[AVRIL] Encore toi ! [Pv Enzo]

Invité

12 AVRIL 1996.

Un dortoir. Un lit.
Dans ce lit, il y avait une jeune fille emmitouflée dans la couette.
Les cheveux en pétards, Hélène n'avait à priori pas entendu les jeunes demoiselles de son dortoir se réveiller. Hélène avait pourtant prévenue ces dernières de la réveiller en même temps qu'elles, mais le message n'a pas du passer correctement. Il était dix heures, le soleil éclairait la pièce où se trouvait la belle aux bois dormant, qui d'ailleurs, n'allait plus dormir pour bien longtemps. Un rayon de soleil éclaira les yeux fermés de la Serdaigle, ce qui la réveilla. Elle ouvrit les yeux et restant dans son lit, elle s'étira. De petits «Crac !» se firent entendre, sûrement les os qui craquaient. Elle s'assit sur le lit et posa le pied droit sur le sol, puis ensuite le gauche. Au moins, personne ne pouvait dire qu'elle était de mauvaise humeur car elle s'était levée du pied droit ! Regardant par la fenêtre, elle aperçut ses «amies» de dortoirs, en train de courir partout et de s'esclaffer à tout va. Hélène soupira, elle se demandait pourquoi elle était avec elles comme compagnons de chambre, c'était de vraies pipelettes ! La jeune fille se leva de son lit et se dirigea vers un miroir.

« Mmh... Toujours aussi mal réveillée ma petite Hélène. »

Puis, elle alla vers une chaise où étaient posés ses vêtements.
Elle les regarda, puis enleva ce qui servait de pyjama pour enfiler les habits de jours. Lorsqu'elle fut habillée, elle prit une brosse, celle qui était posée sur une commode à côté de son lit, elle se peigna et enleva les quelques cheveux qui étaient restés emprisonner dans la brosse pour les jeter ensuite par la fenêtre.

S'asseyant sur son lit, Hélène regarda le bout de parchemin où elle avait écrit une lettre pour ses parents dessus. Cela faisait longtemps qu'elle ne leur avait pas écrit. Elle prit la lettre dans ses mains, et se releva, puis regardant à gauche, puis à droite. Elle remarqua que son chat n'était plus là. Étrange... La demoiselle regarda sous le lit, évidemment, il était en train de dormir ce gros matou ! Hélène se mit debout sur son lit et commença à sauter dessus, histoire de faire comprendre au chat qu'il était l'heure de se réveiller pour qu'il l'accompagne à la Volière. Elle descendit du lit puis vit son chat qui sortait de sous le lit, tout écrabouillé.

« Allez mon gros, c'est parti pour un petit tour à la volière. »

La Serdaigle prit sa boule de poil dans ses bras, quitta le dortoir ainsi que sa Salle Commune. Se trouvant dans les couloirs, Hélène devait se diriger vers la Volière, heureusement pour elle que la Salle Commune des Serdaigles était parmi toutes ces tours, comme ça, il y avait moins de marches à monter. Sur son chemin, elle croisa plusieurs personnes de sa maison qui revenait de la Volière, il y avait aussi quelques personnes d'autres maison, de premières années, qui avaient l'air un peu perdu, mais Hélène n'avait pas spécialement le temps, ni l'envie de les aider à retrouver leur chemin, alors elle continua sa route.

Lorsqu'elle fut arrivée à la Volière, Hélène aperçut directement le hibou de ses parents. Elle se dirigea vers celui ci, quand tout à coup, sa boule de poil descendit de ses bras pour pourchasser les autres chouettes / hiboux. Hélène le laissa faire, après tout, son chat est tellement gros qu'il n'allait pas courir longtemps après elles. Pendant ce temps, la jeune fille donna la lettre au hibou et le laissa s'envoler. Elle resta une bonne dizaine de minutes, à regarder partir au loin le messager porteur de lettres. Hélène se retourna et alla prendre le fauve qui était allongé devant la porte d'entrée. Se relevant, elle cogna le menton de quelqu'un.

« Aïe... Désolée... »

Elle n'avait pas vu la personne car la Serdaigle se frottait où elle s'était cognée, tête baissée.

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Dans le lit du garçon à la crête, tout était calme.
Respiration lente et régulière, la couverture à moitié posée sur son corps mince. Enzo dormait profondément, porté par son sommeil peu agité. C'est alors qu'une boule de poils bondit sur lui, voulant se faire un petit oreiller pour un petit somme. Celui-ci se coucha au creux de son ventre et commenca à ronronner. Et vous savez ce qu'il fait, le chat, quand il est heureux comme ça ? Il sort ses griffes ... Oui oui ! Et il les plante dans le premier objet qui se trouve à sa portée: ici, la peau du gamin. Il ouvrit les yeux, affichant une grimace de douleur et posa lentement son regard sur le bienheureux matou.

Ca finit dans un cri de douleur. Le matou poussa un miaulement et s'enfuit à toutes jambes - ou pattes, plutôt - à travers le dortoir, où tout le monde dormait. Enzo ramasse une chaussure au pied de son lit et la balance sur le chat, partit depuis longtemps. La chaussure rebondit au sol pour finir par frapper un grand de Cinquième année qui dormait dans le lit d'à côté. Celui-ci se leva, attrappa son oreiller et frappa son voisin endormit.
Quelques minutes plus tard, tout plein d'élèves avaient pris part au combat. Chacun était armé de son oreiller et ramassait des objets au sol pour les lancer au dessus de tout le monde, visant la mêlée. Enzo était fier de lui, il avait - une fois de plus - déclanché un réveil mouvementé et pour rendre de bonne humeur. Le garçon était plongé au coeur de la bataille. Il asséna à un Première, son oreiller en pleine gueule avant de ramasser un pantalon et de le faire tourner autour de sa tête en criiant TAYOOOO !
Il enroula le jeans autour du cou de quelqu'un, se ramassa une chaussure sur le crâne et aperçut son assaillant qui levait les bras dans un signe de victoire. Il courut vers lui en ramassant un oreiller que quelqu'un avait laché lors du combat et se reçut une porte dans la gueule. Le préfet de la maison fit irruption dans la pièce, l'air pas content dutout ! Quelques autres élèves l'accompagnaient et essayaient de se faire entendre.

Peu à peu, le vacarme se dissipa et tout le monde retourna dormir. Enzo, à moitié assommé, regagna son lit en silence, priant pour qu'on ne punisse pas celui qui avait démarré l'affaire. Sa prière fut entendue, il ouvrit son armoire et en sortit un jeans ainsi qu'une chemise noire. Il saisit son sac à dos et sortit du dortoir, contemplant de son regard bleuté, les élèves qui voulaient faire la grasse matinée .. *Fainéants !* Pensa t'il avec un sourire. Il inspecta le contenu de son sac et dénicha une lettre qu'il avait écrite pour Papa et Maman il y a quelques jours, ceux-ci s'inquiétant de ne jamais recevoir de courrier. Il monta quatre à quatre les marches pour rejoindre la volière. Il ne possédait pas d'hiboux ni de chats car ses parents ne lui faisaient pas confiance dans ce qui est de s'occuper d'un animal magique. Faut dire que l'enfant avait parfois des idées un peu mauvaises qui pourraient nuire à la santé de ces animaux si fragiles ... Pas question de livrer des bêtes à des expériences, il y en a déjà assez dans les laboratoires ...
Enfin bref, tout ça pour dire qu'il devra emprunter un hibou du Collège afin de faire parvenir ses quelques phrases écrites à la va-vite sur le dos d'un brouillon de devoir à rendre. Avec ça, ses parents seront heureux et ils ne viendront pas jusqu'à Poudlard pour voir s'il n'est pas arrivé quelque chose à leur beau petit garçon chéri. Enzo imaginait déjà la couleur de la honte sur ses joues .. Ses parents qui l'appelleraient déjà Filou devant tout le monde et qui voudrait lui prendre la main pour l'amener au cours suivant ... Mon Diiiieu !

Il courut de plus belle dans les escaliers en collimaçon. Il ne fallait pas que ce malheur se produise ! La honte qu'il aurait devant tous ses potes, devant tous ses ennemis ...
Il arriva à la porte de la volière et entra. Il n'avait pas vu la présence de la jeune fille à l'intérieur et se cogna le menton contre elle. Essouflé, il ne parla pas tout de suite, se contentant d'abord de reprendre son souffle.

« Aïe... Désolée... »

Il baissa les yeux sur la jeune fille, reconnaissant sa voix entre milles et s'en voulant à mort de ne pas avoir fait plus attention. Il sentit son petit coeur palpiter tout seul, comme à chaque fois qu'il revoyait son ex dans la Grande Salle, dans les Couloirs ou dans le Parc ... Plus amoureux mais se remémorant les instants de leur relation. Ils étaient adorables ...

« S'est pas à toi de t'excuser, tu sais ! »

Il afficha un sourire timide et carressa le matou grassouillait qu'elle tenait entre ses bras. Avec de grands yeux étonnés, son regard passa d'Hélène à son chat.

« Je rêve, ou il a encooore grossi ? »

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Hélène venait de percuter quelqu'un, mais elle ne savait pas qui, donc par simple politesse, elle s'excusa.

« S'est pas à toi de t'excuser, tu sais ! »

Cette voix... Hélène la connaissait bien, voir même très bien. C'était Enzo, son ex. Elle se rappela alors de tous ses instants passés à ses côtés, il n'y avait que de merveilleux souvenirs, aucuns souvenirs désagréables. Levant la tête, la Serdaigle se plongea dans les magnifiques yeux bleus du Gryffondor, jusqu'à ce qu'il lui parla de la grosse boule de poil que portait Hélène.

« Je rêve, ou il a encooore grossi ? »

Effectivement, le chat d'Hélène avait encore grossi.
Quand la Serdaigle avait vu pour la première fois sa boule de poil, qui n'était d'ailleurs, pas si boule que ça, Hélène arrivait à le porter sans problème, alors qu'elle n'avait qu'environ huit ans. Lorsqu'elle fut rentrée à Poudlard, le fauve avait commencé a grossir, juste un petit peu au début, puis au fil du temps, il grossissait de plus en plus, et cela était de plus en plus difficile à Hélène de le porter, elle disait tout le temps qu'il devait faire une dizaine de kilos sans être mouillé !

« Tu ne rêves pas, c'est bel et bien lui, mon chat. Il a changé depuis la dernière fois hein ? Il est encore plus gros. »

Hélène s'accroupit et posa par la même occasion son matou, elle lui caressa le ventre, avec ce petit sourire aux coins des lèvres.
La Serdaigle leva la tête et regarda Enzo, toujours avec sa crête celui là !

« Tu veux voir un truc tordant ? »

Toujours avec son sourire aux lèvres, Hélène s'assit près du chat qui se releva d'un coup. La demoiselle mit ses mains sur le ventre du chat et s'amusa à appuyer. Le ventre du chat dépassait sur le côté, encore plus qu'avant bien tendu. La dernière fois qu'elle avait fait ça à son chat, il n'y avait que quelques centimètres de graisse qui dépassait de chaque côté, mais là, c'était environ dix centimètres de chaque côté, ce qui devenait sérieusement énorme. Lorsque le chat miaula, Hélène s'arrêta car quand il miaulait comme ça, cela voulait dire qu'il allait bientôt sortir ses griffes et attaque tout ce que bouge, et Hélène ne tenait pas à être défigurer aujourd'hui. La boule de graisse descendit les escaliers de la tour pour sans doute, aller se balader dans le château, à la recherche de nouvel endroit. La Serdaigle se releva, ne savant plus ou regarder, elle regarda ce qu'il y avait derrière Enzo. Oui, car le regarder lui rappelle tous ces bons souvenirs en détails.

« Hm... Sinon... Tu te portes bien ? »

Quelle question ! Ce Gryffondor avait toujours la pêche quoiqu'il arrive, donc c'était inutile de lui demander, mais c'est juste pour engager la conversation, évidemment. Regardant autour d'elle, Hélène chercha un endroit où s'assoir. Il y avait un banc. Hélène s'en approcha et regarda si il n'y avait pas de crotte de chouettes, sinon elle ne s'assiérait pas ici. Rien en vue, juste une petite feuille qui avait du arriver sur ce banc malencontreusement. La Serdaigle souffla dessus et la feuille s'envola pour se poser sur le sol.

Reportant son regard sur celui d'Enzo, elle lui fit un signe de la main pour lui dire de venir s'assoir... Si il voulait.

« Qu'est ce que tu fais à la Volière ? Tu n'y viens pas souvent d'habitude. »

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Enzo afficha un sourire e bienheureux. Elle semblait ne l'avoir reconnu que lorsqu'il avait parlé, comme lui, quoi. Il souffla une dernière fois pour retrouver sa respiration et se redressa. Hélène ... Plein de souvenirs qui refont surface d'un coup, le percutant plus fort qu'elle l'avait fait. Eux auraient pu s'excuser, il excusait automatiquement Hélène car il ne trouvait jamais quelque chose à lui reprocher. Pas ses cheveux noirs qui était toujours coiffés à la perfection - pas comme lui en cet instant, après s'être levé et s'être ramassé quelques oreillers dans la crête .. -, pas ses vêtements sans plis dont les tons étaient parfaitement mariés, pas non plus son maquillage parfaitement équilibré. Il n'avait vraiment rien à lui reprocher niveau caractère. Elle réussissait à le supporter grâce à son calme légendaire. Et rien que pour ça, il lui aurait donné beaucoup ! Elle le coupa de ses pensées alors qu'elle parla.

« Tu ne rêves pas, c'est bel et bien lui, mon chat. Il a changé depuis la dernière fois hein ? Il est encore plus gros. »

Elle continua

« Tu veux voir un truc tordant ? »

« Faudra quand même essayer de dégonfler ses bouées, le pauvre ! »

Il observa curieusement Hélène poser son chat au sol et açquisa. Oui, il aimait rire et il ne dirait pas non à une blague ! Il s'accroupit à son tour pour voir de plus près, fit courir ses doigts sur le haut du crâne du matou avant de laisser faire la Serdaigle. Elle pressa le ventre de son animal domestique pour en faire ressortit la graisse. Il éclata de rire, l'animal miaula et partit en avant. Son sourire de bienheureux resta figé sur son visage, un grand blanc encombrant s'installa entre eux. Il se rappella alors de ce qu'il venait faire ici, en ses lieux et ouvrit son sac à la recherche de sa lettre.

« Hm... Sinon... Tu te portes bien ? »

Il arrêta de chercher dans son sac pour la regarder et afficher un sourire. Quelle question ! Lui, aller mal ? Se serait une des meilleures ! M'enfin, il savait que s'était comme ça que l'on commençait les conversations, aussi s'empressa-t-il de ne pas laisser un nouveau blanc s'installer.

