AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez|

[Janvier '98 ] Sometimes

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Nolan Sherman
Nolan Sherman
Poufsouffle6ème annéePréfet & Poursuiveur
    Poufsouffle
    6ème année
    Préfet & Poursuiveur
AVATAR : K.J. Apa
MESSAGES : 362
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: N/A
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: mêlé
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes EmptyJeu 31 Oct 2019 - 6:00

Play me ►

Sometimes you got to burn to keep the storm away
Sometimes
Sometimes you got to just...

Nolan avait replié — plus approximativement que soigneusement — chacune des manches de sa chemise sur ses avant-bras de sorte à ne pas les couvrir de terreau, une fatalité à laquelle il semblait néanmoins ne jamais échapper en dépit des précautions. D’une énergie nerveuse et plutôt atypique, il s’affairait depuis un moment à trier les meilleures tiges d’un rosier qui n’avait hélas pas survécu aux vacances de Noël, déterminé qu’il était à en réchapper quelques boutures pour lesquelles plusieurs pots de grès attendaient déjà. Cet arbuste avait survécu aux flammes et aux étincelles de maints sortilèges, mais résisterait-il à ce que la négligence engage dans son sillage ? D’un œil, il guettait la porte de la Serre et malgré qu’une part de lui redoutait l’instant où elle s’ouvrirait toute grande, il ne pouvait qu’espérer que ses carreaux s’écartent enfin en offrant un passage à quelques rafales de vents bien fraîches, mais davantage encore à celle qu’il avait fait convoqué plus tôt dans la matinée. De temps à autre, il tirait le petit collier de pierre que Malia lui avait offert de sous son gilet pour en polir une surface de son gros pouce noircit, déjà pour le sentiment sécurisant que ce geste lui conférait, mais également pour vérifier si la jolie blonde ne lui avait pas écrit quelques mots, quelque chose qui puisse l’encourager à patienter davantage peut-être. La capitaine de l’équipe bleue et bronze, soucieuse de pouvoir lui venir en aide et surtout compréhensive de ses appréhensions, s’était proposé de signer l’invitation initiale, alors il eut été normal qu’elle l’avise advenant un désistement. Le petit pendentif protéiforme retrouva toutefois bien vite sa place attitré auprès de son palpitant, là ou le Poufsouffle gardait également ses sentiments les meilleurs pour Malia, dont il ne pouvait plus s’imaginer être séparé.



Si cette pensée là au moins lui tirait à tout coup un sourire, plusieurs semaines de préfecture avaient habillé le blaireau de quelques autres stigmates moins reluisants ; de sombres cernes récoltées lors de rondes tardives, quelques ecchymoses qui se décoloraient encore à la surface de son épiderme, puis une coupe de cheveux bien courte aux allures quasis militaires, un choix esthétique de lui avait imposé sa daronne pendant les vacances, découragée de voir sa crinière rousse faire compétition au vieux balais de paille de la cuisine. Autrement, une courte cicatrice se dessinait à sa tempe gauche, souvenir d’un mauvais coup de poing — qu’il n’avait pu prévenir à défaut de l’avoir probablement mérité — et qui s’était adjoint de la crosse d’une baguette de noisetier inflexible. Ce souvenir bien permanent servait donc de rappel quotidien à ce que sa scolarité lui avait jusque-là épargné ; des ennemis. Oh bien sûr, le jaune et noir avait eu son lot d’adversaires ou de détracteurs au fil des ans, qu’il s’agisse d’épreuves de Quidditch, de duels programmés ou encore de conséquences à son humour parfois — lire souvent — discutable. Le concept d’opposition n’était donc pas étranger à Nolan, seulement, son tempérament espiègle ne l’avait pas préparé à ce que l’adversité sait transformer en hostilité, si bien que l’empreinte la plus saillante du régime des Carrows s’inscrivait dans son caractère, là ou la lumière étouffait, cédant le pas à une apathie qu’il n’avait pas toujours la force de raisonner.

Par chance, il demeurait encore quelques âmes — tel que celle d’une certaine Finlandaise — pour lui rappeler que des considérations et des précautions s’imposaient à chaque souffle désormais, puis qu’il ne suffisait plus de simplement rebiffer les mauvais ordres, il fallait les anticiper ainsi que les neutraliser et pour ça, il leur fallait agir ensemble.

Tous ensemble.

Avisant de l’étoile toujours épinglé à son chandail, Nolan eut tout juste le temps d’attraper quelques branches d’aloès préalablement sectionnées qu’une bourrasque hivernale venait lui chatouiller les chevilles. Sans délester ses instruments, le regard noisette du jeune homme se détourna jusqu’à croiser celui, turquoise et pourtant bien impénétrable, d’une autre demoiselle.

Meredith.

