanant comme un fou qui venait de découvrir une solution pour faire taire les nombreuses voix enfermées dans l'encéphale. Fenrir l'avait bien amoché, mais ce n'était rien comparé à ce qu'il pouvait lui faire s'il continuait à le provoquer de la sorte.

« Quoi que, même pour tabasser quelqu’un, t’es nul. C’est pour ça, ta demi-forme ? La vie est trop dure, alors tu te réduis à l’état de chien pour te simplifier les choses ? C’est sûr, ça doit être plus facile quand ton but principal dans la vie c’est de te lécher les boules ! »

Il le fixait acrimonieusement, cette petite pourriture lui faisait également revenir des souvenirs autant tangible qu'oral. Comme beaucoup, il devait supposer qu'il avait changé par plaisir, par égo, juste pour paraitre plus fort qu'il n'était. Mais c'était surtout le maigre résultat d'une longue route d'agression et de harcèlement qui l'avait conduit à oublier sa part humaine remplie de souffrance pour s'abandonner au loup qui lui, supportait beaucoup plus cette vie misérable que l'humain lui avait offert.

« Ferme ta sale petite g*eule, minable. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ta pauvre vie pour que tu finisses par ramper à quatre pattes en tôle, mais je n’en ai absolument rien à faire et n'en ai absolument pas responsable. »

Aussi maladroit que cela puisse paraitre, Fenrir essayait de calmer le jeu pour éviter qu'il ouvre encore une fois sa bouche et ramène des nuisibles par ici. À l'extérieur, Octave serait déjà décapité depuis un moment, abandonné dans une ruelle déserte parmi quelques poubelles malodorante et quelques rats; mais ici, le canin préférait vraiment faire profil bas jusqu'à ce qu'une occasion de fuite se présente. Sans ça, il savait pertinemment qu'il était bon pour finir ses jours ici.
Mais au final ces paroles ne faisaient qu'empirer les choses et comme pris d'une force soudaine, Octave réussit à bondir sur lui pour l'accabler d'un coup de poing en plein visage. Bien que peu puissant, le loup ne bougeait pas même après l'impact du coup, essayant de se contrôler un minimum.

« Le seul lâche, c’est toi, demi-clebs ! T'es déjà plus potable depuis longtemps, alors de toute manière, les seuls gosses que t'auras, seront à coup sûr les fruits de viols ! »

C'était clairement la phrase de trop. Les pupilles du loup se dilatèrent complètement et grognant de rage il choppait alors le jeune au cou pour le plaquer au mur où il était attaché solidement.
Son torse se relevait et se baisser avec force tellement il soufflait comme un taureau, maintenant le jeune contre le mur sans l'étrangler pour autant.

« J'ai été plus que patient avec toi ! Je suis ravi de te dire que si la personne qui t'a rendu comme cela est morte, tu vas bientôt pouvoir la rejoindre ! Le séjour s'achève pour toi gamin. »

D'une main il tournait la tête du jeune alors qu'il caressait sa jugulaire d'une griffe, doucement. Quitte a avoir des problèmes, autant prendre son temps.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 19 Juin 2017 - 15:21

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMar 20 Juin 2017 - 0:14

Fenrir était beaucoup trop amoureux de la torture pour tuer sans prendre son temps. Il n'y avait que lorsqu'il se changeait en loup qu'il attaquait directement. Hors de la pleine lune, il aimait jouer et c'était là son erreur dans cette situation.
Alors qu'il profitait de le maintenir pour renifler son odeur, le jeune réussit tant bien que mal à l'agripper et à faire de son propre poids un ennemi.
Agilement et rapidement, il se détachait de son emprise sans avoir vraiment le temps de réagir entre coups et blessures qu'Octave lui offrait dans le seul but de finir à terre, toujours à la merci du loup.
Fenrir se retourna directement face à lui en grognant et montrant les crocs, complètement ravagé par la haine qui dansait dans ses yeux noirs.
Il avait beaucoup perdu en réflexe et en force depuis qu'il moisissait ici.

Il leva le bras droit pour le frapper au visage, mais à peine ses griffes allaient le toucher pour le lacérer qu'il s'arrêtait, à quelques centimètres.
Il ne fallait pas qu'il le tue. Ôter sa vie ne lui faisait ni chaud ni froid, mais égoïstement il s'en sortirait mieux avec lui en vie plutôt que mort.
Le loup avait tellement de mal à se contrôler sans lui à ses côtés. Il était bien le seul à réussir à le calmer lorsque ses nerfs faisaient n'importe quoi. Malheureusement, on ne pouvait pas prétendre que le brun lui laisse la tâche facile.
Fenrir ne comprenait vraiment pas le comportement d'Octave, qui devait savoir pertinemment qui aurait le dessus dans cette danse macabre.
Fenrir fermait alors le poing avant de le retirer de vers le visage du brun qui était encore assez idiot pour de nouveau l'ouvrir.

« T’es pas patient. T’as juste la trouille de ce que tu pourrais me faire en définitive, incapable de te retenir, hein ! Foutu clébard… Ha, ha… c’était chouette. »

Il soupirait. Peut-être que oui il avait peur. Peur de ce qu'on pouvait encore lui faire comme humiliations, les cerbères d'ici ayant une imagination débordante. Il restait alors immobile, se rappelant certaines choses. Combien de foi on l'avait traité de clébard, de sac à puces, de clebs. En quoi il pouvait encore trouver cela insultant ? On l'avait insulté bien avant qu'il ne devienne ce qu'il était à présent. Être un loup-garou n'avait pas toujours été son point fort. Cela avait été longtemps une malédiction, une maladie, une horreur à vivre. Il avait dû supporter avoir ce démon en lui et vivre avec jusqu'à ce que ça devienne trop dur et qu'il finisse par abandonner. Et une fois fait, aucun retour en arrière n'était faisable alors que faire d'autre à part accepter et faire avec ?