« Je me porte à merveille ! J'ai pas encore perdu mon sourire ! Et comment vas-tu ? »

Elle chercha quelque chose du regard et elle parut le trouver alors que ses yeux se posèrent sur le seul banc présent dans la volière. Elle alla s'y asseoir et l'invita à venir se poser à côté d'elle. Enzo accepta son invitation et s'approcha à pas vif. Il vérifia à son tour si aucune crotte de chouettes ou d'hiboux n'avait trouvé repos sur le banc en pierre. Rien en vue non plus, il s'assit sans plus se soucier des saletés et posa son sac à dos sur ses genoux afin de mieux chercher sa lettre. Il voulait éviter que ses parents ne se ramèent à Poudlard, même si ça voulait dire qu'il devait attendre pour parler avec la Serdaigle ...

« Qu'est ce que tu fais à la Volière ? Tu n'y viens pas souvent d'habitude. »

« Ouais, sauf quand s'est un cas d'extrème urgence, comme maintenant ! Si je donne pas de mes nouvelles à mes parents - tu les connais - ils seraient capables de venir jusqu'ici pour voir si je vais bien ... Alors je dois arrêter ça tout de suite ! »

Il afficha un sourire victorieux à Hélène et sortit une lettre de son sac avec laquelle il joua ainsi que quelque chose d'autre caché dans son point gauche. Il se ventila, ventila Hélène avant de poser son sac à côté de lui et de se lever pour accrocher sa lettre à la patte d'un grand hibou au plumage marron et blanc. C'était un hibou de Poudlard, mis à la disposition des élèves qui n'avaient pas la chance de posséder ce genre d'animal. Il ouvrit son poing, dans sa paume était couché un petit animal avec une longue queue,une souris, qui servirait de gouter à messager. Le grand duc lui vola sa souris et écouta attentivement l'adresse pour accomplir son devoir ! En plus, ça lui permettrait de se dégourdir les ailes et de prendre l'air ! Enzo lui donna l'adresse de sa maison et le porta à la fenêtre. Une fois envolé, le Gryffondor ne porta son attention que sur Miss Walker. Après tout, ils étaient toujours amis, à ce qu'ils sachent. Pas besoin de s'ignorer.

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Hélène était assise sur le banc et avait demandé à Enzo de la rejoindre, si il voulait bien. De toute façon, même si il ne voulait pas, Hélène l'aurait obligé à venir de grès ou de force. Le Gryffondor s'assit et posa son sac sur ses genoux comme si il cherchait quelque chose. La Serdaigle le regarda faire, puis elle lui demanda alors pourquoi il était venu à la Volière, alors que d'habitude, ce n'est pas son genre de venir ici.

« Ouais, sauf quand s'est un cas d'extrème urgence, comme maintenant ! Si je donne pas de mes nouvelles à mes parents - tu les connais - ils seraient capables de venir jusqu'ici pour voir si je vais bien ... Alors je dois arrêter ça tout de suite ! »

Ses parents... Hélène se rappelle de ce couple qui, à la plaine de jeux, disait toujours à Enzo de faire attention à ce qu'il faisait et de ne pas monter sur les jeux dangereux. Une fois, alors que mini Enzo faisait de la balançoire, Hélène était venue le pousser pour aller dessus, car toutes les autres étaient prises, évidemment, Enzo est tombé, et Hélène a prit sa place, jusqu'au moment où la mère d'Enzo vienne «gronder» Hélène et lui dire que ce n'était pas sympa ce qu'elle avait fait à son fils, et depuis ce jour, la jeune Serdaigle n'a plus jamais fait de balançoire. Enfin bref, c'était la bonne époque des couches culottes et lorsqu'ils ne savaient pas encore que la magie existait.

« Ah oui tes parents ! Ce serait un peu la honte qu'ils débarquent à Poudlard pour te voir alors que tu te portes bien à priori. »

Affichant un sourire, Hélène regarda le jeune homme accrocher la lettre sur la patte d'une hibou fournit par l'école Poudlard et lui donner une souris bien fraîche. Regardant le hibou s'envoler dans les airs, Enzo revint s'assoir en compagnie d'Hélène. C'est alors qu'un blanc s'installa... Encore une fois. La demoiselle chercha un sujet de conversation pendant quelques secondes, mais lorsqu'elle vit un fauve à l'entrée de la Volière, elle se leva, alla le prendre dans ses bras, et se retourna vers Enzo.

« Hééééééééé ! T'as vu ça ! Le gros matou a su remonter jusqu'ici, je pensais pas qu'il était aussi sportif. »

La boule de poil descendit des bras de Hélène et se mit, une nouvelle fois, à courir après les hiboux. La Serdaigle n'aimait pas spécialement le comportement de son chat envers les volatiles, mais comme son chat courrait, elle n'allait rien dire, du moins pas pour l'instant. Hélène, qui était à l'entrée de la Volière, alla se mettre derrière Enzo car elle avait aperçut quelque chose d'étrange dans ses cheveux. Arrivée derrière son ex, la jeune fille regarda attentivement LA tâche blanche qui était sur les cheveux d'Enzo.

« Dis moi, c'est normal cette tâche sur tes cheveux ? Tu t'es fais une teinture blanche ou... »

Non non, cette tâche blanche, ce n'était pas une teinture ratée, ni à cause de la vieillesse. C'était une forme abstraite, très jolie même si cela ne représentait rien, la texture était d'un liquide blanc, un peu comme de la peinture, sauf que ce n'en était pas. Plus Hélène regardait cette chose sur les cheveux du Gryffondor, plus cette chose devenait plus dure, moins liquide si je peux dire. C'est alors que la demoiselle comprit ce que c'était. C'était quelque chose qui ne lui était jamais arrivée de se prendre un excrément de hibou sur les cheveux, et heureusement que cela ne s'est jamais produit... Non mais voyons, un excrément de hibou sur les cheveux de Hélène, vous imaginez ? Une tâche blanche parmi ses cheveux noirs, beaux et soyeux... Cela aurait été le drame, parce que déjà, elle n'aurait pas oser toucher cette chose avec les mains, donc pour se laver les cheveux, pas pratique !

« Je sais ce que c'est. Ça va pas te plaire, si tu tiens à tes cheveux si beaux... Mais bon, je te le dis quand même. Tu as de la crotte de hibou dans les cheveux. Je peux te l'enlever si tu veux... Mais seulement si tu as un mouchoir, ou quelque chose comme ça hein ! Sinon, moi j'enlève pas ça à mains nues ! A par si tu n'as vraiment rien... »

Enzo va-t-il paniquer et gigoter partout pour dire à Hélène d'enlever cette chose à mains nues ? Situation plutôt marrante, du moins, pour Hélène.

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« Ah oui tes parents ! Ce serait un peu la honte qu'ils débarquent à Poudlard pour te voir alors que tu te portes bien à priori. »

Il lacha un rire nerveux. Ouais, fallait pas que ça se produise ! Il serait totalement couvert de honte .. Il changerait d'école, modifierait ses beaux cheveux et ferait de la chirurgie esthétique pour éviter qu'on le reconnaisse. Pas convainquant ? C'est vrai, jamais il ne changerait ses cheveux ...
Il fit balancer ses pieds d'avant en arrière, pourquoi changer ses petits gestes qui font que l'on reste des enfants ? Le pouce avant de dormir, se ronger les ongles quand on s'ennuie, se cacher sous la couette quand on a peur, ... Des habitudes que le Gryffondor n'était pas prêt d'oublier. Comme ses souvenirs, d'ailleurs. Trop gravés et trop frais dans son esprit pour essayer de les mettre de côté. Nan nan, Hélène, il pouvait pas l'oublier ...
Hélène qui, justement, se levait pour aller chercher son chat ... Encore ce gras ! Euh, gros, pardon ...

« Hééééééééé ! T'as vu ça ! Le gros matou a su remonter jusqu'ici, je pensais pas qu'il était aussi sportif. »

Enzo haussa un sourcil, peu convaincu. Quelqu'un les écoutait de derrière la porte et l'avait remonté ! C'était pas possible qu'il ait su ramener sa graisse jusque tout en haut des marches ! Il devait rouler à chaque pas qu'il faisait ... C'est alors qu'il courut devant ses yeux à la poursuite des volatiles. Fasciné, Enzo pensa à contacter quelques scientifiques moldus pour qu'ils observent un espèce de tas se mettre en mouvement ! Ca pourrait grandement les interresser ... Le garçon à la crête profanée suivit la Serdaigle des yeux ... Elle le contournait pour il ne savait quoi, et il la laissa faire, conscient qu'elle savait ce qu'elle faisait même si lui ne le savait pas ... Après tout, elle était le cerveau et lui était ... Les poils du crâne ? Bon d'accord, un peu ridicule .. M'enfin, il savait pas se changer comme ça ... Il avait mis du temps à se construire. Avec ses Treizes Années de construction, il avait son caractère immodifiable. Il resterait beau et bête .. Et il se tairait pour dissimuler sa stupidité.

« Dis moi, c'est normal cette tâche sur tes cheveux ? Tu t'es fais une teinture blanche ou... »

« Euh, j'saiis pas .. »

Alors là, Enzo eut un réflexe très humain ... Oui oui, vous avez deviné ! Il leva son bras, posa ses doigts sur son crâne et chercha l'emplacement de la soi-disante tache de teinture. Il cherchait se qu'il avait fait ce matin et ce qui aurait pu avoir coloré ses cheveux ... En vain ...
S'est alors que ses doigts s'enfonçèrent dans un truc gluant et à moitié liquide. Une grimace de dégout se forma lentement sur son visage, une expression de terreur se glissa dans ses yeux, son corps entier se raidit alors que les chouettes et hiboux hurlaient au dessus de leurs têtes. Il secoua la tête de gauche à droite. Pas possible ... Il leva les yeux vers le haut du clocher, les centaines d'oiseaux battants des ailes et observant curieusement la scène de leurs deux grands yeux jaunes.

« Je sais ce que c'est. Ça va pas te plaire, si tu tiens à tes cheveux si beaux... Mais bon, je te le dis quand même. Tu as de la crotte de hibou dans les cheveux. Je peux te l'enlever si tu veux... Mais seulement si tu as un mouchoir, ou quelque chose comme ça hein ! Sinon, moi j'enlève pas ça à mains nues ! »

« J'avais deviné, pour ma part ... Dans mon sac, il doit y avoir des mouchoirs ... Roooh, s'est dégueulasse ! Et puis, faut toujours que ça tombe sur moi ! »

Il secouait lentement sa main avant de la frotter sur le bas du banc. Quand elle aura retiré cette horreur sur sa tête, il ira se frotter les mains au plumage d'un oiseau .. Après tout, s'est leuuur merde ! Et lui n'en avait pas besoin, surtout sur ses cheveux ... Dire qu'il se les était lavé la veille, juste avant d'aller dormir ... Les laver trop souvent, ça les abimait ...
Il garda ses doigts qui avaient plongé dans l'excrément d'hibou en l'air alors que l'autre fouillait d'une main maladroite son sac ... Avant de se résoudre à le passer à la Serdaigle. Tant pis, elle découvrirait tous ses trucs louches, mais il fallait faire vite, avant que ça durcisse ! Et non, je vous rassure, il y a rien de chelou, là dedans .. Quoi qu'avec Enzo, on peut s'attendre à tout =DD
Dans une galanterie sans fond, il dut se retenir de peu pour lacher quelque chose du genre "Pourquoi s'est pas tombé sur toi, pour une fois !". Il se résolut à rester assis, imitant le calme légendaire de son ex, à attendre qu'on le sauve lui et sa magnifique coupe de cheveux. Clin d'oeil à son coiffeur, d'ailleurs, Régis, à qui il fera appelle si on arrive pas à lui enlever cette saloperie ...
En attendant, il était avec elle pour encore un petit moment !

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« J'avais deviné, pour ma part ... Dans mon sac, il doit y avoir des mouchoirs ... Roooh, s'est dégueulasse ! Et puis, faut toujours que ça tombe sur moi ! »

Tiens, râleur ce petit Enzo aujourd'hui !
Hélène resta derrière lui, en attendant que le Gryffondor lui passe un mouchoir, de préférence propre, histoire de ne pas rajouter quelques cochonneries dans ses cheveux qui étaient -avant que l'excrément ne tombe sur sa tête- si magnifiquement peignés. Hélène regardait ce qu'il y avait dans le sac d'Enzo... Rien de bien intéressant, à par ce que la Serdaigle attendait, des mouchoirs. Elle tendit sa main vers le bout de tissu, et la ramena vers les cheveux du jeune homme. Maintenant, il fallait faire ça avec une très grande précaution, Hélène ne voulait pas étalé plus de crotte de hibou qu'il y en avait déjà sur la petite mèche blanche. La Serdaigle prit les bouts de cheveux infestés de cette chose liquide, approcha le mouchoir et commença à essuyer délicatement. Elle savait que si elle étalait le peu qu'il y avait encore plus, Enzo n'allait pas s'en remettre de si tôt, donc il valait mieux pour elle qu'elle ne fasse pas de gaffe. Tout en tenant la mèche, Hélène dirigea le mouchoir de bas en haut et aperçut que cela allait prendre assez de temps pour enlever parfaitement cette horreur blanchâtre. Pendant ce temps, le gros tas de poil s'était arrêté et s'était posé juste devant le Gryffondor, comme si de rien n'était. Le fauve s'étalait de tout son long, ce qui donnait un panorama de son majestueux ventre bien portant, ses yeux étaient grands ouverts et regardaient la scène entre Hélène et Enzo. La Serdaigle continuait de frotter, et se dit qu’elle n’allait quand même pas rester une heure à enlever cette crasse, sans ne rien dire à Enzo, alors, elle décida d’engager une nouvelle conversation.

« Tu feras quoi pendant les vacances d’été ? »

Bonne question !
Pendant les vacances d’été, Hélène ne faisait pas grand chose, à par rentrer chez elle à Londres, et y rester, rien de bien passionnant à vrai dire, mais bon, elle rentrait à Londres, juste pour voir ses parents, son petit frère et occasionnellement, son cousin et sa cousine, qui étaient tout deux à Poudlard, la cousine à Poufsouffle, et le cousin à Serpentard. Londres, c’est une ville bien grande, mais pourquoi, c’est là que ce sont rencontrés Hélène et Enzo. Hélène ne se rappelle plus très bien de leur rencontre datant des couches culottes, ça commence à faire loin. Faut dire que aussi, ils habitent dans le même quartier, donc c’est assez normal qu’ils se connaissent ! Enfin bon… Hélène continua d’astiquer les cheveux du jeune homme, mais cette fois, de haut en bas. Ma tâche partait doucement mais sûrement. Elle marmonna quelque chose à moitié incompréhensible qui était « Raaah. C’est pas facile avec un mouchoir, je vais faire avec les mains. ». Et effectivement, elle lâcha le mouchoir qui tomba à terre, et commença à frotter les cheveux d’Enzo avec ses mains.