Un silence aussi court que tendu s’en suivit, un espace temps volontairement accordé à la lionne qui se trouvait avec un nouvel environnement à apprivoiser. Rapidement toutefois, le blaireau annonça le subterfuge.

She’s not here. affirma t-il d’un ton déterminé, assuré que la référence à l’aiglonne responsable de sa présence en ces lieux serait évidente.

Essuyant enfin ses mains gluantes sur un bout de torchon qui traînait à sa table, le rouquin se tourna finalement entièrement vers son homologue Gryffondor, l’air d’avoir trop répété déjà la scène qui allait suivre.



C’est moi qui lui ai demandé de t’envoyer un mot parce qu’après l’épisode de la coutellerie… Son regard s’abaissa un instant au niveau du sol avant de retrouver le chemin de l’horizon, sans parvenir à dissimuler entièrement la honte qui l’avait inciter à le fuir en premier lieu.
J’aurais compris que tu préfères ne pas venir.


Il connaissait maintenant ses torts, mais il savait également que les lister ne suffirait point à les excuser.

Can we talk ? demanda t-il d’un ton ou quelques oscillations suppliantes s’étaient immiscés. Please ?

Welcome to your twenties ?:
Revenir en haut Aller en bas
Meredith Breckenridge
Meredith Breckenridge
GRYFFONDOR5ème annéePréfèteModo Cœur de Lion
    GRYFFONDOR
    5ème année
    Préfète
    Modo Cœur de Lion
AVATAR : Saoirse Ronan
MESSAGES : 955
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire.
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 15 mars 1982, à Plymouth.
SANG: mêlé
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: Re: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes EmptyVen 8 Nov 2019 - 15:32


Son regard dégringola le long des escaliers : elle était déjà fatiguée du chemin à parcourir. Sa matinée avait semblé ne jamais vouloir finir. Un janvier froid l’attendait dehors. Le bruit des couloirs était plus harassant que jamais, elle n’arrivait pas à l’ignorer. Pourtant quelque chose restait allumé dans ses yeux, la portant presque automatiquement hors de sa salle de classe, comme un bienveillant vent arrière. Elle s’adossa une seconde dans un renfoncement du couloir pour respirer un instant. Ses mains étaient plus ravagées que jamais, mais quelque part, cela ne lui posait aucun problème. Elle préférait cela au retour de sa dangereuse maigreur, et trouvait un certain réconfort dans les pics de douleur que son tic entraînait. Un moyen de vérifier sa sensibilité, de se rappeler qu’elle était bien vivante et opérationnelle. Des cicatrices en plus, voilà tout.

Plus les semaines passaient, plus la jeune femme sentait son esprit se raffermir à l’approche de ce qu’elle sentait arriver, quelque chose d’énorme. L’effervescence dans les couloirs ne trompait personne. La radio pirate de la résistance trouvait des antennes de réception absolument partout, bien que son écoute soit passible des pires châtiments au château. Elle-même ne se privait jamais d’une petite session d’espoir radiophonique dans la Salle sur Demande. Elle ne vivait plus que pour la cause. Rien d’autre ne lui donnait plus envie d’ouvrir les yeux le matin. La résistance était devenue pour elle l’unique moyen de protéger tout ce qu’elle aimait. Mais cela devenait de plus en plus difficile de faire bonne figure auprès des Carrow. Leurs exigences augmentaient en même temps que la situation du monde extérieur s’aggravait. Et la préfète semblait retomber dans un cycle infernal de gardes nocturnes interminables, de démonstrations de cruauté et d’obéissance aveugle.

Une impulsion la poussa loin du mur, et elle entreprit de dégringoler tous les escaliers un par un. Eux aussi avaient décidé de résister, et leurs déplacements étaient plus chaotiques que jamais. Aucun sortilège ne parvenait à les assagir, et il fallait parfois plusieurs longues minutes avant de pouvoir emprunter quelques marches. Dans un ballet désormais quotidien, elle fit quelques détours et entreprit de rejoindre le hall prestement. Sa destination était plutôt inhabituelle, surtout en cette période de l’année, mais rien ne laissait présager sur son visage qu’elle s’apprêtait une nouvelle fois à outrepasser les limites de sa condition. Rien de repréhensible dans son attitude, en réalité. Mais de sérieuses machinations dans la tête.

Meredith donna trois tours de cou à son écharpe et enfonça ses mains dans les poches de sa cape. Son souffle formait des volutes opaques alors même qu’elle n’était pas encore sortie. Le ciel était d’un gris clair très uni, sans nuances, sans soleil. Elle aimait sa simplicité, la diffusion de sa lumière sur le parc. Le château n’était réellement magnifique que sous ce plafond profondément écossais. Elle prit trois secondes pour se laisser écraser par l’entrée monumentale, par la tour d’astronomie, par l’horloge, puis se détourna et reprit sa route avec empressement.

