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[Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther]

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Hermione Granger
Hermione Granger
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[Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 19/09/1979 - Londres - Angleterre
SANG: né(e) de moldus
[Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] Empty
MessageSujet: [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] EmptyJeu 31 Aoû 2017 - 20:15

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... [UTHER]
Deux semaines avant la finale de la 426e coupe du monde de Quidditch...

Des flammes d'une teinte verte émeraude s'étaient élevées de la cheminée, refoulant allègrement le brasier d'un feu qui sembla craquer et se raviver. Le vacarme avait attiré les individus présents dans la salle-à-manger, à proximité d'une minuscule cuisine. De l'âtre était apparu une petite femme dodue vêtue d'une robe de sorcière élimée et une adolescente plus grande et plus mince, aux cheveux châtains foncés et ébouriffés. La veille, Hermione avait reçue la visite impromptue d'un minuscule hibou sur excité, prénommé Coq, pour Coquecigrue. La missive, rédigée par Ron (il allait neiger !), l'avait averti que Monsieur Weasley  avait réussi à obtenir des billets très rares et donc très prisés pour la finale de la 426e coupe du monde de quidditch ; un événement à ne pas manquer si l'on considérait que cela faisait pas moins de trente ans que l'Angleterre n'avait pas obtenue l'organisation de ces jeux. Le parchemin ne lui avait demandé qu'une réponse brève. La lionne lui avait répondu après avoir consultée ses parents. Monica et Wendell, qui s'étaient engagés à respecter le code international du secret magique, avaient prévus de l'accompagner sur le chemin de traverse pour ses achats de pré-rentrée. Or, il s'agissait du jour choisi par les Weasley pour la ramener au Terrier dans le but d'assister au match et de passer le reste des vacances dans cette magnifique campagne de Loutry-st-Chaspoule, dans le Devon.

Pour l'Anglaise, il s'agissait de ses premières vacances chez les Weasley. Très heureuse et honorée, elle avait convaincue ses parents d'acheter un petit quelque-chose afin de ne pas arriver les mains vides. Ginny était venue l'accueillir dans la salle-à-manger, suivi de Ron et de deux jeunes hommes aux cheveux roux qu'elle n'avait eue aucun mal à identifier puisque le premier se présenta comme étant Bill et l'autre Charlie Weasley, les deux aînés. Bill travaillait chez Gringotts, comme briseur de sortilèges tandis que Charlie était éleveur de dragons en Roumanie ; un métier très dangereux lorsque l'on connaissait leur agressivité et la difficulté de les dresser. Elle s'était souvenue que c'était grâce à lui si le dragon prénommé Norberta (Norbert par Hagrid) avait déniché un foyer. Seulement, l'ambiance au Terrier avait été assombrie, semblait-il, par l'attitude des jumeaux Fred et Georges et par une découverte faîtes par Molly dans leur chambre. Une boutique de farces et attrapes, quelle idée...

- "Bienvenue au Terrier, ma chérie. Tu es ici chez toi...", lui déclara Molly, avec bienveillance.
- "Merci beaucoup, Madame Weasley, je...", lui répondit-elle avant d'être interrompue par Ginny.
- "Je m'occupe de son installation, Maman...", ajouta la rouquine qui avait déjà chiper la valise de celle qui allait devenir sa meilleure-amie.
-" Salut Hermione, je... Euh... Bienvenue à la maison...", fit Ron, un peu penaud, les joues rosies.

Son meilleur-ami semblait un peu gêné et cela ne lui avait pas échappée. De quoi avait-il honte ? Qu'elle le voit en caleçon, qu'elle ne découvre sa chambre décorée à la gloire des Canons de Chudley, la pire équipe que le Quidditch Anglais n'ait jamais eue ou cela avait-il plutôt un rapport avec leur pauvreté ? Pourtant, d'après ce qu'elle avait pu voir, sa mère avait plutôt bon goût, l'intérieur ressemblait à un cottage ou à une vieille ferme transformée, avec ces meubles rustiques, ces casseroles en cuivre rutilantes, ce vieux divan et ces vieux fauteuils usés et cette grande table en bois. Non, Hermione trouvait cela charmant, merveilleux, surtout si elle s'en tenait à ces choses animées par la magie, s'occupant de faire la vaisselle, de tricoter ou de passer le balai.

- "C'est magnifique...", s'exclama t-elle avec ravissement.