« Tu me revaudras ça ! Je n’aurai jamais toucher des excréments de hiboux jusqu’à aujourd’hui. »

Hélène avait un sourire aux coins des lèvres que Enzo ne pouvais pas voir, cela amusait beaucoup la jeune Serdaigle d’enlever des crottes de hiboux dans les cheveux d’Enzo… Cela lui permettait surtout de rester avec lui encore un petit bout de temps, mais quand même, au bout de quelques secondes, la jeune fille en avait déjà marre de faire le même geste de bas en haut, mais comme elle avait dit qu’elle le ferait, elle n’allait pas revenir sur ses paroles. La tâche s’enlevait de plus en plus vite quand elle le faisait avec les mains, il ne restait qu’un petit reflet blanc que la demoiselle enleva vite fait avec ses ongles si bien manucurés. Ayant finit, Hélène alla devant Enzo avec un sourire victorieux.

« Voilà ! Tu n’as plus rien dans les cheveux, et heureusement que la crotte de hiboux, ça ne sent rien. »

Toujours avec ce même sourire, la Serdaigle s’approcha de Enzo et le serra dans ses petits bras.
Les cheveux d’Enzo, son odeur, ses joues, ses yeux. Tout ça lui rappelait beaucoup, vraiment beaucoup de choses qu’elle ne voulait pas oublié et de toute façon, qu’elle ne pourrait pas oublier.
Que ce soit les souvenirs des couches culottes, ou ceux d’il y a quelques semaines, elle espérait pourvoir ce rappeler de tout ça. Hélène recula d’un pas, puis baissant les yeux, se frotta la nuque et se rassit à côté de lui. La jeune fille regarda sa grosse boule de poil qui se leva et planta une de ses griffes dans la jambe de la Serdaigle qui avait assez l’habitude de cette situation… Toujours avec ce sourire aux lèvres, elle se tourna vers Enzo.

« Si tu n’as rien à faire pendant les vacances d’été, tu pourras venir chez moi ! »

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« Tu feras quoi pendant les vacances d’été ? »

Humrf ! Sûrement une manière de diversion pour lui faire oublier qu'il avait une merde d'oiseau collée dans ses cheveux ... Humrf ...
Il réfléchit quand même. Ses parents lui avaient parlé de vacances en Ecosse, maintenant, il ne savait pas si ça allait se réaliser ... Il avait bien envie de rester chez lui, dans son petit quartier, pour prendre des nouvelles de tous ses potes moldus ... A vrai dire, ses vieux l'avaient envoyé dans une école primaire pour moldus, ses pouvoirs s'étant déclarés très tard, ils pensaient que leur fils ne deviendrait jamais un sorcier. Ainsi, le Gryffondor avait noué des liens avec des garçons de son âge et il ne s'en était jamais défait. Le garçon n'aimait pas le quidditch parce qu'il avait le vertige mais le football était un sport qu'il appréciait ... Moldu, oui, mais là, on pouvait dépenser son énergie à fond ! Et s'était pas de la magie, s'était quelque chose de physique ...

« Aucune idée ! J'vais sûrement aller voir les tantes et les oncles ... Et je vais essayer de partir me faire dorer sur une plage, au soleil ... »

Vacances ... Ce mot pouvait être une délivrance comme une torture. Le Rouge et Or était heureux que la fin de l'année arrive. A lui les heures de glande dans le parc, à lui, la paix que lui donnera Ombrage et Kiarah par leur absence ... Et en même temps, il avait peur que ce Chateau, ses passages secrets et ses élèves ne lui manquent. Le temps passait trop vite, quand on était petit, et il se disait qu'il était déjà à la moitié de ses années d'apprenti-sorciers. Il avait peur de grandir, trop vite et trop tôt.
Héé ! Mais n'était-elle pas entrain de nettoyer ses cheveux ?! Bah si ! La manoeuvre pour le distraire avait porté ses fruits sans qu'il ne s'en rende compte. Il esquissa un sourire avant que la phrase nettoyer ses cheveux ne retraverse son esprit. Il entendait les bruits de combat qui traversaient les lèvres d'Hélène. Il sentit alors que des ongles lui grattaient le cuir chevelu et se rendit compte qu'elle n'utilisait plus son mouchoir. Ses pensées furent confirmées alors que la jeune fille reprenait parole.

« Tu me revaudras ça ! Je n’aurai jamais toucher des excréments de hiboux jusqu’à aujourd’hui. »

« Rappelle moi juste de pas te serrer dans mes bras, j'en ai plein les doigts et je voudrais pas en mettre plein tes vêtements ! Et bien sûr que je te revaudrai ça, tu m'as sauvé la vie ! »

Enzo observa curieusement le matou, étendu de tout son long, prêt à s'endormir à n'importe quel moment. Son ventre énorme était offert à la vue des enfants adolescents qui étaient bien occuppés mais dont le spectacle était tout de même grandiose ... Enzo jouait avec les portes-clés enfantins accrochés à son sac machinalement, sans trop s'occuper de ce qu'ils allaient faire après qu'Hélène l'ait bien gentiment aidé à faire partir l'excrément d'oiseau. Raah, s'il attrappait le stupide volatile qui lui avait fait ça, il le réduirait en bouille ! S'est alors qu'une nouvelle lui fit oublier tous ses soucis. Les yeux plein d'étoiles après que la Bleue et Bronze lui ait annoncé qu'il avait les cheveux à nouveau propre.

« Voilà ! Tu n’as plus rien dans les cheveux, et heureusement que la crotte de hiboux, ça ne sent rien. »

Il resta tout de même calme, s'attendant à ce qu'elle rajoute qu'elle n'avait pas vu que ça avait coulé et qu'il y en avait encore trois fois plus ... Mais rien ne suivit et il poussa un long soupir de soulagement, heureux d'être à nouveau propre des cheveux - ben ouais, le reste du corps l'était aussi, sauf ses doigts -. Alors, sans prévenir, elle le serra dans ses bras. D'abord étonné, il respira son odeur et effleura sa joue. Il essaya de garder sa main souillée le plus loin possible de leurs corps enlacés. Il ne voulait pas en mettre plein leurs vêtements ! Non non non ! Comme quoi, il avait quand même la particularité d'être attentionné, même s'il était bête et puéril ... Elle déssera son étreinte et s'assit à côté de lui. A présent, il avait la curieuse impression qu'ils allaient être assailli par des centaines d'excréments de chouettes et d'hiboux. Aussi, il levait souvent la tête vers le haut pour surveiller que les volatiles restaient bien calmes. S'il n'aimait pas forcément l'endroit, au moins, il s'y trouvait seul avec Hélène. Et ça, s'était un point positif qui écrasait tous les points négatifs ...

« Si tu n’as rien à faire pendant les vacances d’été, tu pourras venir chez moi ! »

« T'inquiète pas, tu vas pas te débarrasser de moi et je vais pas déménager ! On se verra pendant les vacances ! »

Il la regarda dans les yeux et sourit. Non, elle n'allait pas se débarrasser de lui pendant les vacances ! Les jours où il ne partirait pas, ils se retrouveraient ... A la plaine, chez lui, chez elle, sur les bancs, au centre commercial ...
Enzo adorait la vie moldue. Toutes ses vitrines, tout ce monde qui porte des vêtements à la mode et portant des sacs en plastiques contenant leurs achats. Mais il aimait aussi celle de sorcier. Les formules magiques pour éviter de faire la vaisselle manuellement, de ranger le salon manuellement, de réparer son jouet préféré manuellement ... La magie était utile mais on ne devait pas en devenir dépendant.

« Tu pars en vacances, toi ? »

Invité

Le Serdaigle avait finit de nettoyer la petite mèche, redevenue de couleur normale, du jeune garçon. Elle venait de le serrer dans ses bras, même si quelques minutes avant, il lui avait dit de ne pas le faire si elle ne voulait pas avoir de crotte de hiboux sur ses beaux vêtements repassés avec amour. Hélène s'assit sur le banc, puis, levant la tête, elle aperçut une horde de hiboux aux dessus de leurs têtes. Ce n'était pas très bon signe ça, surtout si ils restaient là, sans bouger.

« T'inquiète pas, tu vas pas te débarrasser de moi et je vais pas déménager ! On se verra pendant les vacances ! »

Hélène se débarrasser de Enzo ? Impossible, déjà que quelques jours sans lui, ça ne devenait pas vivable, alors ne plus le voir jusqu'à la mort... Dur ! Les deux adolescent allaient se voir, ça, c'était sur, car deux mois sans lui, c'est pire que quelques jours. Ils allaient faire les boutiques chez les moldus, s'amuser dans les endroits les plus cool's de Londres, aller à la plaine pour se rouler dans l'herbe. Ah le bon vieux temps... Hélène n'allait pas changer ses habitudes tout de suite, elle adorait se rouler dans l'herbe fraîche de la plaine comme une gamine, après tout, c’est ce qu’elle était.

« Tu pars en vacances, toi ? »

« Moi, partir en vacances ? Je ne sais pas, mes parents décident tout la veille du départ, donc bon.
Mais je pense bien partir une ou deux semaines quelque part. Où ? Je ne sais pas encore, mais j’espère ne pas aller dans un pays froid, histoire que je prenne un peu de couleurs, j’ai l’impression de ressembler à un cachet d’aspirine. »

La jeune fille afficha un sourire après lui avoir répondu.
Ressembler à un cachet d’aspirine, c’est ce qu’on lui disait souvent, elle était pâle et était obligée de se mettre une touche de maquillage pour pas que les autres élèves ne la confonde avec un des fantômes de Poudlard. D’ailleurs, ça lui était arrivée une fois. C’était l’année dernière, Hélène se baladait dans les couloirs après le cours de Potions avec le méchant professeur qu’était Rogue. Elle entrait dans sa Salle Commune et c’est alors qu’une élève la pointa du doigt en criant haut et fort « Mon dieu ! J’ai découverts un nouveau fantôme ! ». Evidemment, Hélène regarda derrière elle, il n’y avait rien. Elle en conclut alors qu’on parlait d’elle, mais avant de faire des conclusions peut être fausses, elle demanda à l’élève si c’était d’elle qu’elle parlait, et effectivement, elle parlait bien d’Hélène. Depuis ce jour, à chaque vacance d’été, Hélène essaie de partir dans un pays chaud, mais rien. Elle ne bronze jamais. JAMAIS. A chaque fois, elle n’a que des coups de soleils atroces qui la démange, donc elle se gratte jusqu’au sang, ce qui n’est pas très très agréable.

« Et je ne comptes pas le débarrasser de toi, comme tu dis ! »

Hélène se leva et se dirigea vers l’un des hiboux de Poudlard.
Il possédait de belles plumes brunes rayées de blonds. Quand elle fut devant le volatile, la demoiselle approcha ses mains vers les plumes, et commença à le caresser. Il n’était pas en très bon état, ça on pouvait le dire. Son bec était à moitié cassé, une de ses pattes avait l’air de souffrir, et son œil gauche était à moitié refermer. Puis, Hélène chuchota au pauvre hibou.

« Tu ne m’en voudras pas hein… »

Vous vous demandez ce que cela signifie ?
C’est simple mais atroce pour la pauvre petite bête, mais comme elle n’allait pas tarder à rendre l’âme, la jeune fille arracha quelques plumes brunes et blondes. Un cri de fit entendre, celui du hibou qui avait encore assez de force pour gémir. Gardant les plumes de l’animal, Hélène le caressa à nouveau, pour estomper la douleur et retourna près du banc. Elle montra les plumes à Enzo et afficha un sourire gêné après l’acte de torture qu’elle venait de faire subit à cet oiseau. La Serdaigle vérifia que les plumes étaient propres et se mit une nouvelle fois derrière le Gryffondor. Elle prit une plume qu’elle lui mit dans les cheveux, et retournant devant Enzo, elle se permit de s’en mettre une aussi dans les cheveux.

« Voilà ! On est désormais lié par les plumes ! »

Hélène lui sourit, ce sourire habituel que l’on trouvait sur ses lèvres, que ce soit dans une situation critique ou une situation joyeuse. Un sourire qui faisait généralement un effet sur le visage des autres qui se mettaient aux aussi à sourire même en étant triste. Un sourire comique, c’est ce que Hélène croyait au début, elle croyait que l’on riait de son sourire, or, c’était le contraire, on riait avec elle, et non pas d’elle. Le Serdaigle avait un sourire unique en son genre, qui dans tous les cas, consolait les autres, Hélène n’avait même pas besoin de parler pour les aider à se relever, elle devait juste sourire et eux aussi se mettait à sourire comme il ne l’avait jamais fait.
Envoutant ? Peut être…

Invité

« Moi, partir en vacances ? Je ne sais pas, mes parents décident tout la veille du départ, donc bon.
Mais je pense bien partir une ou deux semaines quelque part. Où ? Je ne sais pas encore, mais j’espère ne pas aller dans un pays froid, histoire que je prenne un peu de couleurs, j’ai l’impression de ressembler à un cachet d’aspirine. »

Il afficha un sourire. Oui, parents imprévisibles - ou plutôt pas très préparés à l'avance. Quelques semaines ? Tant mieux, ils auraient le temps de se voir. Il avait déjà imaginé partir tout le mois de juillet et elle, tout le mois d'août ... Ca aurait été horrible, ne plus la revoir elle et son humour particulier. De plus, il faut dire qu'il aimait bien savoir que quelqu'un l'attendait au parc, et non qu'il devrait se faufiler dans un groupe d'amis dont il ne connaitrait pas la moitié. Il aimait guider les troupes mais des plus grands avaient un peu fait leur apparition dans le quartier, prenant peu à peu sa place. Il en avait pas grand chose à faire, surtout que ça lui éviterait d'écouter les problèmes de ses camarades qui se plaignaient qu'untel lui ait répondu sur un ton ou dérobé un biscuit. Il pouvait à présent, profiter des vacances en s'asseyant sur un banc et en parlant avec Hélène, ou disputer un match de foot sous un soleil éreintant. L'expression cachait d'aspirine lui était connue, mais utilisée par la Serdaigle, il la trouva spéciale. Ca ne lui était jamais venu à l'esprit qu'elle avait une peau pâle qui ne bronzait pas facilement au soleil comme la sienne ... Ca le choqua même presque. Pour tout dire, il n'aurait jamais osé traité son ex de cachet d'aspirine, même en son absence. Il adorait son teint qui faisait ressortir ses yeux ...

« Et je ne comptes pas le débarrasser de toi, comme tu dis ! »

Il la regarda avec un oeil surpris la jeune fille s'approcher d'un bel oiseau - en mauvais état, certes - mais un bel oiseau. Elle le carressa doucement alors qu'ils échangeaient un dialogue qu'il ne put comprendre tellement le bruit des volatiles au dessus de leurs têtes était fort. Elle arracha quelques plumes et en inspecta deux. Intrigué par le comportement pour le moment spécial de la Serdaigle, il observa attentivement les gestes qu'elle effectuait. Se plaçant une des plumes dans les cheveux avec un grand sourire, elle fit le tour du banc pour revenir se placer derrière lui, comme la fois où elle avait nettoyé ses cheveux au mouchoir ...
Il ne bougea pas, attendant qu'elle montre enfin ce qu'elle avait derrière la tête. Il sentit une plume glisser dans sa chevelure, pas encore assez effleurée pour aujourd'hui, aurait-on dit. Hélène revint alors en face de lui d'un air joyeux qu'il ne voulut surtout pas briser.