Son rendez-vous du jour l’attendait aux serres – logique, considérant que des affaires communes les y occupaient déjà depuis quelques semaines. Malia avait eu le courage de lui manifester son soutien, et de lui faire suffisamment confiance pour la mêler à ses propres actions de résistance. Un projet intelligent, discret, utile. Et d’autant plus admirable que la petite suédoise serait déjà marquée à vie par les conséquences du régime, mais n’hésitait pas malgré tout à risquer plus encore. Ce projet était partagé par quelques autres jeunes gens de confiance, et portait déjà ses fruits. Les enjeux étaient considérables. Meredith n’avait jamais mis autant de cœur et d’application dans une potion que dans celles destinées à requinquer Lina, Ariane, et tous les autres Nuncaboucs en carence.

C’est dans cet esprit que la petite laissa glisser sa main le long de la rampe gelée, préférant sentir le froid lui mordre la paume que de se fouler une cheville en loupant une marche. Elle poussa la porte de la serre dont lui avait parlé son amie, et s’apprêtait à lancer un joyeux bonjour, quand son regard s’arrêta sur une silhouette bien moins fluette que celle attendue. Sa voix s’éteignit, elle ferma la bouche. Entendit à peine son nom résonner entre les allées.

« She’s not here, dit-il d’une voix ferme et incolore.

Nolan se tenait là, visiblement en contrôle et nullement surpris. Elle se permit de rester encore un peu immobile, sentant ses ongles en plein effort dans la chair de ses doigts, les mains toujours dans ses poches et le menton bien droit. Ses cheveux bouclés par l’humidité dégringolaient le long de ses épaules, par-dessus son écharpe, dans laquelle la moitié de son visage était encore dissimulé. Seuls ses yeux perçaient, et ils perçaient avec obstination.

« … j’aurais compris que tu préfères ne pas venir. »

Depuis leur joute verbale dans l’antre de Rowle, Meredith et Nolan n’avaient plus échangé un mot. Ils s’étaient soigneusement évités, que ce soit dans les serres, dans les couloirs, sur le terrain de Quidditch. Il avait été convenu que le secret du rôle de Meredith ne s’étendrait qu’à la Résistance reformée, et Malia en avait accepté les conditions : personne d’autre, pas même ses compagnons de Botanique clandestine, n’aurait accès aux informations de la Salle sur Demande. Un pacte magique avait été scellé, dans l’inspiration du maléfice d’Hermione quelques années auparavant. Alors même si Meredith savait pertinemment que le Poufsouffle combattait à ses côtés, lui-même restait dans l’ignorance. Sa présence ici alluma de fait une étincelle d’alerte dans sa poitrine. Elle n’osait rien dire, de peur de dévoiler, de confirmer quoi que ce soit. Le maléfice s’étendait également à elle.

Nolan portait son badge de préfet et ses cheveux courts. Il semblait plongé dans diverses tâches de jardinage que la jeune femme ne reconnut que trop bien. C’était l’époque des rempotages, la température et le taux d’humidité se révélant de terribles menaces pour leurs pensionnaires les plus fragiles. Suivant des yeux les mains fortes du jeune homme tentant en vain de se débarrasser de leur crasse végétale, elle attendit encore un instant avant de se décider sur une potentielle réaction ou exclamation.

Finalement, la demande de Nolan se ficha en elle suffisamment profond pour finir de la convaincre. Elle hocha la tête et entreprit d’ôter les différentes couches de son attirail hivernal. Il faisait une chaleur à tourner l’œil dans les serres. Echarpe, manteau, chandail. Tout son équipement se retrouva soigneusement accroché à l’entrée, la laissant en simple uniforme. Plus que par confort, ce petit rituel signifiait à Nolan qu’elle était prête à entendre ce qu’il avait à dire, et qu’elle partait même du principe que cela durerait plus que deux minutes. Elle ne pensait pas que ce soit une affaire de réglage de comptes, il n’y avait aucune animosité dans les traits de son compagnon. Mais cela faisait plusieurs mois qu’il lui vouait une franche antipathie, et cela ne s’était pas arrangé depuis leur confrontation de Noël. Il avait là fait preuve d’une véritable méchanceté, un geste d’une grande violence symbolique, et elle avait décidé d’arrêter de le ménager. Elle lui en voulait pour tout ce qu’il lui avait dit, pour cette faille à ses valeurs. En même temps, elle le comprenait. Et puis, à chaque fois qu’elle sentait pointer le l’aigreur à son endroit, un autre sentiment plus fort encore la gagnait : les remords. Elle ne savait que faire, que dire, c’était beaucoup trop compliqué à gérer pour elle qui avait tant à penser déjà. D’où la soigneuse distance établie entre eux.