Elle s'était arrêtée devant cette étrange horloge comportant plusieurs aiguilles, à l'effigie des membres de la famille. Ron avait rougi de plus belle tandis que le sourire de Ginny s'était élargi. La chambre du dernier étage était celle du rouquin, sous un plafond incliné épousant la forme du toit. Prudemment, elle s'était frayée un chemin entre deux des quatre lits qui y avaient été miraculeusement déposés. Hermione relâcha de son sac de transport son chat orange à demi fléreur qu'elle s'était offerte l'année dernière à la ménagerie magique. Son chat, d'une hauteur de vingt centimètres, avait reçu son nom à cause de ses pâtes arquées. Ron ne l'appréciait pas beaucoup, mais au moins se sentirait-il ici comme un coq en pâte.

-" Avez-vous eu des nouvelles de Harry ?", leur demanda t-elle, préoccupée. "Il arrive toujours demain, n'est-ce-pas ?"

Ron et Ginny s'étaient échangés un regard circonspect.

-"Maman lui a envoyé un courrier par la poste moldue. Il a répondu à Ron qu'il serait là, alors, papa, Ron, Fred et Georges, vont allés le chercher demain après midi.", répondit Ginny.

Le plus comique aurait été de lui montrer l'enveloppe recouverte de timbres...

Ginny l'avait conduite dans sa chambre afin d'y déposer ses affaires. Puis, elle avait été prise par une envie de lui montrer la maison de la cave au grenier, sans oublier les dépendances à l'extérieur.

-"N'allez pas trop loin mes chéris...", s'écria Molly depuis la cuisine, en voyant le trio franchir la porte à double battant menant vers l'arrière-cour. "Je vais avoir besoin de votre aide pour le dîner !"
-"Oui, Maman !", répondit Ginny d'une voix mielleuse.

Dehors, Hermione avait eu un aperçu de la campagne Anglaise, avec ces hautes herbes, son marais, son potager, leur basse-cour et leur vieil enclos à cochons. Au loin, elle pouvait distinguer la présence d'une grange, mais le plus impressionnant restait tout de même cette maison faîtes de brics et de brocs, tenant comme par magie.
A en juger par ses dimensions, la maison avait du faire l'objet de sortilèges d'extension indétectables autorisés par le Ministère. Mais autre chose semblait la préoccuper.

-"J'adore votre maison... Un endroit vraiment charmant...", fit-elle sous le charme. "Mais l'un de vous sait-il pourquoi la liste des fournitures de Poudlard exige l'achat d'une robe de soirée ? Il n'y a jamais rien eu qui ait justifié que l'on porte une tenue différente de nos uniformes...", fit Hermione, en fronçant les sourcils.
-"Bah... On a essayé de cuisiner Percy et les parents là-dessus, mais ils ne font que parler d'un truc très secret organisé par le Ministère et personne n'a rien voulu nous dire...", rétorqua Ron, en se massant la nuque.

Porter une robe de soirée, se coiffer et se maquiller ? La lionne envisageait le pire tandis que l'idée de perdre son temps à se faire belle et voir les autres se moquer d'elle ne la rassurait guère. Un événement organisé par le Ministère ? Mais qu'est-ce que cela pouvait-il bien être ? Le trio s'était alors déplacé, faisant le tour du domaine familial. Du haut de la colline de têtenfouine, l'adolescente avait eu une vue dégagée sur les environs, sur un terrain de quidditch improvisé et de nombreux pommiers. Ici, c'était-elle dit, les Weasley devaient apprécier leur isolement, à proximité d'un village semi-magique. Leurs enfants n'avaient pas du avoir beaucoup de monde à la maison pour s'amuser.

Plus tard, elle avait entendu Percy parler de la disparition de Bertha Jorkins à Monsieur Weasley. La Gazette n'avait fait que mentionner des accidents étranges, quelques disparitions ou décès, en tout cas rien d'alarmant pour un esprit non averti ; rien qui aurait laissé à penser que ce jardinier moldu qui semblait être mort naturellement à Little Hangleton, dans le Yorkshire, aurait pu avoir été assassiné par le biais d'un avada kedavra lancé par leur pire ennemi, la lie de la sorcellerie. Plus important, la lionne se demandait si Harry avait eu des nouvelles de Sirius. Sa robe de soirée ? Elle était allée avec ses parents chez un couturier moldu réputé. Hermione s'était choisie des escarpins, un petit collier et des boucles d'oreilles. Sa mère avait eu l'air ravie et émue ; elle, par contre, semblait avoir été angoissée et mal à l'aise à l'idée d'être ainsi au centre de l'attention, de s'afficher dans une tenue qui ne lui était pas habituelle et qui ne manquerait pas de lui donner le sentiment de mettre à nue une féminité insoupçonnée, qu'elle n'avait jamais extériorisée. Le lendemain, Harry était arrivé comme convenu en fin d'après midi. Il lui avait parlé, ainsi qu'à Ron, de Sirius, de sa cicatrice qui avait recommencé à lui faire mal. Sa meilleure-amie s'en était alarmée, elle avait chercher dans ses livres une éventuelle réponse à ce problème, tandis que Ron lui avait conseillé d'en parler à Dumbledore. Mais à l'approche de la finale de la coupe du monde, ces choses là avaient été vite oubliées.