« Voilà ! On est désormais lié par les plumes ! »

« Pas seulement par les plumes, j'espère ! »

Un sourire naquit sur son visage, le clin d'oeil s'en suivit et il saisit la plume placée entre deux mèches de cheveux fixées au gel. Il fit tourner son cadeau entre ses doigts et son cerveau lui dicta une tournure maléfique ...
Il saisit la plume avec un sourire, joueur, et mit le bout dans le cou d'Hélène avant de la remuer doucement. Un sourire immense éclaira son visage, il se servit de sa deuxième main pour essayer de parer maladroitement et à l'aveuglette, les attaques qu'on pourrait lui porter en retour. Il continua de chatouiller la jeune fille. Surprise qui devient une arme de torture, finalement ...
Comme quoi, il valait mieux éviter de donner n'importe quoi au Gryffondor. La Bleue et Bronze avait du juger que la plume n'était pas un élément trop lourd pour qu'il puisse l'assomer avec ... Jugement maladroit, apparemment !

[ Autorisation de me faire rire si tu répliques dans la bataille ;) ]

Invité

« Pas seulement par les plumes, j'espère ! »

Non, ils n'étaient pas seulement liés par les plumes et heureusement d'ailleurs, ils étaient liés par le coeur, évidemment. La jeune Serdaigle regarda le Gryffondor, en se demanda bien ce qu'il allait faire car pour l'instant, il ne faisait que de tourner sa plume autour de ses doigts, jusqu'à l'instant où il tendit sa main, toujours muni de sa plume, et s'approcha du cou de Hélène. Il fit bouger le bout de la plume délicatement, ce qui fit frissonner la Serdaigle qui était assez sensibles à ce genre de chatouilles. Ne disant rien, elle prit discrètement, elle aussi, sa plume en main et essaya d'atteindre le cou du jeune homme, mais ce dernier se servait de sa deuxième main pour contrer et éviter les attaques surprises de la jeune fille. Hélène tenta à plusieurs reprises de le chatouiller sur le cou, mais le résultat était sans succès.

« Tu triches ! T'utilises ton autre main pour pas que j'atteigne ton cou ! »

La demoiselle laissa tomber son arme inefficace contre un tel adversaire ennemi qu'était ce Gryffondor. Elle était impuissante face à lui, mais elle ne baisserai pas les bras aussi vite que vous le croyez ! Le sourire de la Serdaigle changea, il n'était plus aussi «sympathique». C'était à présent un sourire en coin, que personne ne pouvait percer, on ne pouvait pas savoir qu'elle idée se cachait derrière sa tête. Elle se laissa faire par le Gryffondor qui lui chatouillait le cou avec une plume qu'Hélène avait arraché sur un hibou mal en point. La Serdaigle ne bougeait pas, elle avait une envie de rire tellement la plume la faisait frissonner.

C'est alors qu'elle se dit que, quoiqu'elle donnait à Enzo, il trouverait toujours quelque chose à faire avec, quelque chose d'amusant ! Il continuait encore de caresser son cou avec la plume, Hélène ne pouvait plus se retenir de rire, alors elle attrapa la main du jeune garçon et lui prit la plume. Elle leva les deux bras en l'air, comme un signe de victoire, puis fit un sourire vengeur qui voulait tout dire.

Elle se rapprocha un peu plus de lui, elle avait la plume, plus précisément le bas bout, entre son index et le majeur. Hélène approcha doucement la plume pour faire durer un peu plus le plaisir qu'elle avait de se venger. Quand le bout du haut toucha le cou de Enzo, la jeune fille commença à faire pareil que ce que le Gryffondor lui avait fait subir. Puis, elle décida d'aller une nouvelle fois encore derrière lui. Elle avait toujours la plume poser sur le cou, et comme elle connaissait le point sensible de tous les chatouilleux, qui était le haut de la nuque, Hélène décida de s'en prendre à cette partie du corps humain. Enlevant la plume du devant du cou de Enzo, elle la posa derrière, sur la nuque. Elle commença à la faire bouger doucement pour que ce ne soit qu'un effleurement.

« Tu n'aimes pas les chatouilles je suppose... »

murmura- t- elle à côté de l'oreille du Gryffondor.

Hélène descendit la main non occupé vers le ventre d'Enzo qu'elle commença à chatouiller.

« Vengence ! »

Ca allait finit en une bataille de chatouille et la fin se terminerait par la mort des jeunes enfants. Mort de quoi ? De rire bien sûr.
La jeune fille s'attendait à une éventuelle défense du jeune homme, mais rien ne lui vint à l'esprit pour se protéger. Et comme tout le monde dit, la meilleure défense, c'est l'attaque. Or, eux deux détestent les chatouilles, c'est la pire des tortures que l'on pouvait réserver à Hélène et à tous les chatouilleux qui lisent. Cette scène lui rappelait beaucoup les guerres de chatouilles dans la plaine quand ils étaient plus petits, sauf qu'il n'y avait pas de plumes, et qu'ils commençaient directement avec les mains.

Hélène lâcha donc la plume, et mit cette fois ci ses deux mains vers le ventre du garçon et commença à le chatouiller comme elle ne l'avait jamais fais.

Ça allait être une bataille sans merci.

Invité

« Tu triches ! T'utilises ton autre main pour pas que j'atteigne ton cou ! »

Il avait un sourire collé aux lèvres. Evidemment qu'il se protégeait, ce genre de torture lui était insupportable ! Il devenait complètement incontrôlable si on le chatouillait. Il se mettait à rire et à battre des bras dans tous les sens pour essayer d'arrêter son bourreau en l'assomant ou en le repoussant. Il continua de la torturer alors qu'elle essayait de se défendre et d'attaquer à la fois. Son regard pétillant était convaincu qu'il allait remporter la bataille mais, imprévisible, la jeune fille lacha son arme en se retenant de rire. Comment faisait-elle ? Aucune idée, mais Enzo savait qu'elle était exeptionnelle ...

Alors, elle céda ! Dans un crii de victoire, le jeune homme relacha son attention et Hélène lui déroba la plume. Privé d'objets de torture, il observa un sourire qui lui semblait diabolique, se former sur le visage de son adversaire. Sourire innocent, il tressaillit dès que la plume se posa dans son cou et éclatait déjà d'un rire d'enfant. Fermant les yeux, il secouait un doit levé qui balançait de droite à gauche pour dire non. De l'autre main, il essayait maladroitement de se protéger, mais comme il se tortillait sur place comme un ver, il ne savait plus trop comment arrêter ces coups précis. Elle le contourna et il souffla dix secondes. Il se protégea la nuque à l'aveuglette mais elle était beaucoup mieux placée pour l'attaquer. Elle le chatouilla dans la nuque et il essaya cette fois de resister. Raccrapoté sur lui, il serrait les dents et ferma les yeux. Il en oublia de respirer ...

« Tu n'aimes pas les chatouilles je suppose... »

A bout de souffle, il lacha un sourire et ouvrit les yeux, celle ci plongea pour lui chatouiller le ventre avec sa main. L'enfant replongea dans un éclat de rire grandiose et recommença à se tortiller sur place.

« Vengeance ! »

Elle le chatouilla à deux mains. Enzo fut impuissant, épuisé d'essayer de la faire cesser. Il se laissa chatouiller en continuant de rire, sachant qu'il avait perdu et qu'il était fini. Le ver de terre respirait durement mais il avait déjà survécu à de nombreuses batailles contre Hélène .. Il savait qu'il était le plus chatouilleux des deux et qu'il avait peu de chance de gagner, un jour, contre la jeune fille.
Il s'écroula de rire au sol tellement il était tordu de rire et se retrouva libre. Les mains de la jeune fille ne savaient plus l'atteindre, de derrière le banc. Il afficha un sourire, vainqueur d'avoir su se libérer. Essouflé, il se releva d'un bon et se mit à l'opposé du banc à bonne distance pour qu'elle ne puisse pas l'attrapper.

« On est quitte ? »

Lança-t-il d'une voix mal assurée ...

Il préférait être à égalité que perdre, surtout contre une fille, même si s'était Hélène ... Il avait quand même une fierté, même s'il était un gamin .. Il affichait son sourire le plus innocent dans le but que la Serdaigle ne l'attaque plus. Il ne supportait vraiment pas cette torture et il aurait fait n'importe quoi ...

« Je ferai ce que tu veux, mais m'attaque pluus ... »

Des yeux suppliants, il se laissa tomber sur le banc, sûr et certain que la guerre était achevée. Il ferma les yeux et balança sa tête en arrière dans un soupir. La vie est un long fleuve tranquille ... Avec beaucoup de remous, oui !

Invité

La Serdaigle venait d'attraper le Gryffondor et avait posé ses deux mains sur son ventre afin de mieux le chatouiller, le ventre, c'était encore un autre point sensible différent de la nuque ! Enzo se tortillait dans tous les sens, cela se voyait qu'il n'aimait pas du tout qu'on le chatouille, c'était pire que pour la demoiselle qui le torturait. Tellement qu'il était tordu de rire, il s'écroula par terre et donc, Hélène ne pouvait plus le chatouiller, car elle était derrière le banc, et carrément sur le sol. Le jeune homme se releva et alla se mettre à l'autre extrémité du banc, à l'opposé de la jeune fille.

« On est quitte ? »

Hélène ne répondit pas tout de suite. Savoir si on était quitte, c'était une bonne question, mais apparemment, ils l'étaient. Chatouiller les gens, c'était très sportif parce qu'on chatouille les gens, ils rigolent et ça on rigole aussi car c'est assez marrant de voir les gens se plier en quatre et te supplier d'arrêter ce massacre, cette torture...

« Je ferai ce que tu veux, mais m'attaque pluus ... »

« Ne plus t'attaquer ?! Pour l'instant, d'accord. Je suis un peu fatiguée... »

La Serdaigle lui sourit. Non, ce n'était plus ce sourire sadique et de vengeance, c'était le sourire habituel qu'elle avait tous les jours... Le sourire Envoûtant que tout le monde a déjà aperçut sur ses fines lèvres. Toujours à l'opposé de Enzo, Hélène s'assit sur le banc. Tiens ? Mais... Où est passé la boule de poil, de graisses, de tout ce que vous voulez ? C'était elle éclipsée pendant la bataille de chatouilles des deux jeunes adolescents ?
Un miaulement se fit entendre, Hélène se tourna vers Enzo et haussa un sourcil.

« C'est toi qui imite le chat ? »

Elle continuait de le regarder, mais ce n'était pas lui car un nouveau miaulement se fit entendre. Le bruit n'était pas loin, pas loin du tout même, quelque part dans la Volière. Sur le visage de Hélène s'affichait un air encore plus interrogateur, la Volière n'était pas grande, et pourtant il n'y avait aucun tas de graisse en vue ! Puis un tas aussi énorme, ça doit bien se voir quand même, Hélène n'est pas si myope, elle ne l'ai pas du tout d'ailleurs. Elle avait dix sur dix aux deux yeux, une vue parfaite ! La demoiselle se leva et regarda un peu partout... Rien ! Elle commençait à croire qu'elle entendait des voix et qu'elle devenait comme sa grand mère, une vieille folle qui s'énerve contre tout et sans raison en plus de ça !
Hélène se retourna d'un coup vers Enzo.

« Je deviens taré ou quoi ? T'entends des miaulements hein ? Mais tu le vois le chat toi quelque part ?! »

La Serdaigle marchait de plus en plus vite, elle allait dans tous les coins de la pièce, regardait entre les bouts de pierres mal accrochés entre eux, même si elle savait que son ne tiendrait jamais dans un espace aussi petit ; elle commençait à paniquer toute seule. On pouvait toujours entendre des miaulements, de plus en plus forts. La jeune Walker retourna vers le banc, puis lorsqu'elle fut devant, elle se mit à quatre patte et pencha sa tête pour voir si il ne s'était pas caché en dessous, rien. Il n'y avait rien, c'était pas possible.

La fenêtre. Elle ne s'était pas encore dirigée vers là bas, et c'est ce qu'elle fit directement après avoir penser à une possibilité affreuse pour la boule de poil. Arrivée devant l'ouverture, elle prit une grande inspiration et se pencha doucement vers le bas. Horreur !
Son tas de graisse avait du vouloir attraper un hibou qui se dirigeait vers l'extérieur et avait du tomber dans le vide, avant de se rattraper à une espèce d'antenne bizarre qui était sur le château. Hélène recula directement et alla vers Enzo et se mit à crier, les larmes aux yeux.

« ENZOOO ! Y'a... Y'a... MON TAS DE GRAISSE PRÉFÉRÉ IL EST... IL EST TOMBÉ DE LA FENÊÊÊTRE EN VOULANT ATTRAPER UN HIBOU ! MAIS MOI JE PEUX PAS LE SAUVER IL EST TROP LOURD A PORTER, SI JE FAIS UN WINGARDIUM LEVIOSA MA BAGUETTE ELLE VA SE CASSER, J'AI PAS ASSEZ DE FOOOOOOOOOORCE ! »

Puis, elle se mit à courir partout en levant les bras, comme si elle appelait quelqu'un à l'aide, quelqu'un qui pourrait sauver son chat.

Invité

« Ne plus t'attaquer ?! Pour l'instant, d'accord. Je suis un peu fatiguée... »

Il afficha intérieurement un sourire vainqueur. Elle était fatiguée ? Et lui alors, il était complètement exténué, son cerveau avait failli être privé d'oxygène parce qu'il n'avait plus réussi à respirer ... Comme ce Cher Chat, dont la graisse devait empêcher l'air de passer ... Comment faisait-il pour respirer, ce grand matou qui miaulait comme pour avoir un peu d'attention vers lui de la part des deux jeunes gens. Hélène le chercha du regard, peu inquiète. Pas de quoi s'alarmer à chaque fois qu'un chat miaule, ou où irait le monde !
Hélène le fixa d'un regard accusateur. Il regarda un de ses sourcils se courber avec un sourire innocent. Ben oui, il avait rien fait, là ...

« C'est toi qui imite le chat ? »

« Je sais pas imiter le miaulement de ton chat ... Il est trop unique ! »

Il esquissa un sourire innocent, à nouveau. Cette fois-ci, il était peut-être pas si innocent que ça .. Mais des fois, il pouvait pas s'empêcher de parler ... Il y a des paroles qui sortent d'elles-mêmes de sa bouche, sans qu'il ne puisse réfléchir avant .. Son regard balaya la pièce, vide du gros matou ... Pas grande, il y avait tout ce que vous voulez en ce qui concerne les fientes d'oiseaux, les plumes salies par le temps et la poussière. La porte était entrouverte et Enzo se leva pour aller regarder dans les escaliers. Mais le miaulement devenait trop bas pour que le matou ne se soit dirigé par là. Il devait être autre part .. Mais il n'y avait pas beaucoup d'endroits où se cacher.