Il regardait toujours Octave, son regard passant de la haine à une indifférence. Il voulait juste un peu de calme, tel le loup solitaire qu'il avait toujours été.

« Dégage, fous-moi la paix ... »

Sa voix était fatiguée alors qu'il reculait pour repartir dans son coin. Des années qu'il était attaché, à moitié brisé. Il avait tout sauf envie de se battre encore plus contre un misérable insecte qui était là depuis trois malheureuses heures.
Il était épuisé de se prendre des coups, d'avoir perdu de la masse corporelle et de la force musculaire. Il ne faisait presque plus le poids contre le microbe en face de lui. Jamais personne n'aura pu s'évader de son emprise avant la prison.
Dans un râle fatigué, il s'installa dans le coin qui était le moins répugnant. Les gardiens avaient bien fait les choses en l'attachant assez haut pour qu'il puisse à peine se coucher grâce au soutient d'un des dirigeants justement cousin d'un mec qui avait eu son fils mordu lors d'une pleine lune.

Il se léchait alors sa blessure qui était au finale douloureuse. Il avait soif et faim et il savait qu'il n'aurait surement rien pendant un long moment. Il en pouvait plus d'être enfermé, attaché et dans un état déplorable qui ferait même fuir les mouches. Il en voulait toujours à la terre entière et les seules pensées positives qu'il avait c'était de voir tous ces gens pendus à une corde.

Il fermait alors les yeux un moment, reprenant un peu le contrôle de sa respiration et de ses muscles, essayant d'oublier pendant quelques secondes où il était. Il savait qu'il était un monstre détesté par tous et il s'en fichait pas mal. Qu'importe ce qu'il était, qui il avait tués ou transformés, il ne ressentait absolument aucune empathie. Mais être enfermé le rendait encore plus agressif, lui rappelant ces soirs de pleines lunes où ces géniteurs l'enfermaient seuls, le laissant hurler de peur et de douleur alors qu'il ne cherchait que l'amour de ses parents comme n'importe quel enfant. Et voilà à présent où il en était, blessé, affamé et de nouveau enfermé avec un gamin provocateur et insolent. Pour lui ce n'était juste qu'un retour en arrière en cent fois pire.

Fenrir tentait d'ignorer le moindre bruit ou la moindre parole blessante qui pouvait venir d'Octave ou de n'importe qui vivant entre ces murs crasseux et froids, se jurant de ne plus le toucher ou répondre à ces provocations. Il restait cependant à l'écoute, curieux de savoir si ce morpion pouvait parler sans se mettre la terre entière à dos.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMar 20 Juin 2017 - 16:05

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 21 Juin 2017 - 1:23

Fenrir finit par ouvrir les paupières, enfin heureux du silence qui pesait dans la cellule. Il reprit alors ses soins sur sa plaie de la seule technique qu'il connaissait et qu'il détenait. Il avait droit à très peu de soin de qualité, mais bien entendu, les gardes ne laisseraient pas non plus mourir trop vite leur unique martyr.
Le loup était épuisé moralement et physiquement, il n'avait rien avalé depuis deux ou peut-être trois jours. Comment pouvait-il encore tenir debout et avoir la force de répondre aux provocations du gosse ?
Ce dernier d'ailleurs se ramenait vers lui, se calant sur le mur d'en face comme un échappé de guerre dans une tranchée.
Fenrir leva le regard brièvement, le laissant s'approcher. C'était souvent dans ces moments de faiblesse qu'il ressemblait encore plus à l'animal qu'à l'accoutumée.
Le canin grognait légèrement au bruit métallique sur le sol avant de retourner à sa blessure, voyant Octave faire de même. Il l'avait bien abimé, n'y allant pas de patte morte même s’il avait déjà tué des gens d'un seul coup plusieurs fois. Bien placé et avec sa force réelle, il rentrait ses griffes dans les corps des autres comme dans du beurre. Le jeune était aussi vidé que lui et autant Fenrir ne pouvait lire dans les pensées, autant il voyait bien que son comportement ne fusses pas celui d'une personne équilibrée et bien dans sa tête. Il semblait accueillir la douleur comme on accueillerait l'amie toujours présente pour apporter de l'alcool après une douloureuse rupture. La souffrance semblait lui faire oublier certaines choses. Le loup aussi était attiré par le mal et la torture, mais d'une autre manière. Lui, aimait se punir et ressentir cette adrénaline lui monter au cerveau tandis que le brun semblait prendre ça comme une guérison. Il lui faisait définitivement penser à quelqu'un et c'était ça qui l'avait sauvé.

« Je suis désolé. »

Sa voix tremblait, mais semblait relativement sincère. Le loup s'arrêta un moment avant de reprendre, écoutant maintenant un peu plus attentivement le brun. L'odeur de son sang était infernal pour lui qui n'avait pas mangé depuis un moment, mais ce serait encore plus immonde si un gardien le sentait aussi.
Grey sentait son regard sur lui alors il leva doucement son regard pour plonger dans les yeux du sorcier. Il n'y avait plus de haine ou de rage, juste de la résiliation, un regard d'animal battu qui reste à l'écoute de la personne qui l'a blessé.

« Je me doute que la situation aurait été toute autre si on avait été à l’extérieur. Déjà, j’aurais fui. »

Oh bon sang, ça c'était sûr que la donne n'aurait pas été la même si l'environnement n'avait pas été celui-là. Lui aurait fui et Fenrir aurait sûrement était au top de sa forme, un vrai greyhound avec de l'ADN de hyène. Et on sait tous que plus la proie fuit, plus le prédateur se délecte de la chasse.