Moins d'une semaine avant la finale de la 426e coupe du monde de Quidditch...

Il ne restait à présent que quelques jours. Molly était allée achêter les fournitures et les tenues de soirée de ses enfants et de Harry ; Hermione ayant déjà les siennes. Au passage, Hermione lui demanda une faveur : celle de l'accompagner dans deux jours chez Fleury & Bott, sur le chemin de traverse, afin de rendre visite à un essayiste de renom faisant la dédicace de son livre intitulé "Anneau de Nibelung : légende moldue, réalité de sorcier ?", par Uther Lowe. L'homme, elle le connaissait pour avoir lu ses publications, en particulier "l'art contre la haine", dont il avait partagé l'écriture avec plusieurs personnes, ou celui portant sur l'arche d'Alliance du peuple Hébreu et qui semblait avoir disparu soit lors de la destruction du temple de Salomon, soit en Afrique lors de son déplacement vers une autre cachette. L'écrivain semblait fasciner par ce qu'un moldu nommerait les sciences occultes, en particulier par la part de vérité pouvant exister dans les mythes et légendes. Ses choix et son écriture lui avaient laissé entrevoir certains traits de caractère, une forme de pensée. En tout cas, elle ne s'attendait pas à autre chose qu'à une dédicace. Hermione n'était peut être pas une adolescente comme les autres, il était difficile de ne pas la remarquer lorsqu'elle prenait la parole, mais elle n'en restait pas moins une élève comme les autres, une fidèle alliée du célèbre Harry Potter.

"L'anneau de Nibelungen" était le livre qu'elle comptait faire dédicacer avant la rentrée. L'époque où elle était tombée sous le charme du professeur Lockhart semblait bien éloignée de ce qu'elle ressentait à l'heure actuelle. Monsieur Lowe semblait avoir un penchant assez prononcé pour les objets magiques de grands pouvoirs, une nostalgie un peu étrange et un goût prononcé pour le risque qui détonnait par rapport à la maison à laquelle il avait appartenu en rejoignant Poudlard. Hermione avait une opinion, des questions, des connaissances étendues sur le sujet. L'objet lui-même n'allait pas manquer de susciter la polémique et l'intrigue chez une née-moldue ayant conscience de l'existence de la triade de Richard Wagner, de l'intérêt que lui avait porté un malade mental prénommé Adolf Hitler et son idéologie fasciste. Une chose était certaine : cet homme devait avoir des origines moldues ou il avait du, elle ne savait comment, dépasser le stade trop répandue - chez les sorciers - de l'intérêt ethnologique basée sur une bienveillance un peu étrange à l'égard de moldus dépeint à la manière de peuples premiers ou d'êtres inférieurs, pour ne pas dire des animaux. Tout le contraire d'un sorcier tel que Monsieur Weasley, par exemple, loin d'être un cas isolé.

Ses trois cents vingt pour cent de bonnes réponses à l'examen de l'étude des moldus et ses lectures n'avaient fait que conforter un fait établi qui consistait à souligner l'incroyable méconnaissance des sorciers envers les moldus, l'influence de leurs préjugés, l'absence de compréhension et de considération de ces pseudo scientifiques qui auraient fait reculer l'éthique et la connaissance moldue un à deux siècles en arrière. Le monde magique était corrompu, il vivait dans une autre époque, bloquée par un conservatisme imposée par certaines familles de sang-purs trop intéressées par leurs privilèges pour ne pas avoir tentées d'influencer le pouvoir, d'inciter des manifestations, des émeutes et des actes racistes, dans leurs propres intérêts, afin d'inciter la haine et la suspicion entre les communautés et pour avoir nourri la décadence. Les moldus étaient passés par là. Ils tentaient tant bien que mal d'empêcher que de actes abominables ne se reproduisent. Mais évoluer suscitait encore la peur et cela demandait du temps, comme toujours.

Ce jour là le temps était plutôt ensoleillé. Il y avait du monde. Molly et Hermione étaient entrés dans le Chaudron baveur. Ils avaient salués Tom, le gérant, sans s'arrêter, jusqu'au mur dans l'arrière-cour. Une fois sur le chemin de traverse, il se rendirent jusqu'à chez Fleury & Bott. Un homme, qu'elle avait reconnu comme étant Uther Lowe, se tenait à une table près de l'entrée et du comptoir, là où Lockhart parmi d'autres, étaient venus faire la promotion de leurs ouvrages.Ici, il n'y avait pas grand monde face à lui ni aucun reporter. Il y avait des piles de bouquins partout, empilés ou tenant en place par le biais de la magie. Hermione avait pris son courage à deux mains et s'étaient avancées après s'être raclée la gorge. Se tenant les mains avec un peu d'appréhension et beaucoup de délicatesse, elle s'était emparée de son exemplaire du livre de Monsieur Lowe qu'elle lui présenta avec un sourire timide.