« Je deviens taré ou quoi ? T'entends des miaulements hein ? Mais tu le vois le chat toi quelque part ?! »

« Il doit bien être près d'ici ! »

Il leva la tête vers les oiseaux. Peut-être qu'il avait envie de devenir un funambule, un peu comme tous les chats normaux .. Tenir en équilibre sur des tuyaux fins où étaient perchés les hiboux et chouettes pour aller les déranger, rien que pour s'occupper.
Mais les volatiles n'avaient pas bougé d'un poil, fermant les yeux pour essayer de se reposer ... Bah oui, s'étaient des oiseaux noctures ... Ils vivaient la nuit et dormaient la journée, pour certains ... Mais les oiseaux sorciers étaient fréquemment dérangés pour aller porter le courrier pendant la journée, heure où les sorciers étaient éveillés ... Ca dérangeait l'heure horloge interne et ils finissaient aussi par dormir la nuit ... Alors, Hélène sembla perdre la raison .. Elle se mit à hurler, presque en pleurant et il afficha un air perplexe, essayant de déchiffrer lentement les hurlements qui lui transperçaient les tympans. C'est qu'elle avait une voix perçante, l'air de rien !

« ENZOOO ! Y'a... Y'a... MON TAS DE GRAISSE PRÉFÉRÉ IL EST... IL EST TOMBÉ DE LA FENÊÊÊTRE EN VOULANT ATTRAPER UN HIBOU ! MAIS MOI JE PEUX PAS LE SAUVER IL EST TROP LOURD A PORTER, SI JE FAIS UN WINGARDIUM LEVIOSA MA BAGUETTE ELLE VA SE CASSER, J'AI PAS ASSEZ DE FOOOOOOOOOORCE ! »

Enzo se dirigea vers la fenêtre et se pencha pour voir le matou accroché à une épée de statue. Il avait bien voulu jouer les équilibristes, mais voulait aussi augmenter le niveau en se retrouvant à plusieurs centaines de mètres au dessus du sol. Le résultat était qu'il s'accrochait désespéremment à une statue en pierre pour pas tomber et recracher sa graisse en retombant dessus ... Il était pas trop bas pour qu'il puisse le saisir par les pattes avant, mais il avait peur d'être trop en équilibre et de basculer à son tour par la fenêtre. Aussi prit-il sèchement les mains d'Hélène pour les poser sur sa taille. Il avait peur qu'elle ne réagisse pas s'il lui parlait doucement et il fallait agir vite. Le chat était porté par le bas et à sa connaissance, il n'avait pas beaucoup de force ...
Il s'appuya contre l'appui de la fenêtre et sut saisir le chat en dessous des pattes avant. Il essaya alors de revenir en arrière, basculant tout son poids en arrière.

« Hélène, je glisse ! Tire-moi ! »

Il plia les bras et laissa le matou planter ses griffes dans son épaules pour qu'il escalade son dos et revienne à l'intérieur de la Volière. Non sans se rattrapper aux pierres de la tourelle, sans le poids du matou, il réussit à revenir dans le nid de fientes et de plumes. Il porta sa main à l'épaule, ça faisait quand même mal et il n'y était pas habitué. Il serra Hélène dans ses bras, ne revenant toujours pas de l'acte d'héroïsme qu'il avait commis. Impossible ...
Il rassura Hélène en effleurant son dos de bas en haut.

« S'est bon, il est sauvé, là ! »

Invité

Hélène venait de voir que son chat était suspendu sur l'une des épées de la statue, perdant ses moyens face à cette situation, la jeune Serdaigle alla demander de l'aide au Gryffondor, qui avait évidemment toutes les solutions pour sauver le pauvre matou en détresse. Après lui avoir «expliqué» ou plutôt crier la scène, Enzo prit les mains de Hélène qu'il posa sur sa taille, sans ne rien dire. Puis, il s'appuya contre le bord de la fenêtre et prit la grosse boule de poil en dessous des pattes avant. Il tenait le chat et donc c'était dur de revenir en arrière afin de rentrer dans la volière.

« Hélène, je glisse ! Tire-moi ! »

« J'arrive pas ! T'as cru que c'était faciiiile, je te tiens par la taille, si je tire ton pantalon y va se barrer ! »

Tu parles d'une excuse. Hélène ne voulait évidemment pas avouer qu'elle n'avait pas assez de force pour tirer le pauvre Gryffondor qui pendouillait à moitié dans le vide !
Alors, pliant ses bras, Enzo laissa le matou lui planter les quelques griffes dans l'épaule afin de remonter et atterrir dans le nid à volatiles. Enzo réussit à remonter quand le chat fut descendu de son épaule, puis prenant Hélène dans ses bras comme pour la rassurer, il lui dit.

« S'est bon, il est sauvé, là ! »

Hélène avait les larmes aux yeux, mais cela ne se voyait pas, car elle avait appuyé sa tête contre l'épaule du garçon. Oui, le chat était sauvé. Vous avez sans doute remarquer que la Serdaigle adooore se moquer de sa boule de poil, elle aime le taquiner son matou, donc imaginez si elle le perd... Catastrophe. Plus personne à embêter, plus personne à câliner, Mon Dieu. Ce chat, cela faisait longtemps qu'elle l'hébergeait, il n'était pas question de le perdre. Imaginez que Enzo n'aurait pas pût le rattraper, on l'aurait retrouvé en bas de la tour, écrabouillé, gisant dans un bain de sang affreux. Puis une petite fille -bah oui, Hélène aurait sauté pour prendre son chat, quoiqu'il arrive- à côté du matou avec tous ses membres retournés dans tous les sens... C'est gore hein ? Mais bon, pas plus de détails si vous ne voulez pas vomir en lisant ce qui se serait passé si le chat était tombé dans le vide !

Ohlala ! Quelle journée dans cette Volière.
Tout d'abord, un des hiboux se laisse aller et lâche ses excréments dans les cheveux du Gryffondor, ensuite, le moment de torture qui est la bataille de chatouilles, d'ailleurs Hélène a crut que ça n'allait jamais se terminer et qu'elle allait mourir sous les chatouilles. Puis maintenant, situation de sauvetage, Mission Sauver le Matou en Détresse. La mission était réussie ! Et maintenant ? Quelle épreuve allaient ils devoir surmonter ? Une attaque d'abeilles ? Une tempête pas possible qui allait faire écrouler la tour ? La demoiselle imaginait pleins de scénarios dans son petit cerveau en ébullition. Mon Dieeeeu ! Une attaque d'extraterrestres peut être ? Ou même une attaque de gobelins ou de gnomes ?!

La Serdaigle lâcha Enzo et resta devant lui, elle avait oublié une chose, le remercier.

« Merci d'avoir sauver le gros tas... Il était pas trop lourd j'espère ?
J'espère qu'il ne va plus rien se passer d'anormal... On a déjà eu la crotte de hibou, la guerre de chatouilles et maintenant la Mission Sauver le Matou en Détresse ! J'espère qu'ensuite ce ne sera pas une attaque d'abeilles ou un truc dans le genre heiiin ! »

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« Merci d'avoir sauver le gros tas... Il était pas trop lourd j'espère ?
J'espère qu'il ne va plus rien se passer d'anormal... On a déjà eu la crotte de hibou, la guerre de chatouilles et maintenant la Mission Sauver le Matou en Détresse ! J'espère qu'ensuite ce ne sera pas une attaque d'abeilles ou un truc dans le genre heiiin ! »

« Hélène, ton chat est énorme ! Bien sûr qu'il était trop lourd ... J'ai failli le lacher pour par basculer par dessus la fenêtre ... »

Il affichait un air vraiment sérieux. Et en même temps, si la boule de poils maigrissait, il n'aurait plus rien à charrier, il ne serait plus aussi unique ... Elle se retira de son étreinte, semblant aller mieux. Son regard bleuté retomba sur le chat, il faillit lacher une de ses blagues noires ... Il se retint de justesse et porta sa main à son épaule, blessée par les griffes du matou. Déboutonnant le haut de sa chemise, il fit glisser la manche pour faire voir les dix petits trous bien dessinés. On ne l'avait pas manqué, et malgré l'acte héroïque qu'il venait de réaliser, il ne s'en vanta pas. La douleur lui faisait trop mal et il s'assit sur le banc, plongeant sa main dans son sac pour en retirer un mouchoir. Il épongea délicatement les gouttes de sang qui perlaient pour se rejoindre en un mince filet. Il n'aimait pas la vue du sang. Il ne se sentait pas mal à l'aise, mais dire que ce liquide poisseux circulait en lui, le maintenait en vie .. Il avait l'impression que sa vie s'écoulait par ses blessures ..

« Ton chat a dû me sectionner une artère ! »

Lacha-t-il dans un gémissement.

Il affichait une grimace d'horreur, son regard fixé droit devant lui, son mouchoir soutenu par sa main ferme. Il devait mettre un bandage ! S'était toujours ça qu'ils faisaient dans les films ! Les blessures de guerres étaient enroulées dans un bandage, où l'on voyait le sang qui transperçait un peu le pansement ... S'il ne voulait pas mourir, s'est ça qu'on devait lui administrer ...
Et l'air de rien, il avait toujours voulu être blessé comme eux, jusqu'à aujourd'hui ...
Il tourna les yeux vers Hélène, un sourire forcé sur ses lèvres. Une attaque d'abeilles ? Non, s'il vous plait, Mon Dieu ! Le monde serait trop cruel de ne s'acharner que sur deux adolescents gentils et innocents qui donnaient simplement des nouvelles à leurs parents ... La bataille de chatouilles avait été dévastatrice, il avait failli y rester, s'asphyxiant à force de rire. La crotte d'hiboux l'avait plus démoralisée qu'autre chose ... Heureusement qu'il n'avait pas laché un pétard dans ses cheveux, où Enzo aurait été vraiment malheureux ... Le Chat en Détresse avait juste failli le tuer, en l'attirant vers le sol, situé à environ quatre cents mètres en dessous de leurs pieds ... Il voyait encore, son corps écrasé par la gravité, en milles morceaux éparpillés dans une mare de sang ... Bon chuuut ... Oublions le sang pour aujourd'hui ! Il y avait déjà eu assez de tentatives d'assassinats pour aujourd'hui ! L'amour, pas la guerre, les amis !

« Tu nous veux que des malheurs ? Pourquoi un avenir si terrible ?! »

Il afficha un sourire entendu. Bien sûr qu'il savait qu'elle ne voulait pas ça. Mais elle aurait pu prévoir autre chose .. Quelque chose d'heureux et pas un nouveau malheur ..
Enzo était d'une nature optimiste. Positif attitude, mais cet espoir le quittait souvent d'un coup, le plongeant facilement dans la déprime et la colère. Le matou bondit sur ses genoux pour remercier son sauveur, il se coucha et commença à ronronner. Enzo carressa la pauvre bête en manque d'amour.

« Ben quoi, tu cours plus ? Tu veux continuer à maigrir ? Ooh sii, tu dois peser moins la prochaine fois que je te croise, mon gros ! Tu t'appelles comment, déjà ? »

A force de l'appeller le gros tas, le tas de graisse, ou le matou gras ou gros, Enzo en avait oublié son nom. Evidemment, la question s'adressait plus à Hélène qu'au chat, il se doutait bien que celui-ci ne lui répondrait pas de vive voix ...
Il n'était pas du genre à parler avec une autre voix devant les nouveaux-nés et les animaux. Il se comportait comme un Enzo Cloud, âgé de 13 ans à Gryffondor. Naturel sauf en compagnie de ses chers parents, faux aussi.
Un vrai sourire ornait son visage, celui du soulagement.
Il avait tant cru qu'Hélène lui portait bonheur que maintenant que tous ces coups de malchance lui tombait dessus, il se demandait quoi. Mais là, tout redevenait plus au moins normal. Il renouvela une deuxième fois sa prière: s'il vous plait, Mon Dieu, plus rien !

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« Hélène, ton chat est énorme ! Bien sûr qu'il était trop lourd ... J'ai failli le lâcher pour pas basculer par dessus la fenêtre ... »

Préférait elle que son gros tas de graisse meurt, ou que ce soit Enzo qui aurait été aplati en bas de la tour haute de quatre cent mètres ? C'est vrai que pour Hélène, son chat était l'être dont elle ne pouvait pas se passer jour et nuit, ils avaient vécu tellement de chose entre animal et maîtresse, puis comme cela fait un bon bout de temps qu'ils se connaissaient, Hélène n'aurait pas spécialement voulu retrouver en bas de la volière un matou, le sien, écrasé gisant dans un bain de sang. Perdre Enzo ? That's impossible ! Elle le connaissait depuis plus longtemps que son chat, et était aussi important que lui. Donc, heureusement pour eux que le courageux Gryffondor ai su sauver le chat et lui même. Hélène le regarda, ne savant que dire d'autre. Elle le regarda déboutonner sa chemise.
Hélène put voir dix petites marques rouges qui allaient s'apprêter à saigner, sans doute le chat en plantant ses griffes dans l'épaules du jeune homme lors de son acte héroïque ! Le héros du jour alla s'installer sur le banc, puis cherchant dans son sac, il trouva un mouchoir dont il se servit pour le poser sur ses blessures de guerres.

« Ton chat a dû me sectionner une artère ! »

Le chat de Hélène était si méchant que ça ou c'était juste pour que la jeune Serdaigle se mette à culpabiliser à mort ? Ou même de l'exagération ! Après tout, des griffes de chats ne devait pas faire aussi mal que ça, puis le matou n'a pas du planter ses griffes aussi profond, donc c'était à priori de l'exagération dût au fait que le jeune Gryffondor souffrait tellement de son épaule... Puis, il se retourna vers Hélène, apparemment, il venait juste d'avoir capter pour l'attaque d'abeilles ! Après tout, pourquoi pas hein ? On a eu le droit à l'excrément de hibou, à la bataille de chatouilles où ils ont cru ne jamais en ressortir en vie et juste quelques minutes avants, le sauvetage héroïque du jeune Enzo !

« Tu nous veux que des malheurs ? Pourquoi un avenir si terrible ?! »

Comme si Hélène voulait le malheur d'un ami et la sienne, qui pourrait les mener à la mort ! Puis bon, ce n'était quand même pas un avenir si terrible, après tout, ils n'étaient que tous les deux dans la volière avec le tas de graisse, il devait s'estimer heureux que personne ne l'ai vu avec de la crotte de hibou dans les cheveux ! Enfin personne... Juste Hélène qui allait peut être le raconter à des amis, qui sait !
La Serdaigle regarda son chat s'installer sur les genoux du pauvre Enzo, le fauve commença à se coucher et à ronronner tellement fort que même Hélène l'entendait !