« Je t’écoute. J’ai tout mon temps. »

L’envie de lancer une pique sur la dernière chose qu’ils s’étaient dite – qu’elle avait lancé à son dos tourné, plutôt – était forte, mais pas autant que son appréhension, et surtout que l’espoir d’un possible rabibochage entre eux deux. Elle aurait bien besoin du retour dans sa vie de l’indéfectible rouquin.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nolan Sherman
Nolan Sherman
Poufsouffle6ème annéePréfet & Poursuiveur
    Poufsouffle
    6ème année
    Préfet & Poursuiveur
AVATAR : K.J. Apa
MESSAGES : 362
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: N/A
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: mêlé
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: Re: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes EmptyVen 29 Nov 2019 - 7:21



And some phoenix may rise from these ashes.

But the fire comes first.

Le souffle contenu, Nolan avait observé un long moment de silence tandis que la préfète rouge et or se délestait de plusieurs couches de vêtements, jusqu’à dévoiler à son tour l’uniforme où brillait, fermement accroché à sa blouse, ce petit écusson d’émail à la source de ce qui les séparaient encore aujourd’hui. Le blaireau n’avait évidemment pas su détacher son regard de la demoiselle, guettant malgré lui qu’un geste supplémentaire ne vienne répondre autrement à cette invitation en le laissant ravaler à la fois ses afflictions et ses espérances, puis certainement une part de sa dignité. Meredith continuait toutefois de coudre tranquillement son confort, un peu comme si une corvée botanique avait été inscrite à son agenda avant même qu’un hibou ne vienne réclamer sa présence aux serres.

« Je t’écoute. J’ai tout mon temps. »

À ce stade, le sixième année ne pouvait qu’être admiratif de cette contenance qu’affichait la lionne, de ce calme extérieur — d’apparence du moins — qui ne résonnait pas avec le tourment nerveux qui l’habitait lui et ce, en dépit de l’avantage calculé dont il bénéficiait jusque-là.

Right. dit-il finalement en expirant un bon coup puis en détachant son regard de son homologue Gryffondor.

Quelques mois auparavant et pendant de longues semaines, il avait cru que cet aplomb distant de la préfète n’était autre qu’une forme de couardise bien individualiste, une attitude en parfait décalage avec les qualités qui font l’apanage des lions. À l’aube de cette nouvelle année, il voyait autrement l’expression maitrisé de ce visage que quelques ondulations blondes cadraient de chaque côté.

Je souhaite m’excuser déjà, pour le baluchon que je t’ai offert à Noël. Sans faire mention du contenu de cet emballage malheureux, le rouquin marqua une courte pause. It was wrong and I shouldn’t have. conclua t-il simplement avant de laisser fuir son regard près des racines d’un arbuste à sa gauche, honteux bien sûr de son attitude déplorable à l’époque, puis encore davantage aujourd’hui sous le poids de ses propres paroles.

Truth is, I was just mad.

Nolan n’était pas vraiment taillé pour les conversations sérieuses et pourtant, il savait bien que si Breckenridge Junior était à la hauteur d’une part de cette bravoure attendue des siens, il devait également honorer la sincérité et la loyauté qui avaient depuis toujours fait la marque de Poufsouffle.

Après tout ce qu’on a traversé cette année, après les leçons publiques de tortures, après le thé dosé au sérum de vérité, après les démonstrations de magie noire… Son acharnement, il se devait de le réserver désormais à l’anéantissement de cette tension résiduelle entre eux. J’étais fâché Mery, pour tout ça, obviously, mais aussi parce que…

La modestie étant irrecevable au titre d’excuse pour ne pas affronter franchement les deux billes turquoises qu’il devinait fixement posées sur lui, il releva finalement la tête.

Et bien, parce que mon amie me manque.

Bien vite, ses bras se retrouvèrent à battre l’air de chaque côté de son torse, ceux-ci ayant été éjectés de sa poitrine après qu'un poids considérable en fut levé. Il réfréna ensuite une envie d’attraper le premier outil à sa portée, de quoi simplement occuper ses mains le temps qu’il puisse se résoudre à poursuivre.

Voilà, j’étais fâché que tu ne me parles plus comme avant, puis triste aussi, qu’on ne se rejoigne plus aux cuisines la nuit, qu’on ne puisse même plus se faire confiance toi et moi…

Certain d’avoir pu entendre sa voix se heurter avec émotions à quelques syllabes, Nolan s’interrompit de nouveau, inquiet malgré tout de voir céder les barrages de son amour-propre. Il aurait d’ailleurs pu choisir de se confier plus explicitement sur l’insécurité dans laquelle l’indifférence manifeste de la préfète l’avait plongé, mais en partie par pudeur, il n’en fit rien.