-"Bonjour Monsieur... Pour Hermione Granger, s'il vous plaît...", lui dit-elle dans un premier temps, en lui tendant son livre. "Permettez-moi de vous dire que j'ai été très intriguée par vos prises de position, notamment dans "l'art contre la haine". En fait, vos écrits tranchent avec ces pseudo spécialistes qui écrivent à propos des moldus en totale méconnaissance de leur sujet et je tenais à vous féliciter pour votre ouverture d'esprit et votre absence de jugement qui sont là quelques-unes des règles d'or d'une étude impartiale. Sinon... Euh... Hum... Je me suis dit que, peut être, vous aussi, vous partagiez des origines moldues, même si je ne suis pas très favorable à ce genre de dénomination..."

Vous l'aurez compris, Hermione n'avait pas fait que le féliciter. Elle s'était risquée, peut être avec une attitude un peu maladroite ou mal à l'aise, à formuler une remarque qu'elle pensait pertinente, ne serais-ce que pour vérifier l'une de ses théories. La réponse, elle, ne ferait qu'augmenter sa curiosité et son désir d'apprendre. La Gryffondor n'avait pas oublié certaines attitudes,bien qu'elle ignorait encore le traitement qui serait infligé à un créature intelligente pourtant réduite en esclavage et victime des pires maux... [/color]
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MessageSujet: Re: [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] EmptyMer 6 Sep 2017 - 14:40

Assis derrière un large bureau de chêne vernis jouxtant le comptoir de Fleury & Bott, Uther échangeait quelques paroles avec l’un de ses lecteurs, venu pour la présentation de son dernier ouvrage. L’homme d’une soixantaine d’année, les cheveux grisonnants tombant en désordre sur ses épaules voutées, débordait d’une énergie et d’un enthousiasme qui ne pouvait que ravir le jeune écrivain. Mais alors que son lecteur se perdait en théories et en élucubrations diverses, l’esprit d’Uther se dispersait dans les méandres de ses projets immédiats.

L’anneau du Nibelung, son cinquième essai, était sorti seulement deux mois auparavant, et bien que l’ouvrage ne pourrait jamais prétendre à la place de best-seller, les ventes étaient régulières et assez encourageantes. Entre ses livres, ses chroniques et ses recherches, il ne lui restait guère de temps (ni de moyens) pour mener à bien ses explorations. Or, la sortie d’un nouvel ouvrage lui assurait un petit bonus financier non négligeable qu’il pouvait investir dans une expédition, expédition lui rapportant généralement quantité de nouvelles informations et de données supplémentaires, données et informations lui offrant la substance d’un nouvel essai, dans le meilleur des cas. De cette manière, il s’était toujours arrangé pour faire coïncider ses plus gros projets avec la sortie de ses livres. Et cette sortie-ci ne dérogeait en rien à la règle : dans quelques mois, il serait à Brocéliande pour rechercher l’un des artefacts les plus importants qui soient.

Pour le plus commun des hommes, le médaillon des âges était un simple croisement entre un retourneur de temps et une pensine, capable de faire voyager l’esprit de son possesseur dans le passé, traversant les souvenirs d’un lieu plutôt que ceux d’un homme. Entre de mauvaises mains, ce médaillon serait un outil d’espionnage d’une redoutable efficacité. Mais pour Uther, il était le fantasme absolu de chaque archéologue, de chaque historien. La simple pensée de pouvoir assister à des événements immémoriaux plutôt que de se les voir relatés dans un parchemin rongé aux mites dont la bonne foi ne pourrait être assurée lui donnait des vertiges. La recherche s’arrêterait au profit de la connaissance. Une connaissance totale et infinie ! Il lui suffirait de se rendre sur les ruines de Camelot pour explorer le temps et découvrir le dernier possesseur d’Excalibur. Il serait en mesure de suivre la procession de l’Arche d’Alliance, de vérifier ses théories, et de découvrir sa dernière demeure et les défenses érigées par ses gardiens sans courir le moindre risque. A dire vrais, l’artefact, s’il le trouvait, lui assurerais la plus grande source de savoir que le monde ait jamais connu.

Ses pensées s’interrompirent alors qu’une jeune fille aux cheveux en broussaille se présentait devant son bureau, un sourire nerveux sur le visage, tenant entre ses mains un exemplaire de son livre. Elle lui adressa un timide « Bonjour Monsieur… » en lui tendant l’ouvrage. Il lui rendit son sourire et pris le volume qu’il ouvrit à la page de la préface et trempa sa plume dans l’encre, attendant le nom de sa lectrice pour y apposer sa dédicace.