« Ben quoi, tu cours plus ? Tu veux continuer à maigrir ? Ooh sii, tu dois peser moins la prochaine fois que je te croise, mon gros ! Tu t'appelles comment, déjà ? »

« Il doit être fatigué par tout ce qu'il a vécu aujourd'hui, il a dut faire preuve d'un grand équilibre à tenir sur cette épée ! Puis en ce qui concerne de perdre du poids, tu peux toujours rêver Enzo... Il va en prendre, justement ! Elle s'arrêta quelques secondes, avant de reprendre... Il s'appelle euh... Il a plusieurs prénom, il se reconnaît soit si on l'appelle Neko, ou soit si on le siffle. M'enfin bon, un chat, c'est pas un animal qu'on dresse facilement ! »

Souriant, Hélène alla se mettre derrière le banc et leva le mouchoir que Enzo tenait. Effectivement, il y avait dix petits points symétriques qui ne demandait qu'à faire couler le sang. La Serdaigle s'était toujours demandée pourquoi le sang était rouge, pourquoi pas vert comme les extraterrestres ou blanc comme les robots hein ? Ce sont les lois de la sciences, mais Hélène et la science, ça fait deux. Hésitante, la demoiselle demanda à Enzo.

« Dis... Ça te fait mal ? »

Hélène s'attendait à plusieurs réactions possibles comme « Non voyons, je n'ai jamais mal ! », « Mal ? Je ne connais pas ce mot. », « Oui, juste un peu mais ça va. », « J'ai trooooop mal ! ATROCE ! » ou même « Mais oui bordel, tu vois bien que ça saigne et tout ce qui saigne ça fait MAL ! », il y avait aussi cette possibilité « Mais t'es bête ou quoi ! Tu veux que je demande à ton chat de te planter ses griffes dans ton épaule, tu verras comment tu vas souffrir ! »... Plusieurs possibilités toutes aussi farfelues les unes que les autres.

« Si ça te fait mal, je peux «essayer» de te faire un beau pansement ! Mais il me faudrait plusieurs mouchoirs et quelque chose qui fasse tenir les mouchoirs...»

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« Il doit être fatigué par tout ce qu'il a vécu aujourd'hui, il a dut faire preuve d'un grand équilibre à tenir sur cette épée ! Puis en ce qui concerne de perdre du poids, tu peux toujours rêver Enzo... Il va en prendre, justement ! Elle s'arrêta quelques secondes, avant de reprendre... Il s'appelle euh... Il a plusieurs prénom, il se reconnaît soit si on l'appelle Neko, ou soit si on le siffle. M'enfin bon, un chat, c'est pas un animal qu'on dresse facilement ! »

Il afficha un sourire. On la changera pas ! Son regard fut plus joueur, il essaya de se retourner puis sentit que la demoiselle observait la blessure. Il était toujours dans l'exagération, mais fallait pas lui en vouloir. Il surjouait, tout le temps. En tant que bon acteur, il savait que jouer trop le jeu était mieux que de n'en faire pas assez. Le public devait rire, devait être entrainé, devait y croire en participant. Aujourd'hui, à cette heure, Mlle Walker était sa spectatrice qu'il invitait sur scène pour un jeu improvisé. Quelques blancs mais rien de grave, quelques situations possibles qu'il fallait pourtant arriver à coller, quelles coïncidence !
Vous m'avez pas cru, quand même ?! Je vous ai dit qu'Enzo était naturel .. Qu'il ne jouait que pour mentir et se sortir des pires situations. Avec Hélène, il ne pouvait qu'être honnête ! Jamais jouer une scène ! Il était véritable, et il était ... sensible à la douleur, jusqu'à en voir trop grand.
Ce n'était pas non plus des coïncidences, s'étaient les Dieux qui s'arrangeaient pour qu'ils passent du temps à deux. Ca devait être une bonne chose ! Peut-être essayait-ils de les écarter d'un grand malheur se déroulant cette fois au Château ...
D'accord, je m'emporte ;) =D
Elle observa ses blessures graves d'un oeil peu inquiet mais semblait tout de même hésitante quand à la douleur qu'il éprouvait.

« Dis... Ça te fait mal ? »

Il haussa les épaules, ne savant pas trop s'il devait faire ses adieux devant la douleur ou essayer de se montrer fort. Il réfléchit quelques secondes. Elle reposa le mouchoir pour éponger de nouvelles gouttes et la douleur fut cuisante. Dans une grimace, il açquisa lentement. Il avait un peu perdu sa langue, surtout parce qu'il devait garder des forces pour rester conscient !
Son regard bleuté était tout en détresse, un peu comme s'il croyait qu'il vivait sa dernière heure ... Il se redressa et se frotta la tête de sa main libre, non sans faire attention de ne pas le décoiffer.

« Si ça te fait mal, je peux «essayer» de te faire un beau pansement ! Mais il me faudrait plusieurs mouchoirs et quelque chose qui fasse tenir les mouchoirs...»

« Héé ! Vous m'avez pas dit que vous saviez faire ça, Mademoiselle l'Infirmière ! En analysant, je pense que ma blessure pourrait être bien plus grave ... D'ailleurs, le sang ne coule plus ! »

Il afficha un sourire triste. Il aurait voulu avoir un pansement, mais, tout d'abord, il n'avait rien pour faire tenir le bandage, ensuite, il avait levé son mouchoir pour s'apercevoir qu'il avait perdu tout son sang, donc, que rien ne coulerait plus jamais ... Et qu'il allait pas tarder à s'écrouler.

« Dis, en fait, je peux demander à mes parents si on peut pas t'emmener en vacances, si tu veux ... J'm'ennuie, tout seul, même sur la plage ... »

L'idée était venue d'elle-même. Il avait oublié sa douleur guérie et s'était assuré que celle-ci ne tacherait pas sa chemise avant de la remonter sur son épaule sans pour autant la reboutonner. Il avait fixé Hélène droit dans les yeux, voulant voir sa réaction. Son caractère étonnant agissait comme un volcan. L'idée germait, automatiquement, ses paroles fusaient comme la lave, d'un coup. Son caractère était semblable à ça, une vraie boule d'énergie. Toutes ses émotions ressortaient sans qu'il ne les contrôle vraiment. C'est pour ça que parfois, il s'en voulait s'il ne fermait pas assez vite son adorable petite bouche. Il aurait peut-être moins de bleus, aussi, s'il réfléchissait avant de parler ...
Enfin, là, s'était pas comme si elle allait le gifler le plus fort qu'elle pouvait, sa parole était aussi censée que adorable, dans le sens où il avait quand même pensé à l'inviter ...
Un sourire resta coller à son visage en attendant la réponse. Il saisirait de suite sa plume pour adresser une seconde lettre à ses parents, demandant s'il pouvait introduire Hélène dans ses bagages ou pas ... Ca serait grosse déception qu'ils refusent mais le Gryffondor doutait plus de l'accord de la jeune fille que celui de ses parents, trop facile à modifier à sa guise.
Il affichait un sourire en coin. La plage, la mer et Hélène, ça serait des vacances inoubliables ...

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« Héé ! Vous m'avez pas dit que vous saviez faire ça, Mademoiselle l'Infirmière ! En analysant, je pense que ma blessure pourrait être bien plus grave ... D'ailleurs, le sang ne coule plus ! »

Dommage, Hélène aurait bien aimer mettre son talent d'infirmière à exécution, juste pour voir la réaction de Enzo en voyant que la Serdaigle savait fabriquer un pansement. En fait, elle ne savait pas du tout en faire, c'était juste histoire de dire quelque chose ou de faire quelque chose. Puis de toute façon, heureusement que le sang du Gryffondor ne coulait plus et espérait qu'il lui restait quand même quelques gouttes de ce liquides rouges car elle ne tenait pas à voir un rouge et or étalé par terre, pâle et froid, sans vie. On aurait sûrement cru que c'était la Serdaigle qui lui avait aspirer le sang, comme les vampires et on les scientifiques l'auraient prit comme cobaye pour l'étudier. Imaginez, il l'aurait ouverte de tous les côtés pour voir ce qui n'allait pas chez elle. Ou sinon, on aurait cru que c'était le gros tas de graisse qui aurait pu faire ça, ils auraient dit qu'il était enrager ou quelque chose du genre, qui sait ?
Vous croyez que ça existe une prison pour chat ?

« C'est dommage, j'aurai bien aimer jouer l'apprentie infirmière ! »

Elle lui sourit, puis contourna le banc pour s'assoir près de lui.

« Dis, en fait, je peux demander à mes parents si on peut pas t'emmener en vacances, si tu veux ... J'm'ennuie, tout seul, même sur la plage ... »

La Serdaigle se retourna vers lui, et le fixa dans les yeux.
Elle fut plutôt surprise de ce qu'il venait de dire, elle ne s'y attendait pas spécialement. Une invitation pour passer les vacances avec lui à la plage ? Après tout, pourquoi pas. C'était l'occasion ou jamais d'aller essayer de bronzer, même si elle savait qu'elle n'y arriverait. Puis de toute façon, elle avait envie de bronzer, mais en même temps, comme elle ne savait pas comment cela allait faire, elle se méfiait et se disait que si franchement le résultat était moche, elle aurait préférée garder sa peau blanche. Elle avait un teint assez pâle, qui changeait de couleur suivant les saison. Par exemple, au printemps, son visage était pâle mais rayonnant de vie, en été par contre, il serait juste pâle avec les paummettes rouges. En hiver, n'en parlons pas, c'était un teint blanc avec le nez rouge tellement elle était frileuse ! Elle n'avait même plus besoin de se déguiser pour faire le clown, le nez rouge suffisait pour croire qu'elle en était un.

« Euh... Bah je suis d'accord, il ne reste plus qu'à ce que nos parents acceptent cette idée... Mais tu connais mes parents, un joli battement de cils et ils ne me refusent rien ! »

Bah quoi ? C'était vrai.
Il suffisait qu'elle batte des cils, qu'elle fasse les yeux doux, et le tour était joué. Les parents de Hélène étaient assez sympa, ils n’étaient pas du genre à la contredire ou à l’engueuler dès qu’elle n’était pas d’accord avec ce qu’ils disaient, ils étaient assez ouverts. Puis de toute façon, Hélène était presque tout le temps d’accord avec ses parents, toujours sur la même longueur d’onde.
La demoiselle resta tourner vers Enzo, continuant de le regarder sans ne savoir que dire. Hélène prit le tas de graisse pour le mettre sur ses jambes à elle, et lui caressa la tête avec un sourire aux coins des lèvres.

« Tu veux que je vienne avec toi pendant les vacances parce que tu as peur de t'ennuyer et parce que moi je suis la meilleure avec qui on peut s'amuser, heiiiiin ? »

S'ennuyer, c'est ce que Hélène faisait pendant les vacances, ce qui était passionnant et reposant... mais surtout barbant. Ne pas savoir que faire pendant deux mois, rester chez soi à regarder des séries moldus plutôt marrantes et à manger une glace toute l'après midi, se balader dans les rues de Londres toute seule, en attendant que tout ça recommence la journée suivante, c'était vraiment énervant à la longue, deux mois à ne rien faire... Et le pire, c'est que à Londres, il pleut souvent, donc pour sortir, c'est pas le top du top !

La meilleure avec qui s'amuser... Cela dépendait du jour et avec qui Hélène se trouvait, car des fois, être avec Hélène c'était comme avec être un mur qui ne t'écoute pas et qui ne bouge pas du tout, mais il y avait des jours ou apparemment, elle se levait du pied droit et c'était parti pour une journée de folie, entre les blagues à mourir de rire, les batailles de chatouilles et toutes les gaffes, ça c'était des journées biens.

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« C'est dommage, j'aurai bien aimer jouer l'apprentie infirmière ! »

« Tu me montreras ton talent une autre fois »

Clin d'oeil et sourire. L'enfant garda sa bonne humeur, oubliant derechef qu'il venait de subir une épreuve traumatisante ... Il passa sa main dans ses cheveux enlaqués avec satisfaction tout en attendant la réponse de la proposition qu'il venait de lui soumettre. Il n'était peut-être pas très fin, dans ses paroles et dans son langage, mais les choses qui lui venaient spontanément venaient tout droit du coeur. Naturel et simplicité.
Il la regarda s'asseoir à nouveau près de lui et la main du Rouge et Or effleura sans qu'il ne s'en rende compte, la main du Bleuet. Il resta immobile, sans vraiment remarquer le contact.
Penser à Hélène et lui, allongés l'un à côté de l'autre en maillot de bain, ça lui donnait déjà chaud à son petit coeur, même si le temps matinal en ce début de printemps était plutôt frais ... Il savait qu'avez elle, il était sûr de passer de bonnes vacances, pas comme s'ils allaient s'engueler après deux jours sous le soleil. Ils se taquinaient, se charriaient, allaient jusqu'à se moquer gentiment de l'autre, mais ne se disputaient jamais vraiment. Captivante et captivée, ils étaient vraiment des machines à surprises qui arrivaient toujours à faire rire l'autre et non par la même façon à chaque fois. Imagination et originalité, leurs esprits forts différents se complètaient à merveille ... Son calme arrivait à venir à bout de l'énergie inépuisable d'Enzo, son intelligence stabilisait la stupidité du garçon à attirer les ennuis et sa sagesse refoulait les idées hâtives et irréfléchies du Gryffondor. Enfin, ça, c'était ce qu'elle était pour lui ... Son ange gardien, en quelque sorte ...

« Euh... Bah je suis d'accord, il ne reste plus qu'à ce que nos parents acceptent cette idée... Mais tu connais mes parents, un joli battement de cils et ils ne me refusent rien ! »

« En effet ... Faut dire que tu les ensorcèles, quand tu bats des cils ! T'utilises ta magie sur tes parents, tu n'as pas honte ?! »

Nouveau sourire, il riait, bien sûr. Il savait bien qu'elle n'utilisait évidemment pas sa baguette pour les faire changer d'avis ... Il était quand même pas stupide à ce point. Aucune personne qui lui était assez connue et assez aimable ne pourrait lui résister ... Il afficha un air satisfait à cette pensée, s'était trop facile de contrôler, des parents, surtout quand ils ne veulent que le bonheur de leur enfant. Et il voyait qu'il n'était pas le seul à avoir beauucouuuuup d'influence sur ses vieux.
Le tas de graisse changea de fauteuil et il eut l'impression que ses genoux revivaient, écrabouillés à moitié par le poids du matou. Il poussa un soupir discret et repassa sa main dans ses cheveux, conscients qu'il ne devrait pas prendre ce geste comme une habitude .. Ce serait beaucoup trop difficile de s'en débarrasser, après, quand il ne pourra plus rien contrôler ...