« Tu t’es retenu et je te dois des remerciements. J’imagine que ça n’a pas dû être facile. »

Comme seule réponse, Octave entendait un râle et de nouveau quelques bruits de langue alors que le plus âgé essayait encore d'arrêter le sang qui coulait et de stopper cette douleur aussi acide qu'un citron salé.
Le loup n'avait vraiment pas pour habitude qu'on le remercie, ce qui, en plus de le rendre mal-à-l'aise, le rabaissait un peu de sa position d'alpha.

« Au moins les détraqueurs sont partis, tu vois. Ils m’aiment parce que je suis toujours au taquet. Je ne connais pas l’accalmie, mes émotions sont désordonnées et ne faiblissent jamais. Je pétille en permanence, comme une bouteille de champagne fraîchement ouverte. La douleur m’aide à me focaliser. A ne pas trop mousser. Mais tu as dû le sentir non ? Je crois que vous sentez ce genre de choses. D’ailleurs, ça sent quoi, les sentiments ? Ca ressemble à quelque chose de concret ? Comme une odeur de pisse quand on a peur ? »

C'est bien ce qu'il avait compris. La douleur lui permettait de classer ces émotions qui prenaient bien trop de place dans cette tête sûrement plus remplie qu'il n'y paraissait.

« Tu empestes les émotions, je l'ai senti à la seconde où tu as atterri dans cette cage. Elles sont totalement désordonnées, le pourquoi je n'arrive absolument pas à te suivre. Mais tu n'es pas le premier que je vois comme ça. Et chacune d'elles émet une odeur particulière. La peur ressemble à celle du sang, un peu... métallique et change en fonction de la personne. Cependant, certains se pissent dessus lorsqu'ils flippent alors tu n'as pas tout à fait tort là-dessus...  »

Après cela il retournait à sa coupure qui finissait par se s'adoucir un peu, mais c'était devenu presque mécanique, un geste qu'il avait tellement répété qu'il ne se rendait même plus compte quand il le faisait en boucle.

« Est-ce que je vais sentir les émotions moi aussi, juste à cause des griffures ? »

Il relevait de nouveau le regard vers son interlocuteur, fixant un moment sa blessure avant de répondre.

« Désolé gamin, mais il en faut plus pour ça. Je t'ai juste fait une belle blessure de guerre qui aura juste des effets minimes par le futur. Mais au moins tu pourras dire à tes fans que tu as échappés au clébard puant. Je suis sûr que ça plaira... »

Il n'y avait aucune méchanceté dans sa voix ni même de la provocation. Juste une façon bien "Greybère" de parler. S’il n'était pas aussi épuisé il serait limite étonné de ses propres paroles. Mais là tout de suite, il lui parlait comme à un égal. Pas par rapport à leurs sangs, mais leurs conditions. Ils étaient tous les deux enfermés et pris dans la même galère.

« J’espère pour toi que tu as la salive d’un loup, parce que celle des humains est pleine de bactéries et tu risques de te chopper une septicémie plutôt que de te guérir. Surtout vu la gueule de la cellule. »

Il ne répondait pas tout de suite, terminant ce qu'il faisait avant de soupirer légèrement.

« J'ai celle d'un loup. Comment crois-tu que je sois toujours en vie vue l'endroit et le traitement dont j'ai droit... Ils ne me soignent quasiment pas et ce n’est pas avec ce que je bouffe que mes défenses immunitaires sont à leur beau fixe. J’essaie juste de survivre assez longtemps. »

Pour une raison. Et une vengeance. Une belle vengeance contre ce foutu peuple, cette racaille, cette vermine. Sorcier ou moldu. Pour une révolution de la race loup-garou. Il n'était pas un saint et de le voir comme ça, Octave pouvait presque se sentir chanceux de le vivre. Fenrir était un tueur. Un assassin. Mais pour le moment il n'était qu'une ombre qui essayait pleinement de ne pas crever dans cette ignoble prison, donnant ainsi trop de cachet aux surveillants qui ressemblaient plus à des inferis qu'à des êtres humains. Ô il savait qu'il n'avait aucune raison d'être bien traité. Il avait combattu du côté du mal, tuant, kidnappant sans même une once de remords des innocents ou du moins des ennemis à la cause qu'il servait. C'était juste un retour de médaille. Mais Fenrir n'était pas du genre à réparer ses erreurs même en les connaissant. Il aimait servir le mal et n'obéir à aucune règle et il le faisait bien.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 21 Juin 2017 - 14:46

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 21 Juin 2017 - 22:36

Au vu de son comportement, Grey remarquait bien qu'il avait correctement authentifié le souci. Il ne pouvait pas prétendre le comprendre, bien qu'il connût ce genre de pathologie, chaque cas était bien trop différent. En conclusion, il n'était pas si différent lorsqu'on creusait un peu. Lui aussi était totalement imprévisible et avait du mal à se comprendre lui-même. Le côté humain se battant constamment avec le côté loup. Infatigable combat entre la raison et l'instinct. Ça faisait bien longtemps qu'il avait renié ses émotions. Et ce n'est pas parce qu'il n'en ressentait plus, mais parce qu'il n'y faisait absolument plus attention. Il était peut-être né pour devenir un tueur, qui sait. Après tout, son environnement avait été parfait pour avoir ce genre de destiner. Mais soit, il n'était pas un enfo*ré de psychologue alors peu lui importait de savoir l'état de sa propre conscience et de celle du brun en face de lui. D'ailleurs, plus le temps passait, plus le loup se posait vraiment des questions sur l'arrivée du jeune. Il le voyait bien volontiers tuer quelqu'un par folie juste parce que ce dernier ne lui aurait pas filé une cigarette.
Ha, cette vision le fit sourire intérieurement avant d'écouter la réponse à ses dernières paroles. Là encore, il parlait par métaphore. Il ne pouvait donc pas s'empêcher de faire de son vécu un scénario délirant.
Le loup haussa rapidement les épaules en guise de réponse. Que dire de plus finalement ? Ils ressemblaient presque trait pour trait à deux camés sur une plage, se racontant les folles histoires de leurs vies et leurs possibles mensonges pour les cendres encore plus intéressantes. Et c'est à partir de là que l'ex rafleur lui attribuait l'idée de faire de cet enfer une merveilleuse histoire pour gens crédules, ce qui avec le recule, pouvait ressemblait plus à une légende qu'à un véritable récit.