Il était toujours enjoué de compter de jeunes sorciers parmi ses lecteurs. Il savait, par expérience personnelle, que c’était lors de l’apprentissage de la vie que l’on pouvait définir sa vision du monde et son approche intellectuelle. Ses écrits ayant pour but de changer la perception des sorciers à leur environnement culturel, ils étaient d’autant plus efficaces que le lecteur était jeune. Malheureusement, la plupart des acquéreurs de ses essais étaient d’âge mure, aussi était-il particulièrement heureux de voir une jeune sorcière détentrice de son œuvre.

- ... Pour Hermione Granger, s'il vous plaît...

Uther s’apprêta à écrire, mais un curieux sentiment s’était emparé de lui et il leva brièvement les yeux vers son vis-à-vis. Etrangement, même s’il ne connaissait ni de Merlin ni de Morgane cette jeune fille, ce nom lui était familier. Il retrouvait ainsi une sensation connue. Celle d’avoir la certitude d’être tout près d’une vérité sans avoir la moindre idée de sa nature, ni du cheminement à faire dans sa réflexion pour mettre le doigt dessus. Il adorait ce sentiment autant qu’il l’irritait. C’est-à-dire, dans des proportions titanesques. Alors qu’il hésitait encore à la tournure à donner à sa dédicace, la prénommée Hermione reprit la parole et lança dans un souffle :

- Permettez-moi de vous dire que j'ai été très intriguée par vos prises de position, notamment dans "l'art contre la haine". En fait, vos écrits tranchent avec ces pseudos spécialistes qui écrivent à propos des moldus en totale méconnaissance de leur sujet et je tenais à vous féliciter pour votre ouverture d'esprit et votre absence de jugement qui sont là quelques-unes des règles d'or d'une étude impartiale. Sinon... Euh... Hum... Je me suis dit que, peut-être, vous aussi, vous partagiez des origines moldues, même si je ne suis pas très favorable à ce genre de dénomination...

Le déclic se fit. Il avait lu ce nom à deux reprises. La plus récente en date était une lettre de son ancien professeur d’Arithmancie, avec qui il entretenait une correspondance assidue, et qui lui avait fait part de son ébahissement au sujet d’une certaine Miss Granger, qu’elle considérait comme « la plus brillante élève qu’elle ait compté dans sa classe » depuis que lui-même avait quitté Poudlard. L’autre occasion où il avait lu le nom de son interlocutrice avait eu lieu deux ans plus tôt dans l’une des lettres que lui avait envoyé Septima Vector, lui relatant les évènements qui avaient eu lieu dans les cachots de Poudlard, confrontant trois élèves de première année qui avaient passé avec brio les défenses dressées par les professeurs de l’école.

Cette fois, Uther releva la tête et posa sa plume. Joignant les mains devant lui, il observa longuement la jeune sorcière et ignora sa question dans un premier temps.

- Seriez-vous par hasard Miss Granger de Gryffondor, qui a résolu l’énigme des potions du professeur Rogue il y a deux ans de cela ?

Uther eut un sourire franc. A vrais dire, il était à peu près certain qu’il s’agissait bel et bien de cette Hermione ci.

- Je dois vous avouer avoir été sincèrement impressionné par cet exploit. Rares sont les sorciers – en réalité, rares sont les êtres humains – à détenir cette logique exceptionnelle qui sied aux briseurs d’énigmes à seulement onze ans.

Cette jeune sorcière l’intriguait au plus haut point. Cette intelligence stupéfiante dont elle faisait preuve le laissait pantois, et, en grand appréciateur des exercices intellectuels, il ne put résister à un petit défi.

- Miss Granger, je serais très heureux de répondre à toutes vos questions. Mais avant cela, j’aimerais que vous répondiez à la mienne.

En souriant de toutes ses dents, il fixa les yeux d’Hermione Granger et récita :

Un fleuve qui, lorsqu’il s’écoule, ne ralentit ni n’accélère,

Dont nulle source n’est connue, qui ne débouche sur aucune mer.

Tous en connaissent l’amont, nul ne vient de l’aval

Qu’on ne peut entrevoir que par suppositions.