« Tu veux que je vienne avec toi pendant les vacances parce que tu as peur de t'ennuyer et parce que moi je suis la meilleure avec qui on peut s'amuser, heiiiiin ? »

Il afficha un air interrogateur souriant. Quelle question ! Si elle croyait lui poser une colle entre ses deux propositions, il choisissait la troisième, et ce, même sans poser de questions ! Quelle idée se faisait elle de lui et de son caractère spontané !
Faut dire qu'il s'embrouillait un peu dans son esprit, il pensait des trucs et il en disait d'autres. Il avait parlé de s'ennuyé, s'il se rappellait, mais il pensait plus à ne pas s'amuser, croyant que ses parents allaient s'accorder plus d'importance à eux et laisser leur petit monstre seul, avec un saut et une pelle en plastique .. Seulement, il n'avait plus 5 ans, et il en avait un peu raz le bol de faire des pâtés et des chateaux de sable ... Même si ça a pu l'amuser, un jour, s'était fini ... Il aurait pu nager, mais au bout d'un quart d'heure de solitude, il serait venu se rasseoir sur son essuie de bain pour se coucher avec solitude. Après deux minutes, il aura manqué d'attention et de présence et serait allé se faire jeter par des gars deux mois plus âgés que lui sous prétexte qu'il faisait partie des petits. Les enfants de trois ans en moins que lui n'étaient pas vraiment des amis loyaux. Ils finissaient toujours par vous trouver un défaut pour les envoyer bouler ... Bref, il n'y aurait qu'avec la présence d'un ami - ou une amie - de Poudlard qu'il n'aurait pu partir. Hélène, c'était la seule personne qu'il voyait l'accompagner dans son périple. D'abord parce que ses parents l'adoraient, tout comme leur cher fils, et puis, parce qu'elle était vraiment drôle ...

« Parce que ... que ... ouais ! Parce que t'es ... toi ! »

Ridicule, non ? S'est ce que vous pensez ? Et bien, vous avez raison ! Ce n'est pas que ses iris perçantes et joyeuses lui mettaient la pression, ni par le contact de sa main douce et tiède que l'enfant effleurait et venait de se rendre compte ... Il retint de jutesse ses sentiments, sentant le rouge qui lui montait aux joues et eut un sourire gêné. Heureusement qu'il n'avait pas la phobie de rougir en public ... Cette peur était encore plus grave que toutes celles du jeune garçon rassemblées.
Un petit blanc entre les deux amis. Enzo, trop gêné pour refaire face à la prunelle des yeux d'Hélène, garda les yeux cloués à ses baskets. Saluons tous son courage ... Il va y aller, ne vous inquiètez pas. ;)

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« Parce que ... que ... ouais ! Parce que t'es ... toi ! »

Effectivement, cette réponse pour la question que la jeune Serdaigle lui avait posée était très claire mais pas très philosophique. Hélène savait très bien qu'elle était la plus amusante quand quelqu'un pouvait s'ennuyer, elle s'en rendait compte au moins. Oui, Hélène c'était elle. Personne ne pouvait l'égaler en matière de fous rires ou de gaffes, évidemment, ce n'est pas que une qualité mais aussi un défaut. Par exemple, savoir amuser quelqu'un c'était une qualité quand vous êtes avec des amis, mais cela peut vite devenir un défaut si vous êtes en cours de potions avec le méchant professeur Rogue, il suffit que vous fassiez ne serait ce que une seule erreur, et c'était la fin du monde, enfin non, juste la fin de vous même et le méchant professeur vous enlevez des points à vous, donc à votre maison. Et en plus de ça, personne ne pouvait égaler Hélène dans les batailles de chatouilles, certes elle était chatouilleuse, mais elle arrivait à se retenir et à attaquer l'adversaire, qui généralement, eux n'arrivent pas à se retenir ne serait ce que quelques secondes.

« Ah bah oui ! Moi c'est moi, et personne ne peut surpasser la grande Walker ! »

Enzo avait la tête baissée et regardait ses baskets, comme si quelque chose le génait. Hélène baissa la tête et regarda sa main, qui était poser sur le banc, et touchant sa main, il y avait celle de Enzo qui n'avait peut être pas vue que leur mains s'effleuraient. La Serdaigle resta fixer sur les deux mains, elle afficha un sourire aux coins des lèvres, un sourire triste qui lui rappelait les petits moments qu'ils avaient passé entre eux, seuls, tout les deux. Hélène n'osa pas trop bouger sa main, elle voulait la prendre certes, mais était ce raisonnable ? Après tout, ils n'étaient plus ensemble, donc logiquement, ils n'allaient pas se tenir la main comme deux amoureux. Mais bon, il n'y avait personne dans cette Volière à par des hiboux, mais eux, ils ne savent pas parler comme nous, donc par conséquent, personne ne pouvait aller dire à un tel que Hélène avait fait ci ou ça. La demoiselle lui prit la main, comme si de rien n'était et releva la tête en souriant. Rougir ? Hélène ne pouvait pas, ses joues étaient roses pâles naturellement, donc il était impossible aux gens de savoir si elle était gêné envers quelqu'un ou quelque chose. Elle regarda Enzo et ne savant quoi dire, la jeune Serdaigle approcha sa main du menton du Gryffondor, et posa son pouce sur le menton, et l'index en dessous de menton de façon à lui relever la tête.

« Hum... T'as les joues rouges. »

Hélène relâcha le menton du jeune Gryffondor et le laissa regarder ses baskets si il en avait vraiment envie... Toujours souriante, la demoiselle garda la main de Enzo et comme elle ne savait pas spécialement quoi faire, elle s'amusa avec sa main. Hélène aimerait tellement savoir lire sur les lignes de la main, ça pouvait être amusant de savoir ce que les lignes pouvaient nous dire, mais la demoiselle avait oublié quelle ligne signifiait quoi. En tout cas, il y avait une ligne qu'elle n'avait pas oublier et que sa cousine lui montrait tout le temps, la ligne du coeur. Cette ligne c'était celle de tout en haut. Hélène regarda sur la main de Enzo pour voir comment était formée cette ligne, pour elle, plus elle était longue et plus la personne ayant une longue ligne avait du coeur, du moins, c'est ce que la cousine lui disait quand elle était plus jeune.

« Tu sais Enzo, ta ligne du coeur elle est graaaaaaande. Mais pas plus grande que la mienne, quoique non, elles font la même taille ! »

Invité

« Ah bah oui ! Moi c'est moi, et personne ne peut surpasser la grande Walker ! »

Il garda la tête baissée. Il avait honte, il se sentait trop mal, tout d'un coup ... Non pas parce que des centaines d'oiseaux le regardaient comme s'ils voulaient le faire taire, non pas parce qu'il venait de se faire peur plusieurs fois ... Parce que ça recommençait. Il begayait à nouveau, il savait plus quoi dire, ni comment se tenir. Il en oublia son caractère, ses tics et ses paroles, restant silencieux à regarder ses baskets d'un air idiot. Non, arrête de me regarder avec ses yeux là, tu me fais perdre mes moyens ... Non, je te conseille pas de me prendre la main plus fort, je vais rougir ... Ne me parle pas d'amour, je risque de t'embrasser et tu risques de me repousser ... Si jamais, on risque de se faire trop mal si on décide de se requitter plus tard ... Comme avant ...
Mais tout recommence et on ne sait pas l'empêcher ...
Hélène lui remonta doucement le menton, l'obligeant doucement à la regarder. Il rougit et se fut la fin ...

« Hum... T'as les joues rouges. »

Rien à répondre ... Elle constata. Lachant prise, il se sentait vraiment pris dans un étau, là ... Avouer ou dissiper ? Sa vie avait été remplie de petits mensonges pour échapper aux punitions, pas à ses convictions, ni à son destin ... Elle joua avec sa main, il se laissa faire. Pas de réaction, s'était comme si le bouton off s'était enclenché. Le Gryffondor cherchait plutôt ce qu'il pouvait dire ... Il était plutôt perdu en cet instant, ne sachant pas trop comment Hélène allait l'accueillir.
C'était trop compliqué, l'amour ... Quoi que quand il jetait un sort à deux personnes, ces deux-là étaient totalement emportées dans un rêve, jusqu'à ce que le sortilège ne s'estompe. Là, ça compliquait la chose, l'équilibre n'était pas assez répartit et tout commençait petit à petit à s'écrouler ...
Elle passa son doigt sur les lignes de sa main, il se retint de ne pas rire. On est jamais chatouilleux pour rien. Et lui était ultrasensible à ce genre de chose. Il crispa son autre main au banc et releva la tête quand elle parla, plus par réflexe que par politesse. Même si Enzo était un gentleman, bien sûr ...

« Tu sais Enzo, ta ligne du coeur elle est graaaaaaande. Mais pas plus grande que la mienne, quoique non, elles font la même taille ! »

Il açquisa un sourire. Ce genre de signe, il savait le reconnaître. Sa rougeur disparût au niveau de ses joues et il récupera son identité. Il fut toujours désarçonné par les yeux d'Hélène mais ne perdit pas le contrôle de son esprit, qui était clair à présent. Il savait ce qu'il devait faire, il en frissonna et il en était mort de trouille même s'il savait que cette aventure serait beaucoup moins dangereuse que de sauver Mister Neko pendut dans le vide. Il aurait pourtant préféré sauver dix Neko en cet instant.

« Ca m'étonnerait pas que nos lignes de coeur fasse la même longueur .. »

Il chercha ses mots, pour une fois, sembla les peser et continua sur la même lancée ... Parfois, il agit trop vite sans réfléchir ... Et parfois, il se posait trop de questions sans y aller. Il se trouvait là dans la deuxième situation. Quand on est un enfant avec pas trop de plomb dans la tête ...

« J'ai jamais été doué pour faire des discours longs et ennuyants ... Mais bon, ça, ça vaut tous les discours du monde ... Je sais que je me suis conduit comme un idiot la dernière fois qu'on est sorti ensemble, mais, depuis qu'on sait quitté, j'ai gagné un peu en maturité, enfin, je pense .. Et je sais que ça fait pas hyper longtemps, mais j'ai eu le temps de me "remettre", mais là, je me rends compte que si on a pas réussi, c'était pas grave parce que t'étais mon Premier Amour. Je savais que j'allais avoir d'autres sentiments pour d'autres personnes et que j'allais aller mieux un jour et que t'allais toujours rester une amie quand même ... »

Pfff ... Pour les discours longs et ennuyants, il venait de recevoir sa qualifications nécéssaires. Il nageait dans l'impro totale, ne sachant pas du tout comment il voulait avouer la chose. En plus, le lieu n'était pas romantique .. Il aurait voulu s'éloigner dix secondes pour aller lui cueillir une fleur un peu plus long qu'il lui aurait offert. Ou même, pour l'emmener au bord du lac ou sur un banc du parc. Ici, entourés de hiboux et de chouettes, à éviter les merdes des volatiles et à sauver des chats suicidaires.
M'enfin, il pouvait pas dire ce matin, en se réveillant, qu'il allait passer une début de matinée magnifique. De plus, s'était peut-être un dimanche, tout était calme dans le Chateau et tout le monde aimait dormir tard. Il aurait jamais su deviner non plus qu'il tomberait sur Hélène. Bon, on s'éloigne un peu du sujet, là ...
Comprenant qu'il stagnait depuis le début, il se racla la gorge et toussota une fois avant de serrer sa main entre ses doigts, s'approcher doucement et poser son autre main sur la joue d'Hélène pour l'embrasser tendrement.

Voilà, il a fait ce qu'il avait à faire. Tout était dit ou très sous-entendu ... Elle devait comprendre à moins de n'être totalement conne, ce qui n'était pas le cas du tout ... Maintenant, libre à elle de prolonger ou de lui rendre ce baiser, il avait soulagé sa conscience. Les conséquences, il ne les connaissait pas encore, il ne savait pas lire l'avenir, même si Hélène venait de lui en expliquer une partie. Il espérait qu'elle s'en tienne à ça. Car il était amoureux.

Invité

« Ca m'étonnerait pas que nos lignes de coeur fasse la même longueur .. »

Ca n'étonnait pas la jeune Serdaigle non plus. Ils avaient au moins une chose en commun, leur ligne de la main qui désignait la ligne du coeur. Enzo et Hélène étaient assez différents. Le Gryffondor était du genre agitateur, une personne qui ne fait que de bouger partout, faire le petit fou ! La Serdaigle, c'était la sagesse et le calme, même si des fois il se pouvait que vous la voyez se laisser aller comme jamais et elle aussi commençait à faire la folle comme elle ne l'avait jamais fais, mais cela était assez rare, il suffit de la voir dans sa Salle Commune, avec tous les bouquins qui sont à côté d'elle et les parchemins remplit de cours. Enfin bon, elle n'était pas si intelligente que ça, juste calme et savant se contrôler pour ne pas faire de bêtises quand il ne le fallait pas. Quoique des bêtises, elle en a fait quand les «S.G» existaient encore... La bonne époque de conneries !
Hélène fut coupée de ses pensées lorsque le jeune homme prit la parole.

« J'ai jamais été doué pour faire des discours longs et ennuyants ... Mais bon, ça, ça vaut tous les discours du monde ... Je sais que je me suis conduit comme un idiot la dernière fois qu'on est sorti ensemble, mais, depuis qu'on s'est quitté, j'ai gagné un peu en maturité, enfin, je pense .. Et je sais que ça fait pas hyper longtemps, mais j'ai eu le temps de me "remettre", mais là, je me rends compte que si on a pas réussi, c'était pas grave parce que t'étais mon Premier Amour. Je savais que j'allais avoir d'autres sentiments pour d'autres personnes et que j'allais aller mieux un jour et que t'allais toujours rester une amie quand même ... »

La demoiselle écouta ce discours jusqu'au bout et finit par hausser un sourcil. Elle avait été son Premier Amour, un amour que tout deux croyaient fort et pour la vie, mais apparemment, le destin avait décidé que le Gryffondor et la Serdaigle devait d'abord passer des épreuves pour voir si leur amour était vraiment puissant, mais les deux adolescents avaient décidé d'abandonner et donc de se séparer. Cela ne faisait pas longtemps qu'ils n'étaient plus ensemble, mais assez pour que Enzo devienne plus mature et assez pour que Hélène comprenne tout ce que cela voulait dire.
Ce matin en se réveillant, la Serdaigle pensait aller à la Volière et retourner dans sa Salle Commune juste après, elle ne s'attendait évidemment pas à ce que ce Gryffondor aille aussi envoyer une lettre à ses parents pour ne pas les inquiéter et éviter qu'ils arrivent à Poudlard en pleins milieu de l'année. Hélène ne savait pas quoi dire, et continua de regarder Enzo qui se racla la gorge et toussota... Malade ? Non, il ne faisait pas froid à cette époque de l'année et il était en chemise. Elle sentit que la main de Enzo lui prit la sienne mais surtout, elle le vit s'approcher lentement du visage de la jeune fille qui ne recula, et resta là, en attendant de voir ce qu'il allait faire. Le Gryffondor posa sa main sur une des joues de Hélène et l'embrassa.