J’ai voulu... provoquer quelque chose et pour ça, je me suis conduit en parfait imbécile. dit-il d’un seul souffle et sans masquer le moindre once de déception dans son ton. Je sais bien que ça n’excuse rien alors, mais j’ai cru que tu comprendrais peut-être que je n’ai pas voulu te blesser. Nerveusement, il porta une de ses larges mains à sa bouche pour la couvrir, frottant de part et d'autre une barbe aussi fine que mal taillée. Pas comme ça.

Meredith continuait de le fixer dans un silence plus respectueux que méprisant, mais avec une violence muette qui arrachait à chacune de ses paroles l'obligation d'être significative.

Of course there's more. Il nous faudra parler de cette... fichue épinglette. dit-il tout en tirant sur le faux-bijou déclamant leur statut, quoique sans jamais l'arracher à sa veste.

Malgré qu'il eut souhaité pouvoir achever de déballer son sac, il jugea de bon ton d'offrir un répit à la lionne, elle qui ne savait pas encore ce qui l'attendait à peine quelque minutes auparavant, sinon cette atmosphère étouffante et attendue d’une Serre en plein coeur de l'hiver.
Revenir en haut Aller en bas
Meredith Breckenridge
Meredith Breckenridge
GRYFFONDOR5ème annéePréfèteModo Cœur de Lion
    GRYFFONDOR
    5ème année
    Préfète
    Modo Cœur de Lion
AVATAR : Saoirse Ronan
MESSAGES : 955
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: Célibataire.
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE: 15 mars 1982, à Plymouth.
SANG: mêlé
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: Re: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes EmptyLun 9 Déc 2019 - 4:06


L’atmosphère étouffante d’une serre en plein cœur de l’hiver. Meredith en sentait déjà les vertiges à venir. L’effeuillage terminé, son regard ne quittait désormais plus celui du jeune homme dont elle devinait sans peine l’émotion. Elle reconnaissait chez lui ces tics et ces moues si particulières, retrouvait les repères placés sur le chemin de leur amitié d’antan. Comment en étaient-ils arrivés à ce point là de douleur, quand tout était si simple et si évident ?

Nolan s’excusa. Pour son affreux cadeau, mais aussi, elle le devinait, pour tout ce qu’il portait de rancœur et de violence. Meredith se souvenait du moment où la lumière s’était faite sur le contenu du paquet, se souvenait de l’engourdissement qui avait saisi ses mains, de la confusion dans son esprit. Elle s’était contenue ce jour-là, plus que jamais auparavant, pour ne pas exploser. De colère, de tristesse, qu’importait le résultat, elle l’aurait forcément regretté. Alors puisant dans ce qui lui restait de self-contrôle, dans la sérénité que lui apportait le paysage de Noël, elle avait condensé ses émotions en un venin brûlant, craché aux pieds de son ami. Ce même venin avait infecté ses plaies, boursouflé leurs contours. Elle s’était fait plus de mal elle-même qu’elle n’aurait voulu l’admettre.

Truth is, I was just mad.

La lionne comprenait mieux que personne la colère, l’immense et affreuse colère qui pouvait grandir dans des cœurs comme les leurs quand une absurde horreur venait les percuter. Ils étaient de ceux qui n’avaient jamais laissé la noirceur s’insinuer dans leur sourire, qui la sublimaient même sans effort. On les mentionnait comme des boules de lumière, des courants d’air chaud. Mais personne n’avait assez de force en soi-même pour combattre seul cette adversité-là. Ils avaient besoin des autres, et ils avaient besoin l’un de l’autre.

Mon amie me manque.

Meredith restait là, adossée au tronc d’un figuier d’Abyssinie ronronnant près de l’entrée. Elle en sentait les ondes apaisantes, diffusées le long de ses branches nues. C’était un arbre doté de racines agressives, aussi faisait-elle bien attention de ne pas en écraser un seul centimètre, mais elle se sentait en sécurité près de lui. Elle y puisait le calme nécessaire pour focaliser son attention sur le sens des paroles de Nolan, qu’elle sentait se ficher profondément en elle et répandre leur élixir. Sa voix d’habitude si claire, si pleine, semblait se fissurer à l’évocation de ses insécurités. Comme elle aurait voulu prendre ses mains, le rassurer, lui dire qu’elle était là pour lui. Mais elle devait le laisser exprimer ce qu’il souhaitait réellement laisser sortir. Tout ce qu’il avait macéré dans son incompréhension et qui maintenant s’éclairait au filtre d’un nouveau regard. Elle ne pouvait pas tout gâcher en ouvrant la bouche trop tôt.

… je n’ai pas voulu te blesser. Pas comme ça.