Que sont alors ces eaux que nulle digue ne retient,

Que nul verre ne contiens si on ne les changes en sable ?
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MessageSujet: Re: [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] [Fin août 1994] "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités..." [PV Uther] EmptySam 9 Sep 2017 - 15:12

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités... [UTHER]
Des sorciers et des sorcières de toutes origines et confessions religieuses se pressaient entre les différents rayonnages et escaliers à la recherche d'un récit, d'une autobiographie, de manuels scolaires, de guides pratiques, de livres d'histoire, sérieux, étranges ou farfelus. Le libraire prenait grand soin des objets qu'il plaçait à la vente. Hermione aimait beaucoup cet endroit, un lieu qui contenait une partie du savoir de la sorcellerie à travers laquelle elle avait pu se forger une opinion objective à propos du monde magique. Elle en avait appris plus sur le conseil des sorciers - l'ancêtre du Magenmagot - sur les lois magiques, sur la magie et ses principales figures historiques. La lionne avait noté une propension chez les sorciers à éprouver de la nostalgie à propos de la glorieuse et romantique époque de Merlin, parce que comme chez les moldus, pensait-elle, eux aussi appréciaient ces héros et ces histoires ayant plus ou moins un fond de vérité et qui inspiraient chez eux le meilleur d'eux-mêmes, un modèle à suivre, de l'espoir, de l'honneur ou des raisons de faire preuve de courage et d'abnégation, bien que la réalité était souvent plus froide et plus complexe qu'il n'y paraissait.

Pour se construire, une société dîtes civilisée avait besoin d'utopie, de ces grandes épopées qui unifiaient une nation derrière une Histoire, des traditions, des us et coutumes et une culture commune. Hélas, après des siècles passés en autarcie, dans une sécurité relative, les sorciers n'avaient pas beaucoup connus de progrès ; un blocage qui était venu de certaines familles dîtes de sang-purs, très conservatrices, surtout à l'égard de leurs privilèges. Alors, bien-sûr, afin de les maintenir il s'était avéré nécessaire de diviser pour mieux régner, d'attiser les conflits inter espèces, dans le but d'empêcher toute idée progressiste, toute initiative et malheureusement cela s'était ressenti à tous les niveaux, jusqu'à ce Ministère corrompu et hypocrite - reflet d'une société sur le déclin qui avait produit sa propre misère et ses propres monstres, mais qui était aussi en mesure de produire ses humanistes. Parce que Hermione était de celles qui pensaient qu'en luttant contre la misère, avec une meilleure éducation et des lois plus justes, la société magique pouvait connaître une renaissance, un nouvel âge d'or remplit d'optimisme, de nouvelles idées et de progrès.

Bien-sûr, elle commençait à réaliser que toutes les vérités n'étaient pas détenues par les livres ou les journaux. Il ne s'agissait que d'un outil, d'une somme de connaissances dont la substance pouvait être dénaturée par les préjugés, le manque d'intelligence ou la malhonnêteté. Oui, Hermione n'avait pas oublié Gilderoy Lockhart et les apparences. Il y avait eu le faux professeur Maugrey, le piège tendu à Harry par le professeur Lupin dans la cabane hurlante en présence de Sirius Black et cette histoire avec ce retourneur de temps confié dans le plus grand secret afin de lui donner matière à se remettre en question. La Gryffondor ne s'était plus contentée d'apprendre et de restituer une connaissance sans avoir d'esprit critique, une distance raisonnable que l'on trouvait très rarement affûtée chez une pré-adolescente et sans manifester un sens de la logique qui aurait pu faire d'elle une digne représentante de Serdaigle. En fait, la lecture des ouvrages de Monsieur Lowe avait suscité des questions, pas uniquement sur le fond, mais aussi à propos de l'écrivain dans ce qui ressemblait plus ou moins à une quête insensée de la connaissance et du pouvoir.  

Etait-il donc né de parents moldus ou était-il de sang mêlé ? Avait-elle réussi à comprendre cette force intérieure qui semblait inspirer cet homme dans sa quête romantique et nostalgique ? Mais et la sagesse ? Non, Hermione n'aimait pas parler aux gens de leurs origines, parce que cette manière de voir était celle de ses familles "régnantes". Il y avait un vieux relent raciste et xénophobe, un penchant à la discrimination, une manière de séparer les gens au lieu de les rassembler qu'elle n'appréciait pas, parce que le professeur Dumbledore leur avait conseillé de faire tout ce que les mangemorts détestaient afin de les combattre. La fontaine de la fraternité ? Il s'agissait d'une vaste hypocrisie, un modèle de société idéalisé bâti à la gloire des sorciers, au détriment des gobelins vaincus et réduits en semi esclavage, des centaures et des Êtres de l'eau parqués comme des animaux, à la manière des Indiens d'Amérique, sans oublier ces elfes de maison dont elle n'avait pas encore eu conscience de l'étendu de leur souffrance ni de leur présence au sein des cuisines de Poudlard. Oui, les sorciers vivaient dans un "monde meilleur" ou l'isolement, les divisions et la faible justice sociale n'aidaient pas à encourager la grandeur. Peut être étais-ce pour cela qu'ils suscitaient la méfiance.