« Je pense que tu es en vie parce que le but n’est pas que tu meures, même par accident. Ils n'ont pas le droit, quoi que tu en penses. Tu es agressif, ils t’affaiblissent en permanence. Tu es trop bourru. Ils te traiteraient mieux si tu l’étais moins. Et le fait de savoir que tu puisses guérir toi-même de tes blessures n’aide pas. »

Je le regarde un moment. C'était de la naïveté que je voyais où il était juste un peu trop richos pour comprendre les lois de cette prison ? Cela n'avait plus rien à voir avec ça, cela faisait bien longtemps qu'il avait mis la rébellion de côté. C'était juste parce qu'il était ce qu'il était : un hybride qui avait détruit des vies et des familles, blessé des gens, tuer d'autres et tout s'arrêtait à cette simple conclusion.
Il n'était même pas sûr que les sorciers sachent qu'un loup-garou pouvait se désinfecter un minimum tout seul, vu le peu de connaissance sur leurs espèces. En tout cas autre chose que savoir comment se débarrasser d'un loup-garou ou comment l'enfermer pour ne pas avoir affaire à lui durant certaines nuits du mois.
Non clairement, ça fait longtemps qu'il s'était soumis aux gardiens, juste pour avoir un minimum de paix. Mais ces derniers s'étaient bien ligués pour que la mort devienne une libération.

« Tu ne sais rien de mes années ici... Ça fait bien longtemps que j'ai décidé de me transformer en chiot pour éviter les humiliations. Ils ont même un fabuleux jeu qu'ils appellent " décibels" je te laisse le plaisir de savoir à quoi cela correspond. »

Un jeu formidable où celui qui arrivait à le faire gueulait de douleur le plus fort possible gagnait. Et c'est qu'ils avaient beaucoup d'imagination en plus de ça.
Il soupire un peu, essayant de passer à autre chose, non, pour lui c'était clairement un délit de sale gueule plus qu'une obligation pour faire régner l'ordre.

« Si on s’en sort tous les deux, est-ce que je dois fuir si je te revois quelque part ? Tu me tueras sans distinctions, par principe ? C’est pour savoir si je dois m’entrainer à l’athlétisme dès maintenant. »

Il ne savait pas trop quoi répondre à cette demande plus que légitime. Le loup ne savait pas comment il réagirait, à condition qu'il sorte également d'ici en vie. Il était cependant tenté de lui acheter un abonnement à la salle de gym tout de suite, mais en même temps, il pourrait s'amuser à lui faire croire qu'il ne ferait rien ou qu'au contraire, il le tuerait à la moindre occasion présentée. Chose sûre, c'est qu'il ferait passer sa peau avant la sienne.

« Tout dépend mes humeurs et le jour du mois... »

Il prendrait sa décision le jour venu.
Après ça, il repartait sur sa blessure qu'il léchait de moins en moins, cela devenait plus une occupation vulgaire histoire de s'occuper.
Il grognait un peu lorsqu'Octave tirait sur sa chaîne comme s’il était un vulgaire chien de garde.

« Je serais ravi de te réveiller à la moindre occasion... Même si, tant bien que je m'en fiche de ton état réel, je préférerais que tu ailles te faire soigner plutôt que de répandre encore ton sang là ou je vis. »


Même si cela impliquait de voir débarquer les fous furieux et finir par en prendre plein la g*eule. Cependant, cette future activité ne lui donnait pas forcément très envie.
Il regardait alors Octave, lui balançant le premier os à sa portée.

« Ouvre les yeux. Je n'ai pas envie de ramasser ton cadavre. Alors où tu fais quelque chose ou je désinfecte moi-même et je préférerais ne pas avoir ce souvenir ancré dans le crâne. »
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyJeu 22 Juin 2017 - 3:49

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptySam 24 Juin 2017 - 1:35

- Et alors, ils montent haut les décibels ? On t'entends depuis l'espace ? »

Fenrir préférait ignorer. À croire que le seul but d'Octave était de continuer à lui pourrir l'existence et à le provoquer. Comme si c'était juste un vieux pari qu'il devait surmonter : "si tu le rends fou tu gagnes un paquet de chocolat" ou alors un de ses acteurs de téléréalité qui se cache dans d'autres costumes pour montrer l'authenticité des choses à des pigeons planter devant leurs écrans en puant la crasse et les pop-corn bon marché.
Le loup soupirait, écoutant le jeune, mais restant dans son monde et ses pensées. Il avait assez bataillé aujourd'hui et bien que cela fasse du bien de se défouler, il n'était clairement pas assez en forme pour jouer le rôle du méchant flic face à une petite frappe qui sait à peine lacé ces chaussures.