Dans le mille. Voilà qui l’atteignait réellement. Ces simples mots touchaient une part terriblement sensible de son cœur. Celle qui s’était lentement effacée dans l’ombre de plus grandes préoccupations, de plus grandes peurs. Elle avait presque oublié la saveur du pardon. Tout ce qu’elle faisait n’était pas vain et désespéré. Rien ne disparaît, tout se transforme ? Il était donc possible de reconstruire sur des ruines. Avec des ruines. Nolan n’avait pas conscience de l’ampleur de son influence. Avec sa lumière malmenée, vacillante, il perçait de très sombres nuages.

Of course there's more. Il nous faudra parler de cette... fichue épinglette.

Oh oui, il le fallait. Mais qu’y avait-il à dire qu’elle ne trouverait superflu ? Son ami avait soufflé sur ses plaies. Et comme une enfant, elle avait l’impression que brusquement, la douleur était moindre. Le voir juste ici, devant elle, à lui offrir au regard sa honte et ses regrets, alors qu’elle en était en partie la cause, lui donnait envie de pleurer. C’était une injustice qu’elle n’arrivait pas à refuser. Lui avait enduré dans l’ignorance et l’incompréhension, frappé de tous côtés et surtout de ceux qu’il soupçonnait les moins. Tandis qu’elle n’avait pas douté un seul instant qu’elle devrait serrer les dents. Elle n’avait pas eu le choix de la bravoure. Il s’était arrêté de parler, et semblait attendre d’elle qu’elle réagisse. Elle ne savait par où commencer.

« That’s a lot now. », lâcha-t-elle enfin. Son regard avait finalement quitté le visage du rouquin, moins pour l’en délivrer que pour puiser des forces dans son verdoyant environnement. La vie qui chantait ici n’arrêterait jamais de l’émerveiller, et dans ce monde qu’elle connaissait, qu’elle chérissait, elle espérait trouver des repères. Incapable de laisser transparaître ni soulagement, ni joie, elle se laissa le temps de respirer encore un peu, car elle craignait de manquer de souffle. Nolan avait tapé très fort, et sans prévenir.

« Tu me manques aussi, Nolan. »

C’était la plus élémentaire de ses pensées qui venait de se frayer un chemin vers l’extérieur. Mais le contrecoup commençait à se faire sentir déjà, dans sa gorge qui se serrait. Elle avait de plus en plus de mal à articuler. Sa voix devenait sifflante, son cœur accélérait.

« Pardon. Merci. Pardon encore. Tout cela me semble de trop. Rien n’est de ta faute. »

Elle savait, au plus profond d’elle, que ce n’était pas de la sienne non plus. Mais elle n’arrivait pas à le dire. Trop d’images de ce qu’elle avait choisi de faire, seule, tournaient dans son esprit. Son corps, lui, traitait encore le choc causé par les mots de son ami. Ils étaient là dans les serres, conscients que leur place à tous les deux n’était nulle part ailleurs qu’ensemble, face aux mêmes tourments. Les longs mois de guerre précédents se battaient pour imposer leur souvenir, mais la réalité et le lien qui unissaient les deux amis était plus, bien plus fort que ça. Une larme roula le long de la joue blanche de la lionne, qu’elle n’essaya pas de retenir.

« Je ne sais pas quoi te dire. Je ne voulais pas te faire de mal non plus. Jamais. Je ne voulais que vous mettre à l’abri, toi, Gabriel, Amaryllis, mon frère, tout le monde … je n’avais que ça entre les mains … »

Sa voix se brisait réellement désormais, et ses dernières paroles avaient été presque inaudibles. Elle sentait ce besoin irrépressible de continuer à se justifier, bien que ce ne soit pas nécessaire. Sa gorge lui faisait mal, sa poitrine béante aussi. Le flot menaçait de la renverser. L’indifférence était trop lourde, trop lourde à porter, quand elle n’avait plus à garder ce masque de plomb sur son visage. Debout, immobile, elle laissait la marée monter et l’engloutir doucement. Ses ongles ne cessaient de s’activer autour des plaies de ses doigts, elle ne les sentait plus.

« … cette fichue épinglette. »

C’était comme si tout son être avait tenu une impeccable position de combat dans la simple perspective d’un moment comme celui-ci. Et c’est cette pensée qui la fit brusquement prendre conscience qu’elle ne pouvait pas s’effondrer. Pas encore, pas maintenant. Le vrai combat était encore en attente : elle n’avait encaissé que les projectiles d’une armée intacte, et devait tenir la garde pour le fracas à venir. Elle aurait d’autres choses encore pour lesquelles pleurer. Incapable de rien dire de plus, elle ferma les yeux et prit un instant pour ordonner à ses jambes d’arrêter de trembler. Ce fut difficile, mais elle fut rassurée de constater qu’elles lui obéirent. Elle posa sa main sur la table de jardinage la plus proche, et força l’autre à replacer une mèche derrière son oreille pour qu’elle puisse redresser le menton et retrouver les yeux de son ami. Elle ne devait plus parler maintenant jusqu’à être sûre de ne pas retomber dans le larmoyant. Nolan semblait avoir encore des choses à lui dire. Elle devait se camper sur ses appuis, et organiser la présence à ses côtés de cette nouvelle escadrille. Le matin du troisième jour approchait, et elle sentait pointer les rayons qui l’aideraient à encaisser les prochaines salves.
Revenir en haut Aller en bas
Nolan Sherman
Nolan Sherman
Poufsouffle6ème annéePréfet & Poursuiveur
    Poufsouffle
    6ème année
    Préfet & Poursuiveur
AVATAR : K.J. Apa
MESSAGES : 362
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6