Sang de bourbe, elle ? Hermione admettrait qu'il n'y avait pas de société parfaite, d'êtres supérieurs. Les moldus évoluaient sans cesse, toujours avec ce mal qui ne demandait qu'à les faire régresser, à les détruire. La lionne ne pensait pas que le mal provenait d'une origine ou uniquement de la part de créatures maléfiques et de criminels. Elle pensait que le bien et le mal étaient présents en chacun de nous, que ce qui comptait c'était ce que l'on montrait dans nos actes, jusqu'où on était prêt à aller pour défendre ce qui comptait le plus dans nos vies. Un mangemort était une sorte d'animal, de bête féroce, s'embarrassant peu des lois, de ce qui n'était pas convenable de faire dans une société dîtes civilisée, alors que l'un des rôles de celle-ci était de protéger la communauté, non d'agir contre elle. Il était difficile de s'entendre si l'on ne comprenait pas autrui, difficile de faire preuve de tolérance lorsque l'on manquait d'humilité. Et c'était en partie pourquoi "L'art contre la haine" avait retenu son attention. Mais plus que tout elle estimait que le code international du secret magique avait sa raison d'être, qu'il y avait plus de sorciers curieux et tolérants qu'on ne l'imaginait et qu'il fallait rester optimiste, parce qu'ils avaient aussi des raisons d'être fiers de leur culture et de leurs accomplissements.

Monsieur Lowe s'était apprêté à signer son énième copie des anneaux de Nibelungen lorsqu'il s'était arrêté net. Levant brièvement les yeux vers Hermione celle-ci lui adressa un sourire bienveillant. Il ne fallait pas juger un individu par son apparence ou par une attitude pouvant masquer bien des choses, y compris de plus noirs secrets. Mais cet homme n'avait rien d'un pseudo spécialiste. Au pire était-il comparable à Rowena et Héléna Serdaigle dans leur quête insensée du savoir. Leur maison à Poudlard avait beau être celle où la sagesse était censée être la plus présente, le problème avec la logique c'était que l'on pouvait partir d'un postulat faux pour arriver à une conclusion erronée, que la logique était le début de la sagesse, non sa finalité, que le travail pouvait nous faire passer à côté de ce qu'il y avait de plus important dans la vie et que la recherche d'un plus grand pouvoir - quel qu'en soit les motivations - impliquaient toujours de grandes responsabilités, la faculté de faire preuve de raison, de méfiance, parce qu'elle pensait que certains savoirs trop dangereux ne devaient pas être placés entre les mains de n'importe qui, parce que le pouvoir corrompait et que personne n'était assez sage pour utiliser ces connaissances avec discernement et qu'il fallait être fort pour y renoncer, comme avait fini par le faire Monsieur et Madame Flamel. Dès lors, lui avoir confié un retourneur de temps avait impliqué un test, une marque d'une confiance sans limite envers la fillette faisant la fierté du professeur Macgonagall.

- Seriez-vous par hasard Miss Granger de Gryffondor, qui a résolu l’énigme des potions du professeur Rogue il y a deux ans de cela ?

L'écrivain l'avait observé longuement, ce qui avait surpris Hermione qui roula des yeux sur les côtés, la bouche entre ouverte, comme si elle se sentait soudainement épiée ou analyser de la tête aux pieds. Le fait qu'il l'ait reconnue sans qu'elle ne sache pourquoi dans un premier temps avait fait naître une contrariété qui avait débouchée sur une pointe d'angoisse. Le monde magique avait beau être petit, Poudlard y compris, elle ne pensait pas avoir une quelconque réputation à l'école en dehors de celle de Miss je-sais-tout et de meilleure-amie du célèbre Harry Potter. N'ayant jamais recherchée la gloire ou la renommée, cela ne l'avait jamais dérangée d'agir dans l'ombre de son célèbre ami qu'elle avait sorti plus d'une fois du pétrin. Seulement, elle refusait de se mettre ainsi en avant. Elle s'était humectée les lèvres en soupirant, en triturant ses mains et en ajustant quelques mèches de cheveux. L'énigme des potions ? Oh... Oui.. Hum... Elle avait oublié, l'espace d'un instant, que toute l'école avait été mise au courant, sans en connaître les détails. Le professeur Quirrel avait disparu, Harry avait survécu, leur trio avait résolu les énigmes de la chambre protégeant l'accès à la pierre philosophale, mais en dehors de cela personne n'était venu les interviewer.

- Je dois vous avouer avoir été sincèrement impressionné par cet exploit. Rares sont les sorciers – en réalité, rares sont les êtres humains – à détenir cette logique exceptionnelle qui sied aux briseurs d’énigmes à seulement onze ans.