Le jeune finit par lui demander une question honorable au sujet de sa survie si eux deux sortaient indemnes de cette histoire. N'étant pas sur lui-même, il préférait répondre dans le vague et imaginer bien des façons de lui faire regretter ses paroles plus tard. Encore fallait-il que lui survive et que ce dernier arrive à s'échapper un jour de cet enfer.

- En fonction de ton cycle menstruel en gros. »

Fenrir levait alors le regard vers lui, accusant avec patience son sourire délétère. Tout son être transpirait le mépris. S’il était comme ça dans la vie de tous les jours, Fenrir pourrait presque avoir pitié de ces proches. À croire que sa mère n'était peut-être pas le souci premier ou alors elle devait vraiment être ignoble pour avoir pondu un mioche pareil. Il aurait fait un parfait loup-garou en y réfléchissant, il avait les qualités pour devenir un être odieux.
Le loup lui rendait un sourire aussi méprisable que le sien, tout en continuant de l'ignorer un minimum avant que ce dernier ne l'ouvre encore, lui demandant de le réveiller en cas de besoin.

Dans le feu de l'action, ou dans une totale ignorance directe avec ce qui pourrait suivre, le canin lui proposait de le désinfecter lui-même si ce dernier ne réagissait pas. Si cette parole était surtout là pour qu'il fasse quelque chose, il espérait vraiment que la perversion d'Octave n'aille pas jusqu'à lui dire oui juste pour avoir le plaisir de l'humilier encore plus en léchant sa propre blessure sur une ex-victime.

Fort heureusement, au vu du regard d'Octave, il n'y pensait pas une seconde. Le loup lui rendit un regard rempli de dédain également, limite fière de l'effet qui lui avait fait avec une unique phrase. Son regard sérieux, mais amusé à l'intérieur faisait comprendre au jeune qu'il en était réellement capable si besoin.
Et voilà que le brun finit par glousser et rigoler d'un rire jovial et plein d'entrain, laissant cette nouvelle émotion prendre sa place dans la cellule.
Même Fenrir finit par sourire finalement suite à ça. C'était grotesque et bien sûr que jamais il ne ferait ça pour quelqu'un comme Octave, sauf si sa vie en dépendait, et encore en aurait-il réellement le courage.

L'euphorie passait, Octave reprit la parole, essayant d'articuler entre deux hoquets de rire encore communicatif. Sa salive était certes bénéfique pour lui, mais surement pas pour les autres. La tronche de la cellule et son allure après plusieurs années sans une douche normale pouvaient également être une porte ouverte à plusieurs hépatites s’il osait lécher des plaies ouvertes. Mais à vrai dire, rien que le visage du brun avait valu cette phrase. Sans regret !

« C’est bon, je suis réveillé-là ! Mais tu sais quoi ? Tu passes ton temps à me dire que tu te fous de mon état, mais tu m’aides quand même. Tu sais qui fait ça ? Celui qui ne s’en fout pas. Ou celui qui désire se convaincre qu’il s’en fout. »

Fenrir ne dit rien à ça, préférant lancer un râle de plainte en guise de réponse. Peut-être qu'il faisait un minimum attention parce que justement Octave lui faisait penser à quelqu'un. Et peut-être que la solitude l'avait rendu tellement instable qu'il était prêt à aider le premier ch*eur venu pour avoir un peu de compagnies. Ou peut-être qu'il n'était pas si mauvais que ça, mais cette vision lui refilait surtout des sueurs d'angoisse.

« Néanmoins il est hors de question que je me fasse soigner. Ils verront les cicatrices, sauront que c’est toi et non seulement tu auras une torgnole, mais en plus ils ne me laisseront jamais revenir ici et je finirai par moisir dans une cellule d’isolement, saucissonné entre une dizaine de détraqueurs. Non merci ! Je peux enlever mon t-shirt et en faire une compresse, que tu devras presser avec tes deux grosses paluches contre mon torse pour empêcher le sang de couler. »

Le loup le regardait un moment, assez surpris qu'il fasse attention à ce détail même si son intérêt était sien. C'était finalement de bonne guerre.
Il ne le regardait pas, l'écoutant seulement, sa voix devenait de plus en plus faible au fur et à mesure comme s’il pompait sur ces dernières ressources, le loup sentant son pouls changeait. Il grognait alors à la proposition à propos des gardiens. C'était ou ça ou supporter son cadavre finalement.


Il se relevait alors avec difficulté pour s'ébrouer un peu avant de récupérer le premier os venu et le balancer contre les barreaux de la porte.
À partir de là, il attendait une réaction des diables en robe humaine qui gardait cet enfer de pierre avant de finalement en voir un arriver, passablement énerver que Monsieur Décibel le réveille de sa pause.

« Sauf erreur de ma part, le morveux que vous m'avez collé n'est pas ici pour crever, or, on m'a tout de même appris que pour rester en vie, il fallait éviter de tomber en hypothermie sans boire ni bouffer... Serait-ce possible d'éviter qu'il ne meure à quelques centimètres de mon odorat développé ? »

Le gardien n'appréciait pas du tout le ton qu'il prenait même si le simple fait qu'il communique avec eux était une insulte en soi.
Sans rien dire, l'homme le fixait avant de s'évanouir dans les ténèbres de ce couloir aussi angoissant qu’oppressant.

Le loup repartait vers le mur avant d'entendre d'autres pas, cette fois plus nombreux. Après le bruit significatif de la serrure, plusieurs gardes rentraient dont deux pointant leurs baguettes sur Fenrir qui reculait alors contre le mur tout en les fixant.
Ils posèrent le nécessaire pré d'Octave avant de finalement repartir alors que le canin baissé la tête pour éviter d'en énerver un juste avec un mouvement de cil.