INFOS PERSONNAGE
SITUATION AMOUREUSE SITUATION AMOUREUSE: N/A
DATE & LIEU DE NAISSANCE DATE & LIEU DE NAISSANCE:
SANG: mêlé
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: Re: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes EmptyLun 23 Déc 2019 - 17:15

Play me ►

Non ça n'est pas de ta faute saches-le ça, si
Nous deux ça tangue de temps en temps

Le rouquin avait longuement guetté cette expression attentive qui ne laissait transparaître aucune émotion et ce, jusqu’à ce que la lionne ne rompe elle-même le contact visuel établi entre eux pour mieux reporter son regard clair vers un autre horizon verdoyant.

« That’s a lot now. »


Les bras du préfet s’étaient aussitôt — et surtout de nouveau — croisés sur sa poitrine, telle une barrière corporelle trahissant l’appréhension qui l’habitait, protégeant inconsciemment ce gros muscle palpitant au creux de sa poitrine, celui qui craignait bien sûr un retour de flamme en clair-obscur. Ses propres aveux ne comptaient au final que pour la moitié du bien escompté, dans la mesure où sans le pardon de Meredith, ils n’avaient de valeur qu’à l’égard de son honnêteté et que ce n’était pas que pour lui-même qu’il s’était présenté aux serres ce jour-là. S’il s’attendait à ce que la Gryffondor obéisse avant tout aux principes habillant sa conduite depuis septembre et ne lui offre donc aucun épanchement indulgent, les quelques mots qui franchirent enfin ses lèvres eurent en quelque sorte l’effet d’une bombe qu’on aurait jeté dans la marre de ses pires craintes et frustrations rassemblées.

« Tu me manques aussi, Nolan. »

Tous ses muscles furent simultanément libérés d’une tension qui y avait élue résidence permanente bien des semaines auparavant et plutôt que d’expirer tout le poids d’un soulagement dans un même souffle, le blaireau s’autorisa enfin une longue et profonde inspiration. Il avait attendu cette confirmation — voir cette confession — comme un cactus attend la pluie ; avec espoir bien plus qu’avec confiance, mais surtout avec une profonde reconnaissance pour sa concrétisation.

Il pouvait aisément y croire aujourd’hui, à la force de cette simple phrase, quand bien même les gestes, les absences et tous les silences de la préfète envoyaient un autre signal, rien que parce qu’il avait été obligé de plonger lui-même sous la structure immense et cachée de l’iceberg préfectoral. Meredith ignorait toutefois sans doute à quel point le sixième année avait souhaité — espéré, voulu, etc. — cette réassurance que les sentiments de la préfète à son égard étaient vivants, puis qu’à défaut d’être immuables, ils n’étaient pas entièrement indépendants de tout ce qui avait existé entre eux et qui continuait de le tourmenter aujourd’hui.

Sous le coup des excuses entrecoupées de la lionne, ce fut donc au tour du Poufsouffle d’accuser une certaine surprise, un sentiment qui contribua à détendre encore un peu plus les traits de son visage. Rien n’était de sa faute ? La demoiselle qu’il avait toujours apprécié était celle dont la chaleur rivalisait aux meilleurs rayons de l’astre solaire, celle qui savait emmagasiner la clarté des jours légers pour mieux l’offrir aux autres quand la grisaille s’imposait, alors était-il possible que les réserves Breckenridgienne atteignent leur pleine capacité sur l’étendue de toute une saison et que le barrage s’apprête désormais à céder ?

Hold on, hold on. Le représentant jaune et noir avait agité un peu ses mains calleuses de haut en bas et tout doucement, dans un geste qui se voulait apaisant ou à tout de moindre, communicatif du répit qu’il souhaitait offrir à son amie. I get it Mere. Je veux dire, I really get it.

Ce que le blaireau pouvait comprendre, c’est que la noirceur et les ombres étaient avant tout dépendantes de cette lumière bien réelle qu’elles étouffaient, sans laquelle elles n’existaient d’ailleurs tout simplement pas. Or, Meredith était bel et bien cette flamme, une flamme dont elle gardait si vaillamment la mèche pour que l’espoir ne s’éteigne pas avec elle, qu’elle en oubliait que l’oxygène lui était tout aussi vital, puis qu’il venait à manquer lorsqu’elle se coupait de tout et surtout, de tous.