La Serdaigle décolla ses lèvres de celle d'Enzo pour mettre fin au baiser. Elle le regarda quelques secondes droit dans les yeux, cherchant les mots qu'elle aurait voulu lui dire à ce moment précis, mais préféra ne rien dire pour l'instant. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de lui rendre son baiser, un baiser long et tendre qui voulait tout dire, après tout, Hélène n'embrassait pas n'importe qui, juste celui qu'elle aimait, par conséquent, ce Gryffondor en fasse d'elle, qu'elle venait de rendre ce baiser. Encore une fois, elle décolla ses lèvres de celle d'Enzo afin d'y mettre un terme.

« Tu n'étais pas obligé de faire ce discours, un baiser aurait suffit pour que je comprenne.. »

Elle baissa la tête pour pas qu'il voit ses joues devenir plus rouges que d'habitude, bien sûr elle aurait pu lui mentir en lui disant que c'était naturel, mais il savait très bien comment les joues d'Hélène étaient ! Relevant la tête avec un sourire aux coins des lèvres, elle lui prit les deux mains et baissa la yeux, elle lui caressa l'une des mains avec le pouce, puis, toujours avec les yeux baissés, elle prit la parole.

« Puis tu a peut être été stupide la dernière fois que nous étions sorti ensemble, mais on fait tous des erreurs... Et comme tu as dis que tu avais pris en maturité, tu ne te conduiras plus comme un idiot n'est ce pas ? »

Affichant un sourire inquiet, elle releva les yeux vers lui et attendit sa réponse...

Invité

Et voilà, il avait l'air ridicule ...
Il s'empourpra, l'embrassa alors que sa tirade n'était pas finie et attendit de voir comment elle le prenait. Après tout, l'amour, ça devait être réciproque. Il irait mal si elle le rejetait maintenant, mais si elle le faisait plusieurs jours plus tard en disant qu'elle n'avait jamais rien ressenti, il aurait encore été plus mal ...
Elle mit fin au baiser et il se dit que s'en était fini de lui. Il la vit se mordre la lèvre et s'affaissa un peu ... Voilà, il s'était pris son rateau le plus important de sa vie ... Quand elle allait sortir d'ici, elle le raconterait à ses amies et il serait la honte de sa maison, déjà que, même apprécié de tous là-bas, il était considéré comme un trouillard, on allait dire qu'il faisait fuir les filles, à présent. Il était prêt pour la sortie dramatique, il était prêt à voir Hélène lui tourner le dos, outrée qu'il n'ait pas eu le respect de ne pas souiller ses lèvres ...

« Tu n'étais pas obligé de faire ce discours, un baiser aurait suffit pour que je comprenne.. »

Il se balança nerveusement sur le banc de pierre. Voilà qu'elle détournait la tête pour reprendre ses esprits et pour réfléchir à une réplique qui l'achèverait totalement ... Qu'avait-il fait ... Il la fixa des yeux, il voulait regarder sa mort d'en face ... Elle rougissait ? Elle affichait un sourire en coin ? Mon dieu, elle était en plus sadique ? Elle aimait donc voir souffrir ses soupirants ... Il affichait un air inquiet, totalement perdu dans le comportements de la jeune fille. Qu'elle l'éclaire, qu'elle lui fasse comprendre ce qu'elle ressentait, voulait en cet instant précis. Qu'il sache .. Mais tous ces gestes, toutes ses paroles, il ne savait pas du tout à quoi s'attendre, donc, il s'attendait au pire ... C'est fou ce que le stress amène le négatif .. Lui qui est toujours de bonne humeur, en positivattitude, Hélène avait réussi à le faire changer. Du moins, pour l'instant car il s'attendit à tout sauf à frissonner lorsqu'elle passa son pouce sur une de ses mains. Chatouilleux ? Nan, amoureux ... Ces petits picotements qui lui avaient parcouru tout le corps en moins de deux secondes ... Magnifique, ce sentiment ...

« Puis tu a peut être été stupide la dernière fois que nous étions sorti ensemble, mais on fait tous des erreurs... Et comme tu as dis que tu avais pris en maturité, tu ne te conduiras plus comme un idiot n'est ce pas ? »

Il afficha un sourire, ravi. Voilà qui était plus clair ... Une fille, s'est compliqué ... Elle fait tout pour attirer l'attention, puis elle rejette le mec; elle se sous-estime pour qu'on la complimente; elle veut de l'amour et d'un véritable homme; elle dit qu'elle a froid pour qu'on la serre dans nos bras; elle part pour qu'on la rattrappe; elle râle pour qu'on s'occuppe d'elle ... Enfin, c'est ce qu'il en avait retenu de ses observations. Il la regarda relevé les yeux, un sourire inquiet collé à son visage. Il resserra infiment l'étreinte qu'il avait sur sa main, comme pour la rassurer un minimum. Il réfléchit un moment à ses paroles, sentant que l'instant était important, il devait quand même surveiller ce qu'il allait lâcher et non ruiner ses chances alors que ça n'allait pas trop mal pour lui à l'instant ...

« Je ferai certainement des trucs idiots dans la vie, mais plus rien qui ruinera notre couple. J'arrête de matter, de siffler et de draguer ... »

Il affichait un voix sûre, réfléchie et très adulte, plus qu'il ne le voulut. Il était sérieux mais en même temps, il pensait que ses yeux loucheraient tôt ou tard sans qu'il ne puisse se rattrapper à temps .. Il se dit alors que quand ça arriverait, il regarderait Hélène et ça le comblerait. Il se dit aussi qu'il serait fidèle, qu'il ne fera rien sans en parler. Il avait appris que parler au sein d'un couple renforçait la solidité de celui-ci. Si ils partageaient tout, qu'ils n'avaient plus de secrets, qu'ils seraient honnêtes et tout, ça ira beaucoup mieux ! Leur amour serait d'autant plus solide et ils auront plus jamais de problèmes de coeur.
Il afficha un sourire innocent et se rapprocha à nouveau des lèvres d'Hélène pour l'embrasser et se décoller quelques secondes plus tard.

« Si je fais une connerie, tu sors le fouet ou tu m'infliges ce que tu veux ! Je l'aurai bien mérité si je te blesse ! Et hésite pas à dire s'il y a quoi que ce soit qui t'ennuie ... »

Changement époustoufflant de comportement. Ils étaient passés des gamins incontrôlables aux jeunes ados amoureux. Lui, tellement plein d'énergie qu'il mettait - tant que s'était sous son contrôle - à bon escient. Il essayait de la rassurer, de faire tomber les doutes. Pour le moment, il était aux petits soins, conscient que quand les examens de fin d'année arriveraient, ils seraient obligés de se voir moins souvent pour étudier et pas se distraire ... Même avec les vacances, ils risquaient de se voir moins, s'ils partaient en vacances en décalé ... Il avait en tout cas un peu de temps avant de recevoir ces horaires et il en aurait plus s'il commençait déjà à relire ses notes et à les complèter à la bibliothèque ... C'était un bon moyen pour le faire étudier, l'air de rien, avoir la motivation de la voir après l'étude ... Plus vite étudié et plus vite vue, plus de temps pour les deux tourtereaux ...

Invité

« Je ferai certainement des trucs idiots dans la vie, mais plus rien qui ruinera notre couple. J'arrête de matter, de siffler et de draguer ... »

Ahh, que de belles paroles que Hélène allait certainement croire.
La jeune Serdaigle se rappela les premiers mois quand elle fut avec le Gryffondor. La maturité, il ne lui en manquait pas beaucoup, c'est juste que même quand Hélène était là à ses côtés, il continuait de matter les autres filles et ça, Hélène ne le digérait pas, mais alors pas du tout. Plusieurs fois, elle crut qu'elle allait lui couper les cheveux pour le faire payer, ou même le torturer comme elle ne l'avait jamais fait, mais c'était trop cruel pour un si petit être que la Serdaigle chérissait tant... Hélène se rappela qu'une fois, lorsqu'elle sortait d'un cours de potions, elle l'avait vu, comme d'habitude avec ses amis en train de draguer des jeunes filles, ce jour là Hélène crut qu'elle allait lui en coller une à SON Gryffondor... Mais elle ne le fit pas, elle passa à côté sans rien dire, l'air furieuse.

« Tu promets d'arrêter de draguer et tout ce qui va avec.. Sinon je t'excuserai plus Jamais ! »

Bien sûr, cela était faux. Elle l'excuserai même si elle ne le voudrait pas, elle ne voulait pas le perdre une autre fois. Lorsque Enzo avait dit cette phrase, il était sérieux et sincère, et ça Hélène en était sur, car le Gryffondor n'était pas très bon comédien, du moins après ce qu'elle a vu qu'il savait faire, c'est ce qu'elle en avait conclut, mais peut être s'était il entraîné à jouer la comédie lorsque les deux adolescents n'étaient plus ensemble... J'en doute, il devait sûrement être dans le Parc, en train de siffler les quelques belles gosses passant par ci par là. Quelques secondes il se rapprocha une nouvelle fois pour l'embrasser et se décolla de nouveau pour lui dire quelque chose d'autre.

« Si je fais une connerie, tu sors le fouet ou tu m'infliges ce que tu veux ! Je l'aurai bien mérité si je te blesse ! Et hésite pas à dire s'il y a quoi que ce soit qui t'ennuie ... »

Sortir le fouet ? Hélène était donc aussi sadique que ça !
Le fouet, c'était peut être un peu trop exagéré, mais le fait qu'elle puisse infliger ce qu'elle veut à Enzo, c'était une bonne et belle idée. Si il faisait une seule bêtise, Hélène le chatouillerait jusqu'à ce qu'il meurt, enfin non... Elle le chatouillerait jusqu'à qu'il lui demande pardon, se mette à genoux et la supplit d'arrêter. Non, Hélène n'est pas comme ça, elle lui aurait juste coller quelques baffes pour en finir une bonne fois pour toute.

« Je ne sortirai pas le fouet, j'ai pas une tête de quelqu'un qui torture tout le monde non mais ! »

La demoiselle lui sourit, elle garda l'une des mains du jeune homme dans la sienne et continua de la caresser avec son pouce. Qui aurait cru que les deux adolescents qui, il y a quelques minutes, étaient en train de courir partout, avait eut l'audace de secourir un pauvre matou en détresse et s'étaient déclarés la guerre de chatouilles allaient finir par se calmer et devenir un petit couple bien sage et mignon comme tout ? Peut être pensiez vous qu'une autre gaffe allait arrivé, à croire que vous voulez la morts de deux jeunes enfants amoureux qui ne demande qu'à être ensemble et à s'amuser et profiter de la vie !

« On recommence comme avant alors ? »

La Serdaigle savait déjà quelle était la réponse du jeune homme, n'attendant pas de réponse négative de sa part, elle s'approcha doucement mais sûrement des lèvres du Gryffondor puis les posa sur les siennes. Il était évident que Enzo n'allait pas la repousser, du moins Hélène ne savait pas pourquoi il la repousserait étant donné que c'est lui qui a commencé ! La Serdaigle resta quelques secondes comme ça, à l'embrasser et lui caresser l'une de ses mains. Hélène se retira et se disposa de façon à poser sa tête sur son épaule.

Invité

« Tu promets d'arrêter de draguer et tout ce qui va avec.. Sinon je t'excuserai plus Jamais ! »

Il n'y avait rien à répondre. C'était clair, c'était net. C'était aussi lui qui s'était engagé à stopper des mauvaises habitudes .. Bien sûr, il aurait du mal à ce que ses yeux ne louchent pas sur certaines, il aurait du mal à commander à son esprit de la fermer ..
Mais il y penserait plus tard .. Pour le moment, aucune fille ne saurait le tenter ici, en dehors d'Hélène. Il pouvait dire qu'il était tout à elle, qu'il retenait toute son attention ... Enfin, si ces stupides volatiles arrêtaient de crier à tue-tête, et ce chat énorme de jouer avec les lacets de ses baskets comme si c'était une souris.
Il l'embrassa passionnément et s'en détacha après pour lui reparler. Elle répondit avec une fausse moue vexée et il afficha un sourire en lui remettant une mèche qui lui tombait devant les yeux.

« Je ne sortirai pas le fouet, j'ai pas une tête de quelqu'un qui torture tout le monde non mais ! »

« Et ne me dit pas que t'as essayé de me tuer en me chatouillant ! Je croyais que c'était de la torture ! »

Il était faussement choqué. Lui croyait que c'était juste une simple chatouille, mais il avait découvert qu'elle voulait le tuer au lieu de s'amuser ! Il effaça sa mine vexée et la remplaça par un sourire radieux. Ses yeux pétillants, comme un enfant à qui on aurait offert le cadeau de ses rêves, étaient fixés dans ceux d'Hélène. Il frémit alors qu'elle glissa son pouce sur sa peau, comme une brise d'hiver viendrait le surprendre en plein été. Il posa Hélène doucement contre son épaule. Comme il l'avait toujours tenue contre lui, comme son père attirait sa mère lentement contre lui dans le fauteuil lorsqu'ils regardaient un film. Il avait observé pendant toute son enfance ses parents se bécotter, ça l'avait fait rêvé, il s'était promis que lorsqu'il aurait lui aussi une copine, qu'il la prendrait près de son coeur de la même façon que son vieux. Il soupira d'aise, respirant la bonne odeur que dégageait ses cheveux qu'il sentait fraîchement lavés.

« On recommence comme avant alors ? »

Sans attendre de réponse, elle l'embrassa à nouveau avant de reposer sa tête sur son épaule. Il était aux anges, il était totalement comblé. Avant qu'il ne puisse rien ajouter d'autre, les cloches se mirent à tinter, dans un bruit bien plus supérieur à ceux des hiboux, qui s'envolèrent dans des battements d'ailes pour rejoindre la Grande Salle apporter le courrier.
Le courrier ? Enzo sembla tout d'un coup se réveiller. Si le courrier arrivait, on devait être en plein petit déjeuné .. Et s'il manquait son déjeuné, son ventre gronderait toute la matinée en attendant le diner ... Il tourna la tête vers sa princesse.

« T'as pas faim ? »

C'était pas vraiment une question, m'enfin, il voulait avoir le ventre plein et un sourire totalement comblé suite aux brioches qu'il aurait avalées à l'aide d'un grand verre de jus de citrouille .. Il se leva en gardant la main d'Hélène serrée dans la sienne. Il la lacherait pour aller déjeuner tranquille en lui promettant qu'ils se reverraient bientôt malgré leurs examens de fin d'année où il allait devoir étudier à fond .. Il sortirait au dehors et irait étudier les pieds dans l'eau claire, comme d'habitude. Et il ne manquerait pas d'inviter Hélène dans sa séance d'étude intense .. Si elle voulait l'accompagner au repas, il garderait bien sa main au chaud dans la sienne. Juste, il aura besoin des deux pour tenir son couteau dans la main gauche et sa fourchette dans celle de droite ... M'enfin, il allait quand même pas ne jamais la lacher d'une semelle .. Il l'aimait, mais pas de là à lui coller en permanence les baskets ..
Il s'abaissa justement pour caresser le gros matou qui mordillait un de ses lacets, couché de tout son long avant de se relever pour écouter la réponse d'Hélène.

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