Le loup repartait alors contre son mur, essayant d'ignorer l'odeur qui émanait du plateau du brun, soupirant un peu. Cette journée ou nuit était définitivement bien étrange. Même pour lui.

« Bon allé... Vient que je te compresse avec mes deux grosses paluches... Faut mettre ça à l'abri avant de choper le tétanos ou je ne sais quelle m*rde qui trainent ici. »

Le loup lui fit un signe de venir vers lui, parlant d'une voix douce au possible, espérant qu'il lui fasse un minimum confiance, bien que le mot ne soit pas synonyme avec Greyback. Après ça, il avait plutôt intérêt à se nourrir avant qu'il ne s'évanouisse. Fenrir n'était pas non plus son baby-sitter.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyLun 26 Juin 2017 - 0:27

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyMer 28 Juin 2017 - 22:31

C'était un miracle qu'il puisse un jour parler gentiment à quelqu'un de la sorte, surtout lorsque cette personne est la même que celle qui l'a tant insupporté à peine quelques minutes auparavant. Fenrir n'était plus d'humeur à se battre ou même à répondre aux moqueries du plus jeune, préférant ainsi faire profil bas, écartant toutes pensées négatives de son esprit. La prison avait révélé sa partie animale, cruelle, froide et surtout indifférente à l'empathie que bon nombre d'humains possédés. Cependant, Azkaban avait aussi fait émerger d'autres sentiments et perspective de lui-même. Il ressentait un manque. Le manque d'une personne et peut-être de la compagnie en général. C'était un solitaire dans l'âme, mais en tant que loup, il avait aussi besoin d'une meute et donc de contact. Et ce n'était pas l'endroit où l'on pouvait justement avoir beaucoup de fréquentations.
C'est peut-être d'ailleurs pour ça qu'il ne disait plus rien, même si avoir Octave en colocataire se rapprochait plus du masochisme avec un ratio de douleur plus élevé.

En attendant, ils étaient là, dans ce même bateau sur une mer agitée, essayant d'oublier le mal de mer qui pouvait les ronger d'un moment à l'autre, essayant juste de s'accrocher au mat le temps que l'orage passe. Et en parlant d'orage, qu'est-ce que le loup ne donnerait pas pour s'attarder sous la pluie, sentir le vent et l'herbe et redevenir le fier alpha qu'il était. Autre que cette chose dépourvue de vie qu'il devenait, enfermée ici comme un animal de zoo à essayer de faire copain copain avec le seul humain assez lucide ici pour ne pas se pisser dessus.
Et c'est de cette manière qu'il en était là, à accepter de soigner ce même personnage aussi mystérieux qu'invivable.

« Ma maman m’a dit de ne pas m’approcher des monsieur poilus que je ne connais pas. »

Le loup le regardait avec un air un peu blasé, soupirant légèrement. On pouvait clairement lire un "sérieusement ?" dans ses yeux alors que le brun le scrutait avec cet air caustique qui ne le quittait presque jamais.

« J’arrive mon chou, je me traîne, je rampe. »

Fenrir tournait alors le regard ailleurs, soupirant pour de bon cette fois. Le brun l'exaspérait à un stade hautement avancé, ce dernier frôlant le danger avec lui comme personne auparavant n'avait osé le faire, même si le canin savait pertinemment que le fait qu'il soit attaché et en perpétuelle menace aidait beaucoup cette prise de risque.
Alors que Fenrir regardait ailleurs, un bruit d'objet fendant l'air le réveillait de ses pensées, attrapant la flasque quasiment au dernier moment. Il la posait au sol, regardant de nouveaux Octave se débattre avec sa laine qui venait de tomber misérablement entre eux deux. La situation aurait vraiment pu être comique dans d'autre circonstance alors qu'ils fixaient lamentablement le bout de tissus écrasé au sol comme si lui-même n'en pouvait plus de cette vie.
Finalement, tous arrivèrent à bon port, Octave se déshabillant pour pouvoir faire son pansement de fortune. Le loup penchait un peu la tête à gauche, observant le brun qui se débattait avec son t-shirt. Il ne l'avait pas loupé et beaucoup d'odeur différente remplissait les narines du loup alors qu'il observait la morphologie d'octave. Les loups peuvent sentir quand un autre lupus vient d'un autre pays, d'un autre territoire rien qu'à l'odeur de ses poils. Là, c'était exactement pareil et Fenrir sentait que le brun avait voyagé avant de finir ici. D'un mouvement de tête, il suivait ses déplacements, attendant qu'il se nettoie un peu avant de refermer dans son dos le morceau de tissu à présent humide, histoire de protéger au maximum les blessures ouvertes. À vrai dire, il avait parfois aidé à soigner quelques lésions de son unique protégé, mais c'était la toute première fois qu'il le faisait sur quelqu'un d'autre. Ça lui paraissait étrange, voir même surnaturel.

« Si tu as faim, mange, je vais vomir. »

Le loup regardait successivement Octave qui finissait au sol, sûrement par épuisement, et la nourriture. L'instinct de préservation et son estomac furent alors les maîtres mots et il finit par attraper le bol pour dévorer le contenu, qu'importe ce qu'il pouvait y avoir dedans.
Octave ouvrit de nouveau la bouche, mais Fenrir était trop occupé à avaler la faible pitance du récipient pour réellement répondre et faire attention à ces paroles.

« Ils vont revenir si je continue… Est-ce que tu as déjà épargné quelqu’un comme moi ? Ou des circonstances exceptionnelles valent des actions exceptionnelles, et je dois me sentir privilégié ? C'est à cause des gardes ? Je comprendrai sans me moquer, je t'assure... Non seulement, tu ne me tues pas, mais en plus, tu me soignes… Avec tes grosses paluches. C’est bien, les grosses paluches, surtout pour étouffer les gens. »

Il ne répondait pas directement, prenant le temps de terminer en léchant les bords pour ne pas perdre une seule miette de l'aliment qui avait trainé là-dedans.