On retiendra de notre ambition qu'elle était digne
Avec un soupçon d'utopie
On retiendra de notre passion qu'elle était fine
Pas du genre de celles qui détruisent

Cette fois, l’esquisse d’un sourire pouvait presque prendre forme sur ses traits, malgré qu’ils demeuraient crispés. Autrement détendu, il recula de quelque pas jusqu’à finalement s’asseoir directement sur l’un des comptoirs de travail, après un bond savamment exécuté que l’habitude avait su dirigé.

Je le sais parce que suivant notre petite leçon nocturne le mois dernier, j’ai compris que ce que souhaitent ces chers Carrow, c’est une vitrine maison pour leur vision du monde sorcier, puis que leur petite insigne de cuivre, bien, elle nous rend justement très visible… dit-il en frottant tranquillement chacune de ses paumes à plat contre le tissu rêche de son pantalon d’hiver. Trop visible, dans le bon comme le mauvais. précisa t-il encore en s’assurant de retrouver les prunelles océan de son interlocutrice.

Un soupir vaguement honteux échappa à son souffle tandis qu’il reposait ses avant-bras contre ses cuisses, courbant légèrement l’échine et révélant ainsi le cordon doré d’un collier particulier sur lequel il tira tranquillement, jusqu’à ce que ses doigts se referment sur l’ornement de roc qu’il portait.

Après cette nuit-là, j’ai suggéré à Malia qu’il valait mieux qu’on s’éloigne, pour qu’ils ne puisse plus nous utiliser l’un contre l’autre, nous monter l’un contre l’autre… Dans un mouvement plus décidé, il se releva finalement d’un trait, dans un besoin d’être parfaitement campé sur ses deux jambes. Sauf qu’elle a refusé, qu’elle m’a convaincu qu’il fallait plutôt s’allier… et que c’est exactement ce que j’aurais du faire moi aussi, avec toi.

J'attends, j'attends, j'attends
De mon espoir qu'il se décide
Maintenant, à prendre les choses en main

Il y aurait eut beaucoup à ajouter à ce chapitre, mais rien que sa honte ou de nouvelles excuses ne puissent contribuer à pardonner ou même simplement à expliquer. Tout à l’image de ses précédents repentis, cette dernière déclaration ouvrit tout de même une brèche dans l’humeur du rouquin, à la différence qu’elle fut cette fois révélatrice d’une nature presque oublié, de celle qui puisait sa force dans la gaieté et que le feu chancelant de son homologue rouge et or semblait maintenant autoriser.

Du coup ouais, se faire damer le pion à la loyauté par une Serdaigle, il n’y a franchement pas de quoi être fier. Si Helga avait vécue pour voir ça, elle aurait certainement fait révoquer mon membership ! dit-il en riant doucement, guettant toujours quand même que cela fut de bon ton, face à une Meredith bien moins en contrôle qu’elle n’avait semblé l’être depuis septembre. Ce que je veux dire… dit-il en glissant une main dans sa chevelure pourtant déjà ordonnée, dans une volonté de recouvrer le sérieux qu’exigeait la situation. … c’est que tu n’es pas seule Mere, plus maintenant en tout cas.

Le sixième année s’engagea finalement dans la direction de celle qu’il avait pourtant soigneusement évité ces dernières semaines, d’un pas lent quoique continu, un élan que seules quelques herbes mi-hautes et autres semis parvinrent à stopper et ce, tout juste un mètre devant la demoiselle dont la composition n’avait que peu faibli.

Alors, qu’est-ce que tu en dis Brecky ?

Il éleva ses deux épaules avant de les laisser retomber aussitôt.

Ensemble ou rien ?

J'attends, de ton envie qu'elle ressuscite
J'attends, de ta colère qu'elle se dissipe
J'attends, de mon espoir qu'il se décide
Maintenant, à prendre les choses en main
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
[Janvier '98 ] Sometimes Lumos-4fcd1e6
[Janvier '98 ] Sometimes Empty
MessageSujet: Re: [Janvier '98 ] Sometimes [Janvier '98 ] Sometimes Empty

Revenir en haut Aller en bas

[Janvier '98 ] Sometimes

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Gazette de Janvier» [Janvier] L' Attaque Des Livres.» Janvier 96 - La jeune femme qui ne ... - Londres - Rab'» [Janvier 1996] Blanc (Joseph)» [Janvier 1996] "Elles reviennent toujours." [PV. Luna]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ECOSSE; Poudlard & Pré-au-lard :: Extérieur du château :: Serres-