Cette fois, c'était elle qui l'observait avec les sourcils froncés jusqu'à ce que l'un d'eux ne se hausse lorsque Monsieur Lowe lui parla d'exploit, de logique exceptionnelle et de son grand intérêt. Silencieuse, Hermione s'était rapidement posée plusieurs questions : qu'était-elle censée lui répondre, quelles informations devaient-elles garder secrètes ? Que savait-il ? Malgré son malaise, le fait d'avoir été reconnue pour ses compétences lui avait fait plaisir. Cela ne lui arrivait pas aussi souvent. Les joues un peu rosies, l'attitude de la lionne semblait coincée entre la surprise, la perplexité et la prudence. Personne n'avait remarqué que c'était elle qui avait découvert l'existence du basilic, que c'était elle qui avait trouvé l'emplacement de la chambre des secrets avant d'être pétrifiée. Hélas, Lockhart avait fini à St-Mangouste, victime de son propre sort d'amnésie. Là encore, personne n'avait cité leurs actions et cela n'avait pas d'importance.

- Miss Granger, je serais très heureux de répondre à toutes vos questions. Mais avant cela, j’aimerais que vous répondiez à la mienne.

Un fleuve qui, lorsqu’il s’écoule, ne ralentit ni n’accélère,

Dont nulle source n’est connue, qui ne débouche sur aucune mer.

Tous en connaissent l’amont, nul ne vient de l’aval

Qu’on ne peut entrevoir que par suppositions.

Que sont alors ces eaux que nulle digue ne retient,

Que nul verre ne contiens si on ne les changes en sable ?


L'année dernière, personne n'avait su que le professeur Macgonagall, sur ordre du professeur Dumbledore, lui avait confié un retourneur de temps après lui en avoir expliquée son utilisation. C'était grâce à lui si elle avait pu assister aux cours de divination et d'arithmancie, qui se déroulaient à la même heure et étudier toutes les options. L'objet était délicat, il n'avait permis que de remonter d'une heure ou deux et cela lui avait demandé une précision d'horlogère et une conscience exacerbée de la mécanique temporelle et des écueils à éviter, alors que le Directeur ne lui avait donné aucune consigne, rien pour lui expliquer ce qu'elle était censée faire de cet objet précieux. Grâce à lui, ils avaient pu sauver Buck d'une exécution et Sirius d'un sort pire que la mort. Ce soir là, ils avaient sauvé deux innocents, dont le parrain de Harry. Personne n'en avait jamais rien su et ce fut à cette occasion qu'Hermione avait retenu certaines des leçons les plus importantes de sa vie : un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités, une justice pouvait être imparfaite, dénuée d'empathie et de raisons, se mettre au service d'une idéologie au lieu de défendre le droit et protéger la communauté toute entière, y compris les animaux. Toujours silencieuse, ses yeux avaient observé un point imaginaire sur la table. Perplexe et très concentrée, Hermione ne mit pas longtemps. Relevant les yeux pour les plonger avec certitude dans ceux de l'écrivain, elle eut un instant d'hésitation, en ouvrant la bouche, mais sans qu'aucun son n'en sorte. Et puis, en prenant une profonde inspiration, elle lui répondit :

- Le temps... La réponse c'est le temps..., dit-elle comme si sa vie en dépendait, avec sa peur de l'échec à l'esprit.

Un fleuve qui s'écoulait ne ralentissant pas et n'accélérant pas...
Sa source (origine) était inconnue;
On ignorait sa finalité;
On en connaissait les origines, mais personne ne vennait d'au-delà (du futur);
Un au-delà (un futur) que l'on ne pouvait qu'imaginer par suppositions;
On ne pouvait l'arrêter (mais on peut le modifier);
La dernière phrase lui avait fait penser à une clepsydre qui contenait les grains de sable avec lequel "X" s'écoulait... Êtiez-vous familier avec la relativité restreinte, la mécanique quantique, son phénomène de la dilatation temporelle et son paradoxe de symétrie ? Pensiez-vous que l'oeuvre intitulée "les montres molles" de Salvador Dali s'inspirait de ces théories ?

- En tout cas, le temps est une convention humaine. La dilatation temporelle et son paradoxe ont été étudiés dans le cadre de la relativité restreinte par Albert Einstein. Celui-ci a émis l'hypothèse vérifiée selon laquelle le temps ne s'écoulait pas à la même vitesse en fonction de nos déplacements et de la distance entre deux points. Intriguant, n'est-ce-pas ? C'est effectivement moi qui ait résolue l'énigme du professeur Rogue. J'ignorais que la rumeur était sortie de l'école, mais tout bien considérer... conclut-elle tandis qu'elle semblait réfléchir à haute voix et être parvenue à une conclusion. Un sourire un peu espiègle s'était alors dessiné sur ses lèvres, la faisant pouffer de rire...
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