« Ils vont revenir oui. C'est ce qu'ils font toujours habituellement. Et je ne pense pas pouvoir te sauver la mise à chaque fois. Mais il fait nuit alors, tu as le temps avant qu'il ne veuille perdre quelques minutes de leurs précieuses vies pour venir ici. Et non, ne te sens pas trop privilégié. Si tu es en vie, c'est juste grâce à une suite d'événement marquant. Les gardes aident également, je ne vais pas te le cacher. Mais tu peux te vanter d'être le premier que je ne massacre pas... C'est rare quand mes pattes soignent et non ne tuent... Très rare... »

Ces pattes en avaient tué des gens, mutilées, étrangler, lacérer. Mais soigner, quasiment jamais. Avant oui, quand il était un gamin normal à Poudlard, mais plus à présent.

« Tu as voyagé n'est-ce pas ? Dit-il en récurant d'une griffe un côté du bol. Tu portes l'odeur des pays lointains... Quel est ton job en fin de compte ? Tu n'as pas le profil du taulard. »

Reposant le bol un peu plus loin, il regardait alors le garçon, toujours allongé. Cette situation était tellement surréaliste.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyJeu 29 Juin 2017 - 21:05

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Fenrir Greyback
Fenrir Greyback
MANGEMORT & LOUP-GAROU
    MANGEMORT & LOUP-GAROU
AVATAR : Dave Legeno
MESSAGES : 81
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: ?
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 1945, inconnu
SANG: mêlé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptySam 1 Juil 2017 - 13:22

Le brun le regardait comme s’il n'accordait aucun crédit au don du loup. Son flair s'était développé au fil de ces années ici et c'était d'ailleurs la seule distraction qu'il avait : sentir les autres pour apprendre à les connaitre un minimum, surtout quand ces derniers n'étaient plus que des légumes dans des enveloppes humaines. Cette prison devenait un véritable potager grâce aux détraqueurs.
L'odeur était le dernier indice humain que les gens avaient en ces lieux, révélant leurs passés et leurs actes, leurs histoires et leurs vécus. Bien sûr, le loup ne pouvait pas se vanter de lire en eux comme on pourrait lire un annuaire, mais il pouvait en apprendre assez pour se faire une idée de la personnalité des détenus qu'il avait vu passer ici.
Malheureusement, chaque don à son côté négatif et le pauvre canin aurait préféré oublier certains fluides corporels.

« Tu en as vu beaucoup des taulards pour me dire ça ? Ou c’est juste parce que je suis jeune, bien portant et pas aussi renfrogné ni tatoué que les autres ? Ça peut s’arranger. »

Il semblait presque vexé par sa remarque faisant sourire le loup intérieurement. Il est vrai que niveau caractère,il n'était pas dans le nombre majoritaire contrairement à l’âge ou malheureusement beaucoup d'autres jeunes pouvaient se retrouver ici. Pour les tatouages, Fenrir éviterait de se prononcer.

« J’imagine que le profil du taulard s’acquiert justement en taule. On sait bien que certains banquiers ont leur place en prison sans en avoir le profil, non ? Parce que à ce stade, t’as ta place dans une forêt. »

Un soupire s'échappait alors des lèvres du loup. Il vivait en nomade depuis tellement longtemps qu'il en avait presque oublié que les banquiers existaient. L'habit de fait pas le moine, certes, mais qu'en était-il pour les visages ?

« J'imagine oui. »

Étrangement, une envie de cigarette le prenait. Comme si l'odeur lui était arrivée dans le nez d'un seul coup. Il savait qui fumait dans son entourage et rien que cette odeur placebo le ramenait des années en arrière, ayant une absence ténu durant un moment alors qu'il fixait le mur avec un regard statique.

« Si je devais écouter tous ceux qui me disent que je n’ai pas ma place quelque part, la seule option qu’il me resterait serait le suicide. Et encore, je suis sûr que même de l’autre côté on trouverait le moyen de me dire que je me suis trompé de porte. »

Fenrir sortait de sa transe alors en regardant le jeune qui continuait de s'entretenir avec lui-même. Il avait déjà entendu également ce genre de remarque en tant que loup-garou, humain hybride, monstre. Combien de fois des gens lui avaient dit "écoutes, les gens ne sont pas à l'aise quand tu es à côté d'eux. On ne pense pas que ta place soit réellement ici" ou encore "Tu sais, peut-être qu'il existe des structures pour les gens comme toi". Les gens comme toi. Des structures. Comme s’il était malade et que c'était contagieux rien que par un regard. Fenrir n'était pas né avec l'envie de massacre.

« A la base, je suis psy. Mais mes voyages n’ont aucun rapport avec ma formation. J’étais aux Etats-Unis il y a de ça un an. Puis Israël. J’ai satellite autour pendant un temps. Jordanie, Iraq, Syrie. Puis finalement Iran, Afghanistan, Turkménistan. Il y a un mois, je suis passé par le Kazakhstan pour rejoindre la Russie. J’ai fait l’armée. Mais au final mon métier, c’est la gestion du patrimoine familial. Et toi, t’as fait des études ? Des boulots ? Ou ton but a toujours été la suprématie des lycanthropes et la collaboration avec le Seigneur des Ténèbres ? »

Un psy. C'était presque comique d'entendre ça après ces introspections. Le jeune avait voyagé. Il avait un véritable vécu, bien plus que le loup. Il devait en avoir des choses à raconter, des anecdotes, des histoires de massacres ou de paix. Des choses sur ces gens qui tuent au nom de la paix et d'autres qui créer la paix dans une ambiance de guerre. Fenrir avait toujours vécu un véritable pugilat, que ce soit intérieur ou contre les autres. Il s'était toujours battu contre ce qu'il était et comment les gens le voyaient jusqu'à abandonner et finir par laisser sa part d'ombre le consumait. Il était un obscurus amélioré en fin de compte.

- Comme tout le monde, je suis allé à Poudlard avant qu'on ne me dise que ma place était ailleurs.

Fenrir regardait alors le brun presque ravi d'avoir quelque chose en commun avec ce dernier.

- Je n'ai jamais voulu suivre On Sait Qui. C'est lui qui est venu me chercher. Je n'ai fait que profiter de l'offre. Je m'en fous de ces principes et ces idéaux. Il me paye et c'est tout ce qui m'importe. Je ne suis pas aveuglément quelqu'un qui nous déteste. Je profite de lui et il profite de moi. C'est de bonne guerre. Mais toute cette histoire de sang pur ou sang de bourbe me passe au-dessus de la tête. Le sang reste le même au goût, qu'importent tes origines.

En disant ça, il fixait le sol, glissant une griffe sur une ligne invisible en faisant voler la poussière qui se trouver sur sa trajectoire. Il était perdu dans ses pensées de nouveau avant de relever le regard vers le brun quand ce dernier fit un bruit de gorge.

« Bon, t’as fini de bouffer, alors viens presser tes pelles. Le t-shirt n’est qu’une maigre consolation. Comme ça on pourra voir si t'arrives à soigner quelqu'un, ou si ta vile nature te fera tomber dans d'atroces convulsions dès que t'essayeras de m'aider. »

Ma vile nature... Ma vile nature n'avait jamais dérapé dans ces moments-là...

*La forêt était paisible avant qu'une horde n'arrive, martelant le sol de leurs chaussures de sécurité, créant alors un raffut grotesque. Le loup était un peu à l'écart, surveillant les autres pendant que ces derniers attaqués à coup de sortilège les 5 sorciers qui essayaient de s'échapper. C'était ça son rôle, surveiller puis couper la route d'un seul coup aux fugitifs qui ne s'attendaient pas à le voir débarquer. Ils chassaient toujours en meute et avec des règles bien strictes, tellement que s'il en manquait un, tout le plan pouvait être chamboulé.

- Fenrir ! Un de nous est touché !

Dis un de ses subordonnés en montrant du doigt l'endroit ou l'accident s'était déroulé. Et m*rde. Il détestait quand ce genre de chose arrivait, ils n'avaient pas le temps d'aller chercher un médicomage ou on ne sait quels autres médecins.

- Poursuivez-les, je vais voir ! Je les veux vivants et qu'il n'en manque pas un sinon vous aurez clairement affaire à moi bande d'incapable !

Le loup changeait alors de trajectoire, se demandant qui était le crétin qui n'avait pas réussi à esquiver. Son coeur loupait alors un battement lorsqu'il vit qui s’était.

- Bordel. Hé... Tu es touché où ?

Sa voix avait étrangement changé de ton à la vue du jeune, étendu en face de lui. Le raffleur lui montrait alors l'endroit en grimaçant de douleur, à moitié couché sur une souche d'arbre. Le canin écarta le vêtement pour étudier la blessure avant de retirer son manteau et arracher un bout de tissu assez grand pour pouvoir faire un bandage.

- C'est... vilain ?

Fenrir rigolait un peu. Il avait toujours les mots qui lui rappelaient son jeune âge comparé à lui. Il fit un non de la tête pour le rassurer. Lui, le seul qui pouvait le rendre calme et presque serein malgré les situations.

-  Ça guérira vite. Tu guéris toujours vite... Ne t'inquiète pas, on va soigner ça... Fais-moi confiance.

Fenrir le redressait un peu en ignorant comme il pouvait ses gémissements de douleur avant de passer le tissu autour de sa taille pour le fermer derrière avec douceur, tout en lui parlant pour qu'il oublie un peu son mal.
Il l'aidait alors à se relever, vomissant alors des paroles sur celui qui avait osé blesser un des siens. Du moins lui, surtout, les autres pouvaient se démerder tout seuls finalement.

- Retour au camp pour toi, ce sera plus simple pour soigner tout ça. Et je t'oblige à te reposer ensuite. C'est un ordre louveteau.

Le jeune lui souriait. Le seul pour qui les ordres n'en étaient jamais vraiment...*


Fenrir se réveillait alors de ses songes, regardant Octave après ça.

- Oui. Tu voulais quoi déjà ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Octave Holbrey
PERSONNEL DE POUDLARDBibliothécaireModo tentaculaire
    PERSONNEL DE POUDLARD
    Bibliothécaire
    Modo tentaculaire
AVATAR : James McAvoy
MESSAGES : 666
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE:
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: inconnu
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] EmptyDim 2 Juil 2017 - 18:54

/


Dernière édition par Octave Holbrey le Dim 30 Déc 2018 - 21:46, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Lumos-4fcd1e6
[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty
MessageSujet: Re: [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] [Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey] Empty

Revenir en haut Aller en bas

[Février 1987] Collocation forcée [Octave Holbrey]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» [Oct.] Une rencontre forcée ? [Pv Cad]» Octavius Holbrey» [26 Septembre 1997] - 4.5 sur l'échelle Holbrey.» [27 septembre 97] Réponse pour Holbrey» Scénario d'Octave [1/1]
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HORS JEU :: La pensine :: Avant sept.